26 décembre 2025 |

Ecrit par le 26 décembre 2025

Fondasol leader de solutions dans le retrait‑gonflement des sols argileux

Maisons fissurées, sols instables, sécheresses à répétition : le phénomène de retrait-gonflement des argiles (RGA) est un risque majeur pour le bâti en France. Ce 13 octobre à Avignon, Fondasol a évoqué officiellement sa participation au projet national Safe RGA, soutenu par France 2030 et l’Adème. Objectif : tester et déployer des solutions innovantes, écologiques et accessibles pour prévenir les effets du RGA. Une étape clé pour adapter les bâtiments aux réalités climatiques.

C’est dans les locaux d’Avignon que se tient, ce lundi 13 octobre 2025 à 15 h, une rencontre privilégiée autour du projet Safe RGA, acronyme pour « Solutions innovantes d’adaptation du bâti exposé à la sécheresse face à l’expansion du phénomène de retrait‑gonflement des sols argileux ». 

La Préfecture en invitée d’honneur
À l’initiative du Groupe Fondasol, ce temps fort marque la continuité du travail de l’entreprise dans un défi majeur : la stabilisation des sols argileux soumis aux variations hydriques. Le tout avec l’assentiment de Sabine Roussely, secrétaire générale de la préfecture de Vaucluse et sous‑préfète référente du programme national France 2030 invitée d’honneur de cette réunion engagée par Olivier Sorin, président de Fondasol qui a présenté l’entreprise, son Comité de direction et proposé à Christopher Caplane, directeur technique du groupe et Marjorie Grégoire, référente technique régionale, d’entrer dans le vif du sujet.

Entrepôt des carottes prélevées sur le terrain Copyright MMH

Le phénomène RGA : un enjeu montant pour mal connu
Le phénomène de retrait‑gonflement des argiles, RGA, désigne les mouvements du sol causés par les cycles de dessèchement et de réhydratation des argiles. Ces variations modifient la teneur en eau du sol, provocant des tassements ou gonflements pouvant fissurer ou déstabiliser les bâtis. Ce phénomène est identifié comme la première cause de sinistralité pour les maisons individuelles en France.  

L’enjeu s’amplifie avec le changement climatique
Sécheresses plus longues, pluies plus intenses, oscillations plus fréquentes, tout a concouru à l’appel à projets piloté par l’Adème, dans le cadre de France 2030, intitulé ‘Prévention et remédiation des désordres bâtimentaires dus au phénomène de retrait et gonflement des sols argileux’. Le projet Safe RGA est l’un des deux lauréats de cet appel.

Le rôle de Fondasol : de l’étude géotechnique à l’innovation appliquée
Depuis sa création en 1958 à Avignon-Montfavet par Charles Saint-Rémy-Pelisier, Fondasol s’est imposé comme un acteur majeur de la géotechnique en France, un marché français qui représente 700M€. Avec environ 14 000 dossiers par an, une trentaine d’implantations en France, quelques filiales à l’international, son expertise repose sur l’étude des sols, des fondations et de la pathologie structurelle menée par 850 collaborateurs. 

Analyses et travaux sur les échantillons Copyright MMH

Archives, investigation, cartes hyper-précises
L’un des atouts de Fondasol est sa capacité à transformer ses activités historiques d’investigation : sondages, essais in situ, laboratoire, modélisations en solutions numériques et responsables. À titre d’illustration, l’outil ‘SolScore’ permet de modéliser de façon prédictive le sous‑sol à partir de centaines de milliers de sondages capitalisés, réduisant ainsi la quantité ou le coût des investigations.  

Une entreprise tournée vers l’innovation
Dans le cadre de Safe RGA, Fondasol apporte non seulement sa compétence technique géotechnique, mais aussi son orientation vers l’innovation et la réduction d’impact environnemental, ce qui fait sens face à un phénomène amplifié par les changements climatiques.

Safe  RGA : objectifs, partenariats, dynamique
Le projet Safe RGA (2024‑2029) a pour ambition de bâtir des solutions innovantes, écologiques, économiques et faciles à mettre en œuvre pour : Adapter le bâti existant exposé au RGA ; prévenir et traiter les effets du phénomène dans les zones moyennes à fortement exposées ; développer des techniques dès la phase de construction neuve.

Les appareils de mesure sont fabriqués par les techniciens de l’entreprise Copyright MMH

Des partenaires significatifs
Les partenaires sont significatifs : Cerema (coordination), AQC (Agence Qualité Construction), CEA DéveloppementUniversité d’Orléans, et bien sûr Fondasol. Ces collaborations croisent recherche académique, expertise publique et entreprise privée. Concrètement, le volet ‘prévention’ testera des interventions sur des maisons existantes non sinistrées : imperméabilisation périphérique, installation de drains, écrans anti‑racines, éloignement des arbres, instrumentation du sol et du bâti. L’objectif : vérifier en vraie grandeur l’efficacité de ces techniques peu coûteuses, mesurer leur durabilité, leur reproductibilité.

Rendez‑vous à Avignon : symbolique et enjeux locaux
Le choix d’Avignon pour la visite, et le siège de Fondasol, n’est pas anodin : le Vaucluse est l’un des territoires exposés au phénomène RGA, via ses argiles et ses variations hydriques. Inviter Sabine Roussely, secrétaire générale de la préfecture de Vaucluse, et sous- préfète référente France 2030, permet de renforcer le lien entre l’entreprise, la recherche et les services publics. Pour Fondasol, représenté par son président, Olivier Sorin, c’est aussi l’occasion de valoriser son positionnement stratégique : action de terrain, développement durable, innovation et structuration. À travers ce projet, l’entreprise affirme sa contribution aux grands défis du bâti et du territoire.

Impact et perspectives
Plusieurs raisons font que Safe RGA mérite attention : D’abord, le coût humain et économique du RGA est élevé : des milliers de maisons individuelles affectées, des interventions lourdes : micropieux, confortements structurels. En s’attaquant à la prévention et aux solutions préventives, on peut espérer un impact majeur sur l’un des grands risques silencieux du bâti en argiles. Ensuite, le lien au climat : avec des sécheresses plus fréquentes, la vulnérabilité des sols argileux est accrue. Un projet qui vise à rendre le bâti plus résilient est donc parfaitement d’actualité.

Copyright MMH

Une entreprise Géo-Data
Enfin, la dimension innovation : techniques peu coûteuses, faible empreinte carbone, instrumentation des sols, data et modélisation – tout cela converge vers un changement de paradigme : on ne se contente plus d’attendre le sinistre, on anticipe. Côté Fondasol, cela renforce son offre ‘géo‑data’, son modèle responsable : réduction des émissions, outils numériques et son rôle d’acteur de la transition dans le domaine de la construction et de l’aménagement. 

C’est en cours
Le démarrage opérationnel du projet Safe-RGA a eu lieu  en octobre 2024, et s’étendra sur cinq ans. Les résultats de premières expérimentations seront à surveiller. Pour les maisons et constructions sur argiles, les retombées en matière de réduction du coût de traitement, durabilité des solutions, adaptabilité aux territoires localisés seront des indicateurs clés.

Construire autrement

Fondasol joue, à travers Safe RGA, un rôle d’architecte de résilience du sol et de la construction au cœur des argiles mouvantes et de la sécheresse grandissante, le projet Safe RGA porté par Fondasol n’est pas qu’un axe de recherche de plus. C’est un chapitre stratégique de l’adaptation des territoires, où géotechnique, innovation et responsabilité convergent. Si les solutions prévues tiennent leurs promesses – avec, notamment, selon les terrains, l’injection de lait de chaux, de sable et sel , sous les constructions pour stabiliser durablement le sol, ce pourrait être un véritable tournant pour les maisons, les collectivités, et l’ingénierie de demain.

Copyright MMH

Zoom sur Adème et France 2030
France 2030, lancé par le gouvernement français en 2021, est un plan d’investissement de 54 milliards €, visant à soutenir les innovations technologiques et industrielles d’avenir, tout en accélérant la transition écologique. Il couvre des secteurs stratégiques comme l’énergie, la santé, l’agriculture, la mobilité ou encore le bâtiment.

La place de l’Adème
Dans ce cadre, l’Adème (Agence de la transition écologique) pilote plusieurs appels à projets. L’appel spécifique lié au projet Safe RGA est intitulé : « Prévention et remédiation des désordres bâtimentaires dus au phénomène de retrait et gonflement des sols argileux ».

L’objectif ? 
Accompagner des expérimentations concrètes, reproductibles et à faible impact carbone, pour faire face à un risque aggravé par le changement climatique. Le projet SAFE RGA, dont Fondasol est un des lauréats, fait partie des deux seuls projets retenus au niveau national.

Safe RGA
Solutions d’Adaptation du bâti Face au phénomène de Retrait-Gonflement des Argiles est porté de 2024 à 2029 par le Cerema, au titre de coordinateur, avec Fondasol, AQC, Université d’Orléans, CEA Développement. Le financement est supporté par le Programme France 2030 via l’Adème.

Objectifs 
Prévenir les désordres dus au RGA dans le bâti existant ; Expérimenter des solutions simples et durables : drains, imperméabilisation, anti-racines… ; Réduire le coût d’intervention et anticiper les sinistres ; Déployer une approche low-tech, reproductible et à faible impact environnemental.

Copyright MMH

Rôle de Fondasol 
Fondasol intervient au titre de son expertise géotechnique de terrain ; de l’innovation numérique : modélisation, SolScore et du déploiement de solutions opérationnelles.

Comment fonctionne Solscore ?
Solscore compile les données historiques de sondages de Fondasol et mobilise des algorithmes pour délivrer une analyse géostatistique des données disponibles à proximité d’un site, traduite dans un modèle géotechnique.

Les enjeux
Les enjeux sont de réduire la sinistralité des maisons individuelles ; d’Adapter les constructions au changement climatique et d’outiller les territoires pour résister aux effets de la sécheresse sur les sols argileux.

Olivier Sorin, Président de Fondasol Copyright MMH

Fondasol, une entreprise à majorité détenue par ses salariés
« Aujourd’hui, 75 % du capital de Fondasol appartient à ses salariés », explique Olivier Sorin, président de l’entreprise. Fondée à l’origine comme une entreprise familiale, Fondasol a connu un tournant en 1995-1996 lorsqu’elle a été vendue à un fonds d’investissement dans le cadre d’un montage financier appelé LBO (Leveraged Buy Out). Ce type d’opération permet de racheter une entreprise en s’endettant, avec pour objectif de maximiser la rentabilité des capitaux investis.

« Pendant plusieurs années, nous avons enchaîné les LBO, avant de reprendre notre destin en main en 2017 », poursuit Olivier Sorin. À cette date, le capital a été restructuré avec l’entrée d’associés historiques et de personnes clés choisies pour leur engagement dans le projet, dont plus de 30 % du comité de direction. Une partie du capital, un peu moins de 5 %, a également été placée dans un FCPE (fonds commun de placement d’entreprise), permettant à davantage de salariés de devenir actionnaires.

« On peut dire que nous nous sommes libérés de l’actionnariat majoritaire extérieur, même si certains fonds d’investissement minoritaires restent présents à nos côtés. Leur rôle est important : ils nous accompagnent dans nos réflexions stratégiques et contribuent à la prise de bonnes décisions », souligne le président.

Mais ce dont l’entreprise est aujourd’hui la plus fière, c’est d’être redevenue une société à l’esprit familial, portée collectivement. « Grâce à l’impulsion de notre directrice générale, Caroline Notredame, nous avons bâti un modèle dans lequel 97 % des salariés sont désormais actionnaires. Ce modèle d’actionnariat salarié fait aujourd’hui partie intégrante de l’ADN de Fondasol. » L’entreprise réalise un chiffre d’affaires de 100M€, en constante évolution.

Olivier Sorin, Marjorie Grégoire et Christopher Caplane Copyright MMH

Fondasol leader de solutions dans le retrait‑gonflement des sols argileux

Après la récente nomination de Caroline Notre Dame en tant que directrice générale de Fondasol, Christopher Caplane gèrera l’équipe en tant que directeur technique dès le 1er avril. Il succède ainsi à Catherine Jacquard, désormais retraitée.

Présent dans l’entreprise depuis 2005, Christopher Caplane a consacré la plus grande part de sa carrière à Fondasol. Depuis son entrée dans l’agence de Biarritz en 2005 jusqu’à sa nomination au nouveau poste de directeur technique en avril prochain. Il est par ailleurs expert judiciaire des sols depuis 2019, apportant un regard unique sur ses missions de direction.

Valoriser les talents internes
Rattaché au président du groupe Fondasol, Christopher Caplane intégrera également le comité de direction.
« Sa nomination répond à notre volonté de valoriser les talents internes et de renforcer toujours plus une vision technique où l’innovation se conjugue avec une connaissance intime des besoins opérationnels », explique Olivier Sorin, le président de la société vauclusienne basée à Montfavet.

Pour le groupe expert en études et ingénierie conseil de la construction depuis 1958, ce renforcement de la gouvernance doit permettre à l’entreprise de développer notamment ses ambitions et ses actions à l’international.
Organisation, processus, collaboration inter-équipes, qualité, formation… : le rôle de Christopher Caplane sera ainsi « de poursuivre l’identification et l’animation des actions pour l’ensemble des domaines de compétences du groupe (sols, structures, matériaux) et de ses géographies (Europe, Amérique du Nord, Afrique) », complète la direction de Fondasol.

100M€ de CA en 2025 ?
Avec un chiffre d’affaires prévisionnel de 100 millions d’euros en 2025, le groupe Fondasol compte sur ses 850 collaborateurs implantés en Europe, Nord Afrique et Nord Amérique. Ces derniers représentent 75% des actionnaires du groupe. Des défis plus grands se profilent face au nouveau directeur technique, qui célèbrera dans quelques mois ses 20 années dans le Groupe.

Amy Rouméjon Cros

Christopher Caplane : une expertise développée depuis 25 ans
1999 : Maîtrise de Génie Civil à l’Université de Bordeaux
2000 : DESS Géosciences appliquées à l’Université de Bordeaux (major de promotion)
2001-2002 : navigateur chez Stolt Offshore
2002-2003 : ingénieur d’études à l’agence bordelaise de Fondasol
2003-2004 : ingénieur en recherche et développement à Asr Ltd
2004-2005 : ingénieur géotechnique à Fugro GeoServices
2005-2019 : chef d’agence de Fondasol à Biarritz
2019-2025 : référent technique région Ouest à Fondasol
A partir du 1er avril 2025 : directeur technique à Fondasol


Fondasol leader de solutions dans le retrait‑gonflement des sols argileux

Le groupe avignonnais Fondasol, expert en études et ingénierie conseil de la construction, vient de nommer Caroline Notre Dame en tant que directrice générale.

Le groupe vauclusien Fondasol a récemment créé sa direction générale et a décidé de nommer Caroline Notre Dame à sa tête. En distinguant la présidence de la direction générale, le Groupe souhaite renforcer sa gouvernance afin d’accélérer la construction d’un groupe d’ingénierie international, opérant en Europe, en Afrique et en Amérique du Nord.

« Notre Groupe ne cesse d’évoluer, de grandir. Dans un tel contexte de transformation et d’accélération continue, une gouvernance renforcée est essentielle pour maintenir l’équilibre entre ambition stratégique et efficacité opérationnelle, et transformer les possibles en actions concrètes. »

Olivier Sorin, président du groupe Fondasol

Si les directions technique et scientifique et la Recherche & Développement restent sous la responsabilité directe du président, Caroline Notre Dame a quant à elle pour mission de piloter la stratégie définie par Olivier Sorin, et de renforcer l’excellence du Groupe qui se caractérise par la cohésion des équipes et l’évolution des talents, l’innovation et la digitalisation d’une offre de service multi-experte et la performance économique du Groupe.

Pour ce faire, la nouvelle directrice générale va s’appuyer sur ses diverses expériences professionnelles et sur son parcours au sein-même du groupe Fondasol. Diplômée de l’école de commerce EDHEC Business School et titulaire d’un master de Sciences Po, Caroline Notre Dame s’est d’abord orienté vers l’audit, puis vers le contrôle de gestion. En 2014, elle rejoint le groupe Fondasol où elle exerce la fonction de directrice Administrative et Financière et est membre du comité de direction. Ainsi, elle a longtemps contribué aux orientations stratégiques du Groupe. Des atouts qu’elle va encore mobiliser à l’avenir en tant que directrice générale.

Olivier Sorin et Caroline Notre Dame, président et directrice générale du groupe Fondasol. ©Fondasol

Fondasol leader de solutions dans le retrait‑gonflement des sols argileux

Olivier Sorin, PDG du groupe avignonnais Fondasol expert de l’ingénierie conseil dans le domaine de la construction et acteur historique de la géotechnique en France, vient de recevoir le prix de l’entrepreneur de l’année EY pour la région Sud-Est. Une distinction remise à l’occasion de la 31e édition de cet événement visant à mettre « en lumière des dirigeants dont l’engagement et les valeurs créent de la richesse et de l’emploi en France ».
C’est un jury d’entrepreneurs indépendants présidé par Roland Gomez, président de Proman, qui a décerné ce prix créé par le cabinet d’audit EY (Ernst & Young).
Entré jeune ingénieur géotechnique en 1992 au sein de l’agence de Lille de Fondasol, dont le siège social se trouve à Montfavet, Olivier Sorin a pris les rênes de l’entreprise en 2013 après en avoir été notamment chef d’agence puis directeur général délégué France en charge des agences du Nord.
En parallèle de ses missions de chef d’entreprise, celui qui a grandi dans la ‘banlieue rouge’ de la région parisienne, est bénévole dans une association d’accompagnement de jeunes issus des quartiers populaires de Salon-de-Provence. Il suit également une formation pour devenir juge au Tribunal de commerce. Enfin, Olivier Sorin est aussi auteur puisqu’il a publié plusieurs romans dont le plus récent, ‘Le nombril de Solveig’ a été édité en 2020 aux Editions des lacs.

Un jury séduit par l’ADN de l’entreprise
Ce prix a été tout particulièrement attribué au patron de Fondasol pour « sa stratégie de transformation dans le temps long, dans une optique de transmission et de pérennisation du groupe ».
Autres éléments qui ont séduit le jury : une entreprise axée sur l’innovation, qui adapte ses moyens aux nouveaux enjeux (recherche de valeur ajoutée, décarbonation des activités…), une croissance portée par l’innovation et la digitalisation de l’activité, ainsi que le développement de nouvelles expertises métiers (études de structures et géothermie pour les plus récentes), un actionnariat salarié au cœur de la gouvernance ainsi qu’une recherche de croissance à l’international.

97% des salariés sont actionnaires
Créé en 1958 par Charles Saint-Rémy Pelissier, Fondasol propose une offre de service en matière de sols, de structures et d’infrastructures, pour accompagner les projets deconstruction et d’aménagement du territoire, de l’amont à l’aval. L’entreprise vauclusienne est implantée en Europe (France, Luxembourg), en Afrique (Maroc, Sénégal) et en Amérique du Nord (Canada).
En 2022, le groupe a réalisé un chiffres d’affaires de l’ordre de 100M€ pour 850 collaborateurs dont 97% détiennent 75% du capital au travers d’un FCPE (Fonds commun de placement en entreprise) créé en 2022.

Créee en 1958, l’entreprise avignonnaise Fondasol est expert de l’ingénierie conseil dans le domaine de la construction et acteur historique de la géotechnique en France.

En route vers la finale EY nationale
Outre Olivier Sorin, 4 autres prix ont été aussi remis à l’occasion de cette édition du palmarès 2023 de EY. Il s’agit de Stéphane Mota de la société Mota à Aubagne (prix de l’Entreprise familiale), Olivier Choulet d’Ecoat à Grasse (prix de la ‘scale-up’), Talel Hakimi, Mehdi Matyja, Manon Renou-Chevalier et Etienne Leroy de Livemed’s à Nice (prix de la start-up ) ainsi que Hortense Bataille avec l’association d’intérêt général marseillaise Entrepreneurs pour la planète (prix de l’Engagement sociétal).
Les lauréats distingués dans chacune des régions concourront ensuite pour la cérémonie nationale qui se tiendra le lundi 16 octobre prochain au Théâtre Mogador à Paris lors de ce trophée national organisé en partenariat avec Samsic, leader des services intégrés aux entreprises, Steelcase, leader mondial de l’aménagement tertiaire et Verlingue, courtier en assurances. Le tout avec le soutien de Bpifrance.


Fondasol leader de solutions dans le retrait‑gonflement des sols argileux

Le groupe avignonnais Fondasol (760 collaborateurs, 77M€ CA), expert de l’ingénierie conseil dans le domaine de la construction et acteur historique de la géotechnique en France depuis 1958, intègre la société d’ingénierie conseil Prodétis (25 collaborateurs, 3,3M€), spécialisée dans les domaines des études d’exécution des ouvrages de génie civil, des ouvrages d’art, des ouvrages industriels et des ouvrages souterrains.

Après l’intégration de la société canadienne Solroc (61 collaborateurs, 10M de CA dollars canadiens CA), experte dans les domaines de l’environnement, de l’ingénierie géotechnique et du contrôle qualité des matériaux, en octobre 2020, cette acquisition vient renforcer la stratégie de développement du groupe Fondasol, et la dote d’un nouvel avantage concurrentiel sur son marché.

Pour Olivier Sorin, PDG du groupe Fondasol : «2020 a souligné l’importance de continuer à renforcer nos solutions globales d’ingénierie nous devons étendre toujours plus notre expertise métiers, nos implantations géographiques ainsi que la granulométrie de nos affaires.»


Fondasol leader de solutions dans le retrait‑gonflement des sols argileux

Le groupe avignonnais Fondasol (700 collaborateurs, 70M€ de chiffre d’affaires), expert en ingénierie, conseil en construction, intègre la société canadienne Solroc (61 collaborateurs, 10M de dollars canadiens), spécialisée dans les domaines de l’environnement, de l’ingénierie géotechnique et du contrôle qualité des matériaux.

Pour Olivier Sorin, président-directeur-général du groupe Fondasol, « En nous implantant au Canada, nous accélérons notre développement international et nous continuons d’étoffer notre offre pour faire la différence sur le marché de la construction et de la rénovation et, cela, dans la période de turbulences générée par la crise sanitaire ».

Pour Alain Bondu et Aimé Bensoussan, respectivement vice-président et président-fondateur de Solroc, « Le rapprochement avec un groupe français indépendant, appartenant en majorité à ses salariés et porteur de valeurs communes et d’une vision commune, inscrit notre société dans le long terme. C’est aussi un atout supplémentaire de développement dans un contexte canadien porteur pour les grands projets d’infrastructures. »

Développement international, approche locale
L’intégration de Solroc portera à 13% la part du chiffre d’affaires du groupe Fondasol réalisé à l’international, pour un objectif de 20 % à horizon 2025. Ce renforcement s’appuie sur l’accompagnement de grands projets : l’ouverture de succursales au Luxembourg, au Sénégal, au Maroc… ; l’acquisition de sociétés reconnues sur leur marché, comme en 2016 la société Ecartip, spécialisée en topographie et, aujourd’hui, la société Solroc.

L’objectif est de favoriser le développement international et local : « L’un de nos atouts est notre proximité géographique avec nos clients, à travers notre réseau multi-sites, fort d’une trentaine d’agences. A l’inverse, Solroc opère dans tout le Canada depuis son siège de Montréal, dans l’arrondissement de Saint-Laurent. En dupliquant notre modèle, Solroc pourrait étendre sa base d’opérations et de clientèle et étoffer davantage son offre en géotechnique, environnement et contrôle qualité des matériaux, ainsi que son expertise dans les investigations in-situ complexes », expose Olivier Sorin.

Pluridisciplinarité des métiers
« Approche multi-expertises, complémentarité des sphères de compétences, technicité et valeurs humaines concourent à une vision commune et à l’intégration de Solroc au sein du groupe Fondasol qui totalise 60 ans d’expérience. Ce rapprochement permet une offre de métiers toujours plus complète, notamment de la géotechnique complétée d’une approche ingénierie novatrice sur le marché canadien en matière de dimensionnement de constructions ou de réhabilitations (résidentiel/tertiaire de moyenne et grande hauteurs, sites industriels, infrastructures, ouvrages d’art) », exposent Olivier Sorin et Alain Bondu.»

Le groupe Fondasol réalise en effet de nombreuses missions mobilisant une ou plusieurs expertises dans le cadre de projets de grande hauteur comme d’infrastructures avec, parmi les missions actuelles, la Tour Montparnasse, le canal Seine-Nord Europe, les lignes de métro 11, 14 et 15 sud lot T2B, le tramway TZEN5 et le train Eole dans le cadre du Grand Paris Express ; les Chemins de fer Luxembourgeois ; le tunnel sous la Manche, Testimonio II à Monaco…

Les expertises de Solroc
De son côté, Solroc fera bénéficier le groupe Fondasol de ses expériences en suivi de chantier environnemental et des laboratoires de contrôle de la qualité des matériaux : amiante, pyrite… D’ailleurs, Solroc connaît une croissance soutenue de son activité – +8% sur les 4 dernières années. L’entreprise a, dernièrement, effectué les études géotechniques finales pour le projet Maestria Condominiums et en réalise actuellement les mandats de services de laboratoire et de contrôle qualitatif. Situé dans le quartier des Spectacles, Maestria Condominiums est le plus haut projet résidentiel de Montréal avec ses deux tours culminant à 55 et 58 étages.

Fondasol
Acteur de référence en ingénierie  conseil et spécialiste de l’environnement global des projets de construction, le groupe Fondasol et ses entités Fondasol et Ecartip interviennent aux côtés des acteurs publics et privés de la construction pour étudier et modéliser l’environnement global de leurs projets, en prédire le comportement, pérenniser les constructions et en réduire l’impact sur l’écosystème.

Répartis sur une trentaine de sites en France –dont le siège se situe à Avignon– et à l’international (Luxembourg, Maroc, Sénégal…), les 700 collaborateurs du Groupe proposent un accompagnement multi-métiers complet au service de la gestion et de la maîtrise des risques et des coûts des projets de construction, dans 15 domaines d’expertise technique : géotechnique, environnement, hydrogéologie, géophysique, géologie, instrumentations et auscultations, topographie, détection de réseaux, lasergrammétrie, Bim…

La belle histoire
Fondasol a été créée en 1958 par Charles Saint Rémy Pelissier. L’entreprise traite plus de 12 500 affaires par an, compte plus de 250 ingénieurs sur ses 700 collaborateurs, plus de 100 équipes et ateliers de forage et 5 laboratoires d’analyse géotechniques. Avec le rachat en 2015 d’Ecartip devenue sa filiale, Fondasol a concrétisé le virage digital avec maquette numérique qui révolutionne la conception, la réalisation, l’exploitation et la gestion des ouvrages. Avec la finalisation du ‘management buy-out’ -qui désigne le rachat d’une entreprise par son propre personnel- en décembre 2017, désormais près un tiers des salariés détient 60% des actions, Amundi Private Equity Funds (Crédit Agricole), BNP Paribas et BTP Capital réunissant les 40% complémentaires. Le groupe a généré un chiffre d’affaires de 70M€ en 2019.

Solroc
Créée en 1981 par Aimé Bensoussan, Solroc a réalisé un chiffre d’affaires de 10M de dollars canadiens en 2019 et compte aujourd’hui 61 collaborateurs : ingénieurs, géologues, scientifiques spécialistes de l’environnement, techniciens de laboratoire et de chantier… – et plusieurs milliers de projets à travers le Québec, l’Ontario, l’est des États- Unis et outre-mer. Sa capacité à proposer des solutions fiables, associant maîtrise des risques et des coûts, a permis à l’entreprise de gagner la confiance de ses clients et d’accéder à des projets d’envergure, à l’égal des grands groupes.

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