3 mai 2024 |

Ecrit par le 3 mai 2024

Avec sa formation pyrotechnie la CCI de Vaucluse affiche ses ambitions pour son ‘Académie Vaucluse Provence’

La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse, l’association Campus pyrotechnie du futur et le groupe Eurenco viennent d’officialiser la création d’une antenne au sein du campus consulaire d’Avignon. La formation débutera en novembre prochain.

Cette annonce s’est déroulée lors du salon international de l’aéronautique et de l’espace qui vient de s’achever ce week-end au Bourget. A cette occasion, Gérard Frut, président du Campus pyrotechnie du futur, et Thierry Francou, PDG d’Eurenco ont ainsi confirmé la création de cette formation industrielle au sein du campus de la CCI que cette dernière va rebaptiser ‘Académie Vaucluse Provence’ afin de souligner la diversification de l’ensemble des ses offres de formation.
« C’est un des grands projets de notre mandature : la formation, se félicite Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse. L’Académie Vaucluse Provence accueillera l’ensemble des formations inter-métiers que nous allons construire avec les fédérations professionnelles et les entreprises des territoires de notre Région Sud. C’est un immense honneur de recevoir, en Avignon, au sein de notre campus, les formations dispensées par le Campus pyrotechnie de Bourges. Nous allons travailler main dans la main pour une plus grande réussite de nos entreprises. »

De nombreux débouchés pour cette formation inédite
« Cette antenne va nous permettre de renforcer et accélérer la formation des nouveaux arrivants au sein du groupe, confirme Thierry Francou qui vient d’inaugurer le nouveau siège social de son groupe à Sorgues. Dans un marché en forte tension, les formations délivrées pour toutes les catégories de personnels permettront de renforcer notre ADN de pyrotechnicien. »
En effet, le groupe Eurenco est en plein développement et compte sur cette formation pour faire face à ses nombreux besoins de main-d’œuvre.

L’excellente situation géographique d’Avignon
Créé à Bourges en février 2022, le Campus pyrotechnie du futur est spécialisé dans les formations liées aux métiers de la pyrotechnie en s’appuyant sur les entreprises nationales du domaine. Dans ce cadre, l’association entend déployer certaines de ces formations à proximité de sites industriels pyrotechniques afin de répondre au mieux à leurs besoins.
Pour le Campus « la situation géographique d’Avignon répond à cet enjeu compte tenu de la présence d’acteurs majeurs dans la région. »
Par ailleurs, « cet accord de partenariat avec un acteur majeur de la pyrotechnie militaire est la traduction du bien fondé de notre démarche, à vocation nationale, pour diffuser la culture pyrotechnique, ses innovations, en assurer son attractivité et développer ses compétences », explique Gérard Frut, président du Campus pyrotechnie du futur.
La première formation dispensée par l’association sur le campus de la CCI de Vaucluse, au profit des industriels de la région, dont principalement d’Eurenco, aura lieu à partir de novembre 2023. Elle devrait réunir plus d’une vingtaine de personnes pour débuter.

L.G.

Gérard Frut (à gauche), président du Campus pyrotechnie du futur, et Thierry Francou, PDG d’Eurenco officialisent la création d’une antenne du Campus pyrotechnie du futur au sein du Campus de la CCI de Vaucluse qui va devenir ‘L’Académie Vaucluse Provence’. ©Eurenco

Avec sa formation pyrotechnie la CCI de Vaucluse affiche ses ambitions pour son ‘Académie Vaucluse Provence’

L’école hôtelière d’Avignon, Sud Formation Santé, Kedge Business School, Compta gestion, Ingénierie Informatique et le CFA de la CCI de Vaucluse organise une journée portes ouvertes ce samedi 24 juin.

Programme

  • Présentation de plus de 30 formations en alternance ou en temps plein du CAP au Bac+5 : CAP, brevet professionnel, Bac technologique ou professionnel, BTS, Bachelor, Titre professionnel, Licence et Master dans les secteurs de l’hôtellerie-restauration, de la santé, de la diététique et du social, du management et de la comptabilité-gestion et ingénierie informatique. Les familles doivent prendre rendez-vous avec les professeurs sur la formation de leur choix et peuvent s’entretenir avec eux durant 30 minutes en réservant un créneau sur le site : campus.vaucluse.cci.fr
  • Visite du Campus, des écoles, salles de cours et de la cafétéria, entretiens avec des professeurs et des responsables pédagogiques, conseils sur les choix de formation, en temps plein ou en alternance. Les plateaux techniques de l’école hôtelière (cuisines, restaurants et hôtel d’application, salle d’œnologie…) et de Sud Formation Santé (laboratoire de pharmacie et d’orthopédie orthèse) sont également ouverts au public.

3 nouvelles formations à la rentrée

  • Bac+5 Manager en ingénierie informatique, spécialisation développement sécurisé d’applications ;
  • Bac+5 Manager en ingénierie informatique, spécialisation smart&green building ;
  • Mention complémentaire organisateur de réception.

Samedi 24 juin de 9h à 12h. Entrée libre ou sur réservation. Campus CCI Vaucluse, Allée des Fenaisons, Avignon.


Avec sa formation pyrotechnie la CCI de Vaucluse affiche ses ambitions pour son ‘Académie Vaucluse Provence’

Pour la sixième année consécutive, à l’initiative du Greta-CFA Vaucluse, le lycée Théodore Aubanel a organisé une rencontre entre ses étudiants et les professionnels de la gestion comptabilité. A cette occasion, la convention de partenariat entre l’établissement et l’Ordre des experts-comptables a été renouvelée.

Ce jeudi 15 juin, les étudiants et apprentis du lycée Théodore Aubanel étaient invités à assister au renouvellement de la convention de partenariat entre l’établissement et l’Ordre des experts-comptables. Les objectifs de ce partenariat sont notamment d’élargir les cabinets susceptibles de recruter des apprentis (BTS, DCG et DSCG), d’enrichir les structures d’accueil de stage et de développer les collaborations permettant d’approfondir les connaissances des étudiants sur le monde de l’entreprise.  

Nicolas Férand, président du Conseil régional de l’Ordre des experts-comptables (CROEC) de PACA et signataire de la convention, a profité de cette rencontre pour prodiguer quelques conseils aux étudiants « d’un des meilleurs centres de formation de la région ». « La première des choses est d’être curieux. Vous pourrez toujours réutiliser vos connaissances sur d’autres dossiers » a-t-il expliqué avant d’évoquer l’évolution de la profession à laquelle les étudiants seront bientôt confrontés : la réforme de la facture électronique.

D’élève à professionnel : la boucle est bouclée

La soirée a également permis le témoignage d’anciens élèves du lycée pour lesquels « c’est toujours un plaisir de revenir à Aubanel ». Plusieurs d’entre eux ont souligné la qualité de la formation proposée malgré sa difficulté : « il faut s’accrocher, mais ne lâchez pas, le travail paye toujours ». Pour rappel, l’établissement propose : un BTS comptabilité et gestion, un diplôme de comptable et de gestion (DCG) et un diplôme supérieur de comptabilité et gestion (DSCG). Chaque année, près de 150 apprentis sont formés en comptabilité, de Bac +2 à Bac +5.

La soirée s’est clôturée par un moment de rencontre convivial entre professionnels, partenaires du Greta-CFA Vaucluse et étudiants. Au cours de ce « speed meeting », anciens et actuels élèves de l’établissement ont pu échanger sous le regard de leurs professeurs, pour lesquels le travail semble accompli : « nos anciens élèves sont venus aujourd’hui en tant que professionnels et cherchent à recruter nos étudiants. La boucle est bouclée ».


Avec sa formation pyrotechnie la CCI de Vaucluse affiche ses ambitions pour son ‘Académie Vaucluse Provence’

Le Grand Avignon a coordonné la candidature d’un groupement d’acteurs locaux de la formation pour la filière agroalimentaire à l’occasion d’un appel à manifestation d’intérêt « Compétences et métiers d’avenir » lancé par l’Etat. La remise de prix a eu lieu le mercredi 7 juin à Paris.

Le projet retenu par l’Etat, intitulé Vitamin’A (Vision du Territoire du Grand Avignon sur les Métiers et formations Innovantes autour de la Naturalité et de l’Alimentation), vise à apporter des solutions concrètes aux entreprises de la naturalité, de l’agriculture et de l’agroalimentaire à travers une offre complète de 26 dispositifs de formation structurés et innovants.

Près de 10M€, subventionnés à hauteur de 70% par l’Etat, vont ainsi permettre de financer, dans les 5 ans à venir, des formations jusqu’au bac+5, organisés au sein du pôle de compétitivité Innov’alliance, de Food’in Paca, de l’ISEMA, de l’Université d’Avignon, ou encore de l’Isara, première école d’ingénieur agronome à s’implanter dans la région Sud grâce à cette aide.

Ce projet s’adresse à l’ensemble des publics (étudiants, apprentis, salariés, demandeurs d’emploi, personnes en reconversion…), de niveau infra-bac à bac+5, en formation initiale et continue. Le programme vise à former les acteurs des métiers de la production agricole ou agroalimentaire, de la qualité, de la recherche et du développement, mais aussi du marketing, du commerce ou de la distribution.

Le Grand Avignon assurera le pilotage du projet avec l’appui d’un conseil scientifique coprésidé par l’Université d’Avignon et l’Inrae. L’objectif est de former 5 270 étudiants et salariés à l’horizon 2030 et de financer 11 organismes de formation.


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Le French Tech Grande organise une formation sur les clés du marketing et de la communication le jeudi 8 juin, chez Créativa.

Dans le cadre du soutien du Grand Avignon aux entreprises, la French Tech Grande Provence déploie depuis janvier 2023 des ateliers et formations à Créativa, pépinière d’entreprises du Grand Avignon en apportant des experts sur les sujets de digitalisation, automatisation et performance des entreprises.

La formation organisée le 8 juin portera sur les clés du marketing et de la communication. Elle sera animée par Odiles Desbruères, consultante senior en marketing, avec plus de 20 ans d’expérience dans des entreprises telles que Nestlé et Buitoni. Depuis 7 ans, elle accompagne les TPE, PME et startups en partageant son expertise en stratégie marketing.

Cette formation gratuite proposera : de découvrir les différentes techniques et astuces pour convaincre de façon concrète, du pitch au logo ; de maîtriser les techniques de communication efficaces ; de construire des arguments percutants pour convaincre ; d’adapter le discours en fonction des cibles.

Pour rappel, cette formation est gratuite et ouverte à toutes les entreprises.

Jeudi 8 juin de 9h à 17h chez Créativa, 81/85 rue du Traité de Rome, Avignon.
Inscription obligatoire en cliquant ici (nombre de places limitées).  


Avec sa formation pyrotechnie la CCI de Vaucluse affiche ses ambitions pour son ‘Académie Vaucluse Provence’

La Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse accueille ce vendredi 26 mai plusieurs étudiants du Master 2 logistique, marketing et distribution de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne pour leurs soutenances de mémoire. Ces soutenances publiques auront lieu dans les salons de la CCI à Avignon, en présence de Patrice Vol, consultant et directeur de leur mémoire.

La CCI 84 souhaite mettre à disposition ses locaux pour ces soutenances orales, en cohérence avec les missions de la Chambre, qui dispose d’un campus de formation proposant plusieurs filières d’enseignement supérieur en lien avec les besoins économiques locaux.

La CCI de Vaucluse contribue à la diffusion de la connaissance et favorise des échanges entre les étudiants, les professionnels et le grand public
En ouvrant ses portes aux étudiants en Master 2 Logistique, Marketing et Distribution, elle renouvelle son engagement en faveur de la jeunesse et de la formation professionnelle. Ces travaux de recherches sont indispensables pour faire progresser le secteur. Elle encourage ainsi tous ceux qui sont intéressés par ces sujets à assister aux soutenances.

Les sujets
Ce vendredi 26 mai aura lieu la première soutenance qui répondra aux questions telles que :

  • Quelles sont les variables explicatives du comportement d’achat des biens matériels des français de la génération Y et Z et comment les entreprises utilisent ces variables dans leur stratégies marketing et logistique ?
  • Comment les innovations technologiques et organisationnelles peuvent-elles transformer l’acheminement des marchandises du dernier kilomètre en une logistique optimisée et responsable dans la logistique urbaine actuelle ?

Une seconde sera organisée un peu plus tard, le 15 juin et se penchera sur des thématiques comme la robotisation des livraisons ou l’optimisation des opérations logistiques pour un événement sportif majeur.

J.G.


Avec sa formation pyrotechnie la CCI de Vaucluse affiche ses ambitions pour son ‘Académie Vaucluse Provence’

Le jeudi 25 mai, l’équipe d’Aprova 84 sera présente à Carpentras pour animer une formation dédiée aux associations. Cette journée est organisée dans les locaux de la Maison du Citoyen.

Aujourd’hui, il faut « communiquer toujours plus, toujours mieux », ce qui n’est pas toujours évident pour certaines associations. Cette formation proposera de (re)voir les bases de la communication et de mettre en place des piliers méthodologiques pour communiquer au nom d’un collectif. Une place à l’échange et aux expériences de chacun est laissée pour apporter des réponses aux interrogations de terrain.

J.G.

Infos pratiques
Formation gratuite pour les bénévoles. De 14h30 à 17h30. Jeudi 25 mai. Dans les locaux de la Maison du citoyen. 35, rue du Collège. Carpentras. Voir le programme et s’inscrire. 04 90 86 87 07.


Avec sa formation pyrotechnie la CCI de Vaucluse affiche ses ambitions pour son ‘Académie Vaucluse Provence’

Le groupe IFC, spécialisé dans la formation supérieure –du BTS à Bac +5-, connaît depuis plusieurs décennies une belle progression qui, outre, de constituer une solide entreprise, travaille très concrètement à l’accession du plus grand nombre aux études et au monde du travail. Les clefs de son succès ? Innovation, ingénierie et méthodologie. Le résultat ? Plus de 3 600 étudiants, 85% de taux de réussite, 41 formations dans 11 filières et 25M€ de chiffre d’affaires.

Direction le quartier Confluence à Avignon où nous rencontrons Eric Dupressoire président du groupe IFC Formation 63 ans, Mathieu Dupressoire, directeur-général, 30 ans, Antoine Maugeais, responsable communication, 34 ans. Mission ? Tout apprendre de cette entreprise pas comme les autres qui forge le destin, depuis plus de 33 ans, de futurs cadres sur leurs propres bassins de vie.

L’IFC 
Le groupe IFC dispose de 9 centres de formation : à Clermont-Ferrand –Ecole supérieure de commerce et de management Wesford- depuis février 2023 avec 570 étudiants ; Saint-Etienne depuis 2011 avec 370 étudiants ; Valence depuis 2008 avec 250 étudiants ; Alès et Montpellier depuis 2003 avec, respectivement, 160 et 350 étudiants ; Marseille depuis 2000 avec 210 étudiants ; Nîmes et Perpignan depuis 1996 avec respectivement 330 et 430 étudiants ; Avignon depuis 1990 avec 930 élèves.

Les sites exercent trois activités
«Tous nos sites exercent trois activités, déroule Eric Dupressoire, Etablissements privés d’enseignement technique supérieur hors contrat (de l’Etat) ; Centre de formation des apprentis et organismes de formation pouvant accueillir notamment les contrats professionnels et les autres types de formation. Si la majeure partie des élèves étudient en alternance, les étudiants sont également très présents, notamment dans la formule ‘Déclic’. »

Opus academy ou la formation professionnelle selon IFC
Opus academy, la formation professionnelle, se décline selon trois axes, relate Antoine Maugeais avec des parcours sur mesure pour des salariés-dirigeants d’entreprise sur les métiers tels que le management, la gestion, la communication, les ressources humaines ; ainsi que la mise en place de parcours sur-mesure, selon la demande. Également, les demandes pour la VAE -Validation des acquis de l’expérience-, sont de plus en plus nombreuses. Notre force ? Nous dispensons un très large spectre de formations des métiers du tertiaire à destination des étudiants et des entreprises locales.»

Eric Dupressoire, le dirigeant d’IFC

L’ADN du groupe IFC 
Notre ADN ? Créer une synergie avec les étudiants, les entreprises et un territoire donné, et cette demande s’accentue d’année en année souligne Eric Dupressoire. Notre déploiement sur le territoire se fait ainsi différemment, sur chaque bassin d’emploi, pour faire se rencontrer formations, futurs cadres et sociétés. C’est sur cette vision très précise d’un tissage essentiel mêlant études, talents et entreprises que se bâtit le groupe IFC. »

Comment tout a commencé
«Je viens d’un tout autre univers que la formation puisque je dirigeais des sociétés et groupes de transport et logistique. Durant 30 ans, j’ai redressé des entreprises en difficulté. J’abordais la cinquantaine et avais envie de changement. Tout à fait incidemment, par le biais du Châteauneuf-du-pape-Orange Ruby-Club, j’ai rencontré l’un des partenaires mécènes qui était Denis Mathieu -et ancien propriétaire d’IFC- qui avait développé le centre de formation durant une quinzaine d’années. Nous avions tous les deux une vie professionnelle bien remplie, fait la connaissance personnes qui nous étaient communes et avions le même regard sur les sujets les plus divers. Lui aussi avait envie de changer d’espace professionnel, moi je cherchais un nouveau souffle, nous nous sommes tout de suite retrouvés.»

Un homme pugnace
«J’ai tourné 18 mois autour du projet de rachat, avant de tomber dans le cliché : ‘je ne suis pas du milieu ; je ne suis pas du métier ; je n’y ai aucune expérience’. Très clairement ? Aucune banque ne m’a suivi pour le financement. L’IFC avait déjà de la valeur, donc ce n’était pas une question d’argent. Il y avait, à l’époque 1 200 étudiants et l’entreprise réalisait 6M€ de chiffre d’affaires. C’était déjà une belle entreprise exploitant plusieurs sites. Mais sans financement c’était un peu désespérant. Alors nous avons fait le choix de nous approcher d’un petit fonds d’investissement de région qui s’appelait à l’époque ‘Connect’, puis nous avons réussi à monter le rachat d’IFC. Eux ont eu confiance en moi. Ce qui m’interroge ? Pourquoi les banques, dont c’est le boulot, ne soutiennent pas l’entrepreneuriat ?»

Au dernier moment
«Au dernier moment, l’organisme bancaire qui faisait partie du fonds d’investissement, m’a demandé des cautions solidaires personnelles alors que je m’y étais, dès le début, formellement opposé. Donc j’ai continué à dire non et la banque s’est soustraite, au dernier moment, à l’accord. Elle ne voulait pas entendre que j’avais mis des dizaines d’années à mettre un toit et nombre d’éléments de côté pour préserver ma famille, mes enfants. J’étais cadre sup, dirigeant, évoluant dans une situation professionnelle ultra confortable et lorsque j’ai repris IFC, en 2011, tout a bien sûr changé.»  

Aujourd’hui, concrètement ?
«Aujourd’hui ? Nous avons fait des paris que d’autres n’ont pas faits, comme chercher des partenariats avec des confrères sur des titres RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles). Ça n’était pas à la mode il y a 12 ans. Je venais d’un monde professionnel où les partenariats et où certains types de sous-traitance existaient. Je pensais que ce serait aussi applicable ailleurs. Nous avons eu la chance de rencontrer des gens qui pensaient comme nous. C’est ainsi que nous avons instauré certains titres RNCP de niveau 6 –équivalent Bac+3- sur nos sites, dans la gamme des Bachelor-. Le plus important ? Les diplômes délivrés chez nous sont des diplômes d’Etat, BTS, DCG (Diplôme de comptabilité et gestion), DSCG (Diplôme supérieur de comptabilité et gestion) ; ou des titres RNCP à la valeur reconnue, même européenne. L’aventure a commencé avec des hauts et des bas. Ce qui nous a permis de nous développer ? La proposition de nombreux BTS en alternance, ce qui représentait 70% de l’activité d’IFC. Nous proposions des contrats de professionnalisation et des contrats d’apprentissage.»

Qui sont nos clients ?
«Les jeunes adultes. La plupart financés par les Opco (Opérateurs de compétence dont le financement est assuré par les entreprises) lorsqu’ils sont en alternance. Le niveau de prise en charge des Opco est défini par les métiers en tension. La réforme de la formation a permis à des organismes comme nous de devenir des CFA, Centres de formation des apprentis. Ça a ouvert le marché aux établissements privés. C’est aussi ce qui fait que la France est passée de 550 000 alternants à plus 850 000, par an, pour atteindre plus d’un million, qui est l’objectif affiché de l’État, rattrapant notre retard par rapport aux autres pays européens et ça marche ! Pourquoi  ? Parce que les taux de réussite aux examens sont excellents ainsi que la transformation en embauche derrière. L’alternance a rendu possible l’accession de diplômes à des personnes qui ne pouvaient pas l’envisager dans un enseignement plus classique.»

Au chapitre financier
«Également nous ne demandons pas de prise en charge financière supplémentaires, nous nous alignons sur les prix formalisés par les Opco, ce qui n’est pas le cas partout, souligne Antoine Maugeais.» «Nous pratiquons des prix raisonnables –de 3 850€ à 5 400€ l’année quand d’autres sont au double ou au triple- précise Mathieu Dupressoire, des prix adaptés aux bassins de vie, notamment pour les 10% d’étudiants qui prennent eux-mêmes en charge le coût de leur formation.»

Notre ligne directrice ?
«D’un côté des bassins d’emplois, des entreprises ayant des besoins, de l’autre des jeunes qui ont envie de poursuivre leurs études. Nous ? Une exigence pédagogique, d’encadrement et une connaissance fine des entreprises du territoire. Tout cela nous permet de faire se rencontrer entreprises et nouveaux talents.»

Les demandes de formation en tension
«Les demandes de formations en tension ? Ça dépend des bassins, détaille Mathieu Dupressoire. Pour Avignon, elles sont nombreuses en informatique, en communication, également en ressources humaines. Ce que nous observons ? Les métiers évoluent très vite, ce qu’a sans doute accéléré le Covid avec la numérisation de toutes les activités. Les jeunes générations sont très demandées pour moderniser les structures.» «Et puis il y a des filières qui sont recherchées par les étudiants comme la RSE, la Responsabilité sociétale et environnementale, remarque Eric Dupressoire.» «La comptabilité gestion fait face à la pyramide des âges, relève Mathieu Dupressoire et l’évolution du métier, qui s’éloigne de la simple saisie des données pour évoluer vers du conseil, rend plus attractif le métier qui est très en demande d’alternants.»

Les métiers en tension
«Nous observons une vraie demande en comptabilité et gestion et diplôme supérieur de comptabilité et de gestion, rappelle Eric Dupressoire. La filière comptable sur Avignon et Perpignan se révèle très porteuse. C’est aussi vrai pour la filière transport logistique qui subit le problème des ‘marketing des métiers’. Pourquoi ? Parce que former des chefs d’équipe pour travailler sur des quais n’est pas très valorisant pour ceux qui y vont, alors que ce sont des métiers fantastiques, puisque j’ai travaillé dans cette filière 30 ans. Les quais sont informatisés et les métiers sont devenus très techniques. Nous avons un pool et des bassins logistiques autour de nous qui fourmillent d’emplois. Ça n’est pas valorisé comme il faut et nous sommes en déficit de candidats alors qu’il y a des alternances derrière.»

Mathieu Dupressoire prendra a succession de son père cette année à la tête du groupe IFC

Notre premier métier 
«Notre premier métier, c’est de renseigner les étudiants, de proposer des formations rapides en corrélation à la demande des bassins de l’emploi, insiste Mathieu Dupressoire, une réalité du terrain peu connue de l’enseignement académique. Il nous faut proposer des solutions opérationnelles et techniques qui correspondent à leurs envies et aux besoins des entreprises. Une fois que les étudiants ont compris ces opportunités, ils suivent les formations, acquièrent les diplômes ce qui les amènent à de l’emploi rapide.»

Changement de paradigme
«Les mentalités ont vraiment changé chez les parents, les entreprises et les étudiants, reprend Eric Dupressoire. Quand, auparavant, on envoyait les étudiants en alternance, pensant qu’ils ne pourraient suivre leurs cycles en université, ce qui est totalement faux puisque nous préparons aux mêmes niveaux d’études par la voie de l’alternance. Aujourd’hui, il y a une vraie reconnaissance de ce mode de formation qui mène aux mêmes diplômes.»

Le maillon manquant, l’orientation ?
«L’orientation se fait au collège puis au lycée où les organismes de formation ne sont que peu, encore, invités à venir, reprend le chef d’entreprise. Auparavant, des professeurs auront décidé de l’avenir des élèves leur indiquant un parcours plutôt technique ou des études plus étendues. Pourtant, nous avons le même taux de réussite sur un BTS avec des étudiants issus d’un bac pro que d’un bac général. Les étudiants, accompagnés de nos professeurs et engagés dans les entreprises, entrevoient un monde concret, avec une assise solide qui leur permet, même s’ils ont éprouvé des difficultés scolaires, d’obtenir le diplôme convoité. Nous avons ainsi noué d’excellentes relations avec le lycée de Cavaillon, pour la poursuite d’un bachelor (bac +3). »

Des journées portes ouvertes pour appréhender l’avenir
«C’est lors de ces journées portes ouvertes, dans les salons étudiants, que nous pouvons nous faire connaître, ajoute Eric Dupressoire. Dans beaucoup d’entreprises d’Avignon, vous retrouverez soit un élève, soit un parent d’ancien élève qui aura eu un lien avec IFC qui œuvre depuis plus de 33 ans, sur le terrain. Notre savoir-faire ? Il est quantifiable puisque nos résultats sont au-dessus des moyennes de l’enseignement académique et de nos confrères. Un niveau d’excellence en rapport direct avec notre niveau d’exigence. Nous n’avons pas vocation à former de très bons élèves mais à les amener jusqu’au bac +5 alors qu’on ne le leur avait pas proposé.»

Les nouvelles exigences des entreprises et des personnes formées ?
«L’enjeu majeur pour les entreprises est le recrutement, conserver les talents et en attirer d’autres, relate Mathieu Dupressoire. Le savoir-être est désormais plus valorisé que le savoir-faire. Il est question d’accueillir du sang neuf, des idées novatrices pour moderniser les structures. Les attentes des jeunes ? L’engagement des entreprises dans la RSE et un projet commun inscrit dans le temps qui soit partagé.»

Des enseignements facilitateurs
Concernant la formation, les jeunes tendent vers de nouvelles méthodes pédagogiques, digitales, plus synthétiques, compactes et accessibles, précise Antoine Maugeais. La mission ? Augmenter l’attention et permettre une acquisition plus rapide et efficace des compétences. Nous alternons sessions théorique puis pratique de travaux de groupe. En clair ? L’information descendante ne fonctionne plus. Nous nous sommes adaptés au télétravail, aux cours à distance, même si nous sommes pour le présentiel qui est la meilleure façon d’amener un étudiant à l’obtention de son diplôme. Nous savons utiliser cette méthode puisqu’en moins d’une semaine, lors du 1er confinement, nos 2 500 jeunes et leurs professeurs sont passés en distanciel. L’obtention des diplômes, lors du confinement pour les  BTS a été de l’ordre de 98%, parce que les élèves ont reçu 100% de leurs cours. Désormais tous les campus IFC accueillent une salle de visioconférence permettant cette hybridation de l’information, ce qui permet un confort maximum tant pour les professeurs que les élèves. Cela intervient aussi dans le cadre de l’égalité des chances, notamment pour les personnes en situation de handicap.»

Les freins de développement
«Notre capacité de travail ! Sourit Eric Dupressoire. L’ambiance des campus reste familiale et nous travaillons tous de la même façon, grâce, notamment au développement de notre ERP (Entreprise resource planning), -Ndlr : outil informatique de planification des ressources d’entreprise au quotidien comme la comptabilité, les achats, la gestion des projets, la gestion de la performance ce qui assure une source unique d’information fiable- Cet outil nous a permis de redresser, en très peu de temps, le Campus de Saint-Etienne qui était en liquidation et que nous avons acheté il y a une dizaine d’années, et d’en faire en très peu de temps, le 3e campus du groupe, en nombre d’étudiants. Il n’y a pas de compétition entre les écoles car ça n’est surtout pas une volonté et parce que les bassins d’emplois et les formations ne sont pas les mêmes, d’autant plus que nous dépendons de quatre rectorats, dont chaque approche académique est différente. Nous disposons d’un siège fonctionnel, à Avignon, qui centralise toutes les fonctions support accessibles aux sites. Quant aux relations hiérarchiques, elles sont concentrées entre le président, moi-même et le directeur-général Mathieu. »

Antoine Maugais, directeur de la communication du groupe IFC

Les études en alternance
«Nous sommes dans une bonne dynamique, analyse Mathieu Dupressoire. L’image de l’alternance est bonne. Les études en alternance ont le vent en poupe et les aides sont inscrites dans la réforme de l’apprentissage. L’horizon est clair à condition de rester exigeants et malins. Nous sommes aussi dans les enjeux de recrutement. Nous renforçons les écoles localement, de l’accueil à l’encadrement, des fonctions supérieures au siège sur des postes de commerciaux et de responsable financier. Une demi-douzaine de postes est actuellement recherchée. Nous accueillons environ, toutes structures confondues, plus de 80 postes administratifs à plein temps, plus de 200 formateurs salariés et autant de formateurs prestataires, sur de courts modules.»

La structuration et l’innovation gages de succès entrepreneurial
«Mes équipes se déplacent pour les photos de classe de tous les campus, intervient Antoine Maugeais, également pour le suivi et l’accompagnement de l’activité que ce soit le service qualité, la garantie de l’enseignement prodigué, les liens avec le service des ressources humaines, le service informatique… » « Nous sommes certifiés qualité Iso depuis plus de 20 ans, et Qualiopi pour la qualité des formations et l’obligation de résultats, souligne Eric Dupressoire. Les élèves remplissent des formulaires de satisfaction. Nous sommes également capables de prendre la main d’un site sur l’autre, ou depuis le siège, en cas de besoin. Cependant si tout le monde travaille de la même façon, au cœur des process, le travail est exécuté sur place. Le siège est le garant du travail accompli et se déplace beaucoup, notamment en ce moment avec Wesford Clermont-Ferrand que nous venons d’acheter.»

Mathieu Dupressoire, nouveau dirigeant d’IFC
«En fait, je suis à l’IFC depuis 7 ans et j’y avais étudié avant le rachat, reprend Mathieu Dupressoire. Je suis parti travailler ailleurs et j’y suis revenu, en empruntant le bas de l’échelle, pour en comprendre et connaître les strates. Il y a trois ans, j’ai commencé, avec mon père, à réfléchir à la possible reprise du groupe. Est-ce que je ressens la pression ? Oui, car il y a des emplois en jeu, mais c’est déjà une belle et grande structure, il y a des responsabilités et aussi une bonne équipe jeune et dynamique. Nous sommes prêts.»

Les chiffres
«L’IFC a réalisé 25M€ de chiffre d’affaires en 2022. «Nous continuerons peut-être à faire de la croissance externe même si ça n’est pas notre obsession conclut Eric Dupressoire. Nous sommes plus sur des croissances d’opportunité. L’IFC fait maintenant partie d’une organisation dont l’actionnaire est LMD avec Media school, IPF et IFC. A tous les trois, nous sommes devenus le 10e acteur français de la formation. Un regroupement donnant lieu à des opérations capitalistiques permettant de sécuriser l’avenir d’IFC. Car en ce moment, il y a un mouvement de concentration des établissements de formation. On obtient plus de choses en se regroupant et en travaillant ensemble.»

Gérard Leaune a créé IFC, sous forme associative, en 1990 ; Denis Mathieu l’a reprise en 1998 et transformée en société pour développer l’activité, Eric Dupressoire l’a rachetée en 2011.


Avec sa formation pyrotechnie la CCI de Vaucluse affiche ses ambitions pour son ‘Académie Vaucluse Provence’

La Drone Up Academy organise une journée portes ouvertes, ce samedi 15 avril de 10h00 à 17h00 au centre de formation de Loriol-du-Comtat, pour faire découvrir la formation de télépilote catégorie spécifique ainsi que les métiers du drone.

Les métiers du drone sont en pleine expansion. D’abord utilisé dans l’audiovisuel, cet outil est maintenant utilisé dans divers milieux professionnels comme le BTP, les géomètres, les expertises, l’agriculture, l’architecture, la recherche de personne, etc. Pour pouvoir les utiliser et trouver du travail, il faut passer par la case formation et Drone Up Academy en est experte avec des formations finançables par CPF, OPCO, AFDAS et Pôle Emploi.

Au programme de cette journée portes ouvertes : simulateur de drone/avion/hélicoptère, démonstration de vol, découverte de la législation drone et découverte des métiers du drone.

Ce samedi 15 avril de 10h à 17h au centre de formation de Loriol-du-Comtat, 2170 D187 Chemin de Traverse, Loriol-du-Comtat. Evènement gratuit.
Détails des coordonnées à retrouver également en cliquant ici.

J.R.

https://www.echodumardi.com/tag/formation/page/3/   1/1