18 septembre 2025 |

Ecrit par le 18 septembre 2025

Anne Teresa De Keersmaeker en quête de l’inaccessible étoile dans les Carrières de Boulbon

Disons le d’emblée, l’accueil n’a pas été unanime, mais on ne va pas bouder son plaisir d’être aux Carrières de Boulbon, avec des températures enfin supportables et d’écouter plus de vingt chansons de Jacques Brel. On aime à priori Anne Teresa De Keersmaeker, habituée du Festival d’Avignon, accueillie triomphalement en 2023 avec son Exit Above et déjà avec le danseur Soal Mariotte que l’on retrouve ce soir. Savoir si on aime Brel ne se pose pas pour les spectateurs présents.

Peut on danser sur les chansons de Brel ?

L’infirmière qui soignait Brel à la fin de sa vie, lui avait dit ne pas aimer ses chansons car on ne pouvait pas danser dessus. Pour Anne Teresa De Keersmaker danser sur divers styles musicaux n’est pas nouveau et en tant que belge flamande Jacques Brel fait parti de son histoire. Tout était réuni pour lui rendre un bel hommage.  

Les parois de Boulbon se souviendront longtemps des paroles projetées…..moins des gestes ?

La chanson d’ouverture n’est pas choisie au hasard. Le Diable fait son entrée avec « ça va », projetée en lettres grasses sur la roche. Ecrite en 1954, interdite un certain temps en Belgique elle  pose sur le monde un regard sans concession et nous annonce la face engagée de Brel. On est surpris par l’apparition d’ Anne Teresa De Keersmaeker costume trop grand qui accentue sa frêle silhouette et gestuelle minimaliste hors du halo de lumière, dans le noir, comme un échauffement, Ce qui peut être vu comme un immense respect pour Brel de ne pas occuper la scène à sa place, en restant hors du cercle, devient une attente flottante elle aussi. Le magnifique breakdanseur Solal Mariotte fait son entrée « au premier temps de la valse » avec fougue et puissance mais on a déjà choisi de suivre le fil des souvenirs, yeux fermés à presque fredonner et non celui de l’hommage présent pourtant sincère.

Déçu par une danse trop narrative

La chorégraphie est presque un mime sans paroles, qui colle trop aux paroles des chansons. On se tient par la main pour les vieux, on valse au premier temps de la valse, on pleure, on se tord de douleur. On virevolte beaucoup. On perd l’émotion du « plat pays » dans une vidéo déconcertante. Brel était toujours en mouvement sur scène comme lors de ses innombrables voyages mais les déplacements proposés par Anne Teresa De Keersmaeker sont répétitifs et monotones. Il était maladroit dans son corps et cet aspect est parfaitement évoqué mais au fil des Flamandes, de Bruxelle ou des Bourgeois on ne retrouve pas la fougue, l’impertinence, la puissance et les tripes de Brel sur le plateau.

Brel. Jusqu’au 20 juillet. 22h. Carrière de Boulbon.


Anne Teresa De Keersmaeker en quête de l’inaccessible étoile dans les Carrières de Boulbon

Bon spectacle!

Avec cette carte interactive, retrouvez du 5 au 26 juillet tous les articles de L’Echo du Mardi sur l’édition 2025 du Festival d’Avignon.




Anne Teresa De Keersmaeker en quête de l’inaccessible étoile dans les Carrières de Boulbon

Pour certains la Nuit de trop, pour d’autres une véritable expérience de catharsis collective

S’il est bien une leçon à retenir pour ce premier spectacle dans la Cour d’Honneur — offert pour la première fois la veille de la première à la population avignonnaise — c’est qu’il ne faut se fier ni aux critiques, ni aux avis amicaux, ni aux personnes qui essayaient de revendre leur billet dans la cour du Cloître Saint Louis. Le spectacle de la cap verdienne Marlene Monteiro Freitas, s’il a pu déconcerter et faire fuir quelques spectateurs au bout de quelques minutes a pourtant trouvé sa juste place sur le plateau de la Cour d’Honneur si souvent difficilement occupée. 

Loin du narratif

Il ne fallait pas s’attendre à ce qu’on nous raconte des histoires, ni découvrir les Contes des Mille et une Nuit qui comme toute tradition orale permet une libre adaptation. Au minimum savoir que les Contes de Mille et une Nuit sont tout sauf de tout repos : c’est l’histoire d’un combat pour survivre, à la vie à la mort, avec un foisonnement de personnages et d’espaces. Cette posture acceptée, il suffisait de se laisser mener par la libre interprétation de Marlene Monteiro Freitas qui  nous propose un voyage vertigineux dans un fouillis, de masques, de sons, de tissus.

Opéra baroque, carnaval grotesque, performance puissante

Porté par une bande son puissante qui va des Noces de Stravinsky à Nick Cave, embarqué par les caisses claires, désarçonné par les propositions chorégraphiques qui surgissent là où on ne les attend pas, infusé par l’énergie des danseurs et interprètes, le spectateur reste en alerte tout au long de cette nuit de tous les dangers jusqu’à l’explosion finale. 


Anne Teresa De Keersmaeker en quête de l’inaccessible étoile dans les Carrières de Boulbon

Algérien pour toujours, Français tous les jours

Mohamed Adi donne le ton, ou plutôt le clap de son spectacle qui nous emmène d’Alger à Marseille. Il va en effet dérouler le film de sa vie, seul en scène, et tout en confidences.Son enfance franco-algérienne est passée au crible de ses souvenirs. Il n’hésite pas également à les modeler à son goût en  créant sa propre république, démocratique et populaire du Sénéné. Normal quand on ne sait pas bien à quel pays on appartient.

Alger et Marseille en miroir

Dans cette recherche d’identité, se dessine la ville de Marseille comme on n’en parle peu, surtout en ce moment. Une ville tendresse avec ses métiers oubliés tels le chiffonnier, le remouleur ou la marchande d’escargots. Mohamed Adi aborde avec pudeur tous ses atermoiements qui le chavirent entre l’Algérie et la France. Il y a l’impossibilité de choisir mais  pas celle de se taire. Sa parole libérée ouvre le chemin de la réconciliation. 

Un spectacle d’une belle générosité loin de tous ressentiments.

Jusqu’au 26 juillet. 20h30. Relâche 15 et 22. 12 à 18€. Isle 80. 18 place des trois Pilats. 06 42 69 00 26.


Anne Teresa De Keersmaeker en quête de l’inaccessible étoile dans les Carrières de Boulbon

‘Les Peintres au charbon’ adapté d’une histoire vraie

L’histoire vraie d’un groupe de mineurs,en 1934, décidant de se familiariser avec le monde de l’art. Passant de la théorie à la pratique, ils créent leur propre mouvement artistique : le Ashington Group.

Sur le plateau ils seront 7 à confronter leur convictions ou leurs doutes dans des joutes verbales savoureuses. 

Une réflexion générale sur l’Art posée avec humour

A quoi sert l’Art ? L’art pose des questions, n’est pas là pour donner des réponses. Le sens d’une œuvre est dans celui qui l’observe, comprendre sa propre réalité émotionnelle. Qui peut-être artiste ?

Autant d’affirmations ou de  questions qui vont se poser par l’introduction d’un professeur d’Art, Hélène, employée pour  leur donner des cours d’éducation artistique. La première partie de la pièce relate cette rencontre entre une prof un peu coincée, loin des réalités du travail physique et la bande d’ouvrier biberonés au syndicat ou à Karl Marx. Deux discours de classe s’affrontent joyeusement et le ressort comique fonctionne à chaque réparti. Il est vrai que cette bande-là donne ingénument du fil à retordre à leur intervenante.

La place de l’artiste dans la société

Après une ellipse de quelques secondes, nous nous retrouvons 2 ans après en plein préparatifs d’une exposition. Le groupe est passé aux travaux pratiques et ils aiment ça. Un conflit de loyauté s’instaure quand l’un d’entre eux est remarqué par une riche collectionneuse.C’est l’heure des choix, des prises de position. De nouveau les questions essentielles : naît-on artiste ? Peut-on le devenir ? Peut-on créer après une dure journée de travail ?En a-t-on l’énergie et le temps ? De la galerie de la mine à la galerie d’Art, il n’y a pas qu’un pas !

Une comédie britannique comme on les aime où le sérieux côtoie l’humour avec justesse.

Jusqu’au 24 juillet. Relâche 11 et 18. 13h05. 11 à 23€. 11. Bd Raspail. Avignon.


Anne Teresa De Keersmaeker en quête de l’inaccessible étoile dans les Carrières de Boulbon

Ce samedi 12 juillet, la ferme urbaine avignonnaise Le Tipi coorganise une soirée intitulée « SWEAT » avec le collectif Bassline Party. « Une parenthèse festive et rafraîchissante à l’ombre des arbres, à deux pas du centre-ville », comme le décrivent les organisateurs.

En pleine effervescence du Festival d’Avignon, qui a débuté le 5 juillet, le Tipi propose une parenthèse musicale ce samedi avec Bassline Party, un collectif organisateur de soirées. DJ sets, nourriture et boissons locales seront proposés lors de cet événement ‘open air’ à la fraîche.

Pour cette soirée ‘SWEAT’, Bassline invite un monument de la scène House française : le dj et producteur Franck Roger. Ce dernier proposera un voyage musical rythmé par la deep, le raw, l’afro et le disco. La première partie de la soirée sera assurée par Theaz, fondateur de Bassline Party et figure locale de la scène électronique.

Bières artisanales, vins bio, cocktails, softs bio seront proposés au bar du Tipi, et les foodtrucks Smiling Thai Kitchen et Le Poké Doré seront présents pour régaler les papilles du public.

Inscription en ligne.
Samedi 12 juillet. De 19h à 00h. Le Tipi. 57 avenue Eisenhower. Avignon.


Anne Teresa De Keersmaeker en quête de l’inaccessible étoile dans les Carrières de Boulbon

Dès l’entrée dans la cour éphémère du Roi René, on sait que ce choix était le bon : un vrai accueil, un vrai sourire, un vrai service. Des garçons de salle nous placent, nous offrent à boire et nous distribuent la carte littéraire. 

Voici un spectacle plus que sympathique avec des comédiens épatants qui aiment autant la bonne chère que les mots et les textes qui sont souvent passés à la postérité. C’est ainsi que les trois comédiens qui ont préparé plus de 30 textes pour présenter le concours du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, n’ont pas voulu laisser ces textes ensuite sans auditoire.

L’idée a germé de continuer à les proposer mais face à la difficulté de choisir, ils ont conçu ce théâtre à la carte dont le principe est de laisser choisir les spectateurs.

On commande ce que l’on mange, pourquoi pas ce que l’on regarde ?

L’idée est donc venue de faire choisir les textes, de laisser les spectateurs commander et qui dit commander dit restaurant. On nous distribue une vraie carte : un menu découverte, un menu enfant et des plats à la carte, les prix ayant été remplacés par l’année de création de l’oeuvre littéraire.

C’est ainsi que ce jour-là nous avons pu déguster un Tartuffe de Molière de 1669, Les Justes de Camus de 1949, avec une suggestion de Fourberies de Scapin et Le circuit de Feydeau de 1909 choisi parmi un plateau de vaudevilles, le tout couronné par un dessert de Joël Pommerat de 2013. 

Menu enfant de 1697

Les enfants ne sont pas en reste avec un menu enfant succinct mais valeur sûre : Le Petit Chaperon Rouge et sa forêt noire ou les Trois petits cochons apple paille ou feuille de brique.

Un spectacle intelligent et interactif

Les textes ne sont point lus, ils sont joués par les 3 comédiens qui s’adaptent au choix des spectateurs à une vitesse époustouflante, aussi bien dans leur tessiture que dans le décor à changer ou les costumes. C’est drôle, enlevé, très bien joué. Ils ont du plaisir à satisfaire notre dégustation de répliques célèbres — mais que diable allait il faire dans cette galère — accompagnées par la musique aux petits oignons de Raphaël Maillet.

Paradoxalement, on ne sort pas de là repu, on en aurait bien redemandé… mais nous ne sommes pas à la cantine ni dans un fast food !  Nous sommes dans le temple de la gastronomie littéraire !

Jusqu’au 26 juillet. Relâche 16 et 23 juillet. 20h50. 10 à 22€. Théâtre du Roi René. 4 bis rue Grivolas. Avignon. 04 13 68 06 59.


Anne Teresa De Keersmaeker en quête de l’inaccessible étoile dans les Carrières de Boulbon

Depuis 1998, au coeur de La Chapelle du Verbe Incarné, Marie-Pierre Bousquet et Greg Germain, ancien président du Off et doublure française iconique de Will Smith, prônent la richesse des identités ultramarines.

Chaque été, venus de Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Pierre et Miquelon, Nouvelle Calédonie notamment, des comédiens, metteurs en scène, danseurs et musiciens nous font découvrir leurs imaginaires, leurs racines, leur patrimoine, leurs croyances et leurs créations. Jusqu’au 24 juillet, plusieurs évènements et 9 spectacles sont programmés tous les jours sauf le vendredi, de 12h à 21h au 35 Rue des Lices.

À commencer, dans La Petite Chapelle, de l’autre côté de la rue, avec les 8,9 et 10 à 16h, avec des rencontres-débats avec Patrick Chamoiseau, Edwy Plenel et Sylvie Séma sur ‘L’Abécédaire inédit d’Edouard Glissant’ qui invitait à « Résister à la pensée de l’apocalypse. » Le 16, ‘Barrage’, une immersion au coeur des émeutes en Nouvelle-Calédonie en mai 2024 entre indépendantistes et loyalistes, tensions identitaires et politiques, fractures post-coloniales. Le 17 juillet à 16h avec l’Université de la Sorbonne Nouvelle, ‘Retisser les mémoires’, une série d’échanges, lectures sur la créolisation des arts et l’émancipation décoloniale. Le 22 juillet, ‘Le monde brûle et moi, je m’achète des Nike’ d’Anturia Soilihi, une comédienne, autrice d’origine comorienne qui ausculte la violence systémique et lutte contre toutes les discriminations.

Côté spectacles, ‘Porgy & Bess’ composé par Gershwin il y a 90 ans et interprété par Les Voix de Outre-Mer. Une association dont le but est de révéler, former et accompagner les futurs talents lyriques des DOM-TOM et leur offrir une passerelle pour qu’ils entament une vraie carrière et chantent sur les grandes scènes du monde entier à travers un concours national, des master-classes et des résidences artistiques.

La compagnie Difé Kako créée il y a 30 ans propose ‘Moun Bakannal’, un voyage musical et dansé sur les terres du carnaval. Un métissage de danses africaines et antillaises avec multiples percussions (djembé, marakas, steel-pan) mais aussi accordéon, basse et balafon. Avec « Inouï océan », la pianiste et auteure Alexandra Hernandez qui défend le vivant, évoquera la menace sur la biodiversité que constitue la pêche à la morue intensive à Saint-Pierre et Miquelon.

Autre spectacle : ‘Comment devenir un dictateur’ de et avec Nans Gourgousse qui passe en revue les Salazar, Tito, Batista, Pol Pot, Hussein, Kim Jong-un, Al-Assad, Bongo, Hitler, Pinochet, Staline, Hitler, Mussolini, Kadhafi… Liste non exhaustive, mais ils sont 77 cités dans ce spectacle qui, grâce au mensonge, à la manipulation, l’usage de la force contre le droit, contrôlent et mettent au pas les récalcitrants.

‘L’enfant de l’arbre’ de la compagnie réunionnaise Lé La ou « Comment, depuis la nuit des temps, l’arbre veille sur l’enfant mais un jour l’eau vient à manquer. » Une fable écologique qui interroge : pourquoi certains ont accès à l’eau, d’autres pas? Avec en filigrane, le partage, l’égalité, la nature et l’enfance comme boussoles.

Toujours à l’affiche, ‘Entre les lignes’ écrit, chorégraphié et interprété par Florence Boyer qui rend hommage aux invisibles, aux petites mains, aux tisseuses, elle dont la grand-mère était brodeuse à Roubaix. Avec ‘Kanaky 1989’, Fani Carenco qui vivait en Nouvelle-Calédonie quand elle était enfant et qu’elle connaissait Jean-Marie Tjibaou, évoque les violences qui ont secoué l’île et débouché sur la mort de l’indépendantiste kanak. Assassiné lors de l’assaut de la Grotte d’Ouvea le 4 mai 89 alors qu’il avait signé les Accords de Paix de Matignon avec Michel Rocard, le Premier Ministre de l’époque, un an avant (le 26 juin 88).

Enfin, l’humoriste guadeloupénne Laurence Joseph proposera ‘Je ne suis pas comme les autres, just me’, un one-woman show d’une comédienne -caméléon qui enchaîne sketches hilarants et dérangeants qui décoiffent.

À noter que #passtoma est un abonnement qui permet, pour 30€ par famille, d’assister à l’ensemble de ce festival Outre-Mer. Un accès à la culture populaire pour tous, comme le préconisait le père du TNP et créateur du Festival d’Avignon, Jean Vilar.

Greg Germain rêve que Le Verbe Incarné devienne un jour « La Maison des Archipels. » Espérons qu’il sera entendu pour continuer à donner la parole à ces comédiens et créateurs qui s’expriment à Avignon et représentent 2,7 millions de Français d’Outre-Mer.

Contact : 04 90 14 07 49


Anne Teresa De Keersmaeker en quête de l’inaccessible étoile dans les Carrières de Boulbon

Créé en 2020, alors que tous les festivals étaient annulés en raison de la crise sanitaire, ‘Le souffle d’Avignon’ reste un rendez-vous rare en plus du Festival. Questionner, partager et faire entendre, à travers une lecture, une seule voix sans chichis ni fioriture, la diversité des cultures contemporaines avec une voix seule, son timbre, sa tessiture, celle d’artistes passionnés du verbe.

Lundi 14 juillet, ‘Terror’ de l’auteure syrienne Liwaa Yazji, le lendemain ‘Le grand Meaulnes’, le 2e roman français le plus traduit après ‘Le Petit Prince’, avec Emmanuel Besnault qui a fait ses débuts au Chêne Noir chez Gérard Gélas quand il avait 16 ans. Mercredi 16, l’auteure, compositrice, interprète et inoubliable complice de Fred Chichin à l’époque des Rita Mitsouko, lira ‘La Fortuna’ de Fançoise Gallo.

Jeudi 17, ‘Le syndrome d’Ulysse’ d’Ali Babar Kenjah et Serge Barbuscia, le fondateur du Théâtre du Balcon en 1983. Le 18, place à ‘G alène’ avec la compagnie de Marseille Cartoun Sardines Theâtre et enfin le samedi 19 juillet, ‘Un bruissement de fourmilières’ de la martiniquaise Adeline Flaun, des souvenirs de réflexions post-coloniales et des figures du passé du régime franquiste.

Cette programmation a été concoctée par les directeurs de théâtres d’Avignon qui, depuis des décennies font vivre la culture à Avignon et pas seulement pendant le Festival. Comme Alain Timar aux Halles, les Vantaggioli au Chien qui fume, les Gélas père et fils au Chêne noir, Serge Barbuscia au Balcon.

D’autres scènes aussi participent au rayonnement culturel d’Avignon toute l’année comme les Carmes, les Gémeaux, la Fabrik’ Théâtre, les Béliers, La Luna, Le Rempart, Le Roi René, Laurette Théâtre, Golovine ou la Fabric’A.

Ces lectures du ‘Souffle d’Avignon’ ont lieu à 19h dans les Jardins Pontificaux du Palais des Papes. Elles sont gratuites dans la limite des places disponibles et il faut réserver.

Contact : scenesdavignon@gmail.com

https://www.echodumardi.com/tag/festival-davignon/page/2/   1/1