21 août 2025 |

Ecrit par le 21 août 2025

Entre expositions et jeux de piste, découvrir le Château de Lourmarin autrement

Alors que la zone B glisse doucement vers la fin des vacances scolaires, pendant que la zone C va pouvoir encore profiter d’une semaine, certains lieux ne se reposent jamais. C’est le cas du Château de Lourmarin, qui est ouvert toute l’année, ou presque. L’occasion de découvrir le patrimoine historique Vauclusien, d’admirer des expositions, mais aussi de faire des jeux de piste.

Seul, accompagné, en famille ou entre ami, on ne se lasse jamais d’une sortie culturelle dédiée au patrimoine. Classé monument historique depuis 1973, le Château de Lourmarin regorge d’anecdotes plus intéressantes les unes que les autres. Perché en haut du village vauclusien, le corps le plus ancien du Château a été construit au XVᵉ siècle. Il y a presque 100 ans, le monument a été sauvé de la destruction. À présent, il accueille des milliers de visiteurs chaque année.

Il est possible de visiter le Château à l’aide d’un guide ou de façon autonome. Le jeu de piste à travers les différentes pièces de l’édifice est proposé aux petits : ‘Mais où est l’Indien ? – As-tu vu la Salamandre de François 1er ? – À quoi servent les gargouilles ?’. L’occasion idéale d’en apprendre plus sur l’histoire du Château tout en s’amusant. Les grands, eux, ne sont pas laissés de côté. Ils ont aussi leur propre jeu de piste afin d’enrichir leur culture et en passant un moment agréable.

Le monument accueille également des expositions toute l’année. En ce moment, il est possible de profiter de l’exposition ‘Portraits : regards croisés’, et ce, jusqu’au 30 avril prochain. On y découvre des photographies, des peintures et des gravures dans le Château Vieux, mais aussi dans l’escalier principal en colimaçon. Cette exposition abrite les œuvres de quatre artistes : Mauro Mongiello & Sofia Sanchez avec des portraits de mode et des représentations de personnalités célèbres, Loreleï Buser Suero et ses images saisissantes de personnes handicapées, ainsi que Christophe Keip, basé à Aix-en-Provence, et ses portraits profondément humains pris lors d’expéditions dans les pays en développement.

Informations pratiques

Le prix d’entrée du Château de Lourmarin s’élève à 7,50€ pour les adultes, 6€ pour les groupes plus de 12 personnes, les étudiants, les chômeurs, et les visiteurs passant par Provence Escapade, 3€ pour les 6-16ans, et gratuit pour les plus petits.

De novembre à mars, l’édifice est ouvert de 10h30 à 12h45 et de 14h30 à 17h15. En avril et en octobre de 10h30 à 13h15 et de 14h30 à 17h45. Enfin, de mai à septembre, il est ouvert de 10h30 à 18h45. Les dernières entrées se font 45 minutes avant la fermeture de l’établissement.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site du Château de Lourmarin.

V.A.


Entre expositions et jeux de piste, découvrir le Château de Lourmarin autrement

Avec ‘le Palais retrouvé’, Avignon tourisme propose une exposition sur la restauration du palais des papes durant la première moitié du XXe siècle.

Grâce aux Archives Municipales d’Avignon il a été possible de retracer 40 ans de restauration à travers des photographies anciennes, des dessins inédits et un film. Vous serez plongés entre 1901 et 1944, étape par étape au cœur des travaux avec les architectes Nodet père et fils.

Effacer les traces et dégâts de l’occupation militaire et retrouver le palais originel
Dans la Grande Chapelle de 52 m de long, 15m de large et 20 m de haut, place aux photographies anciennes disposées à la manière d’un cabinet d’architecte et retraçant les étapes d’un projet de restauration.

Les architectes Nodet père et fils sont restés très fidèles au Palais originel, Henri Nodet disait d’ailleurs : « De ces premiers travaux résultaient l’impression que nous étions en plein inconnu et qu’il fallait procéder avec précaution, car nous allions vraisemblablement rencontrer à chaque pas, non seulement la trace des dispositions du XIVe siècle, mais encore les modifications exécutées aux siècles suivants, superposées et enchevêtrées les unes avec les autres.»
«Une chose était certaine également, c’est qu’il fallait ne démolir qu’avec un soin infini les diverses maçonneries, même les plus modernes (…) il faut reconnaître, d’ailleurs, que rien n’est plus palpitant que ces recherches : nul découragement ne les arrête ; en cas d’échec, on recommence un peu plus loin. Ni les courants d’air, ni la poussière, ni l’heure qui passe n’ont de prise sur le groupe anxieux entourant l’ouvrier: par la suite, nous nous sommes aperçus qu’il ne fallait pas se laisser entraîner au-delà des recherches utiles aux travaux autorisés.»
«Le souci de notre responsabilité dans le bon emploi des fonds et l’humiliation de voir crouler des hypothèses trop vite échafaudées ont une part égale dans ce retour à la sagesse ; mais nous étions dans une période de fièvre quand nous rédigeâmes le premier devis de 1908 : il embrassait un trop vaste horizon pour pouvoir être exécuté en totalité.»
Au milieu du 19e siècle et alors qu’il vient d’être classé Monument Historique, le Palais n’est plus que l’ombre de ce qu’il a été. En 1906, à l’heure de leur départ et après avoir occupé le Palais plus longtemps que les papes eux-mêmes, les militaires quittent un édifice dans un triste état de désolation.

12 dessins inédits d’une beauté saisissante 
Dans la Chambre Neuve du Camérier se trouvent 12 copies des dessins inédits du projet de restauration. Ce sont des copies, car les planches graphiques étaient trop fragiles. Ces dessins sont issus d’un fonds de 58 feuilles héritées des architectes Nodet dont la signature figure sur chacune d’elles. Ces feuilles sont d’une minutie et d’une précision saisissante et en font de véritables œuvres d’art. Un film court d’une douzaine de minutes complète la plongée dans cette restauration hors du commun.

Personnes ayant collaboré à l’exposition 
Fabrice Lepeltier a signé la réalisation du film consacré à l’œuvre des 2 architectes, ainsi que la création du principe scénographique général et a assuré le traitement et retraitement des images présentes.
Julien Gallon est quant à lui chargé de conservation et commissaire général de l’exposition. Vous le retrouverez dans le film.
Cette exposition est la première d’un projet d’animation dans le Palais des Papes tout au long de l’année en dehors des visites habituelles du monument.

Julien Gallon commissaire général de l’exposition.

Nadège Salas

Le Palais Retrouvé au Palais des Papes à Avignon du 7 février au 15 avril. En février de 10h à 17h et à partir du 1er mars de 9h à 19h. 7/7. Tarifs : de 10€ à 12€. Visite guidées à partir du 25 février.


Entre expositions et jeux de piste, découvrir le Château de Lourmarin autrement

A partir de ce mercredi 1er février, le Château de Fargues, situé au Pontet, va accueillir une exposition de figurines Playmobil, et ce, jusqu’au vendredi 10 mars.

Les petits comme les grands les adorent. Depuis leur création en 1974, les Playmobils font l’unanimité. Au fil des ans, de nombreuses personnes en ont fait une passion et ont commencé à les collectionner. L’association vauclusienne ‘Gare aux Playmos‘, regroupe une vingtaine de passionnés et collectionneurs du département et organise régulièrement des expositions des figurines.

Ce mercredi 1er février, les membres de l’association exposeront leurs Playmobils au Château de Fargues au Pontet. L’occasion de replonger en enfance en découvrant un véritable village miniature, où les figurines seront mises en scène.

Du mercredi 1er février au vendredi 10 mars. Entré libre et gratuite. Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h. Ouvert exceptionnellement les samedi 11 et dimanche 12 fevriéer de 10h à 18h et les samedi 4 et dimanche 5 mars de 10h à 18h. Château de Fargues. Avenue Pierre de Coubertin. Le Pontet.

V.A.


Entre expositions et jeux de piste, découvrir le Château de Lourmarin autrement

L’exposition ‘Des hôtels particuliers pour la République’ propose, jusqu’au vendredi 17 mars prochain, la découverte des lieux emblématiques du pouvoir en Vaucluse à travers les archives de ces derniers. Ce sont les bâtiments de la Préfecture et du Département de Vaucluse, rue Viala à Avignon, qui sont concernés par l’exposition.

Le public pourra revenir sur leur histoire depuis leur réquisition pendant la Révolution française par les révolutionnaires. C’est donc la découverte de l’investissement par les pouvoirs locaux de ces hôtels particuliers, depuis plus de deux siècles maintenant, que propose l’exposition. Une découverte qui se fera au travers des documents originaux ou reproduits qui retracent l’histoire de ces lieux emblématiques.

Exposition ouverte du lundi au vendredi de 8h30 à 17h jusqu’au vendredi 17 mars 2023, entrée libre et gratuite, aux archives départementales de Vaucluse, Palais des Papes, Avignon, 04 90 86 16 18.

M.C.


Entre expositions et jeux de piste, découvrir le Château de Lourmarin autrement

Le centre commercial Aushopping Avignon nord accueille l’atelier-galerie d’art Artophage où seront exposées les œuvres de l’artiste-peintre avignonnais Jay7 dès ce samedi 21 janvier.

A cause de travaux sur leur site de Pernes-les-fontaines, la galerie est transférée durant les prochaines semaines au sein du centre commercial. Un transfert qui sera l’occasion d’exposer les œuvres street art de Jay7, qui associe le graffiti et le mouvement Hip-Hop avec différentes techniques comme le ‘finger painting’.

Une galerie donc éphémère qui sera inaugurée au grand public ce samedi 21 janvier à partir de 14h30 en présence de l’artiste, qui présentera notamment une de ses œuvres phare, la voiture du rallye des gazelles. La galerie proposera un happy hours de -20% de 18h à 20h sur toutes les œuvres.

Une animation culturelle d’un nouveau genre pour le centre commercial qui a déjà été primé cet été dans la catégorie ‘initiatives locales-Marketing’ des Trophées des Acteurs du Commerce 2022 pour la seconde édition de son Festival d’été, qui a proposé une programmation complète en spectacle vivant, pièces de théâtre, one man shows, concerts, …

Lire aussi : Aushopping Avignon Nord primé pour son Festival d’été

Inauguration le samedi 21 janvier à 14h30. La galerie d’art est ouverte du mardi au samedi de 10h à 20h dès le mardi 24 janvier.

M.C.


Entre expositions et jeux de piste, découvrir le Château de Lourmarin autrement

La maison de la poésie, Le Figuier Pourpre, prolonge l’exposition de Gonzalo Marquez ‘Derniers Oiseaux et Paysages Cosmiques’ ce mois de janvier. Ce travail artistique s’inspire d’un précédent projet Derniers oiseaux commencé dans la Drôme provençale et d’un livre, Les Émotions de La Terre de Glenn Albrecht, c’est un projet qui mêle les ‘événements cosmiques et terrestres’.

« Mes personnages-oiseaux guettent, observent et surveillent une menace, celle de l’homme en contradiction avec la nature, explique l’artiste vénézuélien. D’autre part, en lisant Les Emotions de La Terre de Glenn Albrecht, il y a un passage qui parle de la relation qui existait entre l’être humain et la nature, notamment dans l’exemple entre l’oiseau Léipoa et l’apparition de la constellation de la Lyre et les Lyriades (pluie d’étoiles filantes d’avril à octobre, dans cette constellation) Ainsi la série de ‘Paysages Cosmiques’ est née. »

Le Figuier Pourpre, jusqu’au 28 janvier, 6 rue Figuière, Avignon.


Entre expositions et jeux de piste, découvrir le Château de Lourmarin autrement

Porsche 911, l’autre passion de Régis Mathieu qui met en scène 60 ans de modèles iconiques sous les lustres somptueux qu’il a créés dans ses ateliers de Gargas

C’est en 1963 qu’apparaît au siège de la marque, à Francfort, la 1ère 911 dessinée par Ferdinand Porsche. « C’est la seule voiture avec laquelle on peut participer à un safari, courir les 24h du Mans, se rendre au théâtre ou encore parcourir les rues de New-York » écrivait-il.
Pour marquer ce 60e anniversaire, Régis Mathieu, dirigeant de Mathieu lustrerie au cœur du Roussillon, accueille une quarantaine de modèles rares, mythiques, légendaires, au design épuré qui ont fait rêver au cinéma avec James Dean, Steve McQueen ou Tom Cruise. Pour chaque splendide carrosserie, il a mis en scène un éclairage particulier, à la bougie des lustres qu’il a imaginés et il offre à cette ‘Saga Porsche 911’ un écrin inédit d’ocres et de lumières douces qui jouent sur les contrastes, les courbes, les chromes et les reflets des pampilles et des LED basse consommation.

Régis Mathieu.

La passion chevillée au corps
Régis Mathieu a la passion chevillée au corps. A peine âgé de 20 ans, en 1992, il relance la lustrerie familiale et lui donnant ses lettres de noblesse. Grâce à son talent, sa pugnacité et la compétence de son équipe, il a décroché la restauration de la Galerie des Glaces au Château de Versailles, du Palais Bourbon, du Palais Garnier, du Palais Farnèse à Rome, de l’opéra de Philadelphie, du lustre de 328 ampoules de Monte-Carlo, il a installé un ‘show-room’ à New-York pour exposer ses modèles de lustres au design contemporain et attirer ainsi une nouvelle clientèle d’amateurs d’art.
Il a des chantiers dans le monde entier où excelle le travail de sculpture, de ciselure, de soudure, de dorure, du bronze, du verre, de la céramique, de montage électrique réalisé par sa trentaine de salariés-artisans d’art.

Des Porsche au milieu des ocres
Pourquoi cette exposition du 16 décembre au 22 janvier à Gargas ? « Parce que les gens qui vivent ici s’y trouvent bien, leurs parents, leurs grands-parents ont travaillé dans cette ancienne mine d’ocres, répond Régis Mathieu. Elle est source d’énergie depuis le XIXe siècle, cette industrie a façonné le paysage, les canyons, les falaises, les carrières, les sentiers d’ocres et de pigments du Colorado Provençal, de Rustrel et de Gargas. Ici, nous sommes dépositaires de ce patrimoine, nous nous devons de laisser les portes ouvertes au public. »
Sur 3 hectares et demi, Régis Mathieu le bâtisseur vient d’agrandir de 5 000m2 sa lustrerie, toute en briques rouges, acier et immenses baies vitrées pour laisser partout entrer la lumière et la végétation.

‘Ce qui n’est pas partagé est perdu’, dit un proverbe asiatique qu’il aime faire sien. « La lustrerie, c’est un métier, un savoir-faire qui doit être partagé. Avant, on admirait les cathédrales, les châteaux, les pyramides, ils étaient offerts à la vue de tous, ils provoquaient l’émotion, l’admiration. Aujourd’hui, nous offrons gratuitement à nos visiteurs, le fruit du travail de nos artisans, nous espérons qu’ils auront des étoiles dans les yeux quand ils verront ces lustres au-dessus de ces modèles venus du monde entier. »

Une passion qui a débuté par la Coccinelle
Sa passion pour Porsche ? « En fait au départ c’était pour la ‘Coccinelle’, la VW (Volkswagen’, voiture du peuple) dessinée par Ferdinand Porsche, répond Régis Mathieu. A 17 ans, je n’étais pas bon élève, ma maman m’a prévenu : ‘Puisque tu ne fais rien, tu n’auras pas de cadeau, pas de voiture’. J’ai fait plein de petits boulots, de jobs d’été, j’ai mis de côté 2 300 francs pour en acheter une. Ma maman a ajouté, ‘Si tu te la paies, je te finance le permis, la carte grise et l’assurance.’ Ce qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ! Avec des copains mécanos, carrossiers et surtout bricoleurs on l’a retapée, repeinte et j’ai réussi à la vendre 20 000 francs, ce qui m’a permis d’en acheter une autre, une décapotable, à Bonnieux. C’est ainsi que j’ai pu acquérir le rêve de ma vie, ‘la’ Porsche, une 356 beige qui est exposée ici, puis un ‘speedster’ rouge, que j’ai gardé évidemment et qui affiche 300 000 km. Quand j’étais petit, je l’avais en miniature ‘Dinky Toys’, puis quand je suis devenu papa, je suis allé chercher mon bébé, Arthur à la maternité avec. En famille, on a fait en Porsche la Montée du Ventoux, le Tour de France, de Corse, d’Europe, c’est carrément la 5e personne de la famille Mathieu ! »

« Quand j’étais petit, je l’avais en miniature ‘Dinky Toys’. »

Régis Mathieu

A gauche la police de Suède et à droite la police des Pays Bas

Avec cette extension, la Lustrerie Mathieu compte désormais 24 bassins de décantations d’ocres, des écluses, des malaxeurs, des fours, « Une vraie archéologie industrielle qui garde son âme, la machinerie d’avant, la mémoire de cette ancienne usine, au milieu d’un immense jardin où les gens pourront se promener, dedans et dehors, voir les lustres exposés à l’intérieur et éclairés. Je me dois de faire, dans la mesure du possible, de belles choses, qui durent, qui donnent du bonheur aux autres. »
Régis Mathieu, qui a perdu son papa à l’âge de 11 ans, se voit comme « un accélérateur du futur, je dois être au service de la lustrerie, accélérer le futur, transmettre le flambeau à mes deux enfants. Nous prenons nos décisions ensemble, eux et ma femme, je me nourris de leur vision. Et la liste des voitures que nous voulions voir dans cette exposition, nous l’avons faite ensemble, cet été, en vacances, à bord de notre bateau en Corse. Ce sont des modèles historiques qui marquent l’évolution des modèles au fil des décennies. »

40 Porsche rarissimes associées à 40 lustres d’exception
Régis Lumière met en scène, et forcément en lumière, les 60 ans de ces Porsche : une 911 de 1964, une Targa Soft Window, une unique Ruf jaune canari de 1989 venue du Japon, une 911 Speedster 3.2l, une 965 Turbo Leichtbau de 1992, une GT1 de l’an 2000, le tout dernier modèle de Targa grenat métallisé avec intérieur crème, mais aussi une voiture de police hollandaise une autre suédoise avec gyrophare et porte-voix, des turbos avec des spoilers et des ailerons arrières impressionnants, un Speedster ayant appartenu au petit-fils Porsche, des bolides prêtés par des collectionneurs anonymes, qui ont même offert le voyage à Gargas et en exclusivité, prêté par le constructeur allemand, le tout dernier modèle de la 992 GT RS de 2022 grise que l’on n’a pas encore vue en France, une chronologie qu’apprécieront les amateurs.

Des voitures d’ingénieurs avant tout
« Ne vous y trompez pas, explique Régis Mathieu, ce ne sont pas des voitures élitistes, ce sont des voitures d’ingénieurs, comme la Coccinelle, qui font rêver comme les châteaux et les cathédrales. Même si on ne peut pas se les payer, quand on les côtoie, quand on les voit, quand on entend leur moteur, on les regarde passer on est émerveillé. C’est ce que je souhaite faire ici, pour cette exposition, voir des enfants, des mamans, des collégiens, des papys des Ehpad venir les voir et rêver. Cela pourra donner des idées aux plus petits de travailler plus tard dans ce métier de la belle mécanique ou de la lustrerie et de la lumière. Ce sera un joli moment de partage, de générosité, de beauté magnifié grâce à ces deux icônes, les voitures et les lustres. »

Fermeture des ateliers en Russie et ouverture d’une boutique à New-York
Depuis la crise sanitaire et la guerre, l’activité de la lustrerie a ralenti. « Nous avons fermé nos ateliers en Russie, arrêté nos chantiers à Kiev. En Inde, c’est en stand-by mais nous avons su réagir pour nous adapter : nos équipes à l’étranger ont été rapatriées ici. Nous nous sommes également installés à l’Hôtel de la Marine, rue Royale à Paris, là où Louis XVI faisait restaurer ses meubles estampillés. Ce nouvel atelier du Garde-Meuble de la Couronne sera en libre accès et le public pourra voir les artistes-artisans travailler sur des pièces anciennes provenant de châteaux ou de cathédrales. Dans le même temps, nous venons d’ouvrir une boutique de plus de 100m2 à New-York, dans quartier ‘Tribeca’ près de Soho. »
Un catalogue de l’exposition de 200 pages avec de somptueuses photos est à l’impression, un reportage de l’émission mythique de Dominique Chapatte ‘Turbo’ est en cours de tournage et sera diffusé pendant l’exposition ‘Lumières sur 60 ans de Porsche’, du 16 décembre au 17 janvier 2023, de 17h à 21h, et comme Régis Mathieu est passionné et généreux, c’est gratuit. Même si vous n’avez pas de Porsche, foncez-y !

Contacts : 04 90 74 92 40
432 Route de Croagnes, Hameau des Sauvens 84 400 Gargas
france@mathieulustrerie.com
https://mathieulustrerie.com/?lang=fr


Entre expositions et jeux de piste, découvrir le Château de Lourmarin autrement

Tradition incontournable de Noël au château de Fargues, l’exposition des automates, qui ravit des plus petits aux plus grands depuis plus de 10 ans, est de retour cette année encore dans une ambiance familiale, animale et « sucrée », dès ce jeudi 1er décembre et jusqu’au 30 décembre.

Les visiteurs vagabonderont autour d’un petit train propice aux rêves et à l’émerveillement. Dans un décor de jungle et de friandises, gorilles, tigres, singes et panthères cohabitent dans une forêt luxuriante. Alors, laissez-vous surprendre par cette jungle mystérieuse.

Du 1er au 30 décembre – du lundi au vendredi de 9h à 18h.
Ouvertures exceptionnelles :

  • Dim. 4 décembre de 14h à 18h.
  • Dim. 11 décembre de 14h à 18h.
  • Ven. 16 décembre jusqu’à 21h.
  • Sam. 17 décembre de 10h à 21h.
  • Dim. 18 décembre de 10h à 19h.

Château de Fargues, avenue Pierre de Coubertin, le Pontet – entrée libre et gratuite.

J.R.


Entre expositions et jeux de piste, découvrir le Château de Lourmarin autrement

La deuxième édition des Santonnales se tiendra ce week-end, les 26 et 27 novembre, à l’espace culturel de Vaison-la-Romaine.

La manifestation réunissant santonniers et créchistes avait rencontré un vif succès lors de sa première édition. Elle sera reconduite ce week-end, le samedi 26 et dimanche 27 novembre, avec la présence d’une vingtaine d’artisans qui permettront aux visiteurs non seulement d’acquérir des santons, mais également des éléments de décors et des accessoires pour enrichir leur crèche.

Les visiteurs pourront admirer la crèche de Marius Lancelin, un jeune Pernois, dont l’installation se déploiera sur 12m2. Jean-Marie Combe, invité d’honneur, professeur à Venise, peintre miniaturiste et ornemaniste, présentera ses armoires-crèches, qui sont des pièces uniques. Des ateliers autour de l’argile seront également proposés aux enfants durant l’après-midi.

Programme
Samedi 26 novembre de 10h à 19h

  • 11h30 : inauguration officielle ;
  • De 14h30 à 17h : ateliers enfants autour de l’argile (durée : 30 min pour chaque atelier) ;
  • De 15h à 17h : musique et danses traditionnelles avec l’ensemble Canto Cigalo.

Dimanche 27 novembre de 10h à 18h

  • De 14h30 à 17h : ateliers enfants autour de l’argile (durée : 30 min pour chaque atelier) ;
  • De 15h à 17h : musique et danses traditionnelles avec l’ensemble Canto Cigalo ;
  • 17h : tirage au sort de la tombola des santonniers.

Les Santonnales à l’espace culturel de Vaison-la-Romaine. Entrée gratuite. Buvette et restauration sur place.

J.R.

https://www.echodumardi.com/tag/exposition/page/14/   1/1