3 mai 2024 |

Ecrit par le 3 mai 2024

Assadia ou comment faire garder ses enfants en toute confiance

Mélanie Dufreney, la quarantaine, maman d’une petite fille de 5 ans, sort de 15 ans de salariat dans de grands groupes internationaux tels que Décathlon, Kéolis transports de voyageurs et, dernièrement Vinci Autoroutes. Elle vient de fonder son entreprise : Assadia, garde d’enfants.

Le point commun aux postes que Mélanie Dufreney a occupé ? Le management opérationnel et la gestion de centres de profit. Son envie ? Prendre un nouvel envol et se rapprocher de ses valeurs. Elle sera conquise par la marque Assadia, fondée en 2015 qui, depuis, a ouvert une trentaine d’agences en France, en propre et en franchise.

L’idée de ce partenariat
germe en février et la première agence Assadia en Vaucluse, implantée par Mélanie Dufreney ouvrira ce début juin. En ce moment ? Mélanie Dufreney est en plein recrutement de nounous et répond déjà aux devis des familles. «Mon cœur d’activité ? Répondre aux familles qui sont en recherche de garde d’enfants, notamment en termes de garde périscolaire. Il est question de donner le goûter, de faire un accompagnement, de potentiellement leur donner le bain, de les faire dîner selon la demande, et les horaires des parents.»

«Cela concerne les parents
en horaire de bureau, ou de travail en poste soit très matinal ou, au contraire, très tardif, ou encore, de nuit. Nous travaillons également pour les gardes du mercredi et lors des vacances. Nous avons obtenu l’agrément pour les zéro-trois ans et les plus de trois ans.»

Mélanie Dufreney ouvre sa première agence Assadia à Avignon

«Mon secteur
est Avignon et sa proche périphérie avec le Gard et le nord-Bouches-du-Rhône. Les autres agences Assadia se situent à Aix-en-Provence, à Valence et à Montpellier. Le plus important ? Recruter l’intervenant capable de répondre aux besoins de la famille.»

«Ma proposition ?
Exercer une garde d’enfant intelligente. C’est-à-dire proposer des jeux et jouer de façon pro-active avec l’enfant. Quant aux tâches ménagères ? Elles n’entrent pas dans ce cadre et feront partie des 20% de demande des parents, qui, hors temps de garde, souhaitent que le ménage et le repassage, par exemple soient fait à leur domicile. Mais il s’agira rarement de la même personne, à moins que la Nounou veuille le faire, et en ce cas cela se déroulera en dehors de la garde de l’enfant.»

La garde
«Mon positionnement reste l’accompagnement du temps périscolaire, car il n’est pas question de faire concurrence aux assistantes maternelles et aux micro crèches. J’interviens en complément de ces professionnelles. Par exemple, nous pouvons aller chercher l’enfant à sa sortie de crèche afin qu’il puisse attendre ses parents chez lui. Nous sommes vraiment là en complément des modes de garde. Nous rendons service aux familles qui sont en galère de moyens de garde avec des horaires un peu compliqués, hors des amplitudes horaires habituelles.»

Eveiller l’enfant
«Notre mission ? Eveiller l’enfant durant ce temps de garde. Comment ? En dotant nos intervenants d’une mallette de jeux et de livres qui seront régulièrement changés à l’agence. De cette façon, l’enfant est systématiquement accompagné durant ce temps de garde par des jeux différents. Ces objets éducatifs –livres et jeux- proviennent des magasins l’Eau vive et la Diagonale du fou à Avignon, avec lesquels j’ai tissé un partenariat, ce qui me permet de me faire connaître, dans le même temps, auprès d’eux et de leur clientèle.»

Des activités intelligentes

La garde ‘très’ intelligente
«Nous nous orientons également vers la garde très intelligente, qui fait l’objet d’une petite majoration, avec des intervenants formés minimum Bac + 2 pour le soutien scolaire, d’autres aux méthodes Montessori, ou, encore, des personnes conversant en langue étrangère. Quelles catégories socio-professionnelles seraient séduites par ce mode de garde ? Il n’est pas réellement question de catégories socio-professionnelles, notamment grâce aux aides proposées. Toutes les familles peuvent y avoir accès.»

Quel business modèle ?
«Je table sur un chiffre d’affaires croissant parce qu’avec la garde d’enfants à domicile la fidélisation se fait naturellement. Si nous commençons à garder l’enfant à partir d’un an, avec les aides de la Caf, nous le garderons jusqu’à 6 ans, plus si les parents sont satisfaits. Dans ce milieu, le bouche à oreille est très important et permet de gagner de nouveaux clients. J’estime à 150 000€ le chiffre d’affaires de la première année, pour atteindre, crescendo 250 000 la 2e année, 350 000€ la 3e année.»

Le processus d’embauche a déjà commencé
«J’ai déjà commencé à embaucher.Je table sur une intervenante par foyer, soit 30 nounous en Contrat à durée indéterminée intermittent d’environ 20h. Le cœur de métier sera sans doute la garde de 16h30 à 19h et je n’aurai sans doute pas la possibilité d’optimiser leur emploi du temps, même s’il y a les gardes du matin et du mercredi. Je vais recruter en fonction des familles que j’estime à une trentaine la première année. Les nounous valideront leurs heures, toutes les semaines, sur une application et seront payées en fonction des heures réalisées.»

Comment se fait la sélection des intervenants ?
«Je suis maman, et comme toutes les mamans j’ai établi un niveau d’exigence très très élevé. Parce que je me mets à la place des parents. Egalement j’ai toujours recruté dans ma carrière. Je serai donc très attentive aux petits détails. Ma méthode ? Je pose des annonces sur Indeed et les réseaux sociaux, puis j’établis un premier contact téléphonique avec les candidats, la demande du dernier diplôme obtenu, leurs expériences de travail, et les interroge sur leur philosophie de vie. Si cette première approche s’avère concluante, je propose un premier entretien en tête à tête avec la réalisation d’un test écrit axé sur la sécurité des enfants ou comment réagir face à l’attitude particulière de celui-ci. Si l’ensemble des approches est satisfaisant je valide la candidature. Pour le moment ? Ça marche plutôt pas mal.»

La vision des familles
«J’œuvre à faire coïncider la demande des parents avec l’intervenant : par exemple si l’enfant est timide, je vais proposer un intervenant dynamique, un peu extraverti, pour aider l’enfant à s’épanouir. Je vais essayer de faire se correspondre les besoins et les profils. J’ai déjà reçu des demandes de devis. J’ouvre en juin pour préparer la rentrée de septembre puisque les parents sont déjà en recherche de garde d’enfant pour la rentrée. Des familles recherchent également des solutions de garde durant l’été.»

Quelles aides pour ce business ?
«Je l’ai découvert en créant cette entreprise, mais il y a beaucoup d’aides comme une TVA (taxe sur la valeur ajoutée) réduite à 10%. Ensuite pour les zéro à six ans, la Caisse d’allocation familiale (Caf) propose une prise en charge de la garde d’enfant pouvant aller jusqu’à 85% du montant de la prestation, même les revenus très élevés y ont droit. Les enfants dans la tranche des zéro à trois ans sont les plus aidés. Le crédit d’impôt intervient jusqu’à 50% du reste à charge de la famille. Enfin, depuis le 1er janvier 2023, lorsque l’enfant a atteint ses 6 ans –la Caf n’intervient plus au-delà de cet âge- et même pour le ménage, la famille bénéficie du crédit d’impôt instantané. Il existe également des aides auprès de l’employeur.»

Comment se faire connaître ?
«Assadia a lancé, sur Google, une importante campagne de publicité pour me faire connaître. Je travaille également beaucoup sur les réseaux sociaux, avec mon compte Instagram et facebook. Je communique beaucoup sur les forums familles, notamment celles qui connaissent des difficultés à recruter pour les temps périscolaires. Je vais aussi faire le tour des écoles pour y proposer mes flyers et me rapprocher des petits commerçants.»

Le ménage intelligent
«Nous proposons aussi le ‘ménage intelligent’. Pour cela, nous mettons à disposition des personnes en charge de ces travaux, une gamme de produits respectueux de l’environnement, dont le réassort se fait automatiquement.»

Assadia propose également le ménage
mais hors du temps de garde des enfants

Mon métier, mes valeurs
«J’ai créé mon entreprise pour travailler selon mes valeurs. Mon projet c’est rendre service à des familles qui galèrent avec les moyens de garde car si nous éprouvons des difficultés à recruter en ce moment, dans tous les métiers, c’est surtout à ces familles que je pense. Je veux aussi rendre service aux familles monoparentales, j’ai eu une demande de devis dans ce sens.  Une maman qui travaille et qui n’a pas de moyens de garde pour son enfant. Mon ambition ? Aider à la parentalité et participer à ce projet de vie des familles. J’aimerais, pour cela, développer mon activité en implantant plusieurs agences dans le Vaucluse à Orange, Carpentras et Cavaillon, et ainsi, désenclaver les petits villages alentours en demande de garde pour leur enfant.»

Comment intéresser les nounous à faire ce métier ?
«Je vais recruter des jeunes, des étudiants, des CAP petite enfance et, aussi, des mamies, çà, c’est vraiment super car les familles adorent. Ce sont de jeunes retraitées qui souhaitent conserver une vie sociale et obtenir un complément de revenus. C’est la meilleure solution lorsque l’on s’éloigne des villes étudiantes. Je vais également, bientôt, former des CAP petite enfance en alternance car je suis convaincue par ce mode d’enseignement»

Les infos pratiques
Agence Assadia Avignon 04 12 38 00 21. Espace de coworking Cowool 25, avenue Mazarin à Avignon. Melanie.dufreney@assadia.fr et https://www.assadia.fr/

Assadia propose la garde d’enfant en temps périscolaire

Assadia ou comment faire garder ses enfants en toute confiance

Construit en 2004, l’espace de vente et dégustation des vignerons de Tavel & Lirac, situé à Saint-Laurent-des-Arbres dans le Gard, a subi quelques mois de travaux afin d’être réaménagé et modernisé. Une centaine de personnes se sont réunies le jeudi 20 avril pour son inauguration.

C’est dans la continuité de l’alliance entre les caves de Saint-Laurent-des-Arbres et Tavel en 2018 que les vignerons de Tavel & Lirac ont souhaité rénover leur espace de vente et dégustation, qui reste un commerce de proximité pour le territoire. Cette modernisation fait suite à la volonté d’accueillir les collaborateurs et clients dans des conditions optimales. « Nous allons ainsi pouvoir améliorer l’attractivité de notre espace de dégustation et optimiser la mise en avant de nos cuvées », a expliqué Laure Poisson, directrice commerciale qui a suivi et piloté le projet du début à la fin.

Une ambition partagée par Christian Paly, président de la cave, qui était présent lors de l’inauguration, tout comme Sylvie Barrieu Vignal, Cédric Clémente et Véronique Herbé, les maires des communes de Saint-Laurent-des-Arbres, Lirac et Saint-Victor-La-Coste qui ont rappelé l’importance d’un tel lieu dans le territoire.

Une cuvée solidaire

L’inauguration de l’espace a également été l’occasion pour les vignerons de Tavel & Lirac de lancer leur cuvée solidaire en appellation Lirac. Pour chaque bouteille achetée, 2€ seront reversés à l’association ‘Les Amis de la Saint-Baume’, présidée par André Richard, vigneron-coopérateur à la cave. Cet argent servira à la restauration du site naturel de la Sainte Baume, à Lirac, notamment à la rénovation de la toiture, de la calade et des murets, mais aussi à la réfection de l’oratoire datant du XVIIIᵉ siècle.

« Le site de Tavel a été inscrit en 2013 aux monuments historiques. Nous sommes attachés à préserver les monuments et les sites remarquables. L’idée de participer à la restauration de ce lieu magnifique et peu connu a germé naturellement après nos échanges avec André », a développé Christian Paly.

La cuvée solidaire, posée devant la Sainte-Baume. DR

L’histoire du vin

Lors de l’inauguration, les vignerons de Tavel & Lirac ont également invité Hervé Petitot, archéologue de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), qui a proposé une voyage dans le passé.

L’objectif de la conférence était de comprendre le lien entre les fouilles archéologiques et l’histoire de la vigne, et de découvrir l’histoire des premiers viticulteurs du territoire. Une histoire qui remonte à plus de 2000 ans.

V.A.


Assadia ou comment faire garder ses enfants en toute confiance

Joël Guin est le nouveau président directeur général du conseil d’administration de la SPL (Société publique locale) Técélys. Le président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon succède à Xavier Belleville nommé en novembre 2020.
Dans le même temps, le Grand Avignon a procédé à l’augmentation de la représentation de l’agglomération en désignant Paul Mély (maire des Angles), Daniel Bellegarde (maire de Jonquerettes) et Guy Moureau (maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue) au sein du conseil d’administration de la SPL suite à l’augmentation de son capital social survenue le 8 mars 2022.
Comme précisé il y a quelques jours par nos confrères du quotidien La Provence, le Grand Avignon a également procédé à la modification de la représentation de la commune du Pontet au sein du Conseil d’administration avec le remplacement de Joris Hébrard (l’ancien maire devenu député de la 1re circonscription de Vaucluse depuis les élections législatives de juin dernier) par Patrick Suisse (maire du Pontet) ainsi qu’à celle de la municipalité des Angles avec le remplacement de l’ancien maire, Jean-Louis Banino, par Jeanine Dray-Marmottan, adjointe à l’urbanisme et au patrimoine.
Par ailleurs, Jean-Marc Bluy, adjoint au maire de la cité des papes, rejoint aussi ce conseil d’administration en qualité de membre supplémentaire de la Ville d’Avignon.

Les Vauclusiens de retour aux affaires ?
Avec la désignation de Joël Guin, maire de Vedène, il s’agit du premier vauclusien à occuper cette fonction depuis Marie-Josée Roig, présidente depuis la création de la SPL en 2011, et ce, jusqu’à mi-2014.
Après la maire d’Avignon, c’est en effet Jean-Marc Roubaud, alors maire de Villeneuve-lès-Avignon dans le Gard, qui avait occupé ce poste depuis juillet 2014 jusqu’à sa démission en 2020. C’est ensuite, Jean-Louis Banino, maire des Angles (dans le Gard) qui lui succèdera de juin 2020 à l’automne 2020 où il passe le flambeau à Xavier Belleville, 1er adjoint de la commune de Villeneuve-lès-Avignon.
Ce dernier avait notamment vu, dans la cadre de sa fonction à la tête de Técélys, une proposition d’indemnité d’un montant de 1 200€ rejetée par l’assemblée communautaire par 34 voix contre 29 lors du conseil du Grand Avignon du 26 septembre dernier (voir vidéo).

Créé en 2011, Técélys a supervisé la mise en service de la première tranche du tramway du Grand Avignon opérationnelle depuis 2019. Depuis, la SPL a récupéré la gestion d’Orizo, le réseau de transport en commun de l’agglomération.

Le tramway mais pas que…
Créée à l’origine pour superviser la réalisation du tramway puis du réseau de Bus à haut niveau de service (BHNS) Chron’hop du Grand Avignon, ‘la SPL des Transports publics urbains du Grand Avignon’ Técélys a vu ses missions s’élargir à la gestion des pépinières d’entreprises de l’agglomération en 2016.
Depuis le 1er juillet 2022, dans le cadre de sa compétence transport, le Grand Avignon lui a aussi délégué, sous la forme d’un contrat d’obligations de service public des services de mobilité, l’exploitation d’Orizo, le réseau de transport en commun de l’agglomération, pour une durée de 6 ans et demie.
Dirigée par Daniel Audibert la SPL intervient désormais sur un large spectre de pilotage de projets structurants comme les parkings relais de Saint-Chamand et d’Agroparc ou bien encore l’aménagement et la végétalisation de la voie verte sur l’avenue du Général de Gaulle et les requalifications des rues Carnot et Carreterie pour le compte de la Ville d’Avignon.
N’oubliant pas non plus son ADN de base, Técélys est également en charge de la réalisation de la phase 2 du tramway (voir ici).
Voté à l’unanimité par le conseil communautaire en avril 2021, suite à une première délibération datant de 2018, ce prolongement du terminus de la ligne existante, de la porte Saint-Michel jusqu’au parking de l’île Piot en passant sur le pont Daladier, représente un investissement de l’ordre d’une soixantaine de millions d’euros dont 7,83M€ d’aides de l’Etat et 8M€ de soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
La mise en service de ce nouveau tronçon avait d’abord été annoncée pour 2024 par Patrick Vacaris, président du Grand Avignon et représentant Rochefort-du-Gard, qui, en 2019 au micro de nos confrères de France bleu Vaucluse (voir ici) avait déjà annoncé avoir « commandé 4 nouvelles rames conformément aux décisions des élus » afin de desservir la nouvelle ligne.

Une deuxième tranche : oui, mais dans quel ordre ?
L’occasion aussi pour la Ville d’Avignon de profiter de ce chantier pour requalifier les allées de l’Oulle afin de réduire l’emprise des voiries automobiles au profit des mobilités douces (piétons, vélos) ainsi que de réaliser des aménagements pour dégager des espaces pour les embarcadères d’où descendent les passagers des nombreux bateaux de croisières (ndlr : Avignon est la première destination des croisiéristes sur le Rhône).
Depuis, le Grand Avignon a révisé sa copie et, lors du Conseil communautaire du 5 décembre dernier, le président du Grand Avignon a annoncé le décalage de la réalisation de cette deuxième tranche. Une décision prise notamment sous la pression des maires des 7 communes gardoises de l’agglomération (Pujaut, Roquemaure, Villeneuve-lès-Avignon, Saze, Sauveterre, Les Angles et Rochefort-du-Gard) qui, dans un courrier adressé à Joël Guin en juin dernier, avaient réclamé que « le phasage des travaux doit être progressifs » et demandaient le « décalage des travaux entre les ponts Daladier et de l’Europe. La simultanéité des aménagements aurait eu pour conséquence une paralysie du trafic ».
Désormais, explique le Grand Avignon « la priorité a été donnée à la finalisation des travaux des parkings-relais en cours et à venir prochainement, tout comme les aménagements prévus pour les lignes de bus à haute fréquence, » notamment les Chron’hop entre Avignon et le futur parking relais des Angles via une voie dédié jusqu’au pont de l’Europe. De quoi repousser une éventuelle mise en service à l’horizon 2030 voir au-delà. Sans oublier que pour bénéficier encore des aides de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et de l’Etat les travaux doivent impérativement démarrer avant fin 2025.


Assadia ou comment faire garder ses enfants en toute confiance

On savait déjà que la cheminée de l’ancienne centrale thermique d’Aramon devait être démolie en juin prochain. EDF vient de confirmer la date : cela sera le mercredi 7 juin. Inactive depuis avril 2016, celle qui en son temps fût la plus haute de France disparaitra donc définitivement de l’horizon gardois.

« La mission de nos équipes, ne s’arrête pas à l’exécution opérationnelle de ce geste technique exceptionnel, explique EDF. Déconstruire, valoriser et réhabiliter, c’est préparer l’avenir du site industriel. »
En effet, depuis 7 ans déjà les équipes d’EDF spécialisées dans la déconstruction des centrales thermiques s’affairent à la réhabilitation du site. Les cuves à fioul ont été rasées et une centrale photovoltaïque d’une puissance de 5MW a vu le jour en lieu et place. A terme, l’objectif est de rendre le terrain apte à un nouvel usage industriel d’ici 3032.

Par ailleurs, EDF a impulsé, dès 2015, le projet ‘Cleantech Vallée’, un écosystème regroupant 28 startups, des industriels et des collectivités locales afin de développer des technologies propres pour soutenir la transition écologique. Une initiative qui a notamment déjà permis la création d’une quarantaine d’emplois.

Pour autant, l’abattage des 252 mètres de briques et de béton de la cheminée constitue une des étapes les plus spectaculaires de cette transition. Pour rappel, lors de sa mise en service en 1977, la cheminée d’Aramon était alors la plus haute cheminée de France jusqu’à la mise en service de celle de Gardanne (297 mètres) en 1984.
Si le détail des modalités de l’opération n’est pas encore connu, sa destruction devrait affecter la circulation fluviale, routière, aérienne ainsi que les riverains. EDF précisera d’ailleurs prochainement les conditions techniques et organisationnelles de la démolition.


Assadia ou comment faire garder ses enfants en toute confiance

Alors que 109 000 foyers Vauclusiens, pour un total de 351 000, sont éligibles à la prime carburant, seuls 50 488, soit 46% d’entre eux, en ont fait la demande, à la date du 13 février.

Un nombre qui peut paraître relativement faible compte tenu du contexte économique, mais qui est dans la moyenne du pourcentage de demandes dans les départements limitrophes. En effet, le pourcentage de demande parmi les foyers éligibles en Vaucluse est supérieur au même pourcentage dans les Bouches-du-Rhône (38%) et les Alpes-de-Haute-Provence (40%) mais inférieur dans les départements de la Drôme (49%), du Gard (49%) et de l’Ardèche (52%).

Foyers éligibles prime carburant par département

Pour rappel, le délai pour effectuer la demande d’indemnité de carburant de 100€ sur impots.gouv.fr a été prolongé d’un mois, soit jusqu’à la fin du mois de mars. Cette aide de 100€ est l’équivalent d’une remise de plus de 10 centimes par litre pendant un an pour un automobiliste moyen (12 000 km par an avec un véhicule consommant 6,5L/100km).

Au total, sur l’ensemble du territoire, 5,17 millions de demandes ont déjà été effectuées et le nombre d’indemnités versées ou en cours de versement est de 3,3 millions. A noter qu’un petit nombre de paiements sont en attente du fait de l’absence de RIB du bénéficiaire.

Pour rappel, le temps de traitement entre le remplissage du formulaire et le versement de l’indemnité est en moyenne de 10 à 14 jours.

Pour effectuer votre demande d’indemnité carburant, cliquez ici.


Assadia ou comment faire garder ses enfants en toute confiance

Haute de près 260 mètres, la cheminée de l’ancienne Centrale de production thermique (CPT) d’EDF à Aramon devrait être détruite en juin prochain selon une information de nos confrères de Midi libre. Construit à partir de 1974, puis mis en service en 1977, le site de production d’électricité d’une capacité de production de 1 400 Mégawatts avait été définitivement mis à l’arrêt le 1er avril 2016.

La centrale devait fonctionner jusqu’en 2023
Cette fermeture avait été préconisée par la DPIT (Direction de l’ingénierie de production thermique) du comité exécutif du groupe EDF dans le cadre projet de loi de transition énergétique. A l’époque, on avait estimé son fonctionnement au fioul trop polluant. Initialement, cette centrale devrait pourtant être opérationnelle jusqu’en 2023. C’est d’ailleurs pour cela que l’infrastructure avait fait l’objet d’importants travaux en 2008 (70M€) et 2009 (30M€) pour remettre à niveaux les tranches 1 et 2, qui suite à ces chantiers, avaient réduit de 40% les émissions de dioxyde de souffre et de 10% celle des poussières.
Destinée à sécuriser l’approvisionnement électrique français, la CPT d’Aramon avait pour vocation à être peu utilisé. Son rôle étant de produire rapidement de l’énergie, avec une mise en route en moins de 6 heures, afin de répondre efficacement aux variations du réseau, notamment lors des pics de consommation.
La centrale a vu son rôle se renforcer à partir de l’hiver 2006 ainsi que lors des périodes estivales, où bon nombre de centrales nucléaires étaient à l’arrêt pour cause d’inspection. La généralisation de l’usage de la climatisation durant ces périodes avait également entrainé de plus en plus de pics de demande en énergie. D’une trentaine d’heures de fonctionnement par an au milieu des années 2000, la centrale gardoise est ainsi monté jusqu’à près de 90h durant ses dernière années de fonctionnement.

Construite entre 1974 et 1977, la cheminée de la centrale d’Aramon culmine à 252 mètres de hauteur. A l’époque, elle fût la plus haute cheminée de France jusqu’à la mise en service de celle de Gardanne (297 mètres) en 1984.

Un super groupe électrogène
A l’époque, cette mise à l’arrêt avait alors posé la question de la sécurisation de l’alimentation du réseau électrique en cas d’incident sur un site de production où lors de l’arrêt d’urgence d’une centrale nucléaire. EDF, alors sous la pression de l’ouverture à la concurrence du marché de l’énergie voulue par l’Union européenne, avait alors décidé de privilégier une production à flux de plus en plus tendu, tout en faisant l’économie d’un site employant directement 130 personnes (+450 emplois induits) dont le coût annuel de fonctionnement était de l’ordre de 30M€.
L’impact du conflit en Ukraine sur la fourniture d’électricité donne aujourd’hui un éclairage nouveau sur les conséquences de cette fermeture rappelant qu’il est désormais difficile de se passer de ce super groupe électrogène dont la capacité de production représentait 40% de celle de la centrale nucléaire de Tricastin qui, elle-même, représente 6% de la capacité de production d’électricité en France.

Disparition du plusieurs symboles industriels
Si la destruction de la cheminée était déjà actée de nombreuses voix s’était élevé contre la démolition de ce symbole de l’industrie du Gard rhodanien servant même de point de repère à la navigation aérienne.
Le détail des modalités de l’opération n’est pas encore connu mais la destruction devrait affecter la circulation fluviale, routière, aérienne ainsi que les riverains.

Autre symbole industriel local, les deux tours aéroréfrigérantes du site nucléaire industriel de Tricastin vont aussi disparaître du paysage à partir de 2024.

Cette annonce vient en écho de la confirmation de la destruction des deux tours aéroréfrigérantes du site nucléaire industriel de Tricastin. Situé entre Bollène, Saint-Paul-Trois-Châteaux et Pierrelatte, ces deux tours de refroidissement hautes de 123 mètres ont vu le jour en 1979 lors de la création d’Eurodif, l’usine d’enrichissement d’uranium arrêté définitivement en mai 2012. Depuis, cette dernière a été remplacée par l’usine Georges-Besse 2 (GB II) dont le fonctionnement demande 98% d’énergie en moins.
Servant à évacuer la vapeur d’eau, les tours ont donc été mises à l’arrêt il y a un peu plus de 10 ans désormais. Dès lors, leur sort était scellé. En effet, à partir du moment où il n’y a plus d’humidité, le béton des tours sèche peu à peu avec le risque qu’il s’effrite lentement.
La démolition des tours va débuter en 2024 pour s’étaler jusqu’en 2028. Contrairement à la cheminée d’Aramon, c’est la solution du ‘grignotage’ (ndlr : déconstruire le bâtiment du haut vers le bas) qui devrait être retenue afin de venir à bout des 25 000 tonnes de béton des deux édifices à cheval sur la frontière entre le Vaucluse et la Drôme.


Assadia ou comment faire garder ses enfants en toute confiance

La nouvelle saison de l’émission télévisée ‘Le château de mes rêves’, débarque dès aujourd’hui, le 2 janvier. Dans le programme, diffusé du lundi au vendredi à 17h30 sur M6, les téléspectateurs iront notamment à la rencontre de deux couples de châtelains gardois.

Durant cette saison de l’émission ‘Le château de mes rêves’, les téléspectateurs pourront suivre les aventures de 12 familles qui, sans forturne personnelle, ont décidé de tout abandonner pour acquérir un château. Chambres d’hôte, organisation de mariages ou autres événements, les nouveaux châtelains, ont dû se trouver une toute nouvelle activité afin de financer leur achat. Et avec les rêves viennent aussi les désillusions : des travaux rocambolesques, des corvées ménagères à n’en plus finir et des imprévus, les familles ne sont pas au bout de leur peine.

Dans cette aventure, les téléspectateurs suivront notamment Kendall et Romain, propriétaires du Château de Villeméjane à Chusclan dans le Gard. Originaire du Nord de la France, Kendall a toujours rêvé de vivre un véritable conte de fée. Elle a donc convaincu son compagnon Romain de changer de vie pour la suivre dans ce projet fou. Maintenant que leur fille Sienna est née, le couple rêve de se dire oui dans son propre château une fois celui-ci rénové.

À une trentaine de kilomètres de Chusclan, un autre couple a aussi récemment adopté la vie de château. Eve et Joan, lassés par leur vie parisienne, ont tout quitté pour faire un tour du monde. À leur retour en France, ils ont décidé le Château de Fabiargues à Uzès et de se lancer dans le tourisme et de profiter de leur vie de châtelains avec leurs deux enfants Esteban et James.

V.A.


Assadia ou comment faire garder ses enfants en toute confiance

Dans le cadre d’un contrat d’achat direct d’électricité renouvelable de longue durée, Urbasolar va construire trois nouvelles centrales photovoltaïques, dont l’électricité produite sera intégralement vendue au groupe ADP. La centrale solaire de Caveirac est la première des trois à avoir été mise en service.

Le groupe ADP, le constructeur et producteur Urbasolar et le fournisseur d’électricité GazelEnergie ont signé en 2020 un contrat d’achat direct d’électricité renouvelable de longue durée. Ce contrat prévoit la création pour les besoins du groupe ADP de trois nouveaux parcs solaires photovoltaïques en France : dans les départements du Gard, du Var et de la Charente.

A Caveirac (Gard), la centrale de 6 MWc, inaugurée en novembre, est la première des trois du groupe ADP à avoir été mise en service (septembre 2022). Une centrale de 8 MWc sera construite à Bras le Var et une de 22 MWc à Villognon en Charente. Elles seront mises en service entre 2023 et 2024.

Avec une production annuelle attendue de 47 GWh d’énergie verte sur une durée de 21 ans, ce contrat d’approvisionnement direct en électricité, le premier signé par un groupe aéroportuaire, représente 10% des besoins en électricité annuels pour faire fonctionner les trois aéroports parisiens ou encore près de 75% des besoins en éclairage.

Inauguration de la centrale solaire de Caveirac en novembre 2022 © DR.

J.R.


Assadia ou comment faire garder ses enfants en toute confiance

Pour la 22e édition de ‘Novembre, le mois des Produits Tripiers’, la région Provence-Alpes-Cote d’Azur se mobilise. 35 restaurateurs du territoire ont décidé de se joindre aux 10 000 artisans tripiers-bouchers et Chefs mobilisés partout en France pour mettre les Produits Tripiers à l’honneur.

Parmi eux, 7 se situent en Vaucluse, 4 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 4 dans le Var, 12 dans la Alpes-Maritimes et 8 dans les Bouches-du-Rhône.

L’enjeu ?
Jouer la carte du trompe l’œil et de l’illusion pour inciter à ‘oser manger’ des produits tripiers et tenter de nouvelles expériences culinaires, sensibiliser les consommateurs de viande à ne plus rien mettre de côté dans l’assiette, et limiter ainsi le gaspillage alimentaire, en consommant tout ce que l’animal a de bon à offrir, car après les produits tripiers, il ne reste que la carcasse.

Les produits tripiers ont la cote DR

Les vauclusiens jouent le jeu
On pourra se procurer ces bons petits plats tripiers auprès de : ‘En cuisine avec le chef’ 4, rue Alexandre Blanc à Avignon et aux ‘Mines de saveurs’ 135, avenue Pierre Sémard, toujours à Avignon ; ‘Le Parvis’ 55 cours Pourtoules à Orange ; au ‘Restaurant l’olivier’ 914, route de la Bastidonne à Pertuis, ‘Chez Serge’, 90, rue Cottier à Carpentras ; ‘La cuisine du marché’, 27, cours Bournissac à Cavaillon et à ‘l’Auberge de l’Orangerie’, 4 rue de l’Ormeaux à Piolenc.

Egalement très présents dans le Gard
En voisins, les tripiers se révèlent également nombreux. Ainsi on rendra visite aux ‘Jardins de la livrée’ 4 bis rue camp de Bataille à Villeneuve-lès-Avignon ; à ‘La marmite’ 13, rue de l’Agau à Nîmes ; au restaurant ‘Le Braconnier’ 37 grande rue à Garons ; ‘L’auberge du Péras, route d’Anduze, la Bastide à Saint-Jean-du-Gard ; Le comptoir de l’Evesque, domaine de l’Evesque à Sauve.

Foie de veau cuisiné DR

43% des ménages achètent régulièrement des produits tripiers
Avec 43% des ménages français achetant régulièrement des Produits Tripiers, Blind Tripes, la thématique 2022 de Novembre, le mois des Produits Tripiers séduira les gourmets qui pourront tester, tout le mois de novembre, des plats à base de produits tripiers et glaner des conseils culinaires auprès des artisans tripiers-bouchers mobilisés sur le territoire.

Toutes les infos sur www.produitstripiers.com

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