20 août 2025 |

Ecrit par le 20 août 2025

Abbaye Saint-André, ouverture de la belle saison culturelle

Le bel écrin architectural et sacré de l’abbaye de saint-André et ses jardins sculptés de Villeneuve-lès-Avignon accueillent, durant toute la saison estivale, yoga, méditation, concerts, expositions et ateliers de jardinage. On y vit des moments suspendus et musicaux lors des lever de soleil ou en journée. On peut y déjeune, et pour clore la journée, l’on s’y promène en visite guidée au clair de lune.

Chaque année l’abbaye saint André offre, lors de la saison estivale, au cœur d’un patrimoine religieux et d’un écrin de verdure aussi majestueux que préservés, de nombreuses activités. Dans cet endroit hors du commun, frais et comme retiré, en haut de la ville ancienne, au milieu de l’été, s’épanouissent une exposition temporaire, des séances de yoga et de méditation face au palais des papes ou encore un atelier main verte le samedi matin avec un jardinier compagnon du devoir. Aux heures magiques de la journée, dès l’aube, les jardins s’ouvrent même pour que l’on y assiste, en musique, au lever du soleil, les mélodies emplissant la journée. L’on peut clore aussi la journée par une visite des lieux au clair de lune.

Exposition Gustave Fayet en Provence
Exposition ‘Gustave Fayet en Provence’ jusqu’au 31 octobre en visite libre ou guidée.
Lecture musicale avec visite guidée de l’exposition samedi 31 mai à 18h suivie d’une dégustation de vins jusqu’à 20h30 ainsi que le dimanche 1er juin à 16h30 et jusqu’à 19h. 35€ réduit 25€. Voix : Didier Flamand ; Piano Anna Pétron ; Introduction Cécile Leblanc. 

Concert dans les jardins Copyright Abbaye Saint André Communication

Les levers de soleil de l’abbaye
Concert ‘L’aube enchantée’ avec le flûtiste Marc Grauwels dimanche 15 juin à 5h30 suivi d’un petit déjeuner dans les jardins Tarif 25€, réduit 20€. Concert consacré à Frédéric Mistral avec ‘Vagabondage en terre de Mistral’ dimanche 13 juillet à 5h30, suivi d’un petit déjeuner dans les jardins.

Concert Bach the battle
Concert dimanche 6 juillet à 19h avec Jérémie Maillard au violoncelle et Cyril Baleton au violon. Tarif 25€ réduit 20€.

Visite guidée ‘Au clair de lune’
Déambulation historique nocturne en petit groupe dans les jardins à la lueur des lanternes. Jeudis 14 & 28 août à 20h30. Tarif : 9€ |Réduit : 8€. Réservation auprès de l’Office de tourisme au 04 90 03 70 60.

Atelier ‘Savoir jardiner’
Atelier ‘Savoir jardiner’ avec le jardinier Romain Lestruhaut, les samedis de 10h à 12h. Tarif 20€. Réduit 15€. 24 mai : mécanismes de la pollinisation ; 28 juin : les plantes sauvages bio-indicatrices ; 19 juillet : l’eau dans le jardin ; 23 août : défense des plantes face à la sécheresse ; 27 septembre : les auxiliaires et ravageurs au jardin ; 25 octobre : régénération, avenir et transmission de la terre.

Gustave Fayet, les cyprés bleus 1902 Copyright Famille Fayet

Les rendez-vous au jardin
Samedi 7 juin : visites guidées botaniques avec le jardinier de l’abbaye Romain Lestruhaut à 11h, 14h et 16h sur le thème “Jardins de pierre, pierres de jardins”. Tarif spécial visites Rendez-vous aux jardins : 8€, gratuit -18 ans.

Pour s’y restaurer
Table gourmande ‘l’Hortus café’ récompensée en 2024 de ‘3 Radis’ par le ‘Green Guide, we’re smart’, référence mondiale pour le monde culinaire végétal.   

Les infos pratiques
Abbaye Saint-André. Fort saint-André. 58, rue montée du Fort. 30400 – Villeneuve-lès-Avignon 04 90 25 55 95 Info@abbayesaintandre.fr Réservation programmation culturelle & estivale sur le site ici. Ouverture : du 1er mars au 31 octobre 2025. Fermé les lundis. Ouvert les jours fériés. Horaires : de 10h à 18h. En octobre : 10h-13h et 14h-17h. Sur place : Hortus café d’avril à septembre (halte gourmande). Tarifs : Visite des Jardins + exposition temporaire : 9,5€ | tarif réduit : 8€, gratuit – 8 ans. Tarif famille (enfant de 8 à 17ans) : 2 adultes + 1 enfant 22€ ou 2 adultes + 2 enfants et plus, 28€. Tarif handicapé : 6,5€. Tarif solidaire pour soutenir l’abbaye 15€.

Toute l’actualité ici.


Abbaye Saint-André, ouverture de la belle saison culturelle

C’est dans le cadre d’Avignon Terre de culture que Gilbert Marcelli, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Vaucluse et à l’initiative de Régine Pilgrim, membre du Club Soroptimist International d’Avignon que se déroule une exposition d’art protéiforme nourrie des œuvres de Joanna Staniszkis pour les œuvres textiles, Christine Viennet pour la céramique, Gina Coppens pour les sculptures et Aurélie Mitrato pour l’art pyro.

Lieu d’ouverture et d’échange, la CCI rappelle ainsi qu’elle est le carrefour où l’art et l’économie se rencontrent dans une ville, Avignon, connue mondialement, entre autre, pour son patrimoine religieux, gothique, laïque et son foisonnement intellectuel, avec les festivals d’Avignon In et Off.

Lors de cette exposition
Lors de cette exposition, le public ira à la rencontre des œuvres textiles de la polonaise Joanna Staniszkis qui créé des tapisseries dans son atelier avec une prédilection pour les textures, les matériaux filés à la main, les teintures naturelles. Elle partage son temps entre le Canada et la Provence, et transmet depuis plus de 30 ans son savoir à travers l’enseignement.

Christine Viennet, céramique
Artiste norvégienne installée en France, elle crée un monde de faune et de flore en céramique, inspiré des éléments terrestres et marins. Fondatrice d’un Musée de la Céramique, elle marie tradition et innovation.

Copyright CCI 84 Communication

Gina Coppens, sculptures
Installée en Provence, elle façonne des œuvres poétiques et énigmatiques à partir de matériaux brûlés (papier, métal, bois…). Une démarche sensorielle et spirituelle, entre fragilité et intensité.

Aurélie Mitrano, art-pyro
Jeune artiste avignonnaise, elle sublime la technique de la pyrogravure sur bois à travers des œuvres personnalisées, à la fois artisanales et inspirées. Pour elle, « créer, c’est exister ».

Les infos pratiques
Exposition artistique ouverte au public. Jusqu’au 22 mai 2025. De 13h30 à 17h sauf dimanche. Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse. 46, Cours Jean Jaurès à Avignon.

Autour de Gilbert Marcelli, président de la CCI Vaucluse, les artistes, élus et personnalités officielles Copyright CCI 84 Communication

En savoir plus
La CCI du Vaucluse est au service des 50 000 entreprises du département pour le commerce, l’industrie et les services. De la création à la transmission, elle accompagne les entreprises à chaque étape de leur vie : développement commercial, financement, réglementation, prévention des difficultés…. La CCI accompagne également les collectivités via son expertise en aménagement et développement territorial. Via son pôle formation ‘Académie Vaucluse Provence’ réparti sur 3 campus : Agroparc, Avignon et Pertuis, elle forme plus de 1 200 jeunes en Hôtellerie- Restauration ; Santé- Social ; Business-Management ; Numérique- Cybersécurité ; Vente-Distribution ; Développement Durable et Formation professionnelle.


Abbaye Saint-André, ouverture de la belle saison culturelle

La haute couture s’installe de nouveau en Provence. Après Pierre Cardin, Julien Fournié, ou encore Jean-Paul Gaultier, c’est au tour des créations de la maison Dior de s’exposer à SCAD Fash Lacoste. Le public pourra découvrir les créations de différents directeurs artistiques de la marque dès ce jeudi 8 mai.

« Christian Dior Jardin Rêvés », c’est le nom de l’exposition de haute couture qu’accueille SCAD Lacoste cette année et qui est affiché dès l’entrée de SCAD Fash. Derrière le mur orné de ces lettres noires, des robes imaginées et créées par les différents directeurs artistiques qui ont forgé la maison depuis sa création en en 1946, du fondateur Christian Dior à l’actuelle directrice artistique Maria Grazia Chiuri, en passant pas Yves Saint Laurent, John Galliano ou encore Raf Simons.

À l’étage, d’autres pièces remarquables emplies de détails, mais aussi une grande nouveauté cette année : des accessoires. Chaussures, bijoux, parfums sont aussi exposés, ainsi que des croquis de tenues élaborés par Christian Dior lui-même.

La première exposition Dior en Provence

Cette exposition, qui sera en place jusqu’en septembre prochain à SCAD Fash Lacoste, a été créée pour Lacoste avec le Musée Dior en Normandie et Dior Heritage, le service en charge du patrimoine de la maison Dior. « Il n’y a jamais eu d’exposition Dior en Provence jusqu’à aujourd’hui », affirme Cédric Maros, directeur de SCAD Lacoste.

Ces expositions de haute couture présentées par l’école franco-américaine sont une manière de rendre plus accessible un domaine qui, à première vue, semble élitiste. « C’est important et intéressant pour nous de rendre les créations de la maison plus accessibles aux personnes comme en Provence qui n’y ont pas accès sur place et qui sont forcées de se déplacer à la capitale ou dans d’autres grandes villes du monde pour voir de la haute couture, ajoute Hélène Starkman, commissaire des expositions chez Christian Dior Couture. C’est aussi très intéressant pour nous de cibler les étudiants de SCAD Lacoste, notamment ceux qui étudient la mode. »

Deux salles, deux ambiances, un fil conducteur

L’exposition est scindée en deux parties distinctes mais qui forment un parcours artistique. SCAD Fash étant doté d’un étage, les créations de la maison Christian Dior sont donc exposées dans une première salle au rez-de-chaussée qui rappelle un jardin de jour, avec une ambiance assez lumineuse dans les tons blancs qui est notamment accentuée par le plafond de fleurs blanc élaboré par le collectif artistique espagnol Wanda, qui reprend les fleurs préférées de Christian Dior comme le muguet et la rose, mais aussi les fleurs locales comme la glycine.

« C’est l’exposition la plus ambitieuse qu’on n’ait jamais faite en termes de scénographie. »

Cédric Maros

À l’étage, la présentation des créations a été plutôt imaginée comme un jardin du soir, avec des tenues dans des tons plus sombres, toujours avec une pointe de couleur. Les fleurs sont un élément central de l’exposition, tout comme elles sont l’élément qui a le plus inspiré Christian Dior à ses débuts, que ce soit dans leurs couleurs, mais aussi dans leurs formes. En tout, une trentaine de tenues sont exposées sur des plateformes rétro-éclairées.

©Vanessa Arnal / L’Echo du Mardi

La conservation et l’exposition de tissu de haute couture

Si l’exposition en Provence est une première pour Dior, c’est surtout parce que tous les lieux ne se prêtent pas à la haute couture dont les tissus requièrent un soin particulier. « Le tissu et le papier sont ce qu’il y a de plus compliqué à préserver et donc à exposer, explique Cédric Maros. Il y a des règles de conservation comme dans les plus grands musées. »

Ainsi, SCAD Fash Lacoste a été créé pour ce type d’exposition. Pas de soleil direct sur les tenues, éclairage à pas plus de 50 lux sur les mannequins pour éviter que les tissus ne se décolorent, un taux d’humidité bien particulier, pas de poussière, ou encore il faut éviter qu’il y ait des papillons et autres insectes qui s’aventurent dans la salle d’exposition et pondent dans les tenues. La liste des critères d’exposition et de conservation est longue.

Pour autant, aucune barrière ne sont apposées, les visiteurs peuvent profiter pleinement des créations qui sont exposées, sans les toucher bien entendu. Les accessoires, qui sont la grande nouveauté cette année, eux, ont nécessité la construction de cabinets qui sont fermés, afin d’éviter les vols.

Une belle vitrine pour le territoire

Cette exposition, qui a mobilisé une soixantaine de personnes entre le déplacement, les installations, et autres, dont des entreprises aptésiennes, SCAD Lacoste a pu l’avoir notamment grâce à sa réputation. Nombre de ses étudiants diplômés travaillent dans les grandes maisons de haute couture aujourd’hui, dont celles en France. « La fréquentation et les retombées presse, qui pour chaque exposition de haute couture sont hallucinantes, font que, maintenant, c’est légitime pour nous d’aller voir une maison comme Dior », développe Cédric Maros.

L’année dernière, l’exposition Jean-Paul Gaultier avait attiré près de 15 000 visiteurs, un chiffre que vise encore l’école franco-américaine cette année, voire davantage car les expositions de la maison Dior sont parmi les plus populaires dans le monde. Cette exposition va s’inscrire dans un parcours de visite au sein-même du village de Lacoste avec l’exposition de mode des étudiants au Studio Bee, l’avenue des artistes, ou encore l’expérience immersive ‘Unfold’ du Studio Drift. Mais l’exposition Dior va aussi s’inscrire dans un parcours plus large. SCAD Lacoste prévoit notamment des billets qui s’allient avec la visite de la Fondation Blachère à Bonnieux.

L’école lacostoise, qui accueille entre 30 000 et 40 000 visiteurs par an entre ses expositions et ses événements, est aujourd’hui perçue comme un lieu culturel incontournable du Pays d’Apt, et plus largement du Vaucluse, qui ainsi, génère de l’emploi et des retombées économiques importantes. « SCAD Lacoste représente des retombées de quasiment 11M€ par an sur le territoire, affirme Cédric Maros. Presque 90% de ces retombées se font dans un rayon de 50 km. »

Informations pratiques

L’exposition ‘Christian Dior – Jardins rêvés’ sera en place du 8 mai au 28 septembre à SCAD Fash Lacoste.

En mai, juin et septembre, le lieu d’exposition sera ouvert du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h. À partir du 16 juin, il sera ouvert tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 19h. Ouverture exceptionnelle les week ends du 10 et 11 mai, du 31 mai et 1er Juin, et du 7 et 8 juin de 14h à 18h.

Le tarif d’entrée est fixé à 6€ (tarif réduit : 3€), ce qui inclut l’exposition Dior et le reste du parcours culturel que propose SCAD Lacoste au sein du village.


Abbaye Saint-André, ouverture de la belle saison culturelle

La commune de Gordes va accueillir une exposition des œuvres du dessinateur et caricaturiste Plantu jusqu’au 15 septembre. L’inauguration aura lieu ce samedi 26 avril en présence de l’artiste.

Plantu, de son vrai nom Jean Plantureux, est un dessinateur de presse et caricaturiste français à la renommée internationale. Dès ce samedi 26 avril, 22 de ses dessins seront exposés dans les jardins de la mairie de Gordes.

« Plantu, c’est l’œil malicieux qui capte l’instant, le geste, l’absurde, pour mieux nous faire réfléchir — et sourire, affirme Richard Kitaeff, maire de la commune. Ses œuvres, rarement exposées dans un cadre aussi enchanteur, dialoguent ici avec la pierre blonde de notre village, dans un contraste aussi inattendu qu’harmonieux. Une rencontre entre l’art graphique contemporain et l’âme provençale… »

Inauguration en présence de l’artiste le samedi 26 avril à 9h30.
Du 26 avril au 15 septembre. Entrée libre. Jardins de la mairie. Place du Château. Gordes.


Abbaye Saint-André, ouverture de la belle saison culturelle

Pour sa 5e exposition majeure annuelle du vendredi 18 avril au samedi 31 mai, la ville de Courthézon se pare des œuvres du sculpteur eygaliérois Francis Guerrier. 

Un parcours d’une douzaine de sculptures sera aménagé durant un mois et demi dans les lieux publics de Courthézon. Quant à la chapelle Saint-Georges, elle bénéficiera également d’un luminaire. Intitulée « Éclosion », l’exposition majeure de cette année s’inscrit dans une programmation culturelle que la municipalité a mise en place depuis 2021, en invitant des artistes dont les installations profitent aux locaux et touristes. 

Artiste contemporain de la région, Francis Guerrier a d’abord travaillé dans le domaine du spectacle vivant en tant que comédien, metteur en scène puis décorateur et scénographe. Le goût de la matière et l’envie de lui donner vie l’incitent à expérimenter la glaise, le plâtre et enfin le métal avec lequel il poursuit son œuvre. Identifiables par leurs lignes courbées poétiques, fuyantes et froides, enveloppantes et chaleureuses, les sculptures de Francis Guerrier offrent aux spectateurs une invitation à la rêverie et à la réflexion. 

Exposition artistique ‘Éclosion’. Parcours dans Courthézon. Du 18 avril au 31 mai. Horaires du château Val Seille du lundi au vendredi 8h30-12h / 13h30-17h. Vernissage vendredi 18 avril à 18h30 au château Val Seille. Visite guidée samedi 26 avril à 14h30 au parc Val Seille. 

©Ville de Courthézon

A.R.C


Abbaye Saint-André, ouverture de la belle saison culturelle

Le Grenier à Sel, clairement identifié aujourd’hui comme un lieu culturel dédié aux nouvelles formes artistiques reliant art, sciences et technologies numériques, présente sa nouvelle exposition ‘Sève élémentaire’ jusqu’au 7 juin 2025.

Dans la continuité de ses réflexions menées sur le vivant, le Grenier à Sel propose l’exposition ‘Sève Élémentaire’ conçue comme un vaste laboratoire mêlant dispositifs scientifiques, protocoles expérimentaux et poésie visuelle. C’est la première fois que l’équipe du Grenier à Sel travaille avec un artiste chercheur et professeur, en l’occurrence Fabien Léaustic

L’artiste-chercheur Fabien Léaustic interroge la vie et son origine sur terre

Avignonnais depuis 2 ans, Fabien Léaustic enracine sa pratique à l’intersection des arts, des sciences et de l’anthropologie contemporaine. Avec une double formation d’ingénieur et de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, il explore dans ses œuvres les grandes problématiques de l’ère anthropocène. Dans son projet monographique, il puise dans les sciences et la génétique la matière première de son écriture plastique.Le fil rouge scientifique de son projet  peut s’apparenter à une enquête  sur les origines de la vie. La dimension poétique de son dispositif permet de dépasser une éventuelle incompréhension si on n’ a pas « la fibre scientifique. »

Un projet protéiforme : film, fresque et laboratoire réunis dans trois espaces

Gènos, un film d’une dizaine de minutes 

Ce film met en scène un rituel païen mêlant science et scientisme, et place au coeur de l’énigme les collections du Musée d’Histoire naturelle de Lille. Le film fait apparaître un outil technologique, une fresque résumant les connaissances mises en jeu dans l’élaboration du projet. Le lien entre l’apparition de la vie et les météorites est particulièrement mis en avant.

Un étonnant laboratoire

Ce laboratoire nous permet de nous inclure dans l’oeuvre. En effet, le public est invité à partir d’un mélange de salive, à donner son ADN ! A le révéler, le rendre visible sous forme de ce que l’on appelle : une méduse ADN. À l’issue de l’expérience, les chimères d’ADN sont scannées, baptisées d’un nom choisi par les individus qui ont donné leur salive, et deviennent des compositions en forme de galaxies qui alimentent une nouvelle cartographie galactique du vivant projetée sur écran géant, se développant tout au long de l’exposition.

Redevenir une étoile

Cette projection en temps réel d’un environnement virtuel permet au public de retrouver son étoile, les scans de méduses ADN ayant étant traduits en constellations. Fabien Léaustic propose ici une nouvelle cartographie du vivant, sans repère, où le terme « espèce » n’existe plus et qui se compose de constellations en mouvement. 

En pratique

L’exposition a lieu du 5 avril au 7 juin 2025, du mercredi au samedi de 14h à 18h en entrée libre. Le samedi matin et pendant les vacances scolaires, les enfants découvriront ce qu’est l’ADN à la fois par une visite de l’expositon, mais aussi par des ateliers créatifs. Au programme : création d’un podcast de vulgarisation scientifiques, expérimentations autour de l’ADN ou encore atelier à 4 mains parent-enfant. Il n’y a pas de visites commentées pour cette exposition mais des médiateurs sont présents dans les trois salles d’exposition puisqu’ils y travaillent in situ. 

Une nocturne jusqu’à 21h aura lieu lors de « La nuit des Musées » le 17 mai. L’équipe de médiatrices du Grenier à sel nous invite à un grand jeu de rôle au coeur des espaces d’exposition : Perfect match !

Le Grenier à sel. 2 rue du Rempart Saint-Lazare. Avignon. 04 32 74 05 31.


Abbaye Saint-André, ouverture de la belle saison culturelle

Les Jeudis de la Collection Lambert accueillent l’artiste chercheur Fabien Léaustic

En s’appuyant sur l’exposition Sève élémentaire présentée au Grenier à Sel, Fabien Léaustic tracera le parcours d’une recherche à la frontière entre les arts, les sciences et l’anthropologie, jalonnée de collaborations avec des laboratoires scientifiques. De l’exobiologie, science qui s’attache à étudier l’apparition de la vie sur Terre, au rôle supposé des météorites dans ce processus, l’artiste – chercheur propose une lecture de son œuvre tout en pointant les enjeux éthiques, sociaux et culturels que soulèvent nos connaissances en génétique. 

Jeudi 10 avril. 19h. Entrée libre. 

Inauguration de l’exposition ‘Okinawa’ de l’artiste Victoire Thierrée

L’exposition ‘Okinawa!!’ présente une série de photographies noir et blanc réalisée par l’artiste sur l’île d’Okinawa (Japon) et à la Smithsonian Institution de Washington (États-Unis) entre 2019 et 2023, ainsi qu’une série de sculptures en verre réalisée au Centre international de recherche sur le verre (CIRVA) en 2025. 

Le projet ‘Okinawa!!’ a été sélectionné par la commission mécénat de la Fondation des Artistes, qui lui a apporté son soutien. Il a également reçu, en 2019 et 2022, le soutien à un projet artistique du Centre national des arts plastiques. ‘Okinawa!!’ a aussi bénéficié de la résidence de Victoire Thierrée à la Villa Albertine, programme de l’Institut français pour la culture et l’éducation.

La production des sculptures en verre au Cirva et de l’exposition à la Collection Lambert bénéficie du soutien de la Drac PACA, dans le cadre du programme Mieux Produire, Mieux Diffuser. 

Vernissage vendredi 18 avril de 19h à 21h (dernière admission 20h30)
Exposition du 19 avril au 15 juin 2025. 

Musée d’Art Contemporain. La Collection Lambert. 5 rue Violette. Avignon.


Abbaye Saint-André, ouverture de la belle saison culturelle

Une nouvelle exposition s’installe à la Fondation Blachère à Bonnieux à partir de ce jeudi 3 avril. ‘Sensibilités Vaudou’ réunira les œuvres de 28 artistes d’Afrique et de sa diaspora jusqu’au 20 septembre prochain.

La Fondation Blachère, installée au sein de la Gare de Bonnieux, au cœur du Luberon, depuis 2023, propose deux expositions chaque année et accueille plus de 20 000 visiteurs annuels. Après ‘Kuvhunura : l’École d’Harare’, la nouvelle exposition ‘Sensibilités Vaudou’ rend hommage à cette religion, sans sensationnalisme, et son influence dans l’art contemporain.

Les travaux de 28 artistes venant du Bénin, du Royaume-Uni, du Burkina Faso, de la République démocratique du Congo, ou encore de la France, seront exposés, sous le commissariat Jean Michel Massing, historien d’art français et de Christine Allain-Launay Blachère, directrice de la Fondation Blachère. Les œuvres exploreront le rôle du Vaudou à travers trois axes : rites, inspiration et diffusion.

« Dans cette exposition, il n’y aura pas d’amalgames entre sorcellerie et Vaudou, comme cela a été fait trop régulièrement dans la pop culture, explique la directrice de la Fondation. Nous parlerions seulement art, philosophie, spiritualité, religion et politique, et cela dans le cadre géographique de l’Afrique. Nous organiserions une confrontation entre des objets rituels empreints de traditions à l’esthétique saisissante avec des œuvres d’art témoignant d’une forte sensibilité au charisme Vaudou. »

Ouverture du lundi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.
À partir du jeudi 3 avril. Fondation Blachère. La Gare de Bonnieux. 121 chemin de coucourdon. Bonnieux.


Abbaye Saint-André, ouverture de la belle saison culturelle

L’école d’art SCAD Lacoste dévoile sa nouvelle exposition consacrée à la haute couture qui prendre place à SCAD Fash Lacoste du jeudi 8 mai au dimanche 28 septembre. Cette année, le grand couturier français Christian Dior sera à l’honneur.

‘Christian Dior – Jardins révés’, c’est le nom que porte la nouvelle exposition de SCAD Fash Lacoste, qui a accueilli plus de 100 000 visiteurs depuis son ouverture. Après Pierre Cardin, Azzedine Alaïa, Julien Fournié, Christian Lacroix et Jean-Paul Gaultier, ce sont les créations de l’un des plus grands noms de la haute couture qui s’installeront au cœur du Luberon à partir du 8 mai prochain.

Cette exposition marquera le lancement de la saison touristique de SCAD Lacoste qui ouvrira en même temps au public la galerie ‘Studio Bee’ qui présentera les créations les plus emblématiques des collections de mode des diplômés de SCAD en 2024. Divers événements auront lieu ensuite, faisant du village de Lacoste le village pour les amateurs d’art. 

Une trentaine de tenues exposées

Cette nouvelle exposition, élaborée avec les équipes du Musée et de la Maison Dior, s’annonce comme la plus spectaculaire proposée jusqu’ici à Lacoste. Une trentaine de tenues emblématiques de la marque seront mises en lumière, et tous les designers ayant été à la tête de cette marque seront représentés. Une nouveauté viendra s’ajouter aux tenues cette année : des cabinets de curiosité avec des accessoires, de la bijouterie et des illustrations originales, dans une scénographie inédite, qui feront de cette exposition une expérience unique.

Le thème du jardin a été retenu pour cette exposition dans le but de refléter l’importance des fleurs dans l’œuvre de Christian Dior, qu’il s’agisse des motifs, des coupes ou encore de la création des parfums.

Informations pratiques

L’exposition ‘Christian Dior – Jardins rêvés’ sera en place du 8 mai au 28 septembre à SCAD Fash Lacoste. En mai, juin et septembre, le lieu d’exposition sera ouvert du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h. À partir du 16 juin, il sera ouvert tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 19h. Ouverture exceptionnelle les week ends du 10 et 11 mai, du 31 mai et 1er Juin, et du 7 et 8 juin de 14h à 18h. Le tarif d’entrée sera à 5€ (plein tarif).

SCAD Fash Lacoste. Rue Basse. Lacoste.

https://www.echodumardi.com/tag/exposition/page/2/   1/1