29 avril 2024 |

Ecrit par le 29 avril 2024

Le français serait-il devenu réfractaire par nature ? 

Il est parfois des contradictions difficiles à porter. En France, comme ailleurs, nous sommes engagé dans l’électrification de nos voitures. Mais derrière la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique, il y a un vrai enjeu industriel, celui de l’approvisionnement en lithium. En France, nous avons des ressources importantes de ce métal indispensable à la confection des batteries, mais une partie des écologistes s’opposent à leur extraction.

Depuis quelques temps les esprits s’échauffent du côté d’Échassières, une paisible commune de l’Allier de 400 habitants, située aux abords des premiers contreforts du Massif Central. La multinationale Française IMERYS, a en projet d’y ouvrir, à l’horizon 2028, un site d’extraction et de traitement de ce précieux métal. Soutenu par l’exécutif ce projet permettrait de produire chaque année 34 000 tonnes de lithium, équipant ainsi en « batteries made in France » 700 000 voitures. Il s’agit d’un enjeu industriel de dimension nationale. Mais pour les écologistes et en particulier ceux qui vivent à proximité des futurs sites d’extraction et de transformation, il n’est pas question de laisser faire, malgré les promesses d’une exploitation minière la plus propre possible ou de la création de centaines d’emplois.

L’intérêt personnel avant le sens du commun

On veut des voitures électriques mais on ne veut pas des éventuels inconvénients, quitte à brader notre souveraineté industrielle et à donner encore plus le champs à des pays comme la Chine. Pays, dont on dénonce par ailleurs, qu’en tant qu’usine du monde, elle est responsable d’une part importante des émissions de CO2 de la planète. En fait, on veut des projets verts mais surtout pas à côté de chez soi. On a le sentiment que nous français, nous sommes devenus aujourd’hui réfractaire par nature, par réflexe. L’intérêt personnel avant le sens du commun. Échaudés par les oppositions rencontrées à certains de leurs projets, des élus les ont dénommés les « PUMA ». Acronyme signifiant “Peut-Être Utile, Mais Ailleurs“. En tous cas, et ces élus vous le confirmeront, le PUMA n’est pas une race en voie d’extinction, bien au contraire.


Le français serait-il devenu réfractaire par nature ? 

La francophonie, également appelée espace francophone, désigne l’ensemble des pays et des institutions qui utilisent le français en tant que langue officielle. En grande partie portée par les dynamiques démographiques en cours, la francophonie connaît une forte croissance depuis le début du XXIe siècle et confirme sa place parmi les principaux espaces linguistiques de la planète. 

Comme le montrent les données de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) reprises dans notre infographie, le monde francophone regroupait une population de près de 470 millions d’habitants en 2020, soit presque l’équivalent du monde hispanophone (475 millions la même année). À l’horizon 2030, et selon les projections démographiques actuelles, la francophonie devrait regrouper autour de 570 millions d’habitants, dont une bonne partie en Afrique – contre entre 510 et 520 millions pour les espaces hispanophones et arabophones.

Bien entendu, il est important de souligner que ces chiffres ne rendent pas compte du nombre exact de locuteurs de chaque langue. Par exemple, le français est la langue officielle unique de 13 pays, mais également une des langues officielles de 16 autres nations où il n’est pas parlé par la totalité de la population (Belgique, Suisse, Canada, Cameroun, etc.). De plus, on trouve également des francophones dans des pays où le français n’est pas une langue officielle. D’après les estimations publiées par le site Ethnologue, le nombre total de locuteurs du français (langue maternelle et seconde) se situe ainsi actuellement autour de 300 millions — faisant du français la cinquième langue la plus parlée.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le français serait-il devenu réfractaire par nature ? 

Une étude publiée par Harris Interactive pour Xlovecam montre qu’en dépit de la révolution féministe portée par le mouvement #MeToo, la sexualité de la majorité des Français(es) reste marquée du sceau de la domination masculine.

Alors que la majorité des couples hétérosexuels sont encore formés d’hommes plus âgés que leur compagne, cette enquête montre que ce modèle conjugal avec un écart d’âge en faveur de l’homme n’est pas forcément le fruit du désir d’une majorité de la gent féminine.

Si les deux tiers (65%) des nouveaux mariages hétérosexuels en France [INSEE, 2017] unissent une femme plus jeune que son époux, les femmes sont en réalité loin d’être favorables à cette forme de « domination de l’homme par l’âge »[1]: à peine une Française sur quatre (26%) aspire dans l’idéal « à un conjoint plus âgé », soit une proportion plus faible que ce que l’INED pouvait observer dans ses enquêtes des années 50 ou 80[2].

Dans l’idéal, les Françaises expriment plutôt leur préférence pour un partenaire amoureux « du même âge » (à 61%). Mais cette situation égalitaire reste rare au regard du faible nombre de mariages hétérosexuels entre personnes du même âge : à peine 12% des mariages célébrés en 2017 étaient dans cette configuration (contre 23% des mariages où la femme était plus âgée que son conjoint).

Les femmes désirant un conjoint « plus jeune » restent, elles, peu nombreuses (13%) par rapport à la forte proportion d’hommes (34%) qui préféreraient, eux, avoir une conjointe qui soit leur cadette. Or, difficile de ne pas voir dans leur goût pour les femmes jeunes un penchant pour un modèle conjugal traditionnel où, souvent, écart d’âge et écart de revenus y forment les deux piliers de la domination masculine.

Comment expliquer que l’écart d’âge moyen des unions reste aussi déséquilibré alors que les femmes aspirent à un modèle de couple plus égalitaire sur le plan générationnel ?

Cela tient probablement au fait que ces unions sont souvent le fruit d’un compromis qui s’effectue sur des critères d’âge plus masculins que féminins. Mais pourquoi les femmes acceptent des partenaires plus âgés qu’elles ne le souhaiteraient ? Plusieurs facteurs doivent jouer, mais le fait que nombre d’hommes refusent que « la femme domine par l’âge (…) sans doute par crainte d’une infériorisation sociale (…) aussi symbolique soit-elle »[3] ne joue pas en faveur d’une inversion des normes. Par ailleurs, beaucoup de femmes valorisant encore la maturité du conjoint comme un élément de sa « virilité sociale », les personnes de sexe féminin s’avèrent généralement réticentes à toutes perspectives de couple avec un partenaire plus jeune, comme l’a encore montré l’enquête Épic de l’INED (2013-2014).

Enfin, il faut rappeler que les goûts sexuels masculins restent dominés par la recherche de physiques féminin marqués par le sceau de la jeunesse, comme l’illustre bien cette étude montrant que 40% des hommes préfèrent les partenaires sexuels plus jeunes (contre à peine 19% des femmes).

Le coït hétérosexuel reste encore largement à l’initiative de la gent masculine

Chez les personnes en couple, la sexualité conjugale reste largement le fruit d’un désir masculin si l’on en juge par la proportion massive de femmes (70%) qui reconnaissent que c’est leur partenaire qui a le plus souvent envie de faire l’amour.

À peine trois femmes sur dix reconnaissent que c’est elles qui ont le plus souvent envie de faire l’amour dans leur couple, et contrairement à certaines idées reçues, l’initiative féminine est à peine plus forte chez les jeunes femmes de moins de 35 ans (33%) que chez celles âgées de 50 ans et plus (28%).

De même, la diversification du répertoire sexuel au sein du couple s’avère une attente nettement plus masculine que féminine : l’envie d’essayer de nouvelles pratiques sexuelles est deux fois plus forte chez les hommes (49%) que les femmes (28%) sauf chez les jeunes de moins de 35 ans où l’écart entre les deux sexes est moins prononcé (64% chez les jeunes hommes, contre 48% chez les jeunes femmes).

De manière plus générale, les hommes se jugent d’ailleurs plus « entreprenants » que les femmes sur le plan sexuel : 58% des hommes qualifient leur sexualité de « entreprenante », contre 46% des femmes.  Et ces dernières sont d’ailleurs sensiblement moins nombreuses (42%) que les hommes (52%) à juger que leurs rapports sexuels sont diversifiés.

Les femmes prennent toujours moins de plaisir que les hommes

Alors que la moitié des hommes en couple déclarent (53%) avoir systématiquement un orgasme lors d’un rapport sexuel, c’est le cas de seulement une femme sur trois (33%).

Positivons toutefois, puisque ce « gap orgasm » semble se réduire au fil du renouvellement des générations… En effet, si la proportion de personnes ayant un orgasme systématiquement est deux fois plus forte chez les hommes de plus de 50 ans (57%) que chez les femmes du même âge (32%), ce fossé orgasmique est beaucoup plus réduit dans les jeunes générations : 31% des femmes en couple de moins de 35 ans déclarent avoir eu un orgasme systématiquement lors de leur rapport, contre 41% des hommes du même âge.

Et cet « effet de génération » se retrouve dans les caractéristiques des femmes déclarant avoir globalement une sexualité « épanouie ». En effet, si les d’hommes épanouis sexuellement sont aussi nombreux chez les jeunes de moins de 35 ans (72%) que chez les plus de 50 ans (70%), ce n’est pas le cas dans la gent féminine où les jeunes filles sont nettement plus nombreuses à se dire épanouies sur ce plan (77%) que leurs aînées (61%).

Le coït hétérosexuel reste très phallocentré

L’accès des femmes à l’orgasme semble encore freiné par une sexualité de couple encore trop « phallocentrée ». Une des causes des difficultés féminines à atteindre l’orgasme tient sans doute au fait que les techniques de coït les plus pratiquées ne sont pas toujours celles les plus à même de procurer du plaisir à la gent féminine. C’est particulièrement le cas de la pénétration vaginale qui reste de loin l’acte sexuel le plus fréquent – 59% des femmes la pratiquent régulièrement – alors qu’elle n’est pas la plus efficace (cf. étude Ifop -Cam4 2015). Mais c’est aussi le cas de la fellation qui est une pratique sensiblement plus répandue (70%) que le cunnilingus (62%) chez les femmes alors qu’elle est très logiquement moins épanouissante pour elles. Pratique beaucoup plus occasionnelle, la sodomie s’impose quant à elle à un rythme relativement limité (40% des femmes déclarent avoir déjà pratiqué dans leur vie, dont seulement 6% de manière régulière), ce qui tient probablement au fait qu’elle reste un moyen d’accès difficile à l’orgasme : seule une femme sur quatre jouit aisément en explorant le versant anal de sa sexualité (cf. étude Ifop-Cam4 2014).

A noter que la forte prévalence de la pénétration lors du coït ne tient pas qu’aux préférences masculines en la matière, mais aussi au fait que, pour beaucoup, elle n’est pas une pénétration vaginale au sens strict, c’est-à-dire sans autre forme de stimulation.

En effet, s’il faut évidemment relativiser l’opposition désormais désuète entre « orgasme vaginal » et « clitoridien », force est de constater que les femmes qui jouissent avec un partenaire sont aussi nombreuses à avoir un orgasme via une stimulation externe de leur clitoris (39%) que via une stimulation interne de leur vagin (37%). Et lorsqu’elles se masturbent, la proportion de femmes jouissant via une stimulation externe de leurs clitoris est encore plus massive : 69%, contre seulement 9% qui jouissent via une forme de pénétration vaginale.

Le poids de la « culture porn »

Véhiculées par la pornographie, mais aussi le cinéma, la publicité ou les réseaux sociaux, les normes sexuelles et corporelles dominantes ne sont pas sans effet sur la sexualité des Français(es) : nombre de femmes rapportant notamment leur inhibition dans leur rapport au corps (ex : pénis, vulve, épilation) et/ou à la sexualité (ex : pression à la performance).

Près des deux tiers des Françaises (62%) admettent ainsi avoir déjà été complexées par leur corps dans le cadre de leur sexualité, contre moins d’un homme sur deux (47%). Et ces complexes corporels se font particulièrement ressentir chez les jeunes femmes de moins de 35 ans : 51% d’entre elles déclarent avoir actuellement honte de leur corps dans le cadre de leur sexualité, soit deux fois plus que ce que l’on mesure chez les jeunes hommes du même âge (24%).

De même, la reproduction de pratiques sexuelles vues dans des films X – telles que la fellation ou la sodomie – s’avère une source d’anxiété non négligeable dans la gent féminine.

Une majorité de Françaises (51%) déclare avoir déjà été complexée par le fait de ne pas aimer certaines pratiques comme le sexe oral ou anal, soit près du double de ce que l’on observe chez des hommes (30%). L’intégration de pratiques popularisées par le porno dans le répertoire sexuel est donc génératrice d’anxiété chez nombre de femmes qui y voient sans doute un « passage obligé » alors qu’elles n’y trouvent aucune forme d’épanouissement personnel.

La pression à être un « bon coup » pèse plus sur les épaules masculines

En effet, les effets prescriptifs du discours sur l’importance de la réussite sexuelle du couple et de la réciprocité du plaisir dans la relation conjugale ne sont pas sans effets inhibiteurs sur la sexualité des Français : une majorité d’hommes (55%) admettent avoir déjà été complexés à l’idée de ne pas réussir à satisfaire leurs partenaires, contre 41% des femmes.

Une étude dirigée par :
Magalie Gérard, Directrice adjointe du Département Politique – Opinion
Morgane Hauser, Directrice d’études au Département Politique – Opinion
Rosalie Ollivier, Chargée d’études au Département Politique – Opinion

Étude Harris Interactive pour XloveCam réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 6 au 11 mai 2023 auprès d’un échantillon de 1 518 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

[1] Bozon Michel. Les femmes et l’écart d’âge entre conjoints : une domination consentie I. Types d’union et attentes en matière d’écart d’âge. In: Population, 45e année, n°2, 1990 pp. 359.
[2] Cf Alain Girard, Le choix du conjoint. Une enquête psychosociologique en France, Paris, PUF-INED, 70, 1964. ET Michel Bozon et François Héran, Enquête « Formation des couples » (INED 1984) réalisée auprès de 2957 personnes de moins de 45 ans, vivant en couple, mariées ou non.
[3] Bozon Michel. Les femmes et l’écart d’âge entre conjoints : une domination consentie I. Types d’union et attentes en matière d’écart d’âge. In: Population, 45e année, n°2, 1990 pp. 353.


Le français serait-il devenu réfractaire par nature ? 

La Journée internationale de la langue maternelle, créée par l’UNESCO en l’an 2000, est célébrée chaque année le 21 février dans le but de promouvoir la diversité linguistique et culturelle et le multilinguisme. L’occasion de se pencher sur la pratique de la langue française à travers le monde.

Cinquième langue mondiale par le nombre total de ses locuteurs, après le mandarin, l’anglais, l’espagnol et l’arabe, la langue française est la seule, avec l’anglais, à être présente sur les 5 continents du globe. Selon les dernières données disponibles de l’Organisation internationale de la francophonie, on estime qu’environ 321 millions de personnes sont capables de s’exprimer en français dans le monde. Comme l’illustre le graphique ci-dessus, la langue française est particulièrement présente en Afrique où se concentrent 60 % des francophones de la planète. Le Congo, l’Algérie et le Maroc sont les trois pays (hors France) qui en comptent le plus.

Le français est également beaucoup appris chez nos voisins européens et pratiqué par de nombreux frontaliers. Ainsi, l’Allemagne et l’Italie comptent au total plus de locuteurs de langue française que des pays où elle est une langue officielle, comme la Belgique, le Canada ou la Suisse, même si ces derniers ont une proportion de francophones ramenée à la population plus importante et que la pratique quotidienne y est plus répandue.

Claire Villiers pour Statista.


Le français serait-il devenu réfractaire par nature ? 

Mickaël Vallet, sénateur socialiste de Charente-Maritime,  dénonçait, récemment, l’utilisation démesurée de l’anglais et, pire du pire, du globish, (version très simplifiée de l’anglais), notamment par les cabinets de conseil sollicités par l’Etat.  Un jargon de « sachants » qui en définitive pourrait bien sonner plus creux qu’il n’y parait.  

Meeting, call, feed-back, slides, brainstorming, start-up nation, tous ces anglicismes sont aujourd’hui incontournables pour tous ceux qui se veulent « up-to-date », pardon « dans leur temps ». Un galimatias (ou charabia si vous préférez) qui, de l’avis du sénateur, est un nouveau conformisme conduisant à un formatage et un appauvrissement de la pensée. Plus le langage s’appauvrit plus la pensée s’appauvrit. Le peu fréquentable Joseph Goebbels disait : «  Nous ne voulons pas convaincre les gens de nos idées, nous voulons réduire le vocabulaire de telle façon qu’ils ne puissent plus exprimer que nos idées »*. Alors soyons plus que jamais vigilant. 

La pauvreté du langage peut aussi être synonyme d’exclusion
Le langage ne sert pas uniquement à communiquer. Il est parlant et peut en dire  beaucoup sur qui nous sommes. Dans un rapport remis au ministre de l’éducation nationale en 2007, le linguiste Alain Bentolila affirmait que : « à la fin du CE1 les enfants au vocabulaire le plus pauvre connaissent en moyenne 3000 mots. Ceux moyennement pourvus atteignent 6000, et le quartile supérieur à peu près 8000. » Inutile de préciser que le niveau de vocabulaire est directement dépendant des milieux sociaux dont sont issus les enfants. Des inégalités que notre système scolaire n’a malheureusement pas réussi à corriger. Pire cette pauvreté du langage peut aussi être synonyme d’exclusion.   

Une langue figée est une langue finie 
Bien sûr il ne s’agit pas de revenir à la marine à voile ou à l’utilisation inconsidérée du plus-que-parfait du subjonctif. Une langue doit savoir évoluer et s’adapter, fût-elle ancienne. Une langue figée est en définitive une langue finie. Mais il y a des usages dont il faut se méfier. Le fait n’est pas totalement nouveau, déjà, en son temps Molière se raillait des pseudos savants qui utilisaient un langage abscons, pédant, voire méprisant.  
Parfois, ces mots qui sonnent bien à l’oreille résonnent le creux ou le pas grand-chose.  
Ce globish a été importé par les firmes anglo-saxonnes et plus particulièrement par les cabinets de conseils d’outre-Atlantique. Vous savez ceux qui nous coûtent un pognon de dingue !
Comme le dit très justement le sénateur Vallet à propos des administrations : « quand on est payé par le contribuable, on le sert dans sa langue. Ca vaut pour l’administration comme pour ses dirigeants et ses prestataires ». Et pan sur le bec. 

Ici en Provence,  le langage oral (avec ou sans accent) reste primordial.  Peuchère ! 
Si au  français s’y ajoute les expressions provençales l’étendue du vocabulaire des habitants du cru  est sans aucun doute  bien supérieure à la moyenne nationale. Et on ne tient pas compte des interjections. Oh côquiiin… Le local : encore une bonne raison d’espérer…  


Le français serait-il devenu réfractaire par nature ? 

Les Français font en moyenne un double de clé tous les 2 ans. C’est en tout cas le résultat d’un sondage effectué par Diffusis  France. Et ça n’est pas tout : refaire ses clés est perçu, par la majorité des français, comme une corvée.

Comme pour beaucoup de services digitaux l’idée est désormais de faciliter la vie de Français quand ils ont besoin de faire un double de clés ou de badges en toute sécurité, soit en passant par une application mobile depuis son canapé ou bien sur une borne chez un buraliste. Le plus important ? Que ce service soit accessible partout en France et même en zone rurale.

Dans le détail
98% des Français ont déjà fait refaire un double de leurs clés chez un serrurier-cordonnier.  Considéré comme un achat-contrainte pour tous les répondants, 64% doivent en plus parcourir une longue distance -10km en moyenne- pour se rendre chez un serrurier. 63% des Français ont entre 2 et 4 clés sur leur porte-clés. Cependant, plus de la moitié des Français interrogés ne connaissent pas le coût des clés de leur porte-clés. 82% des Français font refaire leurs clés ou badges d’immeuble pour les confier à un membre de leur famille : conjoint, enfant, parent, raison principale de la reproduction de clés chez les particuliers en France. 70% des Français considèrent que c’est entre 11 et 13 ans qu’il est raisonnable de confier sa première clé à son enfant. 90% des Français n’ont qu’une très vague idée de combien coûtent leurs clés et 56% déclarent ne pas du tout connaître le coût des clés de leur porte-clés.

DR

Le métier de serrurier
61% des répondants ont une moyenne ou mauvaise image des serruriers. 31% considèrent qu’aller chez un serrurier est une perte de temps. 73% des répondants ont peur que la clé reproduite chez un serrurier n’ouvre pas la serrure de leur domicile. 20% craignent qu’il fasse une copie frauduleuse de leurs clés. 82% des répondants utiliseraient une borne pour refaire en toute autonomie leurs clés si leur buraliste mettait à disposition ce service dans leur établissement.

L’enquête
Enquête réalisée entre le 24 juin et le 02 juillet 2022 auprès de 1 092 personnes représentatives de la population nationale française selon la méthode des quotas. (53% de femmes 47% d’hommes. Tranches d’âge : 15% 18-24 ans, 29% 25-34 ans, 30% 35-49 ans, 16% 50-59 ans, 10% plus de 60 ans). Sondage effectué en ligne par Diffusis France.

A propos de SecurKeys SAS et de la borne SecurClés
La borne SecurClés est la première borne phygitale permettant de faire des doubles de clés et de badges partout en France grâce à l’application SecurClés (iOS et Android). La borne et son application mobile ont été développées par la société française SecurKeys, leader européen du service d’assistance perte de clés, porte claquée en 1H (24H/7J). La société a été fondée en 2017 par Pascal Métivier et Thierry Bellanger. SecurKeys bénéficie du soutien de grands groupes français dont Maïf, Matmut, EDF et Bouygues Telecom à travers leurs fonds d’investissements.
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MH

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