3 mai 2024 |

Ecrit par le 3 mai 2024

Après avoir attiré 15 000 lecteurs en 2023, le salon Lire à Gordes revient pour une seconde édition

La seconde édition du salon du livre Lire à Gordes aura lieu ces samedi 27 et dimanche 28 avril au coeur du village luberonnais. Parrainé par le médecin et auteur Jean-Christophe Rufin, l’événement accueillera 25 écrivains pour des séances de dédicaces, des rencontres-débats ou encore des ateliers pour les enfants.

25 nouveaux auteurs viendront à la rencontre de leur public ce week-end, dans le cadre exceptionnel du village de Gordes, pour la seconde édition de Lire à Gordes. « Le renouvellement de cette manifestation littéraire confirme l’excellence de la programmation », affirme Richard Kitaeff, maire de Gordes. Cette année, plusieurs de ces auteurs ont reçu un prix littéraire tels que Jean-Baptiste Andrea qui a eu le Prix Goncourt et le Prix du roman Fnac 2023, Dominique Barbéris et son Grand prix du roman de l’Académie française 2023, Claire Deya qui a eu le Grand Prix RTL, ou encore Gaspard Koenig et son Prix Interallié 2023.

Cette édition est parrainée par Jean-Christophe Rufin. Tous les auteurs seront présents les deux jours pour échanger avec les lecteurs qui pourront acheter des livres sur place et les faire dédicacer. De nombreuses rencontres-débats avec les écrivains viendront rythmer le week-end. Les enfants, quant à eux, ne seront pas mis de côtés puisque des ateliers, animés par des auteurs, leur seront dédiés.

Un événement qui contribue au changement d’image de Gordes

Le village de Gordes est connu pour être une destination incontournable du département de Vaucluse, et plus largement de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Venue la période estivale, tous les touristes, qu’ils soient français ou étrangers, s’y précipitent pour profiter de son incontournable marché, s’imprégner de son charme atypique, et flâner dans les ruelles pavées. « Aujourd’hui, Gordes est un village qui vit toute l’année, et plus seulement l’été », explique le maire de la commune.

A l’instar du Département de Vaucluse, la mairie de Gordes œuvre pour que le village devienne une destination accueillante durant les quatre saisons et pas seulement pendant la période estivale. C’est pourquoi la commune organise de nombreux événements toute l’année comme des conférences, les petites halles des producteurs de décembre à mars, ou encore le salon Lire à Gordes au mois d’avril. Ce dernier a d’ailleurs remporté un succès fulgurant lors de sa première édition en 2023 puisqu’il a accueilli 15 000 visiteurs sur deux jours. « Le succès ne se démentira pas cette année, s’enthousiasme Richard Kitaeff. Des lecteurs de toute la France et même à l’international nous ont affirmé qu’ils attendent impatiemment cette nouvelle édition.

Programme des rencontres-débats

Le samedi 27 avril :
10h15-11h : rencontre avec Claire Deya autour de son livre Un monde à refaire, publié aux éditions L’Observatoire, un roman sur le travail de déminage des plages françaises à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
11h15-12h : rencontre avec Jean-Christophe Rufin autour de son roman d’aventure contemporain D’or et de jungle publié aux éditions Calmann Lévy.
11h15-12h : Jacques Expert et Denis Lépée vous plongeront dans le monde des écrivains du noir avec la conférence ‘Au bout du suspense’. Ils évoqueront leurs livres Le Grand Test publié aux éditions Calmann Lévy et Rester le chasseur publié aux éditions Fayard.
14h-14h45 : rencontre avec Bartabas autour de son livre Un geste vers le bas, publié aux éditions Gallimard, qui rend hommage à la chorégraphe et danseuse allemande Pina Bausch.
15h-15h45 : Jim Fergus et Atiq Rahimi animeront la conférence ‘Des femmes libres’ et évoqueront leurs livres Le Monde véritable, publié aux éditions Le Cherche Midi, et Mehstî, chair des mots aux éditions Calmann Lévy.
15h-15h45 : rencontre avec Fabrice Midal autour de son roman La théorie du bourgeon, publié aux éditions Flammarion, qui nous apprend à cultiver la vie dans son surgissement.
16h-16h45 : rencontre avec Nathalie Saint-Cricq autour de son roman L’ombre d’un traître, publié aux éditions L’Observatoire, qui, se basant sur des faits réels, suit un orphelin fouineur qui, à trop mettre son nez dans les arcanes du pouvoir, enchaîne les mésaventures.
17h-17h45 : rencontre avec Charles Pépin autour de son essai Vivre avec son passé, publié aux éditions Allary.
17h-17h45 : rencontre avec R.J. Ellory autour de son roman Au Nord de la Frontière, publié aux éditions Sonatine, qui fait le portrait réaliste de la vie dans une communauté isolée et incomprise.
18h-18h45 : Patrice Duhamel et Jérôme Fourquet délivreront une analyse politique de la France et évoqueront leurs livres Le Chat et le Renard, publié aux éditions L’Observatoire, et La France d’après aux éditions Seuil.

Le dimanche 28 avril :
10h15-11h : Philippe Besson et Émilie Frèche aborderont l’écriture d’après une histoire vraie et parleront de leurs livres Un soir d’été, publié aux éditions Julliard, et Les Amants du Lutetia aux éditions Albin Michel.
10h15-11h : rencontre avec Mazarine Pingeot autour de son roman Vivre sans. Une philosophie du manque, publié aux éditions Flammarion, axé sur le désir, la quête, l’attente et l’espoir.
11h15-12h : rencontre avec Jacques Attali autour de son roman dystopique Bienheureux soit notre monde, publié aux éditions Flammarion.
14h-14h45 : rencontre avec Didier van Cauwelaert autour de son ouvrage L’insolence des miracles, publié aux éditions Plon, qui offre une profonde réflexion et un message d’espoir.
14h-14h45 : rencontre avec Gaspard Koenig autour de son roman Humus, publié aux éditions L’Observatoire, qui dresse un portrait de société impitoyable.
15h-15h45 : rencontre avec François Morel autour de son roman encontre avec François Morel, publié aux éditions Denoël, qui présente les faits les plus marquants des deux dernières années.
15h-15h45 : Dominique Barbéris et Léonor de Récondo animeront la conférence ‘A voies nues’ et évoqueront leurs livres Une façon d’aimer, publié aux éditions Gallimard, et Le grand feu aux éditions Grasset.

Programme des ateliers enfants

Le samedi 27 avril et le dimanche 28 avril (mêmes ateliers aux mêmes horaires) :
10h30-11h30 : ‘Dessine les insectes’ avec Adeline Ruel, qui est à l’origine de la collection Mon imagier nature, publiée aux éditions Flammarion Jeunesse. Atelier réservé aux enfants entre 6 et 10 ans, pouvant accueillir 10 participants maximum.
10h30-11h30 : ‘Dessine ton personnage des P’tites Poules’ avec Christian Heinrich, qui a écrit le livre Les P’tites poules, publié aux éditions Pocket Jeunesse. Atelier réservé aux enfants entre 5 et 7 ans, pouvant accueillir 12 participants maximum.
11h30-12h30 : ‘Dessine ton explorateur et crée son environnement’ avec Anthony Naulleau, qui a écrit le livre Fernand Labille le presqu’explorateur, publié aux éditions Gründ. Atelier réservé aux enfants à partir de 5 ans, pouvant accueillir 12 participants maximum.
15h-16h : ‘Dessine les coquillages’ avec Adeline Ruel. Atelier réservé aux enfants entre 6 et 10 ans, pouvant accueillir 10 participants maximum.
15h-16h : ‘Dessine ton personnage des P’tites Poules’ avec Christian Heinrich. Atelier réservé aux enfants entre 5 et 7 ans, pouvant accueillir 12 participants maximum.
16h-17h : ‘Crée un gag en deux images’ avec Anthony Naulleau. Atelier réservé aux enfants de 6-7 ans, pouvant accueillir 15 participants maximum.



Andrée Brunetti


Après avoir attiré 15 000 lecteurs en 2023, le salon Lire à Gordes revient pour une seconde édition

Anne-K Imbert est sculpteure. Sa maison et son atelier se trouvent au milieu de la garrigue de Gordes, au détour d’un dédale de hauts murs de pierres sèches. On y parvient par un labyrinthe d’étroits chemins où il est impossible de se croiser. La nature y bruisse de toute part d’une faune et d’une flore invisibles au premier abord. L’Eté tout y est sec et aride, blanc plutôt que blond. Si la nature y était encore vierge d’habitations, on s’attendrait à y voir surgir le facteur Cheval. Mais c’est Anne-K que l’on y voit flanquée de son chien Haïku, à la recherche de trésors. Cet univers enchanté nourrit son travail de poétesse de la nature d’ailleurs très plébiscité par les galeristes et amateurs d’un art aussi léger que raffiné qui immortalise la caresse d’une ombre ou le souffle léger du vent.

Et puis, sur la gauche, une pierre arbore deux mots
inscrits en métal noir, ‘Les ombres’. On les croirait presque écrits à la plume à distance de la pierre. C’est ici le domaine d’Anne-K et de sa tribu. Dessin, modelage, taille de pierre tendre calcaire, serrurerie, métal à la soudure, ciselure, platine nourrissent son talent pour exprimer, avec une immense légèreté, l’émotion d’un corps, d’une herbacée… Tout ce qui est de l’ordre de la légèreté, d’une nature habitée, structurée, consciente, vivante, vibrante, Anne K met au jour cette géniale architecture aussi miniature que sacrée.

C’est aussi là qu’Anne K arpente les chemins de traverse avec son chien, Haïku
En fait, tout le secret, tout le cheminement d’Anne-K pourrait se résumer à ce très court poème japonais qui immortalise un instant, une émotion. Avec cependant, une différence majeure, celle d’y inscrire, peut-être, une permanence plutôt qu’une impermanence. Lors de ses deux escapades journalières, elle se sent vivante, imprégnée de cette terra incognita, qui s’ouvre peu à peu à elle, comme dans les voiles d’un inconscient savoir païen.

Anne-K y prélève des trésors
exactement comme lorsqu’elle était petite fille sur l’île de Ré. C’est là que s’est forgée sa personnalité, son goût pour les choses simples et en même temps infiniment élaborées et miraculeuses qui nous entourent. Elle s’arrête, prend la photo quotidienne qu’elle postera sur Instagram. Glane une mue de cigale, une défunte mente religieuse verte, statufiée dans son éternité.

Son parcours
Anne-K a commencé comme apprentie sculpteure, à 20 ans, dans l’atelier de Pierre-Miguel Merlet, sculpteur et restaurateur en chef, à ce moment-là, du monument de l’Assemblée Nationale. Elle entre, ensuite, à l’Ecole nationale des arts appliqués Duperré où elle fréquente les cours du soir puis obtient une bourse à la Séma (Société d’encouragement aux métiers d’art) pour la restauration de sculptures et monuments historiques.

Elle expérimente diverses techniques
sur les chantiers de restauration du Louvre, du Père Lachaise, des Archives nationales, du Pont neuf et des Beaux-Arts… Remarquée, elle devient l’assistante des sculpteurs Jean-Michel Othoniel, Laurence Montano et d’Hervé Bourdin.

‘L’art n’était pas ou peu proposé dans les fiches d’orientation’
«Petite, j’étais très bricoleuse et manuelle, se rappelle Anne-K Imbert. Je dessinais, je modelais un peu et puis, à cette époque, les Ecoles d’art étaient moins sur le devant de la scène. Elles ne figuraient pas particulièrement dans les axes d’orientation. Parents et enfants recherchaient de solides formations. C’est ainsi que je me suis retrouvée en fac d’anglais. C’était la meilleure option, une façon de temporiser, afin que je sache ce que je pouvais faire avec mes mains.»

Anne-K Imbert utilise ces pinceaux végétaux glanés dans la nature pour immortaliser ses promenades Copyright Mireille Hurlin

‘Une rencontre qui va tout changer’
«Puis j’ai rencontré un sculpteur, à l’époque restaurateur en chef sur le monument de l’Assemblée nationale. Il m’a accepté dans son atelier en me disant ‘je ne prends pas d’élèves mais mon atelier t’est ouvert.’ Avec, cependant, un avertissement : ‘Si tu veux devenir artiste et créer, tu dois pouvoir en vivre et donc apprendre un métier’. Il m’a proposé d’apprendre des techniques pour la restauration de sculpture, essentiellement sur les monuments, puisque c’était sa spécialité.»    

«Entre 20 et 23 ans, j’ai fait énormément de modelages,
de copies de plâtres, des dessins extrêmement précis. Je l’assistais sur certaines choses. Au bout de trois ans, il m’a proposé de postuler pour une bourse à la Séma, que j’ai obtenue. Ses anciens élèves m’ont alors pris sous leurs ailes m’emmenant sur leurs chantiers. Dotée d’une solide expérience, j’ai commencé à aller de chantiers en chantiers. J’ai participé à de nombreuses restaurations sur les toits et les façades du Louvre, au Père Lachaise, au Musée de l’art juif, les Archives nationales. Mon dernier chantier ? Une tête pour le Pont-Neuf. A ce moment il n’y avait pas beaucoup de femmes sur les chantiers –le travail y était très physique-. Puis les hommes se sont aperçu que nous étions beaucoup sur la délicatesse, la précision. Ce qui fait que l’on me confiait ce qui réclamait rigueur et précision. Nous comprenions nos complémentarités.»

Les monotypes de Anne-K Imbert Copyright Mireille Hurlin

«Puis j’ai trouvé un atelier dans une fonderie industrielle et d’art.
J’ai pu commencer à y développer mon travail personnel entre deux chantiers. A force d’avoir fait des copies, la pierre ne m’inspirait plus du tout. Dans cette fonderie il y avait du métal partout autour de moi et je glanais, autour des ouvriers, les différentes techniques de fonte au sable, à la cire perdue, de tournage de pièces… Je m’exerçais avec les restes de métaux trouvés dans la poubelle de la fonderie. C’est là que j’ai commencé le travail du métal.»

«Puis j’ai rencontré des artistes et j’ai commencé, un peu, à devenir leur assistante.
Je leur préparais leurs modèles en plâtre, en élastomère pour, après, que les œuvres soient fondues. J’ai notamment travaillé pour Jean-Michel Othoniel, qui a remporté le concours pour le kiosque des noctambules, la station de métro Palais Royal, place Colette à Paris.»

Station de métro, le kiosque des Noctambules DR

«Le process ?
Il est arrivé avec ses dessins, sa maquette et il fallait agrandir chaque élément en plâtre, grandeur réelle, pour préparer la fonte en aluminium. Il y avait des colonnes, des grilles, un banc, tout le projet. A partir de ce moment Jean-Michel Othoniel est devenu très connu et a travaillé sur beaucoup de réalisations. J’ai également travaillé pour un agrandisseur de sculpture ; un artiste spécialisé dans le mobilier d’art, avec de grands bas-reliefs en plâtre. Les assistants des artistes ? Ils ne sont jamais cités et je trouve cela dommage. Je pense qu’aujourd’hui les choses changent. Un exemple ? Christian Desailly, qui est un peintre très connu de la région a été assistant de Victor Vasarely. Mais cette reconnaissance est très difficile à obtenir.»      

François Cance et Anne-K Imbert Copyright Mireille Hurlin

«Entre deux demandes d’assistanat, je travaillais le métal
Mes premières sculptures ressemblaient à du dessin dans l’espace, du métal plat travaillé en pleins et déliés. Souvent des silhouettes de femmes. Le challenge ? Créer un volume avec le moins possible de lignes, trouver le juste équilibre et jouer avec la lumière qui donne une autre dimension à l’ensemble. Puis j’ai eu mon propre atelier dont j’ai ouvert les portes lors de journées exceptionnelles ce qui me permettait de me faire connaître, d’être en lien direct avec d’autres publics que la clientèle des galeries qui prennent 50% du prix de l’œuvre. Mes créations n’en n’étaient que plus abordables si les visiteurs de l’atelier avaient un coup de cœur. Je pouvais vendre en direct.»

«Ce qui m’inspire ? La Nature.
Depuis toute petite je glane, ramasse, collecte ces petites choses qui sont comme des trésors. J’en viens même à ne plus vouloir utiliser de métal. Lorsque je me promène, je reviens toujours les poches pleines de petites fleurs, d’herbacées et de graines, fenouils et salsifis sauvages… Puis j’arrive à la fonderie avec ces petites herbes et graines pour les muer en sculptures de bronze. Je travaille ensuite le ‘brut de fonderie’, par un travail minutieux de nettoyage et de ciselure, en utilisant des outils de dentiste comme des fraises diamantées et des petites perceuses.»

La lustrerie Mathieu
«Grâce à François Cance, le président d’Artothèque, j’ai pu aller visiter la lustrerie Mathieu ce qui m’a fortement inspiré. Alors j’ai collecté ces perles qui sont en fait des galles du Chêne de différentes couleurs que j’enfile comme des perles pour en faire un lustre. »  

«Je fais des sculptures d’inspiration Haïku
Les Haïku sont des poèmes d’origine japonaise brefs, célébrant un instant de nature, souvent une saison. Comme d’habitude je voulais raconter une histoire avec très peu. C’est ainsi que je me suis mise à faire ces sculptures exposées dernièrement à la Maison Victoire. C’est comme ces deux papillons qui dansent autour d’une herbe fanée, la danse des papillons. En l’éclairant, les ombres sont projetées. J’aime que cela reste fluide, vivant, léger, en mouvement. Je travaille également avec le fil de métal tissé.»

Anne-K Imbert Copyright Mireille Hurlin

«J’ai commencé à beaucoup produire
Ce travail a commencé à plaire et les galeristes ont diffusé mon travail. Les envolées d’oiseaux sont aussi des modèles récurrents dans mes sculptures. Les demandes ont afflué. Il m’a fallu beaucoup produire, c’était épuisant. Je n’arrivais plus à réfléchir, à penser. C’est là que nous sommes partis de la région parisienne pour vivre ici, à Gordes. J’ai eu mon chien et j’ai pu recommencer à me balader, à renouer les liens avec la nature.»

«Ré-apprivoiser, observer à nouveau la nature
En arrivant, j’ai appris à la ré-observer, à l’apprivoiser, et là, j’ai à nouveau récolté des trésors. Comme j’avais suivi une formation de techniques de gravure aux Ateliers des Beaux Arts, j’ai récupéré, ici, une presse et me suis mise à travailler le monotype avec de grandes plaques de plexiglass transparentes que j’enduis complètement d’encre que je fixe contre une vitre -à la lumière- et sur laquelle je commence à dessiner au moyen de tiges trouvées dans la nature et utilisées comme des pinceaux. »

«Ce qui est extraordinaire ?
La plante contient en elle son propre dessin, ses cannelures. J’utilise tous ces matériaux, y compris des plumes, des graines de glycines qui semblent être en velours, pour dessiner leur univers, en essuyant la plaque, en dessinant en vide. C’est la pensée chinoise qui me guide entre le plein et le vide. C’est le vide qui créé la plante. Ces dessins, conçus à partir de ces ressources naturelles, sont comme mes promenades. Puis je fixe le papier chinois très solide, Wenzhou –préalablement teinté par un jus de café ou de thé, afin qu’il ne soit pas blanc, sur la plaque que je comprime régulièrement sur toute sa surface avec mes mains, ce qui donne ces dessins. J’aimerais en faire des triptyques encadrés de métal.»

Une des boîtes des 4 saisons de Anne-K Imbert Copyright Mireille Hurlin

«Les boîtes des 4 saisons
Alors que je me baladais dans la colline et la garrigue, je pensais qu’il n’y avait rien, hormis des oliviers et des chênes. Et puis j’ai trouvé des trésors et, à partir de ceux-ci, j’ai conçu des boîtes –été, automne, hiver, printemps- compartimentées, accueillant ici des graines, ailleurs des plumes, une mente religieuse, une feuille devenue dentelle… Depuis bientôt six ans que je parcours la colline, ces promenades biquotidienne m’alimentent en nouveau trésors que je glisse dans mon sac rempli de petites boites. Désormais j’immortalise mes trouvailles à la poudre ou à la cire d’or pour en faire apparaitre les moindres structures : résilles, torsades, dessins, veinures, drapés, dentelles, en fait, de la plante, à la graine, en passant par l’insecte, presque invisibles, en l’état, à l’œil nu.»

Dans l’atelier d’Anne-K Copyright Mireille Hurlin

«Regarder la nature, pour s’en imprégner et la respecter
Je veux amener les gens à entrer dans cette petite nature que l’on néglige, que l’on ne voit pas. On parle de sauver les ours polaires alors que pour moi, ils sont loin. Ne devrait on pas sauver ce qui nous entoure ? Cela me réjouis de voir toute cette diversité, cette richesse. Je suis entrée dans cette nature pour la vivre.»

Des boîtes comme des cabinets de curiosité 
«J’aimerais que ces boîtes, que je fabrique moi-même, dont certaines seront façonnées en velours, inspirent des artistes. Qu’un bijoutier, par exemple, la mette en vitrine pour amener les gens à se rapprocher de la nature, en aiguisant leur regard. Qu’à leur tour les gens se perdent dans cette boîte comme pour le temps d’une promenade. Finalement on ne regarde bien que ce que l’on en nomme pas.»

Anne-K Imbert Copyright Mireille Hurlin


Après avoir attiré 15 000 lecteurs en 2023, le salon Lire à Gordes revient pour une seconde édition

Au cours du mois de décembre, le club Rotary de Gordes a remis un don de 10 000 € à l’association Vaincre la maladie des os de verre. Ce don a pu être réalisé grâce aux gains d’un concert organisé le 21 juillet dernier par le club Rotary de Gordes au Théâtre des Terrasses, durant lequel le public a pu écouter la soprano Aurélie Jarjaye interpréter des chansons de Barbara.

L’association Vaincre la maladie des os de verre fondée et présidée par Anne Morand, a pour projet de former des kinésithérapeutes à la prise en charge des patients atteints de cette maladie génétique rare, l’ostéogenèse, qui touche 6 à 8 000 personnes.

V.A.


Après avoir attiré 15 000 lecteurs en 2023, le salon Lire à Gordes revient pour une seconde édition

C’est dans le cadre des artistes qu’il promeut que François Cance, président d’Artothèque m’emmène dans la campagne luberonnaise. On y tâtonne, cherchant quelques repères dans une garrigue habitée de discrètes demeures. Dans cet endroit, la meilleure façon d’y trouver une improbable adresse est de s’y perdre. C’est là que nous rencontrons Patrick di Meglio, homme de presse devenu homme de plume. Tout un symbole.

Car sa carrière commence, véritablement, aux côtés de Jean-François Kahn, alors qu’il fonde l’Evènement du jeudi (1984). Ça tombe bien car Patrick di Meglio est un œil –terme utilisé pour évoquer une vraie sensibilité à l’univers graphique, à l’équilibre entre le texte et l’image, aux formes et aux couleurs-. Il sera co-fondateur de l’hebdomadaire et son directeur artistique durant 10 ans. Il dirige aussi ‘Paroles et musique’ et ‘Sciences et technologies’… Avant de rejoindre Christine Ockrent à l’Express, puis part pour de nouvelles aventures avec son toujours complice Jean-François Kahn, alors en pleine création de ‘Marianne’ en 1996.

Patrick di Meglio travaille la plume ‘un condensé d’ingénierie aéronautique d’une grande solidité et d’un graphisme absolu’ Copyright Mireille Hurlin

Ce que veut dire di Meglio, en Italien ?
« Le meilleur ou celui du milieu. Je ne suis ni l’un ni l’autre ». « Cependant, une plume pour la presse ? Cela interpelle, comment a commencé l’aventure ? » « J’avais arrêté la presse, alors je me suis remémoré mes désirs d’adolescent. J’étais attiré par les arts graphiques qui m’avaient mené à la presse, et avais laissé de côté les arts de la table, qui m’avaient ému. Durant un an, j’ai donc suivi cette seconde formation : cuisine, pâtisserie et œnologie. Objectif ? Racheter un hameau abandonné datant de 1 800, à Viels, où absolument tout était à refaire. Domaine que nous avons transformé, mon épouse Valérie et moi, en hôtel 3 étoiles et restaurant. C’était vraiment un lieu atypique. Ça a été une année de travail et de bonheur, de rénovation et de restauration.»

«Nous avons revendu l’affaire et nous sommes installés à Nantes,
au moment où la ville explosait, sur le plan culturel et architectural. C’est là que j’ai été approché par NCN Informations qui dirigeait une centaine de journaux en France. Il s’agissait de presse territoriale : Communes, Régions, Départements. J’ai travaillé à la conception de nouveaux journaux, conçu des maquettes, de nouvelles mises en page et voyagé au gré des rédactions. Mon métier restait le même, traduire graphiquement le texte, savoir de quoi l’on parlait et à qui l’on s’adressait. C’était à la fois technique et artistique. L’aventure s’est étendue sur 10 ans. Puis j’ai décidé de changer de vie. Nous avons quitté Nantes pour vivre à Albi où nous avons acquis une bastide de 100 m2 dans laquelle régnait une lumière incroyable. Nous étions face à la cathédrale.»

Les rachis de plume, une matière légère, entrelacée, que la lumière fait se mouvoir Copyright Mireille Hurlin

«Désormais nous vivons à Gordes.
Où je me laisse aller à ce que je suis vraiment, un artiste, car on ne devient par artiste, on naît artiste. Mes parents étaient droguistes. Je me souviens avoir été happé au fond du magasin où étaient stockés des futs de poudre de toutes les couleurs que l’on mélangeait à la chaux pour faire des enduits. Mes parents tremblaient d’y découvrir mes mélanges qui rendaient impropres à la vente les fûts que mes mains avaient visité. Je me rappelle aussi des sons produits par les bouteilles de gaz vides sur lesquelles je frappais avec une baguette pour en extraire d’étonnantes mélodies. J’ai toujours été attiré par le milieu artistique : musique, danse… Je trainais dans les coulisses de théâtre. J’aurais adorer devenir décorateur de théâtre… La vie est trop courte pour tout explorer.»

Comment l’on passe à la plume ?
«Je ramasse les miennes sur la plage et mes amis font de même. Je travaille sur de longs rachis (partie centrale et solide de la plume) –le plus long est celui du paon ou de certains faisans- et les dégarnis de leur barbes et duvets, pour ne conserver que l’arête centrale, le rachis.

Patrick di Meglio a foré 150 trous pour cette plaque d’ardoise traversée de plumes.
A chaque fois qu’il entamait les derniers trous, la plaque d’ardoise cédait, irrémédiablement fissurée puis brisée.
Il a dû répéter ce travail titanesque plusieurs fois avant d’y parvenir enfin.
Copyright Mireille Hurlin

«Comment en suis-je venu là ?
J’aime les accumulations. C’est une collègue de l’événement du Jeudi qui, venant d’acheter une maison en région parisienne me demandait des idées de déco. Or, une malle de l’ancien propriétaire était restée dans un appentis au fond du jardin. Elle m’indique d’y aller et j’y découvre des centaines de fagots de plumes d’ailes calibrées et ficelées en parfait état de deux oiseaux : des cigognes et des buses. Je n’ai pas su –je cherche depuis 30 ans- à quoi pouvait servir ce travail si méticuleux et précieux.»

«Puis j’ai oublié la caisse,
et un jour, en la rouvrant, dans notre cave à Nantes, je me suis aperçu que les plumes avaient étaient rongées par les mites. J’ai enlevé les bardes, poncé les rachis, -dont je retrouvais la ligne graphique magnifique- puis les ai assemblés les uns aux autres pour en faire des formes, ensuite reliées par des fils, ce qui constitue un mouvement, sur un fond d’où la lumière pénètre et rend vivante la forme. Je me suis mis à envisager inconsciemment des figures, souvent proches du cercle, d’une nuée. Je ne sais pas ce que cela veut dire.»

Patrick di Meglio mime l’arrachage de clous d’une très ancienne poutre devant cette toile tendue
qu’il a réalisée avec la rouille de clous forgés.
L’ensemble semble former une écriture que l’on aurait pu imaginer hébraïque
Copyright Mireille Hurlin

«Ce que cela représente pour moi ?
Il faut trouver les plumes, retirer les barbes, poncer, couper. Cela représente beaucoup de sérénité, c’est comme un travail méditatif. Je me sens bien. Pour la création, c’est la plume qui me dirige. Je travaille à plat pour ensuite présenter le travail verticalement. C’est là que je me rends compte du rythme et de l’émotion présente. Si je n’ai pas approché le mouvement voulu, je dois tout recommencer. C’est aussi là que mon épouse, Valérie, intervient. Elle a l’ œil absolu et décrypte en un rien de temps ce qui fonctionne de ce qui n’opère pas. Parfois il faut ajuster un ou deux éléments, parfois il faut tout défaire et refaire.»

«En arrivant dans la bastide d’Albi je me suis mis à beaucoup bricoler.
J’ai, ainsi, retiré, au pied de biche, les clous forgés d’une très belle poutre sur laquelle reposait un plancher. J’ai déposé un à un les clous sur la toile, en les vaporisant de vinaigre blanc afin que la rouille s’y dépose. Au bout d’un mois, l’œuvre s’était dessinée seule. J’ai conservé tous ces clous forgés un à un par un forgeron de temps très anciens.»

Quand le hasard se fait art. C’est en allant à la déchetterie que Patrick di Miglio a trouvé cette œuvre, qu’il n’a pas retouchée. Copyright Mireille Hurlin

«Comment me fais-je connaître ?
par le circuit classique : exposition, émissions, articles. Je suis le plus heureux des hommes lorsque je réussis à me faire connaître, à vendre, mais il n’y a pas cet enjeu financier d’un artiste qui a investi et tremble de vivre de son travail, même si je suis en même temps très fier et respectueux lorsque cela se produit.»

Patrick di Meglio, artiste plasticien sera présent lors de l’assemblée générale d’Artothèque qui a lieu ce jeudi 26 octobre à partir de 17h pour une visite de la collection de la Fondation Blachère puis l’Assemblée générale à 18h30 au café de la gare à Bonnieux. Le courriel de l’artiste : dimeglio44@orange.fr

Patrick di Meglio et François Cance dans le mas de l’artiste plasticien à Gordes, Copyright Mireille Hurlin

Après avoir attiré 15 000 lecteurs en 2023, le salon Lire à Gordes revient pour une seconde édition

Hier, lundi 25 septembre, les services de déminage de la préfecture de Vaucluse sont intervenus sur la commune de Gordes. Appuyés par les gendarmes de la compagnie de Pertuis, dont un militaire formé Reco Nedex (Reconnaissance neutralisation, enlèvement, destruction des explosifs), les démineurs ont opéré chez un ancien artificier travaillant dans les BTP.
Ce dernier avait entreposé plus de 1000 détonateurs et une cinquantaine de pains d’explosifs de nitrate d’ammonium.

« La destruction des explosifs a pu être entendue à plusieurs kilomètres. »

« Si ces matériaux étaient stockés en sécurité, séparant détonateurs des charges explosives, et en raison de leur ancienneté, ils devaient être détruits, explique la gendarmerie de Vaucluse. Devant la quantité importante de détonateurs, une destruction sur place s’est révélée nécessaire. Les démineurs ont donc procédé à la mise à feu en sécurité des détonateurs, qui a pu être entendue à plusieurs kilomètres. Les explosifs ont, eux, été incinérés comme le veut la procédure. »

L.G.


Après avoir attiré 15 000 lecteurs en 2023, le salon Lire à Gordes revient pour une seconde édition

Ce vendredi 15 septembre, la commune de Gordes va accueillir un spectacle mêlant sons et lumières intitulé ‘La déesse de Gordes’ retraçant l’histoire de la commune du Luberon grâce à un vidéomapping projeté sur le Château. Initié par la mairie de Gordes, cet événement fera également l’objet d’un tournage de l’émission Des racines et des ailes diffusée sur France 3.

Le collectif Luminagora, qui a pour objectif la valorisation du patrimoine en projection monumentale et par le spectacle vivant, va illuminer le Château de Gordes avec le spectacle ‘La Déesse de Gordes’ ce vendredi 15 septembre à 22h. Trois vidéo projecteurs et deux projecteurs laser seront installés pour mettre en lumière une des façades du Château.

Le spectacle retracera 2000 ans de la commune avec l’animation d’archives (tableaux, fresques, documents anciens), couplée à la création de visuels autour des celtes, des romains, des rois, des barons, des marquis et autres comtes de Provence, des temps modernes et du protestantisme, mais aussi des artistes qui sont passés par Gordes. L’eau et la nature, deux thématiques importantes en Provence et pour la commune, seront aussi évoqués, sans oublier les valeurs de la Provence, sa langue, son folklore, et son artisanat. La création de ce spectacle a pu être possible grâce aux financements de la mairie de Gordes, à Luminagora, mais aussi grâce à la participation des associations, historiens, ou encore artistes de Gordes, ainsi que celle des acteurs du tourisme locaux comme Destination Luberon. Un événement organisé dans le cadre de la 2e édition de la fête annuelle de l’Amitié créé par la municipalité.

Cet événement va également l’objet d’un tournage de l’émission Des racines et des ailes, consacrée au patrimoine, à l’histoire et à la connaissance, et diffusée sur France 3, la chaîne télévisée souhaitant réaliser un reportage sur un village autour de la mise en place d’un spectacle historique qui met en valeur le patrimoine.

Le spectacle débutera à 22h et non 21h30.

Vendredi 15 septembre. 22h. Château de Gordes.

Exemple de ce que fait Luminagora.

V.A.


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Pour anticiper la période de fin d’année, la Poste recrute 50 facteurs et factrices dans la Vaucluse.

La Poste recrute et forme 50 facteurs et factrices dans le Vaucluse sur les secteurs de Pernes les Fontaines, Cavaillon, Vedène, Apt, Gordes, Valréas et Pertuis pour anticiper le rush de fin d’année.

Pour postuler, il faut avoir plus de 18 ans et le permis B. Aucun diplôme n’est requis.

Les candidats sont invités à se connecter sur www.laposterecrute.fr


Après avoir attiré 15 000 lecteurs en 2023, le salon Lire à Gordes revient pour une seconde édition

Le sur-tourisme, c’est la nouvelle expression crée pour désigner les situations où trop de touristes se trouvent au même endroit au même moment. Ce phénomène est mondial. Il est également observable sur plusieurs sites du Vaucluse. Faudra-t-il bientôt aussi réguler les flux de visiteurs et limiter l’accès de quelques-unes de nos pépites touristiques ?

« On est plus chez soi », c’est la première réaction des autochtones qui se sentent envahis, comme dépossédés. Ce sont les premières victimes de ces zones sur fréquentées. L’idée de vivre au cœur d’un parc d’attraction et de faire partie intégrante des curiosités à y découvrir n’est pas forcément réjouissant. Reconnaissons que le quotidien de ces indigènes peut vite devenir compliqué et pénible. Ensuite, ces flux de population, pas toujours très disciplinés, que certains n’hésiteront pas à qualifier de hordes touristiques, peuvent provoquer des dégradations des lieux ou de leur environnement. Ça c’est cadeau !

Les « toutouristes » comme les appellent, dans leur jargon les professionnels du tourisme.

Dans le Luberon, Gordes est, en été, dans une situation de sur fréquentation qui n’est pas sans poser beaucoup de difficultés pour un village pas vraiment conçu pour recevoir tous ces visiteurs. Surtout que ces derniers ont la fâcheuse tendance à vouloir tous faire les mêmes choses. Les « toutouristes » comme les appellent, dans leur jargon les professionnels du tourisme. Beaucoup d’entre eux ont fait des milliers de kilomètres pour découvrir ce site remarquable, qu’ils en soient d’abord remercié. C’est aussi une liberté qui leur est offerte de venir et il est essentiel, à mon sens de la préserver.

La mère Poulard viendrait s’installer à Gordes et proposerait des omelettes au pistou.

Mais papatra, le magazine américain Travel + Leisure a élu, en ce début d’été, Gordes « le plus beau village du monde » (lire ici). Pas moins que cela. On imagine les compteurs de la fréquentation qui s’affolent et montent en régime. D’ici que notre village ressemble au Mont Saint-Michel avec ses 2,8 millions de visiteurs annuels, il n’y a pas loin. Mis à part que la mer est assez éloignée de Gordes, les deux sites présentent quelques similitudes intéressantes. Ainsi, la mère Poulard pourrait venir s’y installer et proposer des omelettes au pistou.

Pourquoi toujours contraindre plutôt qu’inciter ?

Bien sûr le tourisme est essentiel à l’activité économique du département. Ce secteur est un pourvoyeur important d’emplois, même si, aujourd’hui l’offre est supérieure à la demande. On ne va quand même pas cracher dans la soupe au pistou. Mais, doit-on pour autant réguler l’accès à certains sites comme le réclame certains professionnels conscients que le sur-tourisme peut nuire au tourisme. De leur côté les élus sont pris entre deux logiques avec d’un côté des retombées économiques indispensables et de l’autre la protection des lieux et de la tranquillité de ceux qui y vivent. Alors plutôt que réguler l’accès ne pourrait-on pas inviter tous ces touristes à venir à d’autres moments de l’année et surtout ne pas se concentrer sur les mêmes lieux (les richesses sont nombreuses) ? Pourquoi toujours contraindre plutôt qu’inciter ?


Après avoir attiré 15 000 lecteurs en 2023, le salon Lire à Gordes revient pour une seconde édition

Le club Rotary de Gordes organise un concert avec la soprano Aurélie Jarjaye ce vendredi 21 juillet au Théâtre des Terrasses à Gordes, dont les bénéfices seront reversés à l’association Vaincre la maladie des os de verre.

Pour l’occasion, la chanteuse lyrique, originaire d’Orange, sortira de son répertoire habituelle et proposera une interprétation des chansons de Barbara. Elle sera accompagnée au piano par Mathieu Picard, professeur au Conservatoire de Paris.

Lors de cette soirée, le public pourra non seulement profiter d’une vue imprenables sur les plaines de Gordes, mais aussi découvrir la musique d’une autre manière grâce à l’intervention d’Etienne Kippelen, musicologue et maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille.

Les profits de cet événement seront reversés à l’association Vaincre la maladie des os de verre qui a pour projet de former des kinésithérapeutes à la prise en charge des patients atteints de cette maladie rare. La place est au prix de 20€ et est en vente à l’office de tourisme de Gordes ou sur le site de Destination Luberon.

V.A.

https://www.echodumardi.com/tag/gordes/   1/1