7 septembre 2025 |

Ecrit par le 7 septembre 2025

Une solution écologique pour la réfection de la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues

La route départementale entre Cucuron et Cabrières d’Aigues, représentant un linéaire d’environ cinq kilomètres, a été inscrite au programme pluriannuel de réfection de chaussées. Au vu de son état général dégradé, le Département de Vaucluse a fait le choix d’utiliser un procédé plus respectueux de l’environnement en réduisant fortement la production des émissions de carbone liée au chantier.

Le chantier, qui est en cours, utilise une technique de « retraitement en place » et à froid des matériaux, substituant le bitume par un liant végétal. Les matériaux de la chaussée actuelle sont rabotés sur six centimètres environ, puis réutilisés immédiatement pour réaliser la nouvelle chaussée. Le fait d’utiliser des matériaux déjà sur place permet de diminuer le transport et donc la pollution atmosphérique. Pour la première fois en Vaucluse, les matériaux recyclés sont mélangés in situ à froid avec une émulsion biosourcée de poix, un produit entièrement végétal issue de la sylviculture.

Le coût prévisionnel de l’opération, réalisée par Eiffage Route Mediterranée, s’élève à 530 000 €, entièrement financé par le Département. Pour les besoins du chantier, la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues est fermée à la circulation pendant toute la durée des travaux, c’est-à-dire jusqu’au jeudi 13 juillet. Les accès riverains sont maintenus.

V.A.


Une solution écologique pour la réfection de la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues

L’Allemagne est le pays qui a exporté le plus de déchets plastiques au monde en 2022. C’est ce qui ressort de l’étude « Trademap« , qui rassemble des données sur les importations et les exportations du Centre du commerce international (ITC) et de la base de données Comtrade des Nations Unies (UN Comtrade).

Toutefois, le pays exporterait de moins en moins de déchets plastiques à l’étranger, selon l’Office fédéral allemand des statistiques Destatis : au cours des dix dernières années, la quantité de déchets plastiques exportés a diminué de moitié. Cela s’explique notamment par les restrictions à l’importation de déchets plastiques imposées par certains pays asiatiques.

Le deuxième plus grand exportateur de déchets plastiques en 2022 était les Pays-Bas, avec un peu plus de 684 000 tonnes, suivis du Japon avec une quantité d’exportation de près de 597 700 tonnes. La France est le septième exportateur de déchets plastiques, avec un peu plus de 342 000 tonnes exportées à l’étranger l’année dernière.

De Claire Villiers pour Statista


Une solution écologique pour la réfection de la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues

Le congrès régional du Syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales (SNDGCT) a eu lieu le 16 juin. Coorganisé par les sections départementales de Vaucluse et des Bouches-du-Rhône, cet événement avait pour objectif de doter les dirigeants et cadres territoriaux de compétences leur permettant d’appréhender les nouveaux processus à l’œuvre dans un environnement de plus en plus complexe et incertain.

C’est à l’espace The Camp, entouré de verdure à Aix-en-Provence, que se sont réunis les dirigeants de collectivités territoriales pour le congrès régional du SNDGCT. Ils étaient au nombre de 250 pour se rencontrer, débattre et apprendre, en présence de plusieurs invités de marque, dont la présidente nationale du SNDGCT, Hélène Guillet, qui a évoqué les préoccupations du Syndicat et a présenté les grands axes de sa feuille de route pour les trois prochaines années.

Le thème de la journée : l’innovation. C’est autour de cette dernière qu’ont tourné les ateliers proposés aux dirigeants. Mais ce n’est pas tout, deux invités spéciaux, François Gemenne et Jérôme Cernoïa, sont également intervenus sur les questions environnementales, ainsi que sur celles des nouveaux rapports à l’autorité.

Le climat, un enjeu essentiel à prendre en compte

Dès 8h30, les dirigeants se sont réunis avant d’entamer l’événement avec un temps sur les enjeux environnementaux, climatiques et sociétaux. Le spécialiste des questions de géopolitique du climat, co-auteur du GIEC et président du Conseil scientifique de la Fondation de la Nature et de l’Homme, François Gemenne, a ainsi présenté la conférence ‘Parler climat, le défi majeur du XXIème siècle’.

De nos jours, les dirigeants de collectivités territoriales évoluent dans un environnement complexe et incertain. Ils ont parfois la nécessité de se transformer et de réinventer les pratiques. Ils doivent donc trouver une expertise et explorer de nouvelles méthodes pour véhiculer les bons messages et permettre une mobilisation collective autour d’enjeux majeurs comme le climat, la lutte contre le règlement climatique étant aujourd’hui une priorité pour les territoires. Ainsi, François Gemenne a expliqué aux participants le rôle essentiel que jouent les collectivités territoriales dans la décarbonation de leurs politiques publiques et de leurs activités.

L’innovation au cœur de l’événement

La matinée s’est poursuivie avec trois ateliers :

  • ‘Innovation numérique : s’inscrire dans une démarche de transformation numérique gagnante-gagnante’. Philippe Sanmartin, DGS de la commune de Venelles et président de la section départementale SNDGCT 13, Carine Ponsot, chargée de la communication interne & innovations numériques auprès de la commune de Venelles et un représentant du groupement d’intérêt public PIX, le service public en ligne pour évaluer, développer, et certifier ses compétences numériques et un représentant du CNFPT PACA, ont tous les trois présenté comment mettre en ordre de marche numérique des organisations humaines telles que les collectivités.
  • ‘Innovation financière : piloter la performance durable dans les collectivités territoriales’. Yvan Brégeon, DGS de la ville de Pessac, Elodie Moulis, DGA, membre de la l’AATF & consultante Secteur Public et Laurent Rey, manager des transitions auprès de l’AFNOR, ont apporté leur témoignage et leur expertise.
  • ‘Innovation territoriale : les cadres territoriaux, facilitateurs des transitions dans leur territoire’. Animé par Nadège Austin, facilitatrice de dynamiques collectives et directrice du Réseau des Agences Régionales de l’Energie et du Climat, cet atelier a bénéficié des témoignages de Bruno Cassette, sous-préfet d’Aix-en-Provence et ancien DGS de la Métropole européenne de Lille et de Fanny Belliot, DGS de la ville de Velaux et membre de la Fabrique des transitions agrémenteront les débats.

Après une pause déjeuner, les participants ont débuté l’après-midi avec trois nouveaux ateliers :

  • ‘Innovation managériale comme pilier de la transformation des organisations’. Hamid Boualam, consultant modernisation et transformation au sein de la DGA transformer nos pratiques de la Ville de Marseille et Emmanuelle Licitri, DGA RH mutualisée, pilotage et innovation managériale à Luberon Monts de Vaucluse Agglomération et à la Ville de Cavaillon ont expliqué comment l’innovation managériale peut, dans le tournant actuel que vit la fonction publique, constituer un pilier de la transformation des organisations.
  • ‘Innovation dans la gestion du patrimoine : le contrat de performance énergétique un outil global au service de la performance’. Guillaume Leclerc, directeur général des Services de la commune de Vitrolles, Anne Devernois, directrice commerciale Facility Management Méditerranée chez Bouygues Energies & Services et Abdebrhani Bakhtaoui, chef de projets performance énergétique du bâtiment et GPI au CEREMA, ont mené une discussion en s’appuyant sur l’exemple de la ville de Vitrolles, qui met actuellement en œuvre un CPE en partenariat avec Bouygues Energies & Services.
  • ‘Innovation dans les loisirs numériques : e-sport et pratiques des loisirs numériques’. Rémi Magne-Barrière, président de l’ANDIISS Sud PACA et responsable du pôle sport de la Ville de Saint-Chamas, Thierry Blanc, vice-président de l’ANDIISS Sud PACA et chargé de mission auprès de la Ville d’Istres et Pierre Chatelain, délégué territorial France Esports Sud, ont évoqué l’émergence des sports virtuels, des pratiques sportives connectées ou encore d’applications de suivi d’activités physiques.

Un rapport à l’autorité changé ?

L’éthicien et déontologue Jérôme Cernoïa a clôturé l’événement avec une conférence ‘Quelle évolution du rapport à l’autorité ?’. Il a donc interrogé les pistes de réflexion à aborder pour un (re)positionnement habile et agile du collectif de direction générale confronté à une évolution croissante des attentes des élus, des agents et des usagers.

De nos jours, l’intelligence collective bouscule les hiérarchies, la discipline de groupe est en compétition avec un individu responsable et indépendant mais en quête de sens. Jérôme Cernoïa a donc abordé la notion même d’autorité et les conditions de son exercice, dans un monde professionnel où la parole de chacun est égale.

Laurent Régné (président régional SNDGCT), François Gemenne, Philippe Sanmartin (président départemental SNDGCT des Bouches-du-Rhône) et Karine Icard (présidente départementale SNDGCT de Vaucluse). DR

V.A.


Une solution écologique pour la réfection de la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues

Ce samedi 24 juin, la boutique Lush, située dans la rue de la République, organise un événement ‘Charity Pot’ afin de récolter des fonds pour l’association la Ferme Blue Soil, dont les missions principales sont l’expérimentation et la sensibilisation à l’environnement. Ainsi, toute la journée, les ventes de la gamme Charity Pot effectuées dans la boutique seront reversées à cette association. 

La Ferme Blue Soil est à la recherche de fonds pour l’achat de petit matériel et le travail de recherche et d’analyse sur le rôle du microbiote du sol. L’association vise à élaborer des méthodes de régénération des services écosystémiques naturels, régénérer les cycles de l’eau et des nutriments et élaborer des outils de transition agricole, alimentaire et de dépollution, basés sur les savoirs pratiques des paysans, les savoirs scientifiques et les savoirs ancestraux internationaux. Elle organise régulièrement des sessions de sensibilisation auprès du public sur le rôle du sol dans le cycle de l’eau, les cycles du vivant, la résilience alimentaire d’un territoire, la protection de l’environnement et la biodiversité, ou encore la lutte contre le changement climatique.

« Nous avons choisi cette association pour aller avec la campagne mondiale que Lush va mener concernant le réensauvagement », a expliqué Marie Lanfranchi, manager de la boutique avignonnaise. Ce n’est pas la première fois que cette dernière s’allie à l’association la Ferme Blue Soil. « Grâce au fond Charity Pot de 2021, nous avons pu l’année dernière mener une campagne de sensibilisation aux sciences du sol dans toute la France auprès du tout public et continuer nos expérimentations qui sont toujours en cours (2021-2025) », a ajouté Céline Basset, présidente de l’association.

V.A.


Une solution écologique pour la réfection de la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues

Mercredi 7 juin a eu lieu l’édition 2023 de la remise du prix départemental de l’architecture, du paysage et de l’environnement. Aux côtés de la Motte-d’Aigues et de Grambois, trois réalisations de la ville d’Avignon ont été distinguées par le jury.

Cette 10e édition du prix départemental de l’architecture, du paysage et de l’environnement s’est déroulée à la salle associative du Château de Beaucet. Organisé par le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de Vaucluse (CAUE), conjointement avec le Conseil départemental de Vaucluse et avec le soutien de la DRAC, ce concours a pour objectif de promouvoir la qualité et la diversité de la création architecturale et de la conception paysagère du département.

Lors de cette édition 2023, la ville d’Avignon, représentée par Joël Peyre, conseiller municipal délégué aux Finances, représentant Cécile Helle, Maire d’Avignon, a reçu trois distinctions qui viennent saluer les réalisations menées entre 2018 et 2022 par la collectivité. Parmi ces trois réalisations, l’une d’entre elles a obtenu le premier prix de sa catégorie. Les deux autres ont reçu le prix spécial du jury.  

Palmarès

Catégorie Architecture :
1er prix : Halles sportives Génicoud à Avignon
Les Halles Génicoud ont notamment été distinguées pour leur insertion urbaine, l’apport de lumière naturelle et l’apport de nature par leurs patios végétalisés.

Maître d’ouvrage : ville d’Avignon / Maître d’œuvre : Daniel Fanzutti, architecte / Juin 2020.

2e prix : Groupe scolaire de Grambois
Le groupe scolaire a notamment été distingué pour son appréhension des espaces, sa lumière omniprésente et ses liens directs intérieur-extérieur.

Maître d’ouvrage : mairie de Grambois / Maître d’œuvre : Nathalie Merveille, architecte / Juin 2019.

Prix spécial du Jury : Stade nautique d’Avignon
Le stade nautique a été distingué pour le respect de l’édifice originel labellisé Architecture Contemporaine Remarquable tout en proposant des usages contemporains.

Maître d’ouvrage : ville d’Avignon / Maître d’œuvre : SOHO Architecture, architectes ; Bouygues Bâtiment Sud-Est (mandataire) / Décembre 2019.

Catégorie Paysage et Environnement :
1er prix : Aménagement du site de l’étang de Bonde à la Motte d’Aigues
L’aménagement de l’étang de la Bonde a été distingué pour sa valorisation et sa sécurisation de l’accès au site qui permet de mieux accueillir le public.

Maître d’ouvrage : communauté territoriale Sud Luberon COTELUB / Maître d’œuvre : Atelier Lieux et Paysages ALEP / Juillet 2021.

Prix spécial du Jury : Jardins du Palais des Papes à Avignon
Les jardins du Palais des Papes ont notamment été distingués pour la qualité de la restauration et des études accompagnant la requalification en lien avec la DRAC.

Maître d’ouvrage : ville d’Avignon / Maître d’œuvre : Didier Repellin, architecte en chef des monuments historiques / Printemps 2020.

Outre ce palmarès, ce sont au total 18 réalisations qui étaient candidates aux Trophées 2023. Voici la liste des projets.

L’aménagement du parvis et des abords de l’office intercommunautaire du tourisme du Pays d’Apt

Maître d’ouvrage : communauté de commune du Pays d’Apt Luberon / Maître d’œuvre : APSI BTP (mandataire) / Agence Paysages (Cotraitant) / Janvier 2020.

L’aménagement des rues Bancasse, Etroite, Mignard, Figuière et plan d’Aubanel

Maître d’ouvrage : citadis, mandataire pour la ville d’Avignon / Maître d’œuvre : Agence Planisphère (mandataire) / Agence Paysage (Cotraitant) / Février 2020.

Le centre Hospitalier Montfavet Joly-Jean

Maître d’ouvrage : centre Hospitalier de Montfavet / Maître d’œuvre : ECOTEAM / 2020.

La construction d’une maison individuelle en bois : la Maison Ouane

Maître d’ouvrage : privée / Maître d’œuvre : SARL Raphaël Azalbert / 2017.

L’ensemble sportif du Lycée René Char

Maître d’ouvrage : la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur / Area PACA Sud / Maître d’œuvre : MV Architectes / Juillet 2020.

L’extension d’une habitation

Maître d’ouvrage : privée / Maître d’œuvre : SARL Raphaël Azalbert / Juin 2018.

Le programme de logements collectifs et individuels : Résidence Aroma

Maître d’ouvrage : grand delta habitat / Maître d’œuvre : Atelier Initial / Décembre 2021.

La restructuration et requalification de l’entrée de ville Place des Félibres

Maître d’ouvrage : commune de Camaret et communauté des communes Aygues Ouvèze / Maître d’œuvre : H. Hardy et C. Pinet Architectes, Gilbert Cordeil Paysagistes, C2i Conseil BET VRD / Juin 2021.

La construction d’un accueil de loisirs sans hébergement

Maître d’ouvrage : ville de Cavaillon / Maître d’œuvre : cabinet d’architecture Avant-Propos / Février 2020.

La construction de 12 logements locatifs sociaux

Maître d’ouvrage : Vallis Habitat / Maître d’œuvre : 28.04 architecture / Mars 2021.

La réhabilitation Ilôt Trewey

Maître d’ouvrage : ville de Monteux / Maître d’œuvre : SPL Territoire 84 / Septembre 2020.

La réhabilitation et extension de la salle des fêtes

Maître d’ouvrage : mairie de Sorgues / Maître d’œuvre : Nathalie Merveille, architecte / Décembre 2020.

La construction d’un groupe scolaire

Maître d’ouvrage : mairie de Vedène / Maître d’œuvre : R+4 Architectes / Septembre 2019.

J.R.


Une solution écologique pour la réfection de la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues

Dans le cadre de son Projet alimentaire territorial (PAT), le Parc naturel régional du Luberon organise un webinaire sur l’alimentation méditerranéenne, animé par le nutritionniste et directeur de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) Denis Lairon ce mardi 13 juin.

L’objectif de cette rencontre est d’informer et de sensibiliser les élus, les cuisiniers, les agents des collectivités et plus largement le public, sur les bienfaits de la ‘diète méditerranéenne’ sur la santé humaine et environnementale. Pour assister à ce webinaire de 14h30 à 16h30 ce mardi 13 juin, cliquez ici.

Une alimentation dominée par les produits végétaux

L’alimentation méditerranéenne est composée majoritairement de produits végétaux tels que les céréales peu raffinées, les légumes secs, les légumes et fruits frais, les noix, les amandes, ou encore huile d’olive, de plantes aromatiques comme l’ail ou le thym, mais aussi de poissons. Les produits laitiers et la volaille sont consommés en quantités raisonnables. La charcuterie et la viande rouge, ainsi que les produits sucrés, quant à eux, sont en faible quantité.

Il est prouvé scientifiquement que les alimentations basées sur des végétaux sont plus bénéfiques pour la santé humaine et les écosystèmes que les régimes alimentaires omnivores à dominante animale. Ainsi, les personnes pratiquant majoritairement la ‘diète méditerranéenne’, tous âges confondus, sont moins exposées au surpoids et à l’obésité, et les adultes sont moins affectées par de nombreuses maladies comme le diabète, les pathologies cardiovasculaires, ou divers cancers.

Pour ce qui est des bienfaits pour la planète, moins de produits d’origine animale et de produits transformés signifie pour leur production moins de surface de terres à cultiver (-70%), d’énergie (-80%) et de consommation de ressources naturelles comme l’eau douce (-60%), et nettement moins d’émissions de gaz à effet de serre (-70%).

V.A.


Une solution écologique pour la réfection de la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues

Chaque année, l’ONG Surfrider Foundation publie une étude sur les types de déchets les plus couramment retrouvés sur les plages en Europe. En 2022, près de 600 000 déchets récoltés au cours de 321 opérations de nettoyage menées sur les littoraux européens ont été analysés. Les résultats révèlent que les mégots de cigarettes sont de loin les déchets les plus fréquemment retrouvés. Ils représentent 42 % des objets trouvés lors des opérations de ramassage sur les plages.

On trouve ensuite les fragments de plastique (2,5 à 50 cm), qui comptent pour 17 % des déchets ramassés, puis les morceaux de filets de pêche et de cordes (8 %) et les fragments de polystyrène (5 %). Malgré la limitation voire l’interdiction des sacs plastiques à usage unique dans la majorité des pays d’Europe, beaucoup sont encore abandonnés dans la nature. L’an dernier, les sacs plastiques (et leurs fragments) ont représenté 4 % des déchets ramassés sur les littoraux européens. L’infographie ci-dessous donne un aperçu des types de déchets les plus récoltés, constituant ensemble près de 90 % du total analysé.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Une solution écologique pour la réfection de la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues

Si tout le monde vivait comme les habitants des pays mis en lumière sur notre carte, une seule Terre suffirait pour subvenir aux besoins de l’humanité. Concernant le mode de vie des quelques 140 pays restants, l’empreinte écologique dépasse la biocapacité de la planète, soit l’ensemble des ressources naturelles que la Terre peut régénérer (et des déchets qu’elle peut absorber) en l’espace d’une année

Un constat qui met en évidence la pression exercée par les activités humaines sur les écosystèmes. Selon les calculs de l’ONG Global Footprint Network, à partir du 2 août 2023, l’humanité aura déjà consommé toutes les ressources que la planète peut reconstituer en un an. L’humanité vivra ainsi « à crédit » et il faudrait en effet 1,7 Terre pour subvenir aux besoins de la population mondiale en 2023. Comparé à cette moyenne mondiale, les habitants d’un pays comme la France ou l’Allemagne ont une empreinte écologique près de deux fois plus élevée.

De Claire Villiers pour Statista


Une solution écologique pour la réfection de la RD189 entre Cucuron et Cabrières d’Aigues

Chaque année, l’ONG américaine Global Footprint Network calcule la date à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la Terre est en capacité de régénérer en un an. Cette année, la date fatidique tombe le 2 août. Pour obtenir ce résultat, l’ONG a comparé l’empreinte écologique de chaque pays avec la biocapacité de la planète, c’est-à-dire la surface disponible pour produire les ressources et absorber les déchets. À l’échelle mondiale, on obtient un chiffre de 1,7. Cela signifie qu’il faudrait actuellement près de 2 planètes pour subvenir durablement aux besoins de l’humanité.

L’empreinte écologique de l’humanité, qui inclut entre autres les émissions de gaz à effet de serre, connaît une hausse constante ces dernières décennies, tandis que la biocapacité de la Terre suit dans le même temps une trajectoire inverse. Il en résulte un déficit écologique de plus en plus important. Le jour du dépassement a ainsi avancé de trois jours par an en moyenne depuis 1970, même si l’on observe un ralentissement de la tendance sur les dix dernières années.

Si l’on se place à l’échelle des pays, celui dont le jour du dépassement est le plus tôt est le Qatar, ayant eu lieu le 10 février, alors que la Jamaïque affiche la date la plus tardive, soit le 20 décembre. En France, le jour du dépassement tombe le 5 mai. Seule une minorité de pays n’ont pas de jour du dépassement, c’est-à-dire que leur empreinte écologique par habitant reste inférieure à la biocapacité mondiale par habitant. Ainsi, sur les 189 pays étudiés en 2023, seulement 51, essentiellement situés en Afrique et en Asie, ne vivent pas à « crédit écologique ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/environnement/page/19/   1/1