17 mai 2024 |

Ecrit par le 17 mai 2024

Plus de 8000 spectateurs pour les Hivernales

Le festival ‘On (y) danse aussi l’été’ des Hivernales, qui a fait danser la cité des Papes du 10 au 20 juillet, a obtenu un franc succès. En tout, plus de 8300 spectateurs et 750 professionnels, journalistes et institutionnels sont venus admirer le travail de 70 artistes et techniciens. La programmation, signée Isabelle Martin-Bridot, directrice du Centre de Développement Chorégraphique National, a permis 76 représentations pour 8 spectacles différents.

Pendant 10 jours, les spectateurs ont pu en prendre plein les yeux avec les spectacles ‘Répercussions’, ‘Générations’, ‘Force’, ‘Underdogs’, ‘Starving Dingoes’, et ‘Scarlett’s fantasia’. Tous partageaient la beauté et la grâce des corps qui se meuvent au rythme de la musique.

V.A.


Plus de 8000 spectateurs pour les Hivernales

Le festival Villeneuve en Scène, qui a eu lieu du 9 au 21 juillet à Villeneuve-lès-Avignon, a fait carton plein cette année. Pour sa 26ème édition, l’événement centré sur le théâtre a accueilli au total 12 568 spectateurs, 396 heures de spectacles, 15 compagnies, 16 spectacles différents, et 142 artistes.

Après 13 jours intenses dans la joie, la bonne humeur, et surtout le partage, les chapiteaux de la Plaine de l’Abbaye vont être démontés. Mais Villeneuve en Scène revient l’année prochaine pour une 27ème édition qui sera toujours sous le signe de la convivialité.

Retour en images sur cette édition 2022

V.A.


Plus de 8000 spectateurs pour les Hivernales

Les Choralies sont de retour à Vaison-la-Romaine pour une 24e édition. Le plus grand rendez-vous du chant choral fête ses 70 ans du mercredi 3 au jeudi 11 août. Organisé tous les trois ans, le festival rassemble pendant 9 jours 14 000 festivaliers pour plus de 70 concerts et une quarantaine d’ateliers musicaux.

« Les Choralies, c’est un festival pas comme les autres qui rassemble l’ensemble du chant choral, dans toute sa diversité : ceux qui aiment chanter, ceux qui aiment écouter, ceux qui aiment partager. Alors que les mots d’ordre de ‘co-construction’, ‘festival participatif’ ou ‘droits culturels’ agitent la scène culturelle française, les Choralies prouvent que 70 ans d’expérience feront toujours la différence ! » explique Côme Ferrand-Cooper, directeur des Choralies.

Les Choralies sont de retour à Vaison-la-Romaine pour une 24e édition. Le plus grand rendez-vous du chant choral fête ses 70 ans du mercredi 3 au jeudi 11 août. Organisé tous les trois ans, le festival rassemble pendant 9 jours 14 000 festivaliers d’une vingtaine de nationalités, pour plus de 70 concerts et une quarantaine d’ateliers musicaux ouverts à tous.

Depuis leur création en 1953, les Choralies se sont affirmées comme un rendez-vous incontournable de la musique vocale, attirant des milliers de participants au cœur de la Provence, à Vaison-la-Romaine, qui en a hérité du label de Cité chorale européenne.

Moment très attendu des passionnés de musique, le festival est une occasion pour le grand public de découvrir la scène chorale française et internationale. Sept scènes sont réparties dans toute la ville et huit soirées sont organisées au Théâtre antique. Chacune d’entre elles est précédée de l’expérience du chant commun, qui unit les 5 000 voix du Théâtre antique au coucher du soleil.

Les soirées au Théâtre antique, dont la programmation mêle jazz, classique, pop et musiques du monde, accueilleront cette année plusieurs groupes et notamment la chanteuse Pomme.

Organisé tous les 3 ans, le festival rassemble 14 000 festivaliers pour plus de 70 concerts et une quarantaine d’ateliers musicaux © Diane-Laure Galinotti

Un festival participatif

Les Choralies sont aussi le festival de la pratique chorale et proposent, aux amateurs comme aux avertis, une offre de 40 ateliers de pratique collective, sous la direction de chefs de chœur renommés. Pour une durée d’un à huit jours, ces ateliers rassemblent des chanteurs venus du monde entier pour travailler une œuvre ou un répertoire thématique.

En tant que rendez-vous du chant choral, le festival offre également un programme de rencontres et de conférences pour les chanteurs, chefs de chœur, musiciens et managers.

Grâce à une organisation qui mobilise 500 bénévoles, la ville tout entière, dont la population double pour chaque édition, s’enchante au rythme effréné des Choralies.

Pour plus d’informations rendez-vous sur www.choralies.fr.

J.R.


Plus de 8000 spectateurs pour les Hivernales

Le festival Ciné’Vignes a débuté il y a quelques semaines et se déroulera jusqu’au mardi 9 août. Les vignerons et négociants de la Vallée du Rhône accueillent pour la deuxième année consécutive les visiteurs pour plusieurs soirées cinéma en plein air.

Au programme, pas seulement des films, mais aussi des dégustations des vins de la Vallée du Rhône et des pique-niques composés de produits locaux et de saison.

Programme des films

Demain, le mardi 26 juillet, le Domaine de la Camarette à Pernes les Fontaines diffusera le film ‘Larguées’, qui met en scène deux soeurs aux caractères opposés qui décident de s’allier pour aider leur mère à se remettre de sa rupture avec leur père en l’embarquant dans un club de vacances à l’Île de la Réunion.

Le jeudi 28 juillet, le Domaine Chaboud Cellier à Saint Péray diffusera la comédie policière et romantique ‘En liberté !’. Ce film suit le personnage d’Yvonne, veuve d’un lieutenant de police qu’elle croyait être un héros mais qui était en réalité corrompu et sans scrupules.

Le vendredi 29 juillet, le film ‘Papa ou maman’ sera diffusée au Château de Ruth à Sainte Cécile les Vignes. Cette comédie met en scène deux époux qui souhaitent divorcer et qui se vouent une guerre sans pitié dans le but de ne pas obtenir la garde des enfants.

Le mardi 2 août, le Château d’Aiguilhon à Sauveterre diffusera ‘Le Gôut des Merveilles’ qui se passe au cœur de la Drôme provençale. Louise tente de préserver l’exploitation familiale. Un soir, elle manque d’écraser un inconnu au comportement singulier. Cet homme se révèle vite différent de la plupart des gens, et il pourrait bien changer la vie de Louise et de sa famille.

Le mercredi 3 août, le Château de la Chapelle à Châteauneuf de Gadagne diffusera la comédie ‘L’auberge espagnole’ qui suit le personnage de Xavier qui souhaite apprendre l’espagnol et qui va se retrouver à Barcelone, en collocation avec sept personnes de nationalités différentes.

Le jeudi 4 août, le Château Saint Pierre de Méjans à Puyvert diffusera le film muet primé aux Oscar ‘The Artist’ qui raconte l’histoire d’une rencontre entre une jeune star du cinéma, propulsée au premier plan, et une vedette du cinéma muet qui va sombrer dans l’oubli à cause de l’arrivée des films parlants.

Le vendredi 5 août, la Cave de la Comtadine à Puyméras diffusera l’indétrônable ‘Intouchables’. Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison, va être engagé en tant qu’aide à domicile par Philippe, un riche aristocrate devenu tétraplégique à la suite d’un accident de parapente.

Le mardi 9 août, le Domaine de Montine à Grignan les Adhémar clôturera le festival avec ‘Le jeu’. Des couples d’amis décident de jouer à un jeu où chacun doit poser son téléphone portable au milieu de la table et chaque notification devra être partagée avec les autres. Mais ce jeu va vite se transformer en cauchemar.

Les informations pratiques

Pour ces soirées Ciné’Vignes, il y a deux formules au choix : la soirée dégustation suivie du film à 15€ par personne, ou la soirée dégustation et pique-nique suivie du film à 35€ par personne.

Les visiteurs sont invités à se rendre sur les lieux dès 19h30 pour la dégustation et le pique-nique. Le film, quant à lui, ne débute qu’à la tombée de la nuit, à 21h45. Pour réserver son billet, il suffit de se rendre sur le site de Ciné’Vignes.

V.A.


Plus de 8000 spectateurs pour les Hivernales

Demain, le vendredi 22 juillet, et le samedi 23, la commune d’Apt sera sous le signe du rire avec les humoristes D’jal et Zize pour la seconde édition du mini festival Les 2 jours APTDR. Le lundi 25 juillet sera, quant à lui, porté sur la musique avec un grand concert du groupe Deluxe.

Face au report cette année encore du festival Les Tréteaux de Nuit qui accueille de nombreuses célébrités connues de tous, la ville d’Apt a tout de même décidé de concocter une programmation mêlant humour et musique dans la cour de l’école Jean Giono. Avec le mini festival Les 2 jours APTDR, qui auront lieu demain et samedi, la ville va accueillir deux humoristes : D’Jal et Zize.

D’Jal aux quatre coins du monde

D’Jal, qui s’est fait connaître avec son sketch sur les Portugais, débarque à Apt pour la première fois demain soir à 21h avec son nouveau spectacle ‘À cœur ouvert’. Toujours dans l’humour et la bienveillance, l’humoriste entremêle les accents des quatre coins du monde, sans oublier le portugais bien sûr, et il redonne vie à ses personnages fétiches. Pour assister à ce spectacle, vous pouvez acheter votre billet en ligne ou sur place.

Zize la marseillaise

Ce sera également une première à Apt pour l’humoriste Zize qui présentera son spectacle ‘pagnolesque’ samedi 23 juillet à 21h. Le public assistera aux aventures et mésaventures de Zize la marseillaise, totalement déjantée, qui va marier son fils et qui va vouloir tout organiser, mais sa future belle-famille sera-t-elle d’accord avec ses choix ? Pour assister à ce spectacle, vous pouvez également acheter votre billet en ligne, ou directement sur place.

Grand concert

Le lundi 25 juillet fera résonner la musique dans toute la ville d’Apt avec un grand concert scindé en trois parties, qui débutera à 19h30. Tout d’abord, la scène installée au cœur de l’école Jean Giono accueillera deux groupes Panache et Rosaway. Tous deux assureront la première partie du groupe d’éléctropop Deluxe, orginaire d’Aix-en-Provence. Pour assister à ce grand concert, vous pouvez acheter votre billet en ligne, ou directement sur place.

V.A.


Plus de 8000 spectateurs pour les Hivernales

Joséphine ? C’est une Tatie Danielle en pire peut-être
bête, méchante, raciste. A tel point que tout son village de la Bouilladisse ( 13!!) imagine un stratagème pour l’éloigner. Joséphine rêve de voir l’Obélisque à Paris. Qu’à cela ne tienne !Elle la verra mais ….en Egypte.

Des préjugés à revendre
Le sourire crispé, l’oeil soupçonneux, la tête inclinée, une canne mais bon pied bon œil , la blouse blanche-porte: Anne Cangelosi campe le personnage avec justesse avec juste ce qu’il faut de caricature pour ne pas blesser davantage son héroïne. Il faut dire que la Joséphine , elle en prend pour son grade comme on dit pendant sa croisière égyptienne : des ruines à visiter, des repas rationnés pour un buffet somptueux, le car qui part sans elle lors de visites, une mise à l’écart incompréhensible à ses yeux……sauf qu’elle est vieille.

Les voyages forment la tolérance
Bon d’accord. Il a fallu 85 ans à Joséphine pour avoir d’autres points de vue sur la vie et sur les autres. J’ai l’impression que grâce au talent d’Anne Cangelosi, il a suffi d’une heure de spectacle hilarant pour faire sauter également certains leviers de nos noires pensées. Bravo l’artiste !

Jusqu’au 30 juillet.On est tous le vieux d’un autre. 11h. 10 à 19€. Théâtre de la Tache d’encre. 1 rue de la Tarasque. 04 90 85 97 13. www.latachedencre.com


Plus de 8000 spectateurs pour les Hivernales

Avec le « Moine Noir » d’Anton Tchekov , Kirill Serebrennikov clame sa liberté retrouvée à travers la folie des hommes. Tout est permis dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes ( enfin) utilisée et magnifiée.Il y avait juste ce qu’il fallait de vent pour ajouter à la folie des hommes ce souffle de liberté.

Andreï Kovrine, intellectuel surmené, part se reposer à la campagne chez son ami Péssôtski qui l’a élevé et sa fille Anna. Péssôtski est obsédé par son jardin, ses serres, ses fleurs,le mystère de l’orme, et la question de la relève. Andreï est lui habité par les hallucinations d’un moine noir.

Une mise en scène flamboyante
La rupture d’Andreï, Serebrennikov choisit de la représenter par la multiplication des points de vue et des langues. On y entendra un Andreï en américain, en allemand et en russe incarnés successivement par3 formidables acteurs. Ce procédé de répétition ajoute à la transe que nous éprouvons face à l’occupation du plateau : choeurs révolutionnaires ou mystiques, danseurs-derviche tourneurs, ombres et silhouettes vaporeuses, serres en bois se transformant au gré des 4 chapitres, procédés vidéo qui doublent la réalité et révèlent des visages inquiétants. Nous sombrons nous aussi peu à peu dans un tournis sensoriel à défaut de folie.

Les différents thèmes abordés se percutent
Il y a d’abord une ode à la nature avec de merveilleux couchers et levers de soleil qui mettent tout le monde d’accord. Il y a ensuite cette question lancinante de s’inquiéter sur l’avenir des serres, sur les méfaits du gel. Il y a le questionnement sur la folie, la liberté mais aussi la violence engendrée jouant sur la lumière ou les ténèbres.Il n’y a pas vraiment de réponses sur leur incidence dans un processus de création sauf le résultat lui-même d’un spectacle d’une grande beauté : des chants, de la musique, des acteurs , des décors, d’un lieu, d’une mise en scène limpide et efficace.

Dans Iphigénie Tiago Rodrigues renoue avec ce qui nous avait séduit dans Antoine et Cleopatre ( Festival Avignon 2015) : Réécrire un mythe avec des effets de répétitions orales ( ici Je me souviens) de gestes esquissés ou évoqués, de grande immobilité et du Verbe assené, répété, articulé.

Ici les Hommes mais surtout les Femmes reprennent le pouvoir des mots et de leurs destins. La metteuse en scène Anne Thérond recueille le souvenir des acteurs après la tragédie et nous propose une version en noir et blanc d’une grande beauté : mer calme ou frémissante projetée, silhouettes immobiles, économie de mouvements, attente en apnée.

Iphigénie.

Plus de 8000 spectateurs pour les Hivernales

Spectacle vivant, scènes numériques’ revient pour une deuxième édition du 9 au 17 juillet. A l’initiative d’un regroupement d’acteurs de la Région Sud, l’évènement invite à penser les questions de transition et d’innovation numériques.

A l’initiative d’un regroupement d’acteurs de la Région Sud, engagés dans les croisements entre art et innovation technologique, ‘spectacle vivant, scènes numériques’ invite les professionnels du spectacle et des arts vivants à penser les questions de transition et d’innovation numériques au sein des ‘Ateliers de la pensée’ du Festival d’Avignon.
En 2022, 10M € seront investis dans le déploiement de solutions pour les ‘expériences augmentées du spectacle vivant’ : hybridation, virtualisation, augmentation des arts de la scène sont les maîtres-mots de ces nouveaux modèles, où tout reste à inventer.
Au-delà des questions d’innovation technologique, les organisateurs de l’évènement sont convaincus que cet enjeu de transformation du spectacle vivant est d’abord un enjeu d’articulation des formats, des esthétiques, des modèles économiques et des relations au public.
Ainsi, après une première édition en 2021, ‘spectacle vivant, scènes numériques’ revient pour une deuxième édition du 9 au 17 juillet.  

Les 9 et 10 juillet : rencontres professionnelles au Grenier à Sel

Durant deux jours, les professionnels du spectacle et des arts vivants sont invités à penser les questions de transition et d’innovation numériques lors de tables rondes, focus, conférences et rendez-vous professionnels avec de nombreux invités.

Du 11 au 15 juillet : culture tech corner aux salons Kennedy de la CCI de Vaucluse
Durant cinq jours, découvrez 32 solutions innovantes et tech au service du spectacle vivant. Au programme : stands, espace de démo pour la VR, ateliers de Audiens et Proarti, conférence illustrée, rendez-vous ‘one to one’ et bien d’autres.

Ouverture officielle du corner le 11 juillet à 10h30. Sur réservation.

Du 9 au 17 juillet : expériences numériques au Grenier à Sel
Découvrez deux projets artistiques, entre performance théâtrale et installation numérique, et expérimentez les nouvelles formes proposées par les artistes.

Un évènement co-organisé par Dark Euphoria, La Manufacture, Le Grenier à Sel et La French Tech Grande Provence dans le cadre des Ateliers de la Pensée du Festival d’Avignon et dans le cadre du projet européen Real-in Creative Europe de la Commission Européenne, organisé en partenariat avec Hacnum, Réseau national des arts hybrides et cultures numériques.

Découvrez le programme complet en cliquant ici.

J.R.


Plus de 8000 spectateurs pour les Hivernales

« 40 ans de galère, j’en ai mangé du riz pour financer les travaux de cette ancienne fabrique de jeans! » se lamente en souriant Danielle Vantagiolli. Son complice fidèle, à la ville comme au théâtre, Gérard ajoute : « Laissés à l’abandon, dans le silence des seuls souvenirs, ces murs commençaient à s’ennuyer. Ils attendaient. Alors, en 1982 d’autres voix sont arrivées, les nôtres d’abord, impatientes dans le feu d’une nouvelle aventure et d’autres encore, peu à peu venues de toutes parts. Alors les murs ont retrouvé leur respiration…Ils recueillent les voix, les musiques, les souffles portés par les femmes et les hommes de notre temps qui ont pour passion de donner un peu de leur art ».

Invités mardi en fin de matinée à assister à la présentation de cette 40e édition, les spectateurs de la 1ère heure, journalistes et élus ont écouté Danielle et Gérard Vantagiolli égrener le programme du 7 au 30 juillet. Avec un invité de marque, le photographe Guy Delahay, qui en novembre 1959 était aux côtés de Jean Vilar, au TNP (Théâtre national populaire) à Chaillot, à Paris, quand meurt Gérard Philipe. Ensuite, pendant des années il a immortalisé les débuts du Festival d’Avignon, grâce à Melly Puaux qui lui a donné un sésame pour entrer dans la Cour d’honneur du Palais des Papes, en photographiant les Casarès, Noiret, Sorano, Cuny, Jeanne Moreau et Silvia Montfort.

Le programme
Premier spectacle à 10h 30 : « Une opérette à Ravensbrück » de Germaine Tillion mise en scène par Claudie Van Beneden. L’ethnologue et résistante déportée avait composé une opérette lors de sa détention dans le camp. Avec ses camarades, elle refusait de participer à l’effort de guerre nazie. « Le rire est un élément revivifiant, on peut rire, on doit rire jusqu’à son dernier souffle » disait celle qui est une des rares femmes à reposer au Panthéon.

12h 35 : « Le voyage de Molière » par la Compagnie Grenier de Babouchka, à l’occasion des 400 ans de la naissance de Jean-Baptiste Poquelin. Pas moins de 8 comédiens sur scène pour un spectacle ludique et joyeux.

Suivra à 14h 50 « Parfum de femme », adapté du film de Dino Risi avec en 1974 l’inoubliable Vittorio Gassman. Cette fois, c’est Jean-Marc Catella qui joue le rôle du manchot aveugle dans une élégante mise en scène de Gérard Vantagiolli.

Sera sur scène à 17h l’aixoise Andréa Ferréol dans « La priapée des écrevisses » de Christian Siméon. « Ce texte, j’ai mis 4 mois à l’apprendre. Il mêle sexe, bouffe et crimes non élucidés, une histoire vraie et truculante mise en scène par Vincent Messager » dira Andréa Ferréol.

Enfin à 21h 15 : « Les trois mousquetaires » d’après Alexandre Dumas. Costumes, combats d’épée, un spectacle tumultueux, enlevé, au rythme effréné avec musique live (accordéon et guitares), pour tous les publics.

Côté Petit Chien (76 Rue Guillaume Puy) : Dumas encore avec « Le Comte de Monte Cristo » à 10h 30 par la Cie Théâtre des 3 Hangars. « Rebondissements spectaculaires, amour perdu, trahisons, vengeance » explique Jen-Louis Kamoun, le metteur en scène.

A 12h 15, « Journal d’Assises » de Janine Bonnaggiunta, une avocate qui a défendu au tribunal ces femmes qui ont tué leur mari violent pour ne pas mourir sous leurs coups. Elle raconte leur calvaire, leur souffrance, leur détresse. A 14h, Eva Darlan dans « Irrésistible ». Dans « Les Jeanne », elle évoquait les inégalités au sein du couple, là, c’est une charge comico-féministe contre le patriarcat, « Insolent, documenté mais on rigole quand même » explique-t-elle.

A 15h 45, « Jeanne d’Arc » de l’italienne Monica Guerritore, un monologue émouvant porté par Séverine Cojannot. Ce spectacle a déjà séduit 300 000 spectateurs dans le monde. « Jeanne a le courage de s’opposer jusqu’au bout, elle n’a pas peur » explique la dramaturge.

Un peu plus tard, à 17h 30, « Arletty » mise en scène par Kristian Fredric, une traversée schizophrénique de l’actrice vampirisée par son propre personnage, l’idylle entre la star iconique et l’officier de la Luftwaffe avec Julia Leblanc-Lacoste seule en scène.

A 19h 30 « Frankie », un conte fantastique sur le prototype d’un humain qui serait en empathie avec son prochain. Le monde serait-il meilleur? Frankie est-il la solution? A voir!

Enfin, à l’affiche, « Les vilaines », création musicale d’Elsa Bontempelli, la fille de l’auteur-compositeur Guy Bontempelli (« Quand je vois passer un bateau »). Chorégraphe, meneuse de revue au Lido et au Paradis latin, mannequin, cette fois, elle nous révèle l’envers du décor, les coulisses derrière les bustiers à paillettes, les décolletés plongeants, les plumes et le satin. Trois comédiennes top-models qui chantent et dansent sur une musique jazzy de Bontempelli-père.

Pour saluer ces 4 décennies d’amour indéfectible du théâtre, un ancien instituteur de l’école Louis Gros, Jean Vilane (qui avait reçu la visite de Jean Vilar dans sa classe), montera sur scène et remerciera le couple Vantagiolli pour sa défense du spectacle populaire « à ne surtout pas confondre avec le populisme » insistera-t-il. Il sera longuement applaudi par le public lors d’une standing ovation.

Jean Vilane

Contact : www.chienquifume.com / 04 84 51 07 48

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