16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

Les œuvres du célèbre portraitiste Joseph-Siffred Duplessis exposées à L’Inguimbertine

La bibliothèque-musée L’Inguimbertine, à Carpentras, accueillera dès ce samedi 14 juin l’exposition ‘L’Art de peindre la vie’, consacrée à l’artiste Joseph-Siffred Duplessis, qui a notamment peint les portraits de Benjamin Franklin et Louis XVI. L’exposition sera visible jusqu’au 28 septembre.

Joseph-Siffred Duplessis (1725-1802) est l’un des portraitistes les plus remarquables du XVIIIe siècle. Pour célébrer le tricentenaire de sa naissance, L’Inguimbertine lui consacre l’exposition temporaire ‘L’art de peindre la vie’ qui offrira au public plongée unique dans l’univers artistique du peintre.

L’exposition réunira, parmi les 200 tableaux peints par Joseph-Siffred Duplessis, une soixantaine d’œuvres provenant de collections prestigieuses telles que le Metropolitan Museum of Art de New York, le Nelson-Atkins Museum of Art de Kansas City, le Musée des Beaux-Arts du Canada à Ottawa, le Château de Versailles et le Musée du Louvre. 

Benjamin Franklin et Louis XIV réunis à Carpentras

De 1776 à 1785, Benjamin Franklin a séjourné en France pour obtenir le soutien du gouvernement de Louis XVI dans la guerre d’Indépendance des États-Unis d’Amérique. Une visite qui a porté ses fruits puisque le 20 mars 1778, le roi Louis XVI a remis à Franklin le traité d’alliance franco-américain, scellant l’engagement de la France aux côtés des Américains.

Près de deux siècles et demi plus tard, en 2025, les deux personnalités sont de nouveau symboliquement réunies en France, à Carpentras, au travers des deux portraits peints par Joseph-Siffred Duplessis.

Exposition ‘L’Art de peindre la vie’. Du 14 juin au 28 septembre. L’Inguimbertine. 180 Place Aristide Briand. Carpentras.


Les œuvres du célèbre portraitiste Joseph-Siffred Duplessis exposées à L’Inguimbertine

Alors que le Festival d’Avignon a vu le jour en 1947, il n’y a jamais eu d’exposition conséquente à son sujet. Etonnant non ? 

Le 5 juillet 2025, non seulement le Festival d’Avignon aura une exposition permanente mais celle-ci se situera au premier étage de la maison de son fondateur, la Maison Jean Vilar, active toute l’année à Avignon. Il a fallu toute la pugnacité de l’Association Jean Vilar et le partenariat de la Bibliothèque Nationale de France (BNF) pour concevoir cette exposition de 350m2 confiée au commissaire Antoine De Baeque et labellisée ‘Avignon Terre de Culture 2025’.

‘Les clés du Festival’, une exposition inédite, permanente, ouverte à tous les publics qui se veut vivante, mouvante, constamment renouvelée

Jean Vilar voulait un théâtre populaire accessible à tous les publics, l’exposition se devait elle aussi de l’être : vieux, jeunes, néophytes ou pas, touristes ou festivaliers, l’idée est de se représenter l’aventure du Festival d’Avignon, des origines à nos jours, mais aussi de donner envie d’y aller, d’y participer, d’y revenir. ‘Les Clés du Festival’ dévoilera l’histoire du Festival de 1947 à nos jours en traversant ses grands fondamentaux : le festival des origines, un festival d’artistes et de création, un festival et son public, un festival miroir du Monde, Avignon Ville festival, le Festival Off, la fabrique du Festival en utilisant une scénographie immersive axée sur le visuel, des photos, des captations, des voix, des sons. Forte d’un fonds réunissant près de mille documents et archives de la Maison Jean Vilar et des collections de la Bibliothèque nationale de France – photographies, films, enregistrements sonores, affiches, programmes, notes et correspondances inédites, décors emblématiques, dessins originaux, maquettes et costumes de légende – elle se veut également évolutive en témoignant du rôle unique du public, In et Off confondus.

Confier les clés ou comment intéresser le public à cette exposition ?

Le commissaire  de l’exposition Antoine De Baeque a fait le choix de faire une entrée thématique et non pas une frise chronologique ( cependant présente en rappel) au fil des diverses directions. Il y aura des focus sur des créations qui ont marqué l’histoire du Festival du Prince de Hambourg de Jean Vilar ou le Mahabharata de Peter Brook aux créations plis récentes de Thomas Ostermeier ou Angelica Liddel. Il a été particulièrement ému par le parcours de Jean Vilar «  penser qu’en 1947, Jean Vilar quitte Paris pour venir faire du Théâtre en Avignon ! Ce qui encore plus émouvant c’est de voir quelques années après, alors que le Festival d’Avignon marche très bien — environ 100 000 visiteurs — Jean Vilar décider dans les années 60 d’investir d’autres lieux que la Cour d’Honneur et d’introduire d’autres disciplines que le pur théâtre. C’est exceptionnel de voir comment il a fondé ce festival mais comment il n’a eu de cesse de le renouveler. C’est cet esprit que nous voulons retransposer. »

Pendant le Festival 2025, des invitations à découvrir ou à se souvenir

Les 6 et 7 juillet à 11h et 18h, Antoine De Baecque et Nathalie Cabrera invitent des artistes, universitaires ou professionnels à témoigner, débattre et rêver de ce bel héritage au présent qu’est le Festival d’Avignon. Les 10 et 11 juillet à 11h et 18h, ce sont dix-sept jeunes élèves du Conservatoire National d’Art Dramatique qui vont nous faire revivre la formidable troupe du TNP de Vilar. Nous retrouverons Laure Adler tous les jours à 11h, du 12 au 21 juillet pour des lectures sous forme de 9 épisodes retraçant les mots des poètes, critiques, spectateurs etc… Du 12 au 14 juillet à 14h30, ARTE présente une sélection de films suivis de rencontres pour partager l’œuvre d’artistes programmés en 2025. 

À partir du 5 juillet 2025. Pendant le Festival d’Avignon — du 5 au 26 juillet 2025 — tous les jours de 11h à 20h. Fermeture de la Maison Jean Vilar en août puis ouverture toute l’année du mardi au samedi de 14h à 18h. 4 à 7€. Maison Jean Vilar – 8 rue de Mons.  04 90 86 59 64.


Les œuvres du célèbre portraitiste Joseph-Siffred Duplessis exposées à L’Inguimbertine

La fondation Villa Datris expose le travail de 64 artistes engagées du monde entier. Mission ? Lutter contre l’invisibilisation des femmes qui persiste. Les thèmes abordés ? Le féminisme, l’éco-féminisme, la défense des droits de l’homme, la lutte contre le racisme, la liberté de disposer de son corps. Lensemble des œuvres rappelle qu’aucun combat n’a cessé et qu’il est crucial de préserver les droits acquis. Un cri des femmes pour les leurs, les hommes et le monde aussi, à voir jusqu’au 2 novembre.

Cette exposition militante, n’y va pas par quatre chemins « L’égalité entre les femmes et les hommes dans le monde est loin d’être acquise, et demeure un combat de chaque instant, également en Europe et en France », rappelle Danièle Marcovici, militante féministe depuis les années 1970 et la patronne du groupe international Raja, leader européen de l’emballage.

Oeuvre de Cajsa Von Zeipel. Gay milk 2022 Copyright MMH

«Longtemps ignorées et privées de reconnaissance, les femmes artistes ont été dominées par des sociétés patriarcales et éclipsées de l’histoire de l’art, relate Danièle Marcovici, présidente-directrice-générale du groupe Raja, fondatrice et présidente de la Fondation éponyme et aussi de la Fondation Villa Datris. Il faudra attendre les mouvements sociaux et les luttes féministes des années 1960 pour qu’elles gagnent en visibilité en tant qu’artistes mais aussi en tant que femmes. Cet héritage a profondément marqué les artistes d’alors et celles des générations suivantes, ouvrant la voie à une meilleure considération de leurs revendications et de leur art. ‘Engagées’ veut éveiller les consciences et rappeler que ces combats restent à mener.»

Une expo militante
L’exposition ‘Engagées, engagées, engagées’ 2025 fait écho à celle organisée en 2013 intitulée ‘Sculptrices’ conçue par Danièle Marcovici et son compagnon Tristan Fourtine, architecte, « pour redonner de la visibilité à 70 artistes, à leur travail. Depuis notre engagement n’a pas failli, alors même qu’en 2006 nous avons créé la Fondation Raja-Danièle Marcovici qui soutient des associations en faveur de l’émancipation, de l’autonomisation des femmes en France et dans le monde. Les expositions de la Villa Datris –contraction de Danièle et Tristan- met à l’honneur les forces féminines dans la dynamique d’un art creuset d’émotions. »

Oeuvre de Zanele Muholi, Muholi IV Copyright MMH

Pourquoi n’y-a-t-il pas eu de grands artistes femmes ?
«C’est la question que pose Linda Nochlin en 1971 dans un essai éponyme. Laurence d’Ist, historienne de l’art explique que : depuis la renaissance, les femmes n’accèdent pas aux réseaux de reconnaissance officielle. Sous l’ancien régime, l’Académie royale leur refuse l’étude de l’anatomie d’après le nu. En réponse, les Académies concurrentes s’ouvrent à Paris leur permettant de concourir au prix de Rome, d’exposer au salon et d’entrer dans les collections d’Etat. Au 19e siècle les femmes artistes se démarquent du maître d’atelier chez qui elles se forment. »

Au lendemain de la seconde guerre mondiale
« Au lendemain de la seconde guerre mondiale, les femmes des années 1960-1970 prennent conscience, comme un électrochoc, de leur féminité. Le féminisme éclot aux Etats-Unis et en Europe sur un lit de frustrations et de peurs particulièrement lorsqu’il s’agit de remettre en cause les distinctions de genre sur lequel est basé notre système culturel. L’art textile, très présent dans cette exposition, incarne une libération profonde, voire existentielle, des artistes engagées, militantes, mariées, enragées et activistes. Il en découle un décloisonnement des mediums et des sources. »

Œuvre de Billie Zangewa, Soldier of love Copyright MMH

Quand la muse, le modèle passent de l’autre côté
« La femme n’est plus seulement modèle, muse, sujet des arts mais se réapproprie son corps, sa peau, sa sensualité, sa sexualité, notamment lors de happening en alliant image, performance elle participe à l’activisme visuel et social de l’art contre la violence. Les questions politiques et éthiques des années 1990 ouvre le champ aux artistes afro-américaines, indiennes, africaines du nord au sud, s’intéressante  à l’héritage colonialiste. Elles rouvrent le dossier de l’histoire et de l’héritage colonialiste, se réappropriant leur visibilité. Désormais les femmes s’engagent dans l’écoféminisme, ma protection des écosystèmes, dénoncent la maltraitance à l’égard du vivant tout en célébrant so étonnante résilience.»

Le parcours de l’exposition
«Le parcours de l’exposition se développe autour de 10 thématiques symbolisées par les tracts mis à disposition. Outil de contestation directe, populaire et accessible, il accompagne les mouvements sociaux et sociétaux des suffragettes du 20e siècle aux mouvements féministes des années 1960-1970, il dénonce l’oppression patriarcale, revendique les droits, brise les tabous. Modeste en apparence, il reste le précieux témoignage des combats menés dans la rue comme dans les esprits.»

Oeuvre de Katia Bourdarel Emzara, revisite du mythe de l’arche de Noé Copyright MMH

Commissariat d’exposition
Danièle Marcovici et Stéphane Baumet. Assistance au commissariat et scénographie Laure Dezeuze, studio Bloomer.

Les infos pratiques
Exposition ‘Engagées, engagées, engagées’ Villa Datris. Jusqu’au 2 novembre 2025. 7, avenue des Quatre otages à l’Isle-sur-la-Sorgue ; 04 90 95 23 70. Entrée gratuite.

Odile de Frayssinet devant l’une de ses barques, avec ses affiches brodées pour la liberté de la femme, notamment en Orient. Copyright MMH

Horaires d’ouverture
Mai-Juin, du mercredi au samedi : 11h-13h / 14h-18h. Dimanche ouvert en continu. Juillet-Août : Tous les jours sauf le mardi : 10h-13h / 14h-19h. Dimanche ouvert en continu.

Septembre – octobre
Du mercredi au samedi : 11h-13h / 14h-18h. Ouvert en continu Dimanche et jours fériés.

Baignoire et douche, Œuvre de Joana Vasconcelos Revisite de l’espace domestique à la manière d’Alice au pays des merveilles

Visites guidées
Entrée libre, réservation conseillée.

Mai – Juin – Septembre – Octobre
Samedis à 16h et dimanches à 11h.

Juillet – Août
Vendredis, samedis à 16h et dimanches à 11h.

Œuvre de Mâkhi Xenakis, les folles d’enfer de la Salpétirère Copyright MMH

Visites de groupe
Visites de groupes uniquement sur rendez-vous :
mediation@fondationvilladatris.com

Visites Scolaires
Réservation indispensable, entrée libre. Contact : Fanny Vouland. Réservation

Activités
La Villa Datris propose des activités tout au long de la durée de l’exposition :
Consulter l’agenda.

Accessibilité
3 niveaux d’exposition de la Villa sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Seuls les animaux aidants sont autorisés dans la Villa et les jardins. Les valises, les landaus et les chiens ne sont pas admis.


Les œuvres du célèbre portraitiste Joseph-Siffred Duplessis exposées à L’Inguimbertine

Le bel écrin architectural et sacré de l’abbaye de saint-André et ses jardins sculptés de Villeneuve-lès-Avignon accueillent, durant toute la saison estivale, yoga, méditation, concerts, expositions et ateliers de jardinage. On y vit des moments suspendus et musicaux lors des lever de soleil ou en journée. On peut y déjeune, et pour clore la journée, l’on s’y promène en visite guidée au clair de lune.

Chaque année l’abbaye saint André offre, lors de la saison estivale, au cœur d’un patrimoine religieux et d’un écrin de verdure aussi majestueux que préservés, de nombreuses activités. Dans cet endroit hors du commun, frais et comme retiré, en haut de la ville ancienne, au milieu de l’été, s’épanouissent une exposition temporaire, des séances de yoga et de méditation face au palais des papes ou encore un atelier main verte le samedi matin avec un jardinier compagnon du devoir. Aux heures magiques de la journée, dès l’aube, les jardins s’ouvrent même pour que l’on y assiste, en musique, au lever du soleil, les mélodies emplissant la journée. L’on peut clore aussi la journée par une visite des lieux au clair de lune.

Exposition Gustave Fayet en Provence
Exposition ‘Gustave Fayet en Provence’ jusqu’au 31 octobre en visite libre ou guidée.
Lecture musicale avec visite guidée de l’exposition samedi 31 mai à 18h suivie d’une dégustation de vins jusqu’à 20h30 ainsi que le dimanche 1er juin à 16h30 et jusqu’à 19h. 35€ réduit 25€. Voix : Didier Flamand ; Piano Anna Pétron ; Introduction Cécile Leblanc. 

Concert dans les jardins Copyright Abbaye Saint André Communication

Les levers de soleil de l’abbaye
Concert ‘L’aube enchantée’ avec le flûtiste Marc Grauwels dimanche 15 juin à 5h30 suivi d’un petit déjeuner dans les jardins Tarif 25€, réduit 20€. Concert consacré à Frédéric Mistral avec ‘Vagabondage en terre de Mistral’ dimanche 13 juillet à 5h30, suivi d’un petit déjeuner dans les jardins.

Concert Bach the battle
Concert dimanche 6 juillet à 19h avec Jérémie Maillard au violoncelle et Cyril Baleton au violon. Tarif 25€ réduit 20€.

Visite guidée ‘Au clair de lune’
Déambulation historique nocturne en petit groupe dans les jardins à la lueur des lanternes. Jeudis 14 & 28 août à 20h30. Tarif : 9€ |Réduit : 8€. Réservation auprès de l’Office de tourisme au 04 90 03 70 60.

Atelier ‘Savoir jardiner’
Atelier ‘Savoir jardiner’ avec le jardinier Romain Lestruhaut, les samedis de 10h à 12h. Tarif 20€. Réduit 15€. 24 mai : mécanismes de la pollinisation ; 28 juin : les plantes sauvages bio-indicatrices ; 19 juillet : l’eau dans le jardin ; 23 août : défense des plantes face à la sécheresse ; 27 septembre : les auxiliaires et ravageurs au jardin ; 25 octobre : régénération, avenir et transmission de la terre.

Gustave Fayet, les cyprés bleus 1902 Copyright Famille Fayet

Les rendez-vous au jardin
Samedi 7 juin : visites guidées botaniques avec le jardinier de l’abbaye Romain Lestruhaut à 11h, 14h et 16h sur le thème “Jardins de pierre, pierres de jardins”. Tarif spécial visites Rendez-vous aux jardins : 8€, gratuit -18 ans.

Pour s’y restaurer
Table gourmande ‘l’Hortus café’ récompensée en 2024 de ‘3 Radis’ par le ‘Green Guide, we’re smart’, référence mondiale pour le monde culinaire végétal.   

Les infos pratiques
Abbaye Saint-André. Fort saint-André. 58, rue montée du Fort. 30400 – Villeneuve-lès-Avignon 04 90 25 55 95 Info@abbayesaintandre.fr Réservation programmation culturelle & estivale sur le site ici. Ouverture : du 1er mars au 31 octobre 2025. Fermé les lundis. Ouvert les jours fériés. Horaires : de 10h à 18h. En octobre : 10h-13h et 14h-17h. Sur place : Hortus café d’avril à septembre (halte gourmande). Tarifs : Visite des Jardins + exposition temporaire : 9,5€ | tarif réduit : 8€, gratuit – 8 ans. Tarif famille (enfant de 8 à 17ans) : 2 adultes + 1 enfant 22€ ou 2 adultes + 2 enfants et plus, 28€. Tarif handicapé : 6,5€. Tarif solidaire pour soutenir l’abbaye 15€.

Toute l’actualité ici.


Les œuvres du célèbre portraitiste Joseph-Siffred Duplessis exposées à L’Inguimbertine

C’est dans le cadre d’Avignon Terre de culture que Gilbert Marcelli, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Vaucluse et à l’initiative de Régine Pilgrim, membre du Club Soroptimist International d’Avignon que se déroule une exposition d’art protéiforme nourrie des œuvres de Joanna Staniszkis pour les œuvres textiles, Christine Viennet pour la céramique, Gina Coppens pour les sculptures et Aurélie Mitrato pour l’art pyro.

Lieu d’ouverture et d’échange, la CCI rappelle ainsi qu’elle est le carrefour où l’art et l’économie se rencontrent dans une ville, Avignon, connue mondialement, entre autre, pour son patrimoine religieux, gothique, laïque et son foisonnement intellectuel, avec les festivals d’Avignon In et Off.

Lors de cette exposition
Lors de cette exposition, le public ira à la rencontre des œuvres textiles de la polonaise Joanna Staniszkis qui créé des tapisseries dans son atelier avec une prédilection pour les textures, les matériaux filés à la main, les teintures naturelles. Elle partage son temps entre le Canada et la Provence, et transmet depuis plus de 30 ans son savoir à travers l’enseignement.

Christine Viennet, céramique
Artiste norvégienne installée en France, elle crée un monde de faune et de flore en céramique, inspiré des éléments terrestres et marins. Fondatrice d’un Musée de la Céramique, elle marie tradition et innovation.

Copyright CCI 84 Communication

Gina Coppens, sculptures
Installée en Provence, elle façonne des œuvres poétiques et énigmatiques à partir de matériaux brûlés (papier, métal, bois…). Une démarche sensorielle et spirituelle, entre fragilité et intensité.

Aurélie Mitrano, art-pyro
Jeune artiste avignonnaise, elle sublime la technique de la pyrogravure sur bois à travers des œuvres personnalisées, à la fois artisanales et inspirées. Pour elle, « créer, c’est exister ».

Les infos pratiques
Exposition artistique ouverte au public. Jusqu’au 22 mai 2025. De 13h30 à 17h sauf dimanche. Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse. 46, Cours Jean Jaurès à Avignon.

Autour de Gilbert Marcelli, président de la CCI Vaucluse, les artistes, élus et personnalités officielles Copyright CCI 84 Communication

En savoir plus
La CCI du Vaucluse est au service des 50 000 entreprises du département pour le commerce, l’industrie et les services. De la création à la transmission, elle accompagne les entreprises à chaque étape de leur vie : développement commercial, financement, réglementation, prévention des difficultés…. La CCI accompagne également les collectivités via son expertise en aménagement et développement territorial. Via son pôle formation ‘Académie Vaucluse Provence’ réparti sur 3 campus : Agroparc, Avignon et Pertuis, elle forme plus de 1 200 jeunes en Hôtellerie- Restauration ; Santé- Social ; Business-Management ; Numérique- Cybersécurité ; Vente-Distribution ; Développement Durable et Formation professionnelle.


Les œuvres du célèbre portraitiste Joseph-Siffred Duplessis exposées à L’Inguimbertine

La haute couture s’installe de nouveau en Provence. Après Pierre Cardin, Julien Fournié, ou encore Jean-Paul Gaultier, c’est au tour des créations de la maison Dior de s’exposer à SCAD Fash Lacoste. Le public pourra découvrir les créations de différents directeurs artistiques de la marque dès ce jeudi 8 mai.

« Christian Dior Jardin Rêvés », c’est le nom de l’exposition de haute couture qu’accueille SCAD Lacoste cette année et qui est affiché dès l’entrée de SCAD Fash. Derrière le mur orné de ces lettres noires, des robes imaginées et créées par les différents directeurs artistiques qui ont forgé la maison depuis sa création en en 1946, du fondateur Christian Dior à l’actuelle directrice artistique Maria Grazia Chiuri, en passant pas Yves Saint Laurent, John Galliano ou encore Raf Simons.

À l’étage, d’autres pièces remarquables emplies de détails, mais aussi une grande nouveauté cette année : des accessoires. Chaussures, bijoux, parfums sont aussi exposés, ainsi que des croquis de tenues élaborés par Christian Dior lui-même.

La première exposition Dior en Provence

Cette exposition, qui sera en place jusqu’en septembre prochain à SCAD Fash Lacoste, a été créée pour Lacoste avec le Musée Dior en Normandie et Dior Heritage, le service en charge du patrimoine de la maison Dior. « Il n’y a jamais eu d’exposition Dior en Provence jusqu’à aujourd’hui », affirme Cédric Maros, directeur de SCAD Lacoste.

Ces expositions de haute couture présentées par l’école franco-américaine sont une manière de rendre plus accessible un domaine qui, à première vue, semble élitiste. « C’est important et intéressant pour nous de rendre les créations de la maison plus accessibles aux personnes comme en Provence qui n’y ont pas accès sur place et qui sont forcées de se déplacer à la capitale ou dans d’autres grandes villes du monde pour voir de la haute couture, ajoute Hélène Starkman, commissaire des expositions chez Christian Dior Couture. C’est aussi très intéressant pour nous de cibler les étudiants de SCAD Lacoste, notamment ceux qui étudient la mode. »

Deux salles, deux ambiances, un fil conducteur

L’exposition est scindée en deux parties distinctes mais qui forment un parcours artistique. SCAD Fash étant doté d’un étage, les créations de la maison Christian Dior sont donc exposées dans une première salle au rez-de-chaussée qui rappelle un jardin de jour, avec une ambiance assez lumineuse dans les tons blancs qui est notamment accentuée par le plafond de fleurs blanc élaboré par le collectif artistique espagnol Wanda, qui reprend les fleurs préférées de Christian Dior comme le muguet et la rose, mais aussi les fleurs locales comme la glycine.

« C’est l’exposition la plus ambitieuse qu’on n’ait jamais faite en termes de scénographie. »

Cédric Maros

À l’étage, la présentation des créations a été plutôt imaginée comme un jardin du soir, avec des tenues dans des tons plus sombres, toujours avec une pointe de couleur. Les fleurs sont un élément central de l’exposition, tout comme elles sont l’élément qui a le plus inspiré Christian Dior à ses débuts, que ce soit dans leurs couleurs, mais aussi dans leurs formes. En tout, une trentaine de tenues sont exposées sur des plateformes rétro-éclairées.

©Vanessa Arnal / L’Echo du Mardi

La conservation et l’exposition de tissu de haute couture

Si l’exposition en Provence est une première pour Dior, c’est surtout parce que tous les lieux ne se prêtent pas à la haute couture dont les tissus requièrent un soin particulier. « Le tissu et le papier sont ce qu’il y a de plus compliqué à préserver et donc à exposer, explique Cédric Maros. Il y a des règles de conservation comme dans les plus grands musées. »

Ainsi, SCAD Fash Lacoste a été créé pour ce type d’exposition. Pas de soleil direct sur les tenues, éclairage à pas plus de 50 lux sur les mannequins pour éviter que les tissus ne se décolorent, un taux d’humidité bien particulier, pas de poussière, ou encore il faut éviter qu’il y ait des papillons et autres insectes qui s’aventurent dans la salle d’exposition et pondent dans les tenues. La liste des critères d’exposition et de conservation est longue.

Pour autant, aucune barrière ne sont apposées, les visiteurs peuvent profiter pleinement des créations qui sont exposées, sans les toucher bien entendu. Les accessoires, qui sont la grande nouveauté cette année, eux, ont nécessité la construction de cabinets qui sont fermés, afin d’éviter les vols.

Une belle vitrine pour le territoire

Cette exposition, qui a mobilisé une soixantaine de personnes entre le déplacement, les installations, et autres, dont des entreprises aptésiennes, SCAD Lacoste a pu l’avoir notamment grâce à sa réputation. Nombre de ses étudiants diplômés travaillent dans les grandes maisons de haute couture aujourd’hui, dont celles en France. « La fréquentation et les retombées presse, qui pour chaque exposition de haute couture sont hallucinantes, font que, maintenant, c’est légitime pour nous d’aller voir une maison comme Dior », développe Cédric Maros.

L’année dernière, l’exposition Jean-Paul Gaultier avait attiré près de 15 000 visiteurs, un chiffre que vise encore l’école franco-américaine cette année, voire davantage car les expositions de la maison Dior sont parmi les plus populaires dans le monde. Cette exposition va s’inscrire dans un parcours de visite au sein-même du village de Lacoste avec l’exposition de mode des étudiants au Studio Bee, l’avenue des artistes, ou encore l’expérience immersive ‘Unfold’ du Studio Drift. Mais l’exposition Dior va aussi s’inscrire dans un parcours plus large. SCAD Lacoste prévoit notamment des billets qui s’allient avec la visite de la Fondation Blachère à Bonnieux.

L’école lacostoise, qui accueille entre 30 000 et 40 000 visiteurs par an entre ses expositions et ses événements, est aujourd’hui perçue comme un lieu culturel incontournable du Pays d’Apt, et plus largement du Vaucluse, qui ainsi, génère de l’emploi et des retombées économiques importantes. « SCAD Lacoste représente des retombées de quasiment 11M€ par an sur le territoire, affirme Cédric Maros. Presque 90% de ces retombées se font dans un rayon de 50 km. »

Informations pratiques

L’exposition ‘Christian Dior – Jardins rêvés’ sera en place du 8 mai au 28 septembre à SCAD Fash Lacoste.

En mai, juin et septembre, le lieu d’exposition sera ouvert du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h. À partir du 16 juin, il sera ouvert tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 19h. Ouverture exceptionnelle les week ends du 10 et 11 mai, du 31 mai et 1er Juin, et du 7 et 8 juin de 14h à 18h.

Le tarif d’entrée est fixé à 6€ (tarif réduit : 3€), ce qui inclut l’exposition Dior et le reste du parcours culturel que propose SCAD Lacoste au sein du village.


Les œuvres du célèbre portraitiste Joseph-Siffred Duplessis exposées à L’Inguimbertine

La commune de Gordes va accueillir une exposition des œuvres du dessinateur et caricaturiste Plantu jusqu’au 15 septembre. L’inauguration aura lieu ce samedi 26 avril en présence de l’artiste.

Plantu, de son vrai nom Jean Plantureux, est un dessinateur de presse et caricaturiste français à la renommée internationale. Dès ce samedi 26 avril, 22 de ses dessins seront exposés dans les jardins de la mairie de Gordes.

« Plantu, c’est l’œil malicieux qui capte l’instant, le geste, l’absurde, pour mieux nous faire réfléchir — et sourire, affirme Richard Kitaeff, maire de la commune. Ses œuvres, rarement exposées dans un cadre aussi enchanteur, dialoguent ici avec la pierre blonde de notre village, dans un contraste aussi inattendu qu’harmonieux. Une rencontre entre l’art graphique contemporain et l’âme provençale… »

Inauguration en présence de l’artiste le samedi 26 avril à 9h30.
Du 26 avril au 15 septembre. Entrée libre. Jardins de la mairie. Place du Château. Gordes.


Les œuvres du célèbre portraitiste Joseph-Siffred Duplessis exposées à L’Inguimbertine

Pour sa 5e exposition majeure annuelle du vendredi 18 avril au samedi 31 mai, la ville de Courthézon se pare des œuvres du sculpteur eygaliérois Francis Guerrier. 

Un parcours d’une douzaine de sculptures sera aménagé durant un mois et demi dans les lieux publics de Courthézon. Quant à la chapelle Saint-Georges, elle bénéficiera également d’un luminaire. Intitulée « Éclosion », l’exposition majeure de cette année s’inscrit dans une programmation culturelle que la municipalité a mise en place depuis 2021, en invitant des artistes dont les installations profitent aux locaux et touristes. 

Artiste contemporain de la région, Francis Guerrier a d’abord travaillé dans le domaine du spectacle vivant en tant que comédien, metteur en scène puis décorateur et scénographe. Le goût de la matière et l’envie de lui donner vie l’incitent à expérimenter la glaise, le plâtre et enfin le métal avec lequel il poursuit son œuvre. Identifiables par leurs lignes courbées poétiques, fuyantes et froides, enveloppantes et chaleureuses, les sculptures de Francis Guerrier offrent aux spectateurs une invitation à la rêverie et à la réflexion. 

Exposition artistique ‘Éclosion’. Parcours dans Courthézon. Du 18 avril au 31 mai. Horaires du château Val Seille du lundi au vendredi 8h30-12h / 13h30-17h. Vernissage vendredi 18 avril à 18h30 au château Val Seille. Visite guidée samedi 26 avril à 14h30 au parc Val Seille. 

©Ville de Courthézon

A.R.C


Les œuvres du célèbre portraitiste Joseph-Siffred Duplessis exposées à L’Inguimbertine

Le Grenier à Sel, clairement identifié aujourd’hui comme un lieu culturel dédié aux nouvelles formes artistiques reliant art, sciences et technologies numériques, présente sa nouvelle exposition ‘Sève élémentaire’ jusqu’au 7 juin 2025.

Dans la continuité de ses réflexions menées sur le vivant, le Grenier à Sel propose l’exposition ‘Sève Élémentaire’ conçue comme un vaste laboratoire mêlant dispositifs scientifiques, protocoles expérimentaux et poésie visuelle. C’est la première fois que l’équipe du Grenier à Sel travaille avec un artiste chercheur et professeur, en l’occurrence Fabien Léaustic

L’artiste-chercheur Fabien Léaustic interroge la vie et son origine sur terre

Avignonnais depuis 2 ans, Fabien Léaustic enracine sa pratique à l’intersection des arts, des sciences et de l’anthropologie contemporaine. Avec une double formation d’ingénieur et de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, il explore dans ses œuvres les grandes problématiques de l’ère anthropocène. Dans son projet monographique, il puise dans les sciences et la génétique la matière première de son écriture plastique.Le fil rouge scientifique de son projet  peut s’apparenter à une enquête  sur les origines de la vie. La dimension poétique de son dispositif permet de dépasser une éventuelle incompréhension si on n’ a pas « la fibre scientifique. »

Un projet protéiforme : film, fresque et laboratoire réunis dans trois espaces

Gènos, un film d’une dizaine de minutes 

Ce film met en scène un rituel païen mêlant science et scientisme, et place au coeur de l’énigme les collections du Musée d’Histoire naturelle de Lille. Le film fait apparaître un outil technologique, une fresque résumant les connaissances mises en jeu dans l’élaboration du projet. Le lien entre l’apparition de la vie et les météorites est particulièrement mis en avant.

Un étonnant laboratoire

Ce laboratoire nous permet de nous inclure dans l’oeuvre. En effet, le public est invité à partir d’un mélange de salive, à donner son ADN ! A le révéler, le rendre visible sous forme de ce que l’on appelle : une méduse ADN. À l’issue de l’expérience, les chimères d’ADN sont scannées, baptisées d’un nom choisi par les individus qui ont donné leur salive, et deviennent des compositions en forme de galaxies qui alimentent une nouvelle cartographie galactique du vivant projetée sur écran géant, se développant tout au long de l’exposition.

Redevenir une étoile

Cette projection en temps réel d’un environnement virtuel permet au public de retrouver son étoile, les scans de méduses ADN ayant étant traduits en constellations. Fabien Léaustic propose ici une nouvelle cartographie du vivant, sans repère, où le terme « espèce » n’existe plus et qui se compose de constellations en mouvement. 

En pratique

L’exposition a lieu du 5 avril au 7 juin 2025, du mercredi au samedi de 14h à 18h en entrée libre. Le samedi matin et pendant les vacances scolaires, les enfants découvriront ce qu’est l’ADN à la fois par une visite de l’expositon, mais aussi par des ateliers créatifs. Au programme : création d’un podcast de vulgarisation scientifiques, expérimentations autour de l’ADN ou encore atelier à 4 mains parent-enfant. Il n’y a pas de visites commentées pour cette exposition mais des médiateurs sont présents dans les trois salles d’exposition puisqu’ils y travaillent in situ. 

Une nocturne jusqu’à 21h aura lieu lors de « La nuit des Musées » le 17 mai. L’équipe de médiatrices du Grenier à sel nous invite à un grand jeu de rôle au coeur des espaces d’exposition : Perfect match !

Le Grenier à sel. 2 rue du Rempart Saint-Lazare. Avignon. 04 32 74 05 31.

https://www.echodumardi.com/tag/exposition/   1/1