L’imprimerie Rimbaud a choisi d’exposer les œuvres de Valentine Champetier de Ribes et Matthieu Prier. Leur démarche : relier le graphisme et la photo dans une image où ils se mettent en scène autour d’un thème de l’année avec poésie et créativité. Beaucoup de décors, de jeux de lumière pour une image maîtrisée et le moins possible retouchée dans un univers loufoque et créatif. Ici ce sont 10 années de création proposées en grand format. Un travail graphique et photographique autour de l’actualité. Egalement, pour l’occasion l’imprimeur, le photographe et la directrice artistique s’associent autour de projets de cartes de vœux créatives.
Exposition Photo grand format. Jusqu’au 13 novembre.Imprimerie Rimbaud. 888, route d’Avignon à Cavaillon. www.imprimerie-rimbaud.fr
Cavaillon : une expo chez l’imprimerie Rimbaud
Dans le cadre de Chroniques – Biennale des imaginaires numériques, Edis présente à l’Ardenome (Ancien Grenier à Sel, Avignon) une grande exposition consacrée à l’artiste Jeanne Susplugas et intitulée ‘J’ai fait ta maison dans ma boite crânienne’.
Un art protéiforme Du dessin à la vidéo en passant par la réalité virtuelle, la photographie ou la céramique, cette artiste de renommée internationale explore avec poésie notre monde intérieur, qu’elle conçoit comme un espace habité.
Le fil rouge de l’exposition L’exposition présentée à l’Ardenome a pour fil rouge notre monde intérieur, physique ou psychique, que l’artiste conçoit comme un espace habité et qu’elle symbolise par une maison surdimensionnée. Suspendue au plafond du Grenier à sel, cette gigantesque sculpture, archétype de la maison individuelle dans les dessins d’enfants, semble vouloir s’élever vers le ciel comme un ballon, mais reste lestée par un attirail d’objets. De la maison au cerveau, Jeanne Susplugas tisse de fines correspondances que l’on retrouve d’une œuvre à une autre: dans les dessins (In my Brain), dans la cage de lumière (Light House), ou encore dans l’installation immersive que le visiteur est invité à expérimenter (I’ll sleep when I am dead), la maison-cerveau est notre espace intime, à la fois refuge apaisant et lieu de toutes les tensions cachées de notre relation aux autres ». Grâce à la magie de la réalité virtuelle, le visiteur pourra d’ailleurs plonger physiquement dans un labyrinthe de synapses et de neurones et cheminer au cœur des « pensées humaines matérialisées par des dessins à l’allure de pictogrammes.
Autour de l’exposition des conférences et des workshops Autour de l’exposition de Jeanne Susplugas, la French Tech Grande Provence et le Festival ON proposent à l’Ardenome une série de workshops et de conférences dans le cadre du programme européen S+T+ARTS (Art, Science, Technologie).
Table ronde Dans la boîte : regards sur le cerveau Samedi 24 octobre à 17h. En faisant dialoguer des approches artistiques, scientifiques, psychologiques, explorons notre cerveau avec un nouveau regard. Avec : Jeanne Susplugas (artiste), Mario Blaise (psychiatre addictologue), Perrine Ruby (chercheuse en neurosciences). Modération : Maxence Grugier.
Workshops Dessin & réalité virtuelle. Matérialisez vos pensées en 2D et 3D et plongez dans le labyrinthe de votre cerveau et des mondes cachés à l’aide de la réalité virtuelle. In your Brain, avec Jeanne Susplugas. Samedi 24 octobre à 14h30 (durée 2h.) Public : 11 à 14 ans•. Les Mondes cachés – avec Christophe Monchalin (artiste VR).
Hors les murs Prolongez la découverte des œuvres de Jeanne Susplugas au sein de l’espace ÔA de l’entreprise CBA, mécène de l’exposition. Du 23 octobre au 20 novembre Du lundi au vendredi : 10h-12h et 14h-16h, sur réservation (accueil@cbainfo.fr)Adresse : CBA – 15 allée Camille Claudel – Bât A, Avignon-Agroparc.
Les infos pratiques Jeanne Susplugas expose chez l’Ardénome.Du 24 octobre au 19 décembre Ardenome, ancien Grenier à sel. Ouverture au public du mercredi au dimanche de 14h à 18h, sauf jours fériés. Accueil des groupes tous les jours sur réservation.2, rue du Rempart Saint Lazare à Avignon. 04 32 74 05 31 accueil@ardenome.fr
Cavaillon : une expo chez l’imprimerie Rimbaud
Danièle Kapel-Marcovici, présidente de la fondation Villa Datris à l’Isle-sur-la-Sorgue, vient d’ouvrir les portes de ce lieu d’exposition aux clients du groupe d’emballage Raja dont elle est également présidente et directrice générale. Créée il y a 10 ans, la fondation met en lumière de nombreuses sculptures d’art contemporain, chaque année sur un thème différent.
Cette année, la Villa Datris fait honneur à l’environnement et à la transition écologique avec sa 10e exposition intitulée ‘Recyclage surcyclage’. Le projet vise à sensibiliser le public à la surconsommation et à l’impact de chacun sur la planète. « Nous faisons en sorte que chaque exposition ait une thématique en rapport avec des questions sociétales », explique Danièle Kapel-Marcovici. Si la galerie attire beaucoup de visiteurs de la région, notamment des groupes scolaires, les touristes étrangers apprécient aussi l’art contemporain qui leur est présenté.
Chaque année, les portes de la villa sont ouvertes à tous du mois de mai à celui de novembre. L’exposition de l’an passé, ‘Bêtes de scène’, avait accueilli plus de 50 000 visiteurs. Cette année, malgré la Covid-19 et une ouverture tardive de la galerie le 20 juin, près de 30 000 curieux et férus d’art sont déjà venus admirer les différentes œuvres exposées. L’exposition reste accessible jusqu’au 1er novembre prochain.
89 artistes du monde entier
L’exposition traite d’un sujet universel qui concerne tout le monde. C’est pourquoi les œuvres de 89 artistes de toutes les nationalités ont été choisies pour y être exposées. Entre artistes américains, belges, ou encore néozélandais, ceux de l’Hexagone ne sont pas pour autant mis de côté. De nombreux artistes français, de la région mais pas seulement, ont contribué à l’exposition. La planète entière participe à la sensibilisation de tous à l’environnement.
« Depuis le début, nous avons cette volonté de démocratiser l’art contemporain auprès du grand public », ajoute la présidente de la fondation. L’entrée libre témoigne de ce souhait. Ainsi, tout le monde peut accéder à la galerie. Sur une surface de plus de 500 m2 sur 4 niveaux, une centaine d’œuvres est exposée dans différentes pièces ainsi que dans les jardins de la villa. En complément de ses expositions, la Villa Datris organise des ateliers en rapport avec le thème annuel pour les jeunes enfants âgés de 6 à 12 ans. La fondation accueille également des conférences animées par des historiens de l’art, des spécialistes ou des critiques d’art.
Jusqu’au 1er novembre. Du mercredi au samedi. 11h à 13h. 14h à 18h. Dimanche toute la journée en continu. Fondation Villa Datris. 7, avenue des quatre otages. L’Isle-sur-la-Sorgue. www.fondationvilladatris.com
Sorgues : Raja mise sur le meuble en carton
En parallèle de la découverte de la Villa Datris, Danièle Kapel-Marcovici a invité ses nouveaux clients pour une visite privée du centre de distribution ‘Logisorgues’ du groupe Raja, leader européen de l’emballage. Implanté dans la zone d’activités Saint-Anne à Sorgues depuis 2017, le centre de 18 000 m2 et de plus de 10 m de haut représente un atout pour l’entreprise. « Nos 14 centres de distribution répartis dans toute l’Europe nous permettent de livrer nos clients en 24 ou 48 heures », déclare fièrement la présidente du groupe Raja.
Le centre contient 21 000 emplacements possibles, et environ 70% de sa capacité est saturée. Lors de cette visite près de 550 commandes ont été préparées. « C’est une très grosse journée pour nos 40 préparateurs de commandes », ajoute Henri Serre, directeur commercial grands comptes du groupe.
Lors de cet événement, la directrice générale a également annoncé la sortie d’une nouveauté : la gamme de mobilier ‘Kraft design’. Grâce à son fournisseur ‘My nature box’, Raja propose désormais des meubles en carton. En adéquation avec ’exposition ‘Recyclage surcyclage’ de la fondation Villa Datris, l’entreprise a misé sur une alternative écologique aux meubles en bois. Pouvant supporter jusqu’à 150 kg, ces meubles en carton sont destinés aux espaces de travail ou encore aux événements comme des salons professionnels. « Trouver des alternatives écologiques reste l’une de nos priorités, conclut Danièle Kapel-Marcovici. C’est pourquoi nous poussons nos fournisseurs à en créer et à utiliser des matières recyclées et recyclables. »
Jeudi 24 septembreà la Chapelle du Collège, aura lieu le vernissage de l’exposition-vente ‘Dialogues d’artistes’ organisée par le Rotary Club Carpentras Comtat Venaissin.
Cette exposition d’art actuel présente, tant en peinture qu’en sculpture, une large variété de créations, du figuratif à l’abstrait. Autour de Dragan Dragic, donateur d’une toile originale qui fera l’objet d’une tombola, 12 peintres et 3 sculpteurs reconnus présenteront chacun trois œuvres de formats différents. Une part des gains sur ventes sera entièrement reversée à l’association La Lune Bleue afin de contribuer à l’installation d’une salle spécifique destinée à la relaxation et à la stimulation sensorielle.
Des tickets (10€ l’unité) seront disponibles sur place. Pour tout renseignement ou pour l’achat préalable éventuel de carnets de tickets pour la tombola, contactez Olivier Bruel par mail : artvital06@gmail.com ou par message sur la page Facebook du Rotary Club.
Du 25 septembre au 9 octobre.Chapelle du Collège, rue du Collège à Carpentras.Exposition ouverte du mardi au samedi de 10h à 12h (13h le vendredi) et de 15h à 18h.
Cavaillon : une expo chez l’imprimerie Rimbaud
‘Poses sur le Ventoux’ expose les clichés de photographes amateurs ayant participé à un stage d’initiation à la photographie proposé par David Tatin, photographe, naturaliste et lauréat des Trophées de la Biosphère en 2018. Lors de ces cinq rendez-vous avec l’art et le lieu, les stagiaires ont su capter la lumière, saisir la magie du vivant, s’emparer du mouvement et puiser dans le temps pour témoigner, avec justesse, du géant de Provence.
‘Exposition photographique ‘Poses sur le Ventoux. Du 1er au 20 Septembre. Bibliothèque-musée Inguimbertine municipale. 180, place Aristide-Briand. Carpentras. Entrée libre
Cavaillon : une expo chez l’imprimerie Rimbaud
Vous avez peut-être déjà remarqué son travail avec ses œuvres ‘King Size’ uniquement peintes au doigt. Autodidacte, il n’a jamais pris de cours de dessin. Il a appris seul, en passant son temps libre, dès son plus jeune âge, à redessiner les BD que possédait son père.
L’artiste-peintre Avignonnais Jay7, qui a réalisé par le passé des toiles pour le rappeur Soprano, le Dj producteur Kimfu ou encore l’animateur télé Cyril Hanouna, sera présent à la galerie d’art l’Artophage pour échanger et faire partager sa passion avec le public.
Samedi 22 août. 10h à 16h. Galerie Artophage, 11 avenue Fontaine de Luna. Pernes-les-Fontaines. 06 46 89 54 40.
Cavaillon : une expo chez l’imprimerie Rimbaud
Jusqu’au 30 août, Denis Zammit présente une nouvelle exposition à l’Atelier Galerie 111 de Crillon le Brave. Il y expose des pièces toujours en résonance avec son environnement proche, inspirées par la nature et le minéral mais déclinées ici de manières différentes entre peintures et sculptures. Des travaux sur papier et sur toile en technique mixte avec pour médiums de la cendre, du brou de noix, de l’encre, de l’acrylique, des pigments et du marouflage. Cette approche de la sculpture est pour l’artiste une continuité de la peinture, une autre dimension donnée à ses tableaux.
Jusqu’au dimanche 30 Août. Du mercredi au dimanche de 10 à 12 h et de 15 h 30 à 19 h. Galerie 111. 111, rue de la porte Gérin. Crillon-le-Brave. Entrée libre. 06 19 02 15 72.
Cavaillon : une expo chez l’imprimerie Rimbaud
Voici une belle reprise en douceur, en formule cabaret. Mathilde Bigot-Griffon offre une lecture musicale ‘Les vagues’ de Virginia Woolf accompagnée par Raphaël Aïssa Richebé. Une succession de monologues qui évoquent le flux et le reflux de la marée, un voyage intérieur poétique. L’exposition ‘Les poissons sont des bêtes comme nous’ continue quant à elle jusqu’au 31 juillet. Jean-Pierre Petit a recueilli leurs dialogues au fil d’unequarantaine d’aquarelles aux couleurs fraîches et aquatiques.
Vendredi 31 juillet. 20h30. Entrée libre. Sortie au chapeau. Consommations 2€. Maison de la poésie. 6, rue Figuière. Avignon. 04 90 82 90 66www.poesieavignon.eu
Cavaillon : une expo chez l’imprimerie Rimbaud
Le chef Edouard Loubet, deux étoiles au Guide Michelin, labellisé Relais et Château, 5 toques au Gault et Millau, accueille une exposition de photographies de Hans Silvester au domaine de Capelongue à Bonnieux jusqu’à l’automne. Les photographies mises en scène dans le parc du domaine sont accessibles à tous.
«Cette exposition a pour thème les poules d’Ethiopie, explique Hans Silvester, les paysans Bench, au nombre de 100 000, sont installés au Sud du pays travaillant la terre à plus de 2 500m d’altitude. Le seul avantage de cette région est qu’elle n’est pas touchée par les maladies tropicales du fait de l’altitude. Mais le métier y est très éprouvant car les hommes cultivent en pente et tout est fait à la main.»
‘Tout ce que j’ai à communiquer, ce que je veux transmettre l’est par mes photos.’
Les poules
«Les poules, dans cette société des hommes, jouent un rôle essentiel car elles se nourrissent des insectes comme les scorpions et les araignées, protégeant les habitants, les nourrissant de leurs œufs et de leur chair. Leurs habits européens proviennent la plupart du temps de Californie. Ils ne sont pas miséreux parce qu’ils vivent à la campagne et peuvent subvenir à leurs besoins, mais ce restent des paysans très pauvres. Ils n’ont pas choisi cette vie car la ville se situe trop loin et la rallier coûterait trop cher, même pour y vendre leurs marchandises. Ils ne peuvent pas non plus cultiver des terres plus fertiles car elles sont déjà occupées. Les enfants ont peu accès à l’école car les dialectes sont nombreux -56 langues officielles, 200 dialectes, les Bench ne parlent pas la langue officielle- et les écoles, lorsqu’elles existent, sont surchargées. L’Ethiopie accueille 110 millions d’habitants dont plus de 90% sont agriculteurs. Pourquoi prendre ces photos ? Parce que la photo est le seul témoignage qui restera car tout disparait ou se transforme.»
S’approcher
«Comment j’approche ces peuples ? En investissant beaucoup de temps. En faisant mes propres recherches car il n’y a pas de guides pour vous amener là, ni de traducteur. Je ne photographie pas tout de suite. Je m’approche lentement, me fais accepter, laisse les gens me découvrir ainsi que mon appareil photo. Le temps consacré aux autres est politesse. Je repars puis je reviens un mois ou un an après. Les gens se sentent concernés lorsque vous leur accordez de votre temps et deviennent plus ouverts puis contents que vous vous adressiez à leur culture. Ils sont touchés par votre intérêt. J’attends qu’ils viennent vers moi, je souris, je fais des gestes. Puis ils deviennent curieux, veulent voir l’appareil photo. L’échange petit à petit se fait.»
‘Oui… Je suis un peu un photographe anthropologue’
Leurs savoir-faire
«Les maisons sont construites avec un mélange de paille et de terre et les sièges façonnés sont très confortables. Les femmes décorent leur habitat avec de la peinture qu’elles créent à partir de pigments naturels extraits de différentes couches de la terre, entrant les unes et les autres en compétition, chaque année, au moment du printemps, après les pluies tropicales.»
Reportages du monde
«J’ai beaucoup voyagé et lorsque j’ai atteint la Vallée de l’Omo, j’ai eu un choc car c’est un peu le berceau de l’humanité. La fameuse ‘Lucie’ provenait d’un endroit proche de celui-ci. L’histoire de l’homme a commencé là. En 2002, date à laquelle j’ai réalisé le reportage de ces femmes et hommes aux modes de vie ancestraux, ils n’étaient pas ou très peu touchés par notre civilisation et cela m’a passionné.»
‘j’ai fait partie des premiers lanceurs d’alerte pour l’eau, l’environnement, l’élevage intensif’
Pourquoi ai-je fait cela ?
«Pourquoi avoir choisi la poule ? Parce que les choses simples sont les plus importantes. Avant les poules étaient partout. Avant le cochon, les vaches, chacun avait un nom…Maintenant… ce sont des usines d’élevages intensifs qui sont de vraies bombes à retardement, de fabrique à virus. Après il faut choisir. Quel prix est-on prêt à payer sa viande ? Quand vous achetez peu cher vous faites le choix de l’élevage intensif et tout ce que cela sous-entend… c’est-à-dire la folie totale. Les gens sont maîtres de leur avenir avec leur carte de crédit. Ce sont eux qui choisissent. Le secret d’Edouard ? C’est la qualité. Il cuisine une viande que l’on ne trouve plus dans le commerce. Il recherche ses propres fournisseurs, connaît toutes les plantes, fleurs…»
Edouard et Isabelle Loubet
Sensibles au travail des artistes contemporains Edouard et Isabelle Loubet ouvrent les portes de leur établissement régulièrement à l’occasion du Printemps des arts mettant à l’honneur peintres, sculpteurs, photographes… Un Printemps des arts cette année chahuté par l’entrée inopportune de la Covid-19 dans nos vies. Edouard Loubet et son épouse Isabelle, sont à la tête du restaurant éponyme, de la Bergerie et de l’hôtel La Bastide de Capelongue.
Domaine de Capelongue. Plateau des Claparèdes, chemin des cabanes à Bonnieux. 04 90 75 89 78. Caplongue.com
Hans Silvester
Hans Silvester est un photographe allemand indépendant et militant écologiste. Il est né à Lörrach, en Allemagne en 1938. Il prend ses premiers clichés avec le premier appareil photo que lui offrent ses parents pour l’anniversaire de ses 14 ans. Jeune diplômé, il parcourt l’Europe, tombe amoureux de la Camargue et demande à Jean Giono, qu’il affectionne, de légender de ses textes son premier reportage sur cette région naturelle en bord de Méditerranée. Tout en s’installant à Lioux, en 1962, il continuera toute sa vie de parcourir le monde en Amérique du Sud, Amérique centrale, aux Etats-Unis, au Japon, au Portugal, en Egypte, en Tunisie, en Hongrie, au Pérou, en Italie, en Espagne, témoignant de ce qu’il voit. Il inaugure en 1977 le 1er magazine de Géo en y écrivant des chroniques et continue d’y collaborer régulièrement. Humaniste, curieux de la vie et de la nature il photographie les peuples vivant dans des lieux reculés de la Vallée de l’Omo. Il pose un regard tendre et attentif sur les animaux : pigeons, chevaux de Camargue, oiseaux, chats, chiens figurent dans ses ouvrages les plus lus. La poésie se niche dans les moments de pétanque, au gré des épouvantails rencontrés, des cerfs-volants suspendus qui trouvent également leur public. Hans Silvester continue de mener des enquêtes sur la déforestation en Amazonie, photographie les parcs naturels d’Europe, réalise un reportage sur la rivière du Calavon qu’il titre ‘La rivière assassinée’. Il explique photographier pour témoigner de ce qu’il voit et qui ne sera plus jamais comme avant car tout, sans cesse, se transforme. Il organise de nombreuses expositions, en galeries et à ciel ouvert, créant des cheminements artistiques dans des parcs et domaines ouverts au public.