31 mai 2023 |

Ecrit par le 31 mai 2023

Comment profiter de la forêt tout en la préservant ?

Cyclistes, cavaliers, marcheurs, sportifs… L’ONF rappelle à tous les usagers de la forêt les bons réflexes à avoir pour une promenade responsable, avec un maître-mot : donner à chacun et chacune les clés pour mieux comprendre les enjeux de la forêt, et ainsi, mieux agir.

Le printemps est arrivé, les beaux jours reviennent, la saison de la chasse est terminée et la tentation d’aller se promener en forêt est grande. Pour rappel, avec un département de Vaucluse recouvert à 53% de forêts, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est la 2e région la plus boisée de France avec 51% du territoire recouvert de forêts. Ainsi, cueillir, observer, se détendre, pratiquer une activité de loisirs font partie des plaisirs simples en forêt. Pour mieux comprendre les enjeux de la forêt, l’ONF fait le point sur les activités autorisées et celles qui ne le sont pas.

Au printemps, puis-je cueillir des fleurs ?
Oui, avec modération. Dans les forêts communales, il faut se rapprocher de la mairie. En forêt domaniale, la cueillette est tolérée. Il est possible de ramasser 5 lites (1 panier) de baies, fruits, champignons… Concernant les fleurs, celles-ci doivent être saisies à la main et la récolte est d’au maximum le contenu d’une main. Si vous cueillez des baies près du sol, n’oubliez pas de les cuire pour éliminer les éventuels parasites. La cueillette en forêt domaniale au-delà des limites autorisées est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 45 000 euros et d’une peine d’emprisonnement. Les sanctions sont plus lourdes dans certains espaces et pour les espèces protégées.

Puis-je me promener partout ?
Oui, en prenant des précautions. Il peut être risqué de s’aventurer hors des sentiers balisés. Les parcelles forestières abritent du bois mort et une végétation masquant les irrégularités du sol : ces facteurs rendent la marche difficile pour les promeneurs et constituent un risque pour leur sécurité. Sortir des chemins autorisés accélère l’érosion des terrains fragiles et dégrade la végétation du sous-bois. Il ne faut pas entrer dans les réserves biologiques intégrales car ces espaces sont laissés en libre évolution, sans intervention de l’homme pour favoriser la biodiversité.

Puis-je promener mon chien en laisse ?
Oui et non. Tout au long de l’année, les chiens doivent impérativement rester sous la surveillance de leur maître et ne pas s’éloigner à plus de 100 mètres. Au printemps, la réglementation se durcit : du 15 avril au 30 juin de chaque année, un arrêté ministériel impose aux propriétaires canins de tenir leurs animaux en laisse en dehors des allées forestières. L’allée forestière se comprend au sens large comme les routes, chemins ou sentiers forestiers, notamment les GR, mais aussi tous les chemins de promenade. En revanche, les cloisonnements forestiers, les pares-feux et les limites de parcelles ne sont pas considérés comme des chemins. En cas de non-respect, le contrevenant encourt une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros.

Puis-je organiser un évènement en forêt domaniale ?
Oui, seulement si autorisation de la part de l’ONF. Toutes les demandes de manifestations doivent faire l’objet d’une sollicitation de l’ONF. Cela évite que des marcheurs, des cavaliers et des vététistes ou des associations se marchent sur les pieds.

Puis-je pratiquer du VTT en forêt ?
Oui, à la condition de circuler exclusivement sur les routes et chemins forestiers. Dans les sites très fréquentés, les vélos et les cavaliers peuvent être autorisés uniquement sur les chemins larges (au moins 2,50 mètres) et les itinéraires balisés. La circulation des VTT et des cavaliers hors sentiers, détériore la végétation, entraîne le tassement des sols, accélère l’érosion et dérange les animaux de la forêt. Certains chemins sont parfois interdits d’accès afin de préserver les milieux fragiles et assurer la sécurité des usagers.

Puis-je allumer un feu de camp en forêt ?
Non. Fumer, allumer un feu de camp ou faire un barbecue en forêt peut provoquer un incendie. En 2022, plus de 7 000 feux ont été déclarés en France, représentant 63 000 hectares de forêt brûlés, dont 17 000 hectares sur le seul bassin méditerranéen. 90% des feux sont d’origine humaine. Allumer un feu est passible d’amende et/ou de peine d’emprisonnement en cas d’incendie. Des réglementations plus strictes peuvent s’appliquer localement.

Puis-je jeter mes déchets en forêt ?
Non. A certains endroits, les poubelles ont été supprimées volontairement car les animaux, en les fouillant, se blessaient ou s’étouffaient. Il est indispensable d’éviter tous les types de dépôts sauvages, même les déchets verts et alimentaires. Les uns favorisent le développement de plantes envahissantes, les autres sont un danger pour les animaux qui perdent leur instinct sauvage et risquent de s’empoisonner. Abandonner des déchets en forêt est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros.

Pour en savoir plus sur les bonnes pratiques en forêt, consultez la charte du promeneur.


Comment profiter de la forêt tout en la préservant ?

Les propriétaires forestiers récemment élus au Conseil de centre de la délégation régionale du centre national de la propriété forestière se sont réunis mercredi 29 mars à la préfecture de Marseille. Ils ont réélu Bruno Giaminardi à la tête de la délégation régionale du CNPF.

Plus de 23 000 propriétaires forestiers privés étaient appelés à voter pour leurs représentants au sein du CNPF PACA. Cet établissement public, sous tutelle du Ministère chargé de l’agriculture, est dédié au développement de la gestion durable des forêts privées françaises. Il a la particularité d’avoir une gouvernance majoritairement composée de propriétaires forestiers privés élus tous les 6 ans parmi leurs pairs. Ces élus acceptent bénévolement de consacrer du temps pour défendre les enjeux d’une gestion durable en forêt privée.

Avec un département de Vaucluse recouvert à 53% de forêts, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est la 2e région la plus boisée de France avec 51% du territoire recouvert de forêts. Parmi ces forêts, 64% des surfaces appartiennent à des propriétaires privés, soit 1 million d’hectares. Ils sont ainsi environ 400 000 propriétaires privés de forêts. Ceux d’entre eux qui possèdent plus de 4 ha de forêt ou qui bénéficient d’un document de gestion durable, soit 23 000 propriétaires forestiers, étaient appelés à voter pour leurs représentants au sein du CNPF PACA.

J.R.


Comment profiter de la forêt tout en la préservant ?

Où les forêts vierges tropicales disparaissent ?
Comme le rapporte Le Guardian ce mois-ci, le Brésil, l’Indonésie et la République démocratique du Congo ont entamé des discussions pour former un « OPEP des forêts tropicales », à savoir une alliance stratégique visant à assurer la conservation de ces écosystèmes qui jouent un rôle crucial pour la biodiversité terrestre et la régulation du climat (puits de carbone). Ces trois pays hébergent 52 % des forêts tropicales primaires restantes dans le monde.

Les forêts tropicales ont connu un sérieux déclin au cours de la dernière décennie. En matière de superficie détruite, le Brésil dépasse de loin tous les autres pays, avec un chiffre stupéfiant de plus de 1,5 millions d’hectares disparus en 2021. La forêt amazonienne est la plus grande forêt tropicale primaire de la planète et il est estimé qu’elle absorbe près de deux milliards de tonnes de CO2 par an. Les scientifiques préviennent que nous approchons dangereusement d’un « point de basculement » dans le système climatique, où de nouveaux dégâts deviendront irréversibles. L’élection récente de Lula au Brésil laisse toutefois entrevoir une lueur d’espoir concernant l’avenir de l’Amazonie, ce dernier s’étant engagé à lutter pour une « déforestation zéro ».

La RD Congo arrive en deuxième position sur la liste des pays où la perte de couvert forestier tropical est la plus importante. La forêt du bassin du Congo en Afrique centrale – dont 60 % se trouve en RDC – est familièrement appelée le « deuxième poumon vert » du monde. En 2021, cette forêt a été amputée de près d’un demi-million d’hectares dans la zone située en RD Congo. En plus du développement du secteur minier et de l’extraction du bois, l’agriculture représente la cause directe de déforestation la plus importante dans cette région.

Au total, les tropiques ont perdu environ 11,1 millions d’hectares de couverture arborée l’année dernière, selon les données de l’Université du Maryland disponibles sur Global Forest Watch. Outre au Brésil et en RD Congo, les pertes les plus conséquentes ont été enregistrées en Bolivie, en Indonésie, au Pérou, en Colombie, au Cameroun, au Laos, en Malaisie et au Cambodge.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Comment profiter de la forêt tout en la préservant ?

Dans le cadre des sorties nature du département, Volubilis et Pierre sèche en Vaucluse organise un atelier in situ à Sivergues, samedi 19 novembre de 10h à 16h30.

Le territoire agricole de l’espace naturel sensible de la forêt de Sivergues est représentatif de l’histoire agraire du Luberon, chaque étage correspond à une utilisation spécifique. C’est ce que découvriront les participants à l’atelier organisé par Volubilis, Pierre sèche en Vaucluse et le centre d’études et de réalisations pastorales Alpes-Méditerranée (CERPAM), samedi 19 novembre de 10h à 16h30.

Programme
Longueur : 5km 500.
Dénivelé : 120m.
Seules difficultés : 2 descentes caillouteuses (400m et 150m).

Chaussure de marche indispensable et inscription préalable en suivant ce lien ou par téléphone au 04 32 76 24 66.


Comment profiter de la forêt tout en la préservant ?

Les Communes forestières organisent une visite afin d’échanger avec les élus sur les répercussions du changement climatique en forêt.

Les espaces forestiers sont actuellement fragilisés par les sécheresses successives, les attaques parasitaires, les incendies de forêt… Les élus des collectivités ont un rôle majeur à jouer en s’assurant de la gestion durable des forêts et en prenant en compte le changement climatique. Afin de les informer et de les accompagner sur ce sujet d’actualité, les Communes forestières les invitent à la visite : 

«Les enjeux climatiques et leurs répercussions sur nos espaces forestiers : mise en place d’une gestion forestière adaptée »

Peuplement et pratiques sylvicoles
Première visite en cette rentrée de septembre, à l’ombre des arbres de la forêt de Bédoin, l’association des Communes forestières propose aux élus du département d’échanger sur un sujet d’actualité : l’impact du changement climatique sur les espaces forestiers. En lien avec l’Office national des forêts, des solutions seront proposées pour pouvoir adapter les pratiques sylvicoles et les peuplements à ce nouveau contexte.

Les infos pratiques
A travers la visite d’une forêt, les mesures de gestion forestière qui peuvent être mises en œuvre pour assurer la pérennité du couvert forestier seront présentées. Jeudi 22 septembre de 13h30 à 17h à Bédoin. Auditorium du centre culturel, place de la vigneronne.
MH


Comment profiter de la forêt tout en la préservant ?

La commune de Bédoin accueille la 6ᵉ édition de la Journée de la forêt du Mont Ventoux ce dimanche 4 septembre. L’occasion de sensibiliser les adultes comme les enfants sur la faune et la flore du Mont Ventoux, mais aussi pour ces derniers d’en apprendre plus sur les métiers de la filière bois, le tout dans une ambiance festive et conviviale.

Ce dimanche 4 septembre, la commune de Bédoin et tous ses partenaires invitent le public à fêter la Journée de la forêt du Mont Ventoux à la forêt de Perrache. Lors de cette journée, vous pourrez vous divertir, déguster des produits locaux, rencontrer les professionnels et profiter d’animations gratuites au cœur de cet espace naturel forestier.

Professionnels de la filière bois, associations, ou encore groupes de musique seront présents pour faire de cette journée une véritable réussite, mais aussi pour vous permettre d’en apprendre plus sur la nature qui vous entoure de façon ludique.

La filière bois

La journée débutera à 9h avec l’ouverture de l’espace des exposants. Des stands de la filière bois, des artisans et des associations locales seront présents afin d’échanger avec vous concernant les différents métiers liés au bois et à la forêt et sur les pratiques et techniques d’exploitation de la forêt.

Comment parler des métiers de la forêt sans montrer en quoi ils consistent. À 9h30, plusieurs démonstrations seront au programme telles que le martelage, le débardage, l’élagage, le sciage et le broyage du bois. Les métiers artistiques dérivés du bois et ceux qui effectuent les premières transformations de ce dernier ne seront pas mis de côté. Ces démonstrations seront encadrées par l’Office national des forêts (ONF) dans des espaces sécurisés. S’ensuivra une démonstration de bûcheronnage par des athlètes professionnels à 10h45. Enfin, la Journée de la forêt sera inaugurée à 11h45 à la loube, une scie à grosses dents utilisées par les bûcherons et les scieurs de long.

Sensibilisation sur la faune et à la flore

Plusieurs associations seront présentes et animerons des ateliers pour sensibiliser le public sur la faune et la flore. L’association L’Atelier rouge organisera un atelier ‘Land Art’ sur le thème de la graine et du reboisement.

L’association Améthyste s’occupera de vous faire découvrir l’espace naturel forestier sous un autre angle avec ses balades enchantées. Pendant ce temps, des jeux en bois grand format seront animées par l’association Tous ô Jeux. La bibliothèque de Bédoin, quant à elle, occupera un espace détente avec atelier créatif, un bar à histoires, et bien entendu, une bibliothèque de plein air.

Animations au cœur de la nature

Pour cette journée, pas de séance accrobranche de prévue, mais presque. L’association Les arbres de Gaïa vous apprendra à découvrir les arbres avec des ateliers pédagogiques de grimpe encadrée. Vous apprendrez des techniques de grimpe et de descente en tyrolienne dans le respect des arbres.

En bas des arbres, des promenades à poney seront menées par l’association Le Poney rouge. Si vous préférez prendre de la vitesse, Egobike organisera un parcours d’éveil et d’initiation au VTT. Pour ceux qui préfèrent avoir les pieds sur la terre ferme, une randonnée et un jeu de piste ‘à la recherche des essences’ sera animée par le Club naturiste de Bélézy Provence sur le sentier des Pitchouns. Le collectif Grandeur nature, quant à lui, titillera votre côté créatif avec un atelier de land art.

Sensibilisation par l’image et la pratique

Si les ateliers manuels sont un bon moyen de sensibiliser le public sur la nature qui l’entoure, les images et les démonstrations sont parfois davantage parlantes. Les jardiniers de l’Harmas Jean Henri Fabre proposeront des animations autour du réchauffement climatique.

Deux expositions seront disposées au cœur de la forêt : une exposition photos du collectif Ventoux en images et l’exposition itinérante ‘Mont-Ventoux, la montagne magnétique’ du Parc Naturel régional du Mont Ventoux.

Les apiculteurs du Mont Ventoux présenteront leur ruche mobile. Le public pourra également assister à la reconstitution d’une charbonnière, l’endroit où l’on fabriquait le charbon de bois. Enfin, les visiteurs seront sensibilisés sur le pastoralisme et la transhumance sur le Mont Ventoux.

Informations pratiques

Sur place, il sera possible de se restaurer et se désaltérer grâce aux food trucks Coco & Lili et le Bistruck qui proposeront de la cuisine locale. Il y aura également le coin buvette et restauration du Ventoux Sud FC. Vous pourrez accompagner votre repas d’un vin des Vignerons du Mont Ventoux ou de l’AOC Ventoux.

Tout au long de la journée, des navettes gratuites feront le trajet entre les parkings P2 (route de Carpentras) et P9 (route de Flassan) et l’entrée de la piste de Perrache à partir de laquelle les visiteurs continuer à pied. Des chaussures de sport sont d’ailleurs conseillés car il vous faudra marcher 20 minutes pour atteindre le site de Perrache

Dimanche 4 septembre. De 9h à 19h. Site de Perrache. Bédoin.

V.A.


Comment profiter de la forêt tout en la préservant ?

Jusqu’au 4 septembre, l’office national des forêts organise un concours photo ouvert à tous en partenariat avec l’enseigne Lafuma. Que vous soyez un photographe passionné, débutant, amateur, curieux ou inspiré, tentez de gagner un des nombreux cadeaux.

En 2021, l’office national des forêts (ONF) avait enregistré plus de 370 participations à son concours photo. Cette année, l’ONF propose de découvrir d’encore plus près nos forêts française et vauclusienne. La forêt du Luberon qui abrite 91 espèces d’oiseaux, la forêt de Saint-Lambert et ses sapins de Céphalonie, ou encore la forêt de Groseau au pied du Mont Ventoux… Tous ces espaces naturels offrent des paysages uniques.

Depuis le 17 juin et jusqu’au 4 septembre, l’ONF organise un concours photo ouvert à tous en partenariat avec l’enseigne Lafuma, spécialisée dans les équipements de sport de nature. Que vous soyez un photographe passionné, débutant, amateur, curieux ou inspiré, tentez de gagner un des nombreux cadeaux en envoyant vos plus belles photos de forêt.

Cette année, trois catégories sont proposées : ‘la forêt et vous !’, ‘faune forestière, animaux sauvages en forêt…’ et ‘les forêts françaises, un voyage à l’autre bout du monde’.

Prix et récompenses
En septembre, 30 finalistes (10 par catégorie) seront sélectionnés par un vote des internautes (sur Facebook et Instagram) qui éliront les trois lauréats (Prix Or, Argent, Bronze) dans chacune des catégories. Ils seront récompensés par des prix offerts par le partenaire de l’évènement, Lafuma :

  • 1er prix : un pack complet Lafuma (une veste, un sac à dos de 40L et des chaussures de randonnée).
  • 2e prix : un sac à dos de 40L Lafuma.
  • 3e prix : des chaussures de randonnée Lafuma.

Comment participer ?
Pour participer, il suffit de prendre une photographie, qui répond à une des trois catégories, dans une forêt française durant l’été. Une photo par catégorie choisie doit être envoyée. Envoyez ensuite la ou les photos par mail à concours.photo@onf.fr, accompagnée de la fiche d’inscription dûment complétée et avec les éléments suivants dans le corps du mail :

  • Votre nom, prénom, adresse postale, date de naissance, numéro de téléphone portable, email, le nom de la forêt concernée, le département et l’adresse de prise clichée aussi précise que possible (adresse complète, géolocalisation, chemin à proximité…).
  • Précisez la/les catégorie(s) dans laquelle/lesquelles vous souhaitez concourir.
  • En pièce jointe : vos photos, couleur, en HD (minimum requis : 4MO), rectangulaire (16 :9) et au format JPEG. Chaque photographie devra être renommée de la façon suivante : Nom.Prénom.annéedenaissance.jpg.
Que vous soyez un photographe passionné, débutant, amateur, curieux ou inspiré, tentez de gagner un des nombreux cadeaux © Jean-Pierre Cahoreau / DR

Concours ouvert à toute personne physique et majeure. Règlement complet et fiche d’inscription à retrouver ici.  

J.R.


Comment profiter de la forêt tout en la préservant ?

Jeudi 30 juin, afin de marquer officiellement la fin de leur formation, Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a remis les blasons à la nouvelle promotion de la garde régionale forestière. Parmi les 185 nouveaux gardes régionaux, 46 protégeront les massifs du Vaucluse.

« Depuis 5 ans, les pompiers peuvent compter sur notre entière mobilisation pour mener la ‘guerre du feu’ à leurs côtés, rappelle Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, président délégué de régions de France. Avec la garde régionale forestière, nous avons voulu mettre en place une véritable force de frappe contre les incendies de forêt et nos 185 gardes régionaux en sont un maillon essentiel »

En première ligne de la guerre du feu
Avec la prolifération des ‘mégafeux’ partout en Méditerranée, la garde régionale forestière est un dispositif essentiel pour lutter contre les incendie. Mise en place par la Région Sud, deuxième région la plus boisée de France avec 1,6M d’hectares, la garde est déployée tout l’été sur le territoire en soutien de la sécurité civile. Elle se compose de jeunes âgés de 18 à 25 ans, formés par des professionnels du feu et connectés aux sapeurs-pompiers et aux comités communaux des feux de forêt (CCFF) au sein des parcs et espaces naturels de la région Sud.

Jeudi 30 juin, afin de marquer officiellement la fin de leur formation, Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, président délégué de régions de France, François de Canson, vice-président en charge du développement économique de l’attractivité, du tourisme et de la prévention des risques majeurs, Ludovic Perney, vice-président en charge de la jeunesse, des sports et de la vie étudiante, ainsi que Jacqueline Bouyac, vice-présidente et présidente du parc naturel régional du Ventoux et de la Cove, ont remis les blasons aux 185 nouveaux gardes régionaux de la promotion Amiral Augier.

A cette occasion, le Vice-Amiral, Patrick Augier et Gilles Allione, ancien président CCFF du Var, ont reçu la médaille d’honneur de la Région Sud pour leur engagement lors de la crise sanitaire et leurs actions dans la guerre du feu, notamment lors du mégafeu du Massif des Maures en 2021.

Parmi les 185 nouveaux gardes régionaux, 46 protégeront les massifs du Vaucluse, dont 5 gardes régionaux déployés dans le pays de Sorgues, 24 mobilisés au parc naturel régional du Lubéron et 17 au parc naturel régional du Ventoux.

Feu de broussailles à Cairanne durant l’été 2020 © Com Sdis Vaucluse

Prévenir les risques grâce à la garde régionale forestière
Créée en 2018, la garde régionale forestière s’inscrit dans le plan climat régional et dans le dispositif ‘guerre du feu’, afin de préserver les milieux naturels et de prévenir les risques d’incendies. En 2022, la Région Sud y a consacré près de 1,2M €.
La garde régionale forestière a pour mission de : développer la culture du risque d’incendie ; renforcer les capacités des acteurs régionaux en matière de prévention, information, sensibilisation et surveillance ; venir en appui des dispositifs de surveillance.

Avant de prendre leurs fonctions dans les différents massifs de la région Sud, les volontaires qui composent la garde suivent plusieurs formations qualifiantes. Dans un premier temps, il s’agit d’une formation théorique autour de la forêt et de ses acteurs. Après ce premier rendez-vous, ils suivent une formation de terrain personnalisée, afin de se familiariser avec leur futur environnement, puis une formation au premier secours, labelisée PSC1. Enfin, leur parcours de formation s’achève par l’apprentissage des bases de communication et de cartographie, au lycée Agricole de Valabre.

Trois principes pour mener la guerre du feu
Pour éviter les drames humains et préserver l’environnement, la Région Sud a engagé plus de 4M € par an depuis 2016. Cette année, 1,5M€ supplémentaire ont été investi dans le dispositif ‘guerre du feu’.
Récemment, la Région Sud a renforcé sa stratégie en faveur de la gestion patrimoniale forestière. Inscrite dans le plan climat régional ‘Gardons une COP d’avance’, cette stratégie s’articule autour de trois principes : prévenir, combattre, reconstruire.


Comment profiter de la forêt tout en la préservant ?

A l’occasion du jour de la Terre, célébré chaque 22 avril depuis 1970, le musée du Cartonnage et de l’Imprimerie de Valréas propose une séance spéciale du film ‘Le temps des forêts’ (2018) de François-Xavier Drouet à 18h30.

Un documentaire qui dresse un constat de la gestion actuelle des forêts, influencée par les orientations nationales. Du Limousin aux Landes, du Morvan aux Vosges,  le film met en avant la sylviculture industrielle et ses alternatives pour lutter contre l’appauvrissement des sols et de la biodiversité forestière.

La séance sera introduite par le sylviculteur Michel Escurat et sera suivie d’un débat en présence d’Olivier Delaprison de l’ONF (Office national des forêts) et d’un intervenant du CRPF (Centre régionale de la propriété forestière).

A.D.

Durée du film : 1h43. Gratuit, sur inscription au 04 90 35 58 75. Musée du Cartonnage et de l’Imprimerie. 3 Avenue Maréchal Foch, Valréas.

Découvrez la bande-annonce du film ‘Le temps des forêts’.

https://www.echodumardi.com/tag/foret/   1/1