Exposition : une plongée au cœur des fleuves, rivières et cours d’eau du Vaucluse
L’exposition ‘Le Vaucluse, une terre d’eau’ est installée à la Maison du Parc à Apt. Elle sera en place jusqu’au mercredi 3 septembre.
Le Parc naturel régional du Luberon et le Département de Vaucluse s’allient pour mettre les rivières, fleurs et cours d’au du territoire en lumière dans une exposition intitulée « Le Vaucluse, une terre d’eau. »
Réalisée par le Département, cette exposition regroupe les photographies de David Tatin et Yannick Gouguenheim, valorisant les milieux naturels, les spécificités des cours d’eau, l’histoire des paysages, la faune et la flore et la fragilité des écosystèmes.
En plus de découvrir les œuvres, les enfants disposeront d’un quizz et d’un carnet pédagogique pour mieux connaître les cours d’eau du département.
Jusqu’au 3 septembre. Entrée gratuite. Maison du Parc. 60 place Jean Jaurès. Apt.
Exposition : une plongée au cœur des fleuves, rivières et cours d’eau du Vaucluse
À l’occasion de l’exposition ‘Othoniel Cosmos ou Les Fantômes de l’Amour’, deux représentations exceptionnelles de ‘Midnight Souls’, chorégraphié par Carolyn Carlson, sont proposées dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes.
Cette chorégraphie de Carolyn Carlson assistée de Sara Orselli est interprétée par le danseur étoile Hugo Marchand et la danseuse Caroline Osmont de l’Opéra de Paris, accompagnés de Juha Marsalo de la Carolyn Carlson Company. Les musiques sont de René Aubry et Philip Glass. Cette première mondiale est organisée en collaboration avec la Ville d’Avignon, Avignon Tourisme et le Festival d’Avignon.
Curiosité(s) « Avignon, Terre de Culture 2025 »
Cet événement est rendu possible grâce à la Ville d’Avignon qui a donné carte blanche à Jean-Michel Othoniel pour investir cette scène chargée d’histoire, pour fêter les 25 ans d’Avignon capitale européenne de la culture et les 30 ans de son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’artiste a souhaité s’entourer de Carolyn Carlson, Hugo Marchand et Caroline Osmont pour créer un spectacle totalement inédit. Il s’inscrit dans leurs volontés communes de faire dialoguer différentes formes d’art et de proposer au public une expérience sensorielle et émotionnelle inédite, offrant le temps des deux soirées une symbiose unique entre danse et sculpture.
Une chorégraphie construite autour des œuvres de Jean-Michel Othoniel dans la Cour d’Honneur
Le sculpteur Jean-Michel Othoniel a installé ses œuvres spécialement sur la scène de la Cour d’Honneur du Palais des Papes d’Avignon. Plus de 10 000 briques de verre métamorphosant l’architecture de la Cour d’Honneur dessinent un paysage qui accueille trois immenses sculptures de briques d’inox miroir aux formes fantomatiques. Après les deux représentations de Midnight Souls, l’installation sur scène des « fantômes de l’amour » restera visible durant tout le mois d’août et une grande partie du mois de septembre 2025.
‘Othoniel Cosmos ou Les Fantômes de l’Amour’, dix expositions du 28 juin 2025 au 4 janvier 2026
Du 28 juin 2025 au 4 janvier 2026, Jean-Michel Othoniel déploie dans 10 lieux de la cité des papes une gigantesque constellation artistique, avec l’Amour pour voûte céleste en tout 260 œuvres.
Jean-Michel Othoniel présente ses oeuvres dans le Palais des Papes, le Pont d’Avignon, le Musée du Petit Palais-Louvre en Avignon, le Musée Calvet, le Muséum Requien, le Musée Lapidaire, la Chapelle Sainte-Claire, les Bains Pommer, la Collection Lambert et la Place du Palais.
Vendredi 1er et samedi 2 août 2025. 22h. 17€ à 40€. Cour d’Honneur du Palais des Papes. Avignon. Tarif réduit spécial donnant accès à l’exposition dans le Palais des Papes : 6.50€(tarif valable jusqu’au 31 décembre 2025, sur justificatif de l’achat d’un billet pour la représentation du 1er ou du 2 août). Informations et réservations : www.othoniel-cosmos.com
Exposition : une plongée au cœur des fleuves, rivières et cours d’eau du Vaucluse
Jusqu’au 30 septembre prochain, les œuvres de trois artistes locaux sont exposées au Château de Mille à Apt. Sculpture, peinture, photographie et art naturel sur plâtre s’entremêlent dans l’exposition ‘Balades’.
Ils sont plus d’une centaine à être venus admirer les œuvres des artistes Joël Canat, Anneka Imbert, et Verena Omnes ce mercredi 9 juillet à l’occasion du vernissage de l’exposition ‘Balades’ proposés par le domaine viticole Château de Mille à Apt.
Certains étaient silencieux face aux œuvres, essayant de comprendre le sens qu’ont pu vouloir leur donner les artistes. D’autres en débattaient avec leurs amis, leur conjoint, leurs enfants, ou bien avec des inconnus rencontrés devant une sculpture.
Pour l’exposition ‘Balades’, ce sont les talents de trois artistes provençaux qui se joignent : Joël Canat, Anneka Imbert, et Verena Omnes. Ce premier est un sculpteur installé à Ménerbes depuis les années 70 où il a décidé de planter une vigne. C’est en coupant des chênes qu’il s’est initié à la sculpture sur bois, en autodidacte. Certaines de ses sculptures semi-abstraites font quelques dizaines de centimètres tandis que d’autres font parfois plus de 2 mètres.
Anneka Imbert, de son côté, photographie et dessine la nature durant ses balades dans la garrigue. Elle ramène parfois avec elle des plantes sauvages, qu’elles utilisent pour en faire des installations faites de bronze, de cuivre, de laiton et de bois, mais aussi des dessins à l’encre, comme cette fresque de 9 mètres de long sur papier japonais exposée au Château de Mille.
Enfin, le public découvrira les œuvres de Verena Omnes, faites de plantes locales moulées sur du plâtre. Ces cadres en relief sont ensuite peints dans des tons assez neutres, souvent teintés dans les ocres du Luberon.
Exposition : une plongée au cœur des fleuves, rivières et cours d’eau du Vaucluse
Dans un souffle cosmique et onirique, le plasticien Jean-Michel Othoniel invite à célébrer les 25 ans d’Avignon Capitale européenne de la culture.
Discret, humble, presque effacé, il est là, Jean-Michel Othoniel, sur la place du Palais des Papes, face à ‘L’Astrolabe’, une sculpture monumentale de 10 mètres de haut, qui trône au pied du Rocher des Doms. « C’est un rêve d’enfant qui se réalise. Etre là dans ce décor majestueux, minéral, c’est magique. »
« C’est un rêve d’enfant qui se réalise. »
Jean-Michel Othoniel
L’artiste poursuit « C’est un projet qui a mûri pendant deux ans ». ‘Othoniel Cosmos ou les Fantômes de l’Amour’ dessine un parcours à travers tous les musées d’Avignon dont l’accès est gratuit depuis 2014, avec, comme fil conducteur, le coup de foudre entre le poète Pétrarque et Laure, sa muse, au cœur de la Chapelle Sainte-Claire. « C’est un défi d’une ampleur inédite, face à un espace surdimensionné. Après l’exposition mythique de Picasso en 1976, J’ai voulu créer une sorte de farandole joyeuse, une galaxie, un mouvement de planètes qui se dévoile au fur et à mesure du parcours entre perles, peintures, briques, inox, fontaines, or, argent et verre. »
260 œuvres exposées dans les musées de la cité des papes Une déambulation onirique est proposée au spectateur du 28 juin au 4 janvier : Palais des Papes, Pont d’Avignon, Musée du Petit-Palais, musées Calvet, Requien, Lapidaire, Bains Pommer et Collection Lambert. Chaque fois Jean-Michel Othoniel a imaginé une œuvre adaptée au décor, à l’époque, au cadre. « C’est l’architecture qui m’a poussé, une forme d’énergie, de dynamique dans des lieux solides, en pierre et monochromes. Ici, au Palais des Papes, passent 7 000 visiteurs par jour. Je dois, avec mes œuvres, surfer sur cette vague de flux. Sur les 260 œuvres présentées à Avignon, j’en ai créé 140 nouvelles pour Avignon. Et l’idée directrice – la passion entre Pétrarque et Laure, les 366 poèmes qui lui sont dédiés – a aussi inspiré les plus grands, Michel-Ange, Shakespeare, même Pier-Paolo Pasolini. La ville d’Avignon elle-même est un musée, avec ses façades, ses bâtiments, son achitecture. »
Jean-Michel Othoniel, à gauche, aux côtés de Cécile Helle, maire d’Avignon. Crédit : Echo du mardi/Andrée Brunetti
Cécile Helle qui a souhaité avec Terre de Culture célébrer les « 25 ans d’Avignon, capitale européenne de la culture veut, depuis qu’elle a été élue, ancrer la culture dans la vie des avignonnais. « Je veux faire vibrer la culture à Avignon, qu’elle soit accessible à tous. Avec Jean-Michel Othoniel qui a investi le cœur de la cité, qui s’est laissé embarquer par le centre historique, les ruelles, les petites places, on va re-découvrir la cité des Papes de l’intérieur. Merci à lui pour sa générosité, c’est un cadeau exceptionnel qu’il nous fait, une proposition artistique unique. Un peu de poésie et de contemplation dans le fracas du monde actuel, ça fait du bien. »
« Je veux faire vibrer la culture à Avignon, qu’elle soit accessible à tous. »
Cécile Helle, maire d’Avignon
Entre la croix en verre rouge de Murano sur le Pont d’Avignon, les 15 œuvres dans le Palais des Papes, dont l’Astrolabe du Cloître Benoit XII doré à la feuille, le sol en brique bleu glacier de la Chapelle Saint-Jean, la sculpture en inox poli-miroir de 4 mètres de haut de la Chambre du Camérier, les 60 peintures à l’encre sur fond d’or blanc de l’artiste, rassemblées dans le Grand Tinel, en provenance de collections privées du monde entier et la Fontaine des délices en verre soufflé de Murano et bronze doré au cœur des jardins pontificaux, la constellation prend corps.
Crédit : Andrée Brunetti
Elle se poursuit à travers la ville, comme un « Archipel de désir » avec une quarantaine d’installations au musée du Petit-Palais, disques d’or et cercles diaphanse qui jouent aux côtés des Primitifs italiens et de la Collection Campana. Au musée Calvet, des sculptures abstraites dialoguent avec les statues classiques, au musée Requien, place aux herbiers enluminés, au Lapidaire, priorité aux monolithes ‘Wonder Blocks’ en verre sulfurisé.
Et comme si ce cheminement ne suffisait pas, Jean-Michel Othoniel en remet une couche les 1er et 2 août dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes avec une chorégraphie imaginée par Carolyn Carlson qui verra le danseur étoile Hugo Marchand et la danseuse Caroline Osmond évoluer autour de 10 000 briques de verre et d’inox noir imaginées par l’artiste dans un spectacle appelé ‘Midnight Souls’. Une expérience sensorielle et émotionnelle inédite entre danse et sculpture à Avignon.
Exposition : une plongée au cœur des fleuves, rivières et cours d’eau du Vaucluse
Un ciel blanchâtre dû aux incendies sévissant au Canada voilait le Ventoux, invisible depuis l’accueil de la Bibliothèque-Musée Inguimbertine. L’accueil de ce merveilleux édifice est normalement aux premières loges pour admirer le ‘Géant de Provence’. Qu’importe, les journalistes locaux et parisiens étaient spécialement présents pour admirer en avant-première les œuvres d’un autre géant, souvent dénommé ‘le Van Dyck de la France’ : le portraitiste JS Duplessis, né à Carpentras en 1725.
La première bibliothèque-musée de France En donnant un destin artistique à l’Ancien Hôtel Dieu,la mairie de Carpentras avait fait un choix audacieux. Comme le précise Serge Andrieu, maire de Carpentras « nous aurions pu transférer des services administratifs, nous avons choisi malgré le coût de donner une deuxième vie à cet Hôtel Dieu en le transformant en Musée-Bibliothèque, en transférant les trésors de l’Inguimbertine. C’est ainsi que ce lieu a été inauguré en 2024, fierté de Carpentras pour les joyaux qu’il recèle sur les 1 800m2 du bâtiment. Un effort amplement récompensé puisque Xavier Salmon, directeur des arts graphiques au musée du Louvre ne s’est point fait prier pour accepter d’être le commissaire scientifique de cette exposition inédite.
Crédit : DR
300e anniversaire de la naissance du ‘Van Dyck’ français ‘L’art de peindre la vie’ est la première exposition rétrospective sur le portraitiste Joseph-Siffred Duplessis à l’occasion du 300e anniversaire de sa naissance à Carpentras. Cet événement temporaire est la première exposition rétrospective sur le portraitiste Joseph-Siffred Duplessis (1725-1802) avec 60 œuvres pour la plupart inédites. Le commissaire de l’exposition, Xavier Salmon est intarissable quand il parle de ce qui est sa spécialité, l’Art au XVIIIe siècle. On sent toute la passion et l’excitation du chercheur, de l’artiste, du commissaire scientifique à ‘traquer’ les œuvres de Duplessis à travers les collections privées et les musées nationaux et internationaux et à valider les différentes versions – à l’époque on dupliquait les tableaux. Le musée de Carpentras était propriétaire d’une vingtaine d’œuvres. De surprises en découvertes, au final, après 3 ans de recherches, c’est près de 60 tableaux qui sont exposés. L’exposition est conçue comme une déambulation selon les temps forts de la carrière de l’artiste, l’actualité du moment (la révolution française), les cercles qu’il fréquente, Paris ou la Province et bien sûr l’époque de sa consécration quand il devient le portraitiste officiel du roi Louis XVI.
Crédit : DR
Il force l’admiration de Diderot Après sa période comtadine consacrée plutôt à des thèmes religieux ou à la mythologie antique, Duplessis part à Lyon en 1751 puis débarque à Paris en 1752. Inconnu des cercles parisiens jusqu’ alors, il force l’admiration de Diderot à la grande exposition du Salon en 1769 et devient indétrônable pendant près de 20 ans. Portraitiste du roi Louis XVI, il peint un majestueux portrait du monarque, de Marie-Antoinette -cependant difficile à contenter-, de Benjamin Franklin parmi les plus renommés. Le buste de Benjamin Franklin par Duplessis est sur les billets de cent dollars américains depuis 1928 !
« Le buste de Benjamin Franklin par Duplessis est sur les billets de cent dollars américains depuis 1928 ! »
Au cours de l’exposition on pourra également jouer au jeu des 7 erreurs avec les 3 tableaux représentant le médecin Joseph Marie François de Lassone, découvrir le couple Necker sans concession et sourire de quelques notables joufflus de province. On peut admirer cette façon de traduire la matière, pas seulement dans le rendu des tissus ou des accessoires mais la carnation de ses sujets, la chair et ses reflets et même leursimperfections. On pourra apprécier lors de l’exposition le confort de la visite, happé par un regard narquois ou bienveillant, étonné de tant de beauté au-delà de celle du sujet, frappé par la perfection qui semble se dégager.
Le petit plus Pour accéder à l’exposition temporaire, il faut traverser les galeries du musée, l’occasion de déambuler parmi ses trésors artistiques, les manuscrits anciens, les incunables, les œuvres d’art emblématiques. Quand on arrive à l’exposition de Duplessis, on a déjà les sens en éveil, la curiosité émoussée. Celle-ci démarre par un autoportrait comme une invitation à percer le mystère de ce talentueux portraitiste et se termine sur un autre auto-portrait où la sérénité affichée ne masque pas pour autant le poids des ans.
Exposition : une plongée au cœur des fleuves, rivières et cours d’eau du Vaucluse
La bibliothèque-musée L’Inguimbertine, à Carpentras, accueillera dès ce samedi 14 juin l’exposition ‘L’Art de peindre la vie’, consacrée à l’artiste Joseph-Siffred Duplessis, qui a notamment peint les portraits de Benjamin Franklin et Louis XVI. L’exposition sera visible jusqu’au 28 septembre.
Joseph-Siffred Duplessis (1725-1802) est l’un des portraitistes les plus remarquables du XVIIIe siècle. Pour célébrer le tricentenaire de sa naissance, L’Inguimbertine lui consacre l’exposition temporaire ‘L’art de peindre la vie’ qui offrira au public plongée unique dans l’univers artistique du peintre.
L’exposition réunira, parmi les 200 tableaux peints par Joseph-Siffred Duplessis, une soixantaine d’œuvres provenant de collections prestigieuses telles que le Metropolitan Museum of Art de New York, le Nelson-Atkins Museum of Art de Kansas City, le Musée des Beaux-Arts du Canada à Ottawa, le Château de Versailles et le Musée du Louvre.
Benjamin Franklin et Louis XIV réunis à Carpentras
De 1776 à 1785, Benjamin Franklin a séjourné en France pour obtenir le soutien du gouvernement de Louis XVI dans la guerre d’Indépendance des États-Unis d’Amérique. Une visite qui a porté ses fruits puisque le 20 mars 1778, le roi Louis XVI a remis à Franklin le traité d’alliance franco-américain, scellant l’engagement de la France aux côtés des Américains.
Près de deux siècles et demi plus tard, en 2025, les deux personnalités sont de nouveau symboliquement réunies en France, à Carpentras, au travers des deux portraits peints par Joseph-Siffred Duplessis.
Exposition ‘L’Art de peindre la vie’. Du 14 juin au 28 septembre. L’Inguimbertine. 180 Place Aristide Briand. Carpentras.
Exposition : une plongée au cœur des fleuves, rivières et cours d’eau du Vaucluse
Alors que le Festival d’Avignon a vu le jour en 1947, il n’y a jamais eu d’exposition conséquente à son sujet. Etonnant non ?
Le 5 juillet 2025, non seulement le Festival d’Avignon aura une exposition permanente mais celle-ci se situera au premier étage de la maison de son fondateur, la Maison Jean Vilar, active toute l’année à Avignon. Il a fallu toute la pugnacité de l’Association Jean Vilar et le partenariat de la Bibliothèque Nationale de France (BNF) pour concevoir cette exposition de 350m2 confiée au commissaire Antoine De Baeque et labellisée ‘Avignon Terre de Culture 2025’.
‘Les clés du Festival’, une exposition inédite, permanente, ouverte à tous les publics qui se veut vivante, mouvante, constamment renouvelée
Jean Vilar voulait un théâtre populaire accessible à tous les publics, l’exposition se devait elle aussi de l’être : vieux, jeunes, néophytes ou pas, touristes ou festivaliers, l’idée est de se représenter l’aventure du Festival d’Avignon, des origines à nos jours, mais aussi de donner envie d’y aller, d’y participer, d’y revenir. ‘Les Clés du Festival’ dévoilera l’histoire du Festival de 1947 à nos jours en traversant ses grands fondamentaux : le festival des origines, un festival d’artistes et de création, un festival et son public, un festival miroir du Monde, Avignon Ville festival, le Festival Off, la fabrique du Festival en utilisant une scénographie immersive axée sur le visuel, des photos, des captations, des voix, des sons. Forte d’un fonds réunissant près de mille documents et archives de la Maison Jean Vilar et des collections de la Bibliothèque nationale de France – photographies, films, enregistrements sonores, affiches, programmes, notes et correspondances inédites, décors emblématiques, dessins originaux, maquettes et costumes de légende – elle se veut également évolutive en témoignant du rôle unique du public, In et Off confondus.
Confier les clés ou comment intéresser le public à cette exposition ?
Le commissaire de l’exposition Antoine De Baeque a fait le choix de faire une entrée thématique et non pas une frise chronologique ( cependant présente en rappel) au fil des diverses directions. Il y aura des focus sur des créations qui ont marqué l’histoire du Festival du Prince de Hambourg de Jean Vilar ou le Mahabharata de Peter Brook aux créations plis récentes de Thomas Ostermeier ou Angelica Liddel. Il a été particulièrement ému par le parcours de Jean Vilar « penser qu’en 1947, Jean Vilar quitte Paris pour venir faire du Théâtre en Avignon ! Ce qui encore plus émouvant c’est de voir quelques années après, alors que le Festival d’Avignon marche très bien — environ 100 000 visiteurs — Jean Vilar décider dans les années 60 d’investir d’autres lieux que la Cour d’Honneur et d’introduire d’autres disciplines que le pur théâtre. C’est exceptionnel de voir comment il a fondé ce festival mais comment il n’a eu de cesse de le renouveler. C’est cet esprit que nous voulons retransposer. »
Pendant le Festival 2025, des invitations à découvrir ou à se souvenir
Les 6 et 7 juillet à 11h et 18h, Antoine De Baecque et Nathalie Cabrera invitent des artistes, universitaires ou professionnels à témoigner, débattre et rêver de ce bel héritage au présent qu’est le Festival d’Avignon. Les 10 et 11 juillet à 11h et 18h, ce sont dix-sept jeunes élèves du Conservatoire National d’Art Dramatique qui vont nous faire revivre la formidable troupe du TNP de Vilar. Nous retrouverons Laure Adler tous les jours à 11h, du 12 au 21 juillet pour des lectures sous forme de 9 épisodes retraçant les mots des poètes, critiques, spectateurs etc… Du 12 au 14 juillet à 14h30, ARTE présente une sélection de films suivis de rencontres pour partager l’œuvre d’artistes programmés en 2025.
À partir du 5 juillet 2025. Pendant le Festival d’Avignon — du 5 au 26 juillet 2025 — tous les jours de 11h à 20h. Fermeture de la Maison Jean Vilar en août puis ouverture toute l’année du mardi au samedi de 14h à 18h. 4 à 7€. Maison Jean Vilar – 8 rue de Mons. 04 90 86 59 64.
Exposition : une plongée au cœur des fleuves, rivières et cours d’eau du Vaucluse
La fondation Villa Datris expose le travail de 64 artistes engagées du monde entier. Mission ? Lutter contre l’invisibilisation des femmes qui persiste. Les thèmes abordés ? Le féminisme, l’éco-féminisme, la défense des droits de l’homme, la lutte contre le racisme, la liberté de disposer de son corps. L‘ensemble des œuvres rappelle qu’aucun combat n’a cessé et qu’il est crucial de préserver les droits acquis. Un cri des femmes pour les leurs, les hommes et le monde aussi, à voir jusqu’au 2 novembre.
Cette exposition militante, n’y va pas par quatre chemins « L’égalité entre les femmes et les hommes dans le monde est loin d’être acquise, et demeure un combat de chaque instant, également en Europe et en France », rappelle Danièle Marcovici, militante féministe depuis les années 1970 et la patronne du groupe international Raja, leader européen de l’emballage.
Oeuvre de Cajsa Von Zeipel. Gay milk 2022 Copyright MMH
«Longtemps ignorées et privées de reconnaissance, les femmes artistes ont été dominées par des sociétés patriarcales et éclipsées de l’histoire de l’art, relate Danièle Marcovici, présidente-directrice-générale du groupe Raja, fondatrice et présidente de la Fondation éponyme et aussi de la Fondation Villa Datris. Il faudra attendre les mouvements sociaux et les luttes féministes des années 1960 pour qu’elles gagnent en visibilité en tant qu’artistes mais aussi en tant que femmes. Cet héritage a profondément marqué les artistes d’alors et celles des générations suivantes, ouvrant la voie à une meilleure considération de leurs revendications et de leur art. ‘Engagées’ veut éveiller les consciences et rappeler que ces combats restent à mener.»
Une expo militante L’exposition ‘Engagées, engagées, engagées’ 2025 fait écho à celle organisée en 2013 intitulée ‘Sculptrices’ conçue par Danièle Marcovici et son compagnon Tristan Fourtine, architecte, « pour redonner de la visibilité à 70 artistes, à leur travail. Depuis notre engagement n’a pas failli, alors même qu’en 2006 nous avons créé la Fondation Raja-Danièle Marcovici qui soutient des associations en faveur de l’émancipation, de l’autonomisation des femmes en France et dans le monde. Les expositions de la Villa Datris –contraction de Danièle et Tristan- met à l’honneur les forces féminines dans la dynamique d’un art creuset d’émotions. »
Oeuvre de Zanele Muholi, Muholi IV Copyright MMH
Pourquoi n’y-a-t-il pas eu de grands artistes femmes ? «C’est la question que pose Linda Nochlin en 1971 dans un essai éponyme. Laurence d’Ist, historienne de l’art explique que : depuis la renaissance, les femmes n’accèdent pas aux réseaux de reconnaissance officielle. Sous l’ancien régime, l’Académie royale leur refuse l’étude de l’anatomie d’après le nu. En réponse, les Académies concurrentes s’ouvrent à Paris leur permettant de concourir au prix de Rome, d’exposer au salon et d’entrer dans les collections d’Etat. Au 19e siècle les femmes artistes se démarquent du maître d’atelier chez qui elles se forment. »
Au lendemain de la seconde guerre mondiale « Au lendemain de la seconde guerre mondiale, les femmes des années 1960-1970 prennent conscience, comme un électrochoc, de leur féminité. Le féminisme éclot aux Etats-Unis et en Europe sur un lit de frustrations et de peurs particulièrement lorsqu’il s’agit de remettre en cause les distinctions de genre sur lequel est basé notre système culturel. L’art textile, très présent dans cette exposition, incarne une libération profonde, voire existentielle, des artistes engagées, militantes, mariées, enragées et activistes. Il en découle un décloisonnement des mediums et des sources. »
Œuvre de Billie Zangewa, Soldier of love Copyright MMH
Quand la muse, le modèle passent de l’autre côté « La femme n’est plus seulement modèle, muse, sujet des arts mais se réapproprie son corps, sa peau, sa sensualité, sa sexualité, notamment lors de happening en alliant image, performance elle participe à l’activisme visuel et social de l’art contre la violence. Les questions politiques et éthiques des années 1990 ouvre le champ aux artistes afro-américaines, indiennes, africaines du nord au sud, s’intéressante à l’héritage colonialiste. Elles rouvrent le dossier de l’histoire et de l’héritage colonialiste, se réappropriant leur visibilité. Désormais les femmes s’engagent dans l’écoféminisme, ma protection des écosystèmes, dénoncent la maltraitance à l’égard du vivant tout en célébrant so étonnante résilience.»
Le parcours de l’exposition «Le parcours de l’exposition se développe autour de 10 thématiques symbolisées par les tracts mis à disposition. Outil de contestation directe, populaire et accessible, il accompagne les mouvements sociaux et sociétaux des suffragettes du 20e siècle aux mouvements féministes des années 1960-1970, il dénonce l’oppression patriarcale, revendique les droits, brise les tabous. Modeste en apparence, il reste le précieux témoignage des combats menés dans la rue comme dans les esprits.»
Oeuvre de Katia Bourdarel Emzara, revisite du mythe de l’arche de Noé Copyright MMH
Commissariat d’exposition Danièle Marcovici et Stéphane Baumet. Assistance au commissariat et scénographie Laure Dezeuze, studio Bloomer.
Les infos pratiques Exposition ‘Engagées, engagées, engagées’ Villa Datris. Jusqu’au 2 novembre 2025. 7, avenue des Quatre otages à l’Isle-sur-la-Sorgue ; 04 90 95 23 70. Entrée gratuite.
Odile de Frayssinet devant l’une de ses barques, avec ses affiches brodées pour la liberté de la femme, notamment en Orient. Copyright MMH
Horaires d’ouverture Mai-Juin, du mercredi au samedi : 11h-13h / 14h-18h. Dimanche ouvert en continu. Juillet-Août : Tous les jours sauf le mardi : 10h-13h / 14h-19h. Dimanche ouvert en continu.
Septembre – octobre Du mercredi au samedi : 11h-13h / 14h-18h. Ouvert en continu Dimanche et jours fériés.
Baignoire et douche, Œuvre de Joana Vasconcelos Revisite de l’espace domestique à la manière d’Alice au pays des merveilles
Activités La Villa Datris propose des activités tout au long de la durée de l’exposition : Consulter l’agenda.
Accessibilité 3 niveaux d’exposition de la Villa sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Seuls les animaux aidants sont autorisés dans la Villa et les jardins. Les valises, les landaus et les chiens ne sont pas admis.
Exposition : une plongée au cœur des fleuves, rivières et cours d’eau du Vaucluse
Le bel écrin architectural et sacré de l’abbaye de saint-André et ses jardins sculptés de Villeneuve-lès-Avignon accueillent, durant toute la saison estivale, yoga, méditation, concerts, expositions et ateliers de jardinage. On y vit des moments suspendus et musicaux lors des lever de soleil ou en journée. On peut y déjeune, et pour clore la journée, l’on s’y promène en visite guidée au clair de lune.
Chaque année l’abbaye saint André offre, lors de la saison estivale, au cœur d’un patrimoine religieux et d’un écrin de verdure aussi majestueux que préservés, de nombreuses activités. Dans cet endroit hors du commun, frais et comme retiré, en haut de la ville ancienne, au milieu de l’été, s’épanouissent une exposition temporaire, des séances de yoga et de méditation face au palais des papes ou encore un atelier main verte le samedi matin avec un jardinier compagnon du devoir. Aux heures magiques de la journée, dès l’aube, les jardins s’ouvrent même pour que l’on y assiste, en musique, au lever du soleil, les mélodies emplissant la journée. L’on peut clore aussi la journée par une visite des lieux au clair de lune.
Exposition Gustave Fayet en Provence Exposition ‘Gustave Fayet en Provence’ jusqu’au 31 octobre en visite libre ou guidée. Lecture musicale avec visite guidée de l’exposition samedi 31 mai à 18h suivie d’une dégustation de vins jusqu’à 20h30 ainsi que le dimanche 1er juin à 16h30 et jusqu’à 19h. 35€ réduit 25€. Voix : Didier Flamand ; Piano Anna Pétron ; Introduction Cécile Leblanc.
Concert dans les jardins Copyright Abbaye Saint André Communication
Les levers de soleil de l’abbaye Concert ‘L’aube enchantée’ avec le flûtiste Marc Grauwels dimanche 15 juin à 5h30 suivi d’un petit déjeuner dans les jardins Tarif 25€, réduit 20€. Concert consacré à Frédéric Mistral avec ‘Vagabondage en terre de Mistral’ dimanche 13 juillet à 5h30, suivi d’un petit déjeuner dans les jardins.
Concert Bach the battle Concert dimanche 6 juillet à 19h avec Jérémie Maillard au violoncelle et Cyril Baleton au violon. Tarif 25€ réduit 20€.
Visite guidée ‘Au clair de lune’ Déambulation historique nocturne en petit groupe dans les jardins à la lueur des lanternes. Jeudis 14 & 28 août à 20h30. Tarif : 9€ |Réduit : 8€. Réservation auprès de l’Office de tourisme au 04 90 03 70 60.
Atelier ‘Savoir jardiner’ Atelier ‘Savoir jardiner’ avec le jardinier Romain Lestruhaut, les samedis de 10h à 12h. Tarif 20€. Réduit 15€. 24 mai : mécanismes de la pollinisation ; 28 juin : les plantes sauvages bio-indicatrices ; 19 juillet : l’eau dans le jardin ; 23 août : défense des plantes face à la sécheresse ; 27 septembre : les auxiliaires et ravageurs au jardin ; 25 octobre : régénération, avenir et transmission de la terre.
Gustave Fayet, les cyprés bleus 1902 Copyright Famille Fayet
Les rendez-vous au jardin Samedi 7 juin : visites guidées botaniques avec le jardinier de l’abbaye Romain Lestruhaut à 11h, 14h et 16h sur le thème “Jardins de pierre, pierres de jardins”. Tarif spécial visites Rendez-vous aux jardins : 8€, gratuit -18 ans.
Pour s’y restaurer Table gourmande ‘l’Hortus café’ récompensée en 2024 de ‘3 Radis’ par le ‘Green Guide, we’re smart’, référence mondiale pour le monde culinaire végétal.
Les infos pratiques Abbaye Saint-André. Fort saint-André. 58, rue montée du Fort. 30400 – Villeneuve-lès-Avignon 04 90 25 55 95 Info@abbayesaintandre.fr Réservation programmation culturelle & estivale sur le site ici. Ouverture : du 1er mars au 31 octobre 2025. Fermé les lundis. Ouvert les jours fériés. Horaires : de 10h à 18h. En octobre : 10h-13h et 14h-17h. Sur place : Hortus café d’avril à septembre (halte gourmande). Tarifs : Visite des Jardins + exposition temporaire : 9,5€ | tarif réduit : 8€, gratuit – 8 ans. Tarif famille (enfant de 8 à 17ans) : 2 adultes + 1 enfant 22€ ou 2 adultes + 2 enfants et plus, 28€. Tarif handicapé : 6,5€. Tarif solidaire pour soutenir l’abbaye 15€.