Nouvelle salle à Avignon : tout savoir sur ‘Confluence spectacles’
Le Grand Avignon vient officiellement de céder l’Opéra confluence situé en Courtine. Le lieu ne sera pas démonté et va devenir, à l’initiative de 4 entrepreneurs locaux, une salle de spectacle à la programmation particulièrement variée.
Ce vendredi 9 juin, le Grand Avignon a signé la vente de l’Opéra confluence situé dans la zone de Courtine, juste en face de la gare TGV d’Avignon. La communauté d’agglomération, qui conserve le terrain toutefois, a cédé le bâtiment pour un montant de 700 000€ payable sur 10 ans. Pour rappel, cet édifice démontable avait été mis en service en 2017 afin d’accueillir provisoirement l’Opéra du Grand Avignon pendant les travaux de rénovation de l’opéra de la place de l’Horloge. Après 4 ans de travaux, l’Opéra est revenu en 2021 dans son site historique re-construit en 1847 après un incendie. Depuis, l’Opéra confluence était fermé et l’agglomération réfléchissait comment pérenniser cet outil afin d’étoffer l’offre culturelle sur le territoire. Avec cette cession, c’est désormais chose faite maintenant grâce à l’arrivée de 4 investisseurs locaux.
4 repreneurs pour une programmation éclectique Parmi ces 4 repreneurs en charge de l’exploitation* de cette salle désormais appelée ‘Confluence spectacles’ le plus connu localement est certainement René Kraus, directeur du cinéma Capitole studios au Pontet et aussi président du festival de cinéma Les rencontres du Sud. Dans ce tour de table figure également l’acteur et producteur Grégory Cometti, qui dirige le KFT (KaFé Théâtre) à Saint-Galmier près de Saint-Etienne. Actuellement directeur du théâtre Le Paris à Avignon, il a fait ‘ses armes’ dans la cité des papes durant le Festival au Capitole centre et au Vox. « C’est l’homme de l’art », précise René Kraus. Patrice Fabre, directeur du restaurant El Asador aux terrasses des saveurs au Pontet dans la zone d’Avignon-Nord qui a aussi dirigé pendant plusieurs années une entreprise d’événementiel, ainsi que Christian Duprè, directeur technique du capitole studios, complètent l’équipe des repreneurs. Ces derniers ont pour ambition d’orienter la nouvelle salle vers une programmation particulièrement éclectiqueavec de la variété, du stand-up, des spectacles de cirque, de la magie…
Logo de la future salle basée en Courtine.
Près d’une soixantaine de dates prévues en 2024 En tout, près d’une soixantaine de rendez-vous sont annoncés en 2024. Même si certaines dates sont à confirmer, sont ainsi notamment prévus Louane, Bernard Lavilliers, Kev Adams, Enrico Macias, Camille Lellouche, Anne Roumanoff, Trois Cafés gourmands, Christophe Alévêque, Sellig… « Tout cela sera évolutif car nous pourrons aussi accueillir un artiste au dernier moment selon les tourneurs, complète René Kraus. Nous allons faire preuve d’une certaine souplesse dans la programmation qui ne sera pas figée. »
Inauguration prévue le 16 février 2024 Dans tous les cas, l’ouverture de ‘Confluence spectacles’ est prévue le 16 février prochain. C’est Vincent Dedienne, humoriste repéré dans l’émission de Yann Barthès ‘Quotidien’ deux fois récompensé aux Molières, qui inaugurera la nouvelle salle de spectacle avignonnaise. « L’idée c’est de proposer un large spectre de programmation allant de la musique électro à Frédéric François », insiste René Kraus. Et celui qui vient d’être réélu le 1er juin dernier président de la grande exploitation (Ndlr : tous les cinémas qui font plus de 450 000 entrées par an) au sein de la FNCF (Fédération nationale des cinémas français) de rappeler qu’avec cette nouvelle salle « On répond à un manque, car cela n’existait pas sur le Vaucluse. Si on voulait voir ce type de spectacle il fallait aller à la Paloma, à Nîmes, ou au Silo, à Marseille. » « En tout cas, c’est bien de voir que tout le monde se met ensemble autour d’un projet pour garder des artistes sur Avignon qui est une ville culturelle », souligne-t-il en rappelant « qu’ils avaient eu le soutien de la mairie d’Avignon et du Grand Avignon. »
« On a été les seuls à faire une proposition. Sinon, la salle serait partie. »
René Kraus
850 000€ de travaux Mais avant d’ouvrir, la salle va faire l’objet d’un ‘lifting’ important pour un montant de 850 000€. Des travaux de mise aux normes qui vont également permettre d’agrandir les loges, d’installer une nouvelle sonorisation ainsi que de revoir les espaces de restauration. Après ces réaménagements, le lieu disposera alors d’une capacité de 1 000 places assises et 1 700 places debout. « On a été les seuls à faire une proposition, insiste René Kraus. Sinon, la salle serait partie. » Le détail de la programmation sera à découvrir sur le site internet de Confluence spectacles qui devrait ouvrir d’ici une dizaine de jours.
Les nouveaux exploitants de la salle ont prévu d’investir 850 000€ pour réaménager Confluence spectacles d’ici son ouverture annoncée en février prochain.
*’Confluence Spectacle’ a pour objet social « la production et l’exploitation de représentations théâtrales, artistiques ou cinématographiques, audio-visuelles et télévisuelles, soit directement soit en co-productions » au sein de la nouvelle salle.
Nouvelle salle à Avignon : tout savoir sur ‘Confluence spectacles’
Le Grand Avignon a coordonné la candidature d’un groupement d’acteurs locaux de la formation pour la filière agroalimentaire à l’occasion d’un appel à manifestation d’intérêt « Compétences et métiers d’avenir » lancé par l’Etat. La remise de prix a eu lieu le mercredi 7 juin à Paris.
Le projet retenu par l’Etat, intitulé Vitamin’A (Vision du Territoire du Grand Avignon sur les Métiers et formations Innovantes autour de la Naturalité et de l’Alimentation), vise à apporter des solutions concrètes aux entreprises de la naturalité, de l’agriculture et de l’agroalimentaire à travers une offre complète de 26 dispositifs de formation structurés et innovants.
Près de 10M€, subventionnés à hauteur de 70% par l’Etat, vont ainsi permettre de financer, dans les 5 ans à venir, des formations jusqu’au bac+5, organisés au sein du pôle de compétitivité Innov’alliance, de Food’in Paca, de l’ISEMA, de l’Université d’Avignon, ou encore de l’Isara, première école d’ingénieur agronome à s’implanter dans la région Sud grâce à cette aide.
Ce projet s’adresse à l’ensemble des publics (étudiants, apprentis, salariés, demandeurs d’emploi, personnes en reconversion…), de niveau infra-bac à bac+5, en formation initiale et continue. Le programme vise à former les acteurs des métiers de la production agricole ou agroalimentaire, de la qualité, de la recherche et du développement, mais aussi du marketing, du commerce ou de la distribution.
Le Grand Avignon assurera le pilotage du projet avec l’appui d’un conseil scientifique coprésidé par l’Université d’Avignon et l’Inrae. L’objectif est de former 5 270 étudiants et salariés à l’horizon 2030 et de financer 11 organismes de formation.
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Vendredi 26 mai, le parking-relais d’Agroparc a été inauguré par le Grand Avignon et ses partenaires.
La politique de transports du Grand Avignon, défini dans un plan de déplacements urbains (PDU), mise notamment sur l’intermodalité, à savoir la capacité d’un réseau à combiner l’utilisation de différents modes de transport (voiture, bus, vélo, etc.). Cette politique induit un changement des modalités d’accès aux centres-villes et une évolution de la politique de stationnement, avec le développement d’une offre de parkings-relais.
Doté de 320 places de stationnement, dont 9 pour les personnes à mobilité réduite et 4 équipées de bornes de recharge électrique, le montant de l’opération d’aménagement du parking-relais d’Agroparc s’élève à 2,16 M€ avec un financement de 1,807 M€ de la communauté d’agglomération du GA, 184 800 € de l’Etat et 168 000 € de la région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Pour satisfaire tous les usagers, le parking est également équipé d’un abri moto de 12 places et d’un local vélo de 10 places. Pour remplir sa fonction de relais, le P+R comprend un terminal de bus équipé de 2 quais destinés à accueillir les lignes 4, C3, ainsi qu’à la fin de l’année, la ligne C3 Expresse (Orizo). Une station de bus destinée à accueillir les cars interurbains, ainsi que les lignes 13 et 22, a également été aménagée sur le chemin des félons, adjacent au P+R.
Elément clé de l’intermodalité, ce parking-relais construit en périphérie, tout comme celui de Saint-Chamand (inauguré le 28 avril), permettra aux automobilistes de se rendre au centre d’Avignon en empruntant les transports en commun et contribuera à une circulation plus fluide et plus propre.
D’autres parkings-relais, notamment ceux des Angles et de Réalpanier, viendront bientôt compléter l’offre déjà proposée.
Parking-relais d’Agroparc – Chemins des Félons – Avignon.
J.R.
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Ce jeudi 25 mai, le Grand Avignon a présenté le bilan de son partenariat avec « Klaxit », l’application de covoiturage qui met en relation des conducteurs et des passagers dans le cadre de déplacements domicile-travail.
Pour répondre aux enjeux de mobilité du quotidien, améliorer la qualité de l’air et apaiser les centres urbains, le Grand Avignon a pour objectif de développer les modes de transport alternatifs à la voiture individuelle, notamment via le covoiturage. En 2021, un marché a été passé pour expérimenter cette solution de déplacement sur le territoire et c’est le prestataire Klaxit qui a été retenu. Après une nécessaire phase de développement, l’application a été déployée le 15 mars 2022 et a connu un essor immédiat dû à la situation internationale (guerre en Ukraine, inflation, prix du carburant à 2.30 €/L).
Bilan de l’expérimentation
Application de mise en relation entre conducteurs et passagers dans le cadre de déplacements domicile-travail, Klaxit a d’abord été expérimenté auprès des principaux employeurs du territoire. Le principe est simple : les uns réservent les trajets proposés par les autres. Pour inciter financièrement les usagers à opter pour ce mode de transport, le Grand Avignon a choisi de financer les conducteurs entre 1 € et 3 € en fonction de la distance du trajet, complété par une participation de 0,50 € du passager.
En 2022, le bilan de l’expérimentation est plutôt positif. L’application compte 3 814 inscrits, 1 780 covoitureurs et 28 000 trajets effectués pour un coût moyen, financé par le Grand Avignon, de 2,06 €. Côté environnement, 74 tonnes de CO2 ont été économisées.
La poursuite du projet en 2023
En 2023, la volonté du Grand Avignon est d’étendre cette offre de covoiturage à l’ensemble des déplacements réalisés sur le territoire et de la compléter par le réseau de transport en commun. Pour financer les trajets des covoitureurs, le Grand Avignon prévoit une enveloppe de 40 000 €.
Pour poursuivre l’incitation financière, le modèle a été revu. Pour tous les passagers, les 10 premiers trajets seront gratuits, puis une participation de 0,50 € par trajet sera demandée. Les conducteurs recevront quant à eux 1€ par passager transporté durant les 10 premiers kilomètres, puis 0,10 € par km et passager. Enfin, ils recevront 3 € par passager transporté au-delà 30 km.
Un opérateur unique pour 2024 ?
Le Grand Avignon et ses partenaires du pôle métropolitain se mobilisent actuellement pour proposer un opérateur unique de covoiturage sur l’ensemble du territoire à compter du 1er janvier prochain. Cette homogénéisation devrait permettre d’augmenter le volume de covoitureurs et de limiter les impacts environnementaux de l’autosolisme. Pour l’heure, les modalités sont en cours de définition.
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Le Projet Jeunes 84 de la Mission Locale Jeunes Grand Avignon organise ce vendredi 26 mai à partir de 14h ‘la boussole de Mendès’, une course d’orientation qui vise à mettre en lien des jeunes en recherche d’emploi et des professionnels.
Projet Jeunes 84 est une association virtuelle initiée par la Mission Locale Jeunes Grand Avignon, portée par et pour les jeunes. Le Projet Jeunes est un groupe composé de jeunes en service civique et de jeunes bénévoles qui mènent des actions d’intérêt général. L’objectif de cette course est de permettre la rencontre entre jeunes et professionnels, de développer son réseau et ses compétences telles que la confiance en soi, la maîtrise de soi ou encore la gestion du stress… Le tout dans un environnement agréable au parc Chico Mendès.
Chaque équipe sera composée de 3 participants : deux jeunes et un partenaire. Les participants devront suivre le parcours, retrouver toutes les balises et résoudre les énigmes. Points cardinaux, énigmes, exercices physiques… Cette course fera travailler aussi bien le physique que le mental.
Infos pratiques Vendredi 26 Mai. De 14h à 18h. Parc Chico Mendès. Avignon. Pour participer à la course contactez la Mission Locale
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Du 11 au 17 septembre prochains, le Grand Avignon accueillera la première édition des rendez-vous gourmands ‘Bien bon !’. à travers plusieurs événements dispersés sur le territoire, dans le Gard et en Vaucluse, le public pourra apprendre à bien manger et bien boire sur un territoire à la variété agroalimentaire très riche.
Ce nouvel événement a pour objectif de positionner le Grand Avignon en tant que territoire nature, où le bien-être est mis en avant. « Le Grand Avignon se veut représentatif de l’art de bien vivre à la française », explique Joël Guin, président de l’Agglomération. Et quoi de mieux que la gastronomie pour représenter l’Hexagone ?
« L’objectif de ‘Bien bon ! » est de montrer que manger local est possible, mais aussi de valoriser les filières et les talents du territoire. »
Carole Amy, chargée de communication/marketing du territoire
C’est en ce sens qu’a été imaginé ‘Bien Bon !’. L’événement sera accessible à tous et se déclinera dans les restaurations collectives, dans la rue avec la street food, mais aussi dans des lieux insolites qui resteront secrets jusqu’au moment venu. Chefs étoilés, producteurs locaux, vignerons, apiculteurs, fromagers, ou encore boulangers du territoire se réuniront pour mettre en lumière le circuit court. ‘Bien Bon !’ aura lieu du 11 au 17 septembre, une semaine pas choisie au hasard puisque les Journées européennes du patrimoine auront lieu les 16 et 17. « La gastronomie et le vin doivent être défendus comme le patrimoine », développe Carole Amy, chargée de communication/marketing du territoire.
Du 11 au 15 septembre, ce n’est pas le public qui va se déplacer au sein du Grand Avignon, mais c’est le Grand Avignon qui va aller à la rencontre d’un public difficile à déplacer. Là repose toute l’ambition de ‘Bien bon !’ : rendre les produits locaux et le bien manger accessibles à tous. Les cantines, les centres sociaux et les maisons de retraites pourront donc profiter des ‘cantines & cuisines animées’.
Les chefs qui participeront à l’événement concocteront une carte locale et savoureuse de fête avec les cuisiniers de la restauration collective, à retrouver sur les plateaux et dans les assiettes de tous les publics durant ces 5 jours. Ainsi, les habitants du Grand Avignon de 7 à 97 ans pourront bénéficier de l’apprentissage du bien manger que propose l’événement.
La cuisine de rue
Chaque été, Rochefort-du-Gard accueille tous les jeudis une dizaine de food truck sur sa place de la République. La commune a décidé de réitérer l’opération pour une 8ᵉ édition. Et à la fin de la saison, le jeudi 14 septembre, l’événement ‘Bien Bon !’ ajoutera sa pierre à l’édifice. De nouveaux food trucks s’ajouteront à ceux déjà sur place, notamment ceux du Gardois Nicolas Willaume, champion de France du burger 2018, et du Vauclusien Christophe Boyer, champion de France du burger 2022.
« Les food trucks du jeudi sont un moment de rencontre et de partage, les jeunes envahissent le village et les anciens viennent découvrir ce mode de gastronomie. On peut rassembler jusqu’à 800 personnes sur les grosses soirées. Nous sommes très heureux d’accueillir le festival ‘Bien Bon !’ »
Durant cette soirée, qui débutera à 18h et s’achèvera à 23h30, une attention particulière sera accordée au gaspillage et aux déchets. Pour pimenter la soirée, un ‘défi food truck’ sera organisé lors duquel un jury de professionnels décernera le prix du meilleur food truck Bien Bon 2023.
Un événement aussi pour les professionnels
Si l’un des objectifs de l’événement est d’apprendre au public l’art du bien manger et du bien boire, les professionnels ne sont pas pour autant mis de côté. Une ‘conférence alléchante’ leur sera dédié le vendredi 15 septembre de 18h à 21h30 au Conservatoire du Grand Avignon, à Avignon.
La conférence aura pour thème ‘Plaisirs à table, bonne santé, écologie : plongeon dans l’odyssée du bon — en bouche, pour l’organisme, pour la société et pour la planète’ et sera animée par Émilie Laystary, journaliste société et animatrice du podcast ‘Bouffons’. 150 professionnels pourront assister à ce rendez-vous présenté sous forme de table ronde.
Une foire gourmande
Comment mettre en avant les produits du terroir sans organiser une foire. La ‘place des gourmands’ aura lieu le samedi 16 septembre de 10h à 18h dans un lieu encore tenu secret. Elle rassemblera une quarantaine de stands de producteurs, vignerons et transformateurs du Grand Avignon qui proposeront une sélection des produits de notre terroir à acheter en direct et à déguster sur place.
« Les produits du terroir mis en avant dans un tel événement gastronomique est un vrai aboutissement pour un territoire comme le nôtre qui regorge de terres agricoles. »
Pour rappel, le territoire comptabilise 12 000 hectares de terres viticoles et agricoles, 400 exploitations et près de 1500 commerces de bouche. « L’objectif est de faire découvrir tous les trésors du territoire, développe Joël Guin. Nous avons la ferme intention d’affirmer fièrement l’identité locale qui nous rassemble. » Ainsi, toute la production maraîchère, les vins et la cuisine locale seront à l’honneur avec un grand choix de produits de qualité : fromages, charcuterie, pain, fruits et légumes, bières, vins AOP Côtes du Rhône, Signargue, Lirac, ou encore Tavel. « Cet événement est l’occasion de faire découvrir des vins locaux incroyables, explique Emmanuelle Assemat, représentante de l’AOC Lirac. Malgré les dates qui tombent en pleines vendanges, les vignerons répondront présents. »
De nombreuses animations seront proposées, que ce soit pour les enfants, ou pour les grands. La place des gourmands disposera d’un coin pour se poser et savourer. L’événement proposera également un challenge pour observer et apprendre comment les chefs cuisinent les produits frais.
Les banquets des chefs
Enfin, pour clôturer cette semaine gastronomique en beauté, ‘Bien Bon !’ vous réserve la ‘surprise des chefs’ le dimanche 17 septembre de 11h à 16h. 5 lieux tenus secrets vont chacun accueillir un chef et son menu de fête, ainsi qu’un ou plusieurs viticulteurs. Les lieux, qu’ils soient champêtres, inspirants ou insolites se situeront dans l’une des 16 communes du Grand Avignon, et seront dévoilés 48h avant le jour-J.
Pour en profiter, vous devrez réserver le menu de l’un des chefs qui vous tente le plus (les personnes d’un même groupe doivent choisir le même menu pour ne pas être séparés). Ne pas savoir le lieu est un moyen de faire découvrir le territoire à ses habitants. « On a tendance à manger tout le temps dans les mêmes restaurants près de chez soi, explique Carole Amy. L’objectif est d’outrepasser ces limites géographiques et de découvrir une autre partie du territoire. » Il sera possible de réserver son menu dès fin juin.
Les chefs qui ont dit « oui ! »
Ils sont cinq à avoir fait confiance au Grand Avignon et à avoir accepté de participer à cette première édition de ‘Bien bon !’ : Italia Palladino, du restaurant ‘Italie, là-bas’ et du ‘Café Roma’ à Avignon ; Séverine Sagnet, cheffe indépendante ; Maxime Chenet, du restaurant ‘Entre Vigne et Garrigue’ à Pujaut ; Pascal Auger du restaurant ‘La Vieille Fontaine’ à l’Hôtel de l’Europe à Avignon ; Florent Pietravalle du restaurant de La Mirande à Avignon.
« Je suis dans le même esprit que ce que propose l’événement, explique Italia Palladino. Manger local et de saison, c’est possible ! C’est ce qu’on essaye de faire dans nos cuisines. » Un avis qui est partagé par les quatre autres chefs participants à l’événement. « ‘Bien bon !’ est l’occasion de faire le lien entre la terre et la gastronomie », ajoute Séverine Sagnet, issu d’une famille d’agriculteurs et pour qui la terre a une grande importance. Certains sont nés et ont grandi dans le Grand Avignon, il était donc naturel de participer à l’événement, comme c’est le cas pour Maxime Chenet. « À 50 kilomètres à la ronde, on a tout ce qu’il faut pour bien manger », affirme-t-il. Tous les acteurs de l’événement s’accordent à dire une chose : les habitants du Grand Avignon vont se régaler !
Séverine Sagnet. DR
Italia Palladino. DR
Pascal Auger. DR
Florent Pietravalle. DR
Maxime Chenet. DR
Nouvelle salle à Avignon : tout savoir sur ‘Confluence spectacles’
«Après 19 ans de bons et loyaux services, le logo actuel du Grand Avignon va laisser place à une nouvelle identité visuelle, plus dynamique et plus moderne, tout en conservant une touche de vert.
Ce nouveau logo évoque plusieurs éléments emblématiques de notre territoire comme la confluence du Rhône et de la Durance, symbole fort de notre identité, et les formes arrondies des arches du pont d’Avignon. Il a été pensé comme un trait d’union entre une institution, un territoire et ses habitants,» a expliqué Joël Guin, Président du Grand Avignon.
Dans les prochaines semaines, la transition visuelle va s’opérer sur l’ensemble du territoire (bâtiments, transports en commun, etc.) et outils de communication du Grand Avignon. La réalisation de la nouvelle identité visuelle a été conçue et réalisée par l’agence Cinco. Pour mémoire la marque territoriale ‘Avignon, Terres de création’ avait été créée par les agences Cinco et JBL Conseil, en 2015. MH
Nouvelle salle à Avignon : tout savoir sur ‘Confluence spectacles’
KP1, spécialiste français de la préfabrication et la poutrelle en béton précontraint, vient d’inaugurer son nouveau siège. L’occasion pour les dirigeants du groupe de rappeler leur attachement local au Grand Avignon, territoire où l’entreprise a vu le jour il y a plus de 60 ans à Pujaut.
Situé dans les anciens locaux d’Enedis dans le quartier de Saint-Chamand à Avignon, le nouveau siège social de la société KP1 est en fait opérationnel depuis près d’un an maintenant. Il regroupe ainsi plus de 213 collaborateurs qui étaient auparavant répartis sur deux sites du MIN d’Avignon ainsi que sur le site historique de Pujaut où le groupe a été créé par la famille Biancone en 1959* sous le nom de PPB (Poutres et poutrelles béton). Ce siège de 3 000m2 de bureaux sur 4 niveaux comprend 10 salles de réunions, 3 ‘cafés-tisaneries’, un patio, un espace restauration de 170 m², 198 places de parking pour voitures et un parking abrité pour les deux roues ainsi que 6 bornes de recharge pour les véhicules électriques. Le site centralise notamment les fonctions de direction générale, de ressources humaines, d’administration et de finance, la comptabilité, la direction commerciale, les bureaux d’études, la direction industrielle, la ‘supply chain’ (les fonctions logistiques et d’approvisionnement)… « Ce siège social est conçu pour favoriser la collaboration interservices, améliorer la transversalité, partager les idées et travailler en convivialité », explique Florent Goumarre, directeur marketing et communication du groupe concevant et fabricant des solutions préfabriquées comme des prédalles, des poutres, des poutrelles, des entrevous, des rupteurs de ponts thermiques, des dalles alvéolées ou bien encore des prémurs destinés au secteur de la construction.
Aujourd’hui, 1 plancher sur 3 d’une maison individuelle en France est réalisé avec des éléments précontraints conçus et fabriqués par KP1.
Des aménagements modèles Au sein de ce nouveau site, les espaces de travail sont largement ouverts, lumineux et avec des cloisons mobiles permettant de jouer sur la disposition des bureaux, de faciliter la communication ou de créer des cocons intimistes selon les besoins. « Un cloisonnement minimal et évolutif était un critère essentiel pour KP1 afin de faire preuve d’agilité et de pouvoir s’adapter rapidement aux évolutions internes », rappelle Vincent Linchet, directeur général de KP1 depuis 2021.
Plusieurs ‘phonebox’, disposées aux différents niveaux, permettent d’avoir des conversations téléphoniques ou des visioconférences en toute tranquillité. Des bureaux de passage sont également intégrés pour les commerciaux et les collaborateurs itinérants. Par ailleurs, les flux de circulation ont été étudiés afin de créer des espaces conviviaux pour renforcer les liens entre les services. Outre le confort des fauteuils de bureaux validés par la médecine du travail, les canapés, les cafés-tisaneries et les espaces chaleureux, KP1 a souhaité aussi donner un aspect responsable à ce projet, en accord avec sa stratégie RSE. L’ensemble des matériaux est ainsi recyclé et recyclable. Par exemple : les panneaux acoustiques en mousse PET recyclée et le bois issu des filières durables. Le système d’éclairage automatique et le chauffage central permettent également de maîtriser les consommations d’énergie.
« Nous nous sommes posés la question de déplacer le siège dans la région parisienne, mais on ne regrette pas d’être resté ici car il y a des talents dans la région. »
Ancrage local affiché et poursuite du recrutement dans le territoire Les salles de réunion, baptisées par des noms de villages des alentours rappellent l’ancrage territorial de KP1. Symboliquement, chaque étage porte aussi le nom des paysages ou des territoires qui l’entourent (niveau Alpilles, niveau Luberon, niveau Monts de Vaucluse, aile Durance, aile, Rhône, aile Méditerranée…). Dans cet esprit de proximité, les espaces détentes avec des boissons chaudes en libre-service sont issues d’un partenariat local avec la Maison du bon café basé à Châteaurenard. « Nous nous sommes posés la question de déplacer le siège dans la région parisienne, reconnaît le directeur général, mais on ne regrette pas d’être resté ici car il y a des talents dans la région. On arrive également à faire venir des gens ici et c’est facile d’y accéder. »
Tant mieux car KP1 est en acteur majeur de l’emploi sur le bassin du Grand Avignon. Il y emploie 375 personnes, les 213 collaborateurs d’Avignon mais aussi les 162 salariés de Pujaut. Par ailleurs, l’entreprise reprise en 2020 par le fond de pension américain Blackstone poursuit son recrutement local : 20 emplois sont aujourd’hui proposés sur ces 2 sites (responsable technique maintenance, responsable performance environnementale, agent de production, électromécanicien, assistant comptable, dessinateur-projeteur, assistant chef de marché marketing, ingénieur développement CAO, technicien centre d’essai, contrôleur de gestion industriel, responsable études et développement IT, assistant projet logistique, assistant administration des ventes et assistant commercial).
« On a un ancrage local », confirme Florent Goumarre dont l’entreprise a également précédemment embauché 45 personnes sur 2022 et début 2023 afin de rejoindre le nouveau siège de la cité des papes où 12 postes sont encore à pourvoir. Sur cette même période, 470 CDI et CDD ont été aussi pourvus ou sont à pourvoir dans le groupe à travers toute la France. Depuis 2013, l’ensemble des effectifs de KP1 a augmenté de +26%.
Une vitrine pour le groupe Ce nouveau siège avignonnais, où l’industriel a implanté ses premiers bureaux il y a près de 20 ans, ambitionne d’être une vitrine pour le groupe qui compte 38 autres sites (voir carte ci-dessous) répartis dans toute la France afin d’y accueillir les 1 700 collaborateurs du groupe (dont 15% de femmes pour l’ensemble de la société et 45% de femmes au sein du siège). « Ce siège se veut le porte-drapeau de l’image de marque de KP1 dans le Grand Avignon mais également dans l’hexagone », confirme Vincent Linchet. Il faut dire que le spécialiste hexagonal de la préfabrication pour tous les types de bâtiments entend capitaliser sur ses savoir-faire que ce soit dans les domaines d’application de tous les types de bâtiments : maisons individuelles, logements collectifs, bâtiments industriels et tertiaires.
Outre son nouveau siège avignonnais, KP1 dispose de 38 autres sites (usines, agences et partenaires) répartis dans toute la France afin d’y accueillir les 1 700 collaborateurs du groupe.
Aujourd’hui , 1 plancher sur 3 d’une maison individuelle est réalisé en France avec des éléments précontraints conçus et fabriqués par KP1. Un chiffre qui descend entre 10% et 12% dans le reste des autres domaines de la préfabrication et qui peut s’élever jusqu’à 15% dans le logement collectif. « Le reste est fait de manière moyenâgeuse, ironise le directeur général de KP1. Pourquoi c’est comme cela en France ? Ce qui est sûr, c’est que nous sommes très en retard par rapport à d’autres pays dont nos voisins européens. »
« Le béton c’est l’un des matériaux les plus vertueux, les plus durables et les plus performants. »
« Nous sommes un champion français. Aujourd’hui, je suis étonné que les pouvoirs publics ne s’intéressent pas plus à nous. Ne serait-ce que pour des raisons environnementale car le béton c’est l’un des matériaux les plus vertueux, les plus durables et les plus performants. Nos produits en béton précontraint permettent de limiter l’utilisation de matériaux par rapport à du simple béton armé par exemple. On ne rejette rien dans l’eau, on ne rejette rien dans l’air et nous faisons des efforts considérables pour décarboner notre production », poursuit Vincent Linchet dont la société consacre chaque année entre 2% et 3% de son chiffre d’affaires à la R&D (Recherche et développement) tout en ayant déposé près d’une centaine de brevets dans les domaines, entre autre, de la résistance mécanique, de la conformité aux réglementations sismiques et thermiques, des grandes portées… Avec le principe de la préfabrication, les chantiers présentent également l’avantage d’être moins bruyants, moins poussiéreux et beaucoup plus rapide. « Nous sommes vertueux et locaux puisque nous devons être présent au plus près des chantiers en raison des coûts de transports. C’est pour cela qu’il faut tout mettre en œuvre pour développer ce marché.» Un message en partie entendu par Guy Moureau, vice-président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon délégué à l’économie soutenable et solidaire qui, présent lors de l’inauguration du nouveau siège a rappelé la volonté de l’agglomération « de lutter contre la concurrence déloyale dont peut souffrir KP1 lors de l’attribution des appels d’offres des collectivités. »
Parmi les chantiers locaux où le groupe KP1 est intervenu : la résidence de la Cour des Doms ou le nouveau parc relais de Saint-Chamand à Avignon ou bien encore la réalisation du magasin Ikéa à Vedène construit entre 2009 et 2011.
L’élu communautaire, également maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue, a aussi profité de l’événement pour rappeler qu’aujourd’hui, plus que jamais, la flambée « des prix du foncier est une vraie difficulté. Et la loi Zan (Zéro artificialisation nette) ne va rien arranger car elle rend compliqué le développement des villes et de l’activité économique. » Rendre impossible la construction ne sera pas sans conséquence pour KP1 qui, par essence, est davantage tributaire du marché du neuf que de la rénovation. Pas de quoi décourager cependant les dirigeants de KP1 qui, après le retrait du chiffre d’affaires en 2022 (330M€ pour un niveau de rentabilité EBITDA de l’ordre de 10%) lié à la succession des différentes crises récentes (Covid, guerre en Ukraine, prix de l’énergie…), tablent sur le retour en 2023 d’un CA au moins au niveau de celui de 2021 (385M€) et ambitionnent d’atteindre une rentabilité de 12%. « Nous sommes dans une vision à long terme », insiste Vincent Linchet.
*Après avoir été créé en 1959 à Pujaut, PPB fusionne en 1993 avec l’entreprise Féder Béton et devient BDI, le 1er Groupe français du béton précontraint doté de la plus large gamme du marché : poutrelles, poutres, prédalles, dalles alvéolées et structures précontraintes. En 2003, BDI adopte une nouvelle et unique identité et donne naissance au groupe KP1 qui sera cédé ensuite en 2020 à Blackstone via sa branche investissement ‘GSO Capital Partners’.
En 2008, l’usine KP1 de Pujaut avait accueilli Nicolas Sarkozy. Le Président de la République, alors dans sa première année de mandat, s’était rendu sur le site historique du groupe dans le cadre d’une visite portant sur l’emploi des seniors. KP1 s’étant alors distingué pour avoir mis en place un programme de « transfert des savoir-faire de l’expérience » ayant permis à des seniors d’échanger leur expérience du béton et de la précontrainte avec de jeunes employés qui ont, à leur tour, partagé, leur maîtrise de l’informatique.
Nouvelle salle à Avignon : tout savoir sur ‘Confluence spectacles’
Le Grand Avignon et la ville d’Avignon viennent d’inaugurer le nouveau parking relais situé dans le quartier de Saint-Chamand, juste après le terminus de la ligne 1 du tramway. Pour l’agglomération, il s’agit désormais d’inciter la population à laisser les véhicules aux portes de la cité des papes grâce à la réalisation d’autres parking-relais qui vont voir le jour tout autour d’Avignon afin de compléter l’offre de stationnement existante.
Situé à une centaine de mètres du terminus de la ligne 1 du tramway d’Avignon, le nouveau parking-relais de Saint-Chamand dispose d’une capacité de 360 places réparties en 6 demi-niveaux. A l’intérieur, il comprend notamment de 8 places pour les Personnes à mobilité réduite (PMR), 5 places pour les véhicules électriques et 6 places destinées au covoiturage, réparties au niveau d’accès (niveau 0). Une consigne à vélos sécurisée de 22 places est également à disposition des usagers.
Implanté sur un terrain de 5 655 m², cet équipement de 11 mètres de haut représente un investissement de 6,5M€ dont 5,8M€ pour les seuls travaux du parking. Principal contributeur, le Grand Avignon (4,566M€) a bénéficié d’aides du Conseil départemental de Vaucluse (1,27M€), de l’Etat (663 888€) dans le cadre de la DSIL (Dotation de soutien à l’investissement local). Par ailleurs, la ville a cédé le foncier pour 1€ symbolique et la Région Sud-Paca a soutenu financièrement le Grand Avignon dans son projet global de déplacement comprenant le premier tronçon du Tram, les Chron’hop et le parking de Saint-Chamand.
« L’enjeu est de vivre en harmonie dans la densité. »
Un geste architectural à côté de la plaine des sports « Ce parking-relais à un rôle urbain d’ouvrage qui n’est pas que là pour parquer des bagnoles, insiste Jean-Paul Cassulo, l’architecte avignonnais qui a conçu le bâtiment, en compagnie des 13 autres entreprises intervenant dans le chantiers, dont 7 vauclusiennes. L’enjeu est de vivre en harmonie dans la densité. » « L’objectif est de capter le trafic en périphérie et de mettre du beau dans la ville, complète Cécile Helle, maire d’Avignon. Merci donc à Jean-Paul Cassulo d’avoir mis du beau dans la ville. Merci aussi au Grand Avignon d’avoir accepté d’investir un peu plus pour mieux faire. »
« Cela prouve que quand on réunit la volonté politique et la stratégie d’aménagement on peut améliorer l’attractivité et l’accessibilité d’un quartier. »
Cécile Helle, maire d’Avignon.
« Nous sommes dans un quartier en pleine transformation, poursuit la maire de la cité des papes. Nous avons tous en tête ce qu’était Saint-Chamand il y a 5 ou 10 ans. Aujourd’hui, ce projet s’inscrit dans une optique de développement durable, notamment sur le plan environnemental, esthétique et urbanistique. Ce parc-relais s’intègre dans un environnement urbain existant, lui aussi en plein développement, avec la plaine des sports et le Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) notamment. Cela prouve que quand on réunit la volonté politique et la stratégie d’aménagement on peut améliorer l’attractivité et l’accessibilité d’un quartier où il fallait 40 minutes pour rejoindre le centre-ville, contre 15 minutes aujourd’hui. »
Le nouveau parc-relais de Saint Chamand se situe dans un quartier de près de 3 000 habitants marqué par un fort enclavement, avec la présence d’infrastructures de transports (route de Marseille : RN7 au sud, Rocade à l’ouest, voie de chemin de fer au Nord) et d’équipements (commerciaux, publics…). C’est également un quartier en pleine mutation, en phase avec le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU). Dans ce cadre, la tour située au premier plan est amenée à bientôt disparaître.
A fond la forme avec la plaine des sports Une intégration du parking-relais dans son environnement qui passe par la proximité immédiate de la plaine des sports.
Côté plaine des sports, un mur d’escalade est adossé au parking-relais.
Ainsi, afin de compléter l’offre sportive, un mur d’escalade écocertifié est implanté sur la façade Sud du Parc-Relais. Il présente une hauteur de 10 mètres et une largeur de 15 mètres et sera équipé en permanence de prises d’escalade sur toute sa largeur jusqu’à 3 mètres de haut. Dans le cadre d’animations programmées par la Ville ou sur demandes de clubs, des prises supplémentaires pourront être installées sur la totalité du mur. Le coût du chantier pour la Ville (études et travaux) s’élève à 200 000€.
Parking-relais de Saint-Chamand : mode d’emploi Les entrées et sorties des véhicules s’effectueront sur l’avenue Pierre de Coubertin, au nord-est du terrain. L’accès piéton principal en façade ouest ouvrira sur l’avenue Pierre de Coubertin, sur les stations du tramway et du réseau de bus desservant le centre-ville et ses commerces, sur les aménagements paysagers, sur la plaine des sports, ainsi que sur le parvis du stade nautique. Un second accès est situé sur la façade est. Une station Vélopop sera implantée face à l’accès piétons.
« Le parking sera gardienné 24h sur 24h. »
Côté sécurité, le parc relais disposera de caméras de surveillance reliées au Poste de commandement centralisé du tramway, via une connexion au Centre de maintenance et au dépôt de Courtine. Il sera gardienné 24h/24h. Sa configuration, liée à l’organisation des parcours intérieurs et extérieurs du bâtiment, offre une clarté des cheminements grâce à la lumière naturelle, et une vue dégagée des dispositifs d’accueil excluant les recoins et les zones d’attente cloisonnées.
Tarifs et gratuité pour les usagers des transports en commun Accessible à tous, le parc-relais de Saint-Chamand est gratuit pour les usagers des transports en commun et les abonnés Orizo, et prochainement pour les résidents du quartier, la nuit uniquement. Pour les autres, le parc-relais fonctionne grâce à un ticket acheté au Distributeur automatique de titre (DAT), qui servira à la fois de titre de transport pour voyager sur le réseau Orizo pour 1 à 7 personnes, et également de titre de sortie (voir également tarif ci-dessous). Dans le cadre de son ouverture, le Grand Avignon met en place la gratuité d’accès à l’ensemble des usagers, jusqu’au vendredi 14 mai 2023.
L’agglomération veut augmenter l’offre de stationnement « Après la mise en service du tramway et du nouveau réseau de bus, le Grand Avignon continue de tracer la voie d’une agglomération où l’on circule mieux et plus propre, explique Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon. Cette politique volontariste en matière de transports définie dans son Plan de déplacements urbains (PDU), mise notamment sur l’intermodalité, à savoir la capacité du réseau à permettre l’utilisation de différents modes de transports et permettre à un plus grand nombre d’accéder dans de meilleures conditions à ceux-ci. Ce schéma inscrit dans la durée la volonté du Grand Avignon de poursuivre ses actions en matière de mobilité durable et de développer un réseau structurant de transports collectifs dans la partie la plus dense de l’agglomération. Cette volonté induit également un changement des modalités d’accès aux centres et une évolution de la politique de stationnement avec le développement de l’offre de parkings-relais. »
« Nous sommes là pour apporter des solutions concrètes aux problématiques de mobilité sur notre territoire. »
Joël Guin, président du Grand Avignon
Création de 4 nouveaux parcs-relais supplémentaires C’est donc dans cette logique, qu’outre le nouveau site de stationnement de Saint-Chamand, le Grand Avignon s’engage dans la création de 4 nouveaux parcs-relais localisés en périphérie. Objectif : inciter la population à laisser les véhicules aux portes d’un la cité des papes. Ainsi, 4 autres parkings-relais vont voir le jour d’ici 2026. Celui d’Agroparc qui disposera de 320 places de stationnement, dont 8 places pour les personnes à mobilité réduite (PMR) et un pôle d’échanges bus/cars. D’un montant de 1,8 M€, sa mise en service est prévue le 26 mai 2023. Ensuite, les sites de stationnement des Angles et de Réalpanier, qui seront agencés en superstructures afin d’augmenter leur capacité d’accueil, proposeront respectivement 500 places (dont 400 en superstructure) et 700 places. Ces 2 parkings représentent un investissement global de 32,5M€ en incluant l’aménagement de la voie de desserte en site propre des Chron’hop (ndlr : les Bus à haut niveau de service) du parking des Angles. Enfin, le projet de parking-relais de Châteaurenard est assuré sous la maîtrise d’ouvrage de la Communauté d’agglomération Terre de Provence. Des études sont en cours afin d’accroitre la capacité de ce parking à 500 places, dont le montant prévisionnel est de l’ordre de 2,3M€. L’ensemble de ces parkings-relais viendra compléter ceux déjà existants : le parking des Italiens (1 600 places), celui de l’île Piot (1 100 places), d’Auchan nord (200 places) ainsi que de René Char (200 places). « Nous sommes là pour apporter des solutions concrètes aux problématiques de mobilité sur notre territoire », insiste le président de l’agglomération.