5 mai 2024 |

Ecrit par le 5 mai 2024

Le groupe Perret et la société Fénix Évolution parient sur une nouvelle génération de produits lactofermentés

Le groupe Perret, fabricant et distributeur de matériels innovants pour le travail du champ basé à Bagnols-sur-Cèze et présent en Vaucluse via sa filiale Viséa-Couturier à Violès, vient de signer un contrat d’approvisionnement avec la société vauclusienne Fénix Évolution, récemment installée à Gargas et spécialisée dans la revalorisation des fruits déclassés. Ensemble, ils créent une nouvelle génération de bio activateurs à base de ferments lactiques. Nommé « Orgalactic », ce produit vise à activer et régénérer la fertilité des sols ainsi qu’à améliorer le capital énergétique du végétal.

Jusqu’à présent, les produits lactofermentés utilisés en agriculture étaient produits à partir de céréales fermentées avec des bienfaits tels qu’une amélioration de la nutrition racinaire, une activation biologique des sols (mise à disposition des nutriments) ou encore une meilleure résistance aux stress. « Nos préparations sont issues d’une fermentation lactique anaérobie des sous-produits de la transformation de fruits locaux : pommes, tomates, melons, carottes, olives, explique Alain Etiévant, directeur de Cérès (filiale scientifique de Fénix Evolution, basée à l’INRAE d’Avignon et au CIRAD de Montpellier). Riches en nutriments, ces sous-produits permettent en effet d’obtenir des produits bien plus riches en ferments lactiques que ceux issus des céréales. »

L’idée du produit Orgalactic est née d’une rencontre entre Samuel Marc, fondateur de Fénix Evolution, qui était à la recherche de débouchés pour ses produits, et Franck Gigard, directeur du Pôle fertilisation du Groupe Perret. Le produit, qui est liquide, s’applique au sol de la sortie de l’hiver à l’automne ou en traitement foliaire tout au long de l’année. Il est distribué via Biotech Nature, par les filiales d’agrofourniture du Groupe Perret : Perret, Perret Rhône-Alpes, Omag, Racine, Prodia et CAP.

V.A.


Le groupe Perret et la société Fénix Évolution parient sur une nouvelle génération de produits lactofermentés

Après l’Opéra du Grand Avignon il y a 2 ans, puis la bibliothèque de l’Inguimbertine l’an dernier à Carpentras, c’est à Gargas, dans les locaux de Mathieu Lustrerie, que VPA (Vaucluse Provence attractivité) vient de tenir la 3e édition de son événement ‘Le Vaucluse a du talent’.
L’occasion pour l’agence de développement économique et touristique du conseil départemental dirigée par Cathy Fermanian d’accueillir des entreprises nouvellement implantées aux côtés des membres de la Team Vaucluse ainsi que de nombreuses autres entreprises du territoire.
La soirée a débuté par la visite de cette ancienne usine d’ocre menée par Régis Mathieu, dirigeant de la lustrerie familiale initialement fondée en 1948 à Marseille par son père, Henri Mathieu.

Régis Mathieu a fait découvrir les différents ateliers de sa lustrerie implantée à Gargas.©VPA-Alain Hocquel

Aujourd’hui implantée en Vaucluse sur 5 000m2 d’ateliers depuis 2002, la société labellisée EPV (Entreprise du patrimoine vivant) depuis 2017 abrite notamment une très grande collection de lustres remontant jusqu’au XVe siècle.
C’est donc au milieu des lustres en restauration de la Cathédrale Notre-Dame de Paris ou ceux du Kremlin, et au milieu des nombreux compagnons en plein de travail, que celui qui explique « qu’il ne fait pas des lustres pour faire des bénéfices, mais des bénéfices pour faire des lustres » a guidé les invités de VPA pour une visite passionnée.

Coup de projecteur sur ces entreprises néo-vauclusiennes
Pierre Gonzalvez, président de VPA, a ensuite pris le relais en rappelant « ce département a une notoriété touristique très importante, car ses sites sont mondialement connus. Par contre pour ses caractéristiques économiques, il y a encore tout un travail de valorisation à faire. A la fois sur les savoir-faire que nous avons sur le territoire ainsi que sur une meilleure connaissance de tous les écosystèmes qui sont créés localement. Sur notre capacité à attirer des entreprises nouvelles qui vont pleinement bénéficier de tous ces atouts. »
La soirée s’est après poursuivie avec 2 tables rondes sur les thèmes ‘Des projets industriels au cœur du Vaucluse’ et ‘Le Vaucluse séduit dans les secteurs du numérique et de l’audiovisuel’. L’occasion de donner la parole a plusieurs entreprises en cours d’implantation dans le département à commencer par la société New Cleo, acteur phare du renouveau de la filière Nucléaire française fortement soutenue par la politique gouvernementale, qui vient de s’installer dans l’intra-muros d’Avignon. Cette startup développe un petit réacteur nucléaire (SMR) utilisant des déchets des combustibles des centrales actuelles à l’horizon 2030.
Implantée à Lyon, Turin et Londres, l’entreprise souhaite investir 3 milliards d’euros en Vallée du Rhône d’ici 2030. Lauréate de France 2030, l’entreprise a déjà levé 400M€ et s’est engagée dans une nouvelle levée de fonds supplémentaire d’un milliard. Forte de ce positionnement, New cleo a choisi d’implanter son nouveau bureau d’étude à Avignon. D’ici fin 2024, une centaine de profils scientifiques (ingénieurs et chercheurs du nucléaire) seront recrutés pour compléter l’équipe présente au démarrage en novembre 2023.

« Ici, nous avons trouvé une dynamique humaine très forte de développement avec un accompagnement de VPA. »

Fabrice Plasson, PDG d’Amoéba

Témoignage suivant : Amoéba société lyonnaise spécialisée dans les solutions biologiques dans le traitement du risque microbiologique, qui vient d’entamer la construction d’une usine de biocontrôle dans la zone d’activités des Hauts Banquets à Cavaillon. Un projet de 3 240m2 réalisé par l’entreprise avignonnaise GSE qui devrait être opérationnel d’ici l’automne prochain.
« S’installer sur une zone dédiée à la naturalité, c’est très important pour nous, explique  Fabrice Plasson, PDG d’Amoéba. Localement, il y a aussi tout un éco-système complémentaire avec l’Inrae notamment. Par ailleurs, ici nous avons également trouvé une dynamique humaine très forte de développement avec un accompagnement de VPA ainsi que de la Région Sud. »
Ambition d’Amoéba : s’imposer comme un acteur majeur du traitement du risque microbiologique dans les secteurs de l’eau, de la protection des plantes et de la santé.

De nombreux décideurs de Vaucluse ont participé a cette 3e édition du ‘Vaucluse a du talent’.© VPA-Alain Hocquel

Utilisation des fruits locaux déclassés
Fénix évolution, société qui développe un projet industriel de valorisation des fruits locaux déclassés, est ensuite venue présenter son projet.
L’entreprise éco-responsable dirigée par Samuel Marc investit le site en friche de l’ancienne usine Aptunion à Gargas, pour y fabriquer des ingrédients agricoles et agro-alimentaires (jus, concentrés, sucres, antioxydants, colorants, arômes,) grâce à cette valorisation de ces fruits écartés. Fénix évolution s’est fixée pour objectif d’acheter 20 000 tonnes fruits par an, dont 80% en Paca.
D’une surface de 11 800 m2, le bâtiment industriel sera aussi dédié au développement des biotechnologies de pointe. Cette réindustrialisation représente un investissement de 14M€ en fournissant des ingrédients décarbonés aux filières industrielles agro-alimentaires, nutraceutiques et cosmétiques.

« L’ensemble des collectivités territoriales a travaillé dans l’intérêt général pour faciliter l’implantation de notre école. »

Jean-Claude Walter, président du groupe 3IS éduction

Autre témoignage, celui de Jean-Claude Walter, président du groupe 3IS éducation, qui a annoncé en octobre dernier l’implantation de son 5e campus dédié aux métiers créatifs sur la zone d’Agroparc à Avignon. L’institut international de l’image et du son viendra ainsi renforcer l’offre de formation et le vivier de compétences du secteur des industries culturelles et créatives (ICC) en région Sud. Le campus de 6 000 m2 représente un investissement 15M€ et accueillera progressivement 900 étudiants.
En concurrence avec d’autres territoires comme Montpellier et Aix-Marseille pour s’installer, Jean-Claude Walter a tenu à souligner, « que l’ensemble des collectivités territoriales nous a accompagné main dans la main que ce soit la Ville d’Avignon, le Grand Avignon et le Département : ils ont travaillé dans l’intérêt général pour faciliter l’implantation de l’école. Pour l’avoir vécu dans d’autres cas ailleurs durant ma carrière, cela n’a pas été toujours le cas. »

Régis Mathieu, Dominique Santoni et Pierre Gonzlavez. © VPA-Alain Hocquel

Le Vaucluse joue dans la cour des grands
Enfin, CGI, entreprise canadienne leader mondial leader mondial du conseil et des services numériques a choisi Avignon pour ouvrir une nouvelle antenne de son Centre d’innovation digitale. Une arrivée motivée notamment par la qualité de vie, l’accessibilité et l’offre de formation en région Sud. CGI, qui compte 91 000 salariés dans le monde (dont près de 15 000 en France réparties dans 25 sites), prévoit d’employer une centaine de salariés dans la cité des papes d’ici 3 ans. Outre VPA, ce projet a été accompagné par Business France, Rising Sud et le Grand Avignon.
« Désormais, le Vaucluse joue dans la cours des grands en captant des projets structurants voulant rejoindre des territoires à taille humaine, a souligné Cathy Fermanian, directrice générale de VPA dont la structure a déjà accompagné 21 projets en 2021.
Des projets, dont plusieurs internationaux (Canada, Etats-Unis, Australie, Italie et Maroc), qui devrait permettre la création de 480 emplois à 3 ans en Vaucluse.


Le groupe Perret et la société Fénix Évolution parient sur une nouvelle génération de produits lactofermentés

Cette année, l’agence d’attractivité et de développement économique de la région Sud risingSUD a décidé d’organiser son événement annuel de La Communauté by risingSUD en Vaucluse. C’est à Mathieu Lustrerie à Gargas que se sont réunis les dirigeants d’entreprise le mercredi 6 septembre dernier.

Malgré un soleil tapant, les lustres de la Lustrerie Mathieu sont allumés. Ils montrent le chemin aux dirigeants d’entreprises vers le bâtiment du fond, où les représentants de risingSUD les attendent.

C’est donc en Vaucluse, dans ce lieu d’exception à Gargas, que l’agence d’attractivité et de développement économique de la région Sud a choisi de faire sa rentrée. Au programme : présentation de la promotion 2020-2022 du programme Sud Accélérateur, remise des diplômes, visite de la Lustrerie Mathieu, mais aussi conférence sur l’intuition et son rôle en entreprise.

Le programme Sud Accélérateur

Le programme Sud Accélérateur, mis en place par la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et par l’agence risingSUD en partenariat avec Bpifrance, se fait sur 24 mois. C’est un programme d’accompagnement sur-mesure et de proximité pour les petites et moyennes entreprises (PME) et leurs dirigeants, visant à révéler les entreprises de taille intermédiaire (ETI) de demain.

Si les objectifs de ce programme sont de révéler les potentiels de croissance de l’entreprise et de créer de la valeur sur le territoire et un effet d’entrainement sur l’attractivité et l’emploi, la synergie a également toute sa place. « Souvent, le chef d’entreprise est isolé, déplore Bernard Kleynhoff, président de risingSUD. Il est primordial de pouvoir faire des échanges et de se faire évoluer les uns les autres. »

Bernard Kleynhoff, président de risingSUD. ©Vanessa Arnal

Un esprit de communauté

Ainsi, l’entraide et les échanges font partie intégrante du programme Sud Accélérateur, mais aussi de se qui ensuit. En participant au programme, une entreprise rejoint la communauté des 3 500 PME et ETI accélérées par Bpifrance, les 146 entreprises suivies par risingSud, ainsi que le réseau Business des entrepreneurs en croissance qui regroupe 6 000 entreprises.

En accédant à ces communautés, les dirigeants d’entreprise accède à des événements, mais aussi à des mises en relations tout au long de l’année. « Le plus interessant lors de ces rencontres, ce sont les échanges que peuvent avoir les chefs d’entreprise sur leurs différentes problématiques », explique Nicolas Magenties, directeur régional Région Sud chez Bpifrance.

Nicolas Magenties, directeur régional Région Sud chez Bpifrance. ©Vanessa Arnal

La 4ème promotion de Sud Accélérateur

La Promotion 4 du programme Sud Accélérateur, ce sont 20 PME accompagnées durant 24 mois.  Les dirigeants de ces entreprises ont pu assister à 16 jours de séminaire et ont pu bénéficier de 39 missions d’accompagnement durant ces deux années. Le programme a permis une évolution de +32,6% du chiffre d’affaires en moyenne, et la création de 224 nouveaux emplois.

La rentrée de risingSud à la Lustrerie Mathieu était donc l’occasion idéale de féliciter les dirigeants d’entreprise pour leur implication, de leur remettre leur diplôme, mais aussi d’obtenir leur avis quant au programme Sud Accélérateur. « On a commencé en pleine crise de covid, le contexte était particulier et c’était difficile de se réunir et de créer une communauté, mais les représentants de risingSud ont fait un travail remarquable pour nous trouver des solutions », s’accordent à dire les dirigeants d’entreprise. La passion des intervenants et la richesse qu’offre ce programme sont également des points qui sont ressortis lors de la remise des diplômes.

Cinq PME vauclusiennes faisaient partie des diplômés : Bedouin (spécialiste des fruits secs en vrac à Visan), Proexpace (leader en agencement de pharmacie à Sorgues), Chocolaterie Castelain (à Châteauneuf-du-Pape), Rouby (distributeur de matières premières et petit matériel dédiés aux métiers de bouche à Avignon), Hydroconseil (bureau d’études indépendant de droit français à Avignon) et la Bécanerie (spécialiste des pièces neuves et d’origine pour les 2-roues à Avignon).

©Vanessa Arnal

La visite de la Lustrerie Mathieu

Après les différents témoignages des diplômés, c’est au tour de Régis Mathieu, dirigeant de la lustrerie, de prendre la parole et de raconter l’histoire de son entreprise, tout en faisant le tour des différents bâtiments qui composent la lustrerie.

Les dirigeants apprennent donc que l’entreprise était en faillite lorsque Régis Mathieu en a repris les rênes, les lustres n’étant plus à la mode dans les maisons des particuliers à la fin du XXème siècle. Ainsi, le dirigeant de la lustrerie a dû réinventer l’entreprise, en proposant notamment de nouveaux services, tels que la rénovation de lustres.

Cette visite avait pour but d’inspirer les dirigeants de La Communauté by risingSUD, mais aussi de mettre en avant une entreprise qui rayonne en France et à l’international, et qui fait la fierté de la commune de Gargas, du Pays d’Apt, du Vaucluse, et plus largement de la Région Sud.

Une conférence autour de l’intuition

Cette journée de rentrée s’est terminée avec une conférence intitulée « L’intuition, l’âme de la performance », animée par Victoria Pellé Reimers, qui explore le domaine de l’intuition depuis près de 20 ans. Ce temps a permis aux dirigeants de se poser plusieurs questions sur cette thématique : ‘qu’est-ce que l’intuition ?’, ‘comment être sûr que ce que l’on ressent découle de l’intuition ?’.

« Quand j’ai voulu remettre l’entreprise sur pied, tout le monde m’a dit que c’était une mauvaise idée, mais l’intuition m’a pris par la main. J’avais plus confiance en mon intuition qu’en mon côté rationnel. »

Régis Mathieu

Les dirigeants ont pu créer des petits groupes afin de débattre sur certaines questions comme : ‘avez-vous confiance en votre intuition ?’. Ils ont ensuite pu déterminer quel type d’intuition ils ont, l’intuition visionnaire, contextuelle ou relationnelle, et comment elle peut impacter leur choix, que ce soit dans un contexte professionnel ou non. La conférence s’est achevé avec trois questions : ‘que me dit mon intuition ?’, ‘qu’est-ce que je risque à l’écouter ?’, ‘qu’est-ce que je risque si je ne l’écoute pas ?’.

Victoria Pellé Reimers, conférencière, auteure et spécialiste de l’intuition. ©Vanessa Arnal

Le groupe Perret et la société Fénix Évolution parient sur une nouvelle génération de produits lactofermentés

Dans le cadre de la 32ème édition des soirées d’été en Luberon, la commune de Gargas organise les ‘Amis des soirées d’été en Luberon’ à travers quatre soirées spéciales du lundi 3 au jeudi 6 juillet. Chaque soirée proposera un spectacle différent.

Ce lundi 3 juillet, rendez-vous à 19h sur la place de l’Eglise où Gargas Lecture Loisirs proposera le spectacle itinérant « Dis-Marcel ». L’occasion de (re)découvrir Marcel Pagnol et de marcher dans ses pas lors d’une balade nostalgique qui fait entendre la langue de l’écrivain, dramaturge, cinéaste et producteur, qui a marqué la littérature, le cinéma et le théâtre. Le spectacle est au prix de 10€. Plus d’informations auprès de Gargas Lecture Loisirs au 06 49 29 44 46.

Le mardi 4 juillet, le Conservatoire de Musique Intercommunal du Pays d’Apt Luberon proposera un opéra parlé de 50 minutes intitulé « Cahier de l’ocrier » sur la place de la mairie. Le spectacle, qui débutera à 20h30, est au prix de 7€ (gratuit pour les moins de 14 ans). Plus d’informations et réservations au 04 90 04 52 15.

Le mercredi 5 juillet, le Conservatoire de Musique Intercommunal du Pays d’Apt Luberon offrira un concert au public sur la place de la mairie à 20h30. Ce sera la première prestation de l’orchestre multi-claviers du conservatoire, l’ensemble ‘Clavieroscope’. Ce concert est gratuit. Plus d’informations et réservations au 04 90 04 52 15.

Le jeudi 6 juillet, l’Association Culturelle des Mines de Bruoux (ACMB) vous donnera rendez-vous au Mines de Bruoux à 21h pour (re)découvrir la célèbre pièce de théâtre de Molière, Les Fourberies de Scapin, modernisé et interprété par la compagnie Le Trac. Le spetacle est au prix de 12€ (8€ pour les moins de 12 ans et les adhérents de ACMB). Réservation conseillée au 06 08 16 52 36 ou sur la billetterie en ligne.

V.A.


Le groupe Perret et la société Fénix Évolution parient sur une nouvelle génération de produits lactofermentés

Après la Fashion week, le savoir-faire vauclusien est de nouveau mis en lumière lors d’un événement à la renommée internationale. Les lustres de Mathieu Lustrerie ont été aperçus dans le film d’ouverture de la 76ᵉ édition du Festival de Cannes, qui a débuté ce mardi 16 mai.

‘Jeanne du Barry’, c’est le nouveau film de la réalisatrice et actrice franco-algérienne Maïwenn, dans lequel elle joue aux côtes de Johnny Depp. Why Not Productions a choisi l’excellence de la société gargassienne pour le film. On peut y apercevoir de nombreuses créations de la Lustrerie dans plusieurs scènes.

« Faire des décors de Louis XV, du XVIIIᵉ siècle, en France est un pari osé, et nous sommes très heureux de participer à ce pari-là », affirme Régis Mathieu, fondateur de l’entreprise vauclusienne. Ainsi, le film ‘Jeanne du Barry’, qui raconte le coup de foudre entre Louis XV et Jeanne, a été projeté en tant que film d’ouverture de la 76ᵉ édition du Festival de Cannes, qui a débuté le 16 mai et s’achèvera le 27 mai.

Ce n’est pas la première fois que Mathieu Lustrerie se distingue lors d’un événement de renommée internationale. Au mois de février, l’entreprise avait éclairé le défilé ‘Wowen’s winter 23 show’ de la collection de la maison de haute couture Yves Saint Laurent lors de la Fashion week de Paris.


Le groupe Perret et la société Fénix Évolution parient sur une nouvelle génération de produits lactofermentés

L’expérimentation ‘Territoire zéro chômeur de longue durée‘ (TZCLD) est née en octobre dernier en Pays d’Apt Luberon. Trois communes sont concernées : Apt, Saint-Saturnin-lès-Apt, et Gargas. Il y a quelques semaines, les acteurs du projet sur le territoire se sont réunis pour dresser un premier bilan.

Le projet ‘Territoire zéro chômeur de longue durée’ s’appuie sur un principe énoncé par le préambule de la Constitution de 1946 : « Chacun a le droit de travailler et le droit d’obtenir un emploi. » En Pays d’Apt, l’expérimentation était à l’origine une initiative citoyenne. Un projet qui a rapidement été soutenu par les élus du territoire et porté par la communauté de communes Pays d’Apt Luberon, qui a obtenu l’habilitation en juillet 2022 et a débuté l’expérimentation en octobre 2022.

L’un des premiers objectifs du Pays d’Apt était de pouvoir resociabiliser les personnes privées durablement d’emploi et les réintégrer au sein du marché de l’emploi. « Pour l’instant, nous sommes assez satisfaits sur ce point-là », affirme Patrick Merle, président du Comité local de l’emploi et vice-président de la communauté de communes en charge du développement économique. Au cours des cinq prochaines années, l’objectif est d’orienter 300 personnes vers les entreprises à but d’emploi (EBE), et 100 personnes de plus vers d’autres sorties positives.

De gauche à droite : Laurent Garcia (chef de projet), Frédéric Sacco (adjoint à la mairie d’Apt en charge des finances et grands projets), Patrick Merle (président du Comité local de l’emploi et vice-président de la communauté de communes en charge du développement économique), Alain Poiret (président de l’association Zou Vaï), et Jean-Pierre Fabre (président de l’association EnSèn!)

Un projet rythmé par des bénévoles

Le projet TZCLD, en plus d’être grandement soutenu par les élus du Pays d’Apt, obtient également le soutien et l’implication de plusieurs partenaires comme les associations EnSèn! et Zou Vaï, ou encore la Fondation des trois cyprès. La première travaille notamment sur l’intégration des personnes privées durablement d’emploi à travers des réunions d’informations, tandis que la deuxième est porteuse de l’EBE. Les objectifs sont donc de pérenniser les entreprises à but d’emploi, sans créer de concurrence avec les entreprises du territoire, et de fournir des emplois avec une situation satisfaisante.

Aujourd’hui, 15 bénévoles travaillent sur le côté pratique de l’expérimentation, c’est-à-dire sur les activités exercées au sein de l’EBE. Tandis que 14 autres bénévoles expérimentés, la plupart à la retraite, se chargent des entretiens individuels avec les personnes privées durablement d’emploi, des réunions d’informations, etc. Ces bénévoles-là sont plus orientés sur le côté humain de l’expérimentation.

De 28 à presque 50 salariés

Lors de la mise en route de l’expérimentation TZCLD en Pays d’Apt, 28 personnes sont devenues salariées de l’entreprise à but d’emploi Zou Vaï. L’EBE comptait également 4 encadrants. Au 1er mars 2023, elle comptabilise 47 salariés conventionnés et 6 personnes encadrantes. 23 de ces salariés sont des hommes et 24 sont des femmes. 33 d’entre eux viennent d’Apt, 8 de Gargas et 6 de saint-Saturnin-lès-Apt. 18 travaillent à temps plein et 29 à temps partiel. La moyenne d’âge est de 52 ans, 12 n’ont pas le permis de conduire et 53% ont la reconnaissance qualité de travailleur handicapé (RQTH).

D’octobre à mars, le taux d’absentéisme moyen a été de 6%, avec des absences toujours justifiées. D’ici mai prochain, l’EBE espère embaucher 9 nouveaux salariés dont 1 encadrant. D’ici la fin 2023, 80 nouveaux salariés sont envisagés, dont 64 à temps plein. « L’objectif premier d’ici la fin de l’année est surtout d’assurer la durabilité des emplois déjà en place et la qualité économique du système », ajoute Alain Poiret, président de l’association Zou Vaï.

Des profils différents pour diverses activités

L’EBE embauche aussi bien des hommes que des femmes, tous et toutes ayant différents parcours. Avant leur entrée à l’EBE, certains avaient pour revenus les allocations d’aide au retour à l’emploi (ARE), les revenus de solidarité active (RSA), les allocation aux adultes handicapées (AAH), d’autres étaient sans ressources. En ce qui concerne le niveau d’étude, certains n’ont aucun diplôme tandis que d’autres ont un Bac+5. Le taux de chômage des salariés de l’EBE est de 4 ans en moyenne.

Au sein de l’EBE, les salariés sont répartis dans trois pôles différents. Le pôle Agricole comprend le maraîchage et le compost, avec la collecte de déchets verts et de bio-déchets, et la production de compost et de lombricompost. Le pôle Création/Services propose des ateliers tissus, des prestations de services pour les particuliers, les entreprises et les collectivités, mais aussi un atelier upcycling. Le pôle Bâtiment/Transition, quant à lui, comprend le démantèlement des ouvrants, le sablage et décapage, mais aussi un atelier bois. À ce jour, il n’y a pas de retour financier de l’activité Zou Vaï qui fonctionne grâce aux fonds de l’État et du Département de Vaucluse. Deux contrats ont été financés pour de la taille de vigne et du débroussaillage, un troisième contrat plus conséquent devrait voir le jour avec Enedis.


Le groupe Perret et la société Fénix Évolution parient sur une nouvelle génération de produits lactofermentés

Organisée chaque année depuis 1937, la Fête du Timbre est le rendez-vous à ne pas manquer pour les philatélistes. Cette année, 91 communes de France ont décidé d’y participer ce weekend, le samedi 11 et dimanche 12 mars, dont la commune de Gargas, la seule du Vaucluse retenue pour la manifestation.

Pour cette nouvelle édition, le thème sera ‘Le timbre fait du vélo’. Ainsi, les passionnés de timbres pourront s’en procurer un orné d’un vélo à assistance électrique pour la somme de 1,16€. La planche de 15 timbres, quant à elle, sera au prix de 17,40€. Les visiteurs pourront également se procurer le bloc ‘Cyclotourisme’ pour le prix de 2,32€. Cet événement est l’occasion de faire découvrir au plus grand nombre la culture philatélique, mais aussi de sensibiliser aux enjeux du développement durable.

À Gargas, un bureau de poste temporaire sera mis en place pour l’occasion. Les visiteurs pourront y découvrir le timbre et le bloc de cette édition en avant-première. Ils pourront également se procurer une carte locale avec le Mont Ventoux et bien d’autres souvenirs philatéliques. Les plus jeunes auront un atelier rien que pour eux, afin d’en apprendre plus sur la passion autour des timbres. Un concours de dessins réalisés par les enfants de trois classes de l’école maternelle de Gargas sera proposé. Les visiteurs pourront voter pour leurs préférés. Enfin, les visiteurs pourront également profiter d’une exposition multi-thèmes sur le vélo et sur le timbre. De nombreux cadeaux seront à gagner.

Samedi 11 mars de 9h à 18h. Dimanche 12 mars de 9h à 17h. Entrée libre et gratuite. Salle polyvalente. Rue du stade. Gargas.


Le groupe Perret et la société Fénix Évolution parient sur une nouvelle génération de produits lactofermentés

Après le formidable succès de son exposition Porsche dans ses locaux de Gargas, Mathieu Lustrerie vient à nouveau de se distinguer dans le domaine de l’exceptionnel. L’entreprise vauclusienne dirigée par Régis Mathieu vient ‘d’habiller’ l’éclairage du dernier défilé ‘Wowen’s winter 23 show’ de la collection de la maison de haute couture Yves Saint Laurent dessinée par le styliste belge Anthony Vaccarello directeur artistique de la grande maison parisienne depuis avril 2016.

Un événement qui s’est déroulé dans le cadre de la Fashion week parisienne organisée au Trocadéro par la Fédération de la haute couture et de la mode. Dans ce cadre, Mathieu lustrerie a installée 5 grands lustres trônant au-dessus de l’estrade où défilent les mannequins.

Une ambiance intimiste imaginée avec l’agence Bureau Betak, spécialisée dans l’organisation des défilés de mode, à découvrir dans la vidéo d’un peu plus de 16 minutes en fin d’article.

L’entreprise vauclusienne, labellisée EPV (Entreprise du patrimoine vivant), est habitué des chantiers d’exception. Elle vient ainsi de débuter le chantier de restauration des luminaires de la villa Kérylos construite par l’architecte Emmanuel Pontremoli à Beaulieu-sur-Mer au tout début du XXe siècle.
« Le challenge de ce chantier c’est qu’aujourd’hui nous devons tous restaurer : les verres, les godets, les albâtres, les bronzes et l’électricité des lustres dans un temps record », explique Régis Mathieu.


Le groupe Perret et la société Fénix Évolution parient sur une nouvelle génération de produits lactofermentés

L’exposition de Porsche mythiques à Gargas met le ‘Turbo’ dimanche prochain 22 janvier sur M6 avec Dominique Chapatte.

Depuis l’inauguration de cette exposition le 16 décembre, vous avez été des milliers à lire notre reportage sur les bolides mythiques exposés au cœur du site ocrier du Colorado Provençal et à vous presser d’aller les admirer sur place. Vous serez à coup sûr des millions à regarder l’émission concoctée par Dominique Chapatte et diffusée dimanche prochain à 11h20.

Avec ses reporters et cameramen, il a fait le voyage jusqu’à Gargas, siège de la Lustrerie Mathieu pour un reportage sur cette exposition des 40 modèles iconiques qui, justement, se termine ce 22 janvier. Une ultime occasion d’admirer sous l’éclairage des majestueux lustres restaurés ou créés par Régis Mathieu et ses artisans, les courbes et chromes de la saga Porsche, de la 356 de 1964 jusqu’à la 992 GT3 RS qui marque les 60 ans de la firme allemande en 2023, en passant par les Targa, Speedster, Turbo ou Carrera.

Lire également : « Gargas : 60 ans de Porsche mis en lumière par Mathieu Lustrerie »

Et ce n’est pas la première fois que l’émission des fans de bolides iconiques vient dans le Vaucluse. En 2012 déjà l’équipe de Turbo avait filmé les Alpine, DS Citroën cabriolet, Delage, Traction avant, Delahaye et Facel-Véga créées par les ingénieurs et carrossiers français, véritables couturiers de modèles d’exception et rassemblées alors par le même Régis Mathieu dans sa lustrerie de Gargas.

60 ans de la Porsche 911 – Emission TURBO du 22/01/2023

https://www.echodumardi.com/tag/gargas/   1/1