1 mai 2024 |

Ecrit par le 1 mai 2024

8 mars, la Journée internationale des droits des femmes à Avignon

Mettons-nous d’accord, le 8 mars, c’est la Journée internationale des droits des femmes et non pas la Journée de la femme !

La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote. C’est en 1975, lors de l’Année internationale de la femme, que l’Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars.

Une journée d’action

Le 8 mars est une journée de rassemblements à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement, les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, améliorer la situation des femmes. C’est aussi l’occasion de mobiliser en faveur des droits des femmes et de leur participation à la vie politique et économique. Les Nations Unies définissent chaque année une thématique différente qui est pour 2024 : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme. » 

Le 8 mars à Avignon

Frédéric Pagès — agrégé de philosophie et journaliste au Canard Enchaîné — revient au Théâtre des Halles pour un nouvel opus des Philosophes en chair et en os : Les femmes et la philosophie

Chaque conférence est rythmée par les improvisations d’un musicien, lors de courtes pauses. Sur un écran, des photos et cartes géographiques sont projetées. Après chaque représentation, un échange est proposé au public. Après Rousseau, Spinoza et Nietzsche, il aborde, en ce 8 mars, la question des femmes et de la philosophie. Au banquet athénien, elles n’étaient pas là pour discourir, ni à l’église, pas davantage dans les académies savantes. Pour justifier cette exclusion, les philosophes ont développé, depuis l’Antiquité, un bêtisier misogyne.

En contre-feu, quelques femmes lumineuses ont inventé des lieux où elles pouvaient occuper la scène sans offenser les règles. Au XVIIIᵉ siècle, dans toute l’Europe, les salons, animés généralement par des femmes, furent une pièce maîtresse des Lumières et de leur diffusion. Il faut attendre le XXᵉ siècle pour que brillent des grands noms tels qu’Hannah Arendt, Simone Weil, Simone de Beauvoir. Reste une question dérangeante : et si la philosophie restait une affaire d’hommes ?
Vendredi 8 mars. 20h. Tarif unique. 10€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. Avignon. 04 32 76 24 51.

Femmes et paysage en Méditerranée, sous la culture, l’agriculture 

Conférence présentée par Nathalie David, éditrice et créatrice du lieu ‘Le jardin singulier’. 

Dans la plus petite commune du Vaucluse, Saint-Léger-du-Ventoux, est né un lieu, le Jardin Singulier : dans l’ancienne maison forestière, l’association Esprit des lieux a installé sa librairie, sa maison d’édition, un restaurant où sont proposés plats et boissons à partir de productions locales, un jardin où l’on peut flâner en rencontrant quelques installations artistiques, mais surtout où l’on peut rencontrer des gens, se reposer, se ressourcer au milieu des arbres, car oui, le Ventoux est un jardin !
Jeudi 7 mars 2024. 18h30 à 20h. Espace Étoile MAIF. 139 avenue Pierre Sémard. Avignon. 04 32 76 24 66. contact@volubilis.org   http://www.volubilis.org 

La Journée internationale des droits des femmes à la Maison pour tous Monfleury

La journée débutera dès 18h par la présentation des expositions Je suis, une série de fresques et tableaux réalisés par des adhérents de la Maison pour tous. À partir de 19h30, un repas – tajine de bœuf aux pruneaux, tiramisu – et une animation ‘Et nous les femmes’, faite par Camille Giry, comédienne humoriste et femme engagée.
Vendredi 8 mars. 19h30. Repas et animation. 12€/personne pour adhérent. 15€ pour non-adhérent. Inscription. Site Champfleury. 2 rue Marie Madeleine. Avignon. 04 90 82 62 07.

Un petit festival cinématographique organisé par l’association Osez le féminisme 84, en partenariat avec le cinéma Le Vox et l’association Miradas Hispanas

Primadonna, film italien de Marta Savina sorti en France le 17 janvier 2024. Sicile, 1965. Lia a grandi dans un village rural. Elle est belle, têtue et sait ce qu’elle veut. Lorenzo, fils d’un patron local, tente de la séduire. Lorsqu’elle le rejette, fou de rage, il décide de la prendre de force. Au lieu d’accepter un mariage forcé, Lia le traîne au tribunal. Cet acte va pulvériser les habitudes sociales de son époque et va ouvrir la voie au combat pour les droits des femmes. Ce drame a une grande portée historique moderne, celle de l’Italie des années 60. Il s’inspire de l’histoire vraie de Franca Viola. Cette femme italienne est restée dans les mémoires pour avoir refusé un « mariage réparateur ».
Jeudi 7 mars. 20h.  Débat animé par Osez le féminisme 84 (OLF). Cinéma Le Vox. 22 Place de l’horloge. Avignon.

Gisèle Halimi, la cause des femmes, un documentaire de Cédric Condon

Ce documentaire sorti en 2022 retrace le parcours courageux de l’avocate engagée, de la militante féministe et de la femme politique, entre ses combats et ses victoires.
Vendredi 8 mars. 20h30. Débat animé par OLF avec l’ancienne députée et avocate Souad Zitouni en témoin. Cinéma Le Vox. 22 Place de l’horloge. Avignon.

Ana Rosa en présence de la réalisatrice Catalina Villar 

Le mot de la réalisatrice : « Une unique photo d’identité retrouvée après la mort de mes parents : celle de ma grand-mère, Ana Rosa, morte avant ma naissance et dont on ne parlait jamais dans la famille. Je savais seulement qu’elle avait subi une lobotomie. En tirant les fils de ce drame, j’explore les liens de la psychiatrie avec la société de son temps et la place très particulière des femmes dans cette histoire… »
Samedi 9 mars. 20h. Débat coanimé par OLF et Miradas Hispanas. 5 à 8,50€. Cinema Le Vox. 22 place de l’horloge. Avignon. 04 90 85 00 25.


8 mars, la Journée internationale des droits des femmes à Avignon

Le lundi 8 janvier, la Haute autorité de santé (HAS) a proposé que certaines femmes puissent avoir accès à un nouveau test salivaire jugé « prometteur » permettant de diagnostiquer l’endométriose, maladie chronique souvent douloureuse qui toucherait au moins 10 % des personnes menstruées. D’après l’évaluation de la HAS, ce nouveau test aurait une précision diagnostique de 95 %.

C’est une petite révolution : comme le montre notre infographie, basée sur des données de l’Organisation mondiale de la santé ainsi que de l’association française de lutte contre l’endométriose EndoFrance, les femmes atteintes d’endométriose attendent actuellement sept ans en moyenne pour recevoir un diagnostic. L’endométriose peut en effet souvent présenter des symptômes qui imitent d’autres pathologies et contribuent à retarder le diagnostic, mais la maladie elle-même est également difficile à diagnostiquer : si une échographie pelvienne, une IRM ou bien un examen radiographique de l’utérus et des trompes peuvent aider à identifier l’endométriose, seule la visualisation chirurgicale par laparoscopie est jusqu’ici en mesure de la confirmer.

Les symptômes de l’endométriose sont multiples, et certains ont un impact sévère sur la qualité de vie des personnes atteintes de cette pathologie. Ils incluent entre autres : règles douloureuses, fatigue chronique, infertilité, troubles digestifs et urinaires, douleurs pelviennes et lombaires ou encore dyspareunie (douleurs lors des rapports sexuels). On estime actuellement que 30 à 40 % des femmes atteintes d’endométriose connaissent également des problèmes de fertilité, et 70 % souffrent de douleurs chroniques invalidantes.
Il n’existe aujourd’hui pas de traitement définitif de l’endométriose.

De Valentine Fourreau pour Statista


8 mars, la Journée internationale des droits des femmes à Avignon

Elle n’était pas au Stade Vélodrome de l’OM, samedi, au milieu des 60 000 catholiques fervents, mais elle a passé 6 jours aux côtés du Pape, début août, pour les ‘JMJ’ (Journées Mondiales de la Jeunesse) parmi les 15 000 policiers déployés pour assurer la sécurité du souverain pontife François, au milieu d’un million et demi de pèlerins au Portugal.

Caroline Boutin est issue d’une famille aixoise et marseillaise qui compte parmi ses membres, Jacques Charpin, son grand-oncle, spécialiste mondial de l’allergologie, Jean-Michel Charpin, économiste réputé, et Pierre Mongin, mari de Danièle Charpin, cousine de sa maman, l’ancien préfet de Vaucluse qui a aussi été directeur de cabinet de Dominique de Villepin, 1ᵉʳ Ministre à Matignon. Elle a également un père militaire, membre de commandos spéciaux, une maman qui a été la plus jeune agrégée de France en Lettres classiques. Et elle est l’aînée de trois filles, l’une est ingénieur-agronome, l’autre professeure des écoles.

Ses premiers pas dans la police…

Mais à l’adolescence, Caroline Boutin est une rebelle. Elle rue dans les brancards, rejette son milieu, se retrouve maman très jeune et elle assume. Elle veut un métier utile, prenant, qui lui permette de gagner sa vie tout en justifiant de faire garder ses bébés, ce que ses parents comprennent. Elle entre dans la police en 1999. Sa 1ʳᵉ affectation, le Kremlin-Bicêtre dans le Val-de-Marne, dans la police de proximité puis l’unité d’investigations, le petit banditisme, les violences conjugales. Quand elle a trois enfants, elle demande un mi-temps et sa mutation pour Avignon où elle se retrouve au Commissariat central Saint-Roch.

… et au cinéma

Et le reste du mi-temps, elle fait du cinéma. On la retrouve dans les années 2010 au générique de L’Arnacœur, aux côtés de Vanessa Paradis et Romain Duris, dans L’âge de raison avec Sophie Marceau, dans le film d’Olivier Marchal, Les Lyonnais avec Gérard Lanvin. Ce qui ne plaisait pas forcément à sa hiérarchie… « J’ai bien compris que je n’allais pas percer dans le 7ᵉ art même si j’avais des potes dans le milieu du cinéma. Le DDSP (Directeur Départemental de la Police) m’a alors proposé de suivre une formation de ‘préventionniste’, ce que j’ai fait ».

Caroline Boutin aux côtés du Premier ministre portugais António Costa aux JMJ.

Ses missions en tant que ‘Protective Security Advisor’

En 2014, elle sort major de sa promotion, ce qui élargit son horizon professionnel avec le titre de ‘Référent sûreté’. On en dénombre 289 en France, cinq policières ont été formées comme ‘Protective Security Advisor’, mais elle est la seule femme de la Police Nationale à avoir réalisé quatre missions concrètes sur le terrain comme ‘Team Leader’, ce qui l’a amenée aux JMJ de Lisbonne, mais aussi au Rassemblement Techno de Roumanie Untold Festival avec 400 000 participants par jour pendant quatre jours. Elle a aussi participé à l’encadrement des méga-concerts du DJ David Guetta (qui est le français le plus suivi sur Youtube avec 25 millions de followers) et à ceux du chanteur colombien J Balvin. Quant à sa dernière mission, avec sa binôme, c’est la couverture com’ de la sécurisation des grands gaillards de l’équipe d’Uruguay en lice pour la Coupe du Monde de Rugby, dont le camp de base est Avignon. Et en novembre, Caroline Boutin sera à Valence pour le Grand Prix Moto d’Espagne, avec notamment le champion vauclusien Johan Zarko.

Caroline Boutin aux côtés de David Guetta.

« Je suis une boulimique de la vie »

Notre brigadier-chef, maman de cinq enfants, trois garçons et des jumelles aujourd’hui âgés de 18 à 29 ans, a vécu l’enfer pendant son mariage. « Divorcer et me libérer de l’emprise de mon ex m’a permis de me réaliser professionnellement ». Elle a toujours tenu le coup et assumé leur éducation. « J’ai trimé mais je n’ai jamais voulu m’en séparer ». Elle a aussi la chance, en ce moment, d’avoir le soutien indéfectible de son compagnon, un commissaire divisionnaire en poste dans la région parisienne. « J’ai passé des moments très durs, je n’ai jamais renié mes valeurs, du coup, je savoure chaque seconde et je suis une boulimique de la vie. Il ne faut jamais renoncer à ses rêves », conclut-elle.


8 mars, la Journée internationale des droits des femmes à Avignon

Quelle est la proportion d’hommes et de femmes sur Terre ? Au niveau mondial, la population masculine est très légèrement supérieure à la population féminine : 50,4 % contre 49,6 %. Cependant, comme le montre notre carte basée sur les données compilées par le site Our World in Data, le ratio femmes/hommes varie assez fortement d’un pays à l’autre.

En 2021, l’Arménie (55 %), le Bélarus (54 %) et le territoire de Hong Kong (54 %) présentaient la plus grande proportion de femmes dans le monde. Parmi les pays où la population féminine est la plus importante, on constate que plusieurs sont d’anciennes républiques soviétiques. À l’inverse, les pays qui comptent le moins de femmes en proportion sont situés dans la péninsule Arabique, avec en tête le Qatar (27 %), les Émirats arabes unis (30 %) et le Bahreïn (38 %).

Il y a trois principales raisons pour lesquelles ce ratio varie au sein des populations.

Tout d’abord, on peut citer les différences de mortalité et d’espérance de vie entre les deux sexes. Ce facteur explique en grande partie pourquoi il y a le plus de femmes en Europe de l’Est (ex-URSS), les écarts d’espérance de vie dans cette région étant parmi les plus importants au monde. En Russie par exemple, l’espérance de vie à la naissance en 2021 était de 75 ans pour les femmes et 64 ans pour les hommes (à l’échelle mondiale, l’écart n’est que de 5 ans).

Aussi, les rapports de masculinité à la naissance ne sont pas égaux. Dans tous les pays, il y a plus de naissances masculines que de naissances féminines (105 garçons pour 100 filles en moyenne). Mais l’ampleur de ce phénomène varie. En Asie du Sud et de l’Est, notamment en Chine et en Inde, les femmes sont nettement moins nombreuses que les hommes en raison d’un taux de naissances masculines plus élevé que la moyenne (110 à 115 garçons pour 100 filles).

Enfin, les migrations peuvent également affecter les ratios femmes/hommes dans les populations. Plusieurs pays du Moyen-Orient, dont le Qatar, les Émirats arabes unis et le Bahreïn, font appel à une quantité importante de main-d’œuvre étrangère à prédominance masculine, ce qui impacte fortement les rapports de masculinité qui y sont mesurés.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


8 mars, la Journée internationale des droits des femmes à Avignon

Cette association a été créée en 2004 par Anne Hugues, vigneronne au Domaine de la Royère à Oppède, en plein Luberon. Elle regroupe des professionnelles, négociantes, oenologues, sommelières, cavistes, responsables en marketing, commerce et oenotourisme. Une trentaine de vigneronnes en tout, de Crozes Hermitage, Beaumes de Venise, Cornas, les Costières de Nîmes, Gigondas, Lirac, Sablet, Saint-Joseph ou Châteauneuf-du-Pape.

C’est justement là, à Châteauneuf, qu’exerce Françoise Roumieux, l’actuelle présidente de Femmes Vignes Rhône, dans son domaine Mayard, 43 hectares en agriculture bio, une exploitation qui appartient à sa famille depuis 6 générations et commercialise 120 000 bouteilles par an. « Dans un environnement plutôt masculin, nous nous efforçons de promouvoir les métiers du vin à notre façon. Entre nous, la coopération prime sur la compétition. Nous nous déplaçons dans les domaines pour mieux les faire connaître aux acheteurs, expliquer notre travail au service de la vigne et du goût. Nos membres, sont toutes passionnées, dynamiques, enthousiastes, elles s’entraident, elles se sentent moins seules, elles partagent toutes l’amour de la viticulture ».

Souvent femmes, filles ou petites-filles de vignerons, elles continuent à écrire l’histoire de l’aventure familiale. Parfois, elles viennent d’horizons différents et rien ne les prédestinait au travail de la vigne, mais toutes ont cette même volonté farouche d’imprimer leur sensualité, leur féminité à l’assemblage des cépages. Nathalie, Jeanne, Coralie, Joanna ou Virginie qui étaient lundi soir à l’Hôtel d’Europe d’Avignon pendant le salon ‘Découvertes en Vallée du Rhône’ pour une dégustation avec les acheteurs du monde entier, leur faire mieux connaître leur travail, leur philosophie, leurs vins et surtout partager leur passion.

Contact : www.femmesvignesrhone.com

contact@femmesvignesrhone.com


8 mars, la Journée internationale des droits des femmes à Avignon

Cinq départements français, dont le Vaucluse, ont répondu favorablement à une sollicitation de l’Etat qui a mis en place un dispositif expérimental de ‘plainte hors les murs’. L’objectif est de faciliter l’accueil, la prise en charge et l’accompagnement des femmes victimes de violences.

Après un triste féminicide à Vauvert en juillet dernier et les 1ères assises des violences, le dispositif entend libérer la parole et rendre le dépôt de plainte plus accessible. Les victimes ne sont plus dans l’obligation de se rendre dans un commissariat ou dans une gendarmerie, ce qu’elles redoutent parfois de faire, parce qu’elles sont surveillées par leurs harceleurs ou bien parce qu’elles ont peur d’être mal accueillies. En France, le Pas-de-Calais, le Morbihan, la Sarthe et la Haute-Corse participent au dispositif. En région parisienne, la ville de Saint-Denis ainsi que le 13ème et le 14ème arrondissement de Paris sont également associés.

C’est en visite dans le département de Vaucluse, que le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin a lancé cette expérimentation permettant à des équipes de police et de gendarmerie de recueillir les plaintes de femmes victimes hors les murs des commissariats de police et des brigades de gendarmerie. Elles ont ainsi la possibilité de déposer leur plainte, si elles le souhaitent, chez des proches, à l’hôpital, ou bien au sein de structures à proximité de chez elles.

Répondant à l’invitation du préfet de Vaucluse, Bertrand Gaume, la présidente du Conseil départemental, Dominique Santoni, a accepté que huit Espaces départementaux des solidarités (Edes), structures médico-sociales du Département réparties à travers tout le territoire puissent être associées à cette expérimentation. Ces structures d’accompagnement médico-social proposent déjà aux femmes des services de proximité afin de régler leurs problèmes financiers, familiaux, sanitaires et professionnels.

8 Edes assurent l’accueil des victimes, quel que soit leur lieu de résidence :

  • Edes Avignon-Est et Centre-ville : 04 32 74 61 00
  • Edes Avignon-Ouest : 04 90 13 80 20
  • Edes Avignon-Sud : 04 90 81 49 40
  • Edes Montfavet : 04 32 40 43 00
  • Edes Bollène : 04 90 30 11 34
  • Edes L’Isle-sur-la-Sorgue : 04 90 21 29 00
  • Edes Pertuis : 04 90 09 27 00
  • Edes Vaison-la-Romaine : 04 90 36 53 50

8 mars, la Journée internationale des droits des femmes à Avignon

Fabienne Dulac, directrice générale adjointe du groupe Orange et directrice générale d’Orange France lance le recrutement de la 4ème saison du programme d’Orange ‘Femmes entrepreneuses’.

Lancé en 2018, ce programme a pour objectif d’encourager et soutenir l’entrepreneuriat féminin en France et le développement de startups fondées ou co-fondées par une femme. En France, 320 femmes ont déjà bénéficié du programme et 71% des projets des entrepreneuses de la saison 3 sont actuellement en cours de développement ou de commercialisation. « Aujourd’hui, seules 10% des startups sont fondées par des femmes et ne recueillent que 7% du total des levées de fonds hexagonales », précise le groupe Orange.

Pour la saison 4, 100 nouvelles femmes entrepreneuses, basées dans toutes les régions de France métropolitaine et Outre-Mer, vont bénéficier d’un soutien collectif et personnalisé de la part d’Orange pour développer leur entreprise. Pour participer à cette saison qui sera lancée en janvier 2022, les créatrices et porteuses de projet peuvent s’inscrire avant le 30 novembre 2021 en cliquant ici.

Neuf mois d’accompagnement

Accompagner les femmes là où elles sont installées. Les entreprises créées se développent dans des activités variées : économie sociale et solidaire, commerces de proximité, ou encore startups dans les secteurs comme la santé, le bien être, l’éducation, l’environnement, etc. Neuf mois d’accompagnement sont au programme, adaptés aux besoins des cheffes d’entreprises : coworking, networking, e-learning, co-développement, ateliers collectifs en présentiel et à distance avec des partenaires locaux.

Un appui régional et national

150 experts d’Orange sont mobilisés partout en France sur les sujets clés de la gestion opérationnelle d’entreprise (système d’information, développement technique au management de l’entreprise : pilotage stratégique, recrutement, gestion financière, juridique, ou stratégie digitale…) pour accompagner la croissance de ces jeunes entreprises. A l’occasion de l’ouverture et de la clôture du programme, ou lors de conférences mensuelles, les femmes entrepreneuses ont l’opportunité d’échanger avec des ‘Business angel’ françaises et internationales et sont conviées aux grands événements dont Orange est partenaire comme ‘Change now’ ou ‘Viva technology’. Elles peuvent également trouver du soutien dans le groupe Alumni des 320 femmes ayant bénéficié du programme depuis sa création.

Zone péri-urbaine et ruralité

Pour le recrutement de la 4ème promotion, une attention particulière sera apportée aux créatrices d’entreprises situées en zone péri-urbaine et en ruralité. « La crise sanitaire a été une opportunité pour nombre de français de vivre dans des zones péri-urbaines et rurales. Souvent ce choix de vie comporte une dimension entrepreneuriale : ces nouvelles activités économiques portées par des femmes doivent être encouragées au plus tôt », explique le groupe Orange qui mise sur un soutien de proximité et la personnalisation au cœur du programme.

Philippe Daumas, délégué régional Rhône Durance : « La révolution numérique n’est pas qu’une révolution technologique, elle est surtout une révolution culturelle. Elle porte des impératifs d’égalité et de diversité, d’autant plus nécessaires que nous sommes en période de relance économique. En tant qu’entreprise leader du secteur numérique en France, Orange s’engage depuis des années en faveur de la parité. Je suis aujourd’hui très heureux
d’accompagner des femmes dans leur aventure entrepreneuriale, en mettant les savoir-faire d’Orange au service du succès de leur projet. »

En savoir plus sur le programme : cliquez ici.

L.M.


8 mars, la Journée internationale des droits des femmes à Avignon

Maëlle Bellec, originaire d’Apt et Nour Skaf, originaire de Robion, viennent de se voir décerner le ‘Prix jeunes talents France 2021 l’Oréal-Unesco pour les femmes et la science’. Une distinction remise cette année à 35 jeunes chercheuses engagées, dont « les travaux scientifiques contribuent à construire un monde plus durable et inclusif » explique les initiateurs de ce prix organisé pour la 15e année.

Recherche sur l’embryon et les exoplanètes
Doctorante à l’Institut de génétique moléculaire de Montpellier, l’aptésienne Maëlle Bellec a été récompensée dans la catégorie ‘Sciences biologiques – ingénierie’ pour ses travaux visant à percer les mystères du développement de l’embryon.
Pour sa part, c’est dans le domaine ‘Physique et chimie’ que Nour Skaf s’est vue récompensée pour ses recherches concernant le développement d’outils instrumentaux pour l’observation des exoplanètes. La doctorante travaillant notamment avec l’Observatoire de Paris, le ‘Subaru telescope’ du ‘National astronomical observatory of Japan’ à Hawaii ainsi que le ‘Center for space exochemistry data’ de l’University college de Londres.
Ces dernières ont reçu, comme les autres lauréates, une dotation (15 000€ pour les doctorantes, 20 000€ pour les post-doctorantes) afin de les aider à poursuivre leurs travaux de recherche. Elles vont aussi bénéficier d’une formation au ‘leadership’ (management, négociation, prise de parole en public, etc.) « visant à leur donner des moyens supplémentaires pour mieux affronter le plafond de verre qui demeure une réalité dans le monde de la recherche » précise la fondation l’Oréal.

« Il faut que les femmes puissent occuper la place qui leur revient dans la recherche. »

Alexandra Palt, directrice générale de la Fondation L’Oréal

« Les femmes restent trop peu présentes dans la recherche scientifique : elles représentent aujourd’hui seulement 33 % des chercheurs dans le monde, et 28% en France, constate la Fondation l’Oréal ‘For women in science’. En Europe, 86% des hautes fonctions académiques en sciences sont exercées par des hommes. Et moins de 4% des prix Nobel de science ont été décernés à des femmes. »

Cette année, 21 doctorantes et 14 post-doctorantes ont été sélectionnées en France parmi 740 candidatures par un jury composé de 28 chercheurs de l’Académie des sciences. Pour faire émerger une nouvelle génération de chercheuses d’excellence, la Fondation l’Oréal, aux côtés de l’Unesco, remet chaque année, dans plus de 110 pays, via ses différents programmes nationaux et régionaux ‘Jeunes talents pour les femmes et la science’, près de 250 dotations, qui visent à apporter un soutien spécifique aux doctorantes et post-doctorantes, à un moment clé de leur carrière.
« L’année que nous venons de traverser nous a mis à rude épreuve mais a aussi révélé un immense potentiel de résilience et de rebond de la part des femmes, notamment au sein des métiers de la santé, rappelle Alexandra Palt, directrice générale de la Fondation L’Oréal. Le regard et l’expertise des femmes sont absolument nécessaires pour construire un monde résilient, durable et inclusif. Il faut que les femmes puissent occuper la place qui leur revient dans la recherche, car les biais de genre limitent la portée et l’impact des découvertes d’avenir. »


8 mars, la Journée internationale des droits des femmes à Avignon

Il y a quelques jours avait lieu le ‘déjeuner d’été’ du pôle femmes de la CPME 84. Pas moins de 60 cheffes d’entreprise se sont réunies pour un moment sous le signe de la convivialité, du développement du réseau et du plaisir de se retrouver. « Un grand merci à Anne-Charlotte et Laurent Bachas, dirigeant du château la Font du Loup pour l’accueil et à Marjolaine Djoukwé, dirigeante d’Elie et Marjolaine pour le déjeuner de qualité ! », déclarait l’association.

« Comment faire respecter notre égalité, en tant que femme, dans le monde professionnel ? »  ; « Comment mieux gérer ses priorités et gagner en efficacité personnelle ? » , toute l’année, des ateliers d’échanges ont lieu au sein du pôle femmes CPME 84. Objectif ? Permettre à une adhérente de poser sa problématique et réfléchir ensemble à des pistes d’action et de réflexion. Aucun jugement mais une co-construction car ‘lorsque l’on entreprend, on se retrouve quelques fois seule face à certaines difficultés ». Ce déjeuner concrétisait ainsi la réussite de ces ateliers qui ont fait émerger des solutions engageantes et ont permis aux entrepreneuses de faire grandir leur société.

L.M.

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