18 septembre 2025 |

Ecrit par le 18 septembre 2025

Magnus Global Business School, c’est le nouveau nom du campus de la CCI du Pays d’Arles

Magnus, Global Business School, c’est le nouveau nom du campus de la Chambre de commerce et d’industrie du Pays d’Arles. Une référence historique à Charlemagne, considéré comme le fondateur de l’Ecole publique en Europe et figure universelle de la transmission du savoir. Magnus qui signifie grand, comme l’ambition d’un territoire pour ses habitants, ses professionnels et entreprises.

«Chaque année, près de 85% des bacheliers arlésiens quittent la ville pour suivre leurs études, souvent loin, souvent à un coût élevé et nombreux sont ceux qui ne reviennent que bien plus tard,» relate un responsable de la CCI d’Arles.

Poursuivre ses études sur place
«En créant ce campus, la CCI du Pays d’Arles a voulu développer une alternative locale, accessible, tout en offrant aux entreprises du territoire des profils qualifiés et opérationnels qui sauront s’insérer rapidement. Le lieu est donc conçu comme un levier de développement local : créer une offre de formations supérieures reconnues, professionnalisantes, avec un haut niveau d’exigence et surtout en lien direct avec les besoins du tissu économique du pays d’Arles.»

Copyright CCI D’Arles Communication

Un bâtiment moderne 100 % financé par la CCI
Implanté boulevard Marcellin Berthelot, face au lycée Pasquet, le campus Magnus s’étend sur 500 m² de locaux neufs. Le bâtiment, répondant aux dernières normes d’accessibilité, de sécurité et de performance énergétique, a été entièrement financé par la CCI pour un montant de 1,3M€. Les étudiants évolueront dans un environnement confortable, connecté et professionnel. 

Trois formations d’excellence dès la rentrée 2025
Magnus accueillera, dès septembre 2025, trois parcours diplômants portés par deux grands réseaux nationaux : EGC Business School (22 campus en France). Un Bachelor visé par l’État (bac+3) et reconnu par la CEFDG en commerce, marketing et gestion. Porté par un réseau national de 22 campus, il est reconnu pour sa pédagogie de terrain, son ouverture internationale et son lien fort avec les entreprises. Accessible post bac. Rentrée : 1er septembre. 5 800€ pour la 1re année (initial) – 2e et 3e années en alternance.

Copyright CCI d’Arles Communication

Negoventis – Le réseau formation des CCI
Deux titres professionnels reconnus par l’État (bac+2), accessibles 100 % en alternance, sans frais de scolarité pour les apprenants : GUC – Gestionnaire d’Unité Commerciale. Rentrée : 8 octobre. AMLHR – Assistant(e) Manager Loisirs, Hébergement, Restauration. Rentrée : 8 octobre. Ces deux formations du réseau Négoventis s’adressent aux jeunes post-bac, aux adultes en reconversion, aux demandeurs d’emploi… et sont également accessibles par la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE)

Une insertion professionnelle facilitée
Le campus Magnus s’appuie sur un réseau actif d’entreprises locales partenaires qui accueillent les étudiants en alternance et participent à leur insertion professionnelle dès la formation. En ce moment trois entreprises recrutent et proposent des offres de stage en développement commercial et management, pour un démarrage dès la fin de l’été.

Il reste des places pour la rentrée 2025 
Inscriptions possibles à l’EGC jusqu’au 15 septembre 2025. Inscriptions possibles à Negoventis jusqu’à fin novembre 2025

Copyright CCI d’Arles Communication

Magnus Global Business School, c’est le nouveau nom du campus de la CCI du Pays d’Arles

Pour établir l’indice du coût des études 2022, la banque allemande N26 a analysé les coûts des études supérieures de médecine, de soins infirmiers, de droit, d’ingénierie civile, d’informatique et d’enseignement dans 50 pays du monde entier. En outre, les analystes ont examiné de près les salaires nationaux moyens des diplômés concernés à leur entrée sur le marché du travail.

Comme le montre notre graphique, aux États-Unis, une année d’études supérieures dans les filières analysées coûte en moyenne environ 27 100 euros – de loin le montant le plus élevé de tous les pays étudiés. La deuxième place est occupée par les Émirats arabes unis avec une moyenne annuelle de près de 12 500 euros, suivis par l’Angleterre, où les frais d’études s’élèvent en moyenne à environ 11 400 euros par an. Dans ces trois pays, les jeunes diplômés mettent en moyenne de 12 à 19 ans pour rembourser les prêts contractés pour faire leurs études.

La France se situe dans la moyenne inférieure de cette comparaison : les étudiants des filières couvertes par l’indice dépensent environ 2 800 euros par an et ces coûts sont remboursés en moyenne au bout de quatre ans. L’enseignement supérieur est encore moins cher dans certains pays, comme par exemple en Autriche, où le coût moyen se situe à 41 euros par an ou 20 euros par semestre – les frais engagés pour faire des études sont donc très rapidement remboursés pour les jeunes diplômés autrichiens.

De Claire Villiers pour Statista

Sur le même sujet : consultez le graphique sur les frais d’inscription dans les universités publiques.


Magnus Global Business School, c’est le nouveau nom du campus de la CCI du Pays d’Arles

Fondée en septembre 2022 par deux diplômés de Sciences Po, Paul Kohler et Daniel Aguettaz Vilchez, respectivement originaires d’Avignon et de Pernes-les-Fontaines, l’association Du Vaucluse aux Grandes écoles présentait ce jeudi 19 janvier ses objectifs pour l’année en cours.

Membre du réseau Des Territoires aux Grandes écoles, l’association vauclusienne est partie d’un constat : selon une étude de l’IPP, les élèves parisiens ont presque trois fois plus de probabilité d’accéder à une grande école que les non-parisiens (14% contre 5%). Pour expliquer ces chiffres, l’association a identifié trois facteurs : les difficultés d’accès à l’information concernant l’enseignement supérieur, l’autocensure et le coût lié à l’éloignement des filières sélectives. Paul Kohler et Daniel Aguettaz Vilchez se sont ainsi fixés pour objectif de faciliter l’accès aux grandes écoles et filières sélectives, pour les jeunes du département, en levant ces trois freins majeurs.

Actuellement composée d’une dizaine de membres, l’association a également pour but de favoriser le retour des jeunes diplômés sur le territoire. En effet, beaucoup de diplômés originaires du Vaucluse ne reviennent pas vivre et travailler au sein du département. Or, le Vaucluse a besoin de conserver et d’attirer les jeunes diplômés.

Les ambitions de l’association

Pour remplir ces missions, l’association compte intervenir dans les lycées généraux et agricoles, par le biais de conférences, pour informer les lycéens sur l’enseignement supérieur et les aider à s’orienter en les mettant notamment en relation avec des étudiants. La première intervention de l’association est prévue pour février au lycée de l’Arc (Orange). Des évènements et des visites pour mieux faire connaître l’enseignement supérieur aux lycéens sont également en préparation.

Pour favoriser le retour des jeunes diplômés sur le territoire vauclusien, Paul Kohler et Daniel Aguettaz Vilchez vont proposer des visites d’entreprise, notamment sous forme de webinaire, afin de valoriser les opportunités présentes dans le département et encourager les rencontres entre étudiants et entreprises.

A la recherche de partenaires

Pour l’heure, Paul Kohler et Daniel Aguettaz Vilchez sont à la recherche de partenaires. Ils souhaitent élargir leur équipe en recrutant des étudiants issus de diverses formations, pour pouvoir informer les lycéens sur les différents parcours proposés par les grandes écoles. Egalement, les deux vauclusiens souhaitent développer des partenariats avec les lycées et entreprises du département, pour aider, au mieux, les lycéens à accéder aux grandes écoles tout en permettant au Vaucluse de conserver ses talents.

Vous êtes un étudiant, un lycée ou une entreprise et souhaitez rejoindre l’aventure Du Vaucluse aux Grandes écoles, contactez l’association sur vaucluse@dtge.org.


Magnus Global Business School, c’est le nouveau nom du campus de la CCI du Pays d’Arles

Le dernier rapport « Regards sur l’éducation » de l’OCDE permet de se faire une idée du coût des études supérieures dans le monde. Les pays de l’OCDE ont tendance à avoir des approches différentes concernant le financement des universités. De nombreux pays imposent des frais d’inscription à leurs étudiants, tandis qu’environ le tiers d’entre eux n’imposent aucun frais pour une inscription au niveau licence.

C’est en Angleterre que l’on trouve les droits d’inscription à l’université les plus élevés au monde. La moyenne à débourser pour une année en cycle de licence dans un établissement public anglais s’élève à environ 12 330 dollars si l’on converti les frais locaux en dollars américains à parité de pouvoir d’achat (PPA). Outre l’Angleterre, les États-Unis, l’Australie, le Canada, le Chili, le Japon et la Corée du Sud affichent également tous des frais de scolarité supérieurs à 4 000 dollars.

Les pays d’Europe continentale ont tendance à avoir des frais beaucoup plus bas en comparaison. En France, ils s’élèvent à 233 dollars PPA pour une année de licence à l’université (170 euros actuellement en devise locale). Même si les frais d’inscription varient selon les Länder en Allemagne, ils sont en moyenne un peu moins élevés qu’en France à l’échelle nationale (environ 150 dollars PPA), tandis que la Suède, la Norvège, le Danemark et la Finlande n’imposent aucun droit d’inscription à leurs étudiants.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/etudes-superieures/   1/1