14 mai 2025 |

Ecrit par le 14 mai 2025

De la pépinière Créativa aux espaces partagés du Victoria

Le bâtiment le Victoria est un programme porté par le Grand Avignon et Citadis pour répondre aux besoins des jeunes entreprises et notamment celles qui quittent la pépinière Créativa. Ce projet a été également conçu pour favoriser les rencontres des usagers avec des espaces partagés inaugurés dernièrement.

2500m2 de plancher sont dédiés principalement à l’accueil d’entreprises en sortie de la pépinière Créativa, souhaitant rester au sein du technopôle Agroparc et bénéficier de ce produit immobilier. L’objectif premier est de proposer des espaces de bureaux et des plateformes techniques offrant des surfaces modulables. Les espaces comprennent : dix-sept plateformes tertiaires de 98m2, huit plateformes tertiaires de 45m2, trois plateformes techniques sur deux niveaux de 102m2 et enfin un espace partagé d’environ 100m2 regroupant un espace de convivialité, deux bureaux, une salle de réunion et des sanitaires.

Crédit photo: Grand Avignon

S’adapter à la demande avec des petites surfaces

Souplesse et modularité sont les maîtres-mots pour s’adapter à la demande avec des petites surfaces. Le bâtiment Victoria entend répondre aux besoins des entrepreneurs : « stationnement raisonné et efficace, charges d’exploitation et coûts d’entretien minimisés, bâtiment de qualité (architecturale et technique) avec une conception simple, bâtiment compact permettant d’optimiser la surface utile commercialisée et son fonctionnement », énumère le Grand Avignon. Les espaces partagés, qui comprennent cafétéria, douches, salle de réunion, seront « auto gérés ». Les infrastructures au service des déplacements doux ont été prévus : garage à vélos, espace auto partage Citiz, borne électrique, etc…

Pour permettre une offre adaptée aux TPE-PME « sortie de pépinière », le Victoria offre des plateformes techniques divisibles en modules de 98m2 de surface de plancher (en moyenne). Les fonctions techniques pourront être positionnées en RDC (rez-de-chaussée) et une mezzanine pour les espaces de bureau. Le format type d’une plateforme technique sera 50m2 au sol et 48m2 en mezzanine. La hauteur en RDC sera plus élevée que les espaces de bureaux en mezzanine. Une plateforme technique pourra néanmoins être totalement dédiée à des bureaux.

Espaces partagés du Victoria

Favoriser les échanges

L’espace partagé du bâtiment le Victoria est de 100m2 environ, regroupant un espace de convivialité, deux bureaux, une salle de réunion et des sanitaires. Il permet aux usagers du Victoria de se retrouver et d’échanger en toute convivialité. Cet espace est compris dans le prix de vente ou de location des plateformes. « Pour la première fois sur le territoire, de jeunes entreprises peuvent se porter acquéreurs de leurs bureaux ou décider de rester locataires à des prix compétitifs, tout en ayant à disposition des espaces partagés : un afterwork, une réunion, un café ou une douche après le sport ou un trajet à vélo. Le Victoria a été pensé pour cela et pour que les talents puissent se connecter », précise le Grand Avignon.

Le Victoria. Crédit photo: Grand Avignon

Il reste 8 lots disponibles à la vente ou à la location. Plus d’informations, cliquez ici. Contact : Maud Thomachot, 06 80 48 12 32, 04 90 27 57 39, mthomachot@citadis.fr.


De la pépinière Créativa aux espaces partagés du Victoria

Jean Castex, premier ministre, vient d’annoncer les lauréats de l’appel à projets lancé en décembre dernier pour les transports collectifs en site propre et pôles d’échanges multimodaux. Dans ce cadre, le Grand Avignon a obtenu une participation de l’Etat d’un montant de 7,83M€ pour la réalisation de la 2e tranche du tramway de la cité des papes. Cette ligne qui comprendrait 6 stations doit relier le parking de l’île Piot au quartier Saint-Lazare, devant l’université. La portion de 3,2km viendra compléter, d’ici 2025, les 5,2 km de la première ligne reliant la porte Saint-Roch au terminus de Saint-Chamand. Le coût de cette phase 2 est estimé à plus de 61M€.

2,15M€ pour la navette express avec Les Angles
Dans le même temps, le premier ministre a aussi annoncé que l’Etat va participer à hauteur de 2,15M€ à un autre projet de transport du Grand Avignon : celui de navette express entre Les Angles et Avignon. Cette liaison prévue d’ici 2024 entre le rond-point Grand Angles et le centre-ville via la RN 100, avec une voie au moins en site propre, comprend aussi la création d’un parking relais de 200 places ainsi que de nombreux aménagement de voirie (budget estimé à 17M€).

187 dossiers retenus pour se partager 900M€
En tout, avec les 2 projets du Grand Avignon, 187 dossiers ont été retenu au niveau national (dont 11 en Paca – voir carte ci-dessous) lors de ce 4e appel à projets initialement doté d’une enveloppe de 450M€, puis réévalué à 900M€ dans le cadre du plan France relance 2020-2022.
« Le Premier ministre a souhaité que ce montant soit doublé afin de soutenir l’investissement des collectivités territoriales dans un secteur durement éprouvé par la pandémie, » explique le ministère chargé des transports. Pour être éligible, les projets retenus ne devaient pas avoir commencé les travaux à la date de lancement de l’appel à projets, et doivent les démarrer avant fin 2025.


De la pépinière Créativa aux espaces partagés du Victoria

Le Living lab ‘Le 9″ au technopôle d’Avignon est un lieu axé sur l’innovation. Crée il y a 2 ans par le Grand Avignon pour stimuler l’intelligence collective, améliorer des procédés, tester des produits…, cet espace inédit est un outil d’expérimentation et d’accompagnement pour les entreprises.

Entrepreneurs, universitaires, étudiants, associations et startups réunis à l’occasion de team buildings (activité d’équipe), de formations ou d’ateliers et abordent ensemble les enjeux socio-économiques du territoire. Les résultats de ces travaux constituent un véritable dispositif d’observation pour le Grand Avignon, qui peut sonder les tendances et adapter les politiques d’accompagnement. Ralenti par le contexte de crise, le ‘Living lab’ reprend une activité plus dense ce dernier trimestre.

30 à 40 rencontres

De septembre à décembre 2021, un cycle de 30 à 40 rencontres et ateliers sont mis en place à l’attention des jeunes porteurs de projet. Destiné à booster leur développement, le programme sera animé par des incubateurs occupant une place représentative dans des domaines clés : la French Tech axée sur l’innovation, Camina spécialisé dans l’entreprenariat social (porté par Initiative Terres de Vaucluse) ou encore France Active accompagnateur en matière de transition écologique. Participera aussi à cette dynamique, Avignon Université plus particulièrement tournée vers l’entreprenariat étudiant.

Vous êtes une entreprise et vous souhaitez vous inscrire aux ateliers ? Contactez le service Développement économique du Grand Avignon au 04 90 84 48 15 / 06 26 36 18 66. Calendrier des événements.

L.M.


De la pépinière Créativa aux espaces partagés du Victoria

Alain Cluzet remplace Frédéric Chaptal au poste de DGS du Grand Avignon, présidé par le maire de Vedène Joël Guin. Après 15 ans passées à la direction des services de collectivités franciliennes, Alain Cluzet a été directeur général adjoint du département de l’Essonne, puis directeur général des services de l’agglomération du plateau de Saclay, de la ville de Courbevoie et du Territoire Paris Ouest La Défense. L’ancien président du Conseil français des urbanistes (CFDU) est le nouveau directeur général des services de la communauté d’agglomération du Grand Avignon (16 communes, 196 000 habitants).

Alain Cluzet a d’abord été directeur de l’Urbanisme et de l’habitat de la Ville de Saint-Germain en Laye (1986-1996) puis durant dix ans directeur de l’Aménagement, de l’urbanisme et de l’habitat de la Ville de Saint-Etienne (1996-2005). Docteur en aménagement et urbanisme à l’Université Paris Sorbonne urbanisme, Alain Cluzet est également l’auteur de plusieurs ouvrages dont « Le Grand Paris, l’accélération du monde », Prix Haussmann et «Mégalopoles», à paraître.

L.M.


De la pépinière Créativa aux espaces partagés du Victoria

Le préfet de Vaucluse appelle les automobilistes circulant sur le Grand Avignon et en périphérie à s’équiper de la vignette Crit’air sans attendre.

Le Vaucluse a connu la semaine dernière un nouvel épisode de pollution de l’air par l’ozone, favorisé par les températures estivales combinées à une absence de vent. Le préfet de Vaucluse, les collectivités du Grand Avignon ainsi que celles de Terre de Provence poursuivent les travaux préparatoires sur le plan urgence transport qui introduit notamment la circulation différenciée pour les deux roues, les véhicules légers et les poids-lourds sur la base des vignettes Crit’air.

Qui est concerné ?

Cette mesure a vocation à réduire l’émission de polluants dans l’atmosphère en cas d’épisode de pollution et à en limiter les effets sur la santé et l’environnement. A l’occasion des épisodes de pollution de l’air persistants (supérieurs à 3 jours consécutifs de pollution), la circulation des véhicules légers, y compris les deux roues, de classe 4, 5 et non classés ainsi que des poids-lourds de classe 3, 4, 5 et non classés sera interdite, par arrêté préfectoral dans le périmètre de bassin de vie d’Avignon à l’occasion des épisodes de pollution de l’air persistants (supérieurs à 3 jours consécutifs de pollution).

3,67€ la vignette

L’application de cette disposition permettra de réduire de près de moitié les émissions polluantes. C’est pourquoi le préfet de Vaucluse rappelle la nécessité d’acquérir sans attendre la vignette Crit’air sur le site internet https://www.certificat-air.gouv.fr/. Cette vignette sera indispensable en cas d’épisode de pollution de l’air persistant. Elle est vendue au prix de 3,67€ et valable pour toute la durée de vie du véhicule. À ce jour, seuls 15 % des véhicules immatriculés en Vaucluse sont équipés d’une vignette Crit’air, alors que 81,3% des véhicules en circulation dans le département peuvent prétendre à une vignette de classe E (électrique), 1, 2 ou 3 (au 1er janvier 2020. Source : SDES, RSVERO) Le préfet de Vaucluse rappelle que la vignette est d’ores et déjà obligatoire lors des épisodes de pollution de l’air dans plusieurs agglomérations telle que Paris, Marseille, Nice, Lyon ou Strasbourg.

Pour obtenir sa vignette

Sur internet : www.certificat-air.gouv.fr (paiement en carte bancaire). Cette modalité, rapide et sécurisée, doit être privilégiée. Dès commande sur ce site, un récépissé est immédiatement adressé par mail. Ce récépissé fait foi en cas de contrôle. Par courrier : en téléchargeant le formulaire de demande sur le site www.certificat- air.gouv.fr, avec paiement par chèque à envoyer à ‘Service de délivrance des certificats’.

vignette Critair

L.M.


De la pépinière Créativa aux espaces partagés du Victoria

Le Grand Avignon réfléchit à développer une offre touristique de plus en plus tournée vers la nature. Objectif ? Anticiper les nouvelles aspirations des visiteurs, élargir et rajeunir la clientèle, allonger la durée des séjours et organiser un écosystème touristique durable.

Pour cela, le Grand Avignon joue la carte du rayonnement en invitant les bourlingueurs –de 20 à 30 ans et plus- à s’ouvrir vers des destinations variées telles que les Alpilles, le Luberon, le Ventoux, la mer tout en établissant leur camp de base dans les communes vauclusiennes. Mission ? Augmenter la durée de séjour qui est pour le moment d’une à deux journées, jusqu’alors uniquement centrées sur la découverte d’Avignon intramuros.

La demande touristique ?

Des offres économiquement accessibles, praticables en toutes saisons –s’adressant toujours aux 20, 30 ans et plus- qui pourraient être séduits par les produits du terroir, des circuits courts en mettant en avant sobriété, environnement, rapprochement avec les producteurs locaux. Ces circuits pourraient d’ailleurs tout autant appeler les ‘locaux’ à la redécouverte leur territoire sous de nouveaux aspects.

La proposition ?

Des ‘micro-aventures’ proposant 4 parcours et une boîte à outil pour construire son propre itinéraire : ‘La route qui mène aux étoiles’  une épopée cycliste de 2 à 3 jours mi-route, mi-chemin, entre le pays du Ventoux, le plateau d’Albion et le Luberon. Cet itinéraire est conçu pour les cyclistes aguerris qui aiment la grimpe.

‘A travers villes et collines’ propose une randonnée et de la spéléologie sur deux jours dans les vignes de Tavel et Lirac, en passant par de petits villages comme Sauveterre, Saint-Laurent-des-Arbres, Rochefort-du-Gard, offrant la possibilité de se restaurer, de rencontrer les producteurs, de dormir et se reposer au cours de son parcours.

‘Pour un plongeon dans le Gardon’ invite à se promener au gré de deux jours. Une aventure à pied accessible qui longe le Rhône par l’Ouest, à travers le plateau des Issarts et les collines d’Aramon.

‘D’une rivière à l’autre’ Là aussi il s’agit d’une randonnée de deux jours, cette fois-ci adossée à la pratique du canoë, en boucle, depuis Avignon. Le 1er jour de le Thor à Bedarrides, l’on aborde une marche sans difficulté, puis une marche d’approche de Bedarrides à Avignon via une descente en canoë accessible depuis un tronçon encore sauvage et peu fréquenté de l’Ouvèze.

Ces 4 micro-aventures devraient être étoffées et renouvelées dans l’année par les équipes de l’Office du tourisme qui auront également tout le loisir de proposer ces nouvelles épopées aux habitants, également leviers de l’économie locale.

Le Grand Avignon propose une découverte du territoire avec un hébergement et des propositions de restauration vauclusiens

‘Avignon, rendez-vous à l’essentiel’

Après confinement, l’appel de la nature. Ces nouvelles idées et dispositifs ont été dévoilés dans le numéro d’été du magazine du Grand Avignon intitulé ‘Le vert du décor’, distribué à 110 000 exemplaires dans les boîtes aux lettres et dans plus de 400 points de distribution dans les mairies, offices de tourisme, parkings, commerces, restaurants… la campagne d’affichage ‘Avignon, rendez-vous à l’essentiel’ a quant à elle affiché, depuis le 5 juillet, 5 affiches et ambiances sur les bus et à la gare TGV.

Un site dédié Un mini-site développe le récit sur Avignon avec sa promesse : ‘la Nature’, son offre ‘slow, aventureuse et un peu hors des sentiers battus, conviviale’ et sa boîte à outil qui délivre cartes, informations utiles, bonnes adresses.

Social media, l’information a été relayée sur les réseaux sociaux : Instagram, Facebook, Twitter et LinkedIn avec des quizz, des séjours à gagner, des achats publicitaires et l’implication d’influenceurs comme Tortuga venu tester les micro-aventures pour les promouvoir auprès de leurs abonnés.

Les bons plans offrent toutes les infos pour dormir douillettement, pour visiter, pour faire partie des ‘Voisins ambassadeurs’, pour se sentir bien, pour visiter et découvrir autrement.

Saveurs d’ici évoque les Marchés provençaux, les producteurs à la ferme, Les spécialités locales, Les food trucks.

Enfin, l’onglet ‘balades’ a déniché 9 idées pour faire une petite balade à pied, en vélo, à la découverte des paysages provençaux et des richesses de la nature avec le sentier de la Garance à Caumont-dur-Durance ; La balade des vignes et des caves à Rochefort-du-Gard ; Notre-Dame de Grâce à Rochefort-du-Gard ; Le plateau des vignerons à Roquemaure ; La balade des copines à Jonquerettes et Saint-Saturnin-lès-Avignon ; La petite draille à Saze ; La parisienne à Velleron ; La plaine de l’abbaye à Villeneuve-lès-Avignon ; L’île de la Barthelasse également à Villeneuve-lès-Avignon ainsi que des cartes, guides d’activités ‘nature’ à la vente (entre 4 et 5€).

Les nuitées gagnantes

Ce dispositif, reconduit en 2021 par le Grand Avignon, propose que pour toute réservation d’une nuitée effectuée auprès des hébergeurs partenaires des Offices de tourisme locaux, la nuitée supplémentaire ouvre droit à une réduction de 29€ et à l’offre d’un Avignon City Pass d’une valeur de 21€.


De la pépinière Créativa aux espaces partagés du Victoria

La CNR (Compagnie nationale du Rhône) vient de lancer le chantier d’aménagement d’un parc d’ombrières photovoltaïques sur le parking de l’île Piot à la Barthelasse. Mené en partenariat avec la ville d’Avignon, le Grand Avignon et les services de l’Etat ce projet présente la particularité de multiplier les contraintes et les intervenants. Il aura donc fallu faire preuve de beaucoup de concertation pour arriver à le concrétiser.

« Ce projet n’a pas été des plus simples car ce n’est pas qu’un simple parc photovoltaïque », reconnaît Cécile Helle, maire d’Avignon. Il faut dire qu’entre les contraintes liées aux risques inondations et la proximité de nombreux monuments classés au patrimoine mondiale de l’Unesco les obstacles ne manquaient pas pour ce dossier initié depuis 2014.
Pour autant, d’ici l’été 2022, 4 600 panneaux photovoltaïques vont être installés sur 1ha sur des ombrières situées sur les véhicules en stationnement dans ce parking relais gratuit qui appartenait aux Angles il y a quelques années encore avant de le céder à la cité des papes. Ces aménagements, représentants une puissance installée de 2 MWc pour un investissement de 4M€, vont permettre de produire annuellement l’équivalent de la consommation électrique de 1 250 habitants.
« De quoi aussi permettre au Grand Avignon de répondre à ses orientations stratégiques et opérationnelles inscrites depuis 2020 dans le Plan climat air énergie territorial (PCAET) de l’agglomération », se félicite Joël Guin, le président de la Communauté de communes du Grand Avignon.

Un projet qui a pris du temps
« C’est un projet qui a pris du temps, confirme Elisabeth Ayrault, présidente directrice générale de la CNR, mais il représente ce que nous savons faire. Le Rhône c’est la conciliation car il faut prendre en compte toutes les parties prenantes : les utilisateurs du fleuve, l’énergie, les riverains, le patrimoine… »
Ainsi, même si la patronne de la CNR, 1er producteur français d’électricité 100% renouvelable (eau, vent, soleil), a déjà inauguré en 2018 un parc photovoltaïque à Avignon dans la zone de Courtine (6 M€ d’investissement pour un parc de 18 500 panneaux pour une capacité de production équivalente à la consommation de 3 750 habitants), ce nouveau « projet précurseur est emblématique car il se situe dans une zone patrimoniale forte ».
« Il n’est effectivement pas facile d’introduire un équipement industriel dans un périmètre classé, constate Bertrand Gaume, le préfet de Vaucluse. Il a fallu concilier des points de vue complètement opposé car ce projet était pris dans l’entremêlement de tous les obstacles. »
La proximité du centre historique, juste en face du parking, est en grande partie responsable de ces difficultés. « Il est plus facile d’installer ce genre d’aménagement en plein désert ou sur des friches agricoles », ironise le préfet.
Pour faire émerger le projet, la CNR a donc dû travailler en étroite concertation avec les services de l’Etat, dont l’Architecte des Bâtiments de France, à la meilleure intégration paysagère possible de l’installation.

Jean-François Carenco, président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) venu spécialement pour ce lancement, Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, Joël Guin, président du Grand Avignon, Cécile Helle, maire d’Avignon et Elisabeth Ayrault, présidente directrice générale de la CNR.

Intégration paysagère
Dans cette optique, des végétaux couvre-sol et des arbustes tolérant la mi-ombre seront plantés au pied des structures, avec une fonctionnalité paysagère mais aussi environnementale. Entre les ombrières, d’autres plantations reprendront le langage des haies brise-vent agricoles de l’île de la Barthelasse, alternant arbres-tiges et cépées. Des espèces locales majoritairement endémiques seront privilégiées avec une certaine proportion de végétaux persistants pour étoffer et agrémenter les haies en toute saison. Ces plantations représentent un surcoût de 500 000€ sur l’investissement total.
« Avignon va devenir un modèle alors que la CNR démontre sa capacité à concevoir un projet en zone patrimoniale », poursuit le préfet.
« Il est plus que jamais nécessaire que les collectivités se mobilisent pour porter ce type d’aménagement », insiste la maire d’Avignon qui souhaite porter un projet équivalent « d’intégration paysagère au parking des Italiens. »

Outre le parc d’Avignon-Courtine inauguré en 2018 (voir photo ci-dessus), la CNR dispose également de trois centrales hydroélectriques et un parc éolien à Bollène ainsi que plusieurs centrales photovoltaïques en fonctionnement : Bollène toiture (depuis 2008), Bollène sol (2011 et 2019) et Caderousse (2020). Dans l’Hexagone, la CNR recense 33 centrales photovoltaïques pour une puissance totale installée de 113,4 MW. © Camille Moirenc

De la pépinière Créativa aux espaces partagés du Victoria

Le Forum du Pat (Programme alimentaire territorial) vient d’avoir lieu en la présence d’une centaine de participants à l’amphithéâtre de la CCI de Vaucluse à Agroparc. Objectif ? Maintenir une agriculture forte, durable et garantir l’accès de tous à une alimentation de qualité. Mission ? Rédiger programme et plan d’actions d’ici janvier 2022.

Ils sont venus nombreux assister à ce forum tenu fin juin : institutions, agriculteurs, commerçants, associations, entreprises de transformation – à vrai dire une centaine- pour évoquer une vision à la fois réaliste et juste des enjeux agricoles et alimentaires de demain. Ils étaient également là pour faire un point d’étape par rapport aux opérations menées depuis 2019, malgré le confinement, pour la mise en œuvre d’espaces agraires dans les quartiers en renouvellement urbain ; la création d’un réseau d’échanges dévolu aux gestionnaires de la restauration scolaire ; des actions de sensibilisation menées sur la transformation des exploitations agricoles… Verdict ? En janvier 2022 la feuille de route devrait être présentée et, avec elle, le planning des actions déjà engagées et à venir.


De la pépinière Créativa aux espaces partagés du Victoria

La Communauté d’agglomération du Grand Avignon a lancé en 2019 le Programme alimentaire territorial (PAT), afin de maintenir une agriculture durable sur son territoire et garantir l’accès de tous à une alimentation de qualité. L’objectif ? « Renforcer notre système alimentaire territorial en rapprochant les acteurs de la chaîne de la production jusqu’à la consommation. »

Une concrétisation

Le Forum ouvert a eu lieu à l’école hôtelière, sur le campus de la Chambre du commerce et de l’industrie. Son objectif est de réunir l’ensemble des participants aux ateliers de travail mis en place depuis juillet 2020 et l’ensemble des partenaires mobilisés autour du PAT. Le Forum ouvert est pensé comme un véritable de temps de travail pour venir concrétiser les pistes d’actions qui constitueront le futur plan d’actions du PAT. Près d’une centaine de participants étaient présents : institutions, agriculteurs, commerçants, associations, entreprises de transformation…

Les prochaines étapes 

Certaines actions sont déjà lancées comme la mise en œuvre d’espaces d’agriculture urbaine dans les quartiers en renouvellement urbain, la mise en place d’un réseau d’échanges des gestionnaires de la restauration scolaire, les actions de sensibilisation sur la transmission des exploitations agricoles… D’autres seront précisées avec les partenaires concernés pour être lancées dès le premier semestre 2022.

Janvier 2022 sera donc le point d’arrivée de ces deux années de travail pour faire émerger le PAT et sera alors surtout le point de départ de la mise en œuvre du programme. « C’est un chantier conséquent que le Grand Avignon a attaqué et les défis à relever sont nombreux. Préserver l’agriculture, permettre à tous l’accès à une alimentation de qualité, renforcer la place des produits locaux dans les circuits de distribution… sont des enjeux qui concernent toutes les échelles d’actions, du plus local jusqu’au global. En matière d’alimentation, beaucoup de choses se jouent à notre échelle. Le Grand Avignon, et tous les acteurs locaux qu’il mobilise autour du PAT, ont la possibilité, grâce à ce programme, de changer notre façon de produire et de nous alimenter. »

L.M.

https://www.echodumardi.com/tag/grand-avignon/page/20/   1/1