18 mai 2024 |

Ecrit par le 18 mai 2024

Où sortir ce soir?

Qui ne n’est posé au moins une fois cette question sans trop avoir d’idée ? Où s’informer si on veut aller au spectacle ou voir une exposition ? Pas évident. On peut affirmer qu’il existe une dichotomie importante entre l’offre culturelle d’un territoire et ce que ses habitants en connaissent ou en savent. A l’heure du numérique et de l’intelligence artificielle c’est tout à fait étonnant. La culture fait-elle de la résistance au numérique ?

La culture fait-elle de la résistance au numérique ?

Les Parisiens ont de la chance sur au moins un point, ils ont l’Officiel des Spectacles, un guide hebdomadaire papier et aujourd’hui numérique qui se veut exhaustif. Tous les films, concerts, spectacles, expositions, visites et activités pour les plus jeunes de la région parisienne y sont répertoriés avec toutes les informations pratiques nécessaires. Dans le Vaucluse, comme sur d’autres territoires, il n’existe malheureusement pas de support comparable. Si on cherche par exemple un spectacle vivant il faut partir dans des recherches longues et pas toujours fructueuses. Certes, il y a bien les sites de billetteries en ligne qui s’efforcent de répertorier le maximum d’événements. Mais les petits spectacles, les initiatives locales n’y sont pas proposés. On peut aussi s’abonner aux newsletter des salles que l’on aime. Mais comment avoir une vue d’ensemble ?

La place de la culture dans les médias n’est pas à la hauteur de la richesse et de la diversité de la création

Certes, il y a aussi les journaux qui réalisent des critiques et mettent en avant certains événements culturels. Mais pour un article combien sont-ils à ne pas avoir accès aux colonnes ou aux micros de la presse ? La place de la culture dans les médias n’est pas à la hauteur de la richesse et de la diversité de la création. C’est normal vous dirons les responsables de ces médias, la culture ne fait pas beaucoup d’audience. Ce n’est pas que la culture n’intéresse personne c’est que la thématique n’intéresse pas forcément tout le monde et au même moment. Une critique sur un spectacle de danse ne suscitera que l’intérêt qu’auprès des amateurs de cette discipline, qui ne sont sans doute pas majoritaire dans le lectorat d’un journal. A moins que ce soit un grand nom de la danse. On touche là le cœur du sujet. Comment sortir du mainstream et mettre en lumière la nouveauté et le différent ? C’est essentiel puisqu’il s’agit de l’avenir et du renouvellement. Si on ouvre pas d’avantage sur la nouveauté on risque de tourner en rond assez rapidement. C’est d’ailleurs un peu ce qui se passe aujourd’hui avec la création musicale actuelle qui n’offre malheureusement pas dans sa représentation média la richesse de ce qu’elle est réellement aujourd’hui.

Comment sortir du mainstream et mettre en lumière la nouveauté et le différent ?

A un moment où même votre compagnie d’assurance vous envoie un sms pour vous prévenir qu’il va faire très chaud et qu’il est important de s’hydrater, nous ne sommes pas en capacité de nous prévenir qu’autour de nous il y a peut-être un spectacle qui pourrait nous plaire. On recueille nos données personnelles de partout avec nos parcours numériques, mais étonnamment rien sur la culture. Serait-elle pas suffisamment marchande ? C’est certainement une bonne nouvelle, mais pour une fois que le numérique pourrait avoir une utilité culturelle…


Où sortir ce soir?

Ayant été déclarés comme «non essentiels», le spectacle vivant et la culture en général ont été des victimes collatérales de la gestion de la crise sanitaire. Les mois ont passé et on peut dire aujourd’hui que la création artistique n’est pas morte, même si de nombreux artistes, entreprises et projets ont bu la tasse. Les premiers bilans des manifestations comme le festival d’Avignon montrent que le public a été au rendez-vous. Enfin une bonne nouvelle !

Les organisateurs du Off n’hésitent pas à dire que 2023 aura été l’année de tous les records. 1491 spectacles dont 466 créations, 1270 compagnies, 2 millions de billets vendus et près de 27 millions de CA. Voilà pour les chiffres. Pour le In le bilan est également largement positif. Bref, nous pourrions y voir là une occasion de se réjouir et de faire la démonstration que la culture et le spectacle vivant sont en définitive essentiels à la vie. Et bien non. On va trouver quelques chose qui ne va pas.

Les organisateurs du Off n’hésitent pas à dire que 2023 aura été l’année de tous les records.

En effet, l’année prochaine avec les JO qui se tiendront en France (pour ceux qui n’auraient pas suivi l’affaire), le festival d’Avignon sera avancé d’une semaine. Catastrophe et que n’avons-nous pas entendu ? Comment ferons les comédiens pour faire garder leurs enfants ? Comment s’organiser pour la mise en place dans les lieux scolaires libérés le 28 juin ? Comment se loger fin juin ? On en appelle à la mise en place d’un fond de solidarité pour compenser le manque à gagner de la première semaine.

Demander des aides dans la perspective d’une éventuelle déconvenue dont on ne sait rien pourrait déjà être en soi critiquable. Pas sûr que les collectivités appelées à mettre la main à la poche puissent financer par anticipation des hypothétiques pertes de fréquentation et de CA.

Le négatif n’est plus l’accident qui vient perturber le positif, il devient l’élément de langage dominant et récurrent.

Même si les questions posées sont totalement légitimes et compréhensibles, ont-elles leur place ici et maintenant ? Ne pourrait-on pas avant tout savourer cette victoire de la culture ? Et battre en brèche tous ceux qui considéraient la culture comme non essentielle ? Pourquoi faut-il aller chercher systématiquement ce qui ne va pas comme si le bon fonctionnement n’était plus la norme. Le négatif n’est plus l’accident qui vient perturber le positif, il devient l’élément de langage dominant et récurrent. Ca en devient fatiguant. Peut-être que l’année prochaine nous pourrions voir dans l’un des spectacles du Off une pièce sur ce thème. Ce serait sans aucun doute le moyen d’en rire !


Où sortir ce soir?

L’association Planète bleue et Vaison-la-Romaine organisent la première édition du Vaison Jazz Festival, les 18 et 19 août. Ce nouveau festival de musique se déclinera en deux soirées et quatre concerts, qui auront lieu au théâtre du nymphée.

Vendredi 18 août – 21h
Soirée « Jazz vocal » : Solar Trio et Rhia Motherseal
Pour cette soirée d’ouverture, du jazz influencé par Ella Fitzgerald, Nat King Cole ou encore Billie Holiday sera proposé au public. Le groupe Solar Trio assura la première partie et sera suivi d’un quartet mené par la chanteuse Rhia Motherseal, artiste émergente qui réside entre Paris et Vaison.

Samedi 19 août – 21h
Soirée « Jazz festif » : Janice et Angelo Debarre
En première partie, le quartet Janice rendra hommage aux maîtres du swing (Cole Porter, Ella Fitzgerald…) et proposera également ses propres compositions. La soirée et la première édition du Vaison Jazz Festival se termineront avec du jazz manouche interprété par le guitariste Angelo Debarre. Il a notamment joué avec George Benson, Marcus Miller, Bireli Lagrène et bien d’autres.

La quartet mené par la chanteuse Rhia Motherseal se produira vendredi © DR

Billetterie en cliquant ici.

J.R.


Où sortir ce soir?

Le festival Insane revient à Apt du jeudi 10 au dimanche 13 août. Cette année, le festival, qui durera un jour de plus que l’édition précédente, se veut un événement de musique, mais aussi de sensibilisation à de nombreux sujets tels que les droits humains, la parité, la santé, mais aussi l’écologie.

Plus que quelques jours avant que la population du Pays d’Apt n’augmente considérablement. Ce jeudi 10 août, des dizaines de milliers de festivaliers vont s’installer à Apt, durant quatre jours. C’est un jour de plus que l’édition précédente, qui avait accueilli 37 500 personnes. Cette année, près de 60 000 festivaliers sont attendus.

Comme l’année dernière, la programmation propose un mélange de musiques underground et mainstream afin de plaire au plus grand nombre. Une centaine d’artistes seront présents et vont se succéder sur les deux scènes principales, ainsi que sur la scène bivouac. Cette édition se déroulera sur un thème bien précis.

Direction le Japon

Dès jeudi, les festivaliers, bien qu’ils se trouvent à Apt, voyageront directement vers le Japon. Le thème de cette nouvelle édition repose sur la culture du pays du soleil levant. La culture japonaise étant très répandue en France, et plus largement en Europe, le thème a été grandement plébiscité par les festivaliers.

Les équipes du festival ont réalisé un vrai travail sur l’histoire qu’elles allaient raconter à travers ce thème. « Les deux scènes principales seront la représentation d’une déesse et d’un dieux japonais qui sont frère et sœur et qui se querellent, tandis que la scène bivouac sera un troisième dieu dont la quête est de réunir les deux autres », explique Jessika Guehaseim, chargée des relations presse de l’Insane.

Qui dit thème précis dit décoration. Un détail sur lequel les équipes ont mis un point d’honneur. « C’est par là que passe l’identité d’un festival, on le voit notamment avec Tomorrowland, Hellfest où on sait tout de suite où l’on se trouve, précise Jessika. C’est ce qu’on souhaite instaurer avec l’Insane. »

Une petite ville pendant quatre jours

Au-delà de l’identité visuelle que le festival souhaite se créer, il a également un volonté de devenir bien plus qu’un festival de musique. « On conçoit le festival comme un véritable village, une mini ville pendant quatre jours. Dans une mini ville, il faut pouvoir se restaurer correctement, il faut pouvoir se rassembler, danser, débattre, mais aussi parler de sujets de société », développe Jessika.

« On veut éveiller les consciences à notre échelle »

Jessika Guehaseim

Ainsi, un nouvel espace va faire son apparition au sein du festival cette année : le Quartier de l’avenir. Un espace divisé en deux parties, l’une pour la sensibilisation, et l’autre réservée à l’innovation et l’emploi. Le Quartier sensibilisation sera composé de nombreux stands et proposera aussi des conférences, qui seront doublées en langage des signes, sur différents thèmes tels que la parité, l’écologie, la santé et les droits humains. Les risques en milieu festivalier seront également abordés, qu’ils soient liés aux drogues, aux agressions sexuelles ou autres. Le Quartier innovation & emploi, quant à lui, permettra de mettre en lumière des startups innovantes et locales, et de promouvoir l’accès à l’emploi pour tous et sur le territoire.

L’écologie au cœur des efforts déployés

Si les équipes du festival souligne l’importance de sensibiliser les festivaliers à l’écologie, les efforts passent aussi par les organisateurs de l’Insane. De nombreux points négatifs, au niveau écologique, ont été pointés du doigt lors des dernières éditions, chose que les équipes ont pris en compte. Cette année, de nombreux changements vont être mis en place.

« On souhaite devenir plus propre, et le plus irréprochable possible dans les années à venir »

Jessika Guehaseim

Conscientes des problèmes liés à l’eau, les équipes vont installer des boutons dans les douches pour que l’eau s’arrête seule au lieu qu’elle continue à couler. Des citernes remplies seront à disposition d’un point de vue sécuritaire, en cas d’incendie notamment, mais l’eau inutilisée sera distribuée aux agriculteurs alentours. Pour ce qui est des artistes, même les grosses têtes d’affiche, aucun ne viendra en jet privé.

Comme l’année dernière, la gestion des déchets aura aussi toute son importance, notamment le recyclage. L’huile de friture, elle aussi, va être recyclée vers la Tour Luma à Arles. « Ce sont des petites choses pas forcément visibles par les festivaliers, mais qui font toute la différence », explique Jessika. Les équipes du festival devraient faire un point à la fin de cette édition afin de déterminer ce qui peut encore être amélioré pour les prochaines éditions. Dès l’année prochaine, des panneaux solaires devraient être mis en place sur les lieux du festival.

Objectif : 100 000 festivaliers

Cette année, l’Insane va accueillir près de 60 000 festivaliers. Bon nombre d’entre eux sont de nouveaux festivaliers qui n’ont jamais fait aucun festival et qui sont notamment séduits par les efforts fournis en ce qui concerne l’environnement. Comme l’année dernière, une grosse part des festivaliers viennent de l’étranger. « La musique électronique n’a pas de frontière », affirme Jessika. L’ensemble des départements français devrait être représentée lors de cette édition, avec des festivaliers venant de tout l’Hexagone.

L’Insane commence donc à s’installer aux côtés des plus grands festivals français de l’été, telle est l’ambition de Lucas Defosse, le créateur de l’événement. L’objectif, d’ici 4 ans, est de rassembler 100 000 festivaliers. Pour ce faire, les infrastructures du festival devraient s’agrandir afin de permettre une capacité d’accueil plus importante.

Une programmation sans restriction

Pour attirer les festivaliers, mais aussi les fidéliser, l’Insane propose une programmation plutôt éclectique. Le festival garde un côté musique underground car c’est son ADN, mais il se tourne aussi vers des artistes plus mainstream comme Angèle cette année pour s’ouvrir à un public plus large. « On cherche à ouvrir les horizons, affirme Jessika. On souhaite qu’une personne qui n’ait jamais écouté de psy-transe aille devant la scène bivouac et se dise qu’en fait ce n’est pas si mal que ce qu’elle pensait, et inversement pour celle qui n’écoute que de la psy-transe puisse découvrir des sons mainstream. »

« On ne s’interdit rien au niveau de la programmation. »

Jessika Guehaseim

Certains artistes, qui ont obtenu un gros succès l’année dernière, reviennent cette année. C’est le cas notamment de Lesss, Sefa, Hysta, Angerfist, Apashe, ou encore Roland Cristal qui était sur la scène bivouac en 2022 et qui cette année sera sur la scène principale. « Si un artiste doit revenir sur dix éditions parce que sur les dix éditions il a mis le feu, et bien on le fera revenir dix fois, tout comme si on trouve une pépite inconnue du public qui, on pense va beaucoup plaire, et bien on l’ajoute aussi à la programmation », explique Jessika. L’Insane promet donc de s’installer sur la durée, et d’offrir cette année une édition meilleure que l’année dernière, mais moins bien que l’année prochaine.

Les artistes qui performeront du 10 au 13 août.

Où sortir ce soir?

Le festival de jazz Swing’in Venasque, organisé par l’association ‘La Musique Adoucit les Mœurs’ (La Mam) a eu lieu les 23 et 24 juillet derniers sur la Place du Baptistère de la commune. Cette seconde édition a rencontré un véritable succès, avec près de 1000 spectateurs.

Le festival a débuté avec le groupe Emma’Swing Trio le dimanche 23 juillet. Le public a été immédiatement conquis par la voix de la chanteuse Emmanuelle Rivault qui a proposé un jazz mâtiné de soûl des années 60 et de blues. Puis, Éric Luter accompagné de Jazz à 4, a pris la suite dans un concert qui a fait voyager les spectateurs jusqu’à la Nouvelle-Orléans.

Le lundi 24 juillet, le virtuose du piane Ahmet Gülbay a ouvert le bal accompagné de Sylvain Glevarec à la batterie et de Nicola Sabato à la contrebasse. Darius Brubeck a enchaîné en deuxième partie de soirée, accompagné de ses trois fidèles musiciens sous les ovations du public ! C’était la première fois que Darius Brubeck Quartet se produisait à Venasque. Un moment musical fort qui a fait l’unanimité auprès du public, qui en a redemandé à l’issue de la prestation du groupe.

V.A.


Où sortir ce soir?

Le festival Résonance fait son retour au Tipi ce vendredi 28 juillet et invite le duo Radio Cargo pour un DJ set qui devrait faire vibrer les murs de la ferme urbaine. Pour compléter cette soirée, le foodtruck Groove Pizza sera présent ainsi que deux friperies : Mimi Vintage Shop et La Malle Habillée.

Vendredi 28 juillet de 18h à 00h, Le Tipi, 57 avenue Eisenhower, Avignon. Billetterie en cliquant ici.

J.R.


Où sortir ce soir?

La commune de Venasque organise la seconde édition de son festival de musique ‘Swing’in Venasque’ les dimanche 23 et lundi 24 juillet sur la Place du Baptistère. Cette année, les claviers seront à l’honneur lors de quatre concerts.

Après une soirée Jazz à 4, organisée en 2021, ayant obtenu un énorme succès, la commune de Venasque a proposé la première édition de Swing’in Venasque en 2022. Plus de 1000 personnes avaient fait le déplacement, encourageant la commune a réitéré l’événement cette année avec une édition consacrée aux claviers.

Emma’Swing Trio ouvrira le bal le dimanche 23 juillet à 18h30 avec une formule originale autour du son de l’orgue Hammond. Le groupe proposera un jazz mêlant swing, blues et rythmes latins. Puis viendra le tour d’Eric Luter à 21h, qui proposera une formule improvisée et recomposée autour du washboard de Charles Prévost, accompagné du pianiste Ahmet Gülbay.

Le pianiste sera également de la partie le lundi 24 juillet, aux côtés de Nicola Sabato à la contrebasse et Sylvain Glevarec à la batterie. Ensemble, ils offriront au public un jazz profondément ancré dans la tradition du swing à 19h30. Le groupe Darius Brubeck Quartet, composé de Darius Brubeck au piano, Dave O’Higgins au saxophone ténor, Matt Riddley à la contrebasse et Wesley Gibbens à la batterie, clôturera le festival à 21h30.

Les deux concerts du dimanche 23 juillet seront gratuits mais il est conseillé de réserver sa place sur la billetterie en ligne. Pour assister à ceux du lundi 24 juillet, il vous faudra débourser 20€ (13€ pour les bénéficiaires de minimas sociaux et les moins de 25 ans, 15€ pour les adhérents de l’association MAM) sur la billetterie en ligne.

V.A.


Où sortir ce soir?

Du lundi 24 juillet au vendredi 28, la ville de Carpentras organise le festival « plein des mirettes » dédié aux tout petits et aux familles.

Des spectacles, ateliers, lectures et stages seront organisés tout au long de cette semaine de festivité. Spécialement conçue pour le jeune public, la majorité des évènements se déroulera le matin.

Programme
Mardi 25 juillet 2023 – 10h00 : Monsieur Baron

Mais qui se cache derrière M. Baron ? M. Baron n’est pas un aristo mais il garde un certain style : « D’ailleurs M. Baron n’est pas grand, il est long… » Vous vous direz peut-être mais que fait M. Baron ? Depuis qu’il est minot, M. Baron a un petit air de musique qui lui gratte la tête juste derrière l’oreille, même parfois, derrière les deux oreilles…Le temps ne fait rien à l’affaire car le petit air de musique ne l’a jamais quitté. La musique est faite pour s’envoler, les chansons aussi.
Alors pour répondre à la question, que fait M. Baron ?M. Baron chante ! M. Baron chante de concert avec Oliver, son majordome, un brin complice, un brin English, qui l’accompagne partout avec sa fidèle contrebasse. Ils nous embarquent à travers un concert interactif, dans leur univers décalé, fantaisiste et musical, où la légèreté des textes originaux est servie, sur un plateau d’argent par le rythme, l’humour et la poésie. Amis de la chanson, écoutez chanter M. BARON !!! 

Spectacle jeune public à partir de 4 ans – durée 50 mn – Cour de la Charité.
Tarif plein : 7 € – Tarif réduit : 5 € Carte jeunes : 4 € (Hors frais de location) Billetterie en cliquant ici.

Mercredi 26 juillet 2023 – 10h00 : Les Clowns de la route

Deux clowns, un rien turbulents, partent en vacances mais toutes leurs erreurs font de leur chemin un calvaire routier. Heureusement Prudence, l’ange de la route est là pour les remettre sur le droit chemin. Avec l’appui des enfants, elle intervient, explique, sanctionne, pardonne… Prudence utilise tous les subterfuges possibles pour inculquer à nos clowns les « bonnes manières » de la route. Les clowns de la route : ridiculiser les comportements à risques pour que la sécurité devienne une évidence dès le plus jeune âge.

Spectacle jeune public à partir de 4 ans – durée 50 min + débat 30 mn – Cour de la Charité.
Tarif plein : 7 € – Tarif réduit : 5 € – Carte jeunes : 4 € (Hors frais de location) Billetterie en cliquant ici.

Jeudi 27 juillet 2023 – 10h00 : Les Cinq Anneaux Perdus

L’incroyable aventure de deux enfants en mission pour sauver l’idéal olympique. Camille et Charlie, aux billes, sont de vrais champions. Lors d’un entraînement en pleine nature, ils découvrent une mystérieuse boîte lumineuse, animée par l’esprit de Pierre de Coubertin. Mais cette lumière de l’olympisme est en train de s’éteindre. Pierrot – c’est comme ça qu’il aime se faire appeler – les met au défi : le petit garçon et la petite fille devront retrouver les cinq anneaux perdus pour la sauver.

Spectacle jeune public à partir de 4 ans – durée 55 mn – Cour de la Charité.
Tarif plein : 7 € – Tarif réduit : 5 € Carte jeunes : 4 € (Hors frais de location) Billetterie en cliquant ici.

Du lundi 24 au vendredi 28 juillet 2023 De 10h00 à 17h00 : Stages d’Arts Plastiques

« Monsieur cerf-volant part en vacances » Nous nous évaderons avec notre cerf-volant au-dessus des campagnes, des villes et des océans. Dessin d’un cerf-volant et son carnet de vol ! 

Public de 6 à 12 ans – La Charité et Berges de l’Auzon.
Tarifs : 15€ par jour et 60 € pour 5 jours (Hors frais de location). Achat des billets à La Charité (Min 5 participants – max 12). Pique-nique à prévoir.

Jeudi 27 et vendredi 28 juillet 2023 de 10h00 à 17h00 : Stage à la découverte du Clown, initiation au jeu clownesque

Ce stage est une invitation à venir découvrir le clown qui est en chacun de nous. Dans une ambiance ludique à travers des jeux d’improvisation trouver le nom, le comportement, le maquillage et le costume de votre clown. Venez découvrir si votre clown est plutôt : « innocent aux mains pleines » ou « explorateur intrépide » ou encore une multitude d’autres possibilités.
Venez comme vous êtes dans le jeu tout est possible ! 

Public de 7 à 12 ans (10 participants maximum) – La Charité.
Tarifs : 30 € les 2 jours (réservation uniquement pour les 2 jours). Achat à la Charité (Hors frais de location)
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Où sortir ce soir?

L’événement de musique électronique Positif Festival revient pour une quatrième année au Théâtre antique d’Orange les vendredi 18, samedi 19 et dimanche 20 août. Au programme : des artistes incontournables, une ligne de vêtements, une exposition, et plein d’autres surprises. L’occasion de revenir sur l’histoire du festival et de son équipe qui se veut familiale.

Créé par le producteur et artiste Nicolas Cuer en 2012, le Positiv Festival voit le jour à Beaucaire dans le Gard, avant de se déplacer à Marseille jusqu’en 2017. Après une pause de deux ans, le festival est relancé au Théâtre antique par Nicolas, qui s’associe à Julien Gaona en 2019. Ensemble, les deux amis d’enfance développent l’événement, qui aujourd’hui, est devenu un incontournable de la programmation estivale du monument.

Tout comme Edeis, la société en charge de la gestion culturelle du Théâtre antique, l’équipe du Positiv a volonté de faire résonner le passé avec le futur, en proposant une programmation électronique couplée aux nouvelles technologiques dans un lieu qui a plus de 2000 ans.

Une large programmation

Cette année, la programmation du Positiv Festival s’étale sur trois jours. Au programme : des artistes connus de tous, même de ceux qui ne sont pas spécialistes de musique électronique, des artistes connus du milieu électro, et des artistes en plein essor. « On essaye de proposer une programmation très variée pour attirer un public large », explique Julien Gaona.

« Le festival se veut aussi un tremplin pour les artistes en train d’éclore. »

Julien Gaona

Ainsi, de gros artistes déjà implantés dans le milieu seront à l’affiche. À leurs côtés, un artiste en devenir a été choisi par l’équipe du Positiv et par sa communauté. Pour chaque édition, un appel à candidatures est lancé. Nicolas Cuer et Julien Gaona choisissent trois candidats avant de proposer au public de participer en votant pour son artiste préféré via les réseaux sociaux du Positiv Festival. Le gagnant obtient l’opportunité de performer en première partie.

Cette année, ce sera donc le DJ Attalin qui assurera la première partie durant la soirée du samedi 19 août qui sera une soirée 100% française. Il sera suivi de Vitalic, Vladimir Cauchemar, I Hate Models, Billx, et Nicolas Cuer. Le vendredi 18 août, l’artiste Boris Brejcha monopolisera la soirée. Le dimanche 20 août, le festival se terminera en beauté avec Justin Mylo, Martin Garrix et Richard Orlinski.

L’édition de 2022.

Les nouveautés du festival

Cette année, le festival ne propose pas seulement une programmation musicale. « On souhaitait proposer quelque chose qui mélange la musique et l’art », développe Julien Gaona. Un jour, le co-directeur du festival tombe sur le livre Pourquoi j’ai cassé les codes, écrit par le sculpteur et musicien Richard Orlinski. Les mots de l’artiste résonnent en lui, il décide donc de prendre contact. « Il voulait relancer sa carrière musicale donc c’est bien tombé, on lui a proposé un créneau, et il a proposé en retour de mettre des œuvres au sein du Théâtre antique », développe Julien. Ainsi, du 2 août au 3 septembre, quatre œuvres de Richard Orlinski, l’artiste français le plus vendu au monde, seront exposées au sein du monument, dont le célèbre Kong. Une collaboration avec Positiv Prod qui pourrait bien se pérenniser.

Cette année, le festival va aussi profiter de la présence des projecteurs qui servent à projeter les vidéomappings, notamment pour le spectacle L’Odyssée Sonore, pour également proposer quelque chose de visuel en plus de la programmation musicale. À ces deux nouveautés s’ajoutent d’autres surprises que les festivaliers découvriront lors de l’événement.

Positiv, plus qu’un festival

Le Positiv festival tend à devenir bien plus qu’un événement estival étalé sur quelques jours. Depuis déjà deux ans, l’équipe propose un format hivernal du festival. Les deux premières éditions ont eu lieu à l’Alpe d’Huez. Au vu de l’engouement, l’équipe réfléchit à proposer une programmation plus conséquente dans d’autres stations.

« Notre objectif est de développer la marque Positiv. »

Julien Gaona

La marque Positiv prend donc de l’ampleur, que ce soit à travers les programmations des festivals d’été et d’hiver, ou à travers le merchandising. Il y a peu est née la boîte de production Positiv Prod, qui permet notamment l’organisation d’autres manifestations musicales en dehors des dates du festival. Cette année, le Théâtre antique va notamment accueillir le concert de Sting le mardi 25 juillet, qui affiche complet depuis plusieurs mois déjà. « On souhaite proposer d’autres styles de musique, en plus de la programmation électronique d’août, pour toucher un public plus large », explique Julien Gaona.

Une petite équipe, de grands projets

L’équipe du Positiv est composée de sept personnes à temps plein. À ces membres s’ajoutent entre 150 et 180 personnes chaque été, entre régisseurs, techniciens et autres, pour mener à bien le festival. « C’est une belle machine qui est très chronophage mais qui est tout autant passionnante, de par le contact avec toute l’équipe, mais aussi avec les festivaliers de qui on a de très bons retours », poursuit Julien.

Mis à part Nicolas Cuer, quasiment tous les membres de l’équipe viennent d’horizons complétement différents du milieu de la musique. Julien lui-même, ne vient pas de ce milieu. Après avoir été entrepreneur dans le bâtiment, expert immobilier puis commercial, c’est sans bagages qu’il est arrivé dans le milieu de la musique et du spectacle. « Je me suis fait les dents sur le terrain, et très vite ce métier est devenu ma passion, affirme-t-il. C’est peut-être ça qui fait notre force, parce qu’on est arrivés dans ce milieu avec un regard différent, un regard neuf. » L’équipe Positiv Prod a osé casser les codes, ce qui semble aujourd’hui porter ses fruits.

DR

Positif Festival. Vendredi 18, samedi 19, dimanche 20 août. Billetterie en ligne. Théâtre antique. Rue Madeleine Roch. Orange.

https://www.echodumardi.com/tag/festival/page/3/   1/1