13 mai 2024 |

Ecrit par le 13 mai 2024

Qu’est-ce qui inquiète l’humanité ?

Les sujets qui inquiètent le plus les citoyens aujourd’hui sont l’inflation et la pauvreté. C’est ce qui ressort d’une enquête de Ipsos menée auprès de quelque 19 500 personnes dans 29 pays entre janvier et février 2023. Ainsi, 43 % des personnes interrogées ont déclaré que l’inflation était l’un des principaux problèmes auxquels leur pays était actuellement confronté, tandis que les inquiétudes concernant la pauvreté et les inégalités sociales ont été citées par 32 % des répondants.

En outre, ils étaient préoccupés par la criminalité et la violence (27 %), le chômage (27 %) et la corruption (25 %). La pandémie de Covid-19, qui figurait en tête des soucis mondiaux il y a environ un an, n’apparaît plus parmi les huit principales préoccupations de 2023. Seuls 9 % des personnes interrogées se disaient encore inquiète par le corona virus.

De Claire Villiers pour Statista


Qu’est-ce qui inquiète l’humanité ?

Le 25 novembre, l’Agence européenne des médicaments (AEM) a approuvé l’utilisation du vaccin à ARNm de Pfizer-BioNTech pour les enfants âgés de 5 à 11 ans. Suite à ce feu vert européen, le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé l’ouverture de la vaccination pour cette tranche d’âge d’ici la fin du mois. Dès le 15 décembre, les 360 000 enfants « à risque » de développer des formes graves de Covid-19 pourront recevoir leur dose. Si le sujet fait débat chez les parents, c’est à la Haute Autorité de santé (HAS) que reviendra la décision finale de pouvoir généraliser ou non le vaccin aux 6 millions d’enfants restants.

Comme le confirme une étude d’Ipsos, la vaccination des enfants contre le Covid-19 est un sujet particulièrement sensible en France. Sur les 16 pays étudiés, la France affiche le pourcentage le plus élevé de parents qui ne sont pas disposés à faire vacciner leurs enfants si un vaccin était approuvé à cet effet, soit 61 %. Un peu plus du tiers des personnes interrogées (35 %) sont même totalement contre cette idée, tandis que la part des parents qui le feraient sans hésiter atteint à peine 10 %. Parmi les pays les plus sceptiques à cet égard, on retrouve d’autres nations européennes comme la Russie, l’Italie et l’Allemagne, où la part des avis négatifs à ce sujet dépasse également 50 %.

À l’inverse, la vaccination des enfants contre le Covid-19 ne semble pas faire l’objet de beaucoup de débats dans des pays comme le Brésil, le Mexique et l’Inde. Là-bas, le pourcentage de parents qui sont totalement disposés à faire vacciner leurs enfants dépasse 70 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Qu’est-ce qui inquiète l’humanité ?

De quoi s’inquiète-t-on le plus dans le monde ? Selon la dernière étude d’Ipsos, la pandémie de coronavirus reste un sujet majeur de préoccupation, mais ce n’est plus la première source d’inquiétude dans de nombreux pays. Une proportion déconcertante de 63 % des Suédois ont déclaré qu’ils étaient préoccupés par la criminalité et les violences, bien qu’ils vivent dans un pays relativement sûr. Cette préoccupation était également la plus courante au Mexique et aux États-Unis. Le chômage est quant à lui le premier sujet d’inquiétude des Espagnols et des Italiens, tandis que les Colombiens et les Hongrois sont le plus préoccupés par la corruption politique et financière.

La France est l’un des pays les plus divisés sur le sujet. Si les Français ont mentionné la pauvreté et les inégalités sociales en première position (34 %), une part importante de la population s’inquiète également de la criminalité et des violences (32 %), du Covid-19 (31 %) et du changement climatique (24 %). Comme le montre notre graphique, l’inquiétude vis-à-vis du coronavirus restait élevée en Asie et dans d’autres pays fortement touchés par les variants, comme le Brésil et le Royaume-Uni. Fait intéressant, dans aucun des 28 pays étudiés le changement climatique n’est mentionné comme étant la plus grande préoccupation. C’est au Canada, en proie à la canicule et à des feux de forêt dévastateurs cet été, que l’on trouve la plus grande part de répondants qui s’inquiètent du climat (32 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Qu’est-ce qui inquiète l’humanité ?

Une nouvelle enquête publiée la semaine dernière par Ipsos dresse un tableau plutôt contrasté du retour à la normale après la pandémie de Covid-19.

Moins du quart des personnes interrogées dans 30 pays pensent qu’un retour à la normale est possible dans les six mois. En moyenne, environ le tiers des répondants estiment que les restrictions liées à la pandémie resteront en place pendant plus de 12 mois, et autour de 8 % des personnes interrogées pensent même que la vie ne reviendra « jamais » à la normale.

Le Japon et plusieurs pays européens, comme l’Italie et la France, font partie des plus pessimistes sur le sujet. Près de la moitié des Français (44 %) ont déclaré s’attendre à ce que l’impact des restrictions sur leur quotidien durent encore plus de 12 mois. L’Hexagone compte également l’une des plus fortes proportions de personnes qui pensent que les choses ne reviendront jamais comme avant (10 %), derrière le Japon (14 %) et la Hongrie (15 %).

La Chine est sans trop de surprise l’un des pays les plus optimistes de l’enquête. Si seulement 17 % des Chinois interrogés ont déclaré que leur vie était déjà revenue à la normale, ils sont tout de même au total plus de la moitié à considérer que le Covid-19 ne sera plus qu’un mauvais souvenir à la fin de l’été. Les pays où les campagnes de vaccination sont les plus avancées, comme le Royaume-Uni ou les États-Unis, sont globalement mieux classés que la moyenne. 31 % des Américains et 25 % des Britanniques ont déclaré s’attendre à retrouver une vie pré-Covid-19 dans les six prochains mois ou que leur quotidien s’était déjà normalisé.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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