2 octobre 2023 |

Ecrit par le 2 octobre 2023

Frédéric Filippi, le patron d’ECF Paca, la société avignonnaise à 40M€

Frédéric Filippi est directeur général d’ECF-SPS, société de formation au permis de conduire et permis poids lourds, transports en commun, engins de chantier. La société compte 400 salariés, a formé 10 228 stagiaires cette année et aura réalisé 40M€ de chiffre d’affaires en décembre. Frédéric Filippi en tient désormais les rênes depuis que Gilbert Cassar est parti à la retraite en lui laissant les clefs de la maison au début de l’année. Il se confie sur la reprise de la société, la croissance organique et externe, la stratégie et le développement d’une affaire qui roule.

Comment je me sens ?
«Je suis très heureux, très détendu, je me sens chanceux.»

Auparavant ?
«Il y a eu beaucoup de travail, d’investissement. La relation avec Gilbert Cassar –ancien Directeur général d’ECF SPS Paca, Provence-Alpes-Côte d’Azur -, qui s’est étendue sur plus de 20 ans ‘d’apprivoisement réciproque’, a été très importante. Aujourd’hui c’est l’aboutissement d’un projet conçu par Gilbert et moi, que désormais je mets en place. C’est fantastique.»

Comment assimilez-vous vos nouvelles fonctions ?
«Plutôt bien. Cela fait trois ans que nous préparions cette transmission. Tout d’abord en m’occupant de l’entreprise sur le plan opérationnel, depuis quelques mois en tant que directeur-général, ainsi la transmission s’est faite de manière intuitive et normale. Il n’y a pas eu de rupture avec les collaborateurs, ni avec le réseau national ECF parce que la transmission s’était déjà graduellement faite, avant même qu’elle soit officialisée.»

Les stagiaires Chauffeurs poids lourds

Quels éléments importants avez-vous préparé pour cette passation ?
«C’est la confiance humaine puis professionnelle que nous avions tissé entre nous qui a fait de cette passation une continuité, une opération réussie. Après ? Nous avions la même façon de penser, de travailler. Ce qui est plutôt logique puisque c’est Gilbert qui m’a formé, qui a été mon mentor. De fait tout était fluide. C’est notre proximité qui a rendu cela possible.»

Aujourd’hui ?
«Nos marques diffèrent un peu. Il était dans une phase de transmission, je suis dans une phase de reprise et développement. 90% de nos valeurs restent identiques. Le gros bateau continue à voguer et les acquisitions d’écoles de conduite se poursuivent.»

Quelles stratégies pour le développement de l’entreprise ?
«Nous allons poursuivre la croissance organique sur notre territoire ainsi que la croissance externe déjà sur les rails depuis l’an passé, en cours cette année avec le rachat d’ECF Bouscaren dans l’Hérault, et nous nous projetons dans le Gard avec Nîmes, Montpellier, Lunel, pour des achats d’écoles de conduite à Alès, Béziers et Bagnols-sur-Cèze. Nous opérons de la croissance organique – qui est plus lente- et externe –qui est plus rapide- parce que les deux sont importantes mais ne se structurent pas de la même façon. Le plus important ? Conserver le même modèle structurel et organisationnel.»

Travail d’apprentissage sur le simulateur de poids lourd

Allez-vous recruter ?
«Non, on ne recrute pas particulièrement parce que notre stratégie est de faire évoluer, en interne, nos personnels, parce qu’ils sont de valeur et qu’ils ont du talent. Cela se fait en accord avec le Comité de direction qui m’accompagne. Nous procédons de la même façon lors de la croissance externe qui recèle un gisement de personnes de qualité. Nous recrutons finalement, lors de la croissance externe.»

Apprendre des entreprises que l’on achète
«Lorsque nous achetons de nouvelles écoles de conduite, nous examinons et analysons très finement leur organisation et en exportons les éléments les plus judicieux en interne. Nous nous ouvrons sans cesse au progrès, à l’intelligence collective, ce qui induit de ne pas imposer notre fonctionnement aux entreprises rachetées mais de conserver cette faculté d’ouverture pour nous imprégner de toutes les intelligences. Ce que nous mettons en pratique systématiquement et qui nous fait évoluer dans une relation d’échanges puisqu’à notre tour, nous importons chez eux, ce que nous considérons comme étant le mieux chez nous. Cela compose un ‘mix’ que nous déroulons sur l’ensemble de notre réseau et ça fonctionne plutôt bien.»

Parlons évolution de carrière
«Ainsi nous avons découvert d’autres façons de penser, de travailler, des idées, des méthodes, des organisations plus efficientes que ce que nous avions mis en place. Cela nous a permis de nous améliorer. Finalement, ce sont les écoles rachetées qui sont devenues les pilotes de ces changements sur la structure globale, ce qui permet à ces nouveaux salariés du groupe, des évolutions de carrière.»  

Quel type de management mettez-vous en place ?
«La question est complexe parce que j’aime bien le management participatif, mais parfois on peut me trouver autoritaire. Je suis celui qui tranche. Il est quand même question de gérer 400 collaborateurs, même si je considère que nous sommes, encore, une entreprise à taille humaine parce que je crois que je ne suis pas loin de connaître les noms de tous mes collaborateurs. Je le fais parce que j’aime beaucoup, en plus de la personne, avoir un prénom et un nom en face de moi.»

ECF SPS avec Gilbert Cassar et Frédéric Filippi

‘On n’est rien les uns sans les autres’
«Pourquoi ? Pace que nous ne sommes rien les uns sans les autres ni sans collaborateurs dévoués. Finalement je suis beaucoup sur les routes, à rallier nos structures de la région à Marseille, Nîmes, Cornier, Montpellier, pour y faire mes dossiers, partager une pause-café, déjeuner au restaurant d’entreprise car il faut écouter. Lorsque les gens ne sont pas écoutés, ils sont fatigués de parler dans le vide. Or, ce sont eux qui donnent la température de ce qui se passe.»

Besoin d’un numéro 2 pour faire face au développement de l’entreprise ?
«En fait j’ai opté pour plusieurs numéro 2 (rires), une équipe constituée de proches, qui savent bien me représenter, autant dans le travail que dans la manière de penser. Mon équipe choc ? Ce sont Valérie, Séverine, Bertrand, Sofian. Il y a aussi Eddy, Jérémie, soient deux équipes très structurées que ce soit en encadrement ou en croissance externe. Nous fonctionnons en gestionnaires de centre de profits, que chacun sache s’il est rentable ou non, si son travail est correct ou non. Il est important de responsabiliser les gens.»

Est-ce qu’un numéro 2 sortira du rang ?
«Peut-être, je n’en sais rien. Gilbert Cassar m’a dit qu’il lui ‘avait fallu une carrière pour rencontre un Frédéric’, cela m’a touché. Il me faudra peut-être la même chose pour trouver une personne avec laquelle je pourrai nouer la même relation.»

Apprentissage du permis de transport en commun

L’ascenseur social ? Il existe chez nous !
«Nous sommes une des rares entreprises à faire énormément d’évolution interne et, finalement, peu de recrutement en externe. Mon directeur d’exploitation régions était, il y a trois ans, formateur permis à Avignon. Désormais il encadre 220 formateurs. Comment cela a-t-il pu être possible ? Parce que nous avions une relation humaine de confiance. Ce qu’il m’a dit et m’a convaincu ? ‘Je ne sais pas faire mais je peux apprendre. Pour cela, j’ai besoin que tu me montres et que tu m’expliques’. Il a gagné son pari à ce moment-là. Ce qui compte le plus avec moi ? Pas le savoir-faire mais le savoir être, la capacité et l’envie de faire. Je suis très fier de mes salariés, administratifs comme formateurs. Ce sont eux qui font l’entreprise, une entreprise qui se développe.» 

Le permis en question
«J’aimerais que l’accès au permis se déroule comme pour l’obtention du bac, c’est-à-dire avec une notation tout au long de la formation qui s’étend sur 434 heures, soit 12 semaines. C’est beaucoup face aux 45 minutes dévolues à l’examen de la conduite. Il faudrait que l’on fasse confiance à l’organisme de formation pour évaluer, pour une partie, le candidat et inclure ce résultat à l’examen final. Ca me semblerait plus cohérent.»

Apprentissage du transport en commun

La nouvelle composition du capital
«Je suis l’actionnaire majoritaire aux côtés de deux fonds ‘Andera partners’, ‘Smalt capital et les banques telles que BNP Paribas, Banque populaire, le Crédit coopératif, la Caisse d’Epargne, Le CIC, la Banque Populaire et la Banque Postale. Le Conseil d’administration comprend Smalt, Andera et moi-même à hauteur de 51% du capital. ECF compte 400 salariés. Nous avoisinerons, cette année, 40M€ de chiffre d’affaires, contre 32M€ l’an passé. Comment j’explique cela ? Par la croissance externe.»

En conclusion ?
«J’avais un mentor, Gilbert Cassar, maintenant je suis le dépositaire de ce qu’il m’a légué. Si c’est un achat, c’est surtout une histoire d’homme, et cela je ne l’oublierai pas. Ce prénom a joué un grand rôle dans ma vie, c’était le prénom de mon père, de mon mentor, mon 2e prénom. J’ai eu la chance de rencontrer deux Gilbert dans ma vie. Le premier m’a donné mon éducation : politesse, courtoisie, ponctualité et goût du travail ; le second mon éducation professionnelle. Il m’a permis de devenir le chef d’entreprise que je suis aujourd’hui.»

Frédéric Filippi désormais aux manettes d’ECF SPS Paca

Les infos pratiques
ECF SPS est un réseau d’auto-écoles et un acteur de référence de la formation dans les métiers du Transport, de la Logistique, du BTP et de la Sécurité, implanté en Région PACA depuis plus de 20 ans.
ECF SPS, 135, avenue Pierre Sémard.
Min, bâtiment U
84 000 Avignon


Frédéric Filippi, le patron d’ECF Paca, la société avignonnaise à 40M€

Les formations proposées sont éligibles au CPF, OPCO et pour certaines financement région Pass Sud.

Du 21 au 25 août : Socle de compétences numériques pour être efficace en entreprise
Soyez performants et ayez les bons usages numériques en entreprise : renforcez vos compétences à 360°, maîtrisez les différentes interfaces, soyez prêts à travailler et communiquer dans une entreprise avec les outils numériques.
A Monteux / Carpentras.

Du 28 au 29 août : Mettre en place un fablab
Cette formation permet de cerner tous les enjeux liés au fablab et de partir avec de bonnes pratiques et un vrai savoir-faire.
A Carpentras.

Du 28 au 31 août : De l’artisanat traditionnel à l’artisanat numérique
Parcours vous permettant de maîtriser la fabrication numérique dans le cadre artisanal. Formez-vous aux logiciels de dessin et de modélisation 3D ainsi qu’à l’utilisation de machines de fabrication pilotées par ordinateur.
A Sorgues.

Inscription au 04 22 84 01 01 ou sur formation@provencenumerique.fr


Frédéric Filippi, le patron d’ECF Paca, la société avignonnaise à 40M€

L’arrêté du 5 juillet 2023 publié au Journal Officiel le 13 juillet 2023 précise les conditions d’organisation et de mise en œuvre des enseignements du nouveau Diplôme d’études supérieures de notariat (DESN).

A compter de la rentrée universitaire 2024, le DESN sera la principale voie d’accès à la profession. Les études supérieures de notariat sont assurées par l’Institut national des formations notariales (INFN) et par les établissements publics d’enseignement supérieur ayant conclu avec lui la convention prévue à cet effet.

« Cet arrêté était attendu et sa publication est une très bonne nouvelle, explique Me Sophie Sabot-Barcet, Présidente du Conseil supérieur du notariat.. Ce nouveau diplôme s’appuie sur une formation qui se veut avant tout professionnelle les étudiants devant réaliser une formation en alternance sur une durée de 24 mois, avec un stage en office et des enseignements. Ce diplôme permet ainsi aux futurs notaires de bénéficier d’une formation globale et transversale, et vient renforcer le lien privilégié que le notariat a toujours entretenu avec l’université. »

« Ce diplôme vient renforcer le lien privilégié que le notariat a toujours entretenu avec l’université. »

Me Sophie Sabot-Barcet, Présidente du Conseil supérieur du notariat.

Ce nouveau diplôme est délivré par les établissements d’enseignement supérieur et deux modes d’accès sont prévus :

  • Une entrée automatique pour les titulaires d’un master mention droit notarial ;
  • Une sélection par la commission nationale pour les autres masters de droit, avec un registre des équivalences enrichi, afin de doter la profession d’une diversité de profils et de compétences.

La formation de 24 mois sera composée de 3 périodes
La première période de formation « le notaire, officier public et ministériel » donne dans ses enseignements une place centrale à l’acte authentique et à la déontologie, à l’histoire du notariat, aux politiques publiques, à la médiation et aux outils numériques.
La deuxième période de formation « le notaire, expert juridique » conserve les fondamentaux comme le droit des personnes et de la famille, le droit immobilier et le droit rural, le droit des affaires et de l’entreprise.
La troisième période de formation « le notaire, entrepreneur » vise à accompagner le notaire chef d’entreprise et manager.

Une nouveauté réside dans la possibilité pour les étudiants de bénéficier d’une période de césure. Pendant cette période, les étudiants peuvent réaliser une expérience complémentaire, hors office notarial, en France ou à l’étranger. Il peut s’agir de stages professionnels ou de formations.
Pour les personnes qui sont inscrit(e)s aux formations dans leur version antérieure à l’arrêté susvisé, elles demeurent soumis(e)s aux dispositions des anciennes voies universitaires et professionnelles, jusqu’au 31 décembre 2027 au plus tard.

Le texte est disponible via ce lien : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047816470


Frédéric Filippi, le patron d’ECF Paca, la société avignonnaise à 40M€

Anthony Zilio, président de la communauté de communes Rhône Lez Provence, s’engage pour l’emploi sur le territoire, qui couvre les communes de Bollène, Lamotte-du-Rhône, Lapalud, Mondragon et Mornas. Ainsi, 50 acteurs du territoire se sont réunis le 27 juin dernier pour une table ronde au sujet du développement de la formation sur le bassin de Rhône Lez Provence.

Élus locaux, du Département de Vaucluse, de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse, représentants des organismes de formation ou des principaux employeurs du territoire, se sont rassemblés le 27 juin à Bollène dans un but unique : répondre aujourd’hui aux besoins des entreprises et anticiper ceux de demain.

De nombreux sujets ont été abordés tels que les métiers en tension, la mauvaise connaissance du secteur industrie, les chantiers actuels et à venir du nucléaire, ou encore les offres de transports et de logements à adapter. Chacun a pu prendre la parole durant cette table ronde.

Un état des lieux précis va être dressé dans les prochaines semaines afin de développer l’emploi et donc le territoire. Une fois cet état des lieux réalisé, un comité technique piloté par Anthony Zilio viendra soutenir l’installation d’une nouvelle offre de formations, répondant à la demande pour de jeunes formés qui seraient employables immédiatement au niveau local.

V.A.


Frédéric Filippi, le patron d’ECF Paca, la société avignonnaise à 40M€

Projet Avenir propose aux lycées, étudiants et jeunes diplômés de découvrir certains diplômes et formations proposés en Vaucluse, du 1er au 5 juillet au cinéma Capitole Studios. Nextech formation, le Greta CFA Vaucluse, Ecir l’école de la construction, l’Idev formation, CFA du bâtiment Florentin Mouret, la fédération MFR de Provence et l’INFREP Vaucluse seront présents.


Frédéric Filippi, le patron d’ECF Paca, la société avignonnaise à 40M€

La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse, l’association Campus pyrotechnie du futur et le groupe Eurenco viennent d’officialiser la création d’une antenne au sein du campus consulaire d’Avignon. La formation débutera en novembre prochain.

Cette annonce s’est déroulée lors du salon international de l’aéronautique et de l’espace qui vient de s’achever ce week-end au Bourget. A cette occasion, Gérard Frut, président du Campus pyrotechnie du futur, et Thierry Francou, PDG d’Eurenco ont ainsi confirmé la création de cette formation industrielle au sein du campus de la CCI que cette dernière va rebaptiser ‘Académie Vaucluse Provence’ afin de souligner la diversification de l’ensemble des ses offres de formation.
« C’est un des grands projets de notre mandature : la formation, se félicite Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse. L’Académie Vaucluse Provence accueillera l’ensemble des formations inter-métiers que nous allons construire avec les fédérations professionnelles et les entreprises des territoires de notre Région Sud. C’est un immense honneur de recevoir, en Avignon, au sein de notre campus, les formations dispensées par le Campus pyrotechnie de Bourges. Nous allons travailler main dans la main pour une plus grande réussite de nos entreprises. »

De nombreux débouchés pour cette formation inédite
« Cette antenne va nous permettre de renforcer et accélérer la formation des nouveaux arrivants au sein du groupe, confirme Thierry Francou qui vient d’inaugurer le nouveau siège social de son groupe à Sorgues. Dans un marché en forte tension, les formations délivrées pour toutes les catégories de personnels permettront de renforcer notre ADN de pyrotechnicien. »
En effet, le groupe Eurenco est en plein développement et compte sur cette formation pour faire face à ses nombreux besoins de main-d’œuvre.

L’excellente situation géographique d’Avignon
Créé à Bourges en février 2022, le Campus pyrotechnie du futur est spécialisé dans les formations liées aux métiers de la pyrotechnie en s’appuyant sur les entreprises nationales du domaine. Dans ce cadre, l’association entend déployer certaines de ces formations à proximité de sites industriels pyrotechniques afin de répondre au mieux à leurs besoins.
Pour le Campus « la situation géographique d’Avignon répond à cet enjeu compte tenu de la présence d’acteurs majeurs dans la région. »
Par ailleurs, « cet accord de partenariat avec un acteur majeur de la pyrotechnie militaire est la traduction du bien fondé de notre démarche, à vocation nationale, pour diffuser la culture pyrotechnique, ses innovations, en assurer son attractivité et développer ses compétences », explique Gérard Frut, président du Campus pyrotechnie du futur.
La première formation dispensée par l’association sur le campus de la CCI de Vaucluse, au profit des industriels de la région, dont principalement d’Eurenco, aura lieu à partir de novembre 2023. Elle devrait réunir plus d’une vingtaine de personnes pour débuter.

L.G.

Gérard Frut (à gauche), président du Campus pyrotechnie du futur, et Thierry Francou, PDG d’Eurenco officialisent la création d’une antenne du Campus pyrotechnie du futur au sein du Campus de la CCI de Vaucluse qui va devenir ‘L’Académie Vaucluse Provence’. ©Eurenco

Frédéric Filippi, le patron d’ECF Paca, la société avignonnaise à 40M€

L’école hôtelière d’Avignon, Sud Formation Santé, Kedge Business School, Compta gestion, Ingénierie Informatique et le CFA de la CCI de Vaucluse organise une journée portes ouvertes ce samedi 24 juin.

Programme

  • Présentation de plus de 30 formations en alternance ou en temps plein du CAP au Bac+5 : CAP, brevet professionnel, Bac technologique ou professionnel, BTS, Bachelor, Titre professionnel, Licence et Master dans les secteurs de l’hôtellerie-restauration, de la santé, de la diététique et du social, du management et de la comptabilité-gestion et ingénierie informatique. Les familles doivent prendre rendez-vous avec les professeurs sur la formation de leur choix et peuvent s’entretenir avec eux durant 30 minutes en réservant un créneau sur le site : campus.vaucluse.cci.fr
  • Visite du Campus, des écoles, salles de cours et de la cafétéria, entretiens avec des professeurs et des responsables pédagogiques, conseils sur les choix de formation, en temps plein ou en alternance. Les plateaux techniques de l’école hôtelière (cuisines, restaurants et hôtel d’application, salle d’œnologie…) et de Sud Formation Santé (laboratoire de pharmacie et d’orthopédie orthèse) sont également ouverts au public.

3 nouvelles formations à la rentrée

  • Bac+5 Manager en ingénierie informatique, spécialisation développement sécurisé d’applications ;
  • Bac+5 Manager en ingénierie informatique, spécialisation smart&green building ;
  • Mention complémentaire organisateur de réception.

Samedi 24 juin de 9h à 12h. Entrée libre ou sur réservation. Campus CCI Vaucluse, Allée des Fenaisons, Avignon.


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Pour la sixième année consécutive, à l’initiative du Greta-CFA Vaucluse, le lycée Théodore Aubanel a organisé une rencontre entre ses étudiants et les professionnels de la gestion comptabilité. A cette occasion, la convention de partenariat entre l’établissement et l’Ordre des experts-comptables a été renouvelée.

Ce jeudi 15 juin, les étudiants et apprentis du lycée Théodore Aubanel étaient invités à assister au renouvellement de la convention de partenariat entre l’établissement et l’Ordre des experts-comptables. Les objectifs de ce partenariat sont notamment d’élargir les cabinets susceptibles de recruter des apprentis (BTS, DCG et DSCG), d’enrichir les structures d’accueil de stage et de développer les collaborations permettant d’approfondir les connaissances des étudiants sur le monde de l’entreprise.  

Nicolas Férand, président du Conseil régional de l’Ordre des experts-comptables (CROEC) de PACA et signataire de la convention, a profité de cette rencontre pour prodiguer quelques conseils aux étudiants « d’un des meilleurs centres de formation de la région ». « La première des choses est d’être curieux. Vous pourrez toujours réutiliser vos connaissances sur d’autres dossiers » a-t-il expliqué avant d’évoquer l’évolution de la profession à laquelle les étudiants seront bientôt confrontés : la réforme de la facture électronique.

D’élève à professionnel : la boucle est bouclée

La soirée a également permis le témoignage d’anciens élèves du lycée pour lesquels « c’est toujours un plaisir de revenir à Aubanel ». Plusieurs d’entre eux ont souligné la qualité de la formation proposée malgré sa difficulté : « il faut s’accrocher, mais ne lâchez pas, le travail paye toujours ». Pour rappel, l’établissement propose : un BTS comptabilité et gestion, un diplôme de comptable et de gestion (DCG) et un diplôme supérieur de comptabilité et gestion (DSCG). Chaque année, près de 150 apprentis sont formés en comptabilité, de Bac +2 à Bac +5.

La soirée s’est clôturée par un moment de rencontre convivial entre professionnels, partenaires du Greta-CFA Vaucluse et étudiants. Au cours de ce « speed meeting », anciens et actuels élèves de l’établissement ont pu échanger sous le regard de leurs professeurs, pour lesquels le travail semble accompli : « nos anciens élèves sont venus aujourd’hui en tant que professionnels et cherchent à recruter nos étudiants. La boucle est bouclée ».


Frédéric Filippi, le patron d’ECF Paca, la société avignonnaise à 40M€

Le Grand Avignon a coordonné la candidature d’un groupement d’acteurs locaux de la formation pour la filière agroalimentaire à l’occasion d’un appel à manifestation d’intérêt « Compétences et métiers d’avenir » lancé par l’Etat. La remise de prix a eu lieu le mercredi 7 juin à Paris.

Le projet retenu par l’Etat, intitulé Vitamin’A (Vision du Territoire du Grand Avignon sur les Métiers et formations Innovantes autour de la Naturalité et de l’Alimentation), vise à apporter des solutions concrètes aux entreprises de la naturalité, de l’agriculture et de l’agroalimentaire à travers une offre complète de 26 dispositifs de formation structurés et innovants.

Près de 10M€, subventionnés à hauteur de 70% par l’Etat, vont ainsi permettre de financer, dans les 5 ans à venir, des formations jusqu’au bac+5, organisés au sein du pôle de compétitivité Innov’alliance, de Food’in Paca, de l’ISEMA, de l’Université d’Avignon, ou encore de l’Isara, première école d’ingénieur agronome à s’implanter dans la région Sud grâce à cette aide.

Ce projet s’adresse à l’ensemble des publics (étudiants, apprentis, salariés, demandeurs d’emploi, personnes en reconversion…), de niveau infra-bac à bac+5, en formation initiale et continue. Le programme vise à former les acteurs des métiers de la production agricole ou agroalimentaire, de la qualité, de la recherche et du développement, mais aussi du marketing, du commerce ou de la distribution.

Le Grand Avignon assurera le pilotage du projet avec l’appui d’un conseil scientifique coprésidé par l’Université d’Avignon et l’Inrae. L’objectif est de former 5 270 étudiants et salariés à l’horizon 2030 et de financer 11 organismes de formation.

https://www.echodumardi.com/tag/formation/   1/1