16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

La France confirme son statut de première exportatrice d’électricité en Europe

En 2024, la France a confirmé son statut de première exportatrice d’électricité en Europe, avec un solde net d’exportation de 89 térawattheures (TWh), battant son record précédent de 77 TWh établi en 2002. La France avait repris la place de première exportatrice d’électricité sur le continent en 2023, devant la Suède et la Norvège, grâce à la remontée en puissance du parc nucléaire français, touché en 2022 par une baisse de production historique due à des arrêts de maintenance prolongés et des réductions liées à la sécherresse.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données du Réseau européen des gestionnaires de réseau de transport d’électricité (ENTSO-e) compilées par Energy-Charts, un excédent d’exportation a été enregistré sur toutes les frontières françaises, notamment vers l’Italie (solde net de +22,29 TWh), le Royaume-Uni (+20,04 TWh), la Suisse (+16,64 TWh) , la Belgique (+14,39 TWh), l’Allemagne (+12,90 TWh) et l’Espagne (+2,80 TWh). Majoritairement bas-carbone et plutôt compétitive en Europe en matière de coûts, la production d’électricité française est fréquemment sollicitée pour alimenter la consommation européenne.

L’éolien et le solaire ont rattrapé les énergies fossiles dans l’UE
L’année 2024 a marqué un tournant dans la production d’électricité en Europe. Selon le suivi du think thank spécialisé sur les questions énergétiques Ember, au premier semestre, pour la première fois sur six mois, les énergies éolienne et solaire ont produit plus d’électricité dans l’Union européenne (UE) que l’ensemble des énergies fossiles (charbon, gaz et pétrole). Sur l’ensemble de l’année cependant, ces deux sources renouvelables et les combustibles fossiles ont contribué à part à peu près égale à la production électrique européenne, soit près de 29 % du mix électrique de l’UE comme l’indique notre graphique. Il s’agit d’un record pour l’éolien et le solaire, tandis que la production d’électricité à partir d’énergies fossiles dans l’UE a atteint son plus bas niveau historique.

Les analystes d’Ember indiquent que c’est la forte croissance de l’énergie solaire qui a le plus contribué au déclin des combustibles fossiles dans l’UE en 2024, la production d’électricité photovoltaïque dépassant celle issue du charbon pour la première fois. La production électrique à partir de gaz naturel a baissé pour la cinquième année consécutive et a été inférieure à la production éolienne pour la deuxième année consécutive. Grâce à la croissance de l’énergie solaire et à la relance de la production hydroélectrique, les énergies renouvelables ont représenté près de la moitié (47 %) de la production d’électricité de l’UE l’an dernier, et les sources d’énergie bas-carbone – en incluant le nucléaire (24 %) – ont atteint 71 %, deux niveaux record.

Le coût de production des énergies renouvelables a fortement diminué
D’après Ember, un think tank dont la mission est d’accélérer la transition vers l’énergie propre, 30 % de l’électricité produite dans l’Union européenne au premier semestre 2024 provenait de l’éolien et du solaire, dépassant pour la première fois les combustibles fossiles (27 %). La production d’électricité à partir d’énergie fossile a diminué de 17 % (soit -71 TWh) au premier semestre 2024 par rapport à la même période l’année précédente. Après une forte chute de la demande d’électricité en 2022 et 2023, celle-ci a repris cette année, et la mise en service de nouvelles capacités éoliennes et solaires ont permis à l’Union européenne d’y répondre.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables compilées par Our World In Data, le coût moyen de production d’énergie solaire photovoltaïque a diminué de façon significative depuis 2010. Cette année-là, produire un kilowattheure d’électricité à partir de l’énergie solaire coûtait 42 centimes de dollar en moyenne sur l’ensemble de la durée de vie de la centrale électrique (donnée corrigée de l’inflation). En 2023, ce coût n’était plus que de 6 centimes de dollar, soit un montant similaire à celui nécessaire à la production d’un kilowattheure d’électricité avec l’énergie éolienne : 5 centimes de dollar. Le coût nécessaire à la production électrique d’origine éolienne a également diminué, bien que dans une moindre mesure, puisqu’il était de 14 centimes de dollar en moyenne en 2010.

De Tristan Gaudiaut et Valentine Fourreau pour Statista


La France confirme son statut de première exportatrice d’électricité en Europe

Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux critères tels que le respect de l’environnement, la santé et les conditions sociales de production dans leurs comportements d’achat. Dans ce contexte, les produits issus du commerce équitable ont connu ces dernières années un essor important en France.

En effet, comme le montrent les données du dernier rapport « Observatoire du commerce équitable » publié à ce jour par le collectif Commerce Équitable France, les ventes de produits issus du commerce équitable ont quadruplé en valeur entre 2014 et 2022, dépassant le cap des 2 milliards d’euros pour la première fois en 2021. Comme l’indique notre infographie, cette croissance fulgurante est en partie due à la création du label Agri-Éthique en 2014 – le premier label de commerce équitable de produits issus de filières françaises. Cette certification vise à garantir un prix rémunérateur pour les agriculteurs français en rémunérant la production agricole à sa juste valeur et compte aujourd’hui plus de 2 800 partenaires sur le territoire national (exploitants agricoles, entreprises agroalimentaires, artisans, boulangeries, etc.).

Le marché français du commerce équitable reste actuellement pour l’essentiel concentré sur l’alimentation, qui représentait 95 % de la valeur totale du marché en 2022. Si les deux produits alimentaires phares du commerce équitable, le café et le chocolat, se taillent toujours la part du lion avec environ un tiers des ventes (33,9 % en 2022), les produits de boulangerie, notamment grâce au label Agri-Éthique, contribuent désormais à environ un cinquième du chiffre d’affaires du marché (19,8 % en 2022). Parmi les autres produits équitables les plus achetés en France, on trouve également les bananes (9,9 % des ventes en 2022) et les fruits et légumes frais (6,7 %). Ensemble, ces quatre catégories de produits représentent plus de deux tiers des ventes du marché du commerce équitable en France.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La France confirme son statut de première exportatrice d’électricité en Europe

En 2022, les commandes à l’exportation des entreprises françaises de défense ont atteint un niveau historique, soit environ 27 milliards d’euros, selon le rapport annuel du ministère des Armées. La France a ainsi conservé son rang de troisième plus gros exportateur d’armes au monde, derrière les États-Unis et la Russie. Les auteurs du rapport notent que ces chiffres s’inscrivent dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine, qui a poussé de nombreux pays à augmenter leurs dépenses de défense.

Mais à qui la France vend-elle principalement des armes ? Comme le montre notre graphique, dix clients ont représenté 72 % des 113,9 milliards d’euros d’équipements militaires exportés au cours de la décennie écoulée (2013-2022). Les pays qui ont commandé le plus d’armes auprès de l’industrie française sur cette période sont les Émirats arabes unis (21,5 milliards d’euros), l’Égypte (12,3 milliards), le Qatar (11 milliards), l’Inde (10,9 milliards) et l’Arabie saoudite (9,5 milliards). Ensemble, ces cinq pays ont représenté 57 % de la valeur de l’armement français expédié à l’étranger ces dix dernières années.

Une grande partie de la valeur exportée par la France provient des avions de combat Rafale vendus par Dassault et des ventes de sous-marins et frégates construits par Naval Group.

Tristan Gaudiaut pour Statista


La France confirme son statut de première exportatrice d’électricité en Europe

Les autorités australiennes ont officiellement ouvert jeudi 24 août leur marché à la viande de porc crue française. Cette décision est l’aboutissement de longues négociations engagées depuis une dizaine d’années par le Ministère chargé de l’agriculture.

Cette nouvelle illustre l’activité de négociation conduite sous l’égide du Ministère, en collaboration avec FranceAgriMer, les organisations professionnelles et le réseau des Conseillers agricoles en Ambassade, pour ouvrir des marchés, concernant les exportations de produits agroalimentaires français, dans des pays tiers et les maintenir ouverts. Cela marque, une diversification des exportations de la France sur ce marché, aux côtés d’autres partenaires commerciaux européens comme le Danemark ou les Pays-Bas.

En Vaucluse, il existe plusieurs élevages de porcs. Le label Port du Ventoux regroupe les éleveurs porcins en plein air qui se trouvent autour du Géant de Provence. Les porcs de cette filière sont élevés en plein air, à une altitude de 800 à 1 000m. Ils disposent d’un espace plein champ d’environ 100 à 110m2 par individu. La production, d’environ 3 600 porcs par an, est vendu à 85% dans la région : en boucherie, en restauration et dans la grande distribution.


La France confirme son statut de première exportatrice d’électricité en Europe

Alors que la Russie a annoncé lundi 17 juillet son retrait de l’Initiative céréalière de la mer Noire – un accord signé avec l’Ukraine, la Turquie et les Nations unies pour permettre la poursuite des exportations de céréales ukrainiennes malgré la guerre – la carte ci-dessus donne un aperçu de l’importance de ces flux agricoles à l’échelle mondiale.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a entraîné une hausse significative des prix des denrées alimentaires sur les marchés mondiaux, et en particulier des prix des céréales, étant donné le rôle joué par ces deux pays dans le commerce agricole international. Les « couloirs de solidarité » mis en place par l’Union européenne pour aider l’Ukraine à exporter ses produits agricoles et l’Initiative céréalière de la mer Noire (signée en juillet 2022) ont contribué de manière significative à la baisse des prix observée depuis la fin de l’année 2022.

Au total, l’an dernier, 90 pays ont importé des céréales (blé et autres) en provenance de ce pays déchiré par la guerre. Environ la moitié d’entre eux sont situés en Afrique et en Asie. La Roumanie voisine, peu touchée par les blocages des exportations maritimes de Kyiv, est devenue le premier importateur de céréales ukrainiennes en 2022 (devant la Chine).

Tristan Gaudiaut, Statista.


La France confirme son statut de première exportatrice d’électricité en Europe

L’Allemagne est le pays qui a exporté le plus de déchets plastiques au monde en 2022. C’est ce qui ressort de l’étude « Trademap« , qui rassemble des données sur les importations et les exportations du Centre du commerce international (ITC) et de la base de données Comtrade des Nations Unies (UN Comtrade).

Toutefois, le pays exporterait de moins en moins de déchets plastiques à l’étranger, selon l’Office fédéral allemand des statistiques Destatis : au cours des dix dernières années, la quantité de déchets plastiques exportés a diminué de moitié. Cela s’explique notamment par les restrictions à l’importation de déchets plastiques imposées par certains pays asiatiques.

Le deuxième plus grand exportateur de déchets plastiques en 2022 était les Pays-Bas, avec un peu plus de 684 000 tonnes, suivis du Japon avec une quantité d’exportation de près de 597 700 tonnes. La France est le septième exportateur de déchets plastiques, avec un peu plus de 342 000 tonnes exportées à l’étranger l’année dernière.

De Claire Villiers pour Statista


La France confirme son statut de première exportatrice d’électricité en Europe

La part de l’Asie dans la valeur mondiale des exportations de marchandises n’a cessé d’augmenter au cours des dernières décennies. Selon les données de l’Organisation mondiale du commerce, le continent a désormais presque rattrapé l’Europe dans ce domaine. Les deux régions représentaient chacune une part comprise entre 36 et 37 % de la valeur exportée à l’échelle mondiale en 2021.

Tout au long de la seconde moitié du XXe siècle, l’Europe était (de loin) le premier continent exportateur de marchandises. Alors que la part de l’Asie dans les expéditions mondiales n’atteignait pas 20 % au début des années 1980, elle a fini par grimper à 36,3 % en 2021 – soit seulement 0,6 point de pourcentage de moins que la part de l’Europe (36,9 %). Compte tenu de la dynamique récente, l’Asie pourrait ainsi dépasser l’Europe en tant que premier exportateur de biens en 2022.

Le déplacement vers le continent asiatique du centre de gravité du commerce international se reflète également à travers le développement du transport maritime. Ainsi, les ports asiatiques, en particulier chinois, dominent désormais le peloton de tête des plus grands ports à conteneurs de la planète (en débit). Et il en va de même dans le domaine des aéroports de fret.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La France confirme son statut de première exportatrice d’électricité en Europe

Nouveau logo, nouvelle identité pour ‘Les vignobles de la Vallée du Rhône’ qui se veulent plus offensifs à l’export ainsi que sur les vins blancs et les rosés.

Philippe Pellaton, le président d’Inter-Rhône parle d’entrée de jeu « d’Ambitions avec un grand ‘A’ de l’interprofession, producteurs et négoces : les AOC vont activement se mobiliser pour consolider leur compétitivité en France et pour conquérir de nouveaux marchés à l’export ». Deux axes ont été définis : l’humain au cœur de la gouvernance et la valorisation des appellations.

Moins de volumes mais plus de marge
Des moyens sont mis sur la table 12M€ pendant 4 ans pour un nouveau business-plan. « En 10 ans, nous avons perdu 1 million d’hectolitres. Mais malgré cette perte de volume, nous avons gagné 4% en valorisation » poursuit Philippe Pellaton. « Nous avons l’ambition d’accroître le volume, de diversifier les couleurs et d’exporter plus, nous devons également produire davantage à l’hectare (48hl au lieu de 38 actuellement). Inverser la tendance donc, mais comme nous ne pouvons pas agrandir nos exploitations, nous devons améliorer la productivité grâce à de nouveaux cépages et à une restructuration des vignobles. »

Philippe Pellaton, président d’Inter-Rhone. ©Clement Puig.

C’est là qu’apparaît le coup de projecteur sur les vins blancs. Ils ne représentent que 8% des vins commercialisés par les vins de la Vallée du Rhône, mais ils devraient doubler à l’horizon 2031 en passant de 174 000 à 300 000hl. Il existe 3 profils de blanc, vifs et frais, ronds et fruités, de garde. Le rosé, aussi devrait se déployer et être multiplié par deux alors qu’il ne représente que 17% des ventes aujourd’hui. « Nous sommes la 3e région de France en rosé après la Provence et la Loire, nous devons changer notre regard sur ce vin, il y a le rosé fraîcheur et le rosé fruité. Quant aux rouges, Il faut maintenir les volumes » ajoute le président d’Inter-Rhône.

D’ici 2031, Inter-Rhône souhaite doubler la production et la commercialisation des vins blancs des Côtes-du-Rhône. ©Inter-Rhône

Coup d’accélérateur à l’export
Autre ambition majeure de la stratégie d’Inter-Rhône : l’exportation. « La part des vins de la Vallée du Rhône est de 37% en 2021, elle a donc une large marge de progression et devrait atteindre 50% en 2031. Avec des marchés à conforter, le « Top 3 de nos exportations historiques (USA, Grande-Bretagne et Belgique), nos marchés prioritaires que sont le Canada et la Chine et ceux que nous devons absolument défricher comme La Corée du Sud et Singapour » complète Philippe Pellaton.

Il existe 23 Appellations d’origine contrôlée dans les vins de la Vallée du Rhône(de la Côtes Rôtie, au sud de Vienne, à Uzès, en passant par Saint-Joseph, Crozes-Hermitage, Cornas, Saint-Péray, Rasteau, Cairanne, Gigondas, Vacqueyras, Beaumes-de-Venise, Lirac et Tavel) qui ont chacune leur stratégie de développement et chaque année 11M€ sont dévolus à leur communication. « Mais pour attaquer des marchés asiatiques, nous devons avoir la marque ‘Vignobles de la Vallée du Rhône’, qui est notre vaisseau-amiral, notre cheval de Troie pour défricher ces marchés. Ensemble, nous avons davantage de visibilité, nous devons jouer collectif au début pour poser la première pierre de l’édifice. Après, chacun pourra reprendre sa liberté et développer sa stratégie propre ».

La nouvelle identité visuelle des Vignobles de la Vallée du Rhône.

Cesser de voir rouge
Enfin pour montrer cette volonté d’impulser un nouvel essor aux les vins de la Vallée du Rhône, l’interprofession s’est dotée d’un nouveau logo. « Il faut changer de paradigme » conclut Philippe Pellaton. « Les vins de la Vallée du Rhône, ce n’est plus le verre de rouge sur les affiches et les flyers, c’est aussi et surtout le vin blanc et le rosé ». Il est vrai que les producteurs de rouge ont des centaines d’hectolitres de rouge en stock dans leurs caveaux, ce qui fige leur trésorerie et fait baisser le cours des marchés. Dans la mesure du possible, il est sans doute nécessaire qu’ils se diversifient.


La France confirme son statut de première exportatrice d’électricité en Europe

En 2021, les commandes à l’exportation des entreprises françaises de défense ont atteint leur troisième plus haut niveau historique, soit 11,7 milliards d’euros, selon le rapport annuel du ministère des Armées. La France a ainsi conservé son rang de troisième plus gros exportateur d’armes au monde, derrière les États-Unis et la Russie. Les auteurs du rapport notent que ces chiffres s’inscrivent dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine et le maintien de la lutte contre le terrorisme dans plusieurs régions du monde.

Mais à qui la France vend-elle principalement ses armes ? Comme le montre notre graphique, dix clients ont représenté les deux tiers des 92 milliards d’euros d’équipements militaires exportés au cours de la décennie passée (2012-2021). Les pays qui ont commandé le plus d’armes auprès de l’industrie française sur cette période sont l’Égypte (12,3 milliards d’euros), l’Inde (11,8 milliards), le Qatar (11,1 milliards) et l’Arabie saoudite (10,0 milliards). Ensemble, ces quatre pays ont représenté près de la moitié de la valeur de l’armement français expédié à l’étranger ces dix dernières années.

Une grande partie de la valeur exportée par la France provient des avions de combat Rafale vendus par Dassault et des ventes de sous-marins et frégates construits par Naval Group.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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