21 août 2025 |

Ecrit par le 21 août 2025

Les Hivernales nous invitent à être curieux jusqu’au 2 mars

Après les hiverômomes place aux grands maintenant ! Nos petits écoliers ont pu profiter des spectacles imaginés pour eux juste avant leur vacances d’hiver : séances scolaires et séance grand public les ont émerveillés, quelquefois, pour la première fois. Place aux grands maintenant pour 10 jours de découverte avec 8 soirées programmées dans plusieurs lieux du département.

La Scène Nationale de Cavaillon accueille et coréalise «Foreshadow»
Huit danseurs acrobates dont le chorégraphe Alexander Vanturnhout jouent à réinventer les conditions de l’équilibre et de la gravité. Une formidable leçon de solidarité et d’urgence à l’entraide.
Jeudi 22 février. 20h.5 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

L’Opéra Grand Avignon et le ballet de l’Opéra reçoivent  le collectif  Kor’sia
Année olympique oblige, le plateau de l’Opéra devient une piste d’athlétisme pour 12 danseurs avec ‘Olympiade’ en création mondiale du collectif Kor’sia.
Samedi 24 février. 20h. 5 à 30€.Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr

La danseuse, chorégraphe et vidéaste Doria Belanger à l’honneur dans  cette 46e édition
Doria Belanger sera en effet présente tout au long de cette édition et déclinera  3 propositions. En tant que vidéaste avec la présentation de son installation ‘Donnez moi une minute’ au Grenier à Sel. En tant que danseuse dans un solo ‘Nuit intérieure’ qui clôturera une sortie de résidence d’une semaine dans ce même lieu et en tant que chorégraphe avec la complicité Yvann Alexandre pour la projection « Une île de danse » à la Collection Lambert.

Entretien avec Doria Bellanger, pour son installation «Donnez moi une minute» au Grenier à Sel
«Tout a commencé en 2015.  J’ai fait une première série de portraits consacrée à la danse contemporaine afin de rendre hommage aux danseurs interprètes qui sont très souvent au service d’une œuvre,  d’un chorégraphe. Je voulais en avoir un autre regard,  les mettre en lumière, les rencontrer autrement car pour moi le danseur interprète est à la source de la création.

Un danseur, un portrait, une minute à travers le monde
Au début en France c’était des danseurs que je connaissais, que j’admirais, que j’avais envie de rencontrer. J’ai découvert aussi d’autres esthétiques comme les  danses urbaines à St Ouen. Puis j’ai voyagé en Colombie, Birmanie, Portugal, Suisse, Cambodge et en Chine. En Colombie  je ne connaissais pas le milieu donc j’ai travaillé avec une danseuse colombienne. J’avais toujours ensuite un contact dans les autres pays.

Un portrait, une contrainte, une consigne
L’idée c’est de les mettre en lumière avec une contrainte :  accumulation et  répétition de mouvements pendant une minute.

Un plan séquence fixe
Après avoir donné cette consigne, le danseur improvise, on répète, réécrit la chorégraphie s’il le faut et je filme un plan séquence fixe, sans son. Cela permet au danseur un lâcher prise qui axe uniquement sur le mouvement. On travaille en silence , la danse donne le rythme. Il y a un décor qui peut-être la nature, la ville ou l’architecture urbaine. J’aime bien donner un indice du lieu : des céramiques au Portugal, des grilles ou maisons en Birmanie, des villes et montagnes en Colombie….Le décor  donne une  atmosphère mais ça reste un décor, on doit regarder avant tout le danseur, ses mouvements. Pour un même pays j’essaie d’avoir au moins 10 portraits différents pour faire des liens entre eux, une unité peut-être dans le mouvement, entrevoir un courant chorégraphique ?

L’installation vidéo
Rien n’est écrit sous les portraits. Le son a été travaillé indépendamment des vidéos. Les compositeurs ont aussi eu des contraintes : accumulation et  répétition sans voir les images. J’ai calé ensuite la musique sur la danse. L’idée est de découvrir une chorégraphie d’ensemble quand on voit les portraits de 1 minute côte à côte.  Au début j’essayais de mettre une cohérence dans la disposition des portraits,  puis je me suis rendue compte que j’avais trop de portraits mais aussi que le côté aléatoire fonctionnait très bien. Il  y a une unité avec le décor, le concept.

Le médium de l’image pour montrer la danse autrement
Je fais à peu près une  série tous les ans, chaque exposition  s’enrichit des nouveaux portraits. Au delà de l’hommage aux danseurs, je voulais saisir l’air du temps. Je pensais mettre en valeur des différences : les pays ne sont pas les mêmes,  les corps ne sont pas les mêmes, les pratiques non plus.  Plus j’ai filmé des danseurs , plus je me suis aperçue que la danse est universelle, que le dialogue fonctionne quel que soit le pays. On peut commencer alors à imaginer un courant de danse. »

Donnez-moi une minute
Une phrase qui est plus un partage qu’une injonction : donnez moi une minute à moi vidéaste pour vous mettre en lumière et vous danseur qui répondez: donnez moi une minute pour me poser, m’arrêter  et me tourner vers vous, vers la caméra. Finalement chacun s’offre une minute, c’est un cadeau.
Les hivernales

Les interventions de Dora Belanger
Donnez moi une minute. Jusqu’au 2 mars. Vernissage de l’exposition. Jeudi 22 février. 18h. Grenier à Sel. Rue du Rempart Saint Lazare. Avignon.
Nuit intérieure. Sortie de résidence. Vendredi 1er mars. 18h. Entrée libre.
Grenier à Sel. Rue du Rempart Saint Lazare. Avignon.
Une île de danse. Vendredi 1er mars. 15h. Entrée libre. Collection Lambert.


Les Hivernales nous invitent à être curieux jusqu’au 2 mars

Samedi 24 février sera diffusé le documentaire « Bardia : Le prix du feu » dans la salle de spectacle du pôle culturel de la ville de Sorgues à 17h. Une transmission exclusive qui sera précédée par une exposition de photographies capturées par l’équipe de tournage du 19 au 24 février toujours au pôle culturel.

Que diriez-vous d’une immersion au Népal sans quitter la France ? C’est ce que propose la Ville de Sorgues avec la diffusion du reportage « Bardia : Le prix du feu » qui nous transporte dans le parc national de Bardia, zone protégée du pays crée en 1988. Un documentaire saisissant qui relate de la complexité de la cohabitation entre les animaux sauvages qui peuplent cette jungle et les hommes qui se sont installés autour, aux frontières.

Les changements climatiques et une crise de covid auront amplifié une tension qui existe depuis plusieurs années et qui dictera l’avenir de cette zone. Le mode de vie des hommes engendre des dégâts sur la culture, les hommes redoutent les attaques des félins, des éléphants et des rhinocéros. Plus qu’une détérioration dangereuse et des victimes collatérales, c’est la protection des animaux sacrés et leur possible extinction qui sont en jeu.

Julia Mousset, membre de l’équipe de tournage sera présente pour échanger avec les spectateurs après la projection. Elle exposera les dessous de ce documentaire de 52 minutes en totale immersion dans ce parc unique.

Une exposition en amont !

Pour se plonger un peu plus dans le bain de ce sujet, la Ville de Sorgues ouvre le hall d’exposition du pôle Camille Claudel du 19 au 24 février pour une exposition de photographies et de clichés de l’équipe de tournage. Intitulée « Bardia : une immersion dans la jungle », cette galerie d’images regroupe de nombreux moments de la vie des animaux, de leurs habitudes et de leur quotidien au milieu de cet espace où ils ne trouvent plus leur place.

Infos pratiques : Documentaire Bardia : le prix du feu. Samedi 24 février. 17h. Salle de spectacle du pôle culturel Camille Claudel à Sorgues. 285 avenue d’Avignon. Billetterie ouverte 1 h avant. Prix libre à partir de 1€. Tel : 04.86.19.90.90. Exposition Bardia : une immersion dans la jungle. Du 19 au 24 février. Hall du pôle d’exposition. Entrée libre.


Les Hivernales nous invitent à être curieux jusqu’au 2 mars

Peintures, sculptures, céramiques, mobiliers et luminaires prennent place au Château de Fargues au Pontet pour l’exposition ‘La galerie Artophage s’installe au Château’. La galerie d’art basée à Pernes-les-Fontaines investit le Château dès ce jeudi 1ᵉʳ février, et ce, jusqu’au vendredi 1ᵉʳ mars.

Il sera possible de découvrir les œuvres d’artistes émergents mais aussi d’artistes confirmés : Boverli, Efel, Sébastien Klein, Pascale Denis, Ismaël Costa, Hors Cadre création, Laureline, Les pochoirs du Geek, Leeloo, Carl Jaunay, Auguste Clément, Evelyne Truffet, Viviane Coullaud, Patricia Dupont, Thierry Pez, Trëma, ou encore Atelier V. Le travail de l’artiste mosaïste Alain Honoré sera également visible jusqu’au vendredi 16 février.

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h. Ouverture exceptionnelle les dimanches 4 et 18 février de 14h à 18h.
Du jeudi 1ᵉʳ février au vendredi 1ᵉʳ mars. Entrée libre & gratuite. Château de Fargues. Avenue Pierre de Coubertin. Le Pontet.

V.A.


Les Hivernales nous invitent à être curieux jusqu’au 2 mars

Le Palais des papes accueillera les œuvres de feu Miss.Tic alias Radhia Novat (20 février 1956-22 mai 2022) du 27 juin 2024 au 5 janvier 2025 pour l’exposition ‘A la vie à l’Amor’. Miss.Tic ? Rappelez-vous cette grande artiste du street art des années 1985 connue pour ses silhouettes de femmes fatales dessinées au pochoir accompagnées de cinglants aphorismes. Décédée au printemps dernier, sa libertaire aura glissera, victorieuse, au creux du plus vieil édifice gothique anciennement dévolu aux prélats. On a hâte.

Radhia Novat alias Miss.Tic

L’exposition qui lui est consacrée n’est pas sans rappeler celle d‘Ecce homo’ d’Ernest-Pignon-Ernest au Palais des papes de juin 2019 à février 2020. Au détour d’une interview l’artiste plasticienne et poétesse dira avoir été très touchée par le Rimbaud modernisé du grand artiste.

Autre point commun ?
Les deux personnalités Miss.Tic et Ernest-Pignon-Ernest auront été remarquées et saluées de leur vivant pour leur talent et leur qualité d’intervention novatrice dans la rue. Si l’on devait résumer en quelques mots l’essence de la vie de Miss.Tic ? Etre libre dans un espace artistique qui l’est tout autant.

Etre artiste au monde
Il reste de cette attachante et frondeuse personnalité de théâtrales et fatales silhouettes en noir et rouge encore présentes dans la capitale parisienne. Certaines d’entre-elles restent visibles dans les quartiers de Ménilmontant, Montmartre, le Marais, de Montorgueil et de la Butte-aux-cailles. Pourquoi Paris ? ‘Car c’est la plus belle galerie du monde’, selon ses termes. Il fut d’ailleurs, le seul lieu où elle graffait.

Copyright Miss.Tic

Sa vie se dessine dans la capitale 
entre ruptures, désirs, fantasmes, désillusions et renaissances. Paris ne connait pas encore le mouvement des graffitis venu de l’autre côté de l’Atlantique avec le mouvement Punk, mais dès 1985 ceux-ci envahissent l’espace public français et particulièrement parisien, mettant la Police sur les dents. En 1999 Miss.Tic est arrêtée pour détérioration du bien d’autrui, dans le quartier du Marais, après qu’un habitant ait porté plainte. Elle avait ‘poché’ une silhouette illustrée d’un prémonitoire ‘Egérie et j’ai pleuré’.

Condamnée à l’équivalent de presque 4 000€
-l’époque est au francs-, elle entamera désormais des négociations préalables avec les mairies, les commerçants et les habitants de quartier, en faisant du porte-à-porte, pour continuer à inscrire, toujours en carte blanche, sa vie dans ses quartiers de prédilection et sur certains murs. Six mois après ses premières interventions au cœur de l’espace public, elle est invitée à exposer chez Agnès B –très impliquée dans l’art émergeant-et la galerie du Jour. Les expositions s’enchainent très vite et, surtout, les produits dérivés, permettant à l’artiste de sortir de la précarité.

En savoir plus
MissTic disait s’être inspirée du Rimbaud modernisé d’Ernest Pignon Ernest « Etre artiste est une façon d’être au monde ». Quant à sa signature Miss.Tic –mystique-, elle provient de la ‘cane sorcière’ Miss Tick –de Disney- obnubilée par le vol et la possession du sou fétiche et porte-bonheur de Picsou.

Copyright Mis.Tic

Comment tout a commencé
‘J’ai aimé un imbécile comme cela arrive à beaucoup de femmes hélas, et un jour il m’a dit : ‘Je ne peux plus te voir en peinture ! Ça a été ma revanche. Il m’a lancé un défi et maintenant, il ne me voit plus qu’en peinture !’

Paroles de Prévert
mais la vraie raison est ailleurs. C’est sa maman qui lui offre son premier ouvrage de poésie : ‘Paroles’ de Jacques Prévert avec en couverture une photo de Brassaï avec un mur graffité. Au départ, elle poche ses autoportraits puis des silhouettes de femmes aux postures déjà vues mises en scène par les publicités et les magazines féminins. Ses aphorismes aux mots qui claquent interpellent : ‘J’enfile l’art mur pour bombarder les mots cœurs’, ‘Refaire le casting de son existence’, ‘Avec les années l’amour se fait plus chair’ ‘Le porno est le bêtisier du désir’, ‘Art-gens mais à quel prix !’, ‘Tu ne perds rien pour m’attendre’, ‘L’émotion à goût portant’, ‘Le rôle d’un artiste c’est un peu de transgresser, ça n’est pas d’être consensuel et tiède’, sera sa phrase signature.

De l’art novateur, pas de la délinquance
Le loueur de véhicule Ucar fait appel à elle avant qu’elle soit invitée à découvrir l’univers de la mode avec le malletier Louis Vuitton, le couturier Kenzo, le maroquinier Lamarthe. Paul personne fait même un clip entouré de ses œuvres. Elle créa aussi des timbres pour La Poste.


Les Hivernales nous invitent à être curieux jusqu’au 2 mars

Victime de son succès avec près de 4 000 visiteurs en un peu plus de deux mois, l’exposition ‘Ce que disent les plantes’, qui devient le plus grand succès du Grenier à sel, lieu d’art contemporain à Avignon, est prolongée jusqu’au mercredi 17 janvier.

Cette exposition propose un parcours autour de trois thèmes entremêlés : célébrer, conserver, recréer. Ces derniers sont exprimés à travers divers supports tels que le dessin, la projection vidéo, la sculpture, la peinture algorithmique, des installations génératives et interactives, ou encore l’animation en réalité virtuelle.

De plus, un atelier dédié aux enfants de 7 à 11 ans sera organisé le samedi 13 janvier de 10h à 12h30, durant lequel ils seront invités à imaginer et fabriquer un herbier hybride, constitué de plantes réelles qu’ils auront apporté et de plantes créées par une intelligence artificielle. L’atelier est au tarif de 12€ par enfant. Les réservations se font au 04 32 74 05 31.

Exposition accessible du mardi au samedi de 14h à 18h. Nocturne jusqu’à 21h le mardi 16 janvier. 2 rue du rempart Saint-Lazare. Avignon.

©Grégoire Édouard

V.A.

 


Les Hivernales nous invitent à être curieux jusqu’au 2 mars

Depuis 2013, le château de Fargues, situé au Pontet, a accueilli 73 000 visiteurs lors de ses expositions de Noël qui sont devenues un rendez-vous incontournable du mois de décembre. Pour sa 10ᵉ exposition de Noël, le château accueille des automates qui investiront la salle de 250 m² du XIVe siècle dès ce vendredi 1ᵉʳ décembre.

Les automates prendront place dans deux scénographies inédites sur les univers de la banquise et de Noël gourmand. L’occasion de se plonger dans la magie de Noël durant tout le mois de décembre.

Du lundi au vendredi de 9h à 18h. Ouvertures exceptionnelles les dimanches 3 et 10 décembre de 14h à 18h, le vendredi 15 décembre de 9h à 21h, le samedi 16 décembre de 10h à 21h, et le dimanche 17 décembre de 10h à 19h.
Du 1er au 29 décembre. Entrée libre & gratuite. Av. Pierre de Coubertin. Le Pontet.

V.A.


Les Hivernales nous invitent à être curieux jusqu’au 2 mars

Du samedi 18 novembre au dimanche 3 décembre, le Lions Club International Avignon Cité des Papes et le District 103 Sud-Est organisent leur 1ᵉʳ Salon d’art contemporain au Cloître Saint-Louis à Avignon. Les profits seront utilisés pour mettre en place des actions en faveur de la jeunesse défavorisée.

L’art contemporain s’installe au Cloître Saint-Louis dès ce samedi 18 novembre avec le 1ᵉʳ Salon d’art contemporain du Lions international, qui a choisi la Cité des papes pour la mise en place de cette action culturelle.

Pour l’occasion, une cinquantaine d’artistes d’Avignon et des départements du District 103 Sud-Est, qui couvre le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, le Gard, les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes, exposeront leurs œuvres. Photographies, sculptures ou encore peintures, elles seront au nombre de 200.

L’un des objectifs de cet événement est d’atteindre les jeunes par le biais de la culture. L’événement sera d’ailleurs l’occasion de récolter des fonds en faveur de la jeunesse défavorisée, par le biais de la Fondation des Lions de France. Deux actions seront mises en place : l’une vers les jeunes n’ayant pas les moyens de partir en vacances, et l’autre en faveur du service Pédiatrie de l’hôpital d’Avignon avec la création d’un espace Snoezelen. Ce dernier est généralement un espace faisant appel aux cinq sens, éclairé d’une lumière tamisée, bercé d’une musique douce, dont le but est de recréer une ambiance agréable, souvent utilisée dans le cadre du handicap, mais aussi dans les secteurs gérontologique et psychiatrique.

Du 18 novembre au 3 décembre. Entrée libre. Ouvert du mardi au vendredi de 13h à 18h et le samedi et dimanche de 10h à 18h. 20 Rue du Portail Boquier. Avignon.

V.A.


Les Hivernales nous invitent à être curieux jusqu’au 2 mars

Chaque année, la Journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école a lieu le premier jeudi qui suit les vacances scolaires de la Toussaint. La Ville d’Avignon a décidé d’aller plus loin en dédiant une semaine entière à cette cause avec des actions de prévention et des animations du 6 au 12 novembre.

Selon une enquête menée par l’Ifop, un collégien ou lycéen sur cinq est victime de harcèlement scolaire. Ce dernier est reconnu par la loi du 2 mars 2022 comme un délit pénal qui peut être puni jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 € d’amende. Instaurée en 2015, la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire est l’occasion d’organiser diverses manifestations au sein des écoles, des collèges et des lycées. Une lutte à laquelle la Ville d’Avignon a décidé de prendre part.

Le bleu. C’est la couleur qui représente la lutte contre le harcèlement scolaire. Toute la semaine, le Pont d’Avignon et les Remparts de la Ligne et Limbert se parent de bleu. À cela s’ajoutent de nombreuses animations et actions de prévention pour dire « non » au harcèlement à l’école.

De la prévention dans les établissements scolaires…

C’est dans les écoles, collèges, et lycées que commence la prévention. Toute la semaine, les élèves des différents établissements scolaires avignonnais assistent et participent à des prises de parole sur le harcèlement avec la Maison des adolescents et le Point d’accueil Écoute Jeunes, ou encore à des jeux de sensibilisation ‘Non au harcèlement’ avec la Ligue de l’enseignement 84.

Dans toutes les écoles élémentaires, les enfants ont réalisé un arbre avec des mots ou des phrases sur la thématique du harcèlement. Le film Colère, Tristesse et Solitude, réalisé par les élèves de l’école de Massillargues, qui a reçu le Prix académique 2023 ‘Non au harcèlement’, est également diffusé dans les établissements, mais aussi en avant-première de chaque film des cinémas Utopia, Pathé Gaumont et Le Vox. La prévention ne s’arrête donc pas aux murs des écoles, collèges et lycées.

… et en dehors

Les établissements scolaires ne sont pas les seuls à bénéficier d’actions de prévention et d’animations, le reste de la Ville, lui aussi, est concerné par la lutte contre le harcèlement à l’école.

Sur la place de l’Horloge, les passants peuvent découvrir une exposition de phrases ‘choc’ sur le harcèlement écrites par le Conseil municipal des enfants. Ils peuvent y lire « PAS DE HONTE À ÊTRE HARCELÉ, il faut en parler », « Je t’ai envoyé ma photo… POURQUOI L’AS-TU FAIT TOURNER SUR LES RÉSEAUX ? », ou encore « Je l’ai harcelé, c’était juste pour rire… LUI, IL EST MORT C’EST PIRE. »

Il y a également une exposition à l’Hôtel de Ville, où on trouve des dessins et bancs de l’amitié réalisés par les enfants de l’école Massillargues dans le cadre de la lutte contre le harcèlement scolaire.

©Ville d’Avignon

V.A.


Les Hivernales nous invitent à être curieux jusqu’au 2 mars

Ce mardi 7 novembre, le cinéma Capitole MyCinewest propose une séance unique d’exposition sur grand écran ‘Klimt et le baiser’. Le Baiser du peintre Gustav Klimt est l’un des tableaux les plus connus et les plus reproduits au monde.

Dans un documentaire d’1h30, découvrez ce qui se cache derrière le charme de cette œuvre et qui était l’artiste qui l’a créée. L’occasion d’explorer l’or, les arts décoratifs, le symbolisme et l’érotisme latent de ce tableau avec une étude minutieuse qui emmènera le public dans le Vienne du tournant du XXe siècle, lorsque l’ancien monde luttait contre l’émergence d’une nouvelle ère.

Des cadeaux seront à gagner en avant-programme de cette séance unique.

Pour réserver votre séance, cliquez ici.
Mardi 7 novembre. 19h30. Cinéma Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.

V.A.

https://www.echodumardi.com/tag/exposition/page/8/   1/1