17 juin 2025 |

Ecrit par le 17 juin 2025

Procamex : premier atelier de l’année et retour des dispositifs d’accompagnement

Jeudi 13 octobre, Procamex, association d’exportateurs sur le pays d’Arles et le Vaucluse, organise son premier atelier de l’année, qui portera sur ‘les risques juridiques à l’international’.

La rentrée est là ouvrant une nouvelle saison aux projets à l’international. Pour son premier atelier de l’année, qui portera sur ‘les risques juridiques à l’international’, Procamex, association d’exportateurs sur les pays d’Arles et le Vaucluse, propose une intervention de Bruno Lefebure, avocat chez Fidal à Marseille, responsable du département droit économique et également conseiller du commerce extérieur et vice-président du comité PACAC des CCE. Afin de préparer cet évènement, les participants sont invités à communiquer leurs problématiques en amont.

Au programme de cet atelier :

  • Identifier les points clés et les éléments de vigilance lors de la négociation d’un contrat international.
  • Repérer les clauses importantes dans un projet de contrat international.
© Procamex

Dispositifs d’accompagnement

Les dispositifs d’accompagnement concernant les projets à l’international font également leur retour. Procamex a commencé à communiquer avec les universités pour démarrer le processus de recrutement des futurs chargés de mission.

Si vous souhaitez être accompagné, contactez Procamex afin d’échanger avec eux et trouver l’étudiant qui correspondra à votre projet. Pour trouver l’étudiant qui répondra à vos besoins concernant votre développement à l’international, il suffit de remplir ce formulaire.

© Procamex

L’atelier ‘Les risques juridiques à l’international’ aura lieu le jeudi13 octobre de 9h à 11h à la CCI du pays d’Arles. Le tarif est de 150€ pour les adhérents et de 200€ pour les non-adhérents à l’association. Inscription en cliquant ici pour les adhérents et en cliquant ici pour les non-adhérents.

Contact au 06 12 28 31 38 ou sur procamex@arles.cci.fr.


Procamex : premier atelier de l’année et retour des dispositifs d’accompagnement

L’Afrique est incontestablement la région la plus riche en ressources naturelles. Le continent a littéralement de l’or sous les pieds. Comme le met en avant notre carte, ce précieux métal était le premier produit exporté en valeur de 16 pays en 2020, soit environ 30 % des nations africaines. Outre l’or, le sous-sol du continent regorge aussi de divers métaux (fer, cuivre, aluminium, platine, chrome,…) et d’hydrocarbures (pétrole, gaz naturel). À l’échelle mondiale, il est estimé que l’Afrique représente 40 % des réserves d’or, 30 % des réserves de minerais et 12 % des réserves de pétrole.

Si ces richesses sont un argument en faveur du développement du continent, elles ne profitent malheureusement pas assez aux populations et la plupart des 54 économies africaines peinent encore à les convertir en développement économique stable. Deux principales raisons expliquent cette situation décrite comme une « malédiction des matières premières en Afrique » par les économistes. D’abord, la volatilité des prix des matières premières, qui a un impact majeur sur le PIB des pays exportateurs. Puis le fait que ces ressources et la manne financière qu’elles génèrent entraînent d’importants problèmes de gouvernance et de corruption, impliquant à la fois les gouvernements locaux, mais aussi des multinationales ou des puissances étrangères.

L’enjeu pour la plupart des pays d’Afrique est donc de pouvoir transformer ces matières premières en source de croissance et, dans un second temps, de se diversifier économiquement pour moins dépendre de ces mêmes ressources. Comme le révèle notre carte, le secteur industriel reste encore globalement embryonnaire sur le continent. En 2020, les produits issus de l’industrie étaient le premier poste des exportations de seulement quatre pays : le Maroc (voitures), la Tunisie (matériel électrique), les Seychelles (bateaux) et Sao Tomé-et-Principe (turbines).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Procamex : premier atelier de l’année et retour des dispositifs d’accompagnement

Quels sont les atouts de la France à l’export ? Même si l’Hexagone a enregistré son pire déficit commercial en 2021, ce n’est pas le cas de certains secteurs particulièrement dynamiques. En dehors des services, les chiffres récemment publiés par les douanes permettent d’avoir un aperçu des domaines industriels dans lesquels la France excelle à l’international.

Comme le montre notre graphique, l’aéronautique est le secteur qui rapporte le plus à l’économie tricolore, avec 19,7 milliards d’euros d’excédents commerciaux en 2021. En deuxième position, on retrouve la catégorie « chimie, parfums et cosmétiques », qui affiche un solde positif de 15,2 milliards d’euros. Autres spécialités françaises, les produits agricoles et agroalimentaires ont dégagé un excédent de 8,1 milliards. Le secteur est porté par les vins et spiritueux, dont les exportations ont battu tous les records en 2021, avec 15,5 milliards de chiffre d’affaires enregistrés (+11 % par rapport à 2019) et un excédent commercial de 14,2 milliards d’euros.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Procamex : premier atelier de l’année et retour des dispositifs d’accompagnement

En 2000, la Chine n’était la première source d’importations que de quelques pays africains : le Soudan, la Gambie, le Bénin et Djibouti. À cette époque, la France occupait encore une position privilégiée sur le continent, en particulier dans les pays francophones et au Maghreb. Mais comme le met en avant notre infographie, vingt ans plus tard, la superpuissance asiatique s’est imposée comme le premier fournisseur de marchandises pour plus de 30 nations africaines. Dans le même temps, face à la concurrence chinoise, les parts de marché à l’exportation de la France sur le continent n’ont cessé de diminuer (passant de 11 % en moyenne en 2000 à moins de 6 % en 2017).

Les liens entre la Chine et l’Afrique se sont intensifiés de manière considérable au cours des deux dernières décennies. Comme le décrit Julia Faria, experte en recherche pour l’Angola, le Kenya et la Tanzanie chez Statista : « La valeur des exportations chinoises vers les pays africains a bondi de 5 milliards de dollars (en 2000) à plus de 110 milliards de nos jours. La jeune population d’Afrique, encouragée par développement du marché de la consommation sur le continent, a stimulé l’exportation des marchandises chinoises. »

Mais il ne s’agit pas que d’une voie à sens unique : « Les exportations africaines vers la Chine ont également augmenté, mais à un rythme plus lent. En 2019, la valeur totale des exportations vers la Chine a atteint près de 80 milliards de dollars. La demande chinoise croissante en matières premières a trouvé un fournisseur solide en Afrique, avec des exportations évaluées à environ 17,5 milliards de dollars en 2019. »

Bien au-delà d’une simple relation commerciale, la Chine est également depuis plusieurs années le premier investisseur étranger en Afrique. Le géant asiatique a été à l’origine de 25 % des financements d’infrastructures sur le continent en 2018, dans le cadre notamment de son projet des « nouvelles routes de la soie« .

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/exportation/page/2/   1/1