1 mai 2025 |

Ecrit par le 1 mai 2025

LEO : la CPME 84 interpelle le ministère des transports pour sortir de ‘l’embouteillage permanent’

La CPME de Vaucluse vient de solliciter le cabinet du ministère des transports afin de faire le point sur la poursuite du chantier de la LEO. A cette occasion, le ministère a annoncé que le ministre devrait prochainement mettre « tout le monde autour de la table » afin d’évoquer la tranche 2 et de finir ce qui a été lancé car il s’agit de la « crédibilité de la parole publique ».

Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse, vient de s’entretenir avec le ministère des transports afin de faire part de la volonté des entrepreneurs locaux de voir le dossier de la réalisation de la LEO (Liaison Est- Ouest) aboutir. Ce contournement routier par le Sud de 13km de l’agglomération d’Avignon prévoit de relier le rond-point des Amandiers (à côté du centre commercial de Cap-Sud à Avignon) à celui de Grand Angle (à proximité du centre commercial Leclerc aux Angles).

1 seule tranche réalisée sur les 3 sections prévues
En tout, ce projet prévoit la réalisation de 3 tranches pour être mené à son terme. A ce jour, seule a été réalisée la 1re tranche : entre l’échangeur Courtine-Nord et l’échangeur de Rognonas. D’une longueur de 3,8km, en 2×2 voies avec un pont sur la Durance, elle a été mise en service en 2010 pour un montant de 136M€. Elle permet de relier la gare TGV de la cité des papes au Nord des Bouches-du-Rhône.
La tranche 2 (la plus avancée, ou plutôt la moins en retard puisque le début du chantier avait été annoncé en… 2023) prévoit 5,8km en 2×1 voies (éventuellement passés en 2×2 voies ultérieurement) de Rognonas aux Amandiers avec un viaduc sur la Durance de 800 mètres. Depuis, la Ville d’Avignon et le Grand Avignon ont sollicité l’État afin d’obtenir une reconfiguration du tracé de cette portion N°2.
Enfin, la tranche 3 prévoit le franchissement du Rhône (3,7km à 2×2 voies) avec un viaduc sur le Rhône entre l’actuel viaduc TGV et le pont ferroviaire Eiffel.

« On arrive à saturation. »

Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse

Le tracé de la LEO et ses 3 tranches. DR

« On arrive à saturation, s’exaspère Bernard Vergier. A tel point, que les entrepreneurs ou les artisans ne veulent plus venir travailler sur Avignon, encore moins dans son centre-ville. Et quand ils l’acceptent, c’est à des tarifs prohibitifs pour compenser le temps qu’ils passent dans les bouchons. Au-delà de ça, c’est l’ensemble de la population qui souffre de la pollution. La richesse de ce territoire est également en train de partir aux alentours vers Aix, Montpellier, Nîmes ou Marseille. Côté emploi, on a aussi énormément de mal à recruter. Les gens ne veulent pas passer leur vie dans les embouteillages. »

Le pont de Rognonas sur-utilisé ?
« Le ministère a fait le point sur les problématiques de circulation qui se sont fait jour autour d’Avignon depuis les aménagements qui ont été décidé, a expliqué le cabinet du ministre des transports lors d’une visioconférence organisée sur le sujet avec la CPME 84. En effet, il semblerait que nous observions de nouveaux phénomènes de congestion routière. »
Ainsi, un report des flux intra-Avignon liés au plan Faubourgs aurait entraîné une forme de modification de la circulation avec des mouvements qui n’existaient pas jusqu’à présent. Et contre toute attente, ces points de congestion deviennent récurrents et ne concernent pas que les jours de circulation des poids lourds.
A cela s’ajoute certaines ‘difficultés’ liées au pont de Rognonas. A l’image du pont de l’Europe (entre Avignon et Les Angles), qui est en limite haute de sa capacité d’accueil du trafic et qui a nécessité d’être consolidé en 2013 et 2014, l’ouvrage suspendu construit en 1950 entre Avignon et Rognonas n’est plus forcément adapté au volume de circulation qu’il accueille. Tôt ou tard, il semblerait que des décisions de limitation de son usage devront être prises.

Faire aboutir la LEO : une question de crédibilité de la parole publique
« Il faut trouver une issue commune pour sortir de cette situation d’embouteillage permanent », insiste-t-on du côté du ministère. Dans cette optique, Philippe Tabarot, ministre des Transports, devrait ainsi prochainement se déplacer dans le secteur « afin de remettre autour de la table l’ensemble des élus concernés » – dont les 2 départements – « ainsi que de missionner le préfet de région, pour regarder comment est-ce qu’on peut revoir le modèle pour faire aboutir la LEO », précisent les services du ministère.
Pour ce dernier, l’objectif est donc clair : bâtir un nouveau scénario pour sortir de l’impasse actuelle tout en finalisant l’infrastructure telle qu’elle a été définie pour la tranche 2. Le tout en prenant en compte les contraintes budgétaires présentes et que les crédits alloués à l’Agence de financement des infrastructures de transport (Afit) de France ont été amputé de près d’un milliard d’euros cette année, soit un quart de son budget.

Rattraper le sous-équipement chronique du bassin de vie d’Avignon
Pour autant, il ne faut pas oublier que la réalisation de cette infrastructure initiée depuis près de 40 ans n’est que le rattrapage du sous-équipement chronique du bassin de vie d’Avignon depuis plus d’un demi-siècle avec la mise en service du pont de l’Europe il y a 50 ans tout juste. Ce dernier étant le seul ouvrage 2×2 voies gratuits entre la région Paca et l’Occitanie.
Aujourd’hui, les ouvrages d’art de la cité des papes (principalement le pont de l’Europe et dans une moindre mesure ceux d’Aramon et de Roquemaure) constituent le cordon ombilical entre l’A7 et l’A9. De nombreux chauffeurs de poids lourds l’ont d’ailleurs bien compris en empruntant ce raccourci gratuit pour rallier l’Espagne et l’Italie puis le Nord de l’Europe via le sillon rhodanien.

Un seul franchissement de la Durance a été réalisé à ce jour sur les 3 prévus (un autre sur la Durance et un sur le Rhône). Crédit : Laurent Garcia l’Echo du mardi.

Infrastructure vitale pour le bassin de vie (tout particulièrement le franchissement du Rhône qui donnerait tout son sens à la notion Est-Ouest), le LEO souffre d’un trop grand éclatement des territoires concernés par sa mise en œuvre. Son tracé s’étend sur 3 départements et 2 régions dont l’alignement financier des planètes n’est jamais synchrone repoussant sans cesse la réalisation de cette voie de contournement d’Avignon, une agglomération si étendue qu’elle a les besoins d’une métropole en matière de mobilité.
« Certes, la LEO ce n’est pas la solution à tout. Néanmoins, cela doit permettre de faciliter les choses. En termes de crédibilité de la parole publique, il faut au moins être capable de finir les projets qui ont été entamé », indique les services du ministère qui planchent également sur l’éventuelle création d’un échangeur autoroutier au Sud de la Durance, vers Cabannes, pour décharger la zone.


LEO : la CPME 84 interpelle le ministère des transports pour sortir de ‘l’embouteillage permanent’

Dans le cadre du renouvellement partiel de sa flotte de 159 bus Orizo et navettes Citizen au profit de véhicules plus écologiques, le Grand Avignon a investi 41,2M€ depuis 2022, accueillant 28 bus 100% électriques, 36 bus hybrides et 20 de plus dans le courant de l’année.

Les cinq dernières navettes reçues 100% électriques proposent une capacité d’accueil de 21 voyageurs -11 places debout et 10 assises-, une accessibilité UFR (usager en fauteuil roulant), une caméra de surveillance, et desserviront le centre-ville d’Avignon ainsi que le parking relais des Italiens via les lignes Cityzen République et Cityzen Italiens. Elles disposent de 210 km d’autonomie et se rechargent en moins d’1h30.

70% de la flotte sera renouvelée entre 2022 et 2026
En 3 ans, le Grand Avignon a renouvelé 53% de sa flotte, constituée de 159 bus et navettes dont bientôt 56 bus hybrides et de 28 autres 100% électriques. En 2024, 820 000 voyageurs ont emprunté la Cityzen Italiens et 170 000 la Cityzen République.

Promesse de mandat tenue
Joël Guin, président du grand Avignon a précisé : «Après les investissements lourds réalisés par le Grand Avignon dans le tramway et les Chron’hop, nous faisons progresser notre offre de transport de proximité. La stratégie retenue au cours de ce mandat porte ses fruits, avec une offre qui a recueilli l’adhésion de plus de 14 millions de voyageurs en 2024.»

Daniel Bellegarde, Fabrice Tocabens, Joël Guin et Jean-Firmin Bardisa

En savoir plus
Tecelys, société publique locale, est une société anonyme de droit privé dont les actionnaires sont les collectivités locales, le Grand Avignon, les villes d’Avignon, Les Angles, Le Pontet et Villeneuve lez Avignon. Tecelys  assure le pilotage et la mise en œuvre de projets structurants pour l’ensemble des aménagements urbains. Elle exploite le réseau Orizo.

Projets et réalisations
Les grands projets portés par la Société Publique Locale Tecelys : Le Tram du Grand Avignon ; Les 2 lignes Chron’Hop du Grand Avignon ; La création du centre de Maintenance du Tramway du Grand Avignon ; La création du P+R Saint Chamand ; La création du P+R Agroparc ; L’aménagement et la végétalisation de la voie verte sur l’avenue du Général de Gaulle pour la Ville d’Avignon ; La requalification des rues Carnot et Carreterie pour la Ville d’Avignon.

Organisation de la mobilité
Depuis le 1er juillet 2022, le Grand Avignon qui a la compétence transport, a délégué sous la forme d’un contrat d’obligations de service public des services de mobilité, l’exploitation du réseau Orizo à la SPL Tecelys pour une durée de 6,5 ans. La société Tecelys est dirigée par Joël Guin, président directeur général et Daniel Audibert directeur.


LEO : la CPME 84 interpelle le ministère des transports pour sortir de ‘l’embouteillage permanent’

Le saviez-vous ? Grand Avignon  finance à hauteur de 23,9 M€ l’action culturelle en 2025, un budget en hausse de 2% par rapport à l’an dernier, consolidant ainsi son soutien aux acteurs professionnels avec une enveloppe de presque 2M€, 1 969 500€ exactement.

Avec un budget global de 23,9M€, comprenant le financement de l’Opéra et du Conservatoire, le Grand Avignon est le premier acteur du territoire pour le spectacle vivant. Ainsi, l’agglomération interviendra à hauteur d’un peu plus de 1M€ dévolu au Festival d’Avignon, précisément 1,056M€. L’orchestre national Avignon Provence (Onap) sera quant à lui accompagné à hauteur de 690 000€ bénéficiant de 15 000€ d’augmentation pour l’année 2025.

Avignon dans le sérail des villes accueillant un ballet permanent
Le Grand Avignon appartient ainsi au club très restreint des 7 villes de France qui financent un ballet permanent. En dehors de l’Opéra National de Paris, seuls l’Opéra de Nancy-Loraine, l’Opéra de Lyon, l’Opéra de Bordeaux, l’Opéra de Nice, l’Opéra national du Rhin-Strasbourg, l’Opéra de Toulouse et donc l’Opéra du Grand Avignon accueillent un ballet permanent.

Ils ont dit
«Nous, responsables locaux, soutenons le monde de la culture dans ce contexte difficile, ont relevé Claude Morel, vice-président délégué aux spectacles vivants, et Guy David, vice-président délégué au conservatoire à rayonnement régional aux côtés de Joël Guin,  Président du Grand Avignon. C’est pourquoi j’ai toujours tenu à maintenir l’emploi artistique permanent au sein de notre Opéra comme de notre Conservatoire et à subventionner en priorité les structures professionnelles implantées dans notre agglomération. La culture est l’identité de notre territoire où œuvre la moitié des agents du Grand Avignon. Celle-ci l’identité de notre agglomération », a souligné Joël Guin.

Copyright Mickaël et Cédric Delestrade

LEO : la CPME 84 interpelle le ministère des transports pour sortir de ‘l’embouteillage permanent’

Suite au vote pour la suppression des Zones à faibles émissions (ZFE) par les députés en commission la semaine passée, le Grand Avignon reporte la consultation publique du projet de ZFE de l’Agglomération, initialement programmée du 7 avril au 7 mai. 

Le président du Grand Avignon, Joël Guin et les vice-présidents réunis ce mercredi 2 avril ont en effet décidé de suspendre la consultation publique obligatoire sur le projet de ZFE, en attendant l’issue des débats parlementaires à ce sujet. Pour l’heure, la nouvelle date de consultation publique n’est pas encore connue. L’objectif du projet de ZFE est d’améliorer la qualité de l’air altérée par les véhicules polluants. 

Le projet pour le Grand Avignon

Avant d’être mis entre parenthèses ce mois-ci, le projet de Zone à faibles émissions mobilité (ZFE) dans le Grand Avignon résulte d’une obligation légale depuis 2021. Avec la loi Climat et Résilience, chaque agglomération de plus 150 000 habitants se doit de créer une ZFE. Le périmètre défini par l’intercommunalité avignonnaise concerne donc les 16 communes membres de cette collectivité. 

Pour se conformer à la loi, le Grand Avignon envisage d’interdire tout passage (circulation, stationnement) de poids lourds de plus de 3,5 tonnes sans vignette Crit’Air ou classés Crit’Air 5. Comme l’indique le site Crit’air, cette catégorie concerne ”principalement des véhicules diesel immatriculés entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2000”. À noter que la municipalité n’appliquera pas cette interdiction totale aux particuliers dépourvus d’étiquette Crit’Air ou ayant un véhicule classé catégorie 5. 

En cas de pic de pollution

Cependant, depuis 2022 l’agglomération est soumise à des restrictions de circulation lors des pics de pollution, notamment l’été. Durant ces épisodes et ce, dès le 4e jour d’alerte, les préfectures du Vaucluse et du Gard instaurent une circulation différenciée sur les 16 communes entre 6h et 20h. 

Ce qui implique des contrôles routiers avec vérifications des catégories de véhicules entrant sur le territoire, à l’exception des autoroutes et axes d’accès aux parkings relais et transports en commun. L’interdiction, dans le cadre de ces pics de pollution, concerne les véhicules légers équipés de vignettes Crit’Air 4, 5 ainsi que les non classés. 

Amy Rouméjon Cros


LEO : la CPME 84 interpelle le ministère des transports pour sortir de ‘l’embouteillage permanent’

Inauguration du bâtiment Food’in, à la fois pôle d’excellence et force de frappe de l’agro-alimentaire de la Région Sud à Avignon.

D’habitude, pour lancer un chantier, on pose une première pierre ou un parpaing. Là, le 9 octobre 2023, truelle en main, les élus ont recouvert de ciment une brique en terre crue, symbole d’un futur bâtiment écologique, respectueux de l’environnement.

4 milliards d’euros de chiffre d’affaires

Ce site, Food’in, rassemble 3 composantes : l’ARIA (Association régionale des industries alimentaires), le CRITT (Centre régional de l’innovation et de transfert de technologie) et l’IDRIA (Institut de formation régional de l’industrie alimentaire) qui représentent à ce jour en Provence-Alpes-Côte d’Azur 215 entreprises, 9 500 salariés et un chiffre d’affaires de 4Mds€.
Sur ce même lieu, tout est concentré pour offrir une gamme complète de services, un réseau dynamique et innovant qui favorise la coopération et la mutualisation des actions dans le secteur agro-alimentaire. Un éco-système auquel collaborent notamment Vaucluse Provence Attractivité, la CCI 84, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, Business France.

Performance, qualité des produits, recherche et développement, commercialisation, marketing, ressources humaines, dans cet immeuble, tout est pris en compte dans un esprit vertueux et respectueux de l’environnement et du personnel qui y travaille.
Au cours de la visite des 1 200m2 de ce bâtiment ‘Totem’ de l’agro-alimentaire, dans le Logistic Lab, on trouve un entrepôt logistique reconstitué qui va former les salariés, les demandeurs d’emplois et les jeunes à préparer les commandes, à gérer et fluidifier le flux des marchandises, à certifier la traçabilité des colis en temps réel. A côté, dans le Cook Lab sont installés robot-cuiseur, micro-ondes, autoclave, on contrôle la qualité de la nourriture et on certifie la sécurité alimentaire des produits. Pour l’accueil et les réunions, les noms n’ont pas été donnés au hasard, on est en Provence et les salles s’appellent ‘Ratatouille’, ‘Calisson’, ‘Pistou’, ‘Panisse’ et ‘Fougasse’.

Crédit photo: Grand Avignon

Pour l’architecture, c’est le cabinet ‘Ateliers A+’ basé à Nîmes et à Montpellier qui a été chargé du chantier. Clément Rabourdin a géré avec son équipe un BDM or (Bâtiment durable méditerranéen), label pour bâtiment de haute qualité, durable, économe où il n’y a pas de climatisation, où l’air circule, où l’utilisation de terre crue régule l’humidité sur les 3 étages. « Nous avons du béton ciré, du bois des Alpes, des abat-son en lin pour atténuer le bruit, un atrium avec un puits de lumière. Sur la façade côté nord, de petites fenêtres-meurtrières verticales pour limiter l’impact du mistral. En revanche, côté sud, on a installé de larges baies vitrées horizontales pour laisser entrer la lumière mais pas forcément le soleil, grâce à des ombrières. On a travaillé comme si c’était pour nous. Le parking avec des bornes de recharge pour véhicules électrique est arboré, on a planté des fruitiers mais aussi du thym, du romarin de la lavande. On a même créé des nichoirs à martinets et deux fois par jour un enregistrement est diffusé pour les attirer dans ces abris ». L’architecte conclut : « 2 100€ le m2, c’est une gageure pour un chantier de cette qualité ».

Bénédicte Martin, vice-présidente de la Région Sud. Crédit : Andrée Brunetti

Bénédicte Martin, qui représente la Région Sud évoque l’éco-système agro-alimentaire de cette terre de Vaucluse, avec ses lycées agricoles, ses chercheurs et scientifiques de l’Inrae, ses ingénieurs de l’Isema et de l’Isara, son Pôle Terralia. Tout concourt à ce que ce site agro-alimentaire soit un centre d’expertise et d’excellence.

La Caisse d’Epargne a consenti un prêt de 1,7M€, la Région a avancé 660 000€, le Grand Avignon 558 000€. Au-delà des clivages politiques, tous les partenaires ont financé un outil unique, destiné à booster l’agro-alimentaire, qui est l’un des atouts majeurs du Vaucluse.


LEO : la CPME 84 interpelle le ministère des transports pour sortir de ‘l’embouteillage permanent’

Le Tour Auto 2025, rendez-vous incontournable du calendrier automobile international, partira de Paris le 7 avril pour rejoindre Nice en 12 avril, en passant notamment par Villeneuve-lès-Avignon. Pour l’occasion, les entreprises et organismes locaux sont invités à devenir partenaires de l’événement.

« C’est un très bel événement qui a une répercussion internationale », commence par dire Nathalie Carot-Rooney, présidente de Noun Conseil et élue à la communication de la Ville de Villeneuve-lès-Avignon, qui cherche des partenaires pour le passage du Tour Auto 2025 dans le Grand Avignon. La 34e édition de ce grand rallye français et historique se veut un véritable musée à ciel ouvert, ce n’est pas seulement une compétition qui attend les spectateurs et participants.

L’événement débutera à Paris le lundi 7 avril, d’où partiront quelque 240 véhicules pour aller en direction de Nice où ils arriveront le samedi 12 avril, en passant par Dijon, Mulhouse, Clermont-Ferrand, et bien sûr Villeneuve-lès-Avignon.

Une course au cœur du patrimoine et de l’histoire

Au-delà de l’aspect sportif, le Tour Auto est aussi l’occasion de découvrir la France et ses nombreuses richesses naturelles, historiques et patrimoniales. Ce sera le cas notamment à Villeneuve-lès-Avignon le vendredi 11 avril, où sera installé un grand village gratuit pour le public où seront proposées diverses animations avant le passage des voitures anciennes. « Ce n’est pas du tout un événement élitiste et snob, c’est vraiment un moment qui est chaleureux et convivial avec les participants qui sont des personnes qui adorent partager leur passion », explique Nathalie Carot-Rooney.

Il y aura aussi un espace dédié aux partenaires, une sorte d’espace VIP où chaque partenaire aura une tente à ses couleurs avec son logo et pourra faire du networking, tout comme discuter avec les pilotes. « C’est intéressant pour des entreprises qui voudraient attirer une cible CSP+ », ajoute Nathalie. Les partenaires pourront aussi assister au dîner de gala qui sera organisé dans un lieu emblématique de Villeneuve-lès-Avignon : La Chartreuse.

Un événement au valeur environnementale

Si une course de voitures peut sembler tout sauf respectueux de l’environnement, le Tour Auto 2025 présente tout de même une stratégie RSE avec des actions concrètes pour conserver un impact environnemental raisonnable. Les voitures anciennes représentant seulement 1% du parc automobile français, il est estimé que les véhicules bien entretenus ont un faible impact environnemental car moins de 5% des véhicules anciens sont à moteur diesel et ces véhicules ne parcourent que 1000 km chacun en moyenne par an.

D’autres actions sont mises en place comme l’utilisation d’hybrides rechargeables pour 40% des véhicules de l’organisation, une coordination RSE avec l’ensemble des villes étapes, la signature d’une charte de bonne conduite par l’ensemble des participants et de l’organisation, et bien d’autres. Des valeurs fortes que l’événement souhaite mettre en lumière et souhaite partager avec les différents partenaires.

Comment devenir partenaire ?

Banque privée, habilleur officiel, constructeur, fournisseur de voitures officielles, éditeur du programme officiel de l’évènement, fournisseurs de champagne et de vins, ou encore villes étapes sont partenaires de l’événement. Tout entreprise et organisme est invité à les rejoindre, notamment pour le passage du Tour Auto à Villeneuve-lès-Avignon.

« Que l’on soit mêlé de près ou de loin au domaine automobile, ou même pas du tout, les courses Peter Auto ont les atouts nécessaires pour offrir à une société un formidable outil de communication, que ce soit pour un partenariat offrant de la visibilité ou pour des opérations de relations publiques », affirme l’événement. Pour en savoir plus, il suffit de contacter Nathalie Carot-Rooney au 06 49 45 60 26 ou par mail à l’adresse nathalie@nounconseil.com.

www.peterauto.fr/evenements/tour-auto/


LEO : la CPME 84 interpelle le ministère des transports pour sortir de ‘l’embouteillage permanent’


LEO : la CPME 84 interpelle le ministère des transports pour sortir de ‘l’embouteillage permanent’

Le Grand Avignon a fait don de 10 000€ à l’association reconnue d’utilité générale, Les Boutiques alimentaires et sociales. Un geste que la communauté d’agglomération a institué depuis trois ans, en lieu et place du budget normalement alloué à la cérémonie des vœux. La structure caritative distribue chaque année 265 tonnes de denrées alimentaires, soit l’équivalent de 700 000 repas. En 2024 la Croix rouge, puis l’association la Passerelle en 2025 avaient bénéficié de ce même engagement de solidarité envers les personnes les plus précaires.  

L’association ‘Les boutiques alimentaires et sociales‘, créée en 2001, emploie six salariés et s’appuie sur 47 bénévoles, offrant des denrées alimentaires, des produits d’hygiène et d’entretien aux personnes en difficulté. Les boutiques alimentaires et sociales disposent de 4 antennes en Vaucluse : à Avignon en intramuros et au MIN (Marché d’intérêt national), à Vedène et à Saint-Saturnin-lès-Avignon, ainsi qu’à Villeneuve-lès-Avignon et Roquemaure dans le Gard. Ces épiceries sociales délivrent 1 228 colis repas par jour, participant à soutenir, réconforter et à restaurer la dignité de personnes éprouvées. Toutes les informations ici.


LEO : la CPME 84 interpelle le ministère des transports pour sortir de ‘l’embouteillage permanent’

Citéo, entreprise née de la fusion d’Eco-emballages et d’Ecofolio, spécialisée dans le recyclage des emballages ménagers, papiers et cartons, investit 91M€ au profit du tri et du réemploi des emballages ménagers et des papiers sur le territoire hexagonal. Six collectivités Vauclusiennes ont été retenues par l’appel à projet national. Elles font partie des 23 projets-lauréats de la Région Sud-Paca.

Six collectivités vauclusiennes : Les Communautés de communes Ventoux Sud, Sud Luberon Cotelub, Aygues Ouvèze en Provence ; Les Communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse et du Grand Avignon ainsi que le Sirtom de la région d’Apt –Syndicat mixte ramassage et traitement des ordures ménagères de la région d’Apt- ont été retenues par l’appel à projet national.

Augmenter la collecte d’emballages recyclés
Ce financement doit permettre, à terme, une progression de 80 000 tonnes d’emballages recyclés (près de 5kg/habitant) supplémentaires par an. Une année hors norme pour cet appel à projets qui compte 3 fois plus de candidatures que les années précédentes.

4 leviers d’actions prioritaires
L’appel à projet national ouvre sur 4 leviers d’actions prioritaires : La collecte des 141 projets ; La collecte hors foyers ; Le tri 18 projets et le réemploi pour les professionnels de la restauration des 39 projets. Les projets soutenus par les collectivités locales seront financés à hauteur de 70% des dépenses éligibles dans la limite de 250 000€ HT. Ceux sollicitant un financement supérieur à 60 000€ HT ont été étudiés, après audition, en octobre dernier.

Une enveloppe de 91M€ pour booster le tri et le réemploi d’emballages
L’enveloppe de 91M€ mobilisée par Citéo permettra le déploiement de solutions pour 17 millions de Français, en développant la collecte hors foyer dans 25% du territoire nationale et en installant 40 000 équipements dédiés.

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Focus sur les collectivités vauclusiennes
Les collectivités territoriales de Vaucluse ont particulièrement travaillé sur la collecte de tri, la collecte hors foyers et le réemploi des déchets, notamment en restauration professionnelle.

Booster la collecte
Citéo souhaite booster la collecte des emballages, en améliorant le déploiement des équipements, en mobilisant les citoyens et en parfaisant leur tri, en favorisant la collecte hors foyer, avec notamment via les colonnes d’apport volontaire. L’éco-organisme travaille particulièrement avec les professionnels de la restauration –qui utilisent un grand nombre d’emballages, notamment dans la vente à emporter, en favorisant le parc de contenants réemployables.

En savoir plus
Citeo, entreprise à mission, a été créée en 2017 par les entreprises du secteur de la grande consommation et de la distribution pour réduire l’impact environnemental de leurs emballages et papiers, en leur proposant des solutions de réduction, de réemploi, de tri et de recyclage. Depuis sa création, les entreprises de la grande consommation et de la distribution ont investi plus de 13 milliards d’euros pour développer l’éco-conception, installer et financer la collecte sélective, et pour créer des filières de recyclage, avec leurs partenaires collectivités locales, filières et opérateurs. Aujourd’hui, 67% des emballages ménagers et 63% des papiers sont recyclés grâce au geste de tri des Français.

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