12 juillet 2025 |

Ecrit par le 12 juillet 2025

Sault : la LPO Paca et Enedis au secours des oiseaux

Lundi 14 avril, l’antenne régionale de l’association de préservation naturaliste et l’entreprise nationale gestionnaire d’1,4 million de km de réseau électrique ont œuvré ensemble sur un chantier de maintenance à Sault.

Partenaires depuis 15 ans, les deux organismes collaborent en faveur de la protection de l’avifaune. Les oiseaux sont en effet les premières victimes des lignes électriques à haute tension. Pour y remédier dans la commune de Sault, Enedis a effectué une opération habituelle à la demande de la LPO PACA. Elle consiste à poser des roues d’effarouchement, à mettre en conformité des éléments de la ligne identifiée et à sécuriser les infrastructures électriques.

Un chantier minutieux
Deux poids lourds, dont un camion atelier et une nacelle, ont été nécessaires pour cette mise en place. Les quatre techniciens spécialisés sont intervenus sous tension HTA (20 000 volts) en utilisant la méthode “distance”, pour pouvoir manoeuvrer sereinement à 3m des câbles.
Tout d’abord, l’équipe a posé deux roues d’effarouchement sur un premier support électrique. Elles se trouvent à 25 cm de la pince de l’isolateur médian, afin de dissuader les oiseaux de se poser entre les roues et la tête du support.
Cette action permet ainsi de sécuriser la ligne. Dans un second temps, sur un autre support, certaines composantes ont été ajustées pour répondre aux enjeux de sécurité liés à la faune.

Crédit : DR/Enedis

Quand aménagement rime avec engagement
Par ailleurs, sensible à la situation fragile de la biodiversité, Enedis avait marqué son engagement auprès de la préservation des oiseaux en 2022, par un don de  2000€ offert au Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage de Buoux.
Ce dernier chantier en date aura ainsi pour conséquence de réduire les risques de mort des oiseaux passant sur le territoire de Sault (labellisé réserve de biosphère du mont Ventoux par l’Unesco depuis 1990), notamment les faucons crécerelles qui peuplent le secteur. L’opération entre dans le cadre de la convention partenariale entre Enedis et le Parc naturel régional du Ventoux, englobant le village aux lavandes.
Ces actions ponctuelles, en synergie avec les entreprises, les institutions (Parce Naturels Régionaux, Région Sud) et les associations environnementales, permettent à l’activité humaine de diminuer son impact et de tendre vers une meilleure prise en considération de la Nature dans ses aménagements.

 Amy Rouméjon Cros

Les principales actions d’Enedis en faveur de l’avifaune
– L’enfouissement de la quasi-totalité des réseaux neufs HTA (95 %).
– La désensibilisation des lignes par la pose de protections isolantes à proximité des supports.
– La mise en place de tiges empêchant les oiseaux de se poser sur les supports ou les interrupteurs aériens.
– La mise en place de spirales sur les conducteurs, afin d’assurer une visibilité des lignes pour les oiseaux.
– La sensibilisation des salariés d’Enedis à la biodiversité.
– La formation des entreprises prestataires d’élagage à la biodiversité.

Sur la photo (de droite à gauche) : Emilie Blondel, adjointe Direction Territoriale Vaucluse, Anthony Roux, responsable du pôle biodiversité Parc du Ventoux, Cécile Boule, coordinatrice bénévole du Groupe local Ligue de Protection des Oiseaux PACA Ventoux, Georges Ughetto, association la Nesque Propre, Cindy Mahieu, Interlocuteur Privilégié Enedis de la commune de Sault, Claude Labro, Maire de Sault, Jean-Pierre Saussac, association la Nesque Propre et Jean-Pierre Ranchon, 1er adjoint de la commune de Sault et vice-président du Parc du Ventoux. 


Sault : la LPO Paca et Enedis au secours des oiseaux

Les labels ‘Qualité de Vie’ et ‘Villes et Villages Fleuris’ viennent d’être décernés par Renaud Muselier, le président de la Région Sud et François de Canson, président du Comité Régional du Tourisme.

Parmi les 264 communes distinguées pour « la promotion du patrimoine végétal », dans le Vaucluse, le label ‘3 Fleurs’ a été décerné à Auribeau (70 habitants), Monieux (268 habitants) et Camaret-sur-Aigues. De leur côté, Beaumes-de-Venise et Le Pontet gardent leur label ‘2 Fleurs’ auquel accède désormais L’Isle-sur-la-Sorgue. Enfin Cavaillon, Pertuis et Sorgues, eux, ont ‘1 Fleur’.

Mention spéciale pour l’étang salé de Courthézon. Cet espace sensible naturel, où l’on extrayait du sel au Moyen-Âge, n’en contient plus mais en a gardé le nom. Niché au coeur des vignobles de Châteauneuf-du-Pape, ce bassin de rétention des eaux de pluie est une zone de biodiversité qui abrite nombre d’espèces protégées, insectes, oiseaux, reptiles. Un circuit de 2,4km en fait le tour, une boucle pédagogique accessible à tous, préservée, où on peut se promener et pique-niquer en famille tout en observant la nature.

« Bien plus que des fleurs »

Pour Renaud Muselier, « ces labels, ce sont bien plus que des fleurs ! Ils symbolisent une volonté collective d’offrir à nos habitants un cadre de vie harmonieux, durable et accueillant. La Région Sud est un territoire où on respire mieux, où on vit mieux. »

Et François de Canson conclut : « 80% des habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur vivent dans un climat et un environnement de qualité. Et ces labels jouent aussi un rôle crucial dans le choix de destinations touristiques des étrangers. Ils constituent donc un atout majeur dans l’attractivité donc la promotion de notre région. » D’ailleurs elle occupe la 3e place en France derrière La Nouvelle Aquitaine et l’Occitanie avec 42,3 millions de nuitées pour 2024, soit +4,2% pour l’hôtellerie et +11% pour le camping.


Sault : la LPO Paca et Enedis au secours des oiseaux

Dès la fin 2024, le Département de Vaucluse a investi dans la mise en place d’une pépinière sur un terrain annexe à une voie non utilisé, le long de la RD235 à Carpentras. 

Proche du rond-point du centre hospitalier de Carpentras, le délaissé routier permettait d’envisager un projet d’ampleur pour la requalification des abords d’une route départementale. Le Département s’est donc attelé à un projet inédit en Vaucluse pour en faire un vivier écologique en faveur des passagers et riverains. L’aménagement de cette pépinière porte sur des espèces adaptées et produites sur place. 

En collaborant avec PEC, entreprise paysagiste pernoise, le Département a introduit sur le terrain 15 spécimens de tilleuls à petites feuilles, mûriers platanes, amandiers et érables champêtres, ainsi que 10 spécimens de sorbiers et albizias julibrissins (acacias de Constantinople). 

80 arbres plantés

L’objectif est de faire pousser ces 80 arbres pendant au moins une année, le temps nécessaire pour prendre racine. Ils se développent durant un premier temps à la faveur d’un environnement aménagé pour eux et d’un climat correspondant à leurs besoins. D’autant que par leur implantation dans un tel lieu, ils apportent beaucoup à la population locale et aux passants. Ainsi, durant leur croissance primitive, ils contribuent tout de même la purification de l’air en absorbant le dioxyde de carbone (CO2), les particules fines et les polluants atmosphériques, comme les tilleuls. 

« C’est la première fois nous réalisons ce type de projet. »

Fabrice Beau, chef du bureau presse du Département

Cette petite pépinière ne peut servir tout le département, cependant elle contribue à des objectifs de revégétalisation et d’économie sur des espaces inoccupés. “C’est la première fois que nous réalisons ce type de projet, en produisant nos propres arbres”, commente Fabrice Beau, chef du bureau presse du Département. S’ajoutant aux visées économique (pérennisation des arbres qui seront plantés ailleurs par le Département) et esthétique (sur un terrain autrefois en friche), d’autres facteurs permettent d’assurer au initiateurs du projet l’amélioration de l’environnement. Comme l’augmentation de la qualité de l’air, l’attractivité des insectes pollinisateurs et des oiseaux, la sélection d’essences résistantes aux maladies spécifiques, et enfin l’irrigation ajustée grâce au canal de Carpentras. 

Amy Rouméjon Cros


Sault : la LPO Paca et Enedis au secours des oiseaux

En 3h ce samedi 5 avril, 68kg de déchets ont été rassemblés par une vingtaine de bénévoles à Avignon, dans le cadre d’un projet universitaire. 

Maxime Chevallier, Enzo Legrand, Carla Leutenegger et Léa Ostermann sont étudiants de la licence professionnelle management et gestion des organisations. L’université d’Avignon leur a permis de mieux communiquer sur leur collecte de déchets, à laquelle une quinzaine de bénévoles de tous âges ont répondu présent. Et pour mener à bien cette opération, toute l’équipe a bénéficié d’outils prêtés par l’agglomération du Grand Avignon et l’association locale Eco-Lab’ Environnement

Avignon passe à l’action

L’initiative écologique ‘Avignon passe à l’action’ est née au sein de la licence en octobre dernier, pour appréhender la gestion d’un projet. « Nous avons choisi ce projet parce que nous nous sentons assez proches de tout ce qui touche au réchauffement climatique et à la pollution », affirme Léa Ostermann au nom du groupe. 

L’action a permis d’engager une quinzaine de bénévoles autour des 4 étudiants pour une collecte effectuée sur deux lieux du côté de la Barthelasse. « L’un des parcours était peu exposé au passage des voitures et plus sécurisant : nous l’avons dédié aux familles venues nous aider, parce que nous voulions sensibiliser autant les adultes que les enfants », spécifie l’étudiante. 

Des zones de déchets contrastées

L’équipe de bénévoles s’est donc activée du mieux que possible en une matinée. Mais elle n’a pas eu assez de temps ni de ressources humaines suffisantes pour rendre les sites propres. Le défi était grand et la surprise aussi. Les deux parcours montraient deux réalités : celle, touristique, sur un site qui est plus régulièrement surveillé et nettoyé, et celle, sauvage, plus éloigné des passages en tous genres mais plus pollué. 

« ll y avait beaucoup de choses, du verre, du métal, des matelas, des sacs poubelles, des bonbonnes de gaz. Ce n’était pas pareil qu’aux abords touristiques, le lieu était vraiment très très sale », regrette Léa Ostermann. L’action a cependant permis de révéler un espace insuffisamment pris en compte dans la politique environnementale, avec des déchets plus dangereux et lourds à ramasser. 

Amy Rouméjon Cros


Sault : la LPO Paca et Enedis au secours des oiseaux

En matière de recyclage, la France ne fait pas partie des bons élèves dans l’Union européenne. C’est ce qui ressort des données d’Eurostat, l’institut de statistiques de la Commission européenne. En 2022, 41,2 % des déchets municipaux (principalement composés des déchets produits par les ménages, mais pouvant aussi inclure des déchets produits par les petites entreprises et les institutions publiques, et collectés par la municipalité) en France étaient recyclés. Si cela marque une légère amélioration sur 10 ans (en 2012, seulement 37,7 % de ces mêmes déchets étaient recyclés dans l’Hexagone), cela place malgré tout la France 7,5 points de pourcentage derrière la moyenne des pays de l’Union européenne (48,7 %).

À l’échelle européenne, ce sont nos voisins allemands qui recyclent la plus grande proportion de leurs déchets municipaux : 69,2 % en 2022, soit une augmentation de quatre points de pourcentage sur dix ans. Si le taux de recyclage de l’Italie n’était que de 53,3 % en 2022, cela représentait une amélioration de près de 15 points de pourcentage sur dix ans. En Slovaquie, le taux de recyclage est passé de 13,4 % en 2012 à 49,5 % en 2022, ce qui en fait le pays ayant enregistré la plus forte amélioration.

À l’inverse, le taux de recyclage des déchets a diminué en Roumanie : il est passé de 14,8 % en 2012 à 12,3 % en 2022. Le Portugal recyclait moins d’un tiers de ses déchets municipaux (30,2 %), ce qui faisait du pays l’un des mauvais élèves en matière de recyclage dans l’UE, à l’instar de Malte (12,5 %), Chypre (14,8 %), l’Islande (23,3 %), ou encore la Bulgarie (24,6 %).

Où privilégie-t-on les emballages écologiques ?
D’après une récente enquête menée par Statista dans 53 pays (voir graphique ci-desssus), 22 % des personnes interrogées déclaraient que les emballages respectueux de l’environnement, comme les emballages recyclables ou sans plastique, jouaient un rôle important dans le choix de leurs aliments. Cependant, cette part varie fortement d’un pays à l’autre, comme le montre l’infographie.

En Europe, les emballages respectueux de l’environnement semblaient ainsi jouer un rôle relativement proche de la moyenne des pays inclus dans l’enquête : en Allemagne, en Espagne et au Royaume-Uni. une personne interrogée sur cinq disait les prendre en compte dans le choix de leurs aliments, soit un peu plus qu’en France (17 %) ou en Italie (16 %). Ce chiffre tombait à 15 % au Canada, et seulement 11 % aux États-Unis. À l’inverse, la part des personnes se préoccupant des emballages lorsqu’elles font leurs courses était plus élevée en Asie : elle était de 24 % en Chine, 33 % en Inde, et 42 % en Indonésie, la part la plus élevée de tous les pays sondés dans le cadre de l’enquête de Statista.

De Valentine Fourreau pour Statista


Sault : la LPO Paca et Enedis au secours des oiseaux

Les 21 et 22 mars une opération de distribution de compost en vrac avait lieu à la station d’épuration Marignane de Carpentras à destination des habitants de 5 communes.

L’initiative a concerné 106 visiteurs pour 23 tonnes de compost, soit une moyenne de 217kg par personne. Organisée par le Syndicat Rhône Ventoux (en charge des eaux), la Ville de Carpentras et l’entreprise Suez (gestionnaire de la station), l’action découlait d’un processus de valorisation des boues d’épuration dans le cadre d’une démarche de développement durable. Elle s’adressait aux habitants des 5 communes rattachées à la station Marignane (Carpentras, Mazan, Saint-Pierre-de-Vassols, Modène et Crillon-le-Brave) qui traite également les effluents des activités industrielles locales alentours.

Appelé ‘compost normalisé NFU 44095’, ce produit est issu du traitement des déchets d’une station d’épuration. Il répond à des normes spécifiques sur les matières d’intérêt agronomique. Passant du statut de déchet organique à celui de fertilisant, le compost normalisé concerne tant les terres agricoles que les jardins et potagers des particuliers. Pareil au fonctionnement du terreau, le compost normalisé doit être mélangé avec 5 fois plus de volumes de terre.

En 2024, la station d’épuration Marignane de Carpentras a produit 3 590 tonnes de boues brutes pour les 75 000 habitants concernés. En dehors de cette opération gratuite et ponctuelle s’adressant aux particuliers demandeurs, les tonnes de boues, si elles sont conformes, se réutilisent notamment dans le cadre agricole pour faire de l’engrais fin ou servir de combustible.

Amy Rouméjon Cros

Crédit : Suez

Sault : la LPO Paca et Enedis au secours des oiseaux

La Région Sud relance son dispositif de Garde Régionale Forestière pour l’été 2025. 250 postes sont à pourvoir.

Comme chaque année, la Région Sud lance une campagne de recrutement pour sa Garde Régionale Forestière. Les postes à pourvoir sont destinés aux jeunes entre 18 et 25 ans qui devront patrouiller tout l’été dans les massifs, notamment ceux du Luberon et du Mont Ventoux, mais aussi informer les promeneurs et participer aux actions de prévention.

« Protéger notre patrimoine naturel est un devoir et une priorité absolue pour la Région Sud. »

Renaud Muselier, président de la Région Sud

Créée en 2018, la Garde Régionale Forestière s’inscrit dans le plan climat régional et dans le dispositif ‘Guerre du feu’, afin de préserver les milieux naturels et de prévenir les risques d’incendies. Tous les étés, les gardes régionaux forestiers jouent un rôle clé aux côtés côtés des pompiers, de l’Office national des forêts (ONF) et des acteurs locaux.

« Ce dispositif, que nous avons renforcé au fil des années, est une fierté régionale et un engagement concret pour l’environnement et la sécurité de nos massifs. »

Renaud Muselier, président de la Région Sud

Pour candidater et rejoindre la Garde Régionale Forestière, il suffit de se munir d’un CV, d’une lettre de motivation, et de prendre contact avec le Parc naturel régional ou la structure de son choix. Pour en savoir plus, cliquez ici.


Sault : la LPO Paca et Enedis au secours des oiseaux

Les militants de la section PCF (Parti communiste français) d’Avignon-Morières-Le Pontet vient de lancer une pétition pour améliorer les conditions de vie des riverains de la Rocade et des quartiers d’Avignon. L’initiative a déjà recueilli près de 1 000 signatures. Dans le même temps, la section locale du parti a adressé un courrier au préfet afin d’évoquer ses enjeux de santé publique.

Plus de 40 000 trajets par jour dont des milliers de poids-lourds
Dans cette lettre au représentant de l’Etat en Vaucluse, le PCF Avignon-Morières-Le Pontet rappelle que « la situation des populations et plus particulièrement des nombreux enfants sur l’avenue Général de Gaulle est particulièrement inquiétante ».
Les militants communistes locaux précisent également que « cette avenue concentre plus de 40 000 trajets par jour. Des milliers de poids-lourds y génèrent des moyennes annuelles de dioxyde d’azote dépassant la valeur de 40 μg/m3. Selon un rapport de l’institut de politique énergétique de l’université de Chicago, la pollution aux particules représente la plus grande menace pour la santé publique. Par ailleurs, la pollution aux particules fines augmente le risque de développement de maladies pulmonaires, cardiaques, d’AVC et de cancers. Les particules et le NO 2 provenant des moteurs diesels et surtout des poids lourds sont les principaux tueurs par atteinte cardio-vasculaire et pulmonaire. Les nuisances sonores et olfactives devenant insupportables, les habitantes et les habitants de la Rocade n’ouvrent plus leurs fenêtres. Ce manque d’aération contraint a pour conséquence une accumulation des polluants. Cette pollution interne a des effets sur la santé : allergies, irritations des voies respiratoires, maux de tête voire intoxications. »

Demande d’une étude d’impact et urgence de solutions alternatives
Citant en exemple la ville d’Atlanta, où la stratégie alternative des transports a eu pour effet une réduction de circulation ayant entraîné une réduction de 48% des crises d’asthme chez les enfants et la diminution des concentrations d’ozone de 28% (sources : JAMA 2001 ; 285: 897-905), le PCF demande une véritable étude d’impact sur la santé des familles de la Rocade dans des conditions réelles.
« Vu les insuffisances de prospective sur les transports, on ne peut que prévoir une augmentation de la mortalité et des hospitalisations si un plan global de diminution de la circulation motorisée et d’un plan pour développer toutes les solutions alternatives n’est pas mise en œuvre en urgence. »

« Seule, la réponse sécuritaire ne répondra pas aux immenses attentes. »

« A ce jour, cette lettre est restée sans réponse, regrette le PCF Avignon-Morières-Le Pontet. Pour ajouter à cet abandon, il faut faire face à une montée alarmante de la violence liée aux trafics de drogue. Les drames récents et de plus en plus réguliers nous obligent à affronter le vécu et les conséquences subies par la population et en particulier les enfants. Nous portons, par l’appel de Marseille, des propositions visant à rétablir la justice sociale et la tranquillité publique dans les territoires touchés par les trafics et les violences : soutien et accompagnement des familles des victimes, mesures visant à endiguer les flux de drogue et à garantir la sécurité des habitants. Les habitants de la périphérie n’ont-ils pas le droit de vivre en Paix, dans des quartiers vivables et apaisés ? Nous demandons des réponses concrètes et urgentes, que l’Etat doit mettre en œuvre. Seule, la réponse sécuritaire ne répondra pas aux immenses attentes. Le silence du Préfet ne peut être une réponse à cette question ! »


Sault : la LPO Paca et Enedis au secours des oiseaux

En 2024, le nombre d’espèces menacées identifiées par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) s’élevait à près de 18 000. Mais alors que des animaux comme les orangs-outans ou les dauphins à bosse, en danger critique d’extinction, font l’objet d’une grande attention, la part des espèces de mammifères menacées ne représentait que 8 % de l’ensemble des espèces animales menacées.

En 2007, les mammifères représentaient encore 14 % de toutes les espèces animales menacées (définies par l’Union européenne comme des espèces inscrites sur la liste rouge comme étant en danger critique d’extinction, en danger ou vulnérables). Entre 2007 et 2024, les classes d’animaux dont la part dans le nombre d’espèces menacées ont augmenté étaient les reptiles, les insectes, les poissons et les mollusques (classe comprenant les escargots, les limaces, les moules, les calmars et les vers), tandis que la menace qui pèse sur les amphibiens est resté élevée. Près d’une espèce menacée sur quatre dans le monde en 2024 est un poisson.

Si les raisons de la mise en danger des insectes et des poissons sont bien connues et incluent la surpêche, l’utilisation de pesticides et la monoculture, les menaces qui pèsent sur les reptiles et les mollusques sont moins connues. Selon l’UICN, de nombreuses espèces de reptiles sont concentrées dans les régions de forêt tropicale et sont donc menacées par la déforestation. En outre, ces espèces sont particulièrement sensibles aux changements environnementaux, y compris au changement climatique. En ce qui concerne les mollusques, les espèces menacées sont principalement celles qui vivent sur terre et en eau douce. Selon l’American Institute of Biological Sciences, elles sont menacées par la destruction de leur habitat ou par des espèces envahissantes.

Les plus grandes menaces qui pèsent sur la biodiversité
L’agriculture et l’aquaculture constituent la plus grande menace pour les zones clés pour la biodiversité dans le monde, selon les données de la base de données mondiale des zones clés pour la biodiversité (World Database of Key Biodiversity Areas). Les catégories de menaces majeures figurant sur ce graphique reflètent les classifications de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui sont considérées comme des menaces de premier ordre pour la biodiversité et les écosystèmes.

Comme le montre le graphique ci-dessus, plusieurs des principales menaces pesant sur les zones de biodiversité sont d’origine humaine. Par exemple, le groupe Intrusions et perturbations humaines englobe une série d’actions allant des activités récréatives à la guerre, aux troubles civils et aux exercices militaires, en passant par les activités professionnelles. L’utilisation des ressources biologiques comprend, entre autres, la chasse, l’exploitation forestière et la récolte du bois. La catégorie Modifications des systèmes naturels couvre des activités telles que la construction de barrages et la catégorie Pollution englobe des menaces telles que les eaux usées, les déversements d’hydrocarbures, les pluies acides et la pollution sonore. Les catégories Production d’énergie et exploitation minière et Corridors de transport et de services se classent respectivement à la huitième et à la dixième place, mais ont été incluses dans ce tableau sous la rubrique « Autres ».

Les discussions de la COP16 de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité reprennent au siège de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à Rome, du 25 au 27 février. Les négociations reprendront là où les experts se sont arrêtés à Cali, en Colombie, en octobre dernier. La question du financement de la protection de la nature devrait de nouveau être au cœur des discussions.

De Valentine Fourreau pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/environnement/page/3/   1/1