29 avril 2024 |

Ecrit par le 29 avril 2024

Le Groupe GSE continue son développement national et international

Alors que le groupe Europe Linge Service (ELIS) a fait appel à GSE pour construire sa nouvelle blanchisserie industrielle à Rousset, près d’Aix-en-Provence, le groupe spécialisé dans l’immobilier d’entreprise continue son développement à l’international.

Installée dans une zone industrielle en plein développement, à proximité de l’A8, et desservant l’ensemble de la métropole marseillaise, la blanchisserie industrielle commandée par ELIS s’étendra sur 11 000 m2, dont 900 m2 de bureaux. Elle sera équipée de panneaux photovoltaïques en ombrières sur parking, pour une surface globale de 2 645 m2 et une production estimée à 610 MWh par an.

« Ce projet de Rousset est la 6ème réalisation de GSE pour ELIS depuis 2017, après les usines de Toulouse, Aix-les-Bains, Clisson et Saint-Geours-de-Maremne en France et de Barcelone en Espagne, explique Lionel Legouhy, directeur développement chez GSE. Il constitue une marque de confiance forte de la part d’ELIS dans la capacité d’accompagnement de GSE pour ce type de projets industriels complexes et avec de forts enjeux en termes de rapidité de construction ».

La livraison du bâtiment est prévue pour janvier 2024.

En Italie, GSE lance la construction d’un nouveau bâtiment logistique

La construction de ce nouvel ensemble industriel, sur un terrain de 140 000 m2, a été confiée à GSE Italie par P3 Logistic Parks. Le projet comprend la construction d’un entrepôt logistique de 38 000 m2, ainsi que divers travaux de réaménagement urbain. Le bâtiment, qui reposera sur des plots isolés, bénéficiera d’une structure en béton armé préfabriquée, avec un revêtement de sol industriel et des façades en panneaux sandwich soutenus par une ossature métallique.

En ce qui concerne la toiture, c’est un système semi-plat de type Bac-Acier, introduit en Italie par GSE dans les années 90 et aujourd’hui devenu la norme du marché en raison de ses caractéristiques d’isolation thermique et d’étanchéité à l’air, qui sera utilisé. La toiture accueillera également des panneaux photovoltaïques, d’une puissance d’environ 2 200 kW. Le bâtiment vise à obtenir la certification de durabilité BREEAM de niveau Excellent.

L’achèvement des travaux est prévu pour décembre 2023 © P3 Logistic Parks

Le projet comprend également la réalisation de plusieurs aménagements urbains : environ 200 mètres de route seront refaits, avec une révision de la circulation, ainsi que la construction de deux nouveaux ponts routiers. GSE Italie a prévu que le complexe soutienne le développement des mobilités douces en créant un nouvel arrêt de bus et une nouvelle tranche de piste cyclable de 1,1 km, équipée de deux passerelles piétonnes.

« L’attribution de ce premier contrat par P3 en Italie est une immense fierté pour l’ensemble des équipes de GSE Italie, déclare Charlène Castellano, directrice du développement des affaires de GSE Italia. Elle souligne nos valeurs fondamentales telles que la capacité d’écoute, l’anticipation des enjeux et la recherche de la meilleure performance pour atteindre la satisfaction de notre client et des futurs occupants des bâtiments ». L’achèvement des travaux est prévu pour décembre 2023.

GSE poursuit son développement en Espagne

Présent en Espagne depuis 1998, GSE vient de livrer à Merlin Properties, société espagnole d’investissement immobilier, sa nouvelle plateforme logistique dans le parc industriel « Cabanillas Park ! ». D’une superficie globale de 44 637 m2 et d’une hauteur libre de stockage de 11 mètres, ce nouvel entrepôt, situé entre Madrid et Guadalajara, dispose de 67 quais de chargement, ainsi que d’espaces de bureaux sur trois étages de 332 m2 chacun.

Selon Ramón Lázaro, directeur commercial de GSE Espagne : « Toutes les équipes de GSE Espagne sont fières, grâce à leur travail en étroite collaboration avec le client, de livrer à Merlin Properties un actif logistique bénéficiant de conditions idéales pour permettre aux clients finaux d’exercer leur activité dans un environnement optimal ».

Nouvel entrepôt logistique pour MERLIN Properties à Madrid © GSE

L’entreprise vient également de lancer à Masquefa, dans la province de Barcelone en Catalogne, le chantier de G-Park Masquefa, 4ème investissement de GLP, fournisseur mondial de logistique immobilière, dans la région. Ce nouvel ensemble, bâti sur un terrain de 55 452 m2, abritera une plateforme logistique d’une superficie locative brute de 28 828 m2. Le projet disposera de 37 quais de chargement et d’une hauteur de stockage de 12,2 mètres.

Située à un peu plus d’une demi-heure de l’aéroport international Barcelone-El Prat et à 40 kilomètres de la capitale catalane, la plateforme logistique bénéficie d’un emplacement idéal pour la distribution locale et nationale à partir de Barcelone. Visant la certification BREEAM Excellent, le parc disposera d’une installation de panneaux photovoltaïques ainsi que des chargeurs de vélos et de véhicules électriques.

Site du futur ensemble logistique pour GLP à Barcelone © GSE

« Ces deux nouveaux projets témoignent du dynamisme de notre activité en Espagne et de la forte implantation de GSE sur le marché ibérique », souligne Ramón Lazaro. « Le marché de l’immobilier logistique est particulièrement dynamique en Espagne avec une forte croissance ces dernières années, poussée par une demande importante en partie portée par le développement e-commerce ».

GSE mise sur le béton décarboné

Alors que la construction compte parmi les secteurs les plus polluants, le secteur réalisant 23% des émissions de gaz à effet de serre chaque année en France et 38% à l’échelle mondiale, le Groupe GSE a décidé de recourir au béton bas carbone sur l’ensemble des dallages de ses nouveaux projets dès la fin de l’été 2023.

« L’idéal, et nous en sommes conscients, serait de pouvoir se passer totalement du béton, qui reste l’un des matériaux les plus carbonés, dans nos constructions, et le remplacer par d’autres matériaux, comme le bois, analyse Marc Esposito, directeur du Lab GSE. Le fait est que nous ne pouvons pas éliminer complétement l’utilisation du béton dans les chantiers de bâtiments industriels, car cela compromettrait la solidité et la fonctionnalité des structures. Cependant, nous avons la responsabilité de travailler activement à décarboner autant que possible le béton utilisé, afin de minimiser son impact environnemental ».

Le béton représente entre 20 et 25% des matériaux d’un bâtiment, alors qu’il reste très polluant à cause des émissions de CO2 issues du ciment et de ses dérivés. Le béton bas carbone, quant à lui, permet de remplacer le produit le plus carboné du ciment, le clinker, par un matériau tiré de l’économie circulaire à partir du recyclage d’anciens déchets.

Ses caractéristiques techniques s’adaptent aux contraintes des dallages des bâtiments logistiques (dallages industriels et les dallages sans joints) et il ne se dégrade pas dans le temps, bénéficiant de la même qualité que le béton classique. Il affiche moins de 180 kg de CO2 émis par mètre cube, alors que le béton classique peut en créer jusqu’à 280 kg au mètre cube.

Ses multiples avantages permettent de réduire jusqu’à 10% l’empreinte carbone globale du bâtiment. Des résultats encourageants, même si GSE ne compte pas s’arrêter là et espère aller plus loin en développant de nouveaux outils et en utilisant de nouveaux matériaux permettant une décarbonation encore plus importante. Le Groupe a notamment lancé de nouvelles expérimentations sur la construction sans béton, avec de nouveaux matériaux biosourcés.


Le Groupe GSE continue son développement national et international

Les points de vue sur l’utilisation du cannabis médical varient beaucoup d’un pays à l’autre. Selon les enquêtes du Consumer Insight de Statista, l’Allemagne et la Pologne font partie des pays où les habitants sont les plus ouverts à ce sujet. Comme le montre le graphique ci-dessus, respectivement 39 % et 46 % des répondants allemands et polonais sont enclins à y avoir recours dans le cadre d’un traitement.

En Allemagne, le sujet a récemment attiré l’attention du public, étant donné que le gouvernement examine actuellement la possibilité d’autoriser la consommation de cannabis pour les adultes, y compris à usage récréatif. Le pays prévoit d’élaborer son projet de légalisation du cannabis d’ici la fin de l’année 2023. Pour rappel, le cannabis médical est légal en Allemagne depuis 2017 pour les patients gravement malades.

Au Canada, où l’usage du cannabis est légal depuis 2018, les habitants sont également plutôt intéressés par cette forme de traitement : plus du tiers des répondants sont disposés à en prendre. En revanche, en Espagne et en France, seulement 22 % et 23 % des personnes interrogées ont déclaré être ouvertes à la prise de cannabis médical pour se soigner. En Corée du Sud, elles sont encore moins nombreuses : 13 % seulement.

De Claire Villiers pour Statista.


Le Groupe GSE continue son développement national et international

Julien Aubert, député de Vaucluse a interpellé Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, sur la filière de la fraise française concurrencée par les prix bas de sa cousine espagnole et propose la création d’une Indication géographique protégée.

Le prix de la fraise

En effet, la fraise produite en Vaucluse se trouve en position très défavorable par rapport à la fraise espagnole vendue, aujourd’hui en France à 1,60€ le kg contre 8€ en moyenne pour les fraises vauclusiennes. Cette concurrence menace les producteurs français de fraises mettant en danger toute la filière économique et donc les emplois locaux. Le député a donc demandé au ministre d’envisager des dispositions pour rééquilibrer la différence de prix entre la fraise espagnole et française. Il a également appelé le ministre de l’Agriculture à appuyer la création d’une indication géographique protégée en faveur de la fraise vauclusienne. Enfin Julien Aubert a alerté sur cette situation hier en hémicycle dans le cadre de l’examen du projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets.

En 2020

Le problème est récurent. En mars 2020 le Syndicat de Protection de la Fraise de Carpentras, émanation de la Confrérie de la fraise, dont la présidente est Virginie Fraysse, alors atteint de plein fouet par la crise sanitaire s’était déjà battu pour la vente de son fruit, notamment avec la fermeture du Marché d’intérêt national de Châteaurenard, des restaurants, l’annulation des fêtes de Carpentras et Velleron et une grande distribution locale ou des centrales d’achats plus séduites par le prix du fruit espagnol. L’année dernière, encore, le député de la 5e circonscription, avait prévenu le Ministère de l’Economie, sans qu’aucune réaction n’émaille le débat.

En 2019

En 2019, Bertrand Gaume, le préfet de Vaucluse, s’en était ému invitant à réunir les services de la Draaf (Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt) et de la DDT (Direction départementale des territoires) ainsi que les représentants des organisations professionnelles agricoles et des grandes et moyennes surfaces. Des enseignes de grande distribution s’étaient alors engagées à promouvoir la fraise française avec des animations en magasin et une mise en avant dans leur catalogue commercial. Avec 6 000 tonnes produites chaque année, la fraise de Carpentras représente plus de 50 % de la production provençale. L’Espagne est le 1er producteur européen de fraises avec 360 000 tonnes récoltées chaque année. En France, une fraise sur deux est espagnole est vendue en moyenne 3,5 fois moins chère que la fraise française.

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