Le célèbre Kong du sculpteur Richard Orlinski va s’installer au Théâtre antique d’Orange
Du 2 août au 3 septembre prochains, l’équipe du Positiv Festival, qui aura lieu les 18, 19 et 20 août au Théâtre Antique d’Orange, propose une exposition inédite des œuvres de l’artiste français le plus vendu au monde : Richard Orlinski.
Artiste, sculpteur, musicien… Richard Orlinski a plus d’une corde à son arc. Si son nom ne vous dit rien, il est impossible de ne pas connaître ses sculptures, notamment le fameux Kong mais aussi ses autres œuvres bestiaires en résine aux couleurs unies et vives. Aujourd’hui, il est l’artiste français le plus vendu au monde.
À l’occasion du Positiv Festival, qui aura lieu au Théâtre Antique d’Orange les 18, 19 et 20 août, l’artiste se produira sur scène en tant que DJ, et ses sculptures seront également de la partie. À partir du 2 août, il sera possible de déambuler parmi quatre œuvres de l’artiste placées au sein dans l’édifice. Parmi les sculptures qui pourront être admirées par le public jusqu’au 3 septembre, il y aura l’iconique Kong de 2m30. Une nouvelle fois, en mélangeant tradition et nouveauté, l’un des plus vieux monuments à ciel ouvert au monde va devenir l’un des plus modernes. Telle est l’ambition d’Edeis, en charge de la gestion culturelle du Théâtre antique, pour l’édifice orangeois.
Le célèbre Kong du sculpteur Richard Orlinski va s’installer au Théâtre antique d’Orange
La Mob de la Maison Dora Maar accueille une nouvelle exposition ce samedi 17 juin intitulée ‘Dora Maar, Secrets d’atelier’. Le public pourra découvrir la défunte artiste à travers un ensemble de dessins, de poèmes, de peintures, qui ouvrent une nouvelle fenêtre sur sa vie. Dans ses œuvres, on en apprendra plus sur ses parents, ses amis, son chat, son rapport à la foi, mais aussi sur Picasso, pour qui elle a été l’amante et la muse.
Cette exposition, qui sera en place jusqu’au 30 novembre prochain, a été réalisée par CreativeTech, qui va utiliser diverses technologies pour mettre en valeur les œuvres et ainsi dévoiler le combat intérieur de Dora Maar, entre son retrait et son ouverture au monde, et le cheminement entre les différentes périodes de sa vie, sous un nouvel angle.
Vernissage le samedi 17 juin à 18h. Exposition accessible en entrée libre du mardi au dimanche de 11h à 13h et 14h à 18h. La Mob. La Maison Dora Maar. 58 rue du portail neuf. Ménerbes.
Le célèbre Kong du sculpteur Richard Orlinski va s’installer au Théâtre antique d’Orange
Cette année, la Fondation Blachère fête ses 20 ans. L’occasion de prendre un nouveau départ en déménageant de la zone industrielle d’Apt et pour s’installer dans un nouveau lieu davantage bucolique au cœur du Luberon : la Gare de Bonnieux. Encore en travaux, le nouveau centre d’art accueillera le public pour sa première exposition ‘Chimères’ le vendredi 30 juin prochain.
Au détour d’une petite rue à l’entrée de Bonnieux, tronçonneuses, ponceuses et rouleaux à peinture s’affairent à redonner un coup de jeune à l’ancienne gare de la commune. Pour cause, la Fondation Blachère a fermé les portes de son centre d’art d’Apt, où elle a œuvré durant les vingt dernières années, pour emménager dans un nouveau lieu. Ce dernier, encore en travaux, sera accessible au public dès le vendredi 30 juin.
« Ce nouveau lieu s’accompagne d’une nouvelle démarche, celle d’accueillir un public plus large, de touristes notamment, mais pas seulement, aussi de Vauclusiens qui aiment faire du tourisme local », dévoile Christine Allain-Launay Blachère, directrice de la Fondation. La zone industrielle d’Apt n’étant pas idéale au niveau de l’emplacement, la Fondation cherche un nouveau centre d’art où poser ses valises depuis plusieurs années. La Gare de Bonnieux s’est libérée. C’est l’endroit rêvé.
Un nouveau lieu différent mais inspiré de l’ancien
S’il fallait oser s’aventurer dans la zone industrielle à Apt, la Gare de Bonnieux, elle, va être beaucoup plus commode d’accès. D’une part, elle est proche de la D900, qui relie Apt à Avignon, mais elle est aussi située à côté de la véloroute. Contrairement à celui d’Apt, le centre d’art de Bonnieux offre une vue imprenable sur la nature, au cœur du Luberon. Ainsi, la Fondation s’attend à recevoir un public assez diversifié.
« On va pouvoir toucher un public qui ne s’attend pas du tout à trouver de l’art contemporain africain ici. »
Christine Allain-Launay Blachère
« Le centre d’art d’Apt était très beau déjà, on s’en est inspiré, tout en voulant proposer quelque chose de différent », explique la directrice. Si à Apt, il n’y avait qu’une grande salle d’exposition, le nouveau centre d’art lui, en propose trois. La Fondation a désormais la possibilité de proposer différentes ambiances pour une même exposition. Le public pourra donc vagabonder parmi les œuvres dans un espace de 500 m2, c’est 80 de plus que l’ancien lieu.
3 millions d’euros. C’est la somme qui a été dépensée pour acheter la Gare de Bonnieux, mais aussi y faire les travaux. Une opération supervisée par l’architecte parisienne Zette Cazalas, du cabinet Zen+dCo. Ces travaux ont commencé en février dernier et devraient s’achever dans les prochaines semaines, juste avant l’ouverture officielle le 30 juin. Le public pourra alors retrouver ce lieu culturel incontournable du pays d’Apt.
L’un des deux bâtiments qui composent la Gare de Bonnieux, où seront exposées les œuvres. DR
Entre tradition et nouveauté
La Fondation renouvelle certains éléments de son ancien centre d’art comme son incontournable boutique d’artisanat africain. Deux grands voyages sont organisés chaque année pour découvrir un pays, acheter des pièces d’artisanat local, et nouer des liens avec les artisans de façon à pouvoir continuer à acheter chez eux. Cette boutique de commerce équitable n’a pas volonté à dégager du profit pour la Fondation Blachère, mais elle permet de soutenir les artisans africains et de faire vivre 150 familles en Afrique. La Fondation existant grâce à l’aide de Blachère Illuminations, il y aura forcément un coin pour les guirlandes. Les jardins, eux aussi, seront aménagés avec des sculptures.
Cependant, avec ce nouveau lieu, la Fondation souhaite également développer de nouveaux projets, toujours en lien avec la culture et l’Afrique. Pour l’instant, rien n’a été décidé mais l’organisme devrait se rapprocher du Département de Vaucluse et de la Région Sud afin de proposer de nouvelles activités culturelles au public au sein de ses espaces. Ce qui est certain, c’est que la Fondation Blachère va continuer de mettre l’art contemporain africain en lumière.
Une passion inchangée pour l’art africain
Une seule chose ne change pas entre l’ancien centre d’art et le nouveau : l’art contemporain africain. Jean-Paul Blachère, fondateur de l’entreprise Blachère Illuminations et de la Fondation Blachère, voyageait beaucoup en Afrique. Un jour, il est revenu inspiré d’une visite d’un atelier avec des artistes sénégalais et il a souhaité leur offrir un premier tremplin muséal en France. De là est née la Fondation Blachère, il y a 20 ans de cela.
Il y a deux décennies, il y avait cette volonté de promouvoir des artistes et jeunes talents africains sur la scène européenne. Aujourd’hui, cette volonté réside toujours, même si l’art contemporain africain a su se faire sa place depuis. « Mon père a été un précurseur, affirme la Christine Allain-Launay Blachère. Depuis quelques années, davantage de personnes s’intéressent à cet art. Le travail effectué avant cela est très valorisant aujourd’hui car on a plus de 2000 œuvres dans la collection. »
Un art qui parle à tout le monde
Avec ce nouveau centre d’art situé à Bonnieux, la Fondation Blachère espère toucher un public encore plus large. « L’art contemporain africain s’adresse à tous, pas besoin d’avoir les explications à côté comme on peut le voir dans la plupart des expositions parce qu’il y a un sens esthétique très fort, un message profond, et un aspect très authentique et sincère », développe la directrice.
« Nous ne sommes pas des intellectuels de l’art contemporain africain, on choisit les artistes et les œuvres avec le cœur et un peu par instinct. »
Christine Allain-Launay Blachère
Depuis la pandémie, la Fondation Blachère n’organise plus que deux expositions par an au lieu de trois. Pour chacune d’entre elles, elle souhaite créer une rencontre entre les œuvres, entre les artistes, entre les artistes et le public, mais aussi entre les émotions de chacun.
La Fondation ne compte pas élargir ses horizons et aller en dehors des frontières africaines. « C’est plus amusant de jouer dans un terrain de jeu contraint, que dans l’univers des possibles, qui, en matière d’art plastique, est vraiment immense », affirme Christine Allain-Launay Blachère. L’art contemporain africain restera donc l’ADN de la Fondation Blachère.
L’exposition inaugurale
Pour marquer le coup et inaugurer le nouveau centre d’art comme il se doit, la Fondation va proposer une nouvelle exposition intitulée ‘Chimères’, qui sera en place jusqu’au 18 novembre prochain. Une exposition inspirée par le premier prix de sculpture remporté par un artiste de la Fondation à la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou au Burkina Faso. Cet artiste, c’est Oumar Ball, qui a reçu le premier prix en 2021 pour sa sculpture ‘Chimère’, qui sera exposée à la Gare de Bonnieux dès le 30 juin.
« C’est une première exposition lourde de sens car en changeant de lieu, et plus généralement en faisant vivre une fondation, on court un peu après des chimères. »
Christine Allain-Launay Blachère
Vingt-trois artistes de tout le continent africain, dont sept qui sont en résidence, ont contribué à cette exposition en créant des chimères figuratives et d’autres plus conceptuelles. Parmi eux, des noms déjà connus de la Fondation comme Barbara Wildenboer d’Afrique du Sud, Joël Andrianomearisoa de Madagascar, ou encore l’artiste sénégalais Fally Sene Sowe.
Le public pourra ainsi découvrir les œuvres exposées dans trois salles. La première salle sera destinée aux grandes sculptures et installations, elle sera travaillée comme celle d’Apt, c’est-à-dire qu’on entre dans un bloc noir, seules les œuvres sont illuminées pour créer une ambiance très intimiste. La deuxième salle sera réservé aux peintures et photographies. Les œuvres de la troisième salle, à l’étage, seront quant à elles exposées à la lumière naturelle.
Affiche de l’exposition, avec l’œuvre ‘Chimère’ d’Oumar Ball.
Le célèbre Kong du sculpteur Richard Orlinski va s’installer au Théâtre antique d’Orange
L’office de tourisme Porte du Ventoux à Monteux accueillera du 1er juin au 2 juillet les œuvres de Marc Simelière.
« La pensée humaine se retranscrit dans les gestes, les positions. Rien ne trompe ; il s’agit de regarder ces gestes qui trahissent les états d’âme des êtres humains. Chaque être se trouve enserré dans son environnement économique, social, culturel, religieux et familial. Le poids de l’organisation de nos vies, des relations qui unissent et désunissent les Hommes entre eux ont un impact visible et expressif sur notre façon d’être ou de se comporter ».
L’intérieur de nous-mêmes s’écrit et se lit sur nos corps
Cette introspection est présentée sous forme de séries humaines que le peintre va approfondir jusqu’à en cerner les limites telles qu’il les perçoit. Ses œuvres tendent à montrer que l’intérieur de nous-mêmes s’écrit, se lit sur nos corps comme les positions générales du corps, le rapport de la main et du visage, la torsion des membres ; toutes ces expressions corporelles doivent nous renvoyer à notre propre image d’une vie qui nous contraint et nous compacte insidieusement.
Né en 1961, passé par le dessin industriel, le graphisme publicitaire, les beaux-arts, le travail de Marc Simelière s’oriente depuis 15 ans vers une démarche d’introspection sur « les perturbations humaines », matérialisées par le jeu des positions des mains et du visage et plus largement de celle du corps. Au-delà de cette expression, le peintre montre l’état de la condition humaine tentant de concilier toutes les exigences de notre monde.
Informations pratiques
Jeudi 1er juin. 18h. Office de Tourisme de Monteux. Lundi au vendredi : de 9h à 12h et de 14h à 17h30/Samedi : de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h. 06 19 58 29 93. www.marcsimeliere.com
Le célèbre Kong du sculpteur Richard Orlinski va s’installer au Théâtre antique d’Orange
C’est une première pour le château de Thézan, Pierre de Beytia et Emmanuel Renoux, les propriétaires de ce château du 16e et 17e siècle ouvrent ses espaces intérieurs et exposent l’artiste irlandaise Caitrona Platts-Manoury du 27 mai au 17 septembre.
Le Château de Thézan, situé à Saint-Didier, pas très loin de Carpentras, s’épanouit au cœur du village, en face de l’Église. Sa particularité ? Il s’ouvre à la fois sur le village et sur les terres agricoles qui le bordent. Il s’étend avec ses communs, sur 4 000m2 de planchers sur un parc arboré de 1,4 hectare de terrain clos, et 3,5 ha de terres agricoles.
Le projet de Pierre de Beytia et d’Emmanuel Renoux ? Réhabiliter le lieu, laissé à l’abandon depuis 2016, dans son ensemble pour qu’il retouve son faste d’antan. Au départ ? Les deux professionnels parisiens ont un coup de foudre pour ce magnifique château Renaissance, Pierre de Beytia opère dans de l’immobilier d’entreprise et Emmanuel Renoux est ‘marketeur’ d’une maison de luxe. Ils prendront cependant le temps -4 ans- de la réflexion, durant lesquels ils imagineront plusieurs projets dans plusieurs lieux. « Nous avions beau visiter de belles demeures, c’est le château de Thézan qui nous revenait sans cesse en tête.» Ils négocient le bien à 3M€, sachant qu’il faudra en mettre bien plus, pour réveiller l’âme de cette belle bâtisse Renaissance. En réalité ? Ils y ont mis toutes les économies de leurs vies professionnelles.
Le Château de Thézan, côté Parc
Un diagnostic et des préconisations de la taille du bottin Pragmatiques, ils diligentent le diagnostic de leur nouvelle demeure au cabinet RL&A, architectes du patrimoine, en lien avec la Direction régionale des affaires culturelles qui leur délivreront, à l’issue du confinement lié au Covid, un véritable bottin dévolu à la rénovation des toitures, des espaces intérieurs, du parc… Ce dernier a d’ailleurs été ouvert au public pour la première fois l’été dernier.
Cette année, on investit quelques belles salles du château Cette année, quelques espaces intérieurs seront dévoilés comme la spectaculaire Salle de Bal ornée de fresques de Pierre Mignard le Jeune, les Salons de Musique, de Jeux, la Salle des Gardes, les Bains-Douches, des espaces impressionnants, remarquablement rénovés et meublés.
On commence la visite guidée ? C’est depuis la Cour d’Honneur que l’on contemple l’édifice Renaissance d’inspiration italienne voulu par les Marquis de Thézan-Venasque. Le Comtat Venaissin était alors un État Pontifical ce qui se ressent dans l’architecture typique de cette époque florissante, marquée par ses fenêtres à meneaux, ses portes et passages en pierres ouvragées.
Emmanuel Renoux et Pierre de Beytia avec leur fidèle beagle Prosper
Tout d’abord l’escalier à vis L’accès aux salles du château se fait par un majestueux Escalier-en-vis fin XVe – début XVIe siècle, dont la largeur des marches avoisine les deux mètres. La Salle des Gardes, caractérisée par un décor modeste et un mobilier simple, accueille une crèche provençale représentant le château, réalisée en 2022 par une habitante du village. Les saint-didiérois sont très attachés au château. Le Salon de Musique est réputé pour la qualité picturale de son plafond à la française et de la frise peinte par Nicolas Mignard qui orne le sommet des murs.
Le salon des jeux Le Salon des Jeux présente des traces de fresques des XVIe et XVIIe siècles, mises au jour lors des études patrimoniales et représentant les armoiries des Venasque surmontées d’un heaume à panache sur fond rouge. On peut aussi y admirer une cheminée du sculpteur provençal Jacques Bernus (1650 – 1728) dont les angelots en plâtre ont hélas été mutilés.
Fastueuse salle de bal La Salle de Bal, la plus vaste de l’édifice, présente le décor le plus fastueux qui en fait, dès le XVIIe siècle, la pièce maîtresse de la demeure avec un plafond d’inspiration italienne et une frise peinte par Pierre Mignard Le jeune. Une cheminée monumentale de Bernus dont le trumeau est surmonté des armes des Thézan-Venasque embellit l’ensemble. La dernière étape du parcours, liée à l’évolution historique du château en centre hydrothérapique –en 1862-, présente les Bains Douches. Ces infrastructures uniques, atypiques et miraculeusement préservées, rappellent la mode des bains, lorsque la belle société venait découvrir et apprécier les bienfaits de l’eau. Après l’ouverture au public des extérieurs en 2022, la visite d’une partie des intérieurs pour la saison 2023 constitue la nouvelle étape du projet du «Diamant de Provence», le Château de Thézan.
la salle de bal
L’Orangerie a besoin de nous La rénovation de l’Orangerie –qui n’est pas loin de l’effondrement- inquiète particulièrement les propriétaires. Pour rénover le charmant bâtiment, les châtelains viennent de signer une convention avec la Fondation du Patrimoine, proposant à qui le souhaite, d’y prendre part via une opération de financement participatif, CLIQUEZ ICI.
L’orangerie Copyright Mireille Hurlin
Un lieu de royale fréquentation Le château de Thézan est construit sur les fondations d’une villa romaine et devient la résidence seigneuriale à partir du 16e siècle dont le jardin sera véritablement dessiné à partir du 18e siècle, un jardin à la française possiblement attribué à André Lenôtre alors qu’il y accompagnait Mazarin, proche du marquis. Louis XIV y serait également passé.
Caitrona ¨latts-Manoury expose 11 œuvres
Caitrona Platts-Manoury vient d’installer dans le parc du château 11 œuvres inédites en céramique parmi lesquelles Arriba II, Daphné, Eileen, Joe, Polyphème, Primavera…
Après plusieurs expositions en Provence et notamment à la Fondation Villa Datris à L’Isle-sur-la-Sorgue en 2022, Caitriona s’empare du Parc du Château de Thézan pour exposer ses Totems. Chaque élément de céramique, pouvant s’envisager indépendamment, se glisse sur un socle évoquant la possibilité d’une colonne sans fin. Les formes des sculptures, tours de sphères aux couleurs vives, emblématiques du travail de l’artiste, sont comme des reliefs mouvementés. Ils se contorsionnent et se déforment pour s’inscrire dans une danse infinie.
En savoir plus Irlandaise, diplômée de la très renommée école Central Saint Martins de Londres, Caitriona Platts-Manoury vit et travaille à Saint-Rémy-de-Provence. Depuis plus de 20 ans, elle travaille la céramique, «l’argile est une matière magique ouvrant un grand espace pour la création». Sa joie de vivre transparaît dans la gaîté de ses céramiques, inspirées par la vie, la nature, l’art contemporain ou encore le design. Ainsi, ses pièces de faïence ou de grès se parent de couleurs presque exubérantes. Pour l’artiste, la céramique est une nécessité, une source de joie : « Le bonheur de mes mains… boulanger la glaise afin d’architecturer les formes de mon imaginaire; pétrir, écraser, redresser, agrandir, couper, orchestrer les éléments dans un temps imparti ; la première cuisson et puis encore le miracle de l’émail, sa coloration imprécise qui se révélera vert tendre, rouge écarlate ou bleu outremer ; un moment magique que cette aventure toujours renouvelée. »
Les infos pratiques Château de Thézan 58, Rue du Château, 84210 Saint Didier Tél. 06 22 88 07 46 contact@chateaudethezan.com www.chateaudethezan.com Exposition de Caitriona Platts-Manoury du 27 mai au 17 septembre. Ouverture En Mai, Juin et Septembre, les samedis, dimanches et lundis ,En Juillet et Août, du jeudi au lundi Horaires : de 10h à 13h et de 15h30 à 18h30 Tarif 8€- réduit 5€
Le célèbre Kong du sculpteur Richard Orlinski va s’installer au Théâtre antique d’Orange
Dans le cadre de la nuit Européenne des musées, l’exposition « Souviens-toi de moi » de Julie About vous sera proposée ce samedi 13 mai au musée-bibliothèque François Pétrarque à Fontaine-de-Vaucluse.
En présence de Pierre Gonzalvez et Marielle Fabre, l’exposition nous invite à voyager dans les œuvres de l’amant et du poète, solitaire et éloquent passager sur terre, voyageur entre Vaucluse et l’Italie. Pièces en porcelaine, photographies argentiques ou encore vidéo-projection sont les véhicules de ce parcours spéculatif revisitant Pétrarque dans les miroirs de l’art.
Le programme
Après une visite de l’exposition en présence des artistes et un discours d’inauguration, un verre de l’amitié vous sera proposé à 19h30, suivi d’un concert au jardin composé par Julie About et Ernest de Jouy à partir de 19h30.
J.G
Infos pratiques
18h. Musée-bibliothèque François Pétrarque. Rive gauche de la Sorgue. Fontaine-de-Vaucluse. pressecdv@vaucluse.fr. Fabrice BEAU – 04 90 16 11 23 – 06 37 71 55 49 Valérie BRETHENOUX – 04 90 16 11 21 – 06 79 42 61 90.
Le célèbre Kong du sculpteur Richard Orlinski va s’installer au Théâtre antique d’Orange
Le parc des poètes d’Eyragues accueille une exposition du photographe marseillais Guillaume Ruoppolo. Cet amoureux de la Grande Bleue, descendant d’une famille de charpentiers de marine napolitaine qui a créé ‘La Barque marseillaise’, est photographe, scaphandrier professionnel et chef opérateur spécialisé du monde sous-marin. A 4 ans il fait ses premières plongées dans la baie de La Ciotat et, dès 14 ans, il suit les pas de son père qui lui offre alors son premier appareil photo sous-marin et qui fût champion international de photographie sous-marine dans les années 1990. Depuis, celui qui a réalisé des milliers de plongées à travers le monde transporte son matériel photographique dans tous ses voyages afin d’immortaliser la beauté des mers ou des océans. « La photographie est viscéralement ancrée en moi », explique celui qui est aussi directeur associé de l’agence Wallis pôle images. Son objectif ne se cantonne pas à celui de son appareil photo, il tend à sensibiliser le public sur la beauté et la fragilité de ce monde exceptionnel.
Des poissons au milieu des Félibres C’est donc au sein du parc des poètes*, qui a vu le jour en 2016, que Guillaume Ruoppolo propose expose une quinzaine de clichés. Sous l’œil des sculptures des sept félibres, les visiteurs pourront flâner au cœur de cet écrin de verdure aux multiples essences méditerranéennes, à deux pas du kiosque à musique ou bien encore du musée ‘Témoignage & patrimoine’, afin de mieux plonger au cœur de la Mare nostrum.
« Aujourd’hui, j’ai le devoir de sensibiliser à la beauté, mais aussi à la fragilité de ce monde exceptionnel. »
« La mer Méditerranée tient une place particulière dans mon cœur, car malgré sa petite taille face aux immenses océans, elle regorge de vie », confie celui qui a notamment remporté le prix de photographe de l’année en 2017, dans la catégorie ‘Nature’ ainsi que la palme d’or au festival mondial de l’image sous-marine en 2008. « J’ai eu la chance de faire mes premières immersions là où les pionniers ont créé le scaphandre autonome et donc la plongée moderne. J’ai côtoyé les plus illustres, comme Albert Falco, commandant de la mythique Calypso, Henri Germain Delauze, fondateur de la Comex, le célèbre apnéiste Jacques Mayol et bien d’autres. Aujourd’hui, j’ai le devoir de continuer leur combat, de sensibiliser à la beauté, mais aussi à la fragilité de ce monde exceptionnel. L’image sous-marine est pour moi non seulement le virus transmis par mon père, mais également le moyen de faire partager la richesse et la diversité de ce monde merveilleux. »
L.G.
Informations pratiques Exposition de photographies de Guillaume Ruoppolo : ‘Le parc des poètes plonge en Méditerranée’. Jusqu’au mois d’octobre 2023. Parc des Poètes. 2, chemin de Notre-Dame. Eyragues. Contact : Bureau d’information touristique d’Eyragues : 04 90 92 84 47 ou espaceculturetourisme@orange.fr
*Le parc des Poètes est ouvert au public tous les jours de la semaine : du 1er mai au 30 septembre : ouverture à 7h30/fermeture à 21h. Du 1er octobre au 30 avril : ouverture à 7h30/fermeture à 18h
Le célèbre Kong du sculpteur Richard Orlinski va s’installer au Théâtre antique d’Orange
Depuis le début du mois d’avril, La Mob de la Maison Dora Maar à Ménerbes accueille une nouvelle exposition : ‘Chez Nancy’. Une exposition posthume des œuvres créées par la fondatrice du centre culture.
‘Chez Nancy’ permet de s’immerger dans l’univers de Nancy Brown Negley en découvrant ses tubes de peinture, ses palettes, ses papiers de collage et ses photos personnelles de son séjour à Ménerbes, mais aussi au Texas, le pays natal de l’artiste visionnaire et philanthrope.
L’entrée de l’exposition est libre le mercredi de 13h à 17h et du jeudi au dimanche de 11h à 13h et de 14h à 17h, et ce, jusqu’au 11 juin prochain. Le vernissage se fera le vendredi 28 avril à 18h.
Le célèbre Kong du sculpteur Richard Orlinski va s’installer au Théâtre antique d’Orange
Après une première édition en 2021, le salon de la généalogie revient pour une 2e édition ce week-end au Château de Fargues du Pontet.
Samedi et dimanche, de 9h à 18h, l’évènement organisé par le cercle généalogiste de Vaucluse et Terres Adjacentes réunira une vingtaine d’exposants prêts à aider les visiteurs à retrouver les origines de leur famille à travers les siècles, les régions et les pays. Ils pourront également les aider à compléter les manques dans leur arbre généalogique.
Plusieurs conférences seront organisées durant ce week-end comme celle portant sur les « recherches généalogiques en Espagne », le samedi à 10h, ou celle concernant « les défis de la généalogie arménienne et les réponses apportées par R.I.G.A », le dimanche à la même heure.
Enfin, le salon accueillera une exposition sur les musiciens du Vaucluse du 17e au 19e siècle, qui se tiendra durant l’entièreté du week-end.
Samedi 22 et dimanche 23 avril, de 9h à 18h. Château de Fargues, avenue Pierre de Coubertin, le Pontet (gratuit).Programme complet à retrouver en cliquant ici.