14 juillet 2025 |

Ecrit par le 14 juillet 2025

Vignoble du futur : la Chambre d’Agriculture de Vaucluse face au changement climatique

Quelles perspectives pour le vignoble du futur ? La Chambre d’Agriculture de Vaucluse s’interroge face au changement climatique.

En accueillant la presse, Georgia Lambertin, la présidente de la Chambre d’Agriculture s’est félicitée que la France devance désormais l’Italie comme 1er producteur mondial de vin. Elle a ensuite rappelé le poids de la viticulture dans le département : 2732 exploitations (56% de l’économie et 50% de l’agriculture), 51 152 hectares de vignobles, 5654 emplois équivalents temps plein, 35 coopératives.

« Tout le travail de cette filière s’adapte en permanence au changement climatique comme aux attentes des consommateurs. Et pour évoluer, justement, elle est accompagnée par nombre de partenaires : l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), la Région Sud, le département, l’IFV (Institut français du vin), la CNR (Compagnie nationale du Rhône), Inter-Rhône, la Ligue pour les oiseaux et l’Association pour le développement de l’apiculture. »

Un département de rouge, de rosé, de blanc… et de Vert !
L’environnement est particulièrement pris en compte dans le Vaucluse puisque 55% des agriculteurs bio du département sont des viticulteurs (818), il est classé 4e (derrière la Gironde, le Gard et l’Hérault) avec 28,6% de la superficie (15 367 hectares). Sans oublier les 1 340 exploitations classées HVE (Haute valeur environnementale) soit 62,3%.

Un point a été fait sur le millésime 2023 par Joël Choveton-Caillat, président de la Fédération des Caves des Vignerons Coopérateurs de Vaucluse. « Avec un printemps sec, mai et juin particulièrement arrosés, une pluie qui a permis aux grappes de survivre malgré les chaleurs de l’été, ce qui a donné une concentration de couleur et de goût, bref un beau millésime. Mais la récolte des caves coopératives a diminué : 1 150 000hl au lieu de 1 180 000 en 2022, les vendanges se sont étalées de mi-août à fin octobre avec une maturité optimale ».

François Bérud qui s’occupe du Vignoble expérimental de Piolenc a rappelé que pour faire face au changement climatique, des cépages résistants à la chaleur et aux maladies sont testés depuis 1996. Joël Bouscarle, le président de l’Union de coopératives agricoles de vignerons des Côtes du Luberon – Cellier de Marrenon à La Tour d’Aigues ajoute que l’INAO (Insitut national des appellations d’origine) a ouvert la porte à des expérimentations pour des cépages adaptés au changement de climat, les VIFA (Variétés d’intérêt à fin d’adaptation). « Nous travaillons avec des vignerons grecs de Thessalonique et du Mont Olympe qui ont des vendanges plus tardives, même si le sous-sol est comparable aux nôtre et nous mettons nos connaissances en commun pour avancer ensemble ».

Les vignobles de Vaucluse en chiffres
7 crus : Châteauneuf-du-Pape, Gigondas, Vacqueyras, Beaumes-de-Venise, Rasteau, Ventoux, Luberon
3 appellations régionales : Côtes-du-Rhône, Ventoux, Luberon
1 IGP : Vins du Vaucluse

Autre intervention, celle de Michel Brès, en charge de l’épineux dossier de l’eau. « Entre la hausse des températures et des besoins en eau et le déficit en pluie, nous devons réagir, faire plus avec moins. Depuis les Romains, le Vaucluse sait faire. Le Canal de Carpentras, qui date du XIXème siècle, irrigue 69km auxquels s’ajoutent les 725km de canaux à travers le territoire. Grâce au goutte à goutte ou à la micro-aspersion nous ajustons au plus près l’irrigation avec des sondes qui mesurent le taux d’humidité des sols pour le faire avec un maximum de parcimonie et nous avons surtout le projet HPR (Hauts de Provence Rhôdanienne, 150 à 300M€) porté par les départements de Vaucluse et de la Drôme pour assurer une gestion pérenne de l’eau dont les études sont toujours en cours ».

De son côté Pierre Saysset, directeur des Vignerons Indépendant a mis de l’eau dans son vin en évoquant son cycle « Sur 1 milliard 400 millions de Km3 d’eau, il n’y a que 2,5% d’eau douce, soit 35 millions de m3 stockés sous forme de glace. Et cette eau évolue en circuit fermé : évaporation, rosée, brouillard, nuages, pluie et neige voire grêle. Soit elle ruisselle, soit elle s’infiltre dans les nappes phréatiques. Mais 66% de l’eau de pluie qui tombe proviennent des feuilles. C’est la raison pour laquelle certains ont choisi de végétaliser les villes avec des arbres, des jardins, des parcs, mais aussi des tapis végétaux sur les toits des immeubles ».

Emmanuelle Filleron, responsable de l’équipe ‘Climat & environnement’ parlera de la qualité des sols, de la nécessité de la préserver, d’améliorer leur fertilité et de stopper l’érosion dûe aux vents comme aux gros orages. Certains vignerons sèment des plantes, d’autres laissent l’herbe pousser entre deux rangées de cultures pour favoriser un couvert végétal qui protège de la canicule. Enfin, Frédéric Chaudière (Château Pesquié) évoquera l’expérimentation en cours sur le Ventoux, autour de Bédoin où on teste des couverts végétaux qui donnent de la matière organique puis de l’azote qui, à terme, enrichit le sol.

Le courage de la Chambre d’agriculture
Au bout de 2 heures, Georgia Lambertin reprendra la parole pour évoquer « Le courage de la Chambre d’Agriculture et des agriculteurs qui, dans cette période de changement climatique et de crise (déconsommation de vin), prennent des risques pour savoir ce qui marche, le faire savoir avec des formations adaptées à chaque exploitation. Allons-nous vers un tsunami ? » s’interroge-t-elle.

Georgia Lambertin, présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse.

Elle fait tout pour qu’en janvier, avec l’aide le la Préfète, Violaine Démaret, le ministre de l’agriculture vienne, ici, dans le Vaucluse, constater le efforts des viticulteurs. Lui qui s’est fait ‘dézinguer’ à l’Assemblée nationale lors de la séance de questions au Gouvernement mercredi à propos du glyphosate et de la position mi-chèvre mi-chou de la France (parmi les 27 états membres de la Commission européenne) sur la possible ré-autorisation du glyphosate pendant 10 ans supplémentaires qui fait bondir les défenseurs de l’environnement.


Vignoble du futur : la Chambre d’Agriculture de Vaucluse face au changement climatique

D’un côté, une partie des habitants de Sérignan-du-Comtat  refusent l’installation d’un McDonald’s dans leur commune. De l’autre, en Occitanie, des écologistes ne veulent  pas voir se construire l’autoroute A 69, devant relier Castres à Toulouse. A priori deux combats qui n’ont pas grand-chose à voir l’un avec l’autre.  

A Sérignan-du-Comtat,  il n’est pas question d’installer une ZAD et de se mettre en position d’en découdre avec les forces de l’ordre pour s’opposer à l’installation d’un énième fast-food. A toute « faim utile » précisons que la France qui se targue d’être la patrie de la gastronomie est le pays d’Europe qui compte le plus grand nombre de fast-food de cette enseigne américaine (plus de 1500). Mais revenons à nos amis de Sérignan, ce petit village provençal qui s’honore de son ancrage dans la nature et le respect de l’environnement. On y voit d’un mauvais œil l’installation de ce McDo de 400 M2 surtout que derrière ce projet on y découvre la future installation d’un centre commercial, d’une station-service et d’une laverie. Et tout cela à l’entrée du bourg… 

Imaginez au pays de Jean-Henri-Fabre, un des pères de l’éthologie, avec ses landes de terre en friche riches de collections botaniques uniques, et son naturoptère dédié à l’observation et la connaissance des insectes et des plantes.  C’en était trop pour les sérignanais(es).  

La modernité aurait-elle changée de camps ?
A Sérignan comme en Occitanie avec l’autoroute, c’est  la même intention qui s’exprime.  Celle de voir émerger un autre modèle. Ce qui était, il y a encore peu de temps, l’expression d’une modernité salutaire est aujourd’hui remis en cause et contesté par une partie de la population. Cela dépasse largement le cadre des écologistes engagés. La modernité aurait-elle changée de camps ? Cependant on ne saurait ignorer la parole de ceux qui sont pour, ceux qui parlent développement économique et emplois. Cas déjà évoqué ici avec la ZAC des Hauts-banquets de Cavaillon.

Dans les deux cas, à Sérignan comme en Occitanie, le fait de pouvoir participer aux décisions et en particulier si elles vous concernent directement, apparaît comme une nécessité qu’on ne saurait ignorer plus longtemps. De ce point de vue les pétitions ou les ZAD ne peuvent suffire.


Vignoble du futur : la Chambre d’Agriculture de Vaucluse face au changement climatique

Les toits des Terrasses des saveurs sont désormais équipés de plus de 4 000m2 panneaux photovoltaïques délivrant une puissance installée de 172kWc. Grâce à ces 500 modules solaires implantés sur ce pôle restauration multi-enseignes de 4 000m2 inauguré au printemps 2019 abritant 10 restaurants(Ambassade de Bretagne, Ayako Sushi, Brut Butcher, El Asador, IT Trattoria, Le Saint Laurent, O’Tacos, Salad&Co, Subway et Villa Food House), les Terrasses des saveurs produisent 245MWh par an. L’équivalent de la consommation annuelle d’énergie de 83 familles ou l’économie de l’émission de 10 tonnes de CO2 par an.

Porté par Nhood, prestataire de services immobiliers en charge notamment de la zone commerciale d’Aushopping Avignon-Nord, et Helexia, spécialiste de l’accompagnement de projet d’énergie renouvelable, ce projet de transformation énergétique permet à Nhood France « de valoriser l’intégralité des espaces vacants du site comme la toiture, de produire une énergie verte et locale contribuant à la diminution de l’empreinte carbone, tout en gagnant en indépendance énergétique et répondre ainsi aux enjeux climatiques actuels ».

La concrétisation de ce projet préfigure les nombreux réaménagements de la zone que Nhood devrait dévoiler dans les prochaines semaines. En effet, la structure détenu par l’AFM (Association Familiale Mulliez) et issu d’un rapprochement des équipes de Ceetrus (anciennement Immochan) et Nodi en janvier 2021, travaille actuellement à la transformation de cette zone qui s’est développée autour l’hypermarché d’Auchan-Le Pontet ouvert en 1974.
Depuis, elle abrite une galerie commerciale de 113 boutiques, un parc d’activités de 200 enseignes regroupant 40 restaurants, du loisir, de l’hôtellerie, et des commerces accueillant plus de 8 millions de visiteurs annuel.

Les 500 panneaux solaires des toitures des Terrasses des saveurs permettent de produire l’équivalent de la consommation annuelle d’énergie de 83 familles et d’économiser l’émission de 10 tonnes de CO2 par an.

Vignoble du futur : la Chambre d’Agriculture de Vaucluse face au changement climatique

D’après des calculs du Fonds monétaire international (FMI), les subventions aux combustibles fossiles ont atteint un niveau record de sept billions (7 000 milliards) de dollars américains en 2022. Portées par l’augmentation des aides aux consommateurs et aux entreprises pour faire face à la flambée mondiale des prix de l’énergie provoquée, en grande partie, par la guerre en Ukraine et l’arrêt des importations de gaz en provenance de la Russie, et pour financer le redressement de l’activité économique au lendemain de la pandémie de Covid-19, ces subventions représentent désormais plus de 7 % du PIB mondial. Il semble que cette tendance soit à la hausse depuis déjà plusieurs années, malgré un ralentissement en 2020. Et le montant des aides publiques aux énergies fossiles pourrait continuer d’augmenter, en partie dû à la croissance économique des pays du Sud, et l’augmentation de la consommation de charbon, de pétrole et de gaz qu’elle pourrait entrainer.

Selon le FMI, la suppression des subventions aux combustibles fossiles permettrait non seulement de remettre l’humanité sur la voie de la réalisation de ses objectifs climatiques, mais aussi d’éviter 1,6 million de décès prématurés par an et d’augmenter les recettes publiques de 4,4 billions de dollars. Celles-ci représentent actuellement plus que les dépenses annuelles d’éducation dans le monde (4,3 % du PIB mondial), et environ deux tiers des dépenses publiques annuelles de santé (10,9 %).

Valentine Fourreau pour Statista


Vignoble du futur : la Chambre d’Agriculture de Vaucluse face au changement climatique

La nouvelle station d’épuration du Mont Serein vient d’être inaugurée. Elle a été créée suite à une mise en demeure émise par les services de l’Etat en 2019. Les chalets de la station étaient en assainissement autonome et les rejets des fosses septiques étaient collectés dans un réseau qui s’évacuait sans traitement au niveau du Grand Vallat du Rieu Froid.

La nouvelle station d’épuration du Mont Serein, répondant aux normes environnementales, a une capacité équivalente à 200 habitants. Une vingtaine de chalets pourront s’y raccorder. Le tourisme impliquant des variations de débit et de charge, il est prévu une infiltration de l’eau traitée jusqu’à 15m³/h de débit. Au-delà de ce débit, l’eau traitée sera évacuée par pompage vers le Grand Vallat. Le traitement est composé d’un dégrillage, d’un décanteur/digesteur, d’un biodisque et d’un lit d’infiltration de l’eau traitée.

Les travaux, dont le coût s’est élevé à 850 000€, ont été réalisés dans le respect de l’environnement, afin de ne pas perturber perturber la vipère d’Orsini et le Sphynx de l’Epilobe qui sont deux espèces protégées et présentes au Mont Serein. Le personnel du chantier a été hébergé sur place afin de limiter l’impact environnemental et l’empreinte carbone.

Pour l’inauguration, les élèves des classes de l’école de Beaumont-du-Ventoux ont pu visiter la station d’épuration pour comprendre son fonctionnement et mieux appréhender le contexte environnemental et les mesures particulières mises en place durant ces travaux. Les enfants ont également participé à la plantation d’essences locales en compensation des travaux effectués. Le Syndicat Rhône Ventoux s’engage à sensibiliser les jeunes à la connaissance des enjeux de l’eau et à la préservation de l’environnement.

V.A.


Vignoble du futur : la Chambre d’Agriculture de Vaucluse face au changement climatique

L’équipe aptésienne de la société gestionnaire du réseau de distribution d’électricité Enedis vient de réceptionner le premier groupe électrogène zéro émission sur batteries. Cette innovation, développée en partenariat avec Nidec, est une solution alternative aux groupes électrogènes classiques.

Les mardi 10 et mercredi 11 octobre, les techniciens d’Enedis de plusieurs directions régionales ont assisté à une formation à Apt pour connaître et tester le groupe électrogène zéro émission sur le terrain. Celui d’Apt possède une puissance de 160kW, mais la puissance de ce nouveau matériel peut varier en 60 et 400 kW. Il est capable d’alimenter temporairement les clients d’Enedis lors de coupures pour travaux ou incidents sur le réseau de distribution d’électricité, tout en réduisant les impacts sur l’environnement.

Ce matériel innovant peut être rechargé à partir d’énergies renouvelables. Puisqu’il est ‘zéro émission’, il contribue également à réduire les impacts climatiques. Contrairement à un groupe électrogène diesel, il diminue les nuisances sonores et vibratoires, élimine les émissions olfactives et les fumées, et donc améliore le confort et la santé des techniciens sur le terrain. Le groupe électrogène zéro émission va être testé durant plusieurs mois afin de finaliser le retour d’expérience et pouvoir déployer plusieurs appareils du même type dans le reste du Vaucluse.

©Enedis

V.A.


Vignoble du futur : la Chambre d’Agriculture de Vaucluse face au changement climatique

Le Parc naturel régional du Luberon et ses partenaires sont lauréats de l’appel à projets ‘Atlas de la biodiversité communale 2023’ lancé par l’Office français de la biodiversité, pour cinq communes : Auribeau, Lauris, Puget, Viens et Volx. Le lancement du projet ‘ABC du Parc naturel régional du Luberon – Atlas de la biodiversité et de la géodiversité communale’ a eu lieu le 2 octobre dernier.

Un atlas de la biodiversité est une démarche qui permet à une collectivité de connaître, préserver et valoriser son patrimoine naturel avec la participation des habitants et acteurs locaux. Il recense des milieux et espèces présents sur un territoire donné et permet de cartographier les enjeux de biodiversité à l’échelle de ce territoire.

Ainsi, le Parc du Luberon va pouvoir accompagner les communes d’Auribeau, Lauris, Puget, Viens et Volx dans la création de leur atlas. Chaque atlas comprendra la réalisation d’inventaires naturalistes de terrain au cours desquels sont produites des données d’observation et de suivi d’espèces et/ou d’habitats, la production de cartographies d’enjeux de biodiversité qui pourront être intégrés dans les projets d’aménagement et de valorisation du territoire, et la production de publications, rapports ou annexes relatives à la mise en œuvre de l’ABC et des perspectives qui en découlent.

Le coût du projet des ABC du Parc du Luberon s’élève à 177 672€, financé par l’Office français de la biodiversité à hauteur de 138 318€, et par les partenaires pour un montant de 39 354€. Les ABC seront réalisés en collaboration avec la Ligue pour les oiseaux Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Groupe Chiroptères de Provence.

Les objectifs des atlas de la biodiversité

Les ABC du Parc du Luberon auront plusieurs objectifs :

  • Améliorer les connaissances de la biodiversité, de la géodiversité et des écosystèmes du territoire.
  • Déterminer les enjeux majeurs de restauration et de conservation afférents.
  • Développer le partage de l’information naturaliste en valorisant les outils de collecte et de mise à disposition des données.
  • Mobiliser les citoyens dans la prise en compte de la biodiversité et sensibiliser tous les publics (habitants, scolaires, acteurs socio-économiques, touristes).
  • Faire émerger des initiatives locales en faveur de la biodiversité.
  • Sensibiliser les élus pour renforcer la prise en compte de la biodiversité dans les projetsd’aménagement et les documents d’urbanisme.
  • Aider les municipalités à définir et mettre en œuvre un programme d’actions en faveur de la biodiversité.

V.A.


Vignoble du futur : la Chambre d’Agriculture de Vaucluse face au changement climatique

Le Tribunal judiciaire d’Avignon, le Barreau de la cité des papes et Avignon Université organisent la 5e Nuit du Droit qui se déroulera ce mercredi 4 octobre. Elle aura pour thème « La lutte contre les atteintes à l’environnement » et vise à permettre aux professionnels du Droit engagés pour la justice environnemental (magistrat, avocats, professeurs d’université, juristes de l’ONF, de l’Office française de la biodiversité et de l’association France nature environnement) de partager leurs expériences.
Thèmes abordés : les principales atteintes à l’environnement, la constatation des infractions, le rôle des polices spéciales et le traitement civil et pénal du contentieux de l’environnement…
Le tout en présence de l’invité d’honneur de la soirée : Jean-Philippe Rivaud, président de l’Association Française des Magistrats pour la Justice Environnementale (AFJME) et Vice-Président du Réseau des procureurs européens pour l’environnement.

Demandez le programme !
♦ De 18h à 18h30 : Accueil du public à l’Université d’Avignon
♦ De 18h30 à 19h : Propos introductifs

Discours d’ouverture

  • Jean-Philippe Le Jeune, président du Tribunal judiciaire d’Avignon,
  • Florence Galtier, procureure de la République d’Avignon, vice-présidente de l’Association Française des Magistrats pour la Justice Environnementale (AFMJE)
  • Jean-Maxime Courbet, Bâtonnier de l’ordre des avocats d’Avignon,

Présentation des intervenants et ouverture de la table ronde

  • Jean-Philippe Rivaud, Président de l’Association Française des Magistrats pour la Justice Environnementale (AFJME) et Vice-Président du Réseau des procureurs européens pour l’environnement.

♦ De 19h-20h : Table ronde
Présidence : Jean-Philippe Rivaud, magistrat et président de l’Association Française des Magistrats pour la Justice Environnementale (AFMJE)

Participants :

  • Julien Panchout, Directeur de l’agence territoriale des Bouches-du-Rhône de l’Office National des Forêts ;
  • Fabienne Canaud, Cheffe du service départemental de l’Office Française de la Biodiversité, accompagnée d’Armand Mounet, référent milieu aquatique du service ;
  • Maître Fanny Aitelli, avocate au barreau d’Avignon, diplômée du DU Droit de l’Environnement de l’Université Grenoble Grenoble Alpes ;
  • Jean-François Samie, président de l’Association France Nature Environnement Vaucluse et Justine Bati, Chargée de projet France Nature Environnement Vaucluse ;
  • Un représentant universitaire de la Faculté d’Avignon et des pays de Vaucluse.

♦ De 20h à 20h15 : Débats avec le public

  • ♦ De 20h15 à 20h30 : Propos conclusifs de Jean-Philippe Le Jeune, président du Tribunal judiciaire d’Avignon et Florence Galtier, procureure de la République d’Avignon, vice-présidente de l’Association Française des Magistrats pour la Justice Environnementale (AFMJE)

♦ De 20h30 à 22h : Un cocktail dinatoire offert par la Protection Judiciaire de la Jeunesse vous sera proposé à l’issue de l’évènement, au Hall du bâtiment 2.

L.G.

‘La nuit du Droit’. Mercredi 4 octobre. 18h à 22h. Avignon université. Amphithéâtre 2. 74, rue Louis-Pasteur. Avignon


Vignoble du futur : la Chambre d’Agriculture de Vaucluse face au changement climatique

Selon une étude de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la quasi-totalité de la population mondiale (99 %) respire un air qui dépasse la limite recommandée pour la santé en matière de polluant, fixée pour les particules fines (PM2,5) à 5 μg/m3 pour une exposition à long terme. Plus de 6 000 villes dans 117 pays surveillent désormais la qualité de l’air, mais leurs habitants y respirent toujours des niveaux dangereux de particules fines et de dioxyde d’azote. Comme le montre notre carte, les populations vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire sont de loin les plus exposées. 

Seuls quelques pays nordiques et de l’hémisphère sud affichaient un niveau moyen d’exposition des populations proche du seuil maximal recommandé en 2019 (dernières données disponibles) : la Finlande (5,6), la Suède (5,7), l’Estonie (6,0), la Nouvelle-Zélande (6,1) et l’Islande (6,4). Ailleurs en Europe, les taux moyens étaient globalement 2 à 5 fois supérieurs à cette limite, comme en Suisse (10), en France (11), en Allemagne (12), en Italie (16), en Bulgarie (20) et en Pologne (23).

À l’opposé de l’échelle, l’Inde, qui abrite parmi les villes les plus polluées du monde, présentait le niveau moyen d’exposition des populations aux particules fines le plus élevé : 83 μg/m3 (PM2,5) – soit plus de 16 fois le seuil maximal recommandé. Le Népal, le Niger et le Qatar étaient les trois autres pays de la planète où le niveau moyen d’exposition avoisinait les 80 μg/m3.

Ces conclusions ont incité l’OMS à mettre en évidence l’importance de la poursuite de la réduction de l’utilisation des combustibles fossiles et l’adoption d’autres mesures (développement des mobilités durables), pour faire baisser les niveaux de pollution de l’air dans les zones urbaines, où vit la majeure partie de la population. Selon l’OMS, la pollution atmosphérique serait la cause de plus de 6 millions de décès prématurés par an à l’échelle mondiale.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/environnement/page/15/   1/1