12 mai 2025 |

Ecrit par le 12 mai 2025

La couche d’ozone se reconstitue lentement mais sûrement

La couche d’ozone joue un rôle essentiel dans l’habitabilité de notre planète. Située dans l’atmosphère, entre 10 et 50 kilomètres au-dessus de nos têtes, elle absorbe la majeure partie des rayonnements ultraviolets du soleil et agit ainsi en écran solaire naturel pour les organismes vivants.

À partir des années 1970, l’humanité a émis de grandes quantités de substances appauvrissant la couche d’ozone – principalement des chlorofluorocarbures (CFC), massivement utilisés dans les systèmes de réfrigération, mousses isolantes et bombes aérosols. Cela a conduit à la formation de trous dans la couche d’ozone, en particulier aux pôles de la Terre, exposant les espèces vivantes à des niveaux plus élevés de rayonnements UV et augmentant les risques de cancer de la peau chez l’homme.

Après la découverte de ce phénomène dans les années 1980, la communauté internationale s’est réunie pour conclure un accord visant à réduire (et éliminer à terme) les émissions de ces substances nocives pour l’environnement. Ces accords politiques se sont avérés efficaces puisque les émissions mondiales de substances appauvrissant la couche d’ozone ont diminué de plus de 99 % depuis. En réaction, la couche d’ozone a commencé à donner des signes de guérison au début du 21e siècle.

Depuis 2000, la couche d’ozone s’est lentement reconstituée, à un rythme de 1 % à 3 % par décennie. D’après les experts de l’ONU, si les politiques actuelles restent en place, la couche d’ozone devrait pouvoir se reformer complètement dans les quatre décennies à venir, le trou d’ozone au-dessus de l’hémisphère sud étant le plus grand et le plus long à résorber.

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Tristan Gaudiaut, Statista.


La couche d’ozone se reconstitue lentement mais sûrement

La commune de Mirabeau a décidé de construire un groupe scolaire pour remplacer l’ancienne école, qui était une passoire énergétique. Le projet, dont les travaux ont débuté en juin 2021, s’est enfin achevé et 153 élèves ont pu faire leur rentrée dans la nouvelle école le 4 septembre dernier.

L’ancienne école de Mirabeau, en plus d’être un bâtiment ancien très énergivore, ne répondait plus aux normes de sécurité et d’accessibilité PMR (personne à mobilité réduite). Ainsi, le projet d’un nouveau groupe scolaire est né, il permet d’augmenter la capacité d’accueil des élèves et de répondre au développement démographique du village.

La nouvelle école, appelée « Mirabeau » en hommage à Honoré-Gabriel Riqueti Comte de Mirabeau, le célèbre aristocrate révolutionnaire qui vécut au Château de la commune, est composée de sept classes, trois maternelles et quatre élémentaires (aménageable pour accueillir quatre autres classes) mais aussi d’un centre aéré. Ce groupe scolaire est situé dans l’écoQuartier de la zone des Espinasses regroupant une structure d’hébergement pour personnes âgées et 23 logements sociaux réalisés par Grand Delta Habitat.

Une école plus écologique

Ainsi ce projet répond à des enjeux précis, notamment liés au respect de l’environnement. La nouvelle école a ainsi obtenu le label ‘Bâtiment durable méditerranéen (BDM) Or’ qui traduit la volonté des acteurs du projet de construire un bâtiment conçu, réalisé et entretenu de façon respectueuse de l’environnement, en assurant des consommations énergétiques minimum et un confort optimal pour les enfants et l’équipe enseignante.

En plus d’être inséré dans un écoQuartier, le groupe scolaire dispose d’une enveloppe performante, de protections solaires efficaces et d’une bonne gestion de l’inertie, de matériaux biosourcés, de systèmes simples et éprouvés et d’une sur-ventilation naturelle estivale.

Une sobriété architectural pour un meilleur confort

Le bâtiment en L est doté de préaux lumineux intégrés au bâti, des ‘respirations’ en façades qui offrent une transparence cour – préau – paysage valorisante, de matières lourdes qui respirent la pérennité et d’isolants biosourcés en majorité. Toutes ces configurations permettent un meilleur confort en été comme en hiver.

Les salles de classe sont protégées du soleil de l’après-midi, le béton permet une meilleure inertie thermique, les nombreuses ouvertures permettent des apports solaires gratuits en hiver, le plancher peut être chauffant comme rafraîchissant. L’espace récréatif, quant à lui, est séparé par un aménagement paysagé bien ombragé. Le groupe scolaire détient également un système de récupération et de stockage des eaux de pluie pour l’arrosage. Le parking et la cour de l’école, quant à eux, dispose de revêtements perméables.

Près de 6M€ d’investissement

Ce projet a nécessité un budget total de 5 860 000€, dont 1 335 000€ ont été financés par l’État, 1 116 000€ par la Région Sud, 253 000€ par le Département de Vaucluse, 300 000€ par la CAF, et 2 860 000€ par la commune de Mirabeau.

La phase d’études et de concertations a débuté en 2019 et s’est achevée en 2020. Les travaux, eux, ont commencé en juin 2021. L’objectif d’ouvrir la nouvelle école à la rentrée scolaire 2023 a été atteint, puisque 153 élèves ont pu y faire leur rentrée le 4 septembre dernier.

V.A.


La couche d’ozone se reconstitue lentement mais sûrement

Auparavant concentrée de juillet à septembre, la saison des feux de forêt en Europe méridionale tend à s’allonger et s’intensifier avec le réchauffement climatique et les épisodes plus fréquents de sécheresse.

D’après le suivi du Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS), au 26 août, la surface ravagée par les flammes dans les pays européens du bassin méditerranéen (Espagne, France, Italie, Grèce) était près de deux fois plus élevée que la moyenne des années précédentes. Alors que la saison des incendies n’est pas encore terminée, près de 330 000 hectares de forêts sont déjà partis en fumée dans la région, contre 190 000 hectares en moyenne de 2006 à 2022 (année entière).

Dans le détail, la Grèce représente environ la moitié de la superficie de forêt brûlée en Europe du Sud à cette date : près de 160 000 hectares, soit quatre fois la moyenne annuelle enregistrée dans le pays de 2006 à 2022. « Cet été est le pire de l’histoire, depuis le début de la collecte des données météorologiques », a déclaré le ministre grec de la Crise climatique et de la Protection civile, lors d’une conférence de presse fin août. Alors que de nombreuses régions et îles du pays ont été fortement touchées par les incendies en juillet (Attique, Thessalie, Corfou, Rhodes,…), les pompiers grecs combattent actuellement le plus grand feu de forêt jamais enregistré dans l’UE.

Comme le montre l’infographie ci-dessous, si les incendies sont de moindre ampleur en France comparés à ses voisins méditerranéens, ils avaient tout de même déjà détruit 22 000 hectares de surfaces boisées au 26 août, soit un chiffre près de deux fois supérieur à la moyenne annuelle nationale des quinze dernières années. Les zones les plus concernées par les feux de forêt se situent dans le Sud du pays (Corse, côte méditerranéenne, forêt des Landes, Périgord,…).

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Tristan Gaudiaut, Statista.


La couche d’ozone se reconstitue lentement mais sûrement

Chaque année, la Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue et son Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques (AAPPMA) organisent plusieurs opérations de nettoyage de la Sorgue entre les mois de juin et de septembre, afin d’éviter de nuire aux frayères, qui accueillent la reproduction des poissons. La dernière opération de l’année aura lieu ce samedi 2 septembre.

Les participants devront se rejoindre au centre aquatique et sportif la Cigalette dès 8h. L’opération se concentrera sur deux bras de la rivière : celui du Pont des 5 Eaux jusqu’au Lycée agricole de la Ricarde, et celui de Montclard, de la piscine municipale jusqu’au centre aéré de St-Jean.

V.A.


La couche d’ozone se reconstitue lentement mais sûrement

Après la tentative avortée d’affalement de la cheminé de l’ancienne centrale thermique EDF d’Aramon le 7 juin dernier, les opérations de déconstruction se poursuivent avec le grignotage des 140 mètres restants de la structure. Pour cela, la société Cardem chargé de la démolition de cette tour haute initialement de 250 mètres a fait venir une grue spéciale destinée à grignoter par le haut le béton et les ferraillages via une pince hydraulique commandée à distance.

Mise en place début juillet, la grue a ensuite dû faire l’objet d’une réception technique du matériel par un bureau de contrôle externe et indépendant. Une démarche indispensable avant le lancement des travaux de grignotage de la cheminée en toute sécurité. Les opérations ont ensuite réellement débutée le 26 juillet par des tests de grignotage avant d’atteindre actuellement leur rythme de croisière.

Les travaux sont réalisés par la pince mécanique suspendue à la grue mobile positionnée à côté de la cheminée et alimentée par une pelle hydraulique. L’opération est télécommandée grâce à un système de caméras depuis la cabine de la grue permettant de réaliser l’opération à distance dans des conditions de sécurité.

Les travaux vont durer quelques semaines et seront adaptés en fonction des conditions météorologiques et notamment aux conditions de vent. Lorsque la hauteur le permettra, une pelle mécanique avec un bras remplacera la grue pour finaliser le chantier. La grue est pliée chaque soir dans sa position de mise en sécurité. Un périmètre de sécurité autour de la grue a été mis en place avec des restrictions de circulation ; un accès spécifique aux agriculteurs est autorisé sous conditions pour leur permettre de continuer leurs récoltes.


La couche d’ozone se reconstitue lentement mais sûrement

La commune de Saint-Rémy-de-Provence profite des vacances estivales pour réaliser des travaux de réaménagement de la cour de l’école de l’Argelier. Conçu par l’agence de paysage avignonnaise Kanopé et le bureau d’études bucco-rhodanien Cerretti ce projet a été également imaginé en collaboration avec les enfants (notamment les espaces de jeux), les enseignants, les équipes périscolaires ainsi que les techniciens de l’établissement accueillant des élèves du CP au CM2.

L’environnement arboré et végétalisé comportera des îlots de fraicheur ombragés, avec des surfaces enherbées et des coins nature offrant de nouvelles activités.
Cette ‘renaturation’ de l’école représente un investissement de l’ordre de 613 908€ (HT) de travaux et 53 662€ de prestations externes, soit un montant total d’environ 670 000€. Des subventions sont demandées auprès du Feder (Fonds européen de développement régional) rural à hauteur de 60% et de l’Agence de l’eau (10%), le reste étant en autofinancement.
Si le gros du chantier est prévu durant l’été, les plantations seront réalisées à l’automne.

« Ce projet sera décliné dans les autres écoles publiques de la commune, les prochaines années, au rythme d’une cour d’école par an, et toujours avec l’implication des élèves concernés », précise Isabelle Plaud, adjointe au maire chargée de l’éducation et de la jeunesse de la commune de Saint-Rémy.

L.G.


La couche d’ozone se reconstitue lentement mais sûrement

L’Insane débute ce jeudi 10 août et aura lieu pendant quatre jours à Apt. Comme l’année dernière, Enedis a décidé d’accompagner le festival de musique dans la réduction de son impact environnemental.

Du 10 au 13 août, la ville d’Apt va vibrer au rythme de l’Insane, qui va accueillir près de 60 000 festivaliers. Enedis affirme son engagement à soutenir les initiatives locales axées sur la durabilité, comme le festival, qui se veut de plus en plus respectueux de l’environnement. Le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité a donc pour mission d’accompagner l’événement afin que ce dernier réduise son empreinte carbone.

Pour ce faire, les techniciens d’Enedis ont réalisé trois branchements provisoires nécessaires aux installations techniques du festival en raccordant 50% de la puissance nécessaire au réseau public d’électricité. Cela permet de diminuer considérablement l’utilisation de groupes électrogènes, des émissions de CO2, du bruit, offrant ainsi une expérience encore plus agréable pour les festivaliers. En France, un événement branché au réseau permet de réduire de 90% les émissions de CO2 liées aux besoins en énergie électrique, comparé à un événement fonctionnant sur des groupes électrogènes diesel d’une puissance inférieur ou égale à 1000 Kw. Un festival français d’une durée de quatre jours consomme en moyenne 300 000 litres de gasoil en 2022, ce qui représente 950 tonnes équivalent CO2, soit plus de 4 millions de kilomètres en voiture thermique.

V.A.


La couche d’ozone se reconstitue lentement mais sûrement

D’une superficie totale d’un peu plus de 4 milliards d’hectares, les forêts du monde couvrent actuellement le tiers de la surface terrestre mondiale, d’après les derniers chiffres de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Elles se répartissent toutefois de manière assez inégale sur le globe, puisque que cinq pays concentrent à eux seuls 54 % des forêts de la planète : la Russie, le Brésil, le Canada, les États-Unis et la Chine.

À la fois puits de carbone, foyers de biodiversité et filtres naturels dans le cycle de l’eau, les forêts jouent un rôle central dans la lutte contre le changement climatique et l’équilibre des écosystèmes. Mais malgré les actions entreprises ces dernières décennies en matière de protection de l’environnement et de restauration des forêts, la déforestation continue de faire rage dans le monde à un rythme soutenu.

Même si l’on observe un ralentissement des pertes au cours des deux dernières décennies, la superficie forestière mondiale a baissé en moyenne de 4,7 millions d’hectares par an entre 2010 et 2020. Ce sont les forêts tropicales d’Afrique qui ont le plus décliné sur cette période, avec 3,9 millions d’hectares perdus par an, suivie de celles d’Amérique du Sud (2,6 millions d’hectares par an). Les dynamiques sont néanmoins différentes dans ces deux régions : l’Afrique a enregistré une hausse des pertes sur la décennie 2010-2020, tandis qu’elles ont eu tendance à ralentir en Amérique du Sud par rapport à la décennie précédente.

Comme le montre également notre infographie, l’Europe (dont la Russie) et l’Asie ont toutes les deux vu leur couverture forestière globalement augmenter depuis le début du siècle. Cependant, les gains nets de forêts ont nettement baissé dans ces deux régions au cours de la dernière décennie étudiée.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La couche d’ozone se reconstitue lentement mais sûrement

La suppression automatique du ticket de caisse aura bien lieu dès le 1er août 2023. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts visant à réduire le gaspillage et à limiter l’utilisation de substances nocives pour la santé. La fin du ticket de caisse, certes bénéfique à de nombreux égards, soulève néanmoins des préoccupations pour lesquelles Cash Mag, spécialiste des solutions de gestion et d’encaissement, propose son éclairage.

Tout d’abord, l’élimination des tickets de caisse réintroduit le risque de fraude. Sans la preuve physique du ticket, un employé malhonnête pourrait voler son employeur en omettant certaines transactions. Cette situation engendre non seulement une perte pour l’employeur, mais également pour l’État qui pourrait être privé de recettes fiscales. De plus, la dématérialisation des tickets de caisse signifie que les données de transactions seront stockées dans des centres de données. Cependant, il reste incertain si cette solution est réellement avantageuse sur le plan environnemental. Les centres de données consomment une quantité considérable d’énergie et génèrent une empreinte carbone importante.

« Historiquement, les tickets ont permis d’enrayer certaines pratiques frauduleuses. »

Philippe Gervais, PDG de Cash Mag

« En ces temps incertains, il est de bon ton de se poser des questions d’ordre éthique et environnemental, et la suppression des tickets de caisse va surement dans ce sens, mais il reste important de maintenir un cadre sur le sujet de la fraude, explique Philippe Gervais, PDG de Cash Mag. Historiquement, les tickets ont permis d’enrayer certaines pratiques frauduleuses. Si la numérisation peut techniquement remplacer ce cadre, elle pose également la question de l’écologie en remplaçant le papier par des données numériques gérées, elles, par des serveurs énergivores. »,

https://www.echodumardi.com/tag/environnement/page/15/   1/1