16 novembre 2025 |

Ecrit par le 16 novembre 2025

IFC Avignon, la success-story éducative sur 9 villes du Grand Sud

Né à Avignon il y a plus de 35 ans, l’IFC est devenu le premier établissement privé d’enseignement supérieur de la cité des papes, avec 1 150 étudiants et des taux de réussite qui dépassent 90% en BTS. Sous l’impulsion d’Éric et Mathieu Dupressoire, père et fils, le groupe s’est imposé comme une référence de l’alternance et de l’employabilité, jusqu’à essaimer dans tout le Sud : Alès, Marseille, Montpellier, Nîmes, Perpignan, Valence, Saint-Étienne, sans oublier Clermont-Ferrand avec l’école Wesford. Une réussite avignonnaise assumée, qui revendique un ancrage territorial fort et un temps d’avance sur les mutations du marché du travail.

 En 1990, Avignon voit naître un centre de formation post-bac qui ne compte alors qu’une poignée de filières. Trente-cinq ans plus tard, ce campus historique de l’IFC est devenu la plus importante école privée de la ville, certifiée ISO 9001 et régulièrement auditée, avec plus de 1 150 étudiants de Bac à Bac+5, sur Avignon.  

Une entreprise familiale devenue groupe régional.
À la tête de cette aventure, un duo intergénérationnel : Éric Dupressoire, 66 ans, qui a racheté l’école il y a quinze ans, et son fils Mathieu, 33 ans, aujourd’hui directeur général du groupe après y avoir été lui-même étudiant, puis salarié à plusieurs postes avant de prendre progressivement les rênes opérationnelles. La structure s’est professionnalisée : IFC est désormais l’un des trois pôles de la holding LMD (Learning Management Developpement), aux côtés de Media School et de l’IPF, déclinaison francilienne centrée sur les BTS.

Un groupe, 9 campus
Parti d’Avignon, le groupe fédère aujourd’hui neuf campus d’enseignement supérieur dans le Grand Sud : Avignon, Alès, Marseille, Montpellier, Nîmes, Perpignan, Valence, Saint-Étienne, ainsi que Clermont-Ferrand avec l’école Wesford rachetée en 2023. Au total, près de 3 500 à 3 600 étudiants, au total, une quarantaine de formations réparties dans une douzaine de filières et un chiffre d’affaires avoisinant les 25M€.  

Remise des diplômes IFC Copyright MMH

Une école « à taille humaine » aux résultats hors normes
Si le campus d’Avignon est le plus important du réseau, il revendique une atmosphère de proximité que les dirigeants résument en une formule : « nos étudiants ne sont pas des numéros ». Cette exigence bienveillante se lit dans les chiffres : plus de 92% de réussite aux examens pour les BTS sur la dernière session, très au-dessus des moyennes académiques, et des taux comparables pour les Bachelors et formations Bac+4/+5.

Le secret ?
Un recrutement sélectif mais ouvert : l’IFC accueille de nombreux jeunes à qui l’on avait expliqué qu’ils « ne feraient pas d’études supérieures ». L’école n’est pas pensée comme une « seconde chance » au rabais, mais comme un accélérateur de trajectoires pour des profils motivés, souvent en quête de reconnaissance.

4 grandes familles de formations
Quatre grandes familles de formations dominent à Avignon : commerce, communication-marketing, ressources humaines et comptabilité-gestion-finance, de Bac à Bac+5. Ce spectre large permet de répondre aux besoins du territoire tout en offrant de véritables parcours de progression interne.

L’alternance comme voie royale vers l’emploi
Au cœur du modèle IFC, l’alternance n’est plus une voie de garage mais une voie royale. Le groupe revendique un réseau de plus de 11 000 entreprises partenaires, auprès desquelles il place ses étudiants en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Dès l’admission, chaque étudiant entre dans un accompagnement individualisé : travail du CV (curriculum vitae), préparation aux entretiens, ‘personal branding’ sur LinkedIn, coaching pour apprendre à se présenter et à valoriser son potentiel. Côté entreprises, pas de diffusion massive de candidatures : les profils sont ciblés en fonction des besoins, du secteur d’activité et de la mobilité géographique.

Mathieu Dupressoire Copyright MMH

Les chargés d’apprentissage
Pendant le cursus, des chargés d’apprentissage se rendent physiquement en entreprise pour s’assurer de l’adéquation entre les missions confiées, le référentiel de formation et la réalité du terrain. Ils veillent aussi à l’intégration du jeune dans les équipes. Cette triangulation école–entreprise–étudiant constitue le cœur du ‘contrat pédagogique’ de l’IFC.

Résultats ?
Une proportion très significative des alternants est embauchée dans son entreprise d’accueil, parfois en poursuite d’études à un niveau supérieur, parfois en CDI (Contrat à durée indéterminée) à l’issue du diplôme. Dans un contexte national marqué par un recul d’environ 20% des offres d’alternance et 65 000 alternants de moins, le groupe reconnaît être «moins impacté» que ses confrères, grâce à cette réputation de sérieux et de suivi.

Un laboratoire pédagogique tourné vers l’entreprise… et vers l’IA (L’intelligence artificielle)
Face à la multiplication d’offres de formation apparemment similaires, la direction d’IFC assume une stratégie : la différence se joue sur le contenu réel des programmes et sur l’expérience proposée aux étudiants.

Des business games
Depuis plusieurs années, les campus organisent des business games et projets grandeur nature. En communication, l’IFC pilote ainsi l’une des plus grandes compétitions inter-écoles de France, avec des annonceurs de premier plan – Mondelez International, le Bol d’Or, Heineken France, Lidl France – qui confient leurs problématiques réelles aux étudiants pour une semaine de travail intensif avant soutenance.

Eric Dupressoire Copyright MMH

Filière commerciale et export
Même logique en filière commerciale et export : accompagnement d’une jeune marque d’horlogerie en développement, mission de prospection pour une entreprise agroalimentaire valentinoise sur un salon en Belgique… Autant de cas concrets qui rapprochent la salle de cours du terrain.

Faciliter l’agilité des entreprises
Conscient que les besoins des entreprises évoluent plus vite que les référentiels officiels, le groupe vient de créer un poste de responsable pédagogique groupe pour « démonter le moteur » de l’ensemble des programmes et les reconstruire autour de trois piliers : des fondamentaux académiques solides (histoire, sciences humaines, culture générale, orthographe) pour nourrir l’esprit critique ; la maîtrise opérationnelle des outils d’intelligence artificielle (ChatGPT, Gemini, Midjourney, Perplexity, etc.) et du ‘prompt’ de qualité ; La capacité stratégique à penser des systèmes, à prendre du recul et à orchestrer ces outils plutôt qu’à les subir.

Un visa temporaire plutôt qu’un passeport
Dans cette vision, le diplôme n’est plus un passeport à vie mais un ‘visa temporaire’. L’enjeu est double : rendre les diplômés immédiatement employables et les préparer à se former tout au long de leur carrière. C’est dans cette optique qu’a été lancée Opus Académy, activité de formation continue appelée à se structurer davantage pour répondre aux nombreuses sollicitations d’entreprises.  

Une communauté avignonnaise qui fait rayonner l’école
Si IFC est aujourd’hui un groupe, sa culture reste profondément avignonnaise. Dans la cité des papes, il est rare de ne pas croiser quelqu’un qui y a étudié, y a travaillé ou y a inscrit un enfant. Près de 30% des salariés sont d’anciens étudiants ; beaucoup reviennent comme formateurs, tuteurs d’alternants ou recruteurs. Le bouche-à-oreille joue à plein dans un bassin de vie décrit par Mathieu Dupressoire comme « un grand village où la réputation se construit sur la durée ».

Remise de diplômes IFC Copyright MMH

Un solide éco-système
Cette réputation se nourrit aussi de la fidélité des familles et des entreprises : certains parents confient à l’IFC leurs enfants après y avoir eux-mêmes obtenu un diplôme ; des PME (Petites et moyennes entreprises) et grands groupes sollicitent chaque année de nouveaux alternants, convaincus par la qualité du suivi.

Mouvant environnement réglementaire 
Dans un environnement réglementaire mouvant, parfois critique à l’égard du privé, la famille Dupressoire défend une conviction simple : l’opposition public/privé est stérile, et ce qui compte, ce sont les résultats pour les jeunes. « On change des vies », répètent-ils, chiffres à l’appui. Trouver une école où l’on croit en vous, tel est leur leitmotiv.

Que dire, alors, aux lycéens qui hésitent encore ?
Pour Éric et Mathieu Dupressoire, la réponse tient en quelques principes : choisir une école à taille humaine, où l’on est connu par son prénom, où l’on vous aide à trouver un contrat, où l’on vous prépare à un métier plutôt qu’à un simple diplôme. Avec ses 35 ans d’histoire avignonnaise, ses 9 campus, ses 11 000 entreprises partenaires et ses taux de réussite élevés, l’IFC entend continuer à faire de la formation ‘une expérience de vie réussie’ pour une nouvelle génération de talents du Sud.  
Mireille Hurlin


IFC Avignon, la success-story éducative sur 9 villes du Grand Sud

La Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse, via son Académie Vaucluse Provence, a accueilli, le 28 octobre, Roger Pellenc, maire de Pertuis, pour une rencontre consacrée au développement de la dynamique emploi-formation sur le territoire. Objectif ? Formaliser une coopération au service des entreprises locales et des futurs talents.

Sur le campus de Pertuis, rue Philippe de Girard, la CCI de Vaucluse a réuni acteurs publics et représentants du monde économique autour d’un objectif commun : renforcer la synergie entre les besoins des entreprises et l’offre de formation locale. Aux côtés de Roger Pellenc, maire de Pertuis, se trouvaient Annie Amarouche, adjointe déléguée au Développement économique, à l’Emploi et à la Formation, ainsi que Christophe Suteau, conseiller municipal en charge des relations avec ITER/CEA. L’Académie Vaucluse Provence était représentée par Damien Naviliat, manager du pôle numérique, et Fabienne Geffroy, conseillère entreprises.

La formation, clef de voûte du futur
Au cœur des échanges : la présentation des formations dispensées sur le campus pertuisien, spécialisées dans les domaines de la vente-distribution, du développement durable et surtout du numérique, secteur clé du bassin économique local. Les parcours proposés – du titre professionnel au Bac +5 – couvrent des compétences recherchées en cybersécurité, intelligence artificielle, développement de solutions numériques ou encore gestion de systèmes informatiques. Autant de formations adaptées à un territoire marqué par la présence d’entreprises innovantes et industrielles.

Mettre au jour les leviers de collaboration
Cette rencontre a également permis d’identifier de nouveaux leviers de collaboration pour les prochains semestres, notamment autour des filières du numérique, de la transition énergétique et du développement durable. L’enjeu : soutenir l’attractivité économique du territoire en accompagnant les entreprises dans leurs recrutements et en facilitant l’accès à la formation pour les jeunes, les salariés et les demandeurs d’emploi.

Tisser de solides partenariats pour de futures collaborations
La discussion s’est conclue sur une volonté partagée de poursuivre ce travail partenarial entre la Mairie de Pertuis et l’Académie Vaucluse Provence. Tous ont exprimé leur détermination à faire de Pertuis un territoire moteur de la formation et de l’emploi. Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse, a tenu à remercier chaleureusement Roger Pellenc pour « la qualité de cette rencontre et la richesse des échanges ».
Mireille Hurlin


IFC Avignon, la success-story éducative sur 9 villes du Grand Sud

Alors qu’il a fait sa toute première rentrée l’année dernière, le campus avignonnais de l’école de cinéma et d’audiovisuel 3iS s’enrichit déjà de nouvelles filières, notamment celle de l’Acting & Théâtre, qui enseigne le jeu d’acteur, la direction d’acteurs et la mise en scène.

3iS Avignon vient de dévoiler sa toute nouvelle formation dédiée à l’acting, qui a fait sa rentrée ce lundi 13 octobre. Cette nouveauté marque une nouvelle étape dans le développement de l’offre de formation de l’école dédiée aux métiers de la création et de l’audiovisuel.

« L’arrivée de la filière Acting à Avignon est une évidence dans une ville qui vit et respire le théâtre, déclare Isabelle Hostaléry, directrice du campus d’Avignon. C’est un formidable pont entre la tradition scénique d’Avignon et les nouvelles écritures audiovisuelles que nous accompagnons à 3iS. Jean-Claude Walter, président du groupe 3iS a lui-même été président du Festival Off d’Avignon et cette filière représente un engagement fort. »

Le Bachelor Acting & Théâtre

Cette nouvelle formation, qui a fait sa rentrée ce lundi 13 octobre, est dispensée sur trois ans. Conçue pour répondre aux attentes du secteur du spectacle vivant, du cinéma, des séries et des nouveaux médias, elle offre aux étudiants une immersion complète dans l’univers de l’interprétation, du jeu d’acteur à la direction d’acteurs, en passant par la mise en scène.

Encadrés par des professionnels expérimentés et en activité, les étudiants bénéficient de conseils personnalisés qui leur permettent de se construire une véritable identité artistique personnelle au travers de plusieurs disciplines enseignées : le théâtre, le cinéma, l’enregistrement voix en studio, l’écriture, la danse ou encore le chant.

Le campus avignonnais comptabilise désormais trois formations : Bachelor Acting & Théâtre, Bachelor Son & Musique, et Bachelor Cinéma & Audiovisuel.

Les étudiants en Bachelor Acting & Théâtre ont fait leur rentrée ce lundi 13 octobre. ©3iS Avignon

IFC Avignon, la success-story éducative sur 9 villes du Grand Sud

Depuis le début des années 2000, le nombre d’étudiants en écoles de commerce et de gestion a connu une croissance spectaculaire : elles sont devenues un parcours prisé par les jeunes en raison de l’employabilité, des salaires attractifs et de l’ouverture à l’international qu’elles offrent.

Selon les données ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, on dénombrait ainsi seulement 16 millions d’étudiants dans les écoles de commerce, gestion et vente françaises en 1980. Ce chiffre était passé à 63 millions pour la rentrée 2000-2001, puis à 121 millions dix ans plus tard, avant d’atteindre plus de 250 millions en 2023-2024, soit une multiplication par quatre des effectifs environ depuis le début du 21e siècle.

Le niveau d’employabilité des diplômés est un argument majeur pour les étudiants choisissant ce parcours. En effet, les écoles de commerces affichent un taux d’insertion professionnelle supérieur à 90 % dans les six mois après l’obtention du diplôme (Enquête Insertion 2024, CGE), et peuvent offrir des salaires 30 à 50 % plus élevés que la moyenne des autres filières. Ces écoles restent malgré tout un choix minoritaire pour les étudiants français : ils étaient environ six fois plus nombreux à être inscrits à l’université en 2023-2024 (1,6 millions environ), ce qui est en partie due aux coûts prohibitifs des écoles de commerce.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


IFC Avignon, la success-story éducative sur 9 villes du Grand Sud

Avignon, le 23 septembre 2025 – La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Vaucluse entame un nouveau chapitre de sa gouvernance. Mardi matin, à l’issue d’une séance d’installation conduite par les autorités préfectorales et la Dreets Paca, Gilbert Marcelli a été réélu président de l’institution consulaire. Ce renouvellement intervient dans un contexte de réorganisation interne, marqué par plusieurs démissions ayant entraîné la nécessité de constituer une nouvelle équipe dirigeante.

La cérémonie officielle d’installation s’est tenue en présence de Sébastien Maggi, Secrétaire général adjoint de la Préfecture et Sous-préfet de Vaucluse, ainsi que de représentants de la Dreets Paca (Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités), Mélissa Benchalal et Matthieu Berille. Ces derniers ont procédé à l’officialisation du nouveau Bureau de la CCI territoriale.

Une gouvernance renouvelée
À l’issue du vote des membres titulaires, Gilbert Marcelli a été confirmé à la tête de la CCI de Vaucluse. Déjà président, il poursuit ainsi son mandat avec une nouvelle équipe resserrée autour de lui, aux responsabilités clairement définies :

  • Président : Gilbert MARCELLI
  • Vice-Président Commerce : Dominique DAMIANO
  • Vice-Présidente Services : Florence DUPRAT
  • Trésorier : François GRANJON DE LEPINEY
  • Trésorière adjointe : Roselyne MACARIO
  • Secrétaire : Eugène HERMITTE
  • Secrétaire adjoint : Thierry CLOTA

Ce renouvellement est plus qu’un simple ajustement organisationnel : il marque également la fin de la mise sous tutelle de la CCI de Vaucluse, une période transitoire qui avait été imposée à la suite de dysfonctionnements internes et d’un vide directionnel lié aux démissions successives.

Une nouvelle dynamique
Avec cette nouvelle gouvernance, la CCI de Vaucluse entend retrouver stabilité et efficacité dans ses missions d’accompagnement des entreprises locales. Gilbert Marcelli, fort d’une expérience reconnue au sein du tissu économique vauclusien, aura pour tâche de redonner à l’institution toute sa légitimité et sa capacité d’action, au service des commerçants, artisans, industriels et prestataires de services du territoire. Ce nouveau bureau devra désormais s’atteler aux chantiers prioritaires : relance économique post-crise, soutien aux entreprises en difficulté, digitalisation, transition écologique, développement de l’attractivité du territoire et renforcement des partenariats avec les collectivités locales et régionales.


IFC Avignon, la success-story éducative sur 9 villes du Grand Sud

Magnus, Global Business School, c’est le nouveau nom du campus de la Chambre de commerce et d’industrie du Pays d’Arles. Une référence historique à Charlemagne, considéré comme le fondateur de l’Ecole publique en Europe et figure universelle de la transmission du savoir. Magnus qui signifie grand, comme l’ambition d’un territoire pour ses habitants, ses professionnels et entreprises.

«Chaque année, près de 85% des bacheliers arlésiens quittent la ville pour suivre leurs études, souvent loin, souvent à un coût élevé et nombreux sont ceux qui ne reviennent que bien plus tard,» relate un responsable de la CCI d’Arles.

Poursuivre ses études sur place
«En créant ce campus, la CCI du Pays d’Arles a voulu développer une alternative locale, accessible, tout en offrant aux entreprises du territoire des profils qualifiés et opérationnels qui sauront s’insérer rapidement. Le lieu est donc conçu comme un levier de développement local : créer une offre de formations supérieures reconnues, professionnalisantes, avec un haut niveau d’exigence et surtout en lien direct avec les besoins du tissu économique du pays d’Arles.»

Copyright CCI D’Arles Communication

Un bâtiment moderne 100 % financé par la CCI
Implanté boulevard Marcellin Berthelot, face au lycée Pasquet, le campus Magnus s’étend sur 500 m² de locaux neufs. Le bâtiment, répondant aux dernières normes d’accessibilité, de sécurité et de performance énergétique, a été entièrement financé par la CCI pour un montant de 1,3M€. Les étudiants évolueront dans un environnement confortable, connecté et professionnel. 

Trois formations d’excellence dès la rentrée 2025
Magnus accueillera, dès septembre 2025, trois parcours diplômants portés par deux grands réseaux nationaux : EGC Business School (22 campus en France). Un Bachelor visé par l’État (bac+3) et reconnu par la CEFDG en commerce, marketing et gestion. Porté par un réseau national de 22 campus, il est reconnu pour sa pédagogie de terrain, son ouverture internationale et son lien fort avec les entreprises. Accessible post bac. Rentrée : 1er septembre. 5 800€ pour la 1re année (initial) – 2e et 3e années en alternance.

Copyright CCI d’Arles Communication

Negoventis – Le réseau formation des CCI
Deux titres professionnels reconnus par l’État (bac+2), accessibles 100 % en alternance, sans frais de scolarité pour les apprenants : GUC – Gestionnaire d’Unité Commerciale. Rentrée : 8 octobre. AMLHR – Assistant(e) Manager Loisirs, Hébergement, Restauration. Rentrée : 8 octobre. Ces deux formations du réseau Négoventis s’adressent aux jeunes post-bac, aux adultes en reconversion, aux demandeurs d’emploi… et sont également accessibles par la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE)

Une insertion professionnelle facilitée
Le campus Magnus s’appuie sur un réseau actif d’entreprises locales partenaires qui accueillent les étudiants en alternance et participent à leur insertion professionnelle dès la formation. En ce moment trois entreprises recrutent et proposent des offres de stage en développement commercial et management, pour un démarrage dès la fin de l’été.

Il reste des places pour la rentrée 2025 
Inscriptions possibles à l’EGC jusqu’au 15 septembre 2025. Inscriptions possibles à Negoventis jusqu’à fin novembre 2025

Copyright CCI d’Arles Communication

IFC Avignon, la success-story éducative sur 9 villes du Grand Sud

A la recherche d’alternants pour recruter dans les métiers de la mobilité, le GEIQ Auto Camion 2 Roues Sud (GEIQ AC2R Sud) vient de tenir sa première assemblée générale suite à sa création il y a tout juste 1 an. L’occasion de dresser le bilan d’une première année d’activité qui a déjà permis de signer 17 contrats d’alternance.

Ce GEIQ (Groupement des employeurs pour l’insertion et la qualification) a été créé il y a tout juste un an, en juin 2024 à Avignon. Il forme aux métiers de l’automobile, des poids-lourds et bientôt des motos. Avec comme président Denis Bréchet, par ailleurs concessionnaire Citroën à Monteux, et comme directrice Loëtitia Fijalowicz, il regroupe notamment Chabas-Iveco, spécialisé dans les véhicules industriels et utilitaires, la Bécanerie à Avignon, le concessionnaire Gemelli au Pontet et le réseau des centres Feu Vert. Le groupement d’employeur fédère aujourd’hui 16 entreprises du secteur de la mobilité et de l’automobile, engagées pour l’insertion professionnelle de jeunes éloignés de l’emploi.
C’est au lycée des Métiers Domaine d’Eguilles de Vedène, l’un des plus anciens lycées professionnels de la Région Sud (71 ans), que sont dispensées toutes ces spécialisations qui débouchent immédiatement sur des emplois en fin d’études, ce qui n’est pas négligeable dans ce secteur en tension.

« Le GEIQ, c’est une alliance d’entreprises qui croient que la qualification est un levier d’insertion durable »

Denis Bréchet, président du GEIQ AC2R Sud

Loëtitia Fijalowicz, directrice du GEIQ AC2R, souffle la première bougie du groupement d’employeur en compagnie des administrateurs de la structure. Crédit : GEIQ AC2R

 « Le GEIQ, c’est une alliance d’entreprises qui croient que la qualification est un levier d’insertion durable », a ainsi rappelé Denis Bréchet en ouverture de la séance qui s’est tenue dans les salons du Crédit agricole Les Amandiers à Avignon.
« Nous sommes là pour former les professionnels de demain, tous ensemble, complète pour sa part Loëtitia Fijalowicz. Nous sommes tous investis, tous engagés dans l’inclusion par l’alternance. Il y a des garages qui cherchent de la main d’œuvre compétente et motivée d’un côté. Et de l’autre, des jeunes passionnés de mécanique qui ne demandent qu’à apprendre et s’épanouir dans leur métier. Nous leur tendons la main et en un an, nous avons déjà signé 17 contrats pour des apprentis de 18 à 25 ans (voir aussi encadré en fin d’article). »

« Nous sommes là pour former les professionnels de demain. »

Loëtitia Fijalowicz, directrice du GEIQ AC2R

La directrice poursuit : « Nous les accompagnons avec nos partenaires et nous les formons à la maintenance, l’entretien et la réparation d’autos et de camions, bientôt à la filière carrosserie ainsi qu’à la vente de pièces détachées et à la logistique ».
Durant l’AG, deux tandems ‘tuteur-apprenti’ ont aussi apporté leurs témoignages. Zakaria et son tuteur Guillaume Chovin, récemment élu au Conseil d’Administration du GEIQ, ont partagé leur parcours commun. « C’est une aventure humaine. Le regard change, la confiance revient », a affirmé Guillaume, salué par l’assemblée.
De son côté, Jacques Bregere de Midi Auto salue l’accompagnement de très grande qualité du GEIQ et est ravi de son apprenti Sasha qui s’épanoui dans l’atelier.

Une soixantaine de personnes ont participé à la première AG du GEIQ Auto Camion 2 Roues Sud. Crédit : GEIQ AC2R

Quelles ambitions pour 2025 ?
Alors que Nicolas Fontana, tout juste recruté comme coordinateur emploi-formation, est venu étoffer l’équipe, le GEIQ AC2R affiche ses ambitions pour l’année à venir. Parmi les perspectives annoncées pour 2025 : le développement de nouvelles formations, la recherche de mécénat, et le renforcement des partenariats avec l’OPCO Mobilités et Mobilians Région SUD, dont le président en Vaucluse est Pascal Bongiovanni, pour répondre aux besoins encore non couverts du secteur. L’objectif est désormais de féminiser ces professions de la mobilité et de permettre la signature de CDI pour environ 25 alternants l’année prochaine.

De quoi susciter de nombreux soutiens de la part des participants de cette première AG qui en appelle certainement beaucoup d’autres : « une initiative inspirante et exemplaire sur le territoire » pour Pascal Lenne, président de la caisse locale du Crédit agricole, alors que Sylvie Brès de Union Patronale de Vaucluse et Patrick Chatrieux, président de Mobilians Région Sud, ont eux aussi souligné « le rôle structurant du GEIQ dans l’écosystème local de l’emploi et de la formation ».

Andrée Brunetti

Premier bilan pour le GEIQ AC2R
Depuis son lancement officiel le 1er juin 2024, le GEIQ Auto Camion 2 Roues Sud a permis la signature de 17 contrats d’alternance. Dans le même temps, la structure représente 1 053 heures de formation dispensées, plus de 4 000 heures en entreprise, et 100% de publics accompagnés en situation de vulnérabilité. Parmi les profils accueillis, 12 jeunes sans diplôme, 5 en difficulté avec la langue française, ou encore 13 confrontés à des problématiques de mobilité. « Derrière chaque chiffre, il y a une histoire » rappelle Loëtitia Fijalowicz, la directrice du GEIQ AC2R.


IFC Avignon, la success-story éducative sur 9 villes du Grand Sud

Le GRETA-CFA Vaucluse et le lycée Théodore Aubanel viennent d’organiser la 8e Grande Soirée Comptable. L’événement, qui accueille les représentants de l’Ordre des experts-comptables de Provence-Alpes-Côte d’Azur, vise à valoriser les métiers de la comptabilité et de la gestion. L’occasion aussi de réaffirmer l’engagement de ces acteurs en faveur de formations professionnalisantes en phase avec les besoins du territoire.

Comme chaque année désormais, le lycée Théodore Aubanel a accueilli la Grande Soirée Comptable destinée à faire la promotion des formations aux métiers de la gestion et de la comptabilité. Pour l’occasion, l’événement festif au sein de l’établissement scolaire avignonnais a regroupé de nombreux étudiants, actuellement en formation, ainsi que des anciens élèves ayant intégré les cabinets d’expertise-comptable de la région.

« Aubanel et l’ordre des experts comptables, c’est une longue histoire. »

Cyrille Peylhard, vice-président de l’Ordre régional des experts-comptables

« Cette grande soirée comptable c’est l’occasion de célébrer la réussite de la filière comptable d’Aubanel, souligne Pierre Talbot, proviseur d’Aubanel. Une formation particulière et singulière qui commence déjà avec les jeunes pré-bac bacheliers de la filière technologique tertiaire ainsi que le BTS comptabilité puis le DCG (Diplôme de comptabilité et de gestion) en initial et le DSCG (Diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) en apprentissage avec une équipe extrêmement stable et experte. Une filière qui existe grâce au GRETA-CFA Vaucluse qui permet cette mixité des parcours dans l’établissement. Mais aussi grâce aux experts-comptables qui, pour certains, ont étudié ici et connaissent le niveau de qualité de ces études. »

A gauche, Pierre Talbot, proviseur d’Aubanel, et Didier Donati, président du GRETA-CFA Vaucluse, lors de la signature entre les différents partenaires de la filière comptable de l’établissement scolaire avignonnais. Crédit : DR/GRETA-CFA

« C’est une filière qui est très importante pour nous. »

Didier Donati, président du GRETA-CFA Vaucluse

« Ce partenariat existe déjà depuis plusieurs années, rappelle Didier Donati, président du GRETA-CFA Vaucluse qui assistait pour la première fois à l’événement depuis sa prise de fonction il y a presque un an maintenant. Aujourd’hui, nous avons 120 apprentis dans la filière comptable. C’est une filière qui est très importante pour nous. D’ailleurs, c’est notre principale activité au niveau du lycée Aubanel. Elle se répartit de Bac+1 jusqu’au Bac+5. »
« Aubanel et l’ordre des experts comptables, c’est une longue histoire, insiste pour sa part l’avignonnais Cyrille Peylhard, vice-président de l’Ordre régional des experts-comptables qui a rappelé également que la cité des papes allait accueillir pour la première fois l’opération ‘La nuit qui compte’ de l’Ordre des experts-comptables de Provence-Alpes-Côte d’Azur (voir en fin d’article).
« Nous faisons tous partie d’une filière comptable vivante, en mouvement, et résolument tournée vers l’avenir », indique Boris Tripodi, CFC (Conseiller en formation continue) GRETA-CFA Vaucluse.

Emmanuelle Aime, directrice du GRETA-CFA Vaucluse, et Boris Tripodi, CFC (Conseiller en formation continue) au sein du GRETA-CFA Vaucluse

Renouvellement de la convention annuelle
Cette grande soirée comptable 2025 a aussi permis de signer une convention annuelle de partenariat visant à renforcer les liens entre ces acteurs de la formation (lycée Aubanel, GRETA-CFA Vaucluse et l’ordre des experts comptables). L’objectif étant de ‘promouvoir les filières de formation en comptabilité et gestion’, ‘valoriser les compétences des apprenants’, ‘favoriser l’attractivité de ces métiers auprès des jeunes et des adultes en reconversion’ ainsi que de ‘renforcer la collaboration avec le tissu économique local’.

A gauche : Cyrille Peylhard, vice-président de l’Ordre régional des experts-comptables, toujours en compagnie de Pierre Talbot, proviseur d’Aubanel. Crédit : DR/GRETA-CFA

« L’objectif de ce partenariat est de vraiment maintenir la qualité des relations et de la formation dans ce domaine, mais également de prendre en compte les transformations que connaissent aujourd’hui toute la filière comptable, complète Didier Donati, président du GRETA-CFA Vaucluse. Avec notamment l’implantation et le développement de l’intelligence artificielle, l’automatisation et bien évidemment les plateformes numériques qui font beaucoup de dégâts parfois, notamment par rapport aux cabinets d’expertise comptable. »

« Ce qui fait la force de cette formation, c’est la qualité de l’accompagnement. »

Pierre Talbot, proviseur d’Aubanel

Enfin, la soirée a aussi permis de mettre en lumière les parcours des apprenants, leur engagement dans leur formation ainsi que les projets pédagogiques menés tout au long de l’année par les enseignants. Elle a été rythmée par des témoignages de professionnels et d’anciens apprenants ainsi qu’une exposition des travaux réalisés.
« Ce qui fait la force de cette formation, c’est la qualité de l’accompagnement, insiste Pierre Talbot, le proviseur d’Aubanel. C’est l’ingrédient magique qui fait que nos jeunes réussissent ici. C’est parce qu’ils sont accompagnés individuellement, qu’il y a une attention particulière. Nous ne sommes pas une entreprise qui vend une prestation de formation. Et si vous avez votre diplôme : c’est bien, sinon tant pis… Ici, les jeunes sont accompagnés tout au long de la filière. Certains arrivent fragiles, avec des doutes. Ils repartent très robustes. D’autres arrivent très motivés et trouvent ce qu’ils ont voulu y trouver. Pour tout cela, nous pouvons être très fer de tout ce qui est entrepris ici. »

L.G.

La Nuit qui Compte : une première inédite en Vaucluse
A l’initiative de Nicolas Férand, président de l’Ordre des experts-comptables de Provence-Alpes-Côte d’Azur, ‘La Nuit qui Compte’ est revenue en 2025 dans la région sous forme de 4 soirées dédiées aux étudiants pour leur présenter la profession et leur permettre de mieux en appréhender les contours. L’initiative s’est déroulé à Avignon sur le ‘rooftoop’ de la concession Mercedes-Benz de la route de Marseille.
« C’est un vrai événement que nous accueillons pour la première année dans la cité des papes », se félicite Cyrille Peylhard, vice-président de l’Ordre régional des experts-comptables.
Lors de cette soirée, les jeunes futurs experts-comptables et jeunes experts-comptables (ANECS et CJEC) ont pu échanger sur l’avenir de la profession avec leurs pairs dans un cadre convivial et festif. Plusieurs thématiques ont été abordées de manière ludique et interactive à travers des quiz, speed meeting et tables rondes : ‘L’évolution du métier face à la digitalisation et à l’intelligence artificielle’, ‘Les nouvelles perspectives offertes par l’automatisation des tâches’, ‘Les défis quotidiens auxquels les professionnels du chiffre sont confrontés’, ‘Les qualités essentielles pour exercer ces métiers avec succès’ ainsi que ‘L’importance croissante du marketing dans le développement des cabinets.’
« Ensuite, nous aurons le Congrès régional de l’ordre qui se tient en juillet à Marseille, détaille Cyrille Peylhard. Avec un parcours 100% collaborateurs qui intéressera à la fois les experts comptables et les apprentis. A la rentrée, l’ordre des experts comptables célébrera ses 80 ans lors de son congrès national à Lyon en septembre. Nous nous plongerons alors dans les sujets de la facture électronique et de l’intelligence artificielle. »
« Certains jeunes de nos formations ont participé à ‘La nuit qui Compte’. Il y a également aussi les apprentis du DSCG qui vont participer au congrès national à Lyon, constate Didier Donati, président du GRETA-CFA Vaucluse. Donc, je remercie bien nos partenaires pour cet accueil et ce partenariat. »


IFC Avignon, la success-story éducative sur 9 villes du Grand Sud

Opérationnelle depuis 2022, la plateforme Mon Master ouvre les portes des formations Bac +5 aux étudiants titulaires d’une licence, d’un bachelor ou d’un BUT. La phase d’admission principale, durant laquelle les candidats reçoivent les propositions d’admission des établissements dans lesquels ils ont postulé, se déroule du 2 au 16 juin 2025.

Notre infographie, basée sur des chiffres du service statistique ministériel du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche publiées par le site Diplomeo, donne un aperçu des filières les plus demandées sur Mon Master. Pour chaque formation, elle indique également le niveau de concurrence à l’admission, avec le ratio du nombre de candidats par place disponible (données 2023/2024).

Les masters les plus prisés par les étudiants sont les mentions MEEF 1er et 2nd degré (Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation), avec chacune autour de 20 000 candidats enregistrés pour l’année universitaire 2023/2024. Comme ces formations sont également celles qui proposent le plus de places, elles ne font pas partie des filières les plus en tension (1,1 à 1,5 candidat par place en 2023/2024). Parmi les masters les plus demandés en France, la compétition à l’admission était la plus intense pour les mentions Management et Management & Commerce international, avec un ratio de 6 à 8 candidats par place. La concurrence est également particulièrement rude pour des formations très demandées comme la psychologie, le marketing et le droit, dans lesquelles on peut dénombrer autour de 5 candidatures par place disponible.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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