5 mai 2024 |

Ecrit par le 5 mai 2024

La 2ᵉ édition du Festival Girl, Girl, Girl dédié à la Nouvelle scène féminine à la Factory d’Avignon

Chic, chic, chic ! Girl, Girl, Girl revient pour une seconde édition, toujours dédiée à la nouvelle scène féminine, du mercredi 10 au dimanche 14 avril, avec la chanteuse locale Emma Daumas comme marraine. Au programme, concerts, scène ouverte spéciale jeunes talents, slam et DJ set 100% féminin.

Avec ce festival, La Factory entend œuvrer pour une plus grande visibilité des artistes femmes dans les musiques actuelles, ce que l’équipe de Laurent Rochut fait d’ailleurs tout au long de l’année en soutenant les expressions du spectacle vivant sur des sujets sociétaux d’une actualité sensible et en œuvrant à la promotion de l’égalité femmes-hommes dans les métiers du spectacle. Emma Daumas sera la marraine de cette édition en assurant le concert du samedi 13 avril. 

Libres, concert poétique et slamé avec la slameuse Mélodie Mô et du bassiste Gurvan L’Helgoualc’h pour la soirée d’ouverture

LibrEs! raconte l’aventure puissante de dix femmes sur sept siècles, de la corsaire Jeanne la Lionne, qui vivait vers 1300, jusqu’à Lucia Rijker, boxeuse contemporaine.

« Le point commun de ces femmes incroyables : elles ont réussi à vivre leur passion et leur rêve. Elles ont osé être elles-mêmes. Ce spectacle évoque la liberté, l’émancipation et la puissance des femmes, souvent oubliées de l’histoire », souligne la slameuse.

Le spectacle sera suivi d’une rencontre autour de la question de l’invisibilisation des femmes dans l’Histoire, en présence notamment des membres du réseau HF Occitanie et du collectif Georgette Sand !
Mercredi 10 avril. 20h. 10 à 15€. 

Concert d’Augustine Hoffmann, précédé d’une scène ouverte

Venez interpréter deux titres de votre composition sur la scène du théâtre de l’Oulle. La gagnante jouera en première partie du concert du samedi 13 avril d’Emma Daumas. Inscription : lafactory.booking@gmail.com

Augustine Hoffmann est une jeune auteure compositrice interprète à l’univers poétique, sensible, drôle et émouvant. Authentique, d’une grande sincérité, Augustine nous offre par sa lumineuse présence, sa voix enveloppante et sa guitare aux couleurs folk, un répertoire riche, vibrant reflet de nos âmes.
Jeudi 11 avril. 19h. Scène ouverte. 21h15. Concert. 5 à 15€. 

Double plateau avec Charlotte Adrien et Maissiat

Charlotte Adrien — texte, composition, chant, clavier, Toy Piano – et Louis Grimaldi — Guitare, basse, violoncelle, programmation, arrangement nous proposent en première partie de la chanson Poésie Electro Pop. En deuxième partie, Maissiat, l’auteure, compositrice et interprète, Maissiat découverte avec Tropiques (2013), puis retrouvée avec Grand amour (2016) nous révèle son dernier album Delta sorti en mars 2023, complété par des titres inédits de l’EP À l’ombre de Delta sorti à l’automne dernier.
Vendredi 12 avril. 20h. 10 à 15€. 

20 ans après, le retour de la chanson phare Tu seras d’Emma Daumas

En première partie de soirée, la gagnante de la scène ouverte du jeudi aura le privilège de précéder Emma Daumas qui revient nous interpréter – entre autres — Tu seras, revu et actualisé. Le programme exact n’est ps connu, car Emma nous réserve pleins de surprises et d’invitées. Le Délirium accueillera la soirée after avec DJ set 100% girl.
Samedi 13 avril. 20h. 10 à 15€. 

Concert de clôture avec Elodie Sablier

Le concert In My Forest d’Elodie Sablier est une invitation à explorer notre forêt intérieure. Ce spectacle, qui accompagne la sortie de son quatrième album, crée un lien direct entre notre monde intérieur et la nature. Élodie Sablier compose au piano comme elle respire, instinctivement, au rythme des saisons ; toujours à la recherche des techniques les plus justes pour toujours plus d’intimité et d’authenticité dans ses enregistrements comme sur scène. Une scène où elle captive et hypnotise son public.
Dimanche 14 avril. 17h. 10 à 15 €. 

Festival du 10 au 14 avril. La Factory/Théâtre de l’Oulle. Rue de la Plaisance. 09 74 74 64 90.


La 2ᵉ édition du Festival Girl, Girl, Girl dédié à la Nouvelle scène féminine à la Factory d’Avignon

Judith Suminwa Tuluka, proche collaboratrice du président Félix Tshisekedi, a été nommée première ministre de la République démocratique du Congo lundi 1er avril. Jusqu’alors ministre du plan dans le gouvernement du Premier ministre sortant Jean-Michel Sama Lukonde, Judith Suminwa Tuluka devient ainsi la première femme à être nommée à la tête du gouvernement de RDC.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données du think tank Council on Foreign Relations, les femmes ont exercé le pouvoir sur tous les continents, mais l’Europe reste la région où l’on trouve la plus forte concentration de nations ayant eu à leur tête une femme, et ce à plusieurs reprises. La plupart des pays qui ont connu plus de deux cheffes d’État ou de gouvernement s’y trouvent, celui ayant eu le plus de femmes aux commandes étant la Suisse. Le pays dénombre cinq anciennes présidentes de la Confédération suisse, mais dispose d’un petit avantage car le mandat présidentiel est limité à un an.

La Finlande suit avec quatre femmes premières ministres. L’Islande compte trois femmes dirigeantes, dont l’une d’entre elles, Vigdís Finnbogadóttir, a été la première présidente élue au monde. Elle est restée en poste pendant seize ans, de 1980 à 1996.

Notre carte dénombre les femmes qui ont été cheffes de gouvernement ou d’État depuis 1946. Elles ne sont pas comptabilisées lorsque ce poste était temporaire (intérim), purement honorifique ou occupé par un monarque ou une personne nommée par ce dernier.

De Valentine Fourreau pour Statista


La 2ᵉ édition du Festival Girl, Girl, Girl dédié à la Nouvelle scène féminine à la Factory d’Avignon

L’association avignonnaise Manoléta, créée en 2018 pour soutenir et accompagner les personnes atteintes d’endométriose et d’adénomyose, organise un gala de sensibilisation à ces deux maladies qui touchent de nombreuses femmes à l’Hostellerie du Château des Fines Roches à Châteauneuf-du-Pape ce jeudi 28 mars.

L’endométriose est une maladie chronique qui est la première cause d’infertilité en France. Selon le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, 2 millions de femmes françaises sont atteintes d’endométriose, soit 1 personne sur 10. C’est une maladie souvent méconnue et mal diagnostiquée. C’est la raison pour laquelle l’association Manoléta a été créée à Avignon, afin de soutenir et d’accompagner les femmes qui en sont atteintes.

Dans le but de sensibiliser le public sur cette maladie chronique touchant de nombreuses femmes à travers le monde, l’association organise une soirée de sensibilisation à l’endométriose ce jeudi 28 mars, en partenariat avec des associations locales et des professionnels de la santé, dans le cadre exceptionnel du Château des Fines Roches à Châteauneuf-du-Pape.

Durant la soirée, plusieurs conférences seront animées par des experts médicaux. Il y aura également des témoignages de personnes vivant avec l’endométriose, ainsi qu’une séance de questions-réponses pour permettre aux participants d’obtenir des informations spécifiques et de partager leurs expériences. Cet événement sera l’occasion pour les participants d’en apprendre davantage sur les symptômes de cette maladie, les traitements et les ressources disponibles pour soutenir les personnes qui en sont touchées.

La soirée est ouverte à tous et est au prix de 30€ (apéritif compris). Pour vous inscrire, cliquez ici.
Jeudi 28 mars. 18h30. Hostellerie du Château des Fines Roches. 1901 Route de Sorgues. Châteauneuf-du-Pape.


La 2ᵉ édition du Festival Girl, Girl, Girl dédié à la Nouvelle scène féminine à la Factory d’Avignon

En 2023, le Vaucluse a enregistré une nouvelle année de hausse de la délinquance. Des chiffres en augmentation en raison tout particulièrement du développement des activités liées aux narcotrafiquants. Point positif cependant, cet accroissement est aussi dû à l’intensification et aux renforcements des opérations des forces de l’ordre afin de lutter contre les trafiquants de drogue locaux. Une mobilisation, remarquée en haut lieu, qui semble porter ses fruits puisque la préfète de Vaucluse va rejoindre l’Élysée en tant que conseillère sécurité et Intérieur auprès du président de la République après être seulement restée en poste un 1 an et demi dans le département.

En 2023, le département de Vaucluse a totalisé 35 981 faits de délinquance générale. Un bilan en augmentation 7,06% par rapport à 2022 (33 441 faits). Il s’agit du chiffre le plus élevé sur les 10 dernières années.
Cette hausse masque cependant des chiffres très disparates selon les catégories de délits. Ainsi, si la majorité des indicateurs de la délinquance enregistrés dans le Vaucluse par les services de police et de gendarmerie sont à la hausse avec +6,3% pour les violences physiques non crapuleuses, +9,6% pour les menaces et chantages, +8,9% pour les vols liés à l’automobile et +24% pour les cambriolages hors résidences, d’autres types sont à la baisse comme les violences crapuleuses (-6%) et les cambriolages de résidences principales et secondaires (-12,1%).
Entre 2022 et 2023, c’est surtout les infractions à la législation sur les stupéfiants dans le Vaucluse qui ont très fortement augmenté.
Ainsi, en zone gendarmerie 2 224 infractions ont été relevées, soit +53,5%. Bien que moins importante, l’augmentation (+16,62%) est aussi significative en zone police avec 1 852 infractions relevées.

Violaine Démaret, préfète de Vaucluse (à gauche) en compagnie de Hélène Mourges procureure de la République à Carpentras.

Un taux points de deal équivalent à Marseille
Avec 16 points de deal estimés en zone de gendarmerie et 37 estimés en secteur police, le vaucluse affiche des taux de points de deal par habitant proche de ceux de Marseille.
« Une nouvelle fois, le trafic de stupéfiants constitue l’enjeu majeur de notre département », constate Violaine Démaret, la préfète de Vaucluse en partance à la fin du mois de février pour l’Élysée en tant que conseillère sécurité et Intérieur auprès du président de la République.
C’est donc sur ce point de la lutte contre les narcotrafiquants que les forces de l’ordre se sont montrées particulièrement actives en 2023 dans le département grâce notamment à l’opération Tempête.
Ce nouveau mode opératoire, mis en place l’an dernier par le ministère de l’Intérieur, consiste à réunir sur plusieurs jours de très nombreux effectifs de gendarmerie dans un département sensiblement touché par la délinquance et de mener simultanément plusieurs opérations sur le territoire. Dans ce cadre, le Vaucluse a fait partie de la 2e vague de départements bénéficiaires.
Ainsi, du 27 novembre au 1er décembre dernier, ce sont 1 500 gendarmes qui ont participé à 13 enquêtes judiciaires ainsi qu’à de très nombreuses opérations de police administrative (lutte contre l’immigration irrégulière, contrôle de zones et de flux ou encore sécurisation des transports publics).
Si le dispositif s’attaque à la délinquance générale, Tempête 84 a produit d’importants résultats, dont des saisies de drogues (25,9kg de cannabis et 650g de cocaïne) et de 18 armes, mais également 73 interpellations et 59 gardes à vue.
« Grâce à cette opération, les gendarmes ont pu déstabiliser les réseaux, créer de l’insécurité chez les délinquants et surtout rassurer leurs concitoyens par une saturation de l’espace », explique la préfète.

Harceler les narcotrafiquants
En complément de ces mobilisations ponctuelles, le Vaucluse a aussi reçu des renforts pour ses effectifs permanents (12 postes nets pour le commissariat d’Avignon, 2 pour celui de Carpentras et 7 pour celui de Cavaillon). A cela s’ajoute une Cellule de renseignements opérationnels sur les stupéfiants (CROSS). Animée par le service de police judiciaire d’Avignon, en présence du groupement de gendarmerie départementale et de la direction départementale de la sécurité publique et des chefs de services d’investigation du département, cette structure d’échanges permet d’optimiser le partage de renseignements inter-services afin de renforcer la coordination en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants dans le département. De quoi accentuer encore davantage la pression sur les différents réseaux et donner des résultats probants.  

Depuis décembre dernier, la CRS 81 basée à Marseille est activable en 15 minutes pour renforcer les effectifs des forces de l’ordre sur des évènements ponctuels. Elle est également utilisée une à deux fois par semaine sur le territoire vauclusien pour des opérations « coup de poing » afin d’appuyer les forces locales, notamment lors d’opérations anti-stupéfiants. © DR-Facebook Police nationale de Vaucluse

+41% des saisies de drogues
Ce travail de fond a notamment permis la saisie exceptionnelle en juin dernier de 1,9 tonne de cannabis à Remoulins, en lien avec le démantèlement d’un vaste réseau irriguant le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône et la Drôme. Dans le même temps, les saisies cumulées de la police et de la gendarmerie se sont élevées à 795,38kg de résine de cannabis en 2023 contre 516,06kg en 2022, à 114 kg d’herbe de cannabis en 2023 (100kg en 2022) et à 33,8kg de cocaïne (36,2 kg l’année précédente).
Au total, sans compter la saisie record de 1,9 tonne, la direction interdépartementale de la police nationale, le groupement de gendarmerie départementale et la brigade des douanes d’Avignon ont saisi sur le département près de 960kg de produits stupéfiants en 2023 contre 679kg en 2022, soit une augmentation de 41%.

Plus de 10M€ d’avoir criminels saisis
Par ailleurs en 2023 ce sont 5,625M€ (+92 %) d’avoirs criminels qui ont été saisis par la DIPN (Direction interdépartementale de la police nationale – anciennement DDSP) et plus de 5,46M€ par la gendarmerie (+91%). Au cours de l’année, 240 armes à feux ont été aussi saisies par la gendarmerie (+83%) et 90 par la DIPN (+34,3%). Des saisies d’armes (où figure une trentaine d’arme de guerres de type ‘kalachnikov’ ou ‘Uzi’) souvent en lien avec les trafics de stupéfiants, mais également dans d’autres cadres tels que les interventions pour violences intra-familiales.

Saisie record en Vaucluse en 2023 pour les gendarmes, les douaniers et les policiers.© DR/Facebook gendarmerie de Vaucluse

Le consommateur : « Celui qui est à l’origine de tout »

« La lutte contre les trafics de stupéfiants nécessite également de s’attaquer aux consommateurs, celui qui est à l’origine de tout » insiste la préfète. Depuis le 1er septembre 2020, les infractions à la législation sur les stupéfiants peuvent désormais être relevées vis-à-vis des consommateurs par l’amende forfaitaire délictuelle. Leur nombre a très fortement progressé passant de 1291 en 2022 à 2481 en 2023 (846 en zone police et 1635 en zone gendarmerie), soit une progression de 92%. »

Continuer la lutte contre les ‘cartels’
« Le trafic de stupéfiants reste un fléau à l’échelle du département et à ce titre, la lutte contre le narco-trafic restera la priorité de 2024, » poursuit la représentante de l’Etat dans le département.
Un combat contre cette criminalité organisée qui va s’intensifier en matière de lutte contre les consommateurs tout particulièrement, en continuant à démultiplier les amendes forfaitaires délictuelles et en alertant sur les effets sur la santé.
« Nous allons également continuer à harceler les dealers sur les points de distribution et restaurer le cadre de vie pour les habitants grâce à des opérations coups de poing coordonnées. Nous allons encore davantage maîtriser les flux en continuant à renforcer la présence des policiers sur le terrain : contrôles des flux de personnes et stupéfiants, contrôles dans les transports… Pour cela, nous disposons notamment de renfort avec la mise en œuvre en zone police d’une brigade de sécurisation des transports en commun d’une dizaine d’agents. Elle est opérationnelle depuis le 4 décembre 2023. La BSTC a déjà effectué deux missions sur la gare SNCF Gare Centre en collaboration avec la sûreté ferroviaire. Enfin nous poursuivre le ciblage de l’organisation et la logistique des stupéfiants, grâce à l’action au long cours de la police judiciaire, et démanteler les cartels. »

Plus de violences, moins de vols
Le bilan sécurité annuel du Vaucluse fait apparaître une hausse de +6% des Atteintes volontaires à l’intégrité physique (AVIP) en 2023. Cela est surtout dû à l’augmentation des violences physiques non crapuleuses (violences gratuites, qui ne sont pas liées à l’atteinte aux biens, +6,3%), les menaces et chantages (+9,6%) ainsi que les violences sexuelles (+3,2%). A l’inverse, les violences physiques crapuleuses (violences qui ont pour but le vol, l’appropriation d’un bien : braquage, vol à main armée, vol avec violences) baissent de -6%.

Détail du nombre et de la répartition des Atteintes volontaires à l’intégrité physique (AVIP) dans le département.

Les violences contre les femmes continuent malheureusement d’augmenter avec 27 plaintes supplémentaires pour atteindre 2 856 en 2023. Après les 4 féminicides de 2022, le Vaucluse n’en a eu aucun à déplorer l’an dernier, même s’il y a eu 4 tentatives d’homicide. Une grande majorité de ces violences dont sont victimes les Vauclusiennes se déroulent dans un contexte familial.
Par ailleurs, si les plaintes pour violences à caractère sexuel sont numériquement moins importantes (-27 plaintes), notamment dans la catégorie des agressions sexuelles, les forces de l’ordre vauclusienne constate une augmentation des viols (+25% en un an). Là encore, dans une très grande majorité des cas, la victime connaît l’auteur des faits.

Les violences faites aux femmes en Vaucluse.

Moins de cambriolages dans les résidences principales
Au cours de l’année 2023, police et gendarmerie ont dénombrés : 4 665 vols liés à l’automobile (+8,9%), 5 197 vols sans violences contre des personnes (-0,32%) et 956 autres vols sans violence contre des entreprises ou des établissements (-26,2%).
Concernant les cambriolages, où le Vaucluse apparaît en 4e position des départements français les plus touché, le nombre de cambriolage est à la baisse (-5%) et tout particulièrement celui des résidences (-12,1%).
Par contre, les cambriolages hors résidence, dans les entreprises ou les locaux commerciaux (du fait souvent de bandes organisées) est en hausse de +24%.
Enfin, les escroqueries et infractions économiques et financières sont, elles aussi, en augmentation de 6,2% en 2023.

Intensification des actions contre l’immigration irrégulière
Le nombre d’interpellations a progressé, avec 942 interpellations pour vérifications du droit au séjour en 2023, contre 630 en 2022. Concomitamment, le nombre de mesures administratives liées à des décisions d’éloignement est également en hausse, avec 1 328 mesures prises, contre 930 en 2022, soit une augmentation de 42,8%. Ces 1 328 mesures se décomposent en 1 091 décisions d’éloignement proprement dites (obligations de quitter le territoire français ou arrêtés d’expulsion), et 237 mesures administratives complémentaires à des décisions d’éloignement (assignations à résidences, interdictions de retour sur le territoire français).
Parmi ces 1 328 mesures, 319 sont liées à des troubles à l’ordre public, soit 24%, contre 28.4% en 2022.
Par ailleurs, les étrangers en situation irrégulière sortant de prison font systématiquement l’objet d’un éloignement du territoire national. 44 interpellations concernant des sortants de prisons ont ainsi été effectuées en 2023, comme en 2022.

La lutte contre l’immigration irrégulière implique également des contrôles fréquents au sein des entreprises afin de vérifier les droits au travail des employés de nationalités étrangères.
Ainsi, les services de l’office de lutte contre le trafic illicite de migrants (OLTIM) ont procédé en 2023 dans le Vaucluse au contrôle de 393 personnes, dont 213 dans le secteur du BTP, 54 dans le secteur de l’agriculture, 48 dans les hôtels, cafés et restaurants (HCR) et 78 dans d’autres secteurs. 102 procédures ont été diligentées contre des employeurs et 152 personnes interpellées.

Sécurité routière : une année contrastée
« 2023 est une année contrastée pour la sécurité routière dans le Vaucluse, observe la préfète de Vaucluse. Si l’année passée poursuit la baisse de la mortalité entamée en 2022 avec 28 morts, soit 9 de moins (-24-%) que l’année précédente (-33% par rapport à la période de référence 2017/2019), les autres indicateurs sont en revanche à la hausse alors même qu’au niveau national la tendance est à la baisse. Ainsi, le nombre d’accident et le nombre de blessés sont tous deux en augmentation : 265 accidents en 2022 contre 332 cette année (+25% par rapport à l’année dernière et +20% par rapport à la période 2017/2019) et augmentation du nombre de blessés de 38% par rapport à l’année dernière (438 blessés en 2023) et de 28% par rapport à la période de référence 2017/2019. »

Le nombre d’accident est en hausse dans le Vaucluse. © Archives DR/Facebook gendarmerie de Vaucluse

Piétons et cyclistes en première ligne
« La répartition des personnes tuées par catégories d’usagers interpelle : on constate une baisse importante de la mortalité routière pour les deux-roues motorisés (21 % cette année, ce qui est comparable aux chiffres 2017/2021 contre 30 % l’année dernière) et les véhicules de tourisme alors que la mortalité routière augmente pour les piétons et surtout les cyclistes à l’inverse de la tendance nationale (4 cette année contre 3 en 2022 et 2 en 2021). »
« On constate également, contrairement à la tendance nationale, une augmentation du nombre de tués de plus de 65 ans en 2023 : 11 contre 8 l’année dernière alors même que la mortalité routière a baissé.
Les mois les plus meurtriers en 2023 ont été avril et septembre qui concentrent à eux seuls 46% des tués de l’année.
Les accidents mortels ont lieu hors agglomération dans 60% des cas (62% sur la période 2018/2022) et en agglomération dans 35 % des cas (27% sur la période 2018/2022). En revanche, 2023 se démarque aussi par une forte baisse de la mortalité sur l’autoroute avec 1 mort contre 4 l’année dernière.
S’agissant des accidents les trois derniers mois de l’année ont été particulièrement accidentogènes puisqu’ils concentrent à eux seuls 43% des accidents et 41% des blessés de l’année alors même que l’année 2022 et la période 2017/2019 étaient très homogènes sur le nombre d’accidents par mois.

1 650 suspensions de permis
En 2023, ce sont 1 650 mesures de suspension de permis de conduire qui ont été prises (1 677 en 2022) : dont 628 pour alcoolémie, 632 pour stupéfiants et 363 pour excès de vitesse. Cette situation a motivé un durcissement du barème des règles de suspension du permis de conduire en mai 2023. Ainsi, les suspensions pour usage de stupéfiants sont passées de 6 à 12 mois, celles pour cumul d’infractions de 6 à 8 mois et celles pour usage du téléphone portable concomitant à une infraction de 1 à 2 mois.

« Les délinquants agissent fortement, nous répondons très fortement. »

« Les délinquants agissent fortement, nous répondons très fortement », martèle Violaine Démaret en conclusion de la présentation de ce bilan 2023 de la délinquance en Vaucluse.
Et même si les chiffres sont à la hausse elle souligne aussi qu’ils sont en augmentation parce que de nombreux moyens ont été déployés afin de faire la chasse aux Infractions révélées par l’activité des services (IRAS). Des infractions qui ne peuvent pas être constatées autrement que par l’action des policiers et des gendarmes car elles ne font pas de victimes directes.
« En 2023, nous avons obtenu des résultats historiques avec une hausse des Iras de +36% en zone police et +44% en zone gendarmerie. »

Pour 2024, Thierry Suquet, son prochain successeur à la tête des services de l’Etat en Vaucluse, aura donc fort à faire. Nul doute cependant que son poste précédent à Mayotte risque de l’avoir bien préparé à affronter la délinquance vauclusienne…


La 2ᵉ édition du Festival Girl, Girl, Girl dédié à la Nouvelle scène féminine à la Factory d’Avignon

L’entreprise Les Monocyclettes, spécialisée dans la lingerie post-mastectomie, est née en 2019 à la Bastide des Jourdans. À l’origine du projet, Angélique Lecomte, qui est partie d’un constat personnel : il est difficile de trouver de la lingerie et des vêtements lorsqu’on a une asymétrie suite à un cancer du sein.

En 2023, la France a enregistré 61 214 nouveaux cas de cancer du sein. Si l’on pourrait penser que la plupart des femmes choisissent de faire une reconstruction mammaire après avoir subi une mastectomie, elles ne sont en réalité que 30%. 70% des femmes ayant eu un cancer du sein font le choix de rester plates ou asymétriques.

C’est le cas notamment de la Vauclusienne Angélique Lecomte, qui, après avoir été diagnostiquée d’un angiosarcome du sein en 2016 traité par mastectomie totale, a décidé de ne pas faire de reconstruction. « Deux ans après la mastectomie, quand j’ai pu faire la reconstruction, en fait, je ne la souhaitais plus, j’étais passée à autre chose et je ne voulais pas retourner sur tout un tas d’interventions, de douleurs, et d’hospitalisations », explique-t-elle.

D’infirmière à entrepreneuse

Avant de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et de créer les Monocyclettes, Angélique a été infirmière. Elle a notamment travaillé dans le milieu psychologique, ce qui lui a apporté des compétences dont elle se sert encore aujourd’hui à travers les Monocyclettes. « L’aspect psychologique du cancer et de tout ce qui en découle après, me parle beaucoup et reste assez central pour moi », affirme la Vauclusienne.

« Il y a beaucoup de handicaps invisibles autour du cancer du sein dont on parle peu, voire pas du tout. »

Angélique Lecomte

Après son cancer du sein, le retour au travail d’Angélique est loin d’avoir été idyllique. « Ça s’est très mal passé, explique-t-elle. Il y a peu de compréhension des séquelles qu’on peut avoir après une telle maladie parce qu’elles ne se voient pas. » Grosse fatigue, impossibilité de lever les bras, difficulté à tourner la tête de gauche à droite… Les séquelles qu’a eu Angélique n’étaient pas compatibles avec son travail. Ainsi, elle ne l’a jamais vraiment repris. De là est venu l’idée de se lancer à son compte.

La naissance des Monocyclettes

Au moment où Angélique a remis sa démission, la suite de son histoire est encore un peu floue. L’envie de créer et d’aider les femmes qui, comme elle, ont eu un cancer du sein, est présente. « J’avais besoin de me former donc pendant un an, en même temps que j’ai monté l’entreprise, j’ai suivi une formation en alternance de chef de projet e-commerce », ajoute-t-elle.

Les Monocylettes naissent donc en 2019, grâce à une campagne réalisée sur la plateforme de financement participatif Ulule. Au départ, Angélique ne propose que des vêtements asymétriques, puis est arrivée la crise de la Covid-19, qui a quelque peu freiné le développement de l’entreprise. À la fin de l’année 2020, les affaires reprennent avec cette fois-ci de la lingerie asymétrique, suite à une rencontre et une alliance avec une couturière indépendante. Aujourd’hui, Angélique travaille aussi avec deux ateliers, un sur Dunkerque et un sur Lyon, qui ont permis d’augmenter la production.

De la lingerie pour toutes les poitrines

Aujourd’hui, l’entreprise propose principalement de la lingerie. Sur le site, on trouve des mono-bonnets profonds ou plats, des soutiens-gorge plats ou avec poche, ou encore des grandes tailles. Ainsi, aucune poitrine n’est mise à l’écart. « J’ai fait beaucoup de recherches pour voir ce qui était proposé, même à l’étranger, explique Angélique. Et je ne trouvais pas vraiment de produit qui répondait à mon besoin, j’ai donc décidé de le faire moi-même. » L’entreprise du Sud Vaucluse compte trois revendeurs en France, auxquels devraient bientôt s’ajouter d’autres.

Les Monocyclettes subliment les femmes, principalement en France, mais aussi quelques-unes à l’étranger. « J’ai quelques clientes en Europe, par exemple en Espagne, en Angleterre, en Suisse, en Belgique, mais j’en ai aussi au Canada, aux États-Unis, poursuit-elle. C’est la preuve qu’il existe peu de produits adaptés aux asymétries alors qu’il y a une demande. »

Des produits qui respectent le corps et la santé

De nombreuses femmes décident de ne pas porter de prothèse suite à leur mastectomie, cela peut créer un déséquilibre de la posture, tout comme celles qui choisissent de porter une prothèse, mais dont le poids n’est pas toujours bien adapté. La chirurgie et la radiothérapie peuvent, elles aussi, créer des troubles posturaux. C’est pourquoi Les Monocyclettes proposent un système de bretelles ‘papillon’, un concept breveté qui permet d’améliorer la posture et diminuer les douleurs dorsales.

De plus, les modèles proposés sont en tissus Oeko-Tex et/ou bio, un détail qui a du sens. « On a une fabrication française, on a des matières premières qui sont sourcées en France ou en Europe, ajoute Angélique. C’était important pour moi qu’il n’y ait rien qui aille à l’encontre du respect de la santé. On s’adresse quand même à des personnes qui viennent d’avoir un cancer, on ne va pas en plus proposer des articles qui contiennent des produits toxiques ».

Un accompagnement au-delà de l’aspect esthétique

« La féminité ne se résume pas à une paire de seins ! » C’est une phrase que l’on retrouve sur le site des Monocyclettes. C’est en ce sens qu’Angélique souhaite développer l’entreprise. « Je suis en train de développer la partie accompagnement, la partie coaching, explique l’entrepreneuse. Il y a un réel travail de réappropriation du corps et de quête d’identité après un cancer. »

« Les problèmes liés au fait de se sentir ‘femme’ après un cancer du sein sont peu abordés. Il n’y a pas vraiment d’accompagnement donc on peut se sentir seule. »

Angélique Lecomte

Souvent, la poitrine est associée à la féminité, mais aussi à la sexualité. Ainsi, les femmes qui ont eu un cancer du sein ont souvent du mal à se réaligner avec ces aspects-là. Angélique propose donc un programme personnalisé sur 12 mois qui s’intitule ‘DÉFI’ (Douleurs, Émotions, Fatigue, Image de Soi) afin que les femmes se réconcilient avec elles-mêmes, comme elle a réussi à le faire, notamment à travers Les Monocyclettes.


La 2ᵉ édition du Festival Girl, Girl, Girl dédié à la Nouvelle scène féminine à la Factory d’Avignon

A l’occasion du salon Cheval Passion, qui a eu lieu du 17 au 21 janvier au parc des expositions d’Avignon, l’association sportive et d’action sociale Isofaculté, située à Mazan, a été récompensée lors de la 7e édition du Challenge de l’Innovation organisée par le salon pour son projet ‘Femmes’.

Le mercredi 17 janvier, le salon Cheval Passion a annoncé le palmarès de son 7e Challenge de l’Innovation qui récompense professionnels et associations dans plusieurs catégories : les 1er, 2e et 3e Prix de l’innovation, le Prix Développement durable, le Prix Enseignement et Formations, le Prix Soin et Bien-être, ainsi que le Prix Service et prestations. Ce dernier a été remporté par l’association mazanaise Isofaculté, qui œuvre pour améliorer l’équilibre, la santé et le bien-être par la médiation du cheval, de la nature et du vivant.

Isofaculté a mis en place le projet ‘Femmes’ dans le but d’accompagner les femmes victimes de violences par les outils de l’équihomologie. Il permet actuellement à une vingtaine d’entre elles de se reconstruire physiquement, émotionnellement, socialement et psychologiquement grâce au contact avec les chevaux lors de séances individuelles et collectives. Le dispositif peut d’ailleurs encore accueillir des femmes en séances collectives.

Le projet, qui est mené en partenariat avec Pôle-emploi, l’Association AMAV, l’Association Vivre Femmes, la MCPF, gendarmerie, l’Association Le Passage, la fédération la Fscf Paca , Rhéso et le Lucky Horse Ranch, a été jugé sur quatre points : la méthode par l’équihomologie, les résultats, la préparation des chevaux, et la recherche action. Il est financé par la Fondation de France, la Préfecture Du Vaucluse via le FIPD, la MSA, la CAF et  La CoVe via le CISPD, mais l’association cherche de nouveaux mécènes pour garantir la suite à la rentrée 2024/25.


La 2ᵉ édition du Festival Girl, Girl, Girl dédié à la Nouvelle scène féminine à la Factory d’Avignon

Samedi 25 novembre aura lieu la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. En 2019, l’Observatoire national des violences faites aux femmes estimait le nombre de femmes victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint à environ 213 000 par an en France ; sept femmes victimes sur dix déclaraient également être victimes de faits répétés. De plus, si en 2017, à l’échelle mondiale, la majorité des victimes d’homicides étaient des hommes (généralement tués par des inconnus), 58 % des femmes victimes d’homicides étaient assassinées par leur partenaire ou un membre de leur famille, d’après les Nations unies

D’après les chiffres du collectif Féminicides par compagnon ou ex, sur lesquels se base notre infographie, plus d’une centaine de femmes sont chaque année tuées par leur compagnon ou ex-compagnon en France. Le collectif, qui recense chaque année depuis 2016 les femmes victimes de ces crimes conjugaux en France métropolitaine et dans les DROM-COM, décomptait ainsi 113 femmes victimes de féminicides conjugaux l’année dernière. Ce chiffre s’élève d’ores et déjà à 95 décès cette année (en date du 17 novembre).

De Valentine Fourreau pour Statista


La 2ᵉ édition du Festival Girl, Girl, Girl dédié à la Nouvelle scène féminine à la Factory d’Avignon

Cette semaine sont annoncés les lauréats des différents prix Nobel, qui récompensent chaque année des personnes « ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité » grâce à leurs découvertes scientifiques, leur œuvre littéraire, ou encore leur travail pour la paix. Le prix Nobel de physiologie ou médecine a d’ores et déjà été attribué à Katalin Karikó and Drew Weissman pour leurs recherches ayant permis le développement des vaccins à ARN messager contre le Covid-19. Katalin Karikó est ainsi devenue la 61ème femme à recevoir un prix Nobel depuis 1901, année de leur première attribution.

Comme le montre notre infographie, basée sur les données de la Fondation Nobel, seuls 6,3 % des lauréats des prix Nobel décernés entre 1901 et 2022 étaient des femmes. Durant cette période, 60 femmes ont reçu la prestigieuse distinction, contre 894 hommes. À cette heure, une seule femme a reçu deux prix Nobel : la physicienne et chimiste franco-polonaise Marie Skłodowska-Curie, qui fût également la première femme lauréate du prix. Marie Skłodowska-Curie reste également la seule personne, à ce jour, à avoir été récompensée dans deux domaines scientifiques différents : en physique, avec son mari, Pierre Curie, en 1903, et en chimie en 1911.

Valentine Fourreau pour Statista


La 2ᵉ édition du Festival Girl, Girl, Girl dédié à la Nouvelle scène féminine à la Factory d’Avignon

Alors que les vacances approchent de la fin, l’Ifop et le site Bons plans Voyage New York publient une étude menée auprès de 2 000 personnes qui montre que ces congés d’été n’ont pas été de tout repos pour tout le monde, en particulier pour des femmes sur qui pèse la charge mentale à la fois sur leur lieu de villégiature – où elles gèrent l’essentiel du travail domestique et parental – mais aussi au retour où elles assument le gros du stress et des tâches liées à la rentrée : valise à boucler, linge à laver, fournitures scolaires à acheter… L’analyse de l’étude montre ainsi que le partage inégalitaire des corvées domestiques observé toute l’année se prolonge (voire s’amplifie) pendant les vacances au point que nombre de femmes entament la rentrée dans un état physique et psychologique plus dégradé que leur conjoint.

Fatigue à la fin des congés et stress de la rentrée : des difficultés physiques et psychologiques très genrées

Contrairement aux idées reçues, les congés d’été ne sont pas de tout repos pour tout le monde, en particulier pour les femmes qui, globalement, achèvent leurs congés beaucoup plus fatiguées et stressées que les hommes.

À la fin de leurs congés, les femmes s’avèrent beaucoup plus fatiguées (70%) que les hommes (57%), notamment lorsque leur mode d’hébergement ne leur permettait pas – comme dans un hôtel ou un club de vacances par exemple – de déléguer à autrui la gestion des tâches du quotidien (ex : repas). Leur niveau de fatigue est ainsi plus marqué chez les femmes ayant séjourné dans leur résidence secondaire ou dans une location : 71%, soit une vingtaine de points de plus que chez leur conjoint (52%). A la fin de cette période, pourtant associée à la détente et au repos, les femmes en couple hétérosexuel sont également nettement plus stressées (53%) que les hommes (39%), signe qu’elles ont plus de mal à couper avec les soucis du quotidien que leurs conjoints.

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A l’inverse, dans les couples partis en vacances avec leurs enfants, les hommes sont deux fois plus nombreux (56%) que les femmes (28%) à reconnaître qu’ils se sont plus reposés que leur conjointe durant les vacances.

Et dans les couples ayant séjourné avec des enfants dans une résidence qui leur est propre, la proportion d’hommes se sentant plus reposés que leur conjointe est encore plus élevée : 67% contre à peine 34% chez les femmes. Le statut parental (nombre et âge des enfants) et le mode d’hébergement jouent donc beaucoup dans la difficulté des Françaises à recharger les batteries autant que leur conjoint.

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Mais cette difficulté de la gent féminine à se reposer durant leurs congés est aussi beaucoup plus grande parmi les femmes des milieux modestes ou surchargées de travail domestique.

Si en moyenne, 36% des femmes n’ont pas pu se débarrasser du stress lié à la gestion de leur vie de famille durant ces congés, leur proportion est encore plus élevée dans les rangs des femmes faisant beaucoup plus de tâches domestiques que leur conjoint : 54%, contre 19% chez celles qui ont font moins que leur partenaire. De même, la proportion de femmes n’ayant pas pu se reposer comme elles l’imaginaient avant de partir est beaucoup plus forte dans les rangs des femmes ayant peu de moyens financiers (moins de 100 € sur le compte bancaire à la fin des vacances).

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Un différentiel de fatigue entre les sexes lié à une inégale répartition des tâches domestiques durant les congés

Cette différence de fatigue entre les sexes tient au fait que les femmes parties en couple cet été ont assumé globalement beaucoup plus de tâches domestiques que leur conjoint durant les vacances.

Alors qu’on aurait pu s’attendre à un plus fort investissement des hommes dans leur foyer durant cette période propice au repos, le surcroît de travail domestique observé toute l’année dans la gent féminine se prolonge durant les vacances d’été. En effet, la division des tâches et des rôles entre hommes et femmes continue à présenter des traits inégalitaires si l’on en juge par la proportion de Françaises qui déclarent globalement en faire « plus » que leur conjoint en matière de tâches domestiques : 53% contre 39% qui disent en faire « à peu près autant » et seulement 8% qui se prévalent d’en faire « moins » que lui.

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Et la surcharge du travail domestique des femmes se retrouve dans toutes les tâches liées à l’organisation du séjour au quotidien, notamment dans la gestion du linge et des repas.

Fruit d’un conditionnement de genre qui assigne les femmes à la sphère domestique, cette inégale répartition des tâches transparaît avant tout dans ce qui relève de la « bonne tenue » intérieure de leur lieu de villégiature : 69% des femmes en couple (hétérosexuel) se sont occupées du linge (contre à peine 11% des hommes selon leurs dires), 47% du ménage (contre 10% des hommes) et 47% de faire le lit du couple.

De même, durant ces congés d’été, l’activité culinaire est restée inlassablement une affaire de femmes… Par exemple, la préparation du plat principal a incombé très nettement aux femmes (48%, contre 28% des hommes). Et le surcroît de travail féminin dans l’élaboration des repas est général, exception faite de la cuisson des aliments au barbecue qui reste l’apanage de la gent masculine (à 51%, contre 25% des femmes).

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Mais c’est chez les couples partis en congés avec des enfants que l’inégale répartition des tâches parentales entre hommes et femmes est la plus criante.

Effectivement, les marqueurs de l’iniquité vacancière entre les sexes sont encore plus frappants dès lors qu’il s’agit de s’occuper des enfants ou bien de planifier leurs activités quotidiennes en vacances. Parmi les personnes en couple qui sont parties cet été avec leurs enfants, ce sont les femmes qui se sont massivement chargées de faire leurs valises (71%, contre 12% des pères), de l’entretien quotidien de leur linge (72%, contre 13%) ou de préparer leurs repas en cas d’activités extérieures (53%, contre 17%). De même, elles se sont beaucoup plus occupées (46%) que leur conjoint (13%) du suivi éducatif. La seule activité partagée à part égale entre hommes (16%) et femmes (19%) est une activité ludique – valorisée comme des bons moments parents-enfants -, à savoir le fait de jouer avec les enfants.

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La difficulté à décompresser est aussi liée au stress de la rentrée, plus fort chez les femmes qui gèrent l’essentiel des tâches liées au retour des vacances

La différence de stress entre les sexes est, elle aussi, à mettre en perspective avec les « soucis de la rentrée », source de préoccupation beaucoup plus lourde pour les femmes et les Français(es) aux revenus les plus modestes.

Si la rentrée scolaire, universitaire ou professionnelle est une source de stress et d’anxiété pour plus d’un Français sur deux partis en vacances (53%), la perspective d’un retour à la vie quotidienne et à ses problèmes constitue une source de préoccupation beaucoup plus lourde pour la gent féminine : 60% des femmes parties en congés cet été avec leur conjoint se disent préoccupées par les problèmes à gérer à la fin des vacances, contre 47% des hommes. Et très logiquement, ce type de stress affecte encore plus les catégories populaires (jusqu’à 69% des personnes aux revenus inférieurs à 1 000 € nets/mois).

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Il est vrai que les femmes assument l’essentiel des tâches parentales relatives à la fin des vacances : valise à boucler, linge à laver, fournitures scolaires à acheter, recherche de garde d’enfants…

Le sur-stress féminin observé en fin de congés s’explique aussi par le fait que l’essentiel des tâches liées au retour à la vie quotidienne est géré pour l’essentiel par les femmes. C’est particulièrement le cas de la gestion de la valise du retour – réalisée par 65% des femmes – ou du nettoyage du linge au retour de congés mené par 74% des femmes (contre 10% des hommes). Mais c’est aussi net en ce qui concerne l’achat des fournitures scolaires (géré à 64% par les femmes) ou l’inscription des enfants dans diverses activités (géré à 55% par les femmes). Seule la recherche d’une solution de garde des enfants le soir est une tâche prise en charge de manière relativement équilibrée.

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Les réponses des femmes montrent qu’elles assument massivement la gestion de la valise et le lavage du linge au retour.

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Mais le stress en fin de congés n’est pas forcément lié qu’à une situation de « burn-out domestique ». Il est aussi à relier au fait que les estivants sont nombreux à finir les vacances dans une situation de stress financier et ceci alors même qu’ils appartiennent souvent à la frange la plus aisée de la population.

Plus d’un Français sur quatre (28%) ont fini leurs congés avec moins de 100 € sur leur compte bancaire, 9% d’entre eux déclarant même avoir fini leurs vacances à découvert. Et très logiquement, cette situation est beaucoup plus fréquente dans les rangs des personnes aux revenus les plus modestes : 36% des personnes ayant des revenus inférieurs à 1 000 € nets/mois disposaient de moins de 100 € sur leur compte bancaire à la fin de leurs vacances.

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Le « bon plan » durant les vacances : un moyen d’alléger les tensions au sein du couple et d’éviter le découvert à la rentrée

Dans ce contexte inflationniste où les difficultés financières pèsent sur le moral Français(es) y compris en fin de congés, les solutions permettant d’alléger la facture ont naturellement le vent en poupe : plus d’un estivant sur trois (35%) a bénéficié cette année d’un « bon plan » durant ces vacances.

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Et très majoritairement, ces estivants ayant bénéficié d’un « bon plan » saluent ses effets positifs sur leurs vacances ! 86% reconnaissent qu’ils ont amélioré leur moral et leur plaisir d’être en vacances et les deux tiers (63%) qu’il a joué un rôle important dans leur décision de prendre ces vacances.

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Étude Ifop pour Bons Plans Voyage New York réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 18 au 21 août 2023 auprès d’un échantillon de 2 004 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, incluant 1 364 personnes en couple.

https://www.echodumardi.com/tag/femmes/   1/1