13 mai 2024 |

Ecrit par le 13 mai 2024

Les jeunes du Service militaire volontaire à la découverte des métiers de NGE

Le groupe NGE (Nouvelles générations d’entrepreneurs) vient d’accueillir une dizaine de jeunes en Service militaire volontaire (SMV) afin de leur présenter son offre de formation. Ces derniers ayant ensuite la possibilité d’intégrer son école interne où l’entreprise de BTP, dont le siège est basé à Saint-Etienne-du-Grès, dispose de 4 centres et de 2 plateaux techniques.

Formation ‘maison’
Au programme pour ces jeunes en SMV : visite de l’école, de l’atelier matériel et ensuite entretiens individuels qui font suite à des réunions d’information collectives pendant lesquelles les jeunes se sont déclarés intéressés par le BTP. Ils seront ensuite intégrés dans une formation dédiée aux fondations et sécurisation des sols avant de venir en renfort des équipes NGE spécialisées dans ce métier et présentes partout en France. A terme, le groupe de travaux publics fondé en 2002 (anciennement Guintoli créé en 1947) souhaite proposer 30 postes (contrats de professionnalisation, contrats d’apprentissage et/ou contrats à durée indéterminée) à ces jeunes issus des centres du SMV.

« Allier nos forces pour aider les jeunes à rejoindre le chemin de l’emploi. »

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du partenariat signé en février 2021 entre NGE et le SMV afin de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes de 18 à 25 ans éloignés de l’emploi. A l’issue de ces 11 mois de coopération, NGE a déjà intégré une douzaine de jeunes qui ont bénéficié d’un dispositif de formation sur-mesure aux métiers du BTP, assuré par ‘Plate forme’ son école interne, reconnue CFA (Centre de formation pour les apprentis) depuis 2 ans dans les métiers de maçons VRD et d’aides monteurs caténaires notamment.
Un rythme que le groupe employant plus de 14 500 personnes (dont 8 000 sont actionnaires !) entend accélérer en faisant encore davantage appel aux jeunes du SMV.

« Cette convention de partenariat avec le SMV nous permet d’allier nos forces pour aider les jeunes à rejoindre le chemin de l’emploi, explique Bruno Pavie, directeur des ressources humaines de NGE. Notre groupe est depuis longtemps investi dans des dispositifs d’intégration de personnes exclues de l’économie avec un corps tutoral important et une culture de formation très ancrée. Nous aurons à cœur de leur faire découvrir et aimer nos métiers. »

« L’immersion en entreprise est souvent un révélateur de vocation. »

« NGE vient agrandir la famille des entreprises qui nous accompagnent dans notre mission et nous en sommes d’autant plus ravis que c’est la première entreprise de BTP, se félicite pour sa part Nicolas Madrigal, chef du Centre du Service militaire volontaire d’Ambérieu-en-Bugey. Les jeunes en difficulté ont du mal à se projeter dans un métier, leur immersion en entreprise est souvent un révélateur de vocation. »
Pour NGE, qui a déjà recruté 4 000 personnes par an en 2020 et 2021, ce partenariat permet ainsi de multiplier les sources de recrutement tout en entrant parfaitement en résonnance avec ses valeurs d’inclusion.
Avec un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros, NGE participe à la construction des grandes infrastructures et à des projets urbains ou de proximité en France et dans 16 pays à l’international.

A la découverte de la Plate forme, l’outil de formation de NGE.

Les jeunes du Service militaire volontaire à la découverte des métiers de NGE

Le campus Université régionale des métiers et de l’artisanat (URMA) d’Avignon ouvre ses portes ce samedi 29 janvier de 9h à 13h.

La journée se fera en présentiel, sur prise de rendez-vous uniquement par téléphone ou par mail (urma.avignon@cmar-paca.fr). L’occasion d’interagir avec les enseignants du campus et de se renseigner au mieux sur les formations proposées en apprentissage. 38 diplômes sont proposés dans 14 métiers, du Cap au Bac +4, dans neuf secteurs professionnels : alimentaire, bois, coiffure-esthétique, électricité, maintenance matériels… Une nouvelle formation fait son apparition en 2022, BTS MCO (Management commercial opérationnel).

Rendez-vous est pris au 12 boulevard St Roch à Avignon pour les métiers en boulangerie, pâtisserie, boucherie, esthétique, coiffure, art floral et vente (S’inscrire au 04 90 80 65 70.) Au 7 avenue de l’Etang à Avignon aura lieu le rendez-vous pour les métiers en électricité, mécanique moto et agricole/espaces verts, maintenance industrielle, ébénisterie, commerce et responsable QSE (s’inscrire au 04 90 88 81 30).

La Chambre de métiers et de l’artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur organise l’apprentissage au travers de sa structure Urma Paca, qui forme 6000 jeunes dans l’un de ses sept campus. Leur ancrage permet d’adapter les formations selon les besoins réels du tissu économique local : 107 formations du Cap au Bac+ 5 sont proposées avec plus de 5 000 entreprises partenaires dans toute la région.

L.M.


Les jeunes du Service militaire volontaire à la découverte des métiers de NGE

Fin novembre, des élèves du lycée professionnel La Ricarde à l’Isle-sur-la-Sorgue ont réalisé des opérations de débroussaillage et de bûcheronnage dans le hameau des Trécassats à Villars. Ces opérations avaient pour but de leur apprendre sur le terrain à manipuler des outils, gérer une équipe de chantier et valoriser leurs compétences pour la gestion de ces zones naturelles.

En formation bac pro « Gestion des milieux naturels et de la faune », les élèves du lycée professionnel La Ricarde à l’Isle-sur-la-Sorgue viennent d’intervenir dans le secteur de la colline de La Bruyère à Villars. Pendant une semaine, ce chantier encadré par Frédérique Ravetti et Eric Vautrin, enseignants à La Ricarde, a notamment permis l’élimination des pins entravant le développement optimum des chênes alors que les branches résiduelles de l’élagage, ont été aménagés au sol, en petit tas, pouvant servir de cache pour la faune. Auparavant, en mars dernier, les élèves avaient appris à délimiter sur cartographie aérienne des zones de développement de chênes ; puis ils ont repéré et marqué sur le terrain des arbres à favoriser. Pour 2022, un chantier similaire est programmé dans le même secteur afin de relier une zone ouverte qui pourra potentiellement devenir une future zone de pâturage.
En effet, le Parc naturel régional du Luberon et le Conservatoire d’espaces naturels (CEN) Provence-Alpes-Côte d’Azur souhaitent confier très prochainement l’entretien du milieu à un éleveur de chèvres conduisant un petit troupeau et qui trouvera une ressource alimentaire d’appoint sur ce pâturage.

Une colline brûlée dans les années 1990
Située au centre du massif des Ocres sur la commune de Villars, la colline de La Bruyère à Villars est inclue dans le périmètre du Parc naturel régional du Luberon et constitue un Espace Naturel Sensible du réseau du Département de Vaucluse. Elle a subi un incendie dans les années 1990. Une aubaine pour certaines espèces qui se développent après ce type d’évènement. Les bruyères et les Pins maritimes ont depuis effacé les traces des flammes mais cette régénération naturelle a rendu le massif homogène alors que cette zone a un fort potentiel pour abriter de multiples espèces végétales des milieux ouverts sur sol acide. Le Parc et le CEN Paca ont donc mis à disposition leurs parcelles pour procéder à des travaux d’ouverture dans la matte forestière de recolonisation.

Des espèces rares
Depuis 2003, le CEN PACA s’intéresse à la biodiversité de cette zone. C’est à cette date qu’il réalise l’acquisition d’une parcelle de 5ha abritant une espèce protégée et rarissime la Loeflingie d’Espagne. Le Parc du Luberon a pris le pas en 2009 en faisant l’acquisition de 9ha supplémentaires. Par ailleurs, depuis 2015, le Conseil départemental accompagne la commune de Villars pour continuer les acquisitions de parcelles dans cette zone. Aujourd’hui, une quarantaine d’hectares sont en propriété publique.
« Au bord d’un chemin, se développent des plantes protégées et très rares dont uniquement 5 lieux sont connus en France, explique le Parc du Luberon. Sur un sommet, une dépression en eau abrite un amphibien peu commun qui est muni d’ergos affutés comme des couteaux. Sous terre, c’est le royaume des demoiselles de la nuit : les chauves-souris ont pris possession des lieux. Toute cette nature est très discrète et ne se montre guère facilement, à moins de se laisser guider par un spécialiste. »


Les jeunes du Service militaire volontaire à la découverte des métiers de NGE

‘Si les besoins de formation sont en plein boum, la réglementation en fait un marché très étroit où peu d’entreprises sont capables de répondre à la demande.’

Gilbert Cassar,  acteur de référence de la formation dans les métiers du transport, de la logistique, du BTP (Bâtiment et travaux publics), de la sécurité et réseau d’écoles de conduite en Provence-Alpes-Côte d’Azur évoque le marché de la formation. Si la demande explose dans ce secteur, le poids de la règlementation et la chape administrative n’offrent que peu de latitude pour absorber une demande croissante.

«D’après nos propres estimations et en regard des flottes privées et publiques de poids-lourds, il manquerait environ 1 million de chauffeurs en France, précise Gilbert Cassar, Directeur-général d’ECF SPS. En septembre, L’ambassade du Canada a même demandé à la France de lui fournir des chauffeurs routiers pour travailler au Québec. Ainsi, ECF France et ECF SPS Avignon sont diligentées pour évaluer les chauffeurs français ayant postulé à l’ambassade du Canada avant que de leur proposer d’entamer une nouvelle vie là-bas. Le Canada y met d’ailleurs les moyens puisqu’il offre d’accompagner le conjoint dans ses démarches de recherche d’emploi et œuvre à l’installation de la famille afin de fidéliser les futurs salariés.»

Le Brexit

«L’Angleterre est également très en demande, malmenée par un Brexit qui a notoirement ralenti ses propres échanges avec les pays voisins, induit de fortes contraintes administratives liées aux entreprises, fait fuir les chauffeurs routiers étrangers, pâtit d’une vie économique plus chère qu’en France, sans compter le changement de monnaie… Le fret par containers a, dans un même temps, considérablement augmenté alors que le transport de marchandises dans l’intérieur du pays ne peut se faire faute de chauffeurs, carençant durablement l’approvisionnement des entreprises et des particuliers.»

Pénurie de chauffeurs-routiers

«Pourquoi sommes-nous en pénurie de chauffeurs ? Très longtemps notre pays n’a pas beaucoup recruté, nombre d’entreprises choisissant de travailler en ‘cabotage’, c’est-à-dire via une autorisation temporaire accordée par l’Union Européenne pour réaliser une livraison de marchandises dans un autre pays de l’Union et sans passer par l’hexagone. Également, les entreprises formaient parfois des équipages de 2 chauffeurs par camion afin d’effectuer de longs trajets à deux en alternance ce qui permettait de conduire plus longtemps et plus loin, en conformité avec la loi.»

La formation

«Aujourd’hui ? Les Pouvoirs publiques s’inquiètent d’une relance économique plus appuyée que prévue, toutes filières confondues et notamment pour le fret, parce que nous manquons de main d’œuvre. Cela se conjugue à ‘l’effet confinement’ qui a induit des prises de conscience et l’envie pour certains de changer complètement de vie, y compris professionnelle. Ça été le cas dans les secteurs de  l’hôtellerie-restauration, du bâtiment et des chauffeurs routiers, tous désirant consacrer plus de temps à leur famille.»

L’évolution du travail

«Le monde du travail aujourd’hui évolue. Les actifs souhaitent conserver des jours de télétravail, veulent vivre plus en famille. Le travail n’est pas récompensé notamment lorsqu’en restant chez soi ou en étant au chômage l’on gagne tout autant. Si l’on compare l’amplitude horaire des personnes qui travaillent à celles qui gagnent le Smic (Salaire minimum de croissance), ces dernières sont mieux payées que les premières. Une des solutions serait de défavoriser très franchement le non-travail et de revaloriser le travail. Nous ne pourrons pas trouver de personnel motivé pour travailler sans une réforme drastique du chômage.»

Perspectives

«La formation de chauffeurs-routiers va s’intensifier. La problématique ? Le marché reste étroit car même en formant de nouveaux professionnels nous ne pourrons pas répondre à la demande. Autre paramètre ? 100% des chauffeurs formés et reçus n’intègreront pas le métier parce que celui-ci est difficile et réclame un rythme de vie hebdomadaire soutenu. Pour autant, en France, la formation est plutôt très performante.» 

Le marché

«La formation a toujours évolué en fonction des réglementations. Celles-ci sont adoptées puis appliquées, notamment dans les examens liés à des titres professionnels, harmonisées en fonction des nouvelles technologies, comme la digitalisation. C’est le cas notamment pour les FCO (Formation continue obligatoire), Fimo (Formation initiale minimale obligatoire), Caces (certificat d’aptitude à la conduite d’engins en sécurité) car le chauffeur-livreur, notamment d’une PME (petite et moyenne entreprise) peut avoir besoin du volet logistique de sa profession, pour charger et décharger lui-même son camion.»

Prégnante réglementation

«La réglementation évolue sans fin. Le droit d’entrée dans notre secteur de la formation est très compliqué. Nous sommes, sans cesse, audités, contrôlés, certifiés par des agences indépendantes, compilant par ailleurs les agréments. C’est très franco-français car ces certifications ne sont pas demandées à l’étranger et c’est ce qui complique la mise en concurrence, c’est particulièrement vrai dans l’agroalimentaire. Nous collectionnons les normes et les freins ce que ne font pas les autres pays.»

Le bilan

«Nous sommes bloqués par deux systèmes : le recrutement et la fidélisation du personnel. La concurrence fait son marché dans nos rangs alors, pour contrer ce phénomène, nous revalorisons les salaires. Par ailleurs les prix à la pompe grimpent ce qui induit un surcoût lors des heures de conduites… L’autre frein ? L’administration, la réglementation et le déficit du nombre d’inspecteurs. Difficile d’obtenir assez de jours d’examens car nous ne voulons pas que nos récipiendaires attendent trop longtemps pour passer devant l’examinateur et obtenir titres et examens. Notre bilan ? ECF SPS réalise une progression, chaque année, à deux chiffres. 2019 et 2020 ont été de très bonnes années puisque nous sommes passés de 14 à 17M€ de chiffre d’affaires. 2021 s’est révélée excellente au vu des commandes et des marchés sur le point d’arriver puisque nous atteindront les 20M€ de CA.»


Les jeunes du Service militaire volontaire à la découverte des métiers de NGE

Après Chambéry et avant Toulouse, ‘le French fab tour – le village de l’industrie’ vient de faire étape aux allées de l’Oulle à Avignon. A cette occasion, durant toute une journée plus d’un millier de jeunes vauclusiens se sont pressés pour assister aux nombreuses animations proposées dans le cadre de cette tournée nationale itinérante en 13 étapes visant à promouvoir « l’excellence industrielle française, sensibiliser le jeune public à ses métiers, et ainsi co-construire l’industrie de demain ».
Au programme de cette manifestation organisée par l’UIMM et Bpi France  : démonstrateurs de technologies industrielles innovantes, échanges avec des industriels, conférences, Masterclass et job-dating pour les scolaires (collégiens,lycéens) ainsi que pour les étudiants en recherche d’alternance et les demandeurs d’emploi.

« Cette initiative vise à la reconquête du cœur de l’industrie, précise Tomas Redondo, secrétaire général de l’UIMM Vaucluse. Car les débouchés sont assurés. Ce qui nous manque ce sont les jeunes. » En effet, si depuis 30 ans le solde de l’emploi est négatif dans l’industrie, la tendance  vient désormais de s’inverser depuis 3 ans maintenant dans un département où les secteurs de l’agro-alimentaire, la chimie et la plasturgie sont particulièrement présents.
Pour Gilbert Marcelli, président de l’UIMM 84, ce rendez-vous était aussi l’opportunité de montrer les savoir-faire des entreprises industrielles de Vaucluse puisque sur la trentaine d’exposants présents (ndlr : dans des stands aménagés dans des conteneurs conçus par la société Capsa du groupe avignonnais Dreyer dirigé par Pierre Pernias), un tiers était des ‘locaux’ (France Chimie Med, Aria Sud, Provenance Numérique, Avenir 84, EDF, Eurenco, Moscatelli, Quadient et l’UIMM 84.)

Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse (au centre), avec les représentants de l’opération ‘French fab tour – le village de l’industrie’ dont Gilbert Marcelli, président de l’UIMM 84.

A organiser plus souvent
« Pour nous, ce type d’événement nous permet créer des partenariats ou de renforcer nos liens avec les acteurs de l’industrie comme ceux de l’énergie notamment, explique Alexandre Kormanyos, directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques au campus des sciences et techniques aux lycées Philippe de Girard et Robert Schuman à Avignon. C’est aussi l’occasion de placer des stagiaires, de faire connaître nos offres de formations ou de vérifier que ces dernières soit bien en adéquation avec les attentes des potentiels employeurs. Dans tous les cas, ce type d’opération devrait être organisé plus souvent. »

Poursuivre le ‘choc’ de réindustrialisation
Après une première édition réussie en 2019, et dans un contexte de sortie de crise où la réindustrialisation et la relance sont au cœur des priorités du gouvernement, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, tient à saluer « l’organisation de cette nouvelle tournée itinérante du French Fab Tour. A l’heure de la reconquête industrielle, impulsée par le président de la République dès le début du quinquennat et accélérée depuis un an grâce à ‘France relance’, cet événement permet à la fois de casser les idées reçues sur l’industrie, de mieux faire connaître ses métiers et de valoriser ses fleurons auprès de nos concitoyens. Il rend aussi hommage aux entreprises industrielles de notre pays, aux femmes et aux hommes qui y travaillent, qui ont été au rendez-vous tout au long de la crise sanitaire. Nous leur devons beaucoup, et nous comptons sur leur engagement et leurs savoir-faire pour poursuivre le choc de réindustrialisation qui a été engagé par le Président de la République. »

« Faire progresser l’attractivité de nos métiers. »

Eric Trappier, président de l’UIMM

Même ‘enthousiasme’ pour Eric Trappier, président de l’UIMM : « La crise du Covid a démontré avec force que l’industrie est déterminante pour l’économie de notre pays. Nous devons faire progresser l’attractivité de nos métiers et la formation pour relever le défi demain d’une industrie moderne, innovante et d’excellence. C’est le sens du French Fab Tour et de son édition 2021 qui arrive à un moment clef, pour rendre hommage à nos industriels pour leur mobilisation inédite durant l’année écoulée et pour défendre et promouvoir une relance de l’industrie en France. »


Les jeunes du Service militaire volontaire à la découverte des métiers de NGE

L’Agence régionale pour la biodiversité et l’environnement (ARBE) a présenté à Avignon les deux nouveaux dispositifs de visites et formations destinés aux élus et agents territoriaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur qu’elle anime : le ‘Biodiv’ tour’ et la formation des élus métropolitains ‘Nature for city life’. Cette offre gratuite rend accessible la transition écologique et permet de mieux prendre en compte la nature dans les projets des territoires.

15 élus et techniciens, provenant de 8 collectivités de la région, étaient réunis par l’ARBE et accueillis par 8 élus et techniciens de la Ville d’Avignon pour suivre la toute première visite terrain organisée dans le cadre du Biodiv’ tour et figurant également dans l’offre de formation-action du programme européen Nature for city life. Cette formation est un programme complet et ciblé sur la nature en ville et l’adaptation au changement climatique, réservée aux élus communaux, intercommunaux, départementaux et régionaux des trois territoires métropolitains de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Crédit photo : Agence régionale pour la biodiversité et l’environnement

L’occasion, pour eux, de suivre, tout au long de la journée, un parcours mettant en lumière les actions phares en faveur de la préservation de la biodiversité mises en place par la ville d’Avignon. La démarche écologique globale de la ville a été récompensée en 2018 avec l’attribution du trophée ‘Capitale régionale de la biodiversité’ puis labellisée ‘Territoire engagé’ pour la nature depuis 2019.

Découvrir des réalisations concrètes

Le Biodiv’ tour permet aux participants, élus et techniciens de collectivités, de découvrir sur le terrain des réalisations concrètes et reproductibles en termes de développement durable et de préservation de la biodiversité. Ces temps d’échange et de transmission entre élus, agents territoriaux et collectivités déjà engagées dans la transition écologique, leur permettent de s’engager sur des sujets tels que la nature en ville, la gestion écologique des espaces publics, la désimperméabilisation des cours d’écoles, l’alimentation durable, ou encore la sensibilisation des publics. Les visites sont à choisir dans un catalogue permanent, et évolutif (disponible sur le site internet de l’ARBE : www.arbe-regionsud.org/biodivtour) et sont déclenchées à la demande, pour des groupes de 10 à 20 personnes.

Crédit photo : Agence régionale pour la biodiversité et l’environnement

Le thème propre à Avignon

Chaque visite Biodiv’ tour est reliée à un thème et met en valeur des démarches exemplaires et/ou innovantes. Concernant la cité papale, il s’agit de la reconstitution d’une coulée verte « comestible » en milieu urbain dense. La visite permet a ainsi permis de faire découvrir découvrir la coulée verte, un espace paysager reconstitué en milieu urbain dense, consacré à la préservation de la nature et à l’agriculture dans un souci d’adaptation au changement climatique. Désimperméabilisation du tour des remparts, végétalisation, parcs urbains, micro-ferme urbaine… ont été abordés lors de cette balade urbaine commentée.

L.M.


Les jeunes du Service militaire volontaire à la découverte des métiers de NGE

Le lycée Saint-Dominique, implanté à Valréas, vient de remporter le Grand prix Hippocrène, pour son projet ‘6!YES’ axé sur l’innovation. Une première pour un établissement agricole.

Le Prix Hippocrène de l’éducation à l’Europe est un concours proposé aux établissements scolaires. Créé en 2010 par la fondation éponyme, il récompense les meilleurs projets de partenariat européen élaborés par une classe et ses professeurs. Cinq prix de 5 000€ sont attribués, un pour chacune des 5 catégories d’établissements pouvant participer : les écoles primaires, collèges, lycées généraux, lycées professionnels ainsi que l’enseignement agricole. Il existe également un grand prix (doté de 10 000€). Ce dernier vient être remporté par le lycée vauclusien Saint-Dominique. Une première pour un établissement agricole.

Des innovations utiles pour l’avenir
À vrai dire, c’est son projet ‘6!YES’ (comme young european search) qui a été récompensé. Initié en 2018, ce projet Erasmus a été mis en place avec 4 autres établissements partenaires (implantés en Allemagne, Bulgarie, Chypre et Espagne). Il s’agissait de rechercher des innovations dans les domaines de la communication et des nouvelles technologies, du développement durable et de la protection de l’environnement, du patrimoine culturel, ainsi que dans les secteurs du handicap et de la petite enfance. « Des innovations porteuses d’avenir et qui pouvaient être utilisées dans toute l’Europe », précise Philippe Samson, chef d’établissement du lycée Saint-Dominique.
Ses élèves – une quarantaine de personnes au total – se sont notamment concentrés sur la thématique du développement durable. Ils ont ainsi mis en lumière, au travers d’un film, un robot des mers conçu par la startup iadys. Baptisé Jellyfishbot, celui-ci récolte les déchets flottants ainsi que les hydrocarbures dans les ports.
Des déplacements au-delà des frontières de l’Hexagone ont également été organisés. « Lors de la première année, nous avons effectué un déplacement avec des jeunes à Valence, en Espagne. En mai 2019, nous sommes aussi allés en Bulgarie. »

Une 5e projet à venir
« Depuis 2005, le lycée est très impliqué dans les projets européens. On établit des partenariats avec d’autres établissements, qui ne pas sont pas forcément agricoles. Là, c’était notre quatrième projet européen. » Et il ne s’agira pas du dernier. Les élèves de l’établissement valréassien vont désormais être invités à se pencher l’égalité homme-femme dans le monde du sport.
« Il s’agira de mettre en avant dans un premier temps les compétitions où les hommes et les femmes sont associés. Lors de la deuxième année, les élèves feront des propositions de compétitions. » À l’issue du projet, le chef d’établissement aimerait présenter aux membres du Comité international olympique le travail mené par ses élèves.


Les jeunes du Service militaire volontaire à la découverte des métiers de NGE

Malgré le Covid on a dénombré 1 690 apprentis dans le secteur de l’artisanat en Vaucluse en 2020. Un chiffre en hausse de 2% par rapport à l’année scolaire précédente 2018/2019. Au niveau régional, la nouvelle édition du baromètre ISM (Institut Supérieur des Métiers)-MAAF de l’artisanat fait également apparaître une hausse moyenne de 2% sur la même période. C’est le département des Hautes-Alpes qui enregistre la plus forte hausse (+6 %), devant les Alpes-Maritimes (+5%), les Bouches-du-Rhône (+3%), les Alpes-de-Haute-Provence (+2%) et le Var (-3%)
Deuxième département de France en nombre d’apprentis de l’artisanat, les Bouches-du-Rhône concentre le plus grand nombre d’apprentis de la région (4 480). En tout, en 2020 la région Provence-Alpes-Côte d’Azur totalisait 12 230 sur les 153 300 apprentis de l’Hexagone.
« Après une relative stabilisation des effectifs en 2018-2019, le nombre d’apprentis de l’artisanat augmente significativement dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2019-2020, constate Marielle Vo-Van Liger, directrice marketing et communication MAAF. Le secteur, de par sa grande variété de métiers, attire de nombreux jeunes désireux de développer un savoir-faire aux côtés de professionnels qualifiés mais également, et de plus en plus, les individus en reconversion. Une dynamique encourageante permise par les campagnes de promotion de l’apprentissage menées depuis plusieurs années pour redorer le blason d’une formation trop longtemps délaissée et dévalorisée. »

Nombre d’apprentis par département en 2019/2020 avec l’évolution par rapport à l’année scolaire 2018/2019.

Le BTP et la coiffure
Dans la région, les effectifs augmentent dans la plupart des secteurs au premier rang desquels le secteur du BTP qui enregistre une hausse de 4% (5 320 apprentis). Dans les secteurs de l’artisanat de l’alimentation et des services, ils enregistrent des hausses respectives de +3% (2 180 apprentis) et +1% (3 830). Seul l’artisanat de fabrication enregistre une baisse de -5% de ses effectifs en apprentis (900).
Par ailleurs, en effectif ce sont les métiers de la coiffure et du jardinage qui attirent traditionnellement le plus grand nombre d’apprentis dans la région. En nombre d’apprentis, les cinq premiers diplômes préparés sont les CAP métiers de la coiffure (730 apprentis), les BP coiffure (690 apprentis), les CAP jardinier/paysagiste (550 apprentis), les CAP pâtissier (550 apprentis) et les CAP monteur en installations sanitaires (510 apprentis). Il s’agit de diplômes pouvant être préparés dès la sortie du collège, à l’occasion d’une réorientation et d’un second parcours mais aussi, pour les demandeurs d’emploi, lors d’une reprise de formation.

Des taux d’emploi supérieurs
Quel que soit le secteur, pour la grande majorité des apprentis de l’artisanat, l’insertion professionnelle se fait dans les 6 mois suivants la formation : 64 % des apprentis sont ainsi en emploi 6 mois après l’obtention de leur diplôme. C’est dans l’artisanat de fabrication que le taux d’emploi est le meilleur (69%) : les apprentis de ce secteur sortent en effet généralement avec un niveau de diplôme plus élevé.
A titre de comparaison, seuls 40 % des étudiants qui se forment aux mêmes diplômes par la voie scolaire classique ont trouvé un emploi 6 mois après la fin de leur formation. Au moment de l’embauche, l’entreprise donne bien souvent l’avantage à l’ex-apprenti qui possède déjà une expérience du métier et, plus généralement, du monde professionnel.
« Dans le contexte de la difficile insertion professionnelle des jeunes, que la crise sanitaire est venue aggraver, les ex-apprentis possèdent un avantage indéniable, explique Catherine Elie, directrice des études et du développement économique de l’ISM. Leurs profils sont très plébiscités par les employeurs, de plus en plus regardants sur les expériences professionnelles passées de leurs potentielles nouvelles recrues ainsi que sur leur connaissance du monde du travail. Avec un taux d’emploi à 77 %, ce sont les ex-apprentis avec le niveau de diplôme le plus élevé – Brevet Professionnel, Brevet Technique des Métiers, BTS et supérieur – qui sont les plus avantagés. À noter que l’état du marché influe également significativement sur les débouchés : dans certaines spécialités très recherchées (ambulancier, couvreur ou bien encore boucher), le taux d’emploi est très élevé, pouvant atteindre 90% ! »

L.G.


Les jeunes du Service militaire volontaire à la découverte des métiers de NGE

Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur propose une journée de rencontres et d’échanges jeudi 23 septembre de 13h à 17h, place du 18 juin à Bollène. Sur place ? Il y aura des organismes de formation, des fédérations professionnelles, des associations d’entreprises également des responsables de centres sociaux, de la Caisse d’allocations familiale des associations de quartier pour une information complète des visiteurs. D’autres rendez-vous sont programmés à Carpentras et à Avignon les 27 et 28 septembre.

Organisation

Un espace orientation et formation ‘Même sans le bac, je peux !’ sera matérialisé permettant de découvrir les métiers qui recrutent via des casques de réalité virtuelle permettant une immersion au cœur des secteurs, les formations accessibles et faire le point sur ses compétences, les formations accessibles et faire le point sur ses compétences ;
Également, les métiers de l’agriculture y seront à l’honneur illustré par avec un parcours des senteurs pour découvrir la filière huiles essentielles et des démonstrations et essais d’affilage de sécateurs ;
Un espace accompagnement proposera un appui aux techniques d’entretien, à la création de curriculum vitae et à la rédaction d’une lettre de motivation ;
Un espace numérique valorisera les métiers du numérique et favorisera l’inclusion numérique ;
Enfin, un espace job dating permettra aux entreprises et aux candidats de se rencontrer autour d’opportunités locales.

Les infos pratiques

Place de l’emploi et de la formation. Jeudi 23 septembre. De 13h à 17h. Place du 18 juin à Bollène. Entrée libre. Le calendrier de l’emploi ici.

Re-start, où comment créer son entreprise

Pour cette quatrième édition de ReStart, les agences Pôle emploi se mobilisent pour faire découvrir la création d’entreprise et accompagner les porteurs de projet. Plus d’une soixantaine d’évènements seront proposés aux demandeurs d’emploi selon l’avancée de leur projet : de l’émergence d’idée aux possibilités de financement.

27 SEPTEMBRE

De 9h à 12h Atelier Pôle emploi Carpentras
Financement et aides à la création ou à la reprise d’entreprise avec l’Adie et Initiative Ventoux
Informations et inscription auprès de votre conseiller.e Pôle emploi

De 14h à 16h Atelier Pôle emploi Carpentras
Les étapes pour élaborer un projet de création d’entreprise avec Rile et la CCI
Informations et inscription auprès de votre conseiller.e Pôle emploi

Du 27 septembre au 1er octobre
De 9h à 12h Ateliers Pôle emploi Cavaillon

« Quel statut choisir… » avec Initiative Terres de Vaucluse, CFC, ADIE
Accès libre

28 SEPTEMBRE

De 13h45 à 17h Atelier d’information (Spécifique Cadres)
Pôle emploi Avignon Joly Jean
Informations et inscription auprès de votre conseiller.e Pôle emploi

De 13h30 à 16h Atelier Pôle emploi Carpentras avec la French Tech
Comment lancer sa start up ou entreprise ?
Informations et inscription auprès de votre conseiller.e Pôle emploi

De 13h30 à 16h Atelier Pôle emploi Carpentras
Présentation de l’offre de services de Pôle emploi
Informations et inscription auprès de votre conseiller.e Pôle emploi

Plus de soixante évènements en digital et en physique, sont organisés dans les agences Pôle emploi ou chez leurs partenaires : web conférences sur différents thèmes : couverture sociale, financement, élaboration du projet, portage salarial, e-commerce, entreprendre au féminin, créer quand on est jeune ou en situation de handicap…, Facebook Live, ateliers au sein des agences :« M’imaginer créateur d’entreprise », « Structurer mon projet de création d’entreprise »…), forums, Escape Game ou visite de food truck .

Retrouvez tout le programme ici.
MH

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