24 avril 2024 |

Ecrit par le 24 avril 2024

La dette abyssale des États-Unis

Si aucun accord n’est trouvé au Congrès américain pour rehausser le plafond de la dette, les États-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement dès le 1er juin. Officiellement, le plafond d’endettement fixé par le pays (31 381 milliards de dollars) a déjà été atteint le 19 janvier, mais le gouvernement a obtenu un sursis grâce à des mesures d’exception.

La ministre américaine des Finances, Janet Yellen, a exhorté les parlementaires du Congrès à sceller le plus vite possible un accord, précisant qu’« attendre jusqu’à la dernière minute […] peut causer de graves dommages aux entreprises et à la confiance des consommateurs, augmenter les coûts d’emprunt à court terme pour les contribuables et pénaliser la cote de crédit des États-Unis ».

Une comparaison directe avec les pays de l’Union européenne montre à quel point la montagne de la dette publique des États-Unis est énorme. Au total, les 27 pays membres de l’UE cumulaient 13 273 milliards d’euros de dette à la fin de l’année 2022 (dont 2 950 milliards d’euros pour la France). Cela correspond à moins de la moitié de la dette américaine à la même date. Exprimée en pourcentage du PIB, la dette des États-Unis dépasse actuellement les 120 % (contre environ 110 % pour la France).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La dette abyssale des États-Unis

Le groupe Egide, spécialisé dans la fabrication de boîtiers hermétiques et de solutions de dissipation thermique pour composants électroniques sensibles et dont le siège se situe à Bollène, a annoncé la nomination de Terry Toh au poste de directeur de l’usine de Cambridge, aux États-Unis.

Après l’usine de Bollène qui a accueilli un nouveau directeur en avril dernier, c’est au tour de celle de Cambridge. Terry Toh succède à Kirk Williamson, qui a décidé de poursuivre sa carrière en dehors du groupe Egide. « Terry arrive chez Egide avec une solide expérience de gestion dans un environnement de fabrication et avec une expérience en marketing, ventes, développement commercial et ingénierie, a expliqué Jim Collins, président du groupe. Nous nous félicitons de compter sur une telle compétence pour diriger le site de Cambridge. »

Si le groupe enregistre un chiffre d’affaires stable au premier semestre de 2022, il compte bien poursuivre sa croissance au second et l’accélérer en 2023, et l’arrivée de Terry Toh s’inscrit dans cette ambition. Le nouveau directeur est diplômé d’une licence en génie électrique et électronique de l’université technologique de Nanyang, à Singapour, et titulaire d’une maîtrise en Business Administration du Endicott College de Beverly, dans le Massachusetts. Avant d’intégrer le groupe Egide en juin dernier, il a travaillé dans l’industrie des semi-conducteurs au sein d’entreprises telles qu’Applied Materials et Veeco pendant plus de 20 ans en tant qu’ingénieur process, ingénieur d’applications, responsable de ligne de produits et directeur général.

V.A.


La dette abyssale des États-Unis

La visite début août à Taïwan de Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, n’a fait que tendre davantage les relations entre Washington et Pékin. Depuis, les frictions entre la Chine et l’île soutenue par les Etats-Unis, ne cessent de s’aggraver.

Quelle est la position des pays voisins de la Chine face au conflit ? Et s’ils devaient choisir, sur quel partenaire stratégique préfèreraient-ils s’aligner, la Chine ou les États-Unis ? Un sondage mené par l’Institut d’études sur l’Asie du Sud-Est a révélé que 57 % de la population interrogée dans les 10 pays membres de l’ASEAN choisiraient les États-Unis.

Le Laos (avec 81,8 %) et le Cambodge (avec 81,5 %) sont les pays qui préfèrent en grande partie la Chine comme partenaire, alors que les États-Unis ont la confiance du Myanmar (92,0 %), des Philippines (83,5 %) et de Singapour (77,9 %).

De Claire Villiers pour Statista


La dette abyssale des États-Unis

Rencontrés lors des Coulisses du bâtiment et des travaux publics, Christian Pons, président de l’interprofessionnelle et Daniel Léonard, vice-président de la branche Travaux publics de Vaucluse se sont confiés sur la pénurie et la hausse des coûts des matériaux qui mettent un coup d’arrêt à la sortie de chantiers et au bon déroulement de ceux-ci. Conjoncture.

Nous sommes dans la tourmente !
«Mais nous saluons, tout d’abord, le soutien de l’État via M. le préfet de Vaucluse relatif aux incidences de la crise sanitaire Ukrainienne, a entamé Christian Pons, pour soutenir les entreprises par l’application de l’imprévision, la révision et le gel des pénalités. Désormais nous comptons sur la réactivité et la solidarité des maîtres d’ouvrages publics pour en faire l’application. Ce que nous demandons aux maîtres d’ouvrages publics et bailleurs sociaux ? D’appliquer des clauses de variations de prix en en demandant l’actualisation et la révision. Nous souhaitons le partage des surcoûts par les dispositions sur l’imprévision, le gel des pénalités de retard en cas de rupture d’approvisionnement car nous constatons que des marchés publics sont lancés en prix fermes alors que l’augmentation des prix des matériaux est avérée depuis un an.»

Le constat ?
« Cette crise des matériaux est la conséquence d’un fort redémarrage de l’économie au sortir de la crise sanitaire, détaille le président de la fédération du bâtiment et des travaux publics de Vaucluse, avec une demande globale en augmentation conduisant à des délais et des goulots d’étranglement que ce soit sur la fabrication, sur l’approvisionnement, voire des ruptures sur certains matériaux comme l’acier, le plastique et les composants électroniques. »

Les raisons ?
« L’Asie et notamment la Chine, 1er consommateur mondial de matières premières, prévoit une croissance de +7,5% ainsi que les États-Unis dont le plan de relance du président Joe Biden initie un programme de reconstruction des infrastructures, rappelle le bâtisseur. Il est aussi question de la situation internationale et des chaines d’approvisionnement rompues par la guerre en Ukraine avec des contournements allongeant les délais de livraison, la hausse des prix de l’énergie : pétrole, gaz, électricité… »

Conséquences pour les Travaux publics ?
« Les hausses tarifaires et les pénuries sont aussi immaitrisables qu’imprévisibles déplore Christian Pons. Les durées de validité des devis fournisseur sont de 24, 48h ou de deux semaines maximum. Le mélèze, le chêne, les panneaux OSB, les câbles électriques, le carrelage viennent à manquer et les délais de livraisons s’allongent de plusieurs semaines à plusieurs mois de retard. Les béton, ciment, granulats ont augmenté d’entre 6 et 12%, le bitume pour la fabrication des enrobés +40% ainsi que le prix des carburants alors qu’un engin Travaux publics consomme quotidiennement 400 litres. »

Pour le bâtiment ?
Tout ce qui est de l’ordre de la platerie, et de l’isolation a subi une augmentation tarifaire de 7% à 15%. Les fenêtres de toit 10%, le PVC 15%, c’est tout autant que le bois, le carrelage 20%, les conduits galva et alu 30%, les portes, parois de douche, pare-baignoire 9%, l’aluminium 28%, les ronds à béton 50%, les profilés acier 50%, les treillis soudés 50%, le cuivre 6%, les aciers 30% entre janvier et février 2022 et 60% depuis fin février 2022. La tonne d’acier est passée de 540€ à 1 800€.

Un impact plus profond et plus durable que la crise du Covid-19
«Ce que nous vivons actuellement nous impacte de façon bien plus importante que lors de la pandémie de Covid-19 constate Christian Pons. Nous sommes dans la tourmente ! Le monde du bâtiment et des travaux publics est tellement variés que les uns et les autres ne vivent pas la même chose de la même manière. Les métalliers sont frappés de plein fouet par tout ce qui a trait à l’acier et tous les produits qui nécessitent d’être transformés par l’énergie telle que le gaz, l’électricité, le fioul. Pour le moment les entreprises semblent tenir le coup mais déjà se renseignent sur de possibles compression de personnel, de mise à temps partiel car les chantiers peinent à sortir devant l’envolée des coûts des matériaux. Si nous n’observons pas de défaillance d’entreprises pour le moment, nous craignons que le mois de septembre se révèle compliqué.»

Un exemple ?
«Il y avait sur Avignon un chantier ville qui devait être signé, illustre Christian Pons. Le métallier n’a pas pu signer le contrat à cause de la mention ‘prix ferme non révisable’ alors qu’il venait de subir une augmentation des coûts de matériaux de plus de 50%. Il n’a pas pu signer le contrat sous peine de perdre de 20 à 30% sur ce chantier. Lorsque cela se produit c’est toute la chaîne qui s’arrête. C’est là que les élus découvrent, tout à coup, cette situation. Ils disent : Comment peut-on faire car nous avons un budget ? Les professionnels leur répondent qu’ils ne peuvent pas perdre d’argent sous peine de mettre en danger leurs entreprises. Cette situation est générale !»

L’Etat informe
«Nous avons écrit au préfet, reprend Christian Pons, à la présidente du Conseil départemental, au président du Grand Avignon, aux maires, pour leur dire que nous étions en incapacité de signer des marchés non-révisables. Nous ne pouvons à nous seuls, absorber la hausse mondiale des matériaux. Le préfet a commencé à se mobiliser pour en informer toute la chaine décisionnaire des élus.»

Copyright Mireille Hurlin

La dette abyssale des États-Unis

Batiste Rémy, 32 ans, né à Avignon et parti conquérir l’Oncle Sam il y a dix ans. L’artiste de passage en Vaucluse nous conte son aventure au siège international de Nike.

« Je suis né dans les remparts, un vrai Avignonnais quoi ! », clame Batiste dans un café. Style décontracté, ‘streetwear’ tendance et casquette vissée sur la tête. Le ‘senior footwear designer’ de profession se surprend à oublier quelques mots en Français et son accent américain se révèle. Qui n’a jamais eu un article estampillé de la virgule, hommage à la déesse de la victoire Niké ? La marque au ‘Swoosh’ est actuellement le plus grand équipementier sportif dans le monde avec 7000 employés fourmillant au siège international de Beaverton, Oregon.

Batiste Rémy se plaît à dessiner les courbes, à étudier l’aérodynamique au côté des ingénieurs, à jouer avec les couleurs. « A l’époque, on ne se jugeait pas aux baskets, les chaussures avaient beaucoup moins d’importance. Aujourd’hui c’est devenu un signe distinctif et d’appartenance », analyse le trentenaire qui a triplé son salaire en 10 ans pour dépasser les 10.000 euros mensuels. L’évolution interne et le système de récompense à l’américaine…

A l’école, il n’est pas premier de la classe, plutôt en queue de peloton. « Ça n’a pas bien marché du tout. Non pas que j’étais nul, mais je n’ai jamais été à l’aise avec le système éducatif français très strict où l’on te met dans une case », confie-t-il. Il redouble sa seconde et ira faire un bac agricole à Saint-Paul-Trois-Châteaux, « à l’opposé de ce que je fais maintenant », précise-t-il en riant.

Batiste Rémy au café l’Univers de Villeneuve-lès-Avignon. Crédit photo: Linda Mansouri

Il trouve alors une voie lui permettant de combiner le dessin et le sport, ses deux passions. Le bac en poche, direction Paris. Une première année en prépa et un Master en design produit le plonge dans cet univers technique où il acquiert tous les codes. « Je n’avais pas l’impression de bosser, je m’éclatais ! » se remémore-t-il. Il réalise ses stages chez Quicksilver où il design des montres et des lunettes. Une expérience qui lui permet de suivre toutes les étapes de développement du produit.

S’en suit une proposition d’un ami à la tête de sa propre marque de chaussures. Il est encore étudiant, n’a jamais travaillé dans ce secteur. Il se met au travail et réalise toute une collection qui sera commercialisée partout en France. Pari réussi pour Batiste dont la carrière vient de basculer dans le ‘footwear’. L’équipe Nike Europe se trouve un jour à Paris pour dénicher les talents de demain. Le jeune Batiste revenu dans la capitale se démarque, il sera sélectionné pour effectuer son stage de 6 mois à Hilversum, près d’Amsterdam.

Le succès est au rendez-vous, il fait ses preuves et révèle ses talents. La maison Amsterdam le met en contact avec un recruteur du siège américain. Un entretien téléphonique, des questions classiques. S’en suit l’attente interminable, sera-t-il pris ? « J’envoyais des emails presque toutes les semaines », indique le pugnace. La réponse tombe : refus. Le profil intéressant est toutefois conservé pour une opportunité chez Convers, filiale de Nike. A l’époque, Batiste est freelance et travaille notamment pour des marques de surf.

Batiste Rémy en plein travail au siège de Beaverton, EU. Photo : Charles Margoline  

Pour gagner un peu d’argent, le voilà travaillant dans les vignes, au festival d’Avignon, à la plonge, au service. Il économise puis part un beau jour à Boston où vit son cousin. Comme tout jeune qui se respecte, Baptiste publie une photo de son séjour sur Facebook. Il est aussitôt contacté par son ancienne directrice produit chez Amsterdam qui se trouve être à… Converse Boston. Elle recommande à nouveau son profil. Le mail tombe du siège international Nike : « êtes-vous libre demain ? » Il apprend son entretien en anglais par cœur et imprime son portfolio. « Heureusement, j’avais mon ordi sur moi ! », dit-il soulagé, comme si c’était hier.

« Je suis parti tout seul avec trois sacs. »

Le sésame : un billet d’avion pour Portland. Deux jours d’entretiens l’attendront avec un panel de décisionnaires. Trois mois après, Batiste décroche le poste de ‘footwear designer’. « Je suis parti tout seul avec trois sacs. J’ai laissé ma famille, mes amis et me suis retrouvé à l’aéroport dans la voiture de location », se rappelle-t-il. Pourquoi lui et pas un autre ? La diversité des talents forme l’ADN de Nike. Divers horizons permettent de créer une « émulation artistique, riche d’influences ». Au siège, les designers français côtoient des Néozélandais, des Indonésiens, des Britanniques et bien d’autres nationalités.

Alors oui, tout destin a son lot de chances. Mais le labeur y est pour beaucoup. « La chance, il faut la provoquer. Si je n’avais pas fait mes preuves à Amsterdam, je n’aurais jamais été recommandé. Beaucoup de personnes ont l’impression que c’est facile. Des millions de designers aimeraient travailler chez Nike, et ce sont les meilleurs du monde. Il n’y a pas de secret, il faut travailler plus que les autres », ainsi se décline la devise. Au bout de six mois, Batiste est capable d’entretenir une conversation en anglais. Le dialecte ne défie pas Shakespeare mais il se fait comprendre et comprend son équipe. « On apprend très vite lorsqu’on n’a pas le choix. Je rentrais à la maison épuisé en revanche. A la charge de travail classique s’ajoutait l’apprentissage de l’anglais. Mon cerveau travaillait deux fois plus, je me couchais à 18h grand maximum », se rappelle-t-il.

Batiste s’est « fait plaisir notamment sur la conception des Nike Air VaporMax Plus »

Salles de sport, terrain de tennis, de basket, de foot, piscine, restaurant, ‘wellness center’, centre d’acupuncture, lac artificiel… Une ville dans la ville. Au siège de Beaverton, deux divisions : lifestyle et performance. Tous les sports sont représentés dans chaque catégorie. Durant les six premiers mois, Batiste explore les différents pôles. Objectif ? Révéler son style et définir si le fashion ou la technique convient davantage à son profil. « Le fait de mettre des profils avec un ‘knowledge’ (connaissance, ndlr.) différent crée une richesse, cela permet de donner un nouvel angle », explique Batiste.

« Des millions de designers aimeraient travailler chez Nike, et ce sont les meilleurs du monde. »

Aujourd’hui, le voilà dédié à la catégorie chaussure de foot. « Je développe entièrement la chaussure », précise celui qui a notamment désigné la Vapormax portée par des millions d’adeptes en France et en Europe. « On commence toujours par écouter l’athlète. On étudie énormément le ‘consumer’ (le consommateur, ndlr). On fait beaucoup de dessins, de sample (échantillon, ndlr), des plans de coupe, des impressions 3D, des prototypes », détaille Batiste.

Tout au long du processus de création, les allers-retours entre le laboratoire et les athlètes permettent d’affiner le concept. La cible peut aller de l’enfant de 5 ans, au professionnel en ligue 1. « Tout ce qui est lifestyle et fashion nécessitent moins de technicité car nous ne sommes pas dans la performance. Une chaussure de foot en revanche peut prendre jusqu’à trois ans de travail », explique le trentenaire.

« Une chaussure de foot peut prendre jusqu’à trois ans de travail. »

Bien que le designer soit complètement épanoui aux Etats-Unis, la gastronomie et les monuments historiques manquent à l’appel. « Le fort Saint-André, la Chartreuse, le Palais des Papes, les Arènes de Nîmes, le Pont du Gard, on s’y habitue quand on grandit dans la région. Mais quand on revient en France, on se rend compte de la richesse, on voit les choses d’un œil diffèrent. Ici, on voyage dans l’histoire, dans la romanité, la préhistoire avec nos grottes. Tous ces monuments existaient avant les Etats-Unis, c’est impressionnant », reconnaît-il. De l’aveu de Baptiste, force est de constater que les Français râlent un peu trop, ne sont pas conscients des avantages. « Aux Etats-Unis, 80% de la population ne reçoit aucune aide, pas d’assurance maladie, ce n’est pas la même chose. La vie est extrêmement chère, jusqu’au prix du café », illustre-t-il.

Le designer retourne auprès de sa famille au moins une fois par an. Aux Etats-Unis, les vacances se font plus rares, trois semaines et une semaine à Noël. « Ceci dit, il est possible de prendre des jours off plus facilement qu’en France. » Autre différence : « Aux Etats-Unis, les horaires ne sont pas aussi stricts. Quand tu as terminé ton travail, inutile de te forcer à rester au bureau, quitte à surfer sur Facebook. Tant que le travail est fait et qu’aucune réunion n’est manquée », explique Batiste. La distinction entre les sphères professionnelle et privée est également plus prégnante outre-Manche : « les américains ont tendance à séparer boulot et vie sociale. Il y a moins d’afterwork par exemple. »

« Les américains ont tendance à séparer boulot et vie sociale. »

« Ça fait peur mais c’est tellement excitant », confie le designer. Si ce dernier a un conseil à prodiguer aux jeunes qui souhaitent prendre le large mais sont frileux : investir d’abord des pays proches. « En Europe, les pays ne manquent pas. En voyageant, j’ai pris du recul sur moi-même et j’ai cultivé un point de vue très critique. Voyager permet d’élargir son esprit. Au pire des cas, si ça ne fonctionne pas, on retourne en France », conseille-t-il. Le mantra, se lever le matin avec le sourire, « commencer avec des bons revenus, ça ne rend pas forcement heureux », abonde-t-il.

Autre passion du trentenaire, les vieilles voitures américaines, leur élégance, leurs lignes et leur design qui ne se fait plus aujourd’hui. La production audiovisuelle est également un joujou pour celui qui se plaît à produire des courts métrages. « Ce qui est fun, c’est le côté créatif et développement. Dans l’audiovisuel, le processus initial est le même. Il faut trouver un concept d’inspiration et le mettre en forme », explique Batiste. Et comme il ne se contente jamais de sa zone de confort, une nouvelle page de son livre pourrait bien un jour s’écrire en Asie…

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