21 août 2025 |

Ecrit par le 21 août 2025

Avignon, le musée Angladon propose : ‘Also Known as Man Ray, Une collection particulière’

Le musée Angladon-Collection Jacques Doucet propose une exposition ‘Also known as Man Ray’ (Aussi connu sous le nom Man Ray) d’une centaine d’œuvres issues d’une collection particulière. Elle est visible jusqu’à dimanche 3 octobre 2021. 

On connaît Man Ray (Emmanuel Radnitsky 1890-1976) photographe. Devenu célèbre comme portraitiste des personnalités artistiques du Paris de l’entre-deux-guerres, il est aussi peintre, dessinateur, créateur d’objets, graphiste, dessinateur, théoricien, poète, cinéaste. Si la photographie le rend célèbre et lui permet de vivre confortablement, elle ne suffit pas à l’artiste en Man Ray. « La photographie n’est pas l’art », n’hésite-t-il pas à écrire en titre d’un livre-manifeste qu’il publie avec André Breton en 1937. Parallèlement à son travail de photographe, il développe en contrepoint des activités qu’il qualifie de « créatrices », « plus libres », « plus imaginatives ». Elles sont pour lui « l’essentiel de la vie ». C’est cet autre Man Ray que l’exposition du Musée Angladon – Collection Jacques Doucet met en lumière, sous le titre Also known as man Ray. Une collection particulière.

Un prêt exceptionnel d’une collection privée

Grâce aux prêts exceptionnels d’une collection privée, de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet et du Centre Pompidou, une centaine d’œuvres sont à découvrir au fil d’un parcours qui s’attache à éclairer ce versant moins connu et essentiel de l’artiste, à savoir son œuvre inventé : des peintures, dessins, mais aussi des rayogrammes révélant la magie des objets simplement posés sur un film sensible, des lithographies, des collages et autres pièces expérimentales, dont deux films de la période surréaliste. Pour Lauren Laz, directrice du Musée et commissaire de l’exposition, ces œuvres non commerciales « naissent d’une autre nécessité, personnelle cette fois : elles sont guidées, dans le fond, par la liberté et le plaisir et, dans la forme, par une volonté de faire différemment, de rompre avec des conventions esthétiques en place, une volonté typiquement moderne de changement. »

Les multiples facettes de l’artiste

L’exposition met en lumière les multiples facettes de cet artiste foisonnant, explorant les nouveaux horizons de la modernité en compagnie de ses amis plasticiens et poètes : la tentation Dada qui le conduit, avec Duchamp, à « fabriquer » des images étranges ; l’aventure des libres livres menée avec Paul Éluard ;  l’« inquiétante étrangeté » cultivée par la communauté surréaliste, et sa floraison d’objets détournés, rêvés, réinventés ; enfin l’esthétique Man Ray liée au cinéma hollywoodien.

Ce qu’on y verra

Parmi les œuvres exposées : la série des Revolving Doors, (1916-1917) où Man Ray découpe, colle, et travaille au pochoir des masses colorées. Des rayogrammes, où Man Ray laisse les objets révéler leur vérité, transposant au champ plastique l’idée d’écriture automatique chère aux surréalistes. Notamment les tout premiers, publiés en 1922 dans l’album Champs délicieux préfacé par Tristan Tzara, et d’autres dont ceux réalisés en 1931 pour l’album Électricité.

De très rares originaux

Citons encore les originaux des dessins de l’ouvrage Les Mains libres, illustré de poèmes de Paul Eluard, dont un dessin exceptionnel, une version non publiée du Pont brisé, où la longue silhouette d’une femme – peut-être la muse Nusch Éluard – épouse celle du Pont d’Avignon. ‘À l’heure de l’Observatoire – les Amoureux, lithographie où se devinent, dans la forme de lèvres célestes, deux corps enlacés’.  ‘Domesticated Egg,’ qui témoigne de sa création d’objets assemblés et réinventés accompagnés d’un titre au second degré. ‘Much ado about nothing’, tiré de la série des Équations shakespeariennes réalisée à partir d’objets mathématiques photographiés à l’Institut Poincaré. Le Poète, qui reprend le visage de l’Esclave mourant sculpté par Michel-Ange. Et le portrait de Man Ray par Warhol, qui vient clore le parcours.

Lorsque Jacques Doucet rencontre Man Ray

Cette exposition prend tout son sens au sein du Musée qui conserve la collection Jacques Doucet (1853-1929). L’inventeur de la haute couture, mécène très impliqué auprès des surréalistes, entre en contact dès 1922 avec Man Ray grâce à André Breton. Dès lors, il s’intéresse de très près à son travail, collectionne ses œuvres, et lui confie en 1925 le soin de réaliser son portrait photographique, dont un tirage appartient aux collections du Musée.

Une publication

L’exposition s’accompagne d’une publication reproduisant l’intégralité de la collection particulière qui en est l’objet. Cet ouvrage vient renouveler, avec des contributions polyphoniques, la connaissance et l’interprétation d’une œuvre, à la recherche d’un autre Man Ray.

En savoir plus, les grandes thématiques de l’expo

«Le papier, nuit blanche» Paul Éluard, 1937 Si Man Ray entretiendra toute sa vie une amitié profonde avec Marcel Duchamp, la présence de Paul Éluard est tout aussi importante et féconde. Cette amitié, élargie à leurs compagnes respectives, dont le merveilleux modèle pour Man Ray qu’est Nusch Éluard, est à la base de l’ouvrage Les Mains libres, relevé du sous-titre « dessins de Man Ray illustrés par les poèmes de Paul Éluard », soit à l’envers des usages de collaborations entre écrivains et illustrateurs. L’espace du livre, le corps que cet objet civilisationnel et respectable constitue, suscite chez Man Ray une créativité folle, attisée par le souffle de liberté que lui et son entourage amical immédiat tiennent à entretenir à une époque, celle de l’entre-deux-guerres, dont tous sentent la redoutable barbarie idéologique qui les menace.

Man Ray durant la 2e guerre mondiale

La Deuxième Guerre mondiale oblige Man Ray à revenir sur le territoire américain. Installé à Hollywood, il ne crée alors plus vraiment, et exploite par l’édition des images anciennes. Photographe alors célèbre et recherché, Man Ray noue des liens d’amitiés dans le monde du cinéma et retrouve là ses premières amours pour la création d’images en mouvement. Sa contribution à l’univers hollywoodien n’est guère assumée, ni même signalée, toutefois elle se lit dans les multiples références qui sont faites à son œuvre. Malgré la volonté de subversion qui a présidé à l’existence même du groupe surréaliste, c’est une véritable esthétique que les surréalistes ont contribué à créer. Par exemple, le film d’Al Lewin, ‘Pandora’, fondé sur la légende du Hollandais volant, construit son univers fantastique en s’appropriant, par la lumière à laquelle Man Ray collabore, le décor, le costume, ce qu’on peut considérer comme une esthétique surréaliste. Le moment semble venu de se mettre en recherche de cette empreinte Man Ray jusqu’alors restée dans l’ombre.

La rencontre de Man Ray avec Jacques Doucet

Le collectionneur Jacques Doucet (1853-1929), à l’origine des collections du musée, fut aussi un mécène proche des surréalistes, et c’est par eux que s’est établi le lien avec Man Ray. Le 10 juillet 1922, André breton présente Man Ray à Jacques Doucet, lequel, dès lors, s’intéresse à lui de très près. Alors âgé de 69 ans, le mécène s’implique de façon très personnelle dans le mouvement des avant-gardes. Dès 1924, il finance et aide Marcel Duchamp alors qu’il conçoit la Rotative demi-sphère dans l’atelier de Man Ray. Dans cette même période, le collectionneur confie à Man Ray le soin de réaliser son portrait photographique. Il va jusqu’au bout de sa démarche et voit l’un de ses films surréalistes de Man Ray qu’il juge très mauvais.

Acquisitions

En 1926, pour la 1re exposition Man Ray de la galerie surréaliste ouverte par Breton, Doucet y prête deux de ses acquisitions : ‘Boîte’ de 1921 et ‘Portrait’ de 1925. D’autres œuvres rejoindront ensuite ses collections, dont deux portraits de Picabia et ‘La femme à la cigarette’, photographie pour laquelle il commande, en juin 1927, un encadrement à Rose Adler. Une icône que l’on retrouve alors exposée dans son salon de l’avenue du Bois, aux côtés d’autres chefs d’œuvres de la modernité appartenant aujourd’hui aux collections du musée.

Les infos pratiques

Musée Angladon – Collection Jacques Doucet. 5, rue du Laboureur à Avignon. Jusqu’au 31 octobre, du mardi au dimanche, de 13h à 18h. 04 90 82 29 03. 8€. https://angladon.com


Avignon, le musée Angladon propose : ‘Also Known as Man Ray, Une collection particulière’

16 artistes contemporains afficheront leurs œuvres sur les vitrines des commerces, dans des lieux patrimoniaux et sur les murs de la ville de Villeneuve-lès-Avignon pendant trois semaines, du 5 au 30 juin.

Un parcours d’art contemporain prendra vie dans des lieux divers, fédérant des démarches artistiques plurielles unies par un thème commun : « il ou elle m’inspire ». Le départ se fera au garage Euromaster, l’arrivée est prévue à la chapelle Notre dame des sept douleurs. Pas d’œuvres accrochées au hasard pour ‘décorer’ des commerces, mais une série dʼexpositions, dʼinterventions in situ imaginées en cohérence avec les lieux et le thème de cette 3e édition. Les artistes de toutes disciplines sont choisis en fonction de ce quʼils proposent.

Les rencontres d’Aubergine

Des artistes, des enseignants, des spectateurs, tous sont désireux de créer un événement culturel qui rassemble, dans leur ville. Villeneuve-lès-Avignon a toujours entretenu des liens forts avec les artistes qui se réunissaient jadis au restaurant nommé aujourd’hui « Aubergine ». Les rencontres d’Aubergine, c’est avant tout une histoire de rencontres humaines, celle d’amis investis dans une association.

Depuis plusieurs années c’est à cette même adresse que se retrouve un groupe d’artistes et d’amis de la ville à l’occasion d’une soirée mêlant musique, théâtre, chanson, écriture, arts plastiques. En 2018, ce rendez-vous est devenu un parcours avec plusieurs expositions, en 2019 il s’est développé, en 2020-2021 il prend son envol. D’abord avec une exposition collective en septembre à la chapelle Notre Dame des sept douleurs, puis avec le parcours en juin. Découvrez le programme et la liste des artistes en cliquant ici.

L.M.


Avignon, le musée Angladon propose : ‘Also Known as Man Ray, Une collection particulière’

Déjà 600 tickets ont été achetés par les joueurs de la tombola organisée par le musée Vouland grâce à la générosité de Jean-Marie Fage et de sa famille qui offriront la toile intitulée ‘Vol sur fond bleu’. Le tirage au sort a lieu samedi 29 mai à 16h, dans le jardin du musée. Il est encore possible d’acheter des tickets -en vente jusqu’à samedi 15h- ou de visiter l’exposition « On n’a pas encore tout vu ! » prolongée jusqu’au 6 juin 2021. La tombola a pour objectif de soutenir le musée et, surtout, de financer les expositions futures. Le ticket est à 10€.

Et aussi

Outre Vol sur fond bleu, huile sur toile d’une valeur de 3 000€ ; seront également mis en jeu : de Jean-Pierre Geay, Les douze quartiers du peintre, 1986 ; L’un des 42 exemplaires illustrés de deux gouaches originales de Jean-Marie Fage. (Valeur : 400€) ; une Lithographie de Jean-Marie Fage réalisée chez Point Marseille. (Valeur : 250€) ; Des livres, DVD et cartes postales de l’exposition ; Des billets d’entrée pour des visites commentées de l’exposition ; Une carte de l’association des Amis du Musée Louis Vouland ; Un trèfle à quatre feuilles, sous verre, issu du jardin du musée Vouland.
Musée Vouland. 17, rue Victor Hugo. Avignon. 04 90 86 03 79. www.vouland.com
M.H.

L’Exposition des œuvres de Jean-Marie Fage au Musée Vouland est prolongée jusqu’au 6 juin 2021

Avignon, le musée Angladon propose : ‘Also Known as Man Ray, Une collection particulière’

Les sculptures de Julien Allègre et les photos de Philippe Abel méritent un détour ……par Sablet. A l’occasion de leur exposition ‘Regards croisés’, les deux artistes nous invitent à les rencontrer, dans un premier temps, lors de l’inauguration qui aura lieu mardi 18 mai de 11h à 18h. L’ exposition continuera ensuite jusqu’au 22 mai de 14h à 18h et sur rendez-vous à partir du 23 et jusqu’au 28 mai.
Atelier de Julien Allègre. ZAC Camp Bernard. Sablet.  06 83 47 14 58. Philippe Abel. 06 10 52 53 13.

Michèle Périn


Avignon, le musée Angladon propose : ‘Also Known as Man Ray, Une collection particulière’

À l’occasion de la commémoration des 20 ans de la loi Taubira, l’exposition « L’esclavage aujourd’hui » de la maison de la négritude sera à découvrir du 10 au 24 mai dans le péristyle de l’hôtel de ville d’Avignon, puis du 25 mai au 11 juin à la maison du combattant. Sur toute la période, les bibliothèques municipales proposeront une sélection d’ouvrages sur le sujet.

Le 10 mai 2001, la loi portée par Christiane Taubira, alors députée de l’Assemblée nationale, pour la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité, était adoptée à l’unanimité par les sénateurs. La date du 10 mai a ensuite été retenue pour commémorer chaque année la Journée nationale des mémoires de la traite et de l’esclavage et de leurs abolitions.

Christiane Taubira, dont les Avignonnais se souviennent des lectures poétiques et engagées au jardin Ceccano en juillet 2017, est une femme politique française née le 2 février 1952 à Cayenne (Guyane). D’abord militante indépendantiste, elle prend part à la création du parti politique guyanais Walwari en 1992 avant de devenir députée de Guyane l’année suivante et jusqu’en 2012. Également députée européenne de 1994 à 1999, elle sera candidate à l’élection présidentielle de 2002 et deviendra ministre de la Justice de 2012 à 2016. À l’origine de la loi tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité, elle a également défendu le projet de celle ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de personnes de même sexe.

L.M


Avignon, le musée Angladon propose : ‘Also Known as Man Ray, Une collection particulière’

Avignon fêtera en 2025 les 25 ans de sa distinction ‘ville européenne de la culture’. Pour l’occasion, la municipalité a concocté une programmation culturelle sur plusieurs années, gage de son identité et de ses valeurs. A travers bon nombre de dispositifs, la cité des papes entend bien célébrer la culture sous toutes ses formes et permettre à la multiplicité des talents de s’épanouir.

Dès le plus jeune âge

La culture est, parait-il, la nourriture de l’âme. En particulier pour les enfants, premier pilier annoncé du programme. Objectif ? Faire entrer la création artistique et culturelle dans les écoles et ainsi faciliter la rencontre entre les enfants et les artistes. Le dispositif ‘artiste à l’école’ est expérimenté dans trois écoles depuis la rentrée 2021. Les établissements scolaires ont le choix entre deux formules : un parrainage de l’école par une structure culturelle de la ville d’Avignon (musées, acteurs culturels tels que le Festival) donnant lieu à des expériences passerelles, ou bien un accueil en résidence d’un artiste ou d’une compagnie au sein même de l’école. Ces projets d’éducation artistique et culturelle permettront de décloisonner les apprentissages et favoriser un brassage entre les jeunes.

Créer dans les quartiers

Au sein des quartiers, les ‘maisons folies’ accueilleront des espaces de fabrique, de répétition et de diffusion, ouverts à tous afin de pouvoir proposer expositions, concerts et ateliers. Ce réseau de créations artistiques impliquera les artistes, les acteurs culturels et associatifs ainsi que les habitants de proximité. Deux sites seront proposés en 2023 puis en 2024, avant une montée en puissance en 2025, année anniversaire d’Avignon, capitale européenne de la culture.

Les jeunes talents ont carte blanche

Le dispositif ‘quartet +’ permet l’organisation d’expositions dans 5 lieux patrimoniaux emblématiques du centre-ville. Également, la Ville témoigne d’une volonté d’ouvrir les portes des lieux patrimoniaux aux nouveaux talents avignonnais. Des salles de spectacles et de répétitions de Benoît XII et du château de la Barbière seront mises à disposition pour des expositions et des performances artistiques.

Nouveau festival au programme

Nouveau rendez-vous pour les pratiques amateurs : le ‘festival tous artistes ‘. En juin, pendant 15 jours, dans des musées, théâtres, salles d’exposition mais aussi parcs et jardins, les pratiques amateurs se vivront pleinement. Chorales, ateliers théâtres, écoles de danse, sorties d’ateliers, dès 2023, les amateurs se produiront dans le cadre de ce festival, nouveau temps fort du calendrier culturel d’Avignon.

Un prix littéraire des Avignonnais

Que serait la culture sans littérature ? Le plan ‘lire à Avignon 2021-2025’ porté par la municipalité se traduit notamment par l’instauration de la gratuité des inscriptions en bibliothèque, la diversification de la programmation culturelle et la création d’un prix littéraire des Avignonnais en 2022. Enfin, deux projets d’équipements revisités seront mis à profit avec la réhabilitation de la bibliothèque Jean-Louis Barrault et l’ouverture de la bibliothèque éphémère du clos de la Murette en juillet 2021.

Le ‘pass culture’

Sésame des jeunes Avignonnais de moins de 26 ans, le ‘pass culture’ ambitionne de tripler ses bénéficiaires en renforçant les partenariats avec les structures comme la Mission locale, les centres sociaux, les lycées ou les CFA (Centre de formation des apprentis). Des passerelles seront envisagées avec le ‘patch culture’ de l’Université d’Avignon et le ‘pass culture’ du ministère de la Culture, multipliant ainsi les rendez-vous culturels.

8M€ pour la bibliothèque Jean-Louis Barrault 

Accueil réinterprété et convivial, espace numérique renforcé, cabanes haut perchées pour certains, lectures ombragées, la bibliothèque Jean-Louis Barrault incarnera un espace d’évasion et de rencontre.  D’une surface de 2 183 m², le nouveau bâtiment proposera des espaces de consultation, un théâtre-auditorium, un café littéraire, un espace informatique… et 38 000 ouvrages mis à disposition des usagers. Le Développement durable, tiendra une place majeure, en plein cœur d’un quartier concerné par le programme de renouvellement urbain. Avec 8 millions d’euros de travaux programmés et un cabinet d’architectes de renom, ‘Jakob + MacFarlane’, sortira de terre en 2023.

Bibliothèque éphémère du clos de la Murette

Une bibliothèque éphémère ouvrira dès l’été 2021 dans le parc du clos de la Murette, permettant de déployer de nouvelles formes de lecture publique ouvertes sur la nature. Une fois les travaux de la bibliothèque Jean Louis Barrault achevés, cette structure modulaire deviendra la pierre angulaire d’un nouvel équipement culturel aux dimensions multiples (lecture et musique notamment) créé dans le quartier du Pont-Des-Deux-Eaux.

Nouveaux champs d’exploration autour de la lecture. ©ville d’Avignon

La friche de la cour des Doms 

Dès l’été 2023, la friche de la Cour des Doms, dans l’ancienne prison Sainte-Anne, accueillera des artistes en résidence. Des temps forts de rencontres, de partages avec le public, seront imaginés dans et hors les murs. Ainsi, cet équipement permettra de compléter l’accompagnement que la Ville souhaite apporter aux artistes, plasticiens, sculpteurs, peintres, photographes… faisant le choix de s’y installer (de l’école d’Art aux ateliers indépendants)

Les bains Pommer

Il faudra attendre l’été 2024 pour (re)découvrir, en plein cœur de l’intra-muros, les anciens Bains publics de la ville d’Avignon, dits bains Pommer, lieu exceptionnel de notre patrimoine historique. Grâce à une rénovation d’importance, c’est un nouvel écrin muséal qui ouvrira ses portes à Avignon : un patrimoine renforçant le rayonnement culturel et touristique d’Avignon.

Bain Pommer, la belle époque. ©ville d’Avignon

L’hôtel de Beaumont 

L’artiste figuratif Yvon Taillandier a choisie Avignon pour faire don de sa collection de 500 œuvres de lui-même et de ses compagnons de route, artistes de la seconde moitié du XXe siècle. Un nouvel espace muséal à l’abri des murs de l’hôtel particulier Beaumont de Teste, légué à la Ville par Madame Azemar, dernière occupante du lieu, ouvrira ses portes à l’été 2025.


Avignon, le musée Angladon propose : ‘Also Known as Man Ray, Une collection particulière’

Le festival ‘Printemps Anglophone !’, fenêtre ouverte sur la culture anglophone, se tiendra en Avignon du 8 avril au 30 mai 2021. Après deux annulations consécutives en raison du contexte sanitaire, le festival entend bien faire renaître la culture, au sortir d’un hiver quelque peu morose.

Pour cette neuvième édition, les acteurs ont concocté un programme regroupant des trésors de la littérature irlandaise, britannique et américaine. Expositions, films, musique, pièces de théâtre, événements jeune public, discussions, le festival s’annonce protéiforme. Crée en 2013 sous l’impulsion du théâtre Au Chapeau Rouge et d’Avignon Université, ‘Printemps Anglophone’ affiche une volonté de célébrer la culture anglophone dans toute sa diversité. Avec des évènements en français et anglais, pour enfants et adultes, l’événement est accessible au plus grand nombre. Outre la volonté de créer une ouverture vers le monde, le festival entend dynamiser la ville d’Avignon, impliquer les divers publics (scolaire, universitaire et large public) et présenter un éventail d’activités culturelles et ludiques.

« L’hiver cultuel s’est fait long, et nous avons besoin de ce printemps. Cela dit, nous sommes aussi réalistes et conscientes qu’une partie de la programmation de ce festival risque d’être compromise. Nous avons voulu néanmoins démontrer notre volonté de partager la culture anglophone, dans toute sa variété, pendant les deux mois à venir. Cela n’a pas été difficile de mobiliser les participants cette année, tous avaient une grande soif de pouvoir à nouveau partager leur passion pour la culture et le monde anglophone », explique Helen Landau, directrice du théâtre au Chapeau Rouge.

En attendant d’accéder à la programmation complète, ci-après un résumé des principales manifestations.

  • Exposition de livres précieux à ‘Camili Books and Tea’. Sur toute la durée du festival. Entrée libre.
  • ‘Humanités numériques dans et sur les Amériques’, du 21 au 23 avril 9h-18h. Séminaires et doctoriales en ligne organisés par Avignon Université en partenariat avec l’Institut des Amériques.
  • ‘A Book I Like’ : cinq rencontres et discussions en français autour de la littérature anglophone, au sein de cinq librairies partenaires.
  • ‘English Book Club’ sur ‘God help the Child’ de Toni Morrison, le mardi 11 mai à 14h. Conversations informelles en anglais. Entrée libre. L’évènement aura lieu en ligne, inscriptions : cyrielle.garson@univ-avignon.fr.
  • Concerts en anglais : ‘Around the Blues’, samedi15 mai à 20h30 et dimanche 16 mai à 17h ; ’Autour du théâtre musical’, vendredi 21 et samedi 22 mai à 20h30, au théâtre de la porte St Michel. Réservations : 09 80 43 01 79.
  • Théâtre en anglais : ‘Tales without Morals’. Samedi 22 mai à 19h30 et dimanche 23 mai à 16h au théâtre l’Archipel. Tarif et réservations : 04 90 84 04 03.
  • Débat autour du Fringe : jeudi 27 mai à 14h. En ligne. Réservations 09 80 43 01 79.
  • Lecture en résonance : ‘Les Hauts de Hurlevent’ en anglais et en français par des étudiantes du conservatoire du Grand Avignon, samedi 29 mai à 10h au Rocher des Doms.
  • Projection de films : ‘Le retour de Mary Poppins’, samedi 29 mai à 11h.  ‘Scènes en solitude’, le même jour à 17h : sélection de court-métrages crées par les artistes du  ‘Questors Theatre’ de Londres au Théâtre du Rempart. Réservations auprès du théâtre Au Chapeau Rouge : 04 90 84 04 03.
  • Ateliers : ‘Write like the ones you adore’, le samedi 17 avril à 14h30 et le vendredi 7 mai à 17h au Camili Books & tea. Réservations : 04 90 27 38 50.
  • Ateliers d’improvisation en anglais, les samedis 1, 8 et 15 mai de 14h à 17h au théâtre l’Archipel. Réservations : 04 90 84 04 03.
  • Atelier d’écriture le vendredi 21 mai à 14h (le lieu de l’atelier sera annoncé prochainement)..

Cette édition est soutenue par la ville d’Avignon ainsi que par plusieurs structures d’Avignon Université : l’ICTT (Identité Culturelle, Textes et Théâtralité), l’UFR-ALL (Arts, Lettres, Langues), le FSDIE (Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes) et l’association Curtain Call.


Avignon, le musée Angladon propose : ‘Also Known as Man Ray, Une collection particulière’

Dans le cadre de l’édition 2022 du festival, ¡Viva Villa! lance un appel à candidatures pour une résidence curatoriale à destination des commissaires d’exposition francophones, sans limite d’âge ni critère de nationalité. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 25 janvier à 13h (Heure France métropolitaine).

La résidence curatoriale (Conservation et exposition des œuvres d’art) s’inscrit dans le cadre d’un programme d’accueil inédit entre les trois institutions organisatrices, l’Académie de France à Rome – Villa Médicis, la Casa de Velázquez à Madrid, la Villa Kujoyama à Kyoto, en collaboration avec la Collection Lambert en Avignon, partenaire associé de cette édition-pilote de la biennale des résidences d’artistes.

La ou le commissaire en résidence se verra confier le co-commissariat de l’édition 2022 du festival ¡Viva Villa! qui se tiendra à l’automne 2022 à la Collection Lambert à Avignon, conjointement avec le directeur artistique délégué de la Collection Lambert.

Pendant deux saisons culturelles, le ou la co-commissaire effectuera une série de séjours d’un mois à Rome, Madrid, Kyoto et Avignon afin de concevoir le projet curatorial avec les artistes, créateurs et chercheurs accueillis au sein des trois résidences d’artistes à l’étranger.

La ou le co-commissaire assurera la conception et la réalisation d’une exposition, le développement d’actions artistiques auprès des publics et le suivi éditorial du catalogue.

Appel à candidatures

Accéder au portail de candidatures

 


Avignon, le musée Angladon propose : ‘Also Known as Man Ray, Une collection particulière’

L’association pernoise ‘La Photo dans le cadre’ organise les vendredi 23, samedi 24 et dimanche 25 octobre une exposition de photos intitulée “Week-end en Images” à la Chapelle des Pénitents Blancs.

Malgré le contexte de crise sanitaire, les membres de l’association ‘La Photo dans le cadre’ ont annoncé vouloir maintenir l’exposition. « Nous pensons que dans la situation actuelle il est important de maintenir des événements culturels en respectant les gestes barrières et nous espérons que vous serez nombreux à venir découvrir cette exposition de photos durant ces 3 journées. Les photographes de l’association sont mobilisés et seront présents pour partager leur passion avec vous… Venez nous rencontrer pour nous soutenir ! » a ainsi déclaré Patrick Denis, le président de l’association.

Les 10 artistes présents : Marie-France Zumaquero, Catherine Vernay, Philippe Croayne, Jean-Pierre Rieu, Alain Pérot, James Jaulin, Rosie Jackson, Bernard Lescot, Patrick Denis et Yann Chaplet.

Du vendredi 23 au dimanche 25 octobre. 10h à 18h. Chapelle des Pénitents Blancs. 248, rue Emile Zola. Pernes-les-Fontaines. Entrée libre.

https://www.echodumardi.com/tag/exposition/page/20/   1/1