15 septembre 2025 |

Ecrit par le 15 septembre 2025

Barbentane reçoit le prix national Eco maires pour son projet de reboisement de la Montagnette

Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, vient de remettre le prix Eco maires à Jean-Christophe Daudet, maire de Barbentane, pour le projet de la commune bucco-rhodanienne de renaturation et protection de la Montagnette dont le massif forestier a été touché par un important incendie en 2022.

La commune de Barbentane vient de recevoir le Prix Innovation du concours Trophées Eco Actions 2023 décerné par les Eco maires. La distinction a été remise hier soir, mardi 9 avril, à Jean-Christophe Daudet maire de Barbentane lors d’une cérémonie qui s’est tenue à l’Hôtel de Lassay à l’assemblée nationale à Paris. Créée en 1989 à l’initiative de maires et des élus investis dans le développement durable et la protection de l’environnement, l’association ‘Les Eco maires’ a pour objectif de mettre en avant l’exemplarité des initiatives locales dans ces domaines.

©DR

53% de la forêt barbentanaise partie  en fumée
Succédant notamment à la Communauté urbaine de Dunkerque, la Communauté d’Agglomération du Grand Montauban ou bien encore la commune du Raincy, la commune du Nord des Bouches-du-Rhône a donc été récompensée dans le cadre de la 33e édition de cet événement pour ses actions depuis 2 ans, suite au feu qui a ravagé l’espace naturel de la Montagnette en juillet 2022.
Lors de cet incendie, qui a mobilisé jusqu’à 1 100 sapeurs-pompiers ainsi que de très importants moyens aériens, ce sont 1 600 hectares (dont 683ha à Barbentane, soit 53% de la forêt de la commune), sur les 3 800ha que compte le plus grand des espaces naturels du bassin de vie d’Avignon, qui sont partis en fumés. De quoi rappeler les heures sombres des grands feux de 1962 et surtout de 1982 (1 930 ha détruits) ayant déjà touché ce massif forestier s’étendant sur les communes de Barbentane (1 330 ha), Boulbon (1 115 ha), Tarascon (1 090 ha) et Graveson (465 ha).

Protéger la forêt
Depuis, la municipalité de Barbentane a multiplié les actions de renaturation de la Montagnette tout mettant en place en place un projet visant à la protection du massif face au feu ainsi qu’au développement de l’agriculture traditionnelle en acheminant des systèmes d’irrigation sur le plateau.
« Pour nous, il s’agit d’une formidable récompense car Eco maire a salué deux choses dans notre projet : à la fois le fond et la forme, se félicite à Jean-Christophe Daudet, maire de Barbentane. Sur le fond, il y a notre volonté d’irriguer la Montagnette et les plateaux pour reconquérir des espaces agricoles provençaux avec des oliveraies, des amandiers ou bien encore des pistachiers avec l’objectif que ces plantations servent de coupe-feu pour protéger le massif. »

Le périmètre d’étude du projet de Barbentane s’étend sur 300ha. ©SCP

Un projet de 3M€ pour irriguer la Montagnette
« A ce jour, poursuit le maire, nous avons fait une étude avec la Société du canal de Provence afin d’établir la faisabilité d’irriguer la montagnette. C’est possible, car nous avons notamment la chance d’être la ville où la Durance se jette dans le Rhône. Cela nous permet de faire un forage sur la nappe phréatique au niveau des arènes pour ensuite monter l’eau jusqu’au plateau. »
Un projet estimé à 3M€ qu’il reste notamment à financer via la Région Sud, le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône ainsi que l’Europe éventuellement.

Plantation de 7 000 feuillus à la fin de l’année
L’initiative de renaturation prévoit aussi de replanter des feuillus après une expérimentation réussie de 450 spécimens ‘pionniers’ en partenariat avec l’association aixoise ARPCV (Association pour le reboisement et la protection du Cengle Sainte-Victoire) qui a replanté 130 000 arbres avec un taux de réussite de 98% suite à l’incendie de la Sainte-Victoire. Principale bénéfice de ce type de plantation de feuillus : ce sont des arbres qui n’ont pas besoin d’eau.
« C’est le paradoxe de notre démarche, confie le maire de Barbentane. D’un côté nous mettons en place une action pour planter des arbres qui nécessitent de l’eau pour l’agriculture et de l’autre nous testons des plantations qui n’en ont pas besoin. »

« Nous avons la volonté d’être le plus inclusif possible pour transformer ce moment de malheur en quelque chose  d’enthousiasmant. »

Jean-Christophe Daudet, maire de Barbentane

Les premières plantations de feuillus lors de la première opération test menée en partenariat avec l’association aixoise ARPCV (Association pour le reboisement et la protection du Cengle Sainte-Victoire). ©DR

Dans ce cadre, la commune prévoit de planter 7 000 feuillus entre le 15 novembre et le 15 décembre prochains. « Nous lançons d’ailleurs un appel à l’ensemble de la population du bassin de vie d’Avignon pour ceux ou celles qui voudront venir planter des arbres dans la Montagnette, annonce Jean-Christophe Daudet. Tout le monde sera le bienvenu le week-end. En semaine, nous avons commencé à travailler avec des publics plus spécifiques : les missions locales, le RSA, l’intergénérationnel, peut-être l’hôpital d’Avignon et celui de Montfavet, avec les Esat (Établissement et service d’accompagnement par le travail)… Nous avons la volonté d’être le plus inclusif possible pour transformer ce moment de malheur en quelque chose  d’enthousiasmant. »
Le tout accompagné par un Atlas de la biodiversité, un travail pédagogique avec les enfants sur la nature et l’environnement, un parcours de santé, voir un théâtre de verdure.

« Au final, notre objectif c’est que permettions à tous de travailler dans l’intérêt de la Montagnette. »

Une reconnaissance nationale qui devrait faciliter la recherche de financements
« ¨Être lauréat de ce prix, c’est aussi la reconnaissance de l’originalité de tout ce que l’on a mis en place sur la forme comme l’opération ‘On se lève pour la Montagnette’, une fête animée et parrainée par l’animateur franco-belge de télévision Olivier Minne ou bien encore le succès national de notre campagne d’appel aux dons qui nous a permis de récolter près de 99 000€ sur la plateforme de crowdfunding KissKissBankBank (ndlr : grâce à 246 particuliers et 14 entreprises). Il y a eu aussi notre partenariat avec le Festival d’Avignon et son directeur Tiago Rodrigues qui sont venus jouer une pièce dans la Montagnette. »

« Enfin, espère le maire de Barbentane, ce prix devrait nous faciliter les choses dans la recherche de partenaires institutionnels mais aussi de financements privés auprès d’entreprises et de fondations engagés dans des démarches de décarbonation. Au final, notre objectif c’est que permettions à tous de travailler dans l’intérêt de la Montagnette. »


Barbentane reçoit le prix national Eco maires pour son projet de reboisement de la Montagnette

Ce samedi 13 avril, la Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue, ainsi que d’autres communes vauclusiennes vont prendre part à l’action citoyenne ‘Nettoyons le Sud’. Initiée en 2023 par la Région Sud, cette opération de ramassage de déchets vise à sensibiliser les habitants à ces derniers et à la préservation de la nature.

Pour participer, il suffit de s’inscrire en ligne au point de ramassage que vous souhaitez sur la carte interactive. Pour accéder à cette dernière, cliquez ici. En famille, entre amis ou seul, adultes et enfants sont attendus pour l’occasion. L’ensemble des équipements seront fournis sur place pour un ramassage optimal dans la bonne ambiance.

A L’Isle-sur-la-Sorgue, l’événement est encadré par les bénévoles de l’association pour le don de sang qui vous donnent rendez-vous à 10h30, route de la Roque-sur-Pernes, à proximité de la citerne.


Barbentane reçoit le prix national Eco maires pour son projet de reboisement de la Montagnette

Créé et installé à Cavaillon depuis 1951, le groupe Chabas s’est spécialisé dans le transport de denrées périssables (produits frais et vinicoles). En 2022, l’entreprise a conçu, au sein d’un consortium réunissant le laboratoire d’engineering suisse GreenGT et les magasins Carrefour, un poids lourd réfrigéré de 44 tonnes fonctionnant à l’hydrogène. L’expérience acquise avec ce projet a permis à Chabas de créer aujourd’hui un centre de formation pour aider les entreprises à la conversion hydrogène. Une première en France.

Gérée maintenant depuis trois générations par la famille Mézard, l’entreprise Chabas n’est pas qu’un simple transporteur de marchandises à température dirigée (pour reprendre la terminologie consacrée). Sensible aux questions sociétales, elle a toujours eu pour soucis de mettre en œuvre des programmes novateurs et citoyens. Ce fut d’abord la certification ISO 9001 obtenue en 2001, ce fut ensuite l’obtention du label ‘Objectif C02’, un programme d’engagement volontaire pour l’environnement visant à la réduction de la consommation de carburant et d’émission de C02. Aujourd’hui, Chabas est engagée dans la démarche RSE (Responsabilité sociale des entreprises). Elle y associe ses 520 collaborateurs. « C’est aussi une demande de nos clients et de nos partenaires, comme les compagnies d’assurance ou les banques », précise Aurélien Coudray responsable HSE (Hygiène Sécurité Environnement) de l’entreprise.

« L’hydrogène est aujourd’hui plus adapté que le tout électrique au transport de marchandises. »

Aurélien Coudray responsable HSE (Hygiène Sécurité Environnement) de l’entreprise cavaillonnaise.

L’hydrogène, c’est la V3 de la mobilité
Entre temps, l’entreprise Chabas s’est lancée dans un projet ambitieux, celui de la construction d’un poids lourd fonctionnant à l’hydrogène. Pour cela, un consortium baptisé CATHyOPé a été créé avec le laboratoire d’engineering suisse GreenGT et les magasins Carrefour. Cette collaboration a donné naissance à un camion réfrigéré avec remorque de 44 tonnes. Il avait pour mission d’assurer les livraisons des magasins de la marque avec zéro émission de CO2. Malheureusement, avec la guerre opposant l’Ukraine et la Russie, le projet n’a pu être étendu. L’embargo économique décidé par la France ne permettait pas d’aller plus loin.  Le projet n’est pas pour autant abandonné, et cela, d’autant plus que le surenchérissement des coûts du pétrole rend l’hydrogène chaque jour un peu plus compétitif. Pour Aurélien Coudray, l’hydrogène est aujourd’hui plus adapté que le tout électrique au transport de marchandises. « On peut avoir plus de puissance pour moins de poids et les temps de recharge sont beaucoup moins importants » précise-t-il. Après le pétrole et l’électricité, « l’hydrogène, c’est la V3 de la mobilité », complète-t-il.

Des formations aux métiers de l’hydrogène
Fort de l’expérience acquise par le consortium, Chabas et le laboratoire H24 Project (ex GreenGT) se sont associés à la CCI du Var pour proposer des formations permettant aux entreprises de préparer leur transition vers cette énergie présentée comme celle du futur. Précisons qu’H24 Project développe des véhicules hydrogène pour les compétitions automobiles d’endurance, type 24 heures du Mans.

© DR

Baptisé HYVAR (Acronyme de HYdrogène et VAR pour le département) cette formation propose aujourd’hui 7 modules différents destinés aux élus, dirigeants, ingénieurs, conducteurs, techniciens… Une façon pour Chabas de faire partager son expérience et de faire avancer la transition énergétique dans les métiers du transport. 30 entreprises ont déjà joué le jeu.

Didier Bailleux

Le groupe Chabas en chiffres
– 3 métiers dans le transport : les produits frais, le vin et la logistique
– 18 agences en France, dont le siège social est basé à Cavaillon
– Une implantation en Italie et une en Espagne
– 520 collaborateurs dont 250 chauffeurs
– 600 cartes grises
– Un chiffre d’affaires de 140 M€ en 2023


Barbentane reçoit le prix national Eco maires pour son projet de reboisement de la Montagnette

La Cave de Bonnieux, plus ancienne cave coopérative de Vaucluse qui a vu le jour en 1920, va se renouveler en proposant une nouvelle version de sa gamme phare ‘Les Safres’ dans des bouteilles consignées dès le vendredi 19 avril.

Ces bouteilles consignées au design renouvelé, optant pour une sérigraphie et une nouvelle forme élégantes, ont surtout un objectif écologique puisqu’elles seront réemployables plus d’une dizaine de fois. Conçues pour réduire l’empreinte écologique, elles offriront à la clientèle de la Cave une option plus respectueuse de l’environnement. « Une bouteille en verre représente à elle seule une grande part de l’impact carbone global de la Cave, rappelle Laurent Bouet, directeur de la Cave depuis 1999. En une vie, une seule bouteille en verre génère 345 g de CO2. Nous devons changer les mentalités concernant le verre et cela passe par la réutilisation. »

En échange de la restitution des bouteilles, les clients recevront un bon d’achat d’une valeur de trente centimes par bouteille. Elles seront ensuite lavées avant d’être de nouveau remplies et réutilisées. « En plus de faire une action écologique, ce sont des économies certaines sur les coûts des matières sèches », ajoute Laurent Bouet.

D’autres gammes de vin pourraient, elles aussi, avoir leurs bouteilles consignées à l’avenir. Avec cette nouveauté, la Cave de Bonnieux affirme une nouvelle fois sa position concernant les enjeux environnementaux actuels. La cave coopérative avait notamment installé 3000 m² de toitures photovoltaïques en 2011, qui avaient permis, dès la première année, une production en électricité supérieure à 570 000 kwh, soit plus de deux fois la consommation annuelle de la Cave.

Première dégustation de la nouvelle version de la gamme ‘Les Safres’ le vendredi 19 avril à 19h. 4290 Route de la Gare. Bonnieux.


Barbentane reçoit le prix national Eco maires pour son projet de reboisement de la Montagnette

La société Charles & Alice, historiquement implantée à Monteux, vient de devenir la première entreprise à mission du secteur du dessert aux fruits. L’aboutissement d’un travail de plusieurs années qui se traduit par de nouveaux objectifs sociaux et environnementaux.

C’est dans le cadre majestueux du Complot, bar de la maison d’hôte d’exception La Divine Comédie, au cœur d’Avignon, que Thierry Goubault, président de la société Charles & Alice, a révélé que cette dernière vient de devenir une entreprise à mission. La première de son secteur d’activité, qui plus est.

La notion de « société à mission » est une qualité reconnue aux sociétés garantissant le respect d’engagements sociaux et environnementaux. Dans le cadre de la loi du 22 mai 2019, aussi appelée la loi PACTE, l’entreprise Charles & Alice, dont le siège se situe à Allex dans la Drôme, a défini des objectifs sociaux et environnementaux, des objectifs statutaires qui sont contrôlés. « C’est l’aboutissement d’un travail effectué depuis de nombreuses années », affirme Thierry Goubault. Ainsi, à travers ces nouveaux objectifs, Charles & Alice met en pratique sa raison d’être : « Ensemble, nous créons avec responsabilité et enthousiasme des produits savoureux, pour donner du goût à l’avenir. »

Travailler localement

Le premier objectif fixé par l’entreprise se définit par le partage de la passion du goût autour de l’élaboration de bons produits, tout en privilégiant le local. « On est un des plus grands vergers de France », explique le président. Hors de question donc pour Charles & Alice de travailler avec des pommes non françaises. L’entreprise se fournit dans un rayon de 190 km. 70% des recettes sans sucres ajoutés sont 100% françaises. Le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence sont les plus gros fournisseurs de pommes. L’entreprise essaye de s’associer au plus avec des producteurs ayant des démarches écoresponsables, agroresponsables, et HVE (Haute Valeur Environnementale).

L’entreprise travaille aussi sur le développement des filières fruitières françaises et participe à la refruitalisation des vergers français. 10 hectares de poires william ont été récemment plantés dans les Alpes-de-Haute-Provence. La société drômoise a également signé un nouveau partenariat avec une coopérative du Gard afin de développer une filière de pêches françaises. Il sera d’ailleurs possible de découvrir la nouvelle compote pomme-pêche 100% française dès ce mois d’avril.

Réduire l’impact environnemental

Le deuxième objectif établi par Charles & Alice est la meilleure maîtrise de ses impacts pour préserver au mieux l’environnement et les territoires. L’entreprise s’est donc fixée plusieurs buts à atteindre d’ici à 2027 tels que :
•Réduction de la consommation en eau de 80% (une consommation déjà réduite d’un quart en 20 ans)
•40% d’énergie renouvelable grâce à des panneaux solaires notamment
•98% de déchets valorisés par la méthanisation (Charles & Alice travaille avec une entreprise de l’Isle-sur-la-Sorgue) et par l’alimentation animale
•100% de recyclage

L’entreprise travaille déjà avec application sur tous ces objectifs, et depuis quelques années, elle essaye aussi d’optimiser le taux de remplissage de camion afin de réduire son impact sur les routes. Pour un client de la grande distribution, l’entreprise a déjà réussi à diminuer de 600 camions sa flotte totale sur une année, ce qui représente environ 50% de flux routier en moins. De plus, pour ses trajets entre les sites drômois et vauclusiens, Charles & Alice privilégie le biocarburant.

Bien vivre ensemble

Le troisième et dernier objectif fixé par l’entreprise œuvre pour le bien-vivre ensemble, avec les collaborateurs, les partenaires et les clients. Cet objectif se traduit dans un premier temps par l’action ‘Les joyeux mots’ qui a pour but de créer du lien entre les générations. Créée en 2019, cette opération est aujourd’hui devenue nationale. Les écoliers écrivent un message ou font un dessin qui sont ensuite apposés sur les pots de compote envoyés aux maisons de retraite. L’année 2023 a comptabilisé 95 000 envois de ces attentions. Désormais, les collaborateurs de Charles & Alice sont impliqués. Neuf animations salariés/séniors ont été organisées depuis le début de l’année.

Ces objectifs sociaux et environnementaux sont aussi un bon moyen de mobiliser les collaborateurs. C’est pour cela que derrière le statut de société à mission, Charles & Alice a développé le slogan « Bonjour demain » en interne. « Demain, on pourra faire mieux qu’aujourd’hui, conclut Thierry Goubault. On souhaite regarder l’avenir avec enthousiasme. »

©Vanessa Arnal

Barbentane reçoit le prix national Eco maires pour son projet de reboisement de la Montagnette

Les vendredi 29 et samedi 30 mars, le Grand Avignon organise sa fête de l’environnement ‘Faites écho’ pour la seconde année consécutive. L’année dernière, plus de 3 000 personnes ont profité des diverses animations proposées pour l’occasion. Concerts, défis sportifs, ateliers, conférences, et bien d’autres choses sont prévues au programme cette année au centre de loisirs de la Barthelasse.

Cette année, le Grand Avignon compte bien réunir ses habitants durant deux jours autour de diverses thématiques que comprend l’environnement telles que l’alimentation durable, la biodiversité, les énergies renouvelables, la prévention des risques majeurs, la mobilité, de l’eau, ou encore l’économie circulaire.

L’objectif de ‘Faites écho’ est de s’informer et créer le monde de demain, respectueux de l’environnement et adapté au dérèglement climatique, à travers trois axes :
-La découverte, à travers un parcours informatif, récréatif et associatif entre plus de 90 exposants.
-L’échange, à travers des café débats, conférences, et ateliers.
-Le partage, avec plus de 50 animations gratuites.

©Grand Avignon

Une sensibilisation auprès des jeunes

La journée du vendredi 29 mars sera principalement dédiée aux scolaires. Le centre de loisirs de la Barthelasse accueillera plus de 1 500 enfants des groupes scolaires des classes primaires d’Avignon, Saze, Pujaut, Vedène, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Roquemaure et Le Pontet, ainsi que 250 lycéens d’Avignon pour une découverte riche et ludique des nouvelles pratiques environnementales.

Ils pourront assister à divers ateliers sur les écogestes numériques, les sciences physiques, les métiers, la création de cartes en papier ensemencé, ou encore la découverte des plantes et des légumes. Ils profiteront aussi d’un parcours découverte avec des balades natures et des visites de jardins. Le sport sera aussi à l’honneur, ainsi que la cuisine. Jeux, escape games et théâtre seront de la partie pour rendre cette journée de sensibilisation et d’apprentissage ludique et amusante.

©Grand Avignon

Le programme tout public du vendredi 29 mars

Si les scolaires seront à l’honneur une bonne partie de la journée du vendredi 29 mars, le reste du public ne sera pas oublié. La remise des récompenses du Défi Jeunes du Grand Avignon aura lieu à 18h sur la Scène centrale du centre de loisirs. Les lauréats du concours destiné aux jeunes des communes de l’Agglomération recevront un soutien de cette dernière pour le développement de leurs projets novateurs en faveur de l’environnement.

Un apéro-réseau sur la transition sera organisé par les associations Éco-Lab et Lucioles à 18h aux sein des Espaces Café-débat. A 19h, la Scène centrale accueillera Mamadou Dembelé, influenceur spécialisé dans l’écologie, qui échangera avec le public sur les acteurs et les solutions de la transition écologique.

Le programme du samedi 30 mars

L’événement ‘Faites écho’ se poursuivra le samedi 30 mars. La journée débutera à 11h au Théâtre de verdure avec le spectacle Après moi le déluge, proposé par la compagnie Avec des Géraniums, qui raconte les aventures d’un doux naïf à la recherche d’un monde meilleur. A 11h et 14h30, l’Espélido proposera quatre challenges de draisiennes à l’Espace animations. A 15h30 le Théâtre de verdure accueillera le spectacle Souvenir du monde d’après, un récit au passé avec le public du siècle où l’humanité s’est sauvée d’elle-même : le XXIème !

Cyril Dion, poète, directeur de collection chez Actes Sud, réalisateur et cocréateur de la société de production Newtopia, donnera rendez-vous au public à l’Espace conférence à 15h pour un café-débat et à 16h pour la conférence ‘Biodiversité, la nature porteuse de solutions’. Diverses conférences auront lieu toute la journée sur les arbres, l’eau, l’énergie ou encore la biodiversité.

La journée, qui sera rythmée par des jeux, des ateliers, un marché de producteurs et artisans, des expositions et des balades, s’achèvera sur un concert de jazz proposé par Lady Soul Project à 19h30.

Pour consulter le programme en détail, cliquez ici.
Vendredi 29 mars de 16h30 à 21h. Samedi 30 mars de 9h à 22h. Centre de loisirs de la Barthelasse. Allée Antoine Pinay. Avignon.


Barbentane reçoit le prix national Eco maires pour son projet de reboisement de la Montagnette

Le Syndicat mixte du bassin des Sorgues va mener une étude inédite visant à comprendre le fonctionnement des eaux souterraines de la plaine des Sorgues. Un projet qui se déroulera sur 18 communes d’avril à juillet 2024. 

Le Syndicat mixte du bassin sorguais (SMBS) poursuit sa mission de préserver les milieux naturels du bassin des Sorgues. D’avril à juillet 2024, un agent du SMBS effectuera de nombreux prélèvements et relevés de profondeur de la nappe au sein de forages et de puits des habitants. 

Ces travaux auront lieu sur l’ensemble des 18 communes de la plaine des Sorgues (L’Isle-sur-la-Sorgue, Lagnes, Le Pontet, Le Thor, Monteux, Pernes-les-Fontaines, Saumane, Sorgues, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Vedène, Velleron, Jonquerettes, Fontaine-de-Vaucluse, Entraigues-sur-la-Sorgue, Châteauneuf-de-Gadagne, Caumont-sur-Durance, Bédarrides, Althen-des-Paluds).

Une meilleure gestion des ressources en eaux à venir

Les mesures récoltées serviront à mieux comprendre le fonctionnement de la nappe et ses interactions avec la Sorgue, mais surtout à établir une cartographie de profondeur des eaux souterraines. Les résultats de l’étude seront essentiels pour établir une meilleure gestion des ressources en eaux et mieux appréhender et anticiper les impacts du changement climatique sur le territoire. 


Barbentane reçoit le prix national Eco maires pour son projet de reboisement de la Montagnette

Ce vendredi 15 mars, la première pierre du futur bâtiment Signal a été posée par Joël Guin, président du Grand Avignon et l’adjoint au maire d’Avignon, Paul-Roger Gontard. Cet immeuble, dont la réalisation a été confiée à Citadis et la livraison est prévue pour mars 2025, viendra renforcer la volonté de faire d’Agroparc une zone de plus en plus dynamique, mais respectueuse de son environnement. Le coût de l’opération s’élève à 5,2 millions d’euros. 

Un édifice qui devrait être labellisé « Bâtiment durable méditerranéen. » C’est là toute l’ambition du Grand Avignon et de l’aménageur avignonnais Citadis, qui collaborent sur l’aménagement du futur bâtiment Signal qui se trouvera à l’entrée d’Agroparc. Ce vendredi 15 mars, la première pierre de ce futur immeuble a été symboliquement posée par Paul-Roger Gontard, adjoint au maire d’Avignon et Joël Guin, président du Grand Avignon.

L’institution, dirigée par le maire de Vedène, et la société d’aménagement et de construction de la Ville d’Avignon Citadis, ont travaillé main dans la main pour pouvoir mettre ce projet sur pied. Depuis plusieurs années, la zone située à l’Est d’Avignon symbolise l’excellence locale ainsi que le dynamisme économique et entrepreneurial. Devenu un véritable pôle d’innovation et de science, cet espace qui compte plus de 600 entreprises ne cesse de s’accroitre. 

Un bâtiment moderne et lieu de vie 

C’est dans cette volonté d’expansion que le bâtiment Signal, qui verra le jour en mars 2025, a été réfléchi et pensé. Avec trois plateaux d’environ 635 m² disponibles à la vente ou à la location et une surface totale de 1900 m², deux niveaux et un parking semi-enterré, cet édifice permettra l’arrivée de nouvelles entreprises et PME (petites ou moyennes entreprises) qui pourront profiter d’un espace épuré et représentatif d’une identité architecturale ambitieuse et moderne. 

Le bâtiment Signal, qui se trouvera à quelques mètres de l’INRAE et qui a été dessiné par le cabinet d’architectures Archi 3, basé à Sorgues, ne se limitera pas seulement à un simple lieu de travail. Le futur immeuble est candidat au label BDM (Bâtiment durable méditerranéen) niveau bronze, un engagement qui garantit le confort et la santé des occupants tout en tenant compte des enjeux sociaux et économiques du territoire. 

Le bâtiment Signal offrira à ses futurs utilisateurs plusieurs espaces consacrés aux vélos, des jardins servant d’aires de repos et un accès à la voie douce du « chemin des canaux » qui se trouvera au pied de l’immeuble. Le but étant de créer un environnement sain et agréable autour de ce lieu et en faire un véritable lieu de vie, respectueux de son environnement et de la planète.

Les jardins de la Castellete, un nouvel espace vert 

C’est la véritable ambition des institutions politiques de la Ville d’Avignon : faire d’Agroparc un véritable écoquartier respectueux de son environnement et engagé dans les thématiques écologiques du futur. En somme, faire d’Agroparc un modèle de gestion environnementale.

L’aménagement du bâtiment Signal va d’ailleurs dans ce sens avec un édifice qui fera l’objet de nombreux aménagements paysagers et qui perpétuera la volonté de faire d’Agroparc une zone verte et préservée de toute urbanisation. C’est dans cet esprit que le jardin de la Castelette a vu le jour il y a quelques semaines à la sortie du rond-point du même nom.

Cet espace qui se trouve à l’entrée de l’INRAE a été conçue pour répondre aux enjeux climatiques, à la protection de l’environnement et favoriser le confort des salariés d’Agroparc, 

Avec un vaste espace vert, plusieurs centaines d’arbres dont des fruitiers, des végétaux bas ainsi que des espaces de repos et de pique-nique, il rentre parfaitement dans la volonté de la Ville et de l’Agglomération de maintenir plus de 30% d’espaces verts ou agricoles sur la zone. Cet espace de biodiversité sera accessible directement par le Bâtiment Signal et favorise le bien-être de ses utilisateurs et se veut respectueux de l’écosystème environnant. Les travaux pour sa mise en place ont couté 162 000€.


Barbentane reçoit le prix national Eco maires pour son projet de reboisement de la Montagnette

À l’initiative de son responsable du comité d’Avignon et de sa région, Bernard Autheman, le parti « territoires de progrès » met en place une conférence sur l’hydrogène le jeudi 21 mars à 20h à la salle des fêtes de la mairie d’Avignon. Un événement qui permettra d’aborder les sujets de la transition écologique, des nouvelles ressources de demain et qui offrira la possibilité de faire vivre le parti sur le plan local.   

Le parti politique « Territoires de progrès » a été créé le 1ᵉʳ février 2020 par Jean-Yves le Drian et Olivier Dussopt. Ce mouvement qui se définit comme l’aile gauche de la majorité présidentielle d’inspiration social-démocrate est de plus en plus identifié sur le territoire vauclusien notamment grâce au travail de Claude Hault, son responsable départemental et Bernard Autheman, responsable du comité « Avignon et sa région. »

C’est avec cet objectif de continuer ce travail d’identification et d’union autour de « territoire de progrès » que le parti organise une conférence sur l’hydrogène le jeudi 21 mars prochain à 20h à la salle des fêtes de la mairie d’Avignon. Une assemblée gratuite et ouverte à tous qui sera animée par Alexandre Autheman, responsable ingénierie chez le producteur d’énergie CVE et expert sur les questions de l’hydrogène. 

Transition écologique et lutte contre les fakes news 

Cette conférence sur l’hydrogène est le premier événement pour le parti en 2024. Elle sera l’occasion d’évoquer les sujets de la transition écologique et des nouvelles ressources pour l’avenir comme l’évoque Bernard Autheman : « on a vocation avec cette conférence à intervenir sur des sujets politiques dans le sens le plus noble et offrir des solutions sur des sujets d’intérêts communs, sur des problématiques de vie dans notre ville ». 

Si ces thématiques représentent un enjeu majeur pour le présent et le futur, l’évènement initié par Bernard Autheman a également une portée éducative et éclairante. « Il me semble essentiel de lutter contre l’extrémisme grâce à la culture et l’éclairage scientifique. La prolifération des fake news est un fléau et je suis convaincu que l’intervention de professionnels et de scientifiques avérés sur ce type de sujet sont la meilleure solution pour aider nos concitoyens », affirme celui qui est également conseiller municipal délégué aux bibliothèques, aux musées et à la culture provençale à la mairie d’Avignon. 

Infos pratiques : Conférence « l’hydrogène : énergie d’avenir, durable et écologique ? ». Jeudi 21 mars 2024. 20h. Salle des fêtes de la mairie d’Avignon. Place de l’horloge. Avignon. Évènement gratuit et ouvert à tous.  

https://www.echodumardi.com/tag/environnement/page/13/   1/1