18 mai 2024 |

Ecrit par le 18 mai 2024

Avignon : la Maison de la Poésie propose une lecture de Virginia Woolf

Voici une belle reprise en douceur, en formule cabaret. Mathilde Bigot-Griffon offre une lecture musicale ‘Les vagues’ de Virginia Woolf accompagnée par Raphaël Aïssa Richebé. Une succession de monologues qui évoquent le flux et le reflux de la marée, un voyage intérieur poétique. L’exposition ‘Les poissons sont des bêtes comme nous’ continue quant à elle jusqu’au 31 juillet. Jean-Pierre Petit a recueilli leurs dialogues au fil d’une quarantaine d’aquarelles aux couleurs fraîches et aquatiques.

Vendredi 31 juillet. 20h30. Entrée libre. Sortie au chapeau. Consommations 2€. Maison de la poésie. 6, rue Figuière. Avignon. 04 90 82 90 66  www.poesieavignon.eu 


Avignon : la Maison de la Poésie propose une lecture de Virginia Woolf

Le chef Edouard Loubet, deux étoiles au Guide Michelin, labellisé Relais et Château, 5 toques au Gault et Millau, accueille une exposition de photographies de Hans Silvester au domaine de Capelongue à Bonnieux jusqu’à l’automne. Les photographies mises en scène dans le parc du domaine sont accessibles à tous.

«Cette exposition a pour thème les poules d’Ethiopie, explique Hans Silvester, les paysans Bench, au nombre de 100 000, sont installés au Sud du pays travaillant la terre à plus de 2 500m d’altitude. Le seul avantage de cette région est qu’elle n’est pas touchée par les maladies tropicales du fait de l’altitude. Mais le métier y est très éprouvant car les hommes cultivent en pente et tout est fait à la main.»

‘Tout ce que j’ai à communiquer, ce que je veux transmettre l’est par mes photos.’

Les poules

«Les poules, dans cette société des hommes, jouent un rôle essentiel car elles se nourrissent des insectes comme les scorpions et les araignées, protégeant les habitants, les nourrissant de leurs œufs et de leur chair. Leurs habits européens proviennent la plupart du temps de Californie. Ils ne sont pas miséreux parce qu’ils vivent à la campagne et peuvent subvenir à leurs besoins, mais ce restent des paysans très pauvres. Ils n’ont pas choisi cette vie car la ville se situe trop loin et la rallier coûterait trop cher, même pour y vendre leurs marchandises. Ils ne peuvent pas non plus cultiver des terres plus fertiles car elles sont déjà occupées. Les enfants ont peu accès à l’école car les dialectes sont nombreux -56 langues officielles, 200 dialectes, les Bench ne parlent pas la langue officielle- et les écoles, lorsqu’elles existent, sont surchargées. L’Ethiopie accueille 110 millions d’habitants dont plus de 90% sont agriculteurs. Pourquoi prendre ces photos ? Parce que la photo est le seul témoignage qui restera car tout disparait ou se transforme.»

S’approcher

«Comment j’approche ces peuples ? En investissant beaucoup de temps. En faisant mes propres recherches car il n’y a pas de guides pour vous amener là, ni de traducteur. Je ne photographie pas tout de suite. Je m’approche lentement, me fais accepter, laisse les gens me découvrir ainsi que mon appareil photo. Le temps consacré aux autres est politesse. Je repars puis je reviens un mois ou un an après. Les gens se sentent concernés lorsque vous leur accordez de votre temps et deviennent plus ouverts puis contents que vous vous adressiez à leur culture. Ils sont touchés par votre intérêt. J’attends qu’ils viennent vers moi, je souris, je fais des gestes. Puis ils deviennent curieux, veulent voir l’appareil photo. L’échange petit à petit se fait.»

‘Oui… Je suis un peu un photographe anthropologue’

Leurs savoir-faire

«Les maisons sont construites avec un mélange de paille et de terre et les sièges façonnés sont très confortables. Les femmes décorent leur habitat avec de la peinture qu’elles créent à partir de pigments naturels extraits de différentes couches de la terre, entrant les unes et les autres en compétition, chaque année, au moment du printemps, après les pluies tropicales.»

Reportages du monde

«J’ai beaucoup voyagé et lorsque j’ai atteint la Vallée de l’Omo, j’ai eu un choc car c’est un peu le berceau de l’humanité. La fameuse ‘Lucie’ provenait d’un endroit proche de celui-ci. L’histoire de l’homme a commencé là. En 2002, date à laquelle j’ai réalisé le reportage de ces femmes et hommes aux modes de vie ancestraux, ils n’étaient pas ou très peu touchés par notre civilisation et cela m’a passionné.»

‘j’ai fait partie des premiers lanceurs d’alerte pour l’eau, l’environnement, l’élevage intensif’

Pourquoi ai-je fait cela ?

«Pourquoi avoir choisi la poule ? Parce que les choses simples sont les plus importantes. Avant les poules étaient partout. Avant le cochon, les vaches, chacun avait un nom…Maintenant… ce sont des usines d’élevages intensifs qui sont de vraies bombes à retardement, de fabrique à virus. Après il faut choisir. Quel prix est-on prêt à payer sa viande ? Quand vous achetez peu cher vous faites le choix de l’élevage intensif et tout ce que cela sous-entend… c’est-à-dire la folie totale. Les gens sont maîtres de leur avenir avec leur carte de crédit. Ce sont eux qui choisissent. Le secret d’Edouard ? C’est la qualité. Il cuisine une viande que l’on ne trouve plus dans le commerce. Il recherche ses propres fournisseurs, connaît toutes les plantes, fleurs…»

Edouard et Isabelle Loubet

Sensibles au travail des artistes contemporains Edouard et Isabelle Loubet ouvrent les portes de leur établissement régulièrement à l’occasion du Printemps des arts mettant à l’honneur peintres, sculpteurs, photographes… Un Printemps des arts cette année chahuté par l’entrée inopportune de la Covid-19 dans nos vies. Edouard Loubet et son épouse Isabelle, sont à la tête du restaurant éponyme, de la Bergerie et de l’hôtel La Bastide de Capelongue.

Domaine de Capelongue. Plateau des Claparèdes, chemin des cabanes à Bonnieux. 04 90 75 89 78. Caplongue.com

 

 

Hans Silvester

Hans Silvester est un photographe allemand indépendant et militant écologiste. Il est né à Lörrach, en Allemagne en 1938. Il prend ses premiers clichés avec le premier appareil photo que lui offrent ses parents pour l’anniversaire de ses 14 ans. Jeune diplômé, il parcourt l’Europe, tombe amoureux de la Camargue et demande à Jean Giono, qu’il affectionne, de légender de ses textes son premier reportage sur cette région naturelle en bord de Méditerranée. Tout en s’installant à Lioux, en 1962, il continuera toute sa vie de parcourir le monde en Amérique du Sud, Amérique centrale, aux Etats-Unis, au Japon, au Portugal, en Egypte, en Tunisie, en Hongrie, au Pérou, en Italie, en Espagne, témoignant de ce qu’il voit. Il inaugure en 1977 le 1er magazine de Géo en y écrivant des chroniques et continue d’y collaborer régulièrement. Humaniste, curieux de la vie et de la nature il photographie les peuples vivant dans des lieux reculés de la Vallée de l’Omo. Il pose un regard tendre et attentif sur les animaux : pigeons, chevaux de Camargue, oiseaux, chats, chiens figurent dans ses ouvrages les plus lus. La poésie se niche dans les moments de pétanque, au gré des épouvantails rencontrés, des cerfs-volants suspendus qui trouvent également leur public. Hans Silvester continue de mener des enquêtes sur la déforestation en Amazonie, photographie les parcs naturels d’Europe, réalise un reportage sur la rivière du Calavon qu’il titre ‘La rivière assassinée’. Il explique photographier pour témoigner de ce qu’il voit et qui ne sera plus jamais comme avant car tout, sans cesse, se transforme. Il organise de nombreuses expositions, en galeries et à ciel ouvert, créant des cheminements artistiques dans des parcs et domaines ouverts au public.


Avignon : la Maison de la Poésie propose une lecture de Virginia Woolf

Les Carrières de Lumières ouvrent exceptionnellement leurs portes pour deux soirées autour de Dalí et la musique les mercredi 22 et jeudi 23 juillet. Chaque soir à 20h30 et pendant 1h20, un concert est donné par l’Ensemble Calliopée ponctué de commentaires et anecdotes contés par Caroline Barbier de Reulle, musicienne et chercheuse spécialisée dans les liens entre Dalí et la musique. Un moment musical inédit et original conçu sous la direction artistique de Karine Lethiec.

20h30 Concert Dali et la musique suivi, à 22h, de l’exposition immersive ‘Dali, l’énigme sans fin’. Carrières de Lumières, Route de Maillane aux Baux-de-Provence. Mercredi 22 et jeudi 23 juillet. Tarif : 29€, jeune (de 7 à 17 ans) : 15€. Gratuit pour les moins de 7 ans. Réservation des places sur www.carrieres-lumieres.com


Avignon : la Maison de la Poésie propose une lecture de Virginia Woolf

Une exposition conçue à partir d’installations, de rencontres et d’ateliers faisant se croiser les regards des artistes –les 1ers à détecter les changements dans une société- avec ceux des chercheurs, des ingénieurs et des chefs d’entreprise jusqu’au samedi 25 juillet.

Comprendre
À l’heure où de nouveaux défis se superposent aux anciens, où les technologies façonnent notre environnement comme notre imaginaire, où les algorithmes nous gouvernent tout en ouvrant de nouveaux champs d’expression aux artistes, Mutalab invite à l’Ardenome, ancien Grenier à sel, à ouvrir de nouveaux territoires d’échanges en compagnie d’artistes, de chercheurs et de philosophes.

Retour vers le futur
Il y a 20 ans, sous l’impulsion de Louis Bec, l’ancien Grenier à sel d’Avignon se transformait en laboratoire d’idées (les Mutalogues), catalyseur des multiples réflexions soulevées alors par l’essor de l’ingénierie du vivant et des technologies numériques.

En quête de sens
Cet évènement montrait l’émergence d’une réflexion et d’une quête de sens sur un monde en accélération. Il se révélait d’une acuité prémonitoire tout en tissant des correspondances inédites entre les domaines artistiques, biologiques et technologiques. Aujourd’hui ‘Mutalab’ revisite cette aventure collective pour la confronter à notre réalité du moment dans ce contexte si particulier de l’année 2020 qui nous enjoint à repenser notre relation au vivant et à la planète.

Bretez, installation sonore
L’intelligence artificielle au service de la reconstitution historique et du patrimoine. Venez vivre en son 5D, une plongée tout à fait exceptionnelle dans l’histoire sonore du quartier du grand Châtelet à Paris au milieu du XVIIIème siècle. Un Paris comme vous ne l’avez jamais entendu, saisi dans une vie quotidienne aussi bruyante qu’aujourd’hui, du marché aux volailles du pont au change aux grattoirs des tanneurs de la rue Pelleterie. Au sol, des artisans frappent sur leurs enclumes à grands coups de marteaux, les marchands hurlent pour faire la promotion de leurs produits, et les roues des voitures cahotent sur des pavés inégaux. Au total, 70 tableaux sonores, tous composés de sons naturels captés sur d’authentiques engins anciens ou recréés à partir de descriptions de l’époque. Cette reconstitution vivante et unique repose sur une forte interdisciplinarité et de multiples interactions entre les sciences humaines, l’ingénierie et les technologies de l’information et de la communication.
Bretez, installation sonore, reconstitution de Paris au XVIIIe  siècle par le biais de la technique de la restitution 5D. Conception et coordination: Mylène Pardoen, archéologue et musicologue. CRNS – MSH Lyon Saint-Etienne. Durée : 7 min.

Technopolice, la quadrature du net, installation
Depuis quelques années, on voit se développer des technologies dites ‘intelligentes’ pour faciliter la surveillance des villes : reconnaissance biométrique, détection d’événements, analyse de données, drones, autant d’outils qui nous sont présentés accompagnés d’un imaginaire futuriste et utopique, celui de la ‘smart city’. En 2019, l’association ‘La Quadrature du Net’, qui se bat pour protéger les libertés dans le monde numérique dénonce l’entrave aux libertés causées par ces dispositifs et rebaptise ces pratiques de surveillance accrue ‘Technopolice’. L’installation ‘Technopolice’ présentée dans les espaces de l’Ardenome propose au visiteur de s’immerger dans l’atmosphère de la ville normalisée et rythmée par l’omniprésence de ces technologies sécuritaires à travers une série de scènes du quotidien et de panneaux aux injonctions déroutantes imaginées par Marne, directrice artistique de la campagne. Le visiteur pourra ensuite se voir assigner sa qualité de bon ou mauvais citoyen par un dispositif de reconnaissance faciale réalisé par Klorydryk, membre du collectif. Enfin, sera évoquée l’ingéniosité des militants hongkongais pour se protéger de la reconnaissance faciale à travers un dispositif imaginé par la branche marseillaise du collectif.

Louis Dandrel, architecte du son
Présent aux côtés de Louis Bec pour les Mutalogues en 2000, Louis Dandrel (né en 1939) est un journaliste, musicien et designer sonore. Il est sans doute l’un des pionniers en la matière. Il a été responsable de l’unité de design sonore de l’Ircam (L’Institut de recherche et coordination acoustique/musique) et dirige le studio de design et d’architecture sonore qu’il a créé, Diasonic. Depuis de nombreuses années, Louis Dandrel se fait le concepteur-explorateur du son sous toutes ses formes, dépassant l’idée ordinaire du bruit pour faire de l’écoute un outil de connaissance et d’émotions hors pair. De la création de jardins musicaux au Japon (jardin des voix à , jardin des sons…) aux compositions pour le monde de l’industrie (SNCF, Renault PSA) en passant par l’édition d’une collection de paysages sonores, cet extra-terrestre de la matière sonore propose une nouvelle approche des sons et de l’environnement sonore dans notre quotidien. Une de ses activités consiste notamment à passer des nuits à capter, tel un poète, les sons de la nature, comme la course des fourmis ou encore le son d’un lapin qui rêve. C’est ce que le public pourra voir et entendre dans le film réalisé pour l’occasion par Philippe Villaume. Une belle évocation de L’Ouïe !
Durée du film : 6 min 30.

Live
Des rencontres entre arts et sciences seront proposées au public du 10 au 24 juillet 2020. Les rencontres sous forme de Live TV avec un public à l’Ardenome seront également retransmises en direct sur la chaine Youtube Edis et le compte Instagram de l’Ardenome. Trois rendez-vous pour prendre le temps de l’écoute et de l’échange face aux innovations techniques, mutations sociétales et transformations écologiques.
Tous publics. Gratuit. Réservation conseillée 04 32 74 05 31 mediation@ardenome.fr
Vendredi 10 juillet à 18h30

Mutalab
La genèse : en 2 000, au cœur de l’ancien Grenier à sel, puis dans les quartiers extramuros d’Avignon, artistes, chercheurs, enseignants, saltimbanques, citoyens, se sont retrouvés autour d’activités qui reflétaient les transformations profondes d’une fin de XXe siècle (génétique, transformation et hybridation du vivant avec la machine, nouveaux réseaux de communication…) dans un dialogue permanent entre art, sciences, technologie et hybridation interactive.
Modérateur : Jacques Tephany (ancien directeur de la Maison Jean Vilar). Intervenants : Eduardo Kac (artiste), Pierre Deniset (président de Kaliop), Nicolas Steffan (Orange groupe), Nayma Diaf (Directrice de IMCA Provence, Institut des métiers de la communication audiovisuelle).
L’après : présentation de Mutalab 2020
Intervenants : Alexandre Monnin (philosophe), Véronique Baton, directrice artistique EDIS, et Patrice Bersani (commissaires associés de Mutalab), Jean-Louis Larcebeau (coordination technologique et ateliers), Mylène Pardoen (musicologue, auteur du projet Bretez).
Mercredi 15 juillet à 18h30

Le vivant et l’artificiel
Dans sa quête de connaissances, l’homme a développé des outils qui lui permettent de décupler ses actions, de s’augmenter et de modéliser un monde nouveau où tout est possible, le meilleur comme le pire…
Intervenants : Laurence Devillers (professeur en intelligence artificielle au Limsi-CNRS (Laboratoire de recherches pluridisciplinaires : sciences de l’ingénieur, de l’information, du vivant et sciences humaines et sociales), spécialiste de la robotique émotionnelle), Eric Minh Cuong Castaing (artiste, chorégraphe, Compagnie Shonen), Noé Gauchard (étudiant en sciences sociales, militant pour le climat), Selma Lepart (artiste, chercheure), avec la participation du LIA (Laboratoire Informatique d’Avignon).
Vendredi 17 juillet. 18h30.

Culture artistique, scientifique et technologique
Découvrir, apprendre et partager autrement.
Intervenants : Emmanuel Ethis (Recteur de la région académique de Bretagne, recteur de l’Académie de Rennes, chancelier des universités), Dominique Robin (directeur général AtmoSud), Nathalie Dunoir (directrice prospective AtmoSud (mécénat artistique, innovation, FabLab), Matthieu Lombart (chercheur au rectorat, Aix-en-Provence), Marie-Sylvie Poli (Université d’Avignon ‘Culture, Patrimoines, Sociétés numériques’).

Des entreprises face aux transformations du monde
Comment les entreprises se positionnent par rapport aux transformations du monde actuel (mutations économiques, transition écologique, avènement du numérique, aspirations des jeunes générations, responsabilités éthiques) ? Quels sont leurs regards et leurs réflexions sur ces changements en cours ?
Tous publics. Gratuit. Réservation conseillée. 04 32 74 05 31. mediation@ardenome.fr
Jeudi 16 juillet de 10h à 12h et vendredi 24 juillet de 13h30 à 15h. Nexo. Jeudi 16 juillet à 17h. Rencontres avec des entreprises. Jeudi 23 juillet à 17h. L’artificiel observe le viavant/Quividi. Vendredi 24 juillet à 16h. Optimisation du vivant/VGD.

Les ateliers ont lieu de samedi 11 au 25 juillet. Tous les jours de 10h à 12h saug les 17, 20, et 21 juillet.

Mutalab. Jusqu’à samedi 25 juillet. Fermé les 20 et 21 juillet). Ouvert 7j/7 de 14h à 18h. Entrée libre. Tous publics. Réservation conseillée 04 32 74 05 31. Ardénome. Ancien Grenier à sel. 2, rue du rempart Saint-Lazare à Avignon. www.edis-fondsdedotation.fr


Avignon : la Maison de la Poésie propose une lecture de Virginia Woolf

Fondation Blachère à Apt, exposition ‘Trans-fer’

Pour cette nouvelle exposition, la Fondation Blachère présente une sélection dʼobjets anciens en fer dʼune collection privée et des œuvres contemporaines de la Collection Blachère, sous le commissariat de Jean-Michel Massing, membre du Kingʼs College de lʼUniversité de Cambridge.

Objets en fer et sculptures d’Afrique

Ici nous ne sommes pas au Musée du quai Branly- Jacques Chirac : il ne s’agit pas de refléter toute la gamme d’objets en fer et de sculptures d’Afrique. Avec ‘Trans-fer’ on va à la rencontre des objets traditionnels africains tels que les monnaies, bâtons de médecine, armes, boucliers mis en perspective avec les sculptures africaines modernes et contemporaines de ce même métal.

Les artistes béninois, ghanéens

Les artistes béninois Marius Dansou et Rémy Samuz, en résidence de création à la Fondation Blachère, nous présentent des sculptures en fil de fer tressé, alliant  rigidité et  légèreté. Avec ‘Confluence’ le ghanéen El Anatsui continue à explorer de  monumentales sculptures murales métalliques à base de matériaux recyclés. Ici son œuvre faite de bandes d’aluminium  et de fils de cuivre fait référence aux textiles Kente ghanéens. Le sénégalais Ndary Lo réinstalle ‘La prière universelle’ déjà présentée sur le Parvis du Palais des Papes à Avignon en 2017 et nous offre ‘La grande muraille verte’, fers à béton symbolisant la lutte de lʼHomme contre la désertification.

Le bal de Bamako,

Cette exposition est un hommage aux pères de la photographie de l’Afrique francophone et à la jeunesse des années 1960, les années twist. Etonnants portraits que cette jeunesse qui se tourne vers la mode pro-occidentale en plein contexte d’indépendance politique rejoignant ainsi le mouvement mondial de libération de la jeunesse ! Ces photographes : Mory Bamba (Mali), Jean Depara (RDC), Seydou Keita (Mali), Philippe Koudjina Ayi (Niger), Malick Sidibé (Mali)- essentiellement portraitistes- ont su sortir de leur studio pour parcourir les rues de Kinshasa ou de Bamako tout en soignant leur composition avec justesse et esthétisme.

Jusqu’au 26 septembre 2020. Centre dʼArt Contemporain Africain. 384, avenue des argiles. Zone industrielle les bourguignons. Apt.  04 32 52 06 15.  www.fondationblachere.org fondation@blachere-illumination.com

Michèle Périn


Avignon : la Maison de la Poésie propose une lecture de Virginia Woolf

L’exposition ‘Ecce homo’ n’était pas plutôt décrochée au Palais des Papes qu’Ernest Pignon-Ernest se préparait à exposer de nouveau en mars au Cloître des Célestins. Las ! Le confinement a eu raison de la proposition de cet artiste pour quelques semaines mais il tient une revanche éclatante s’il en est en présentant la première exposition à se déconfiner ‘Extases’.

Du 20 mai au 20 septembre 2020. Exposition ‘Extases’ d’Ernest Pignon Ernest. Eglise des Célestins. Avignon. Entrée libre. Du lundi au dimanche de 13h à 18h (sauf le mardi).

Premières semaines du déconfinement : uniquement sur réservation, jauge maximum de 10 visiteurs avec un temps de visite de 40 min maximum. Prise de rendez-vous : culture@mairie-avignon.com

 

https://www.echodumardi.com/tag/exposition/page/16/   1/1