15 décembre 2025 |

Ecrit par le 15 décembre 2025

Dior à SCAD Lacoste : « c’est l’exposition la plus spectaculaire qu’on ait faite jusqu’ici »

La haute couture s’installe de nouveau en Provence. Après Pierre Cardin, Julien Fournié, ou encore Jean-Paul Gaultier, c’est au tour des créations de la maison Dior de s’exposer à SCAD Fash Lacoste. Le public pourra découvrir les créations de différents directeurs artistiques de la marque dès ce jeudi 8 mai.

« Christian Dior Jardin Rêvés », c’est le nom de l’exposition de haute couture qu’accueille SCAD Lacoste cette année et qui est affiché dès l’entrée de SCAD Fash. Derrière le mur orné de ces lettres noires, des robes imaginées et créées par les différents directeurs artistiques qui ont forgé la maison depuis sa création en en 1946, du fondateur Christian Dior à l’actuelle directrice artistique Maria Grazia Chiuri, en passant pas Yves Saint Laurent, John Galliano ou encore Raf Simons.

À l’étage, d’autres pièces remarquables emplies de détails, mais aussi une grande nouveauté cette année : des accessoires. Chaussures, bijoux, parfums sont aussi exposés, ainsi que des croquis de tenues élaborés par Christian Dior lui-même.

La première exposition Dior en Provence

Cette exposition, qui sera en place jusqu’en septembre prochain à SCAD Fash Lacoste, a été créée pour Lacoste avec le Musée Dior en Normandie et Dior Heritage, le service en charge du patrimoine de la maison Dior. « Il n’y a jamais eu d’exposition Dior en Provence jusqu’à aujourd’hui », affirme Cédric Maros, directeur de SCAD Lacoste.

Ces expositions de haute couture présentées par l’école franco-américaine sont une manière de rendre plus accessible un domaine qui, à première vue, semble élitiste. « C’est important et intéressant pour nous de rendre les créations de la maison plus accessibles aux personnes comme en Provence qui n’y ont pas accès sur place et qui sont forcées de se déplacer à la capitale ou dans d’autres grandes villes du monde pour voir de la haute couture, ajoute Hélène Starkman, commissaire des expositions chez Christian Dior Couture. C’est aussi très intéressant pour nous de cibler les étudiants de SCAD Lacoste, notamment ceux qui étudient la mode. »

Deux salles, deux ambiances, un fil conducteur

L’exposition est scindée en deux parties distinctes mais qui forment un parcours artistique. SCAD Fash étant doté d’un étage, les créations de la maison Christian Dior sont donc exposées dans une première salle au rez-de-chaussée qui rappelle un jardin de jour, avec une ambiance assez lumineuse dans les tons blancs qui est notamment accentuée par le plafond de fleurs blanc élaboré par le collectif artistique espagnol Wanda, qui reprend les fleurs préférées de Christian Dior comme le muguet et la rose, mais aussi les fleurs locales comme la glycine.

« C’est l’exposition la plus ambitieuse qu’on n’ait jamais faite en termes de scénographie. »

Cédric Maros

À l’étage, la présentation des créations a été plutôt imaginée comme un jardin du soir, avec des tenues dans des tons plus sombres, toujours avec une pointe de couleur. Les fleurs sont un élément central de l’exposition, tout comme elles sont l’élément qui a le plus inspiré Christian Dior à ses débuts, que ce soit dans leurs couleurs, mais aussi dans leurs formes. En tout, une trentaine de tenues sont exposées sur des plateformes rétro-éclairées.

©Vanessa Arnal / L’Echo du Mardi

La conservation et l’exposition de tissu de haute couture

Si l’exposition en Provence est une première pour Dior, c’est surtout parce que tous les lieux ne se prêtent pas à la haute couture dont les tissus requièrent un soin particulier. « Le tissu et le papier sont ce qu’il y a de plus compliqué à préserver et donc à exposer, explique Cédric Maros. Il y a des règles de conservation comme dans les plus grands musées. »

Ainsi, SCAD Fash Lacoste a été créé pour ce type d’exposition. Pas de soleil direct sur les tenues, éclairage à pas plus de 50 lux sur les mannequins pour éviter que les tissus ne se décolorent, un taux d’humidité bien particulier, pas de poussière, ou encore il faut éviter qu’il y ait des papillons et autres insectes qui s’aventurent dans la salle d’exposition et pondent dans les tenues. La liste des critères d’exposition et de conservation est longue.

Pour autant, aucune barrière ne sont apposées, les visiteurs peuvent profiter pleinement des créations qui sont exposées, sans les toucher bien entendu. Les accessoires, qui sont la grande nouveauté cette année, eux, ont nécessité la construction de cabinets qui sont fermés, afin d’éviter les vols.

Une belle vitrine pour le territoire

Cette exposition, qui a mobilisé une soixantaine de personnes entre le déplacement, les installations, et autres, dont des entreprises aptésiennes, SCAD Lacoste a pu l’avoir notamment grâce à sa réputation. Nombre de ses étudiants diplômés travaillent dans les grandes maisons de haute couture aujourd’hui, dont celles en France. « La fréquentation et les retombées presse, qui pour chaque exposition de haute couture sont hallucinantes, font que, maintenant, c’est légitime pour nous d’aller voir une maison comme Dior », développe Cédric Maros.

L’année dernière, l’exposition Jean-Paul Gaultier avait attiré près de 15 000 visiteurs, un chiffre que vise encore l’école franco-américaine cette année, voire davantage car les expositions de la maison Dior sont parmi les plus populaires dans le monde. Cette exposition va s’inscrire dans un parcours de visite au sein-même du village de Lacoste avec l’exposition de mode des étudiants au Studio Bee, l’avenue des artistes, ou encore l’expérience immersive ‘Unfold’ du Studio Drift. Mais l’exposition Dior va aussi s’inscrire dans un parcours plus large. SCAD Lacoste prévoit notamment des billets qui s’allient avec la visite de la Fondation Blachère à Bonnieux.

L’école lacostoise, qui accueille entre 30 000 et 40 000 visiteurs par an entre ses expositions et ses événements, est aujourd’hui perçue comme un lieu culturel incontournable du Pays d’Apt, et plus largement du Vaucluse, qui ainsi, génère de l’emploi et des retombées économiques importantes. « SCAD Lacoste représente des retombées de quasiment 11M€ par an sur le territoire, affirme Cédric Maros. Presque 90% de ces retombées se font dans un rayon de 50 km. »

Informations pratiques

L’exposition ‘Christian Dior – Jardins rêvés’ sera en place du 8 mai au 28 septembre à SCAD Fash Lacoste.

En mai, juin et septembre, le lieu d’exposition sera ouvert du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h. À partir du 16 juin, il sera ouvert tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 19h. Ouverture exceptionnelle les week ends du 10 et 11 mai, du 31 mai et 1er Juin, et du 7 et 8 juin de 14h à 18h.

Le tarif d’entrée est fixé à 6€ (tarif réduit : 3€), ce qui inclut l’exposition Dior et le reste du parcours culturel que propose SCAD Lacoste au sein du village.


Dior à SCAD Lacoste : « c’est l’exposition la plus spectaculaire qu’on ait faite jusqu’ici »

La commune de Gordes va accueillir une exposition des œuvres du dessinateur et caricaturiste Plantu jusqu’au 15 septembre. L’inauguration aura lieu ce samedi 26 avril en présence de l’artiste.

Plantu, de son vrai nom Jean Plantureux, est un dessinateur de presse et caricaturiste français à la renommée internationale. Dès ce samedi 26 avril, 22 de ses dessins seront exposés dans les jardins de la mairie de Gordes.

« Plantu, c’est l’œil malicieux qui capte l’instant, le geste, l’absurde, pour mieux nous faire réfléchir — et sourire, affirme Richard Kitaeff, maire de la commune. Ses œuvres, rarement exposées dans un cadre aussi enchanteur, dialoguent ici avec la pierre blonde de notre village, dans un contraste aussi inattendu qu’harmonieux. Une rencontre entre l’art graphique contemporain et l’âme provençale… »

Inauguration en présence de l’artiste le samedi 26 avril à 9h30.
Du 26 avril au 15 septembre. Entrée libre. Jardins de la mairie. Place du Château. Gordes.


Dior à SCAD Lacoste : « c’est l’exposition la plus spectaculaire qu’on ait faite jusqu’ici »

Pour sa 5e exposition majeure annuelle du vendredi 18 avril au samedi 31 mai, la ville de Courthézon se pare des œuvres du sculpteur eygaliérois Francis Guerrier. 

Un parcours d’une douzaine de sculptures sera aménagé durant un mois et demi dans les lieux publics de Courthézon. Quant à la chapelle Saint-Georges, elle bénéficiera également d’un luminaire. Intitulée « Éclosion », l’exposition majeure de cette année s’inscrit dans une programmation culturelle que la municipalité a mise en place depuis 2021, en invitant des artistes dont les installations profitent aux locaux et touristes. 

Artiste contemporain de la région, Francis Guerrier a d’abord travaillé dans le domaine du spectacle vivant en tant que comédien, metteur en scène puis décorateur et scénographe. Le goût de la matière et l’envie de lui donner vie l’incitent à expérimenter la glaise, le plâtre et enfin le métal avec lequel il poursuit son œuvre. Identifiables par leurs lignes courbées poétiques, fuyantes et froides, enveloppantes et chaleureuses, les sculptures de Francis Guerrier offrent aux spectateurs une invitation à la rêverie et à la réflexion. 

Exposition artistique ‘Éclosion’. Parcours dans Courthézon. Du 18 avril au 31 mai. Horaires du château Val Seille du lundi au vendredi 8h30-12h / 13h30-17h. Vernissage vendredi 18 avril à 18h30 au château Val Seille. Visite guidée samedi 26 avril à 14h30 au parc Val Seille. 

©Ville de Courthézon

A.R.C


Dior à SCAD Lacoste : « c’est l’exposition la plus spectaculaire qu’on ait faite jusqu’ici »

Le Grenier à Sel, clairement identifié aujourd’hui comme un lieu culturel dédié aux nouvelles formes artistiques reliant art, sciences et technologies numériques, présente sa nouvelle exposition ‘Sève élémentaire’ jusqu’au 7 juin 2025.

Dans la continuité de ses réflexions menées sur le vivant, le Grenier à Sel propose l’exposition ‘Sève Élémentaire’ conçue comme un vaste laboratoire mêlant dispositifs scientifiques, protocoles expérimentaux et poésie visuelle. C’est la première fois que l’équipe du Grenier à Sel travaille avec un artiste chercheur et professeur, en l’occurrence Fabien Léaustic

L’artiste-chercheur Fabien Léaustic interroge la vie et son origine sur terre

Avignonnais depuis 2 ans, Fabien Léaustic enracine sa pratique à l’intersection des arts, des sciences et de l’anthropologie contemporaine. Avec une double formation d’ingénieur et de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, il explore dans ses œuvres les grandes problématiques de l’ère anthropocène. Dans son projet monographique, il puise dans les sciences et la génétique la matière première de son écriture plastique.Le fil rouge scientifique de son projet  peut s’apparenter à une enquête  sur les origines de la vie. La dimension poétique de son dispositif permet de dépasser une éventuelle incompréhension si on n’ a pas « la fibre scientifique. »

Un projet protéiforme : film, fresque et laboratoire réunis dans trois espaces

Gènos, un film d’une dizaine de minutes 

Ce film met en scène un rituel païen mêlant science et scientisme, et place au coeur de l’énigme les collections du Musée d’Histoire naturelle de Lille. Le film fait apparaître un outil technologique, une fresque résumant les connaissances mises en jeu dans l’élaboration du projet. Le lien entre l’apparition de la vie et les météorites est particulièrement mis en avant.

Un étonnant laboratoire

Ce laboratoire nous permet de nous inclure dans l’oeuvre. En effet, le public est invité à partir d’un mélange de salive, à donner son ADN ! A le révéler, le rendre visible sous forme de ce que l’on appelle : une méduse ADN. À l’issue de l’expérience, les chimères d’ADN sont scannées, baptisées d’un nom choisi par les individus qui ont donné leur salive, et deviennent des compositions en forme de galaxies qui alimentent une nouvelle cartographie galactique du vivant projetée sur écran géant, se développant tout au long de l’exposition.

Redevenir une étoile

Cette projection en temps réel d’un environnement virtuel permet au public de retrouver son étoile, les scans de méduses ADN ayant étant traduits en constellations. Fabien Léaustic propose ici une nouvelle cartographie du vivant, sans repère, où le terme « espèce » n’existe plus et qui se compose de constellations en mouvement. 

En pratique

L’exposition a lieu du 5 avril au 7 juin 2025, du mercredi au samedi de 14h à 18h en entrée libre. Le samedi matin et pendant les vacances scolaires, les enfants découvriront ce qu’est l’ADN à la fois par une visite de l’expositon, mais aussi par des ateliers créatifs. Au programme : création d’un podcast de vulgarisation scientifiques, expérimentations autour de l’ADN ou encore atelier à 4 mains parent-enfant. Il n’y a pas de visites commentées pour cette exposition mais des médiateurs sont présents dans les trois salles d’exposition puisqu’ils y travaillent in situ. 

Une nocturne jusqu’à 21h aura lieu lors de « La nuit des Musées » le 17 mai. L’équipe de médiatrices du Grenier à sel nous invite à un grand jeu de rôle au coeur des espaces d’exposition : Perfect match !

Le Grenier à sel. 2 rue du Rempart Saint-Lazare. Avignon. 04 32 74 05 31.


Dior à SCAD Lacoste : « c’est l’exposition la plus spectaculaire qu’on ait faite jusqu’ici »

Les Jeudis de la Collection Lambert accueillent l’artiste chercheur Fabien Léaustic

En s’appuyant sur l’exposition Sève élémentaire présentée au Grenier à Sel, Fabien Léaustic tracera le parcours d’une recherche à la frontière entre les arts, les sciences et l’anthropologie, jalonnée de collaborations avec des laboratoires scientifiques. De l’exobiologie, science qui s’attache à étudier l’apparition de la vie sur Terre, au rôle supposé des météorites dans ce processus, l’artiste – chercheur propose une lecture de son œuvre tout en pointant les enjeux éthiques, sociaux et culturels que soulèvent nos connaissances en génétique. 

Jeudi 10 avril. 19h. Entrée libre. 

Inauguration de l’exposition ‘Okinawa’ de l’artiste Victoire Thierrée

L’exposition ‘Okinawa!!’ présente une série de photographies noir et blanc réalisée par l’artiste sur l’île d’Okinawa (Japon) et à la Smithsonian Institution de Washington (États-Unis) entre 2019 et 2023, ainsi qu’une série de sculptures en verre réalisée au Centre international de recherche sur le verre (CIRVA) en 2025. 

Le projet ‘Okinawa!!’ a été sélectionné par la commission mécénat de la Fondation des Artistes, qui lui a apporté son soutien. Il a également reçu, en 2019 et 2022, le soutien à un projet artistique du Centre national des arts plastiques. ‘Okinawa!!’ a aussi bénéficié de la résidence de Victoire Thierrée à la Villa Albertine, programme de l’Institut français pour la culture et l’éducation.

La production des sculptures en verre au Cirva et de l’exposition à la Collection Lambert bénéficie du soutien de la Drac PACA, dans le cadre du programme Mieux Produire, Mieux Diffuser. 

Vernissage vendredi 18 avril de 19h à 21h (dernière admission 20h30)
Exposition du 19 avril au 15 juin 2025. 

Musée d’Art Contemporain. La Collection Lambert. 5 rue Violette. Avignon.


Dior à SCAD Lacoste : « c’est l’exposition la plus spectaculaire qu’on ait faite jusqu’ici »

Une nouvelle exposition s’installe à la Fondation Blachère à Bonnieux à partir de ce jeudi 3 avril. ‘Sensibilités Vaudou’ réunira les œuvres de 28 artistes d’Afrique et de sa diaspora jusqu’au 20 septembre prochain.

La Fondation Blachère, installée au sein de la Gare de Bonnieux, au cœur du Luberon, depuis 2023, propose deux expositions chaque année et accueille plus de 20 000 visiteurs annuels. Après ‘Kuvhunura : l’École d’Harare’, la nouvelle exposition ‘Sensibilités Vaudou’ rend hommage à cette religion, sans sensationnalisme, et son influence dans l’art contemporain.

Les travaux de 28 artistes venant du Bénin, du Royaume-Uni, du Burkina Faso, de la République démocratique du Congo, ou encore de la France, seront exposés, sous le commissariat Jean Michel Massing, historien d’art français et de Christine Allain-Launay Blachère, directrice de la Fondation Blachère. Les œuvres exploreront le rôle du Vaudou à travers trois axes : rites, inspiration et diffusion.

« Dans cette exposition, il n’y aura pas d’amalgames entre sorcellerie et Vaudou, comme cela a été fait trop régulièrement dans la pop culture, explique la directrice de la Fondation. Nous parlerions seulement art, philosophie, spiritualité, religion et politique, et cela dans le cadre géographique de l’Afrique. Nous organiserions une confrontation entre des objets rituels empreints de traditions à l’esthétique saisissante avec des œuvres d’art témoignant d’une forte sensibilité au charisme Vaudou. »

Ouverture du lundi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.
À partir du jeudi 3 avril. Fondation Blachère. La Gare de Bonnieux. 121 chemin de coucourdon. Bonnieux.


Dior à SCAD Lacoste : « c’est l’exposition la plus spectaculaire qu’on ait faite jusqu’ici »

L’école d’art SCAD Lacoste dévoile sa nouvelle exposition consacrée à la haute couture qui prendre place à SCAD Fash Lacoste du jeudi 8 mai au dimanche 28 septembre. Cette année, le grand couturier français Christian Dior sera à l’honneur.

‘Christian Dior – Jardins révés’, c’est le nom que porte la nouvelle exposition de SCAD Fash Lacoste, qui a accueilli plus de 100 000 visiteurs depuis son ouverture. Après Pierre Cardin, Azzedine Alaïa, Julien Fournié, Christian Lacroix et Jean-Paul Gaultier, ce sont les créations de l’un des plus grands noms de la haute couture qui s’installeront au cœur du Luberon à partir du 8 mai prochain.

Cette exposition marquera le lancement de la saison touristique de SCAD Lacoste qui ouvrira en même temps au public la galerie ‘Studio Bee’ qui présentera les créations les plus emblématiques des collections de mode des diplômés de SCAD en 2024. Divers événements auront lieu ensuite, faisant du village de Lacoste le village pour les amateurs d’art. 

Une trentaine de tenues exposées

Cette nouvelle exposition, élaborée avec les équipes du Musée et de la Maison Dior, s’annonce comme la plus spectaculaire proposée jusqu’ici à Lacoste. Une trentaine de tenues emblématiques de la marque seront mises en lumière, et tous les designers ayant été à la tête de cette marque seront représentés. Une nouveauté viendra s’ajouter aux tenues cette année : des cabinets de curiosité avec des accessoires, de la bijouterie et des illustrations originales, dans une scénographie inédite, qui feront de cette exposition une expérience unique.

Le thème du jardin a été retenu pour cette exposition dans le but de refléter l’importance des fleurs dans l’œuvre de Christian Dior, qu’il s’agisse des motifs, des coupes ou encore de la création des parfums.

Informations pratiques

L’exposition ‘Christian Dior – Jardins rêvés’ sera en place du 8 mai au 28 septembre à SCAD Fash Lacoste. En mai, juin et septembre, le lieu d’exposition sera ouvert du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h. À partir du 16 juin, il sera ouvert tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 19h. Ouverture exceptionnelle les week ends du 10 et 11 mai, du 31 mai et 1er Juin, et du 7 et 8 juin de 14h à 18h. Le tarif d’entrée sera à 5€ (plein tarif).

SCAD Fash Lacoste. Rue Basse. Lacoste.


Dior à SCAD Lacoste : « c’est l’exposition la plus spectaculaire qu’on ait faite jusqu’ici »

Ce samedi 22 mars, dans le cadre de la célébration des cent ans de la disparition de Robert Laurent-Vibert (1884 – 1925), qui est à l’origine de la Fondation Laurent-Vibert qui gère aujourd’hui le Château de Lourmarin, plusieurs animations sont prévues au sein du monument.

Ce samedi, la Fondation Laurent-Vibert vous invite dès 15h pour la conférence ‘Le Chantier d’un livre, Robert Laurent-Vibert, Un Humaniste pour notre temps’. Animée par Danièle Henky, maîtresse de conférences émérite en langue et littérature française, cette conférence présentera la biographie de celui qui a sauvé le Château de Lourmarin de la ruine en 1920. Pour participer à ce rendez-vous, il faut s’inscrire en ligne (8€ par personne, 6€ pour les adhérents ‘Amis de Lourmarin’).

À l’occasion de ce centenaire, le Château de Lourmarin dévoile sa nouvelle exposition ‘Les Voyages’, dont le vernissage aura lieu également ce vendredi. L’exposition donne un aperçu de l’héritage de Laurent-Vibert à travers sa collection privée sur le thème du voyage. Le public pourra découvrir des livres de voyage du XVIe au XVIII siècles, des peintures des amis de Robert Laurent-Vibert, les peintres Pierre Beppi-Martin et Charles Martel, mais aussi diverses photographies avec une vue intérieure de l’Égypte et de la Grèce, lieux que Robert Laurent-Vibert a visités avec ses amis au début du XXe siècle. Cette exposition sera en place jusqu’en mars 2026.


Dior à SCAD Lacoste : « c’est l’exposition la plus spectaculaire qu’on ait faite jusqu’ici »

Du 4 au 26 mars, l’association La MAC’A (Maison des Arts Contemporains d’Avignon) présente sa traditionnelle exposition annuelle. Peinture, installations, céramiques, photographies, écritures, sculptures sont rassemblées sur les trois niveaux de l’Espace du Cloître Saint Louis.

Traditionnellement les bénévoles de l’association MAC’A prospectent toute l’année pour trouver les artistes qui s’installeront en mars dans le bel édifice qu’est le Cloître Saint Louis. Au fil de leur recherche ils trouvent un fil conducteur qui les rassemble ou les choisissent d’après un thème. Pour cette édition 2025, ils ont fait pour la première fois depuis 1995 un appel à candidatures en s’associant au thème proposé par Avignon Terre de Culture 2025 ‘Curiosité/s’.

Six artistes exposent autour du thème Avignon et ‘Curiosité/s’

C’est ainsi qu’un Comité de sélection a retenu six artistes sur 26 postulants : Claire Beillard, plasticienne ; Amar Briki, peintre et dessinateur ; Baptiste Chave, céramiste ; Marise Laget, photographe ; Yves Lozé, plasticien ; Catherine Souchon, plasticienne. Ce sont pour la plupart des artistes locaux qui n’ont pas attendu l’appel à projet pour créer dans notre ville. 

Les artistes sont des gens curieux et nous invitent à l’être

Notre curiosité est d’autant plus aiguisée que les locaux du Cloître Saint Louis s’y prêtent : espace, lumière et mise en valeur. On peut déambuler, lire, revenir sur une œuvre. L’association La MAC’A a toujours privilégié la qualité depuis 1995 et le respect envers les artistes. Le résultat est une vraie rencontre et non pas un piétinement dans un foisonnement d’oeuvres. La salle du Rez De Chaussée est une salle d’accueil permettant de prendre contact avec les six artistes : ils sont brièvement présentés sous forme de panneaux explicatifs. Les deux salles à l’étage leur sont consacrées.

La ville à nos pieds avec la photographe Marise Lager

C’est ainsi que la photographe Maryse Lager qui vit et travaille à Avignon a commencé ce projet ‘À mes pieds’ en 2003 avec un cahier des charges très simple : photographier le sol, à hauteur de femme(!)Après la prise de vues, aucun recadrage. Aucun bidouillage numérique non plus. Le résultat est bluffant et fabuleux : des couleurs, de la texture, du narratif, de l’abstrait. Des interrogations quelquefois, de l’humour aussi : le cycliste à la craie coupant les rails du très récent tramway d’Avignon rappelle quelques mésaventures. On pourra désormais voir notre ville d’Avignon différemment, avec curiosité et indulgence car la diversité de ses sols – que d’aucun pourrait critiquer – dévoile une histoire  singulière.

DR

Avec la plasticienne Catherine Souchon , la ville nous apparaît moins minérale

Catherine Souchon travaille le bois et a été inspirée par les tempêtes de feuilles de platanes au fil des rues. Elle nous propose une installation feuillue, des souches invitant au repos, et des connexions avec les gargouilles de la Basilique Saint Pierre. Une occasion de découvrir la ville qui n’est pas que minérale.

Quand l’Opéra d’Avignon inspire la sculpteuse Claire Beillard

Inspirée par les blocs de béton suspendus lors des travaux de rénovation de l’Opéra en 2019 , Claire Beillard a eu l’idée de garder en mémoire à la manière d’un « cabinet de curiosité » les morceaux de cet édifice destinés au rebut. On circule ainsi entre minuscules menhirs ,stèles ou sculptures en grès. On aura envie de lever le regard en se promenant désormais. 

‘Les demoiselles d’Avignon’ du peintre Amar Briki

Amar Briki qui vit et travaille à Alger , a été doublement inspiré par le thème d’Avignon et aime assurément se jouer des faux-semblants. Il nous interloque d’abord avec un faux-vrai manuscrit proposant la reconstruction du Pont d’Avignon au Maire d’Avignon et il s’amuse ensuite en créant des portraits de ‘Demoiselles d’Avignon’ en hommage à Picasso même si on sait que le titre fait allusion à la commune d’Avinyo en Catalogne et non pas à la ville d’Avignon. 

DR

Yves Lozé donne des nouvelles du Rhône ou d’Esprit Calvet avec ses cartolines

Des cartes postales (d’avant 1960 car elles ont ainsi un format particulier) détournées nous donnent des nouvelles des inondations du Rhône, des œuvres du Musée Calvet à la manière de Georges Pérec. Yves Lozé aime se jouer des mots, des formes et des couleurs pour nous perdre dans son installation éphémère. 

La Chambre du Pape comme si on y était avec le céramiste Baptiste Chave

Le céramiste Baptiste Chave a choisi de décliner le pavement que l’on peut trouver dans la Chambre du Pape au Palais des Papes selon ses envies : couleur et désir de liberté. Ainsi oiseaux, fleurs, couleur et tout un bestiaire fascinant prennent vie sur 16m2. 

Quand les artistes nous invitent à les rencontrer

Mardi 18 mars. 17h. GOSPEL par la Chorale du Collège Anselme Mathieu (50 exécutants). Cour du cloître Saint-Louis. Par l’association Mandela For Ever Young d’Avignon.

Mercredi 19 mars. 14h. Visite spéciale Senior. Inscription à l’accueil de l’exposition ou par mail contact.mac.avignon@gmail.com. Atelier dessin avec le peintre Baptiste Chave.

Vendredi 21 mars. 14h. Exposition CARTOLINES commentée par le peintre Yves Lozé.
15h. Atelier de création Cartoline avec le peintre Yves Lozé (matériel fourni ; apporter une carte postale). Inscription à l’accueil de l’exposition ou par mail contact.mac.avignon@gmail.com

Dimanche 23 mars. 11h. Déambulation avec la photographe Marise Laget. Inscription à l’accueil de l’exposition ou par mail contact.mac.avignon@gmail.com. Le lieu de rendez-vous par retour de mail.

Mardi 25 mars.14h. Déambulation avec la photographe Marise Laget. 19h. Lecture à voix haute sur le thème de la peinture par la Cie L’Œil en coulisse.

Mercredi 26 mars. 15h. Tirages de la TOMBOL’ART. 16h. En poésie et en musique, clôture de l’exposition animée par Monique Lefebvre.

Exposition de la MAC’A. Cloître Saint Louis. 20, rue du Portail Boquier à Avignon. Evènement gratuit. Accès PMR –Personnes à mobilité réduite-. Du mardi au dimanche, de 14h à 19h.Visites scolaires, centres sociaux, groupe issu du médico-social sur rendez-vous en matinée renseignement et inscription sur culture@mairie-avignon.com de 9h à 11h les mardis 4, 11, 18 et 25 mars.

https://www.echodumardi.com/tag/exposition/page/3/   1/1