21 mai 2024 |

Ecrit par le 21 mai 2024

« Il était une fois… » en Avignon

Pour sa dernière à la tête du festival d’Avignon,  Olivier Py lance, cette année, un thème pour le moins universel « Il était une fois… ». Hommage à la narration et aussi énorme pied de nez  à la désinformation et aux fakes news devenus, aujourd’hui, les nouveaux soldats d’une guerre redoutable. 

Cette 76ème édition, que chacun espère « normale », se veut pleine de promesses.  D’abord ce choix de la narration avec cette ambivalence : raconter des histoires et ne pas se laisser avoir par les histoires… Savoir séparer le bon grain de l’ivraie.  Une vigilance, pour ne pas dire un combat, de tous les instants. 

Une place toute particulière faite aux femmes
Cette année, le festival accordera aussi une place toute particulière aux femmes. Et au même moment où Olivier Py et Paul Rondin tenaient leur traditionnelle conférence de presse de présentation, le 25 mars dernier,  les talibans annonçaient la fermeture des  collèges et lycées pour filles.Une triste actualité, une de plus… 
Et comme par le plus grand des hasards (mais au fond en est-ce totalement un?) la réalisation de l’affiche du festival in a été confiée à Kubra Khademi, une artiste afghane. Féministe et refugiée en France depuis 2015, cette jeune femme milite au travers de ses œuvres pour les libertés dans son pays. La nudité des corps des femmes de son dessin met en scène « des corps libres ». On ne pouvait en pareilles circonstances y voir meilleure prise de parole.  Malheureusement c’était sans compter sur des réseaux sociaux qui favorisent beaucoup le développement de la bêtise humaine. En effet, quelques agités du clavier y vont vu « provocation », « vulgarité » ou « incitation à la pédophilie »… Qu’auraient pensé ces mêmes censeurs décérébrés « des demoiselles d’Avignon » de Pablo Picasso : une vision de la femme trop anguleuse pas assez ronde… et que dire aussi des nus de Titien ou de Botticelli ? Restons plus que jamais vigilant pour ne pas se laisser embarquer dans le flot de la stupidité. 

La résilience à l’affiche 
Autre thème autre narration. Les organisateurs ont également souhaité, cette année, mettre en avant la résilience, bien que ce concept, aujourd’hui mis à toutes les sauces, finit par en perdre un peu de ses saveurs initiales.  Juste un exemple.  Il fallait oser nommer « plan de résilience économique et sociale » le plan de lutte contre l’inflation du précédent gouvernement. Ne pas tomber dans le piège des histoires une fois de plus…
Mais revenons à notre cher festival. Si la résilience est aussi un thème de l’édition 2022 c’est pour rappeler une fois  de plus que la culture et  le théâtre sont là pour nous aider à vivre et à surmonter les tourments du monde (Dixit O. Py). Et en ce moment y’a du taf !  

Un off plein comme un œuf 
Avignon c’est aussi bien sûr le off avec une offre d’une incroyable variété. Toutes les audaces et talents s’y expriment dans une effervescence  revigorante et souvent foutraque.  Cette année, 1540 spectacles sont annoncés on revient sur des chiffres d’avant Covid (c’est comme pour J.C. y a un avant et un après).  Avignon fera cette année son come back du plus grand festival de spectacles vivants en France. Et sur les 1540 spectacles annoncés , 1068 seront joués pour la première fois dans la cité des papes. Si à cela vous ajoutez un Opéra rénové, une nouvelle salle, la Scala (la plus grande du Off), et une maison Jean Vilar remise à neuf on aura  toutes les raisons de se laisser porter cette année encore par le festival d’Avignon. Une façon aussi  de rendre hommage au travail d’Olivier Py et de son équipe  On pourra ainsi écrire  « Il était une fois… Olivier Py »


« Il était une fois… » en Avignon

Après avoir été assemblée par une équipe de 6 techniciens, la boutique-billetterie du Festival d’Avignon vient d’ouvrir ses portes sur la place de l’horloge de la cité des papes. Celle-ci a été entièrement repensée avec des matériaux durables pour être plus respectueuse de l’environnement, moins énergivore et plus accueillante. L’endroit propose aussi des produits issus de fournisseurs responsables et locaux pour la grande majorité des produits dérivés (tote bags, t-shirts, mugs…) en vente à la boutique à l’occasion de cette 76e édition.

Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h jusqu’au 30 juin puis tous les jours de 11h à 20h30 jusqu’au 28 juillet.


« Il était une fois… » en Avignon

Racheté en octobre 2021, le cinéma Pandora, situé en Avignon, devient la Scala Provence et devrait ouvrir ses portes à temps pour le Festival Off qui débutera le 7 juillet prochain.

Le bâtiment qui a accueilli le cinéma le Capitole, puis le Pandora, prend une toute autre forme et devient la Scala Provence. Sous la gestion de Mélanie et Frédéric Biessy, ce futur lieu de création théâtrale, mais aussi musicale, est pour le moment en travaux. Les échafaudages et les éclairages de chantier seront bientôt remplacés par des fauteuils, les ouvriers par des comédiens et les bruits de perceuse par le son des applaudissements.

Pour le moment, si ce chantier colossal paraît loin d’être fini, ses travaux devraient en réalité être terminés d’ici la fin du mois de mai et tout le matériel installé à la mi-juin. « Nous avons un emploi du temps bien chargé, nous restons confiants car pour l’instant nous sommes dans les temps par rapport à ce que nous avions prévu », affirme Frédéric Biessy, producteur de spectacle depuis plus de 30 ans. Une vingtaine d’entreprises et d’artisans travaillent quotidiennement pour faire de ce lieu la Scala Provence.

Mélanie et Frédéric Biessy. ©Vanessa Arnal

Des travaux colossaux

Racheté en octobre dernier par le couple, le bâtiment n’avait pas accueilli de visiteurs en son sein depuis 2018. L’espace de 3000m² qui s’élève sur quatre niveaux fait l’objet de travaux titanesques. Ce lieu situé au 3 Rue Pourquery Boisserin, a dû subir d’importants aménagements comme le renforcement de ses fondations et de ses murs porteurs, qui menaçaient de s’effondrer. « Il a fallu retourner toutes les pierres et vérifier les fondations qui étaient brinquebalantes », explique Mélanie Biessy, directrice de la société d’investissement en infrastructure Antin Infrastructure Partners.

Les propriétaires, qui avaient prévu un coût total de 1,5 millions d’euros pour ces rénovations, ont en fait dû augmenter leur budget. Ce dernier s’élève à plus que le double de ce qui était initialement prévu puisque les travaux vont finalement coûter 3,7 millions d’euros. Mélanie et Frédéric Biessy garantissent que le théâtre sera prêt avant le lancement du Festival Off d’Avignon. Les murs et plafonds de la Scala seront repeints de la teinte de bleu éponyme, les fauteuils, également bleus, seront prêts à accueillir les spectateurs, et les quatre salles de spectacle pourront accueillir les artistes.

L’entrée de la Scala Provence. ©Vanessa Arnal

Avignon, un choix évident

Si la Scala est déjà implantée à Paris depuis maintenant six ans, ses propriétaires ont souhaité lui créer un « bras méditérannéen », comme ils l’appellent. Quel meilleur endroit pour implanter un second établissement et faire vivre les arts de la scène que la capitale même du théâtre ? La ville d’Avignon, bien connue pour ses festivals In et Off, s’est présentée comme une évidence pour le couple parisien.

« Notre objectif n’est pas d’ouvrir un énième théâtre pour apporter de la concurrence, développe Frédéric, mais de créer une harmonie avec les Avignonnais déjà en place, les piliers du festival. » Avec une programmation imaginée en corrélation avec les artistes, la Scala permettra aux disciplines du théâtre et de la musique de rayonner en un même lieu.

Ce à quoi va ressembler la Scala une fois les travaux achevés. ©La Scala

Un projet au-delà du Festival d’Avignon

Si le projet de la Scala Provence va enfin voir le jour aux prémices de la prochaine édition du Festival Off en juillet prochain, l’établissement compte bien être à son apogée également le reste de l’année. Le bâtiment, qui sera inauguré le 6 juillet prochain, pourra accueillir jusqu’à 1000 spectateurs et sera non seulement dédié à toute forme d’art, mais il sera aussi un lieu de vie consacré à la rencontre.

À terme, Mélanie et Frédéric aimeraient installer une librairie au sein des quatre murs de la Scala. Plusieurs appartements et un bar-restaurant font également partie du projet. « Nous aimerions que les visiteurs puissent déjeuner et dîner avec les artistes », développe Frédéric. Les salles de spectacle, quant à elles, sont isolées avec de l’acoustished, qui permet de les insonoriser sans pour autant étouffer la réverbération, ce qui leur permettra de se métamorphoser en studios d’enregistrement durant l’hiver.

Les murs des salles de spectacle ne sont pas parallèles, ce qui n’est « pas pratique pour réaliser le plan des lieux », selon Frédéric, mais cela offre une belle acoustique aux artistes. ©Vanessa Arnal

En dehors du Festival d’Avignon, la Scala Provence ne s’endormira pas et continuera de vivre et de faire vivre l’art sous toutes ses formes. Frédéric et Mélanie Biessy ont une volonté de créer une « chaîne vertueuse entre les deux Scalas ». Certains spectacles pourront passer de la Provence à la scène parisienne.

La grande salle de la Scala est la plus grande du Festival d’Avignon, avec environ 450m² de surface et une capacité de 620 places assises. ©Vanessa Arnal

« Il était une fois… » en Avignon

Dernière ligne droite pour Festival de la chanson Française à Avignon :

Les 26, 30 et 31 juillet à 19h : 1re partie dont le 26 avec l’Avignonnais Léo Merle , 2e partie l’artiste Lya auteur compositrice interprète au théâtre le vieux sage. Lya autrice compositrice et interprète à l’authenticité désarmante. La verve pétillante et le verbe ciselé, Lya déploie sa poésie mordante dans une chanson Française accoustique mêlant Folk et swing avec des accents tantôt pop, tantôt syncopés.

Le 27, 28, 29 juillet à 19 h le festival de la chanson Française se tiendra au théâtre du Vieux Sage avec une 1re partie de jeunes talents et le 27 Léo Merle , 2e partie l’artiste, auteur compositeur interprète Florentin Fouch . Véritable moulin à paroles, Florentin Fouch est un ‘jacteur des temps modernes’ soufflant son amour des mots, en agitant la langue dans tous les sens. Il nous arrose de ce doux flow qui fait pousser les champs lexicaux.

Lya autrice compositrice et interprète à l’authenticité désarmante. La verve pétillante et le verbe ciselé, Lya déploie sa poésie mordante dans une chanson française accoustique mêlant Folk et swing avec des accents tantôt pop, tantôt syncopés.

Théâtre Le Vieux Sage. 34, rue de la Carreterie. Avignon
Renseignement et réservation : 06 20 25 62 29

Lya

« Il était une fois… » en Avignon

C’est une mesure que les festivaliers ne semblent pas avoir complètement assimilée. Alors que le masque n’est plus obligatoire sur le territoire français, les avignonnais, eux, se doivent de porter le morceau de tissu durant toute la période du festival. Interrogés dans la rue, certains ne comprennent pas la mesure, d’autres n’arrivent plus à suivre et des irréductibles se pressent de le mettre correctement à la vue des forces de l’ordre. Peine encourue ? 135€.

La règle était annoncée depuis le 24 juin dernier. Le masque est obligatoire pour toute personne de 11 ans et plus dans l’ensemble des espaces publics de l’intramuros d’Avignon de 12h à 02h00 du matin, du lundi 5 juillet jusqu’au 31 juillet inclus. La population avignonnaise est multipliée par 4 pendant cette période animée, les rues deviennent plus denses et les passages étroits. En dehors de l’intramuros, le port du masque n’est pas obligatoire dans l’espace public, sauf lorsque la distanciation physique d’au moins deux mètre entre deux personnes ne peut être respectée. Le port du masque est obligatoire au sein des théâtres, y compris dans les ERP de plein air (cours, cloîtres, esplanades).

L.M.


« Il était une fois… » en Avignon

La ministre de la Culture a annoncé ce lundi à Avignon la décision de nommer le metteur en scène portugais Tiago Rodrigues. Il devient ainsi directeur du Festival d’Avignon et prend la relève d’Olivier Py qui tire sa révérence.

Le futur directeur, premier étranger à la tête du Festival d’Avignon, mettra en scène ce lundi soir lors de l’ouverture du Festival, ‘La cerisaie’ de Tchekhov, avec Isabelle Huppert, dans la cour d’honneur du palais des Papes. Tiago Rodrigues est un dramaturge, producteur, metteur en scène et acteur portugais né en 1977 à Lisbonne. Il est principalement connu en France pour sa pièce ‘By heart’.

En 2003, il fonde avec Magda Bizarro la compagnie ‘Mundo perfeito’ au sein de laquelle il est l’auteur de ses spectacles. En plus de ses nombreuses collaborations avec des artistes de scène portugais et internationaux, il a aussi écrit des scénarios, des articles de journaux, des recueils de poèmes, des préfaces et des tribunes. Il a également enseigné dans des institutions telles que l’école de danse belge ‘Parts‘ ou encore l’université d’Évora au sein de laquelle il enseigne la dramaturgie.

L.M.


« Il était une fois… » en Avignon

‘Spectacles vivants, scènes numériques’, voici le doux nom du prochain rendez-vous incontournable organisé par la French Tech Grande Provence. Une invitation à repenser les questions de transition et d’innovation numériques, les 12 et 13 juillet prochains.

Le Festival d’Avignon, membre de la French Tech Grande Provence, a invité cette dernière à proposer un programme autour de l’innovation et de la culture au sein des ‘Ateliers de la pensée’. Ces deux journées sont organisées en partenariat avec Dark Euphoria et le Grenier à sel, avec le soutien de la Région Sud, de la Ville d’Avignon, des partenaires officiels B2PWeb, Capgemini et Orange et de Maddyness.

La transition numérique et son corollaire

Les pratiques artistiques sont le reflet de la transition numérique des dernières décennies : moyens techniques sur scène, spectacle vivant augmenté, numérisation des contenus culturels… « La crise sanitaire qui a durement impacté le secteur culturel a donné un coup d’accélérateur à ce phénomène. Embrassée par de nombreux artistes et programmateurs comme une opportunité de renouveler les processus de création et les rapports aux publics, la fermeture des lieux culturels a ouvert de nouvelles voies d’accès aux contenus artistiques, de nouvelles ‘scènes numériques’. »

Expériences, débats, rendez-vous, échanges

« Le déploiement de ces formes artistiques hybrides et numériques bouleverse les programmations culturelles et les rapports artistes/scènes/publics ». Face à ces mutations, la French tech propose d’entamer une réflexion plus construite, de pérenniser les bonnes pratiques, d’articuler ces processus d’innovation au sein des projets artistiques et des politiques culturelles. Autour d’expériences artistiques numériques, de débats, de rendez-vous ciblés pour les professionnels, tout est mis en œuvre pour faciliter la mise en réseau des pratiques. Il s’agit également d’orienter les professionnels dans leur transition digitale : scènes numériques, formats hybrides, interaction, dispositifs immersifs, performances participatives, spectacles sur les réseaux sociaux, etc.

Découvrez le programme complet en cliquant ici.


« Il était une fois… » en Avignon

« Tout, depuis un an, a été mis en œuvre pour que le Festival ait lieu. Mais nous devons tous être responsables et vigilants » a déclaré le préfet de Vaucluse lors d’une réunion regroupant les responsables de la gendarmerie, de la police nationale, des pompiers, des secouristes de la croix blanche, de l’Agence régionale de santé (ARS) et des festivals ‘in’ et ‘off’.
A cette occasion, Bertrand Gaume a insisté sur les efforts que nous devons tous faire collectivement : « Nous avons l’impérieuse nécessité de nous protéger, de protéger les autres, de respecter les gestes barrières, de continuer à nous faire vacciner et de faire des autotests ».

Port du masque à nouveau obligatoire dans l’intra-muros
Sécurité sanitaire d’abord, avec renforcement du protocole du 5 au 31 juillet, port du masque obligatoire dans l’intra-muros d’Avignon de midi à 1h du matin, même en plein air, lorsque la distanciation physique d’au moins 2 mètres entre 2 personnes ne peut être respectée. Avec 47 spectacles au programme du in (5-25 juillet) et 1070 pour le off (7-31 juillet), on sait que des milliers de festivaliers s’agglutinent dans les rues étroites de la Cité des Papes pour aller, jour et nuit, d’un théâtre à l’autre.
Ce dispositif sanitaire prévoit des actions de prévention auprès des festivaliers qui vont débarquer à Avignon mais aussi des professionnels du spectacle vivant (comédiens, décorateurs, metteurs en scène, techniciens, maquilleurs, intermittents, musiciens, ingénieurs du son et de la lumière…). Plus de 350 régisseurs de théâtre ont été formés pour inciter au dépistage mais aussi des médiateurs Covid qui quadrilleront les rues pour faire de la prévention.

Deux centres de dépistage éphémères
Le Centre de vaccination de Montfavet restera ouvert tous les jours de 8h 30 à 20h, y compris le dimanche, deux centres de dépistage éphémères fonctionneront place Pie et résidence Saint-Jean (située boulevard Limbert). Dans tous les lieux accueillant du public seront vérifiés l’aération, la climatisation, la désinfection des salles et le sens de circulation des spectateurs pour éviter le brassage et les risques de contamination.

Une jauge à 100%… pour l’instant
« Normalement la jauge passera à 100% puisque le taux d’incidence n’est que de 11 pour 100 000 en ce moment. Mais en cas de dégradation de la situation épidémique, elle pourrait être restreinte » a précisé le Préfet. Pour stopper la chaîne de contamination, une coordination serrée entre la préfecture, l’ARS, la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) et les organisateurs des festivals a été mise en œuvre  en cas de signalement de cas positif, traçage et isolement seront réalisés avec un suivi hebdomadaire.
En tout, 37 500 autotests sont à disposition du public, 24 000 commandés par l’ARS, 3 500 par la Préfecture, 3 000 par l’Education Nationale, 7 000 par le Conseil Régional Sud. « Avec 4 millions de touristes en Vaucluse, les risques de contamination existent. Le variant ‘Delta’ a été repéré dans les Landes comme en Grande-Bretagne. Pas chez nous, mais nous ne sommes pas à l’abri, donc demeurons prudents » a fermement conseillé Bertrand Gaume.

Renforcement du plan ‘risque attentat’
Sécurité Publique incontournable également avec le renforcement du ‘Plan Vigipirate – Risque Attentat’. Jean-Marc Luca le DDSP (Directeur départemental de la sécurité publique) a énuméré les moyens humains dévolus au festival : police nationale, Compagnie de CRS en renfort, militaires de l’opération Sentinelle, travail en collaboration avec la police municipale d’Avignon. La gendarmerie effectuera des missions de brouillage pour assurer le respect d’interdiction de survol d’Avignon par des drones. Les forces de l’ordre travailleront pendant tout le mois de juillet pour assurer la sécurité de tous, vauclusiens et touristes, les congés seront pris en août et septembre sans toutefois entamer le degré de sécurité dû à la population.

Limitation de la circulation
Pour limiter la circulation automobile, un plan de piétonnisation a été dessiné, comme chaque été, avec un sens unique pour que les piétons se croisent le moins possible. Il y aura 7 portes entrantes (République, Saint-Michel, Thiers, Notre-Dame des 7 Douleurs, Saint-Lazare, parking Palais des Papes et Saint-Dominique), 9 sortantes (Magnanen, Limbert, Saint-Lazare, Saint-Joseph, Rocher des Doms, l’Oulle, Saint-Charles, 7 Douleurs et Saint-Dominique), 3 réservées aux secours, pompiers, ambulances (Quai de la Ligne, Rhône et Saint-Roch).
Plus besoin de papillon sur le pare-brise des riverains pour accéder à l’intra-muros, une lecture optique des plaques d’immatriculation se fera par caméra.
Après une année blanche côté festivals en 2020, « Soyez les bienvenus, vous nous avez manqué, mais restez prudents » a martelé la Maire d’Avignon, Cécile Helle. Même mot d’ordre pour Sébastien Benedetto, le président du off : « Nous avons espoir, envie mais restons fermes sur l’application des gestes barrières, des sens de circulation et tout se passera bien! »

Dispositif détaillé sur : www.vaucluse.gouv.fr


« Il était une fois… » en Avignon

Comme chaque année, France culture s’installera dans le jardin du musée Calvet d’Avignon pour dix jours de lectures et spectacles radiophonique en public et en direct, des propositions intégrées à la programmation du festival In qui se tiendra du 5 au 25 juillet prochains. Pour cette nouvelle édition, la radio de service public accueillera Sandrine Bonnaire, Fabrice Luchini et Omar Sy.

« Depuis un an, nous avons pu maintenir, grâce à Blandine Masson et à son équipe, l’activité du service des fictions multipliant captations, appels à projets pour soutenir les auteurs et les comédiens, lectures, enregistrements de podcasts de fictions. Par la présence et avec la confiance d’immenses artistes au Musée Calvet, nous allons cet été encore offrir à notre public et à nos auditeurs le meilleur du spectacle radiophonique. Amitiés et reconnaissance à Sandrine Bonnaire, Fabrice Luchini, Omar Sy », se réjouit Sandrine Treiner, directrice de France Culture

Nietzsche et Baudelaire lus par Fabrice Luchini

Les vendredi 16 et samedi 17 juillet à 20h, place à une création pour France Culture, adaptation de Stanislas Wails et Fabrice Luchini. « Oser lire ce philosophe, Niezstche, m’est arrivé par le biais d’un ami Stanislas Wails qui m’a encouragé et aidé au montage. Nietzsche est certainement le seul philosophe intrinsèquement littéraire. Le fond est  évidemment au-delà de mes capacités. N’étant pas philosophe, je le mets en dialogue imaginaire avec un artiste de génie, Baudelaire » (in Le cas Wagner), Fabrice Luchini

Omar Sy sur un texte de David Diop

Samedi 10 juillet à 20h, Omar Sy lira un texte puissant et émouvant, issu du roman « Frère d’âme » de l’écrivain David Diop, dans lequel il donne vie et voix au destin tragique d’Alfa, jeune paysan d’Afrique enrôlé comme tirailleur  sénégalais et envoyé dans les tranchées de la Grande Guerre. Ce roman a reçu le Prix Goncourt des Lycéens en 2018. Sur une idée de Florence d’Azémar, adaptation et mise en scène de Catherine Schaub, musique originale d’Issam Krimi et réalisation de Christophe Hocké.

Sandrine Bonnaire et Erik Truffas pour une création inédite

Dimanche 18 juillet à 20h : Autour des « Carnets » de Goliarda Sapienza, la musique du trompettiste et la voix de la comédienne parfaitement accordées pour une nouvelle création imaginée pour la radio.

https://www.echodumardi.com/tag/festival-avignon/page/2/   1/1