19 octobre 2025 |

Ecrit par le 19 octobre 2025

Grand Delta Habitat crée Delta Énergie, un fonds d’aide pour les locataires

En réponse à la flambée des prix de l’énergie conjuguée à une importante inflation, la coopérative Grand Delta Habitat soutient le pouvoir d’achat des ménages qu’elle loge en créant un nouveau fonds d’aide, Delta énergie de 400 000€. Un geste ‘social et solidaire’ qui complète les dispositifs ‘Chèque énergie’ ainsi que le ‘Fonds Solidarité Énergie’ accordés par l’État.

« Les prix de l’énergie ont un impact grandissant sur les charges de nos locataires, déplore Michel Gontard, président de la coopérative Grand Delta Habitat. Si l’augmentation des APL neutralise totalement la hausse des loyers à venir, le pouvoir d’achat des ménages est malmené par la flambée des prix de l’énergie qui a une incidence réelle sur le montant des charges et notamment énergétiques.»

La décision émane aujourd’hui du Conseil d’administration de GDH décidée avec les représentants des locataires siégeant au Conseil de concertation locative de la coopérative : CNL (Confédération nationale du logement), Afoc (Association Force Ouvrière des Consommateurs) et CLCV (Association Nationale de consommateurs et usagers).
MH

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Grand Delta Habitat crée Delta Énergie, un fonds d’aide pour les locataires

Grand Delta Habitat a inauguré le 1er pas sur mars sur le futur terrain de 4 300m2 qui accueillera les six habitats zéro charge conçus par trois cabinets d’architectes à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Nous voici donc arrivé 905, chemin du pont de la sable à l’Isle-sur-la-Sorgue, sur un ancien terrain agricole devenu la propriété de la ville. A côté ? Une zone pavillonnaire ainsi qu’une résidence tranquilles et soignées au nord de la ville, dans un paysage silencieux et verdoyant.

Mission pour GDH ?
‘Penser et construire la maison de demain, totalement autonome en énergie. Comment ? En produisant l’énergie de sa propre consommation. Pourquoi la marque déposée à l’Inpi (Institut national de la propriété industrielle) ‘Seul sur Mars ?’ «Parce que nous voulions faire comme si nous étions seuls sur Mars’ et travailler sur des habitats et un mode de vie autonome,» sourit Xavier Sordelet, directeur-général de GDH qui fait ici référence au film éponyme de 2015 de Ridley Scott avec Matt Damon.

La présentation du projet par les architectes sur le terrain dévolu au projet Seul sur Mars

  

Comme les opérations de grandes marques automobiles
«Pour nous cette opération est extrêmement importante, souligne Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat car il s’agit de tester trois dispositifs : éolien, solaire et à la géothermie. L’intérêt ? Tester des modèles des solutions comme le font les grandes marques automobiles, via une écurie de Formule 1, dont l’objectif est de passer à la généralisation des process pour le bien commun. Notre rôle est aussi d’être leader en innovation et de diffuser les solutions que nous aurons mises au point.»

Objectif ?
Supprimer totalement les charges énergétiques. «Une idée novatrice de Xavier Sordelet», le directeur-général de la 1re coopérative de France se plaît à rappeler Michel Gontard Président de la structure d’aménagement et de construction de logements.

C’est ce terrain situé 905, chemin du Pont de la Sable à l’Isle-sur-la-Sorgue qui accueillera les habitats ‘Seul sur Mars’

A l’Isle-sur-la-Sorgue
En effet, c’est Pierre Gonzalvès, le maire de l’Isle-sur-la-Sorgue qui, le premier, s’était manifesté pour accueillir l’expérimentation en 2018.
«Nous avons mis un peu de temps pour trouver l’emplacement que nous souhaitions car ce projet n’avait de sens que dans un environnement naturel mais proche des commodités. Ensuite, nous avons dû faire face à la règlementation, notamment celles des raccordements en eau, eaux usées, gaz et électricité alors que notre expérimentation prévoit une autonomie en tout point. Nous ferons donc avec ces raccordements que cependant nous ne souhaitons pas utiliser et irons jusqu’au bout de l’expérimentation », sourit Xavier Sordelet. Le plus important ? «Tirer les leçons de l’expérience. Demander aux habitants comment ils vivent cette autonomie. » Comment seront-ils choisis ? « Par appel à projet car ils devront se soumettre à un cahier des charges détaillé, accepter de vivre en jardin partagé, vivre l’autonomie, ce mode de vie n’est pas forcément facile, il faut accepter d’en faire l’expérimentation.»

L’ensemble du projet Seul sur Mars

Dans le détail ?
Il y a La Tour des vents et Sol 21 conçus par l’Atelier Avignon architecture. L’un des habitats est une tour surplombée d’une éolienne. Celle-ci déploie un logement sur 4 niveaux. Le second logement est Sol 21, une habitation troglodyte bioclimatique semi-entérrée. L’Isle solaire par Architecture environnement est un habitat conçu sur pilotis. Et enfin les Marsupiennes par Map architecture proposent des habitations troglodytes semi-enterrées arborant des toitures en forme de coque en parties enterrées et végétalisées.

L’idée ,
Elle date de 2010 où Vaucluse Logement, puis Vilogia, puis Grand Delta Habitat –les différents noms de l’actuelle coopérative- réfléchissait déjà à augmenter le confort thermique, à minorer les charges des logements et à travailler sur l’aspect environnemental.

Les bailleurs sociaux ? Le devoir d’innover
Avec Seul sur Mars, Grand Delta Habitat bouscule les codes. Aux manettes ? Six cabinets d’architectures réaliseront chacun 2 villas. Le coût prévisionnel du projet ? 3,6M€ dont près de 3M€ en provenance de la Banque des territoires (ancienne Caisse des dépôts et consignation), un peu moins de 110 000€ de subventions émanant de CGLLS (Caisse de garantie du logement locatif social), 15 000€ du Département dévolu aux jardins partagés (sans clôture) et près de 550 000 de Grand Delta Habitat.

Les Marsupiennes, projet Seul sur Mars

Les caractéristiques des demeures Aliens ?
Elles compilent toutes une approche bioclimatique avec des biomatériaux renforcés. Elles prévoient l’autoconsommation et revente des énergies renouvelables : solaire photovoltaïque et thermique, éolien, hydrolien, géothermie, chaleur fatale avec stockage d’énergie. Création de jardins potagers et permaculture ; mise en place du recyclage et compostage ; formation des habitants à la gestion participative de la résidence et à la sobriété énergétique ; suivi et analyse des consommations. A terme, le projet devrait fonctionner en totale énergie. Les charges propres à chaque logement seront couvertes à 85% et les 15% restants devraient être couverts grâce à la revente de l’énergie produite en excédent.

2018, Seul sur Mars
La coopérative Grand Delta Habitatlance un appel à maître d’œuvre pour concevoir 6 habitats à zéro charges sur un terrain situé à l’Isle-sur-la-Sorgue. En 2019, le projet est présenté devant plus de 500 personnes au Palais-de-Papes, en présence du spationaute Patrick Baudry.

2013, 10 villas bas carbone à Mérindol
Les 10 villas de la Garidelle à Mérindol ont reçu le ‘Coup de cœur’ du jury du concours bas carbone EDF et de l’association régionale HLM Paca & Corse qui récompense la performance énergétique, la maîtrise d’émission de gaz à effet de serre et l’innovation dans le logement social.

L’Isle solaire, projet Seul sur Mars

2012, un 1er bâtiment à énergie positive, la Magnanerie à Jonquières
Cela a été rendu possible grâce aux 700m2 de panneaux solaires sur le toit. La résidence la Magnanerie est même devenue fournisseur d’énergie.Une 1re nationale initiée avec le parrainage de Thierry Repentin, ancien délégué interministériel à la mixité sociale de l’habitat.

2010, 13 villas basse consommation à Monteux
C’est d’ailleurs en 2010 que sont nées les premières villas basse consommation à ossature bois en accession sociale à la propriété dans le hameau de la plaine de Monteux. La communauté des communes des Sorgues du Comtat et la Ville ont même soutenu le projet en accordant une subvention allant de 3 000 à 4 000€ dans le cadre d’un ‘pass foncier’ et suivant la composition familiale des acheteurs. Le concept a reçu la certification H&E Habitat et environnement, ainsi que le label Effienergie et BBC.

La Tour des vents, projet seul sur Mars

Ils étaient là
Emmanuelle Cosse, Présidente de l’Union Sociale pour l’Habitat et ancienne Ministre du Logement et de l’Habitat durable ; Pierre Gonzalvez, Maire de l’Isle-sur-la-Sorgue et Michel Gontard, Président de Grand Delta Habitat, ont marqué un premier pas symbolique sur Mars. Justine Renault, Sous-Préfète chargée de la Politique de la Ville de Vaucluse, les élus des communes intéressés par le projet ainsi que les partenaires de Grand Delta Habitat suivent de très près le projet.

De gauche à droite, Pierre Gonzalvès, Emmanuelle Causse, Justine Renault et Michel Gontard

Grand Delta Habitat crée Delta Énergie, un fonds d’aide pour les locataires

Emmanuelle Cosse, ancienne ministre du logement et de l’habitat durable sous la présidence de François Hollande (2016-2017) et actuelle présidente de l’Union Sociale pour l’Habitat était invitée par Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat à faire ses premiers pas sur Mars : parrainer la future création de six prototypes d’habitat conçus par trois équipes d’architectes travaillant sur l’autonomie en énergie, zéro charges et l’écologie. L’occasion pour la femme politique de faire un tour d’horizon du logement social.

«Actuellement le mouvement HLM recherche les territoires non pourvus en logements sociaux avec la volonté d’apporter innovation et performance via des logements sobres en consommation car nos entités devront les gérer pour les 100 prochaines années, prévient Emmanuelle Cosse. Pourtant nous connaissons de vrais freins à la construction avec des maires et des habitants très réticents et un État qui soutient plus ou moins les acteurs de la construction HLM.»

Emmanuelle Cosse

Des logements aux loyers accessibles
«Nous sommes les seuls à offrir des prix d’accession ou de location atteignables ce qui explique qu’actuellement nous recevons, au niveau national, 2,3 millions de demandeurs de logement social, -dont cette année 100 000 nouveaux demandeurs-, 700 000 déjà accueillis en logement social mais en demande de mutation, et, enfin, 1,6 million qui ne sont pas dans le logement social mais veulent y entrer. Nous logeons ou avons logé, dans sa vie, 1 français sur 2. Également, des régions qui n’étaient jusqu’alors pas tendues le sont devenues. En cause ? La recherche de biens en location, dans le parc privé, à des prix accessibles.»

Quelle durée pour le bouclier tarifaire énergie ?
«Les enjeux du logement social aujourd’hui ? La production de logements sociaux, accélérer la rénovation du parc social et protéger les locataires et salariés face à l’augmentation de l’énergie, car nous sommes très inquiets à ce sujet, non pas pour cet hiver, mais dans une vision à long terme. Nous réfléchissons à la manière de sortir de cette dépendance à l’énergie.»

Le logement social en chiffres
«Nous produisons actuellement, en France, 100 000 logements –neufs, rachetés et réhabilités-par an. En réalité ? Il nous faudrait 150 000 nouvelles offres de logements. Actuellement nous rénovons 105 000 logements toujours par an sur un parc français en détenant 5 millions avec un accent tout particulier mis sur la réhabilitation thermique. Sur ce point il faudrait atteindre très rapidement les 120 000 puis les 150 000.»

Le raidissement de collectivités territoriales
«Depuis 2018 les bailleurs sociaux ont été ponctionnés par le budget de l’État de leurs loyers à hauteur de 1,3 milliards chaque année. Cela a ralenti la production en logements neuf ainsi que la réhabilitation et induit une remise en cause et un raidissement dans toutes les collectivités locales sur l’acte de construire, et cela malgré la SRU (Loi solidarité et renouvellement urbain). Ainsi quelques communes autour d’Avignon sont très en retard ce qui amène à un problème de cohérence territoriale,» regrette Emmanuelle Cosse.

Comment séduire les maires ?
«Nous avons pris le parti de proposer aux maires de l’aménagement du territoire, en commençant par la construction de logement social pour ensuite développer le quartier, précise Michel Gontard, ce qui a permis de diffuser le logement sans qu’on puisse y voir une quelconque concentration. Cet angle de vision nous a permis de partager des opérations de logement qu’il s’agisse de locatif ou d’accession à la propriété. Cela a fonctionné parce que tout est pensé en amont. On s’est rendu compte que le quartier vit totalement différemment. L’autre atout ? La qualité d’exécution du logement social reste très qualitative face aux opérations privées ou de défiscalisation. Tout est donc une question de lecture avec les élus.»

Le logement social fête ses 100 ans
«Nous arrivons aux 100 ans du logement social qui est apparu dans les années 1920, détaille Emmanuelle Cosse. En effet, beaucoup d’organismes ont été créés au lendemain de la première guerre mondiale, menant la classe agricole vers la classe ouvrière et vers les métropoles. Aujourd’hui on parle de renaturation, de la ville à la campagne, c’est une totale remise en question. Sur les 600 organismes HLM que nous dénombrons en France, une petite minorité devra grandement s’améliorer ainsi que sa qualité de service auprès de ses locataires.»

Le tourisme impliqué dans le manque de logements
«Une partie de l’habitat est capté par l’activité touristique notamment via les locations saisonnières et autres Airbnb ce qui occasionne une délocalisation des habitants pour se loger. Le logement disparait ainsi du parc locatif et du marché de l’accession.»

Le problème des bassins de l’emploi
«Certains bassins de l’emploi sont très dynamiques mais avec cependant des niveaux de salaires employés et ouvriers, or il n’y aura que le logement social pour leur proposer un niveau de loyer accessible. C’est en direction de cette population que nous voulons augmenter le nombre de logements sociaux. En cela nous répondons également aux demandes des entreprises pour loger leurs salariés.»

Michel Gontard

Paca est une zone ultra-tendue
«Paca est une zone ultra tendue tout comme l’Ile-de-France. Avec le Covid on voit très clairement la migration d’habitants de métropoles vers des villes moyennes. C’est très bien par rapport à un rééquilibrage territorial mais cela a éjecté de personnes qui habitaient dans ce patrimoine privé pas très cher, un peu en dehors des villes et qui reviennent dans le logement social typiquement comme l’ouvrier.»  

Sortir du logement social
«L’autre souci ? Lorsque l’on rentre dans le logement social, on en sort très peu. Au niveau national plus de 27% des locataires ont plus de 65 ans. 30% de plus de 60 ans et 10% plus de 75 ans. La plupart de ces gens ont eu des parcours d’actifs. Ils ont peut-être commencé leur carrière à un équivalent de 1 100€ et termineront celle-ci à 1 500€. De même, une grande partie des fonctionnaires en catégorie C connaît des évolutions de salaire extrêmement faibles. C’est la raison pour laquelle nous appuyons l’accession sociale à la propriété pour accompagner ces ménages avec une faible capacité d’emprunt.»

Adaptation des logements au vieillissement de la population
«Nous faisons le pari de garder le plus longtemps possible les ménages vieillissants et autonomes dans leur environnement. La grande question ? Comment amener du service dans le logement ? Voire proposer des résidences ‘Autonomie’ plus modernes que les foyers logements. Beaucoup des locataires sont arrivés avec les bailleurs sociaux, depuis les années 1950, 60. Ainsi il est important que les personnes désormais âgées restent dans le cadre de vie qu’elles maitrisent.»

L’Énergie
«Près de 70% de notre patrimoine est géré en chauffage collectif. C’est le bailleur qui achète l’énergie, la redistribuant aux locataires. 30% sont donc en chauffage et eau chaude individuels ce qui ne nous permettra pas de les aider. On ne pourra pas négocier leur électricité et leur gaz. Les bailleurs sociaux ? Ils achètent l’énergie en masse et tous les 3, 4 ans. Nous avions jusque-là des tarifs intéressants en volume. Notre inquiétude ? Que les ménages choisissent entre payer le loyer ou les charges. On réfléchit donc à accompagner les locataires en les sensibilisant aux éco-gestes, en achetant de l’électroménager moins énergivore comme la machine à laver et le frigo qui sont les appareils les plus énergivores, à ne pas chauffer au-delà de 19°.»

Le chèque énergie
«On s’est aperçu que nous avions beaucoup de locataires qui recevaient le chèque énergieadossé aux revenusmais ne savaient pas l’utiliser. Les agents de proximité les accompagnent en remplissant le formulaire, car il n’est intéressant que lorsqu’il arrive chez les fournisseurs mais la plupart du temps il reste chez les gens qui parfois même le confondent avec la publicité. Également lorsque le bailleur social est en charge du fournisseur, les locataires ne peuvent en bénéficier puisqu’ils ne sont pas titulaires du contrat. Là encore nous allons voir comment agir. Il y a beaucoup d’endroits où les gens, malheureusement, ne les utilisent pas et c’est très dommage.»

Quant au petit déjeuner pris avec Cécile Helle, marie d’Avignon ?
«Nous avons fait un point avec Cécile Helle en évoquant les enjeux de la réhabilitation et la nécessité pour les organismes d’HLM d’accélérer les réhabilitations, les opérations Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine), » a relaté brièvement Emmanuelle Cosse.
«Cécile Helle souhaite que les opérations Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine) accélèrent le mouvement,» a confié Michel Gontard.
Dans un prochain article les habitats innovants de Grand Delta Habitat ‘Seul sur Mars’ à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Emmanuelle Cosse et Michel Gontard

Grand Delta Habitat crée Delta Énergie, un fonds d’aide pour les locataires

Hier 6 septembre, le Conseil d’administration de l’Office public de l’habitat Vallis Habitat a officiellement approuvé le projet de fusion par absorption au profit de la coopérative d’intérêt collectif (Scic) Grand Delta Habitat avec 15 voix pour, 10 voix contre et 2 abstentions. Le projet de rapprochement est fixé au 31 décembre 2022. La fusion des deux opérateurs –Vallis habitat 16 000 logements- conduira Grand Delta Habitat -22 000 logements- à gérer 38 000 logements dont 30 000 ancrés sur le seul territoire de Vaucluse armé d’environ 700 salariés.

Réponse le 7 octobre
C’est une première étape de faite avant que le Département de Vaucluse n’acte officiellement la fusion lors de son assemblée plénière départementale du 7 octobre prochain et après l’assentiment de la préfète de Vaucluse. Deux délibérations auront lieu : la fusion de Vallis habitat avec Grand Delta Habitat et la création de 158 postes de fonctionnaires au Département pour répondre aux 158 fonctionnaires en poste actuellement chez Vallis Habitat qui souhaiteraient être mis à disposition des collectivités vauclusiennes.

Une nécessaire opération
L’opération, réfléchie et voulue par le Département, dont la présidente, Dominique Santoni, aurait dès les premiers mois de sa mandature sollicité Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat, pour faire le point sur le logement social. Objectif ? Rationaliser le logement social, réhabiliter un parc vieillissant, répondre aux demandes des maires pour des habitants dont plus de 76% sont éligibles au logement social.

Points de force et faiblesse
Par ailleurs, la fusion fortifie GDH face à la Loi Elan 2 (La Loi Elan a été votée en octobre 2018, la Loi Elan 2 devrait sortir) qui préconise le regroupement des bailleurs sociaux à hauteur de 30 000 logements. Mais ça ne s’arrête pas là. La RE 2020 (ex règlementation thermique- Règlementation environnementale) et le diagnostic de performance énergétique modifient considérablement le paysage locatif. En effet, dès 2025 les logements les plus énergivores (classés G) seront interdits à la location. Dès 2028, ce sera au tour des biens classés F d’être interdits, et enfin aux logements classés E d’ici 2034. Alors si les toutes dernières années, la gestion de Vallis habitat s’est fondamentalement améliorée, son patrimoine très ancien et ses plus de 3% de logements vacants devront être rapidement pris en charge par GDH, ainsi que lors des opérations déjà en cours telles qu’avec l’Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine), le NPRNRU (Nouveau programme national de rénovation urbaine) le NPNTQAD (Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés), Cœur de ville et autre ‘Petite ville de demain (Relance des territoires).

Secteurs public et privé, une autre vision du logement ?
Cependant les syndicats de salariés, FO, CFDT et CGT ainsi que certains élus vauclusiens dénoncent la disparition du service public, s’inquiètent de l’augmentation des loyers pour les résidents actuels, et des maires craignent de perdre la main, notamment lors des commissions d’attribution. Enfin les salariés de Vallis Habitat appréhendent un changement de poste et de statut.

La réponse de Grand Delta Habitat
«Chaque collaborateur de Vallis Habitat trouvera sa place dans la nouvelle structure, annonce GDH. Les fonctionnaires territoriaux disposeront de la possibilité d’un détachement, d’une mise à disposition, d’une contractualisation à durée indéterminée, choix qui lui appartiendra individuellement. L’entreprise devenue plus importante offrira également plus d’opportunités de nouvelles missions et de rémunérations.»

Pas de perte de rémunération
la plus importante coopérative de France continue spécifiant que « L’alignement des conventions collectives aura un effet positif entre autres sur l’intéressement –l’enveloppe distribuée chez GDH est le double que celle de Vallis Habitat et la prime de vacances (+ 1000€ chez GDH par rapport à VH). Enfin, les négociations se déroulant avec les représentants du personnel dans un délai de 15 mois maximum, chaque salarié conserve ses conditions de rémunération précédente. »

Le Département garde la main
Suite à la fusion, le Département de Vaucluse détiendra 36% du capital devenant le second actionnaire après Action logement.

Les chiffres une fois la fusion entérinée ?
219M€ d’investissement, 205M€ de chiffre d’affaires, 90 000 personnes logées, 38 000 logements dans 85 communes vauclusiennes, 8 000 lots en gestion de copropriété, 700 collaborateurs, 10 agences de proximité et 4% de logements vacants.

Dans le détail ?
Vallis Habitat gère environ 16 000 logements soit 46% du patrimoine HLM de Vaucluse aidé en cela par 308 salariés dont 158 fonctionnaires. L’Office public de l’habitat avait absorbé en décembre 2018 l’Office public de l’Habitat Grand Avignon résidences, alors bailleur social de la Ville d’Avignon. Le problème ? L’OPH d’Avignon et Vallis Habitat –ex-Mistral habitat, bailleur du Département- possèdent des patrimoines anciens qui nécessitent d’importantes rénovations, voire des démolitions afin de remodeler les quartiers en privilégiant circulations et végétalisation en pied d’immeubles.

DR Réinventer le logement social

Les dirigeants
Les dirigeants de Vallis Habitat sont Corinne Testud-Robert la présidente –vice-présidente au Conseil départemental pour les communes du canton : Grillon, Richerenches, Valréas et Visan-, présidente de la commission Habitat, élue depuis 2015- et Lucas Beaujolin le directeur général, ancien directeur commercial chez Grand Delta Habitat.

Les agences de proximité
Vallis Habitat possède 9 agences de proximité et antennes dont deux à Avignon ‘Grand Sud-Est’ à la Trillade et à ‘Monclar’ et les autres ‘Grand Avignon’ au Pontet ; Cavaillon ; Monteux, Orange et trois antennes à Apt, Pertuis et Carpentras. Certaines devraient, à l’avenir disparaître au profit des agences existantes de GDH cependant deux nouvelles agences seront bientôt créées pour ‘Apt-Luberon et Bollène Nord-Vaucluse garantissant l’emploi de 28 équivalents temps-plein.

DR

Les chiffres
En 2021 le budget d’investissement de Vallis Habitat se montait à 90M€ et devait livrer 148 logements à Cheval-Blanc, Caumont-sur-Durance, Jonquerettes, Le Thor, Villelaure, Saint-Saturnin-les-Avignon, Villeneuve-les-Avignon et Les Angles. En 2020, 129 logements avaient été livrés et 379 réhabilités. En 2021, 122 projets de constructions avaient été actés ainsi que la réhabilitation de 93 logements. L’autofinancement HLM de Vallis Habitat était de 5,831M€ pour un résultat net de 2,484M€ et un chiffre d’affaires de 74,623M€.

En 2020
Le bailleur social comptait un peu plus de 16 000 logements en Vaucluse, dans le Gard, les Bouches-du-Rhône au cœur de 80 communes et 465 résidences dont 13 603 logements collectifs et 2 425 logements individuels. 8 717 logements sont situés en zone QPV (Quartier prioritaires de la politique de la ville, bas revenus des habitants) et 857 foyers-logements. Vallis habitat accueille 37 448 locataires soit 6,7% de la population Vauclusienne.

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Les démolitions actées en 2020
49 logements devaient être démolis à Cavaillon à la résidence du docteur Ayme, 114 à Orange pour la résidence l’Aygues et 30 logements à la Reine Jeanne à Avignon.
Ensemble, Vallis Habitat et Grand Delta habitat prévoient, chaque année de réhabiliter 4 000 logements, d’en attribuer 2 700 lors de Caléol (Commission d’attribution des logements et d’examen d’occupation des logements), de construire 500 logements, d’en vendre 120, d’aménager 50 lots et de continuer à gérer des syndics.

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Enfin, parce que ce sont eux qui ont voté -ou non- la fusion, voici pour mémoire, les 27 membres du Conseil d’Administration qui ont présidé au changement de paradigme

15 représentants désignés par le Conseil départemental de Vaucluse
Corinne Testud-Robert (Présidente), Elisabeth Amoros (Vice-Présidente),Thierry Lagneau, Myriam Silem, Fabrice Martinez-Tocabens, Marie Thomas de Maleville.

Dont 9 représentants Personnalités qualifiées en matière d’urbanisme, de logement, d’environnement et de financement de ces politiques ou en matière d’affaires sociales :
Patrick Courtecuise, Joël Granier, Virginie Issautier, Dominique Riberi, Lara Villiano, Anne-Priscille Bazelaire

Et dont 3 ont la qualité d’élu d’une collectivité territoriale ou d’un établissement public de coopération intercommunale du ressort de compétence de l’Office, autre que le Département :
Elhadji Ndiour, élu de la commune d’Apt, Michel Terrisse, maire d’Althen-des-Paluds et Jean-François Lovisolo, maire de La Tour d’Aigues.

Deux membres désignés par le Conseil départemental de Vaucluse en qualité de représentants des associations dont l’un des objets est l’insertion ou le logement des personnes défavorisées
Benoit Filist et Isabelle Gineste

Un membre désigné par la Caisse d’Allocations Familiales de Vaucluse
Daniel Planelles.

Un membre désigné par l’Union départementale des Associations Familiales de Vaucluse
Marie-Thérèse Nemrod-Bonnal

Un membre désigné par les associés des collecteurs de la participation des employeurs à l’effort de construction de Vaucluse
Etienne Ferracci

2 membres des organisations syndicales de salariés les plus représentatives de Vaucluse
Jean-Luc Bonnal (FO) et Denis Blancs (CGT)

Cinq représentants des locataires
Françoise Jacob (AFOC), Mohammed Lhayni (CGL 84), Daniel Krempf (CLCV 84), Laurence Cermolacce-Boissier (CNL 84) et Labbadia Rund (CNL 84).

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Grand Delta Habitat crée Delta Énergie, un fonds d’aide pour les locataires

Désormais, Grand Delta Habitat compte 21 309 logements et accueille 52 620 personnes. L’année passée, la 1re coopérative de France a livré 555 logements. Elle pose les bases d’une année 2021 bien orchestrée tandis que 2022 sera tournée vers la fusion avec le bailleur social du Département : Vallis Habitat. Cette nouvelle union devrait pratiquement doubler le patrimoine de la coopérative et planifier d’importants travaux de démolition, réhabilitation et construction au profit des résidents et des entreprises vauclusiennes du bâtiment et des travaux publics.

Également, le bailleur social qui s’est depuis plus de 10 ans déjà engouffré dans une stratégie de déploiement en direction des départements limitrophes et de la Méditerranée, tire la sonnette d’alarme, décryptant de nombreux bouleversements sociétaux dont un réel besoin de logements intermédiaires notamment dans les zones des bassins de l’emploi les plus tendus.

Ceux qu’il faut loger ?
Des jeunes couples entrant dans la vie, des salariés, des familles monoparentales, des étudiants, des demandeurs d’emploi, des personnes au parcours de vie accidenté, des ménages aux ressources modestes et parfois même en grande difficulté.

Crise sanitaire du Covid
La crise sanitaire du Covid, les confinements successifs, le besoin d’espaces organisés au sein du logement pour y accueillir vie de famille et télétravail ainsi que l’envie de nature et de végétalisation auront profondément transformé les attentes des familles dans leur envie d’habiter.

DR

D’autres défis
se font également jour avec la volonté de mixité sociale qui glisse, dans les programmes destinés à la vente, 25% de logements sociaux à la location, le désir d’un habitat intergénérationnel –avec le maintien à domicile des seniors- et participatif pour insuffler plus d’empathie dans la vie quotidienne.

Ça tombe bien
Puisque les bailleurs sociaux, de tout temps, ont été le terrain de jeu favori et officiel des architectes pour concevoir un habitat du futur conciliant changements sociétaux, nécessités, envies, rationalisation des espaces, coût de construction, auxquels s’ajoutent désormais un millefeuille de normes techniques et de règles de construction avec la limitation énergétique globale (eau, électricité, climatisation), la réduction des gaz à effet de serre, les réglementations thermiques, les normes d’accessibilité, handicapées, environnementales…

Pour preuve ?
En France, 22% des locataires sont des familles monoparentales –le plus souvent des femmes, 28% ont plus de 60 ans et les demandeurs de logements, en moins de 8 ans, sont devenus de plus en plus nombreux.

Michel Gontard président de Grand Delta Habitat, Copyright Sylvie Villeger

Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat
«En 2021, les modèles familiaux se diversifient et créent des besoins en logement de plus en plus nombreux, différents et spécifiques. Il ne s’agit plus seulement de produire de l’habitat, mais de loger en faisant nôtre l’évolution des modes de vie, analyse Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat. Pour notre coopérative, adapter ces attentes en offre d’habitat raisonné est un défi quotidien, celui de prendre en compte le développement économique et territorial, de favoriser le maintien des séniors à domicile, d’attirer les jeunes ménages et de nouvelles familles pour dynamiser la vie locale, de penser une intégration architecturale adaptée au paysage comme au cœur de ville. Enfin, rendre accessible le bassin d’emploi au logement du salarié. Dans ce cadre, en 2021, huit nouvelles communes : Antibes, Ceyreste, Cuers, Forcalqueiret, Gardanne, Le Cannet des Maures, Marignane et Solliès Pont, nous ont fait confiance portant désormais notre patrimoine à 21 309 logements. Nous logeons 52 620 personnes avec une politique de gestion de proximité renforcée par trois nouvelles implantations d’agences à Salon-de-Provence, Avignon et Orange.

Les 12 plus importants chiffres de 2021
130, 7M€ c’est le chiffre d’affaires de Grand Delta Habitat. 129M€ c’est l’argent investi en 2021. 23,1M€ c’est le résultat lui aussi entièrement réinvesti dans la coopérative immobilière. 52 620 c’est le nombre de personnes logées par la coopérative bailleur social. 21 309 c’est le nombre de logements locatifs répartis dans 3 régions, 7 départements et 150 communes. 8 011 c’est le nombre de lots en gestion de copropriétés. 555 c’est le nombre de logements livrés. 377 c’est le nombre de collaborateurs. 99,35% c’est le taux de recouvrement des loyers et 0,98% c’est le nombre de logements vacants.

Dans le détail : Les implantations géographiques des 555 logements de GDH
GDH a construit
Dans les Bouches-du-Rhône, 172 logements dont 3 à Ceyreste, 15 à Gardanne, 16 à Lançon-de-Provence, 13 à Mallemort, 13 à Marignane et 12 à Salon-de-Provence.
Dans les Alpes Maritimes : 146 logements, dont 21 à Antibes, 54 à Drap, 42 à Nice et 29 à Saint-Laurent-du-Var.
En Vaucluse, 132 logements dont15 à Apt, 29 à Bedarrides, 4 à Camaret, 20 à Châteauneuf-du-pape, 6 à Orange, 11 à Pernes-les-Fontaines, 31 à Piolenc et 16 à Vedène.
Dans le Var, 109 dont 28 à Cuers, 6 à Forcalqueiret, 10 à Grimaud, 10 à Le Cannet-des- Maures, 29 à Sollies-Pont et 26 à Trans-en-Provence.
Dans le Gard, 96 dont 23 aux Angles, 23 à Nîmes, 27 à Pont-Saint-Esprit, 18 à Roquemaure, à 5 à Villeneuve-lès-Avignon.

Ecoquartier les Oliviers Copyright Sylvie Villeger

Une palette de savoir-faire

Démolition et construction dans le centre ancien de Carpentras
Grand Delta habitat travaille sur plusieurs axes afin de satisfaire à la fois à la demande des Vauclusiens qu’ils soient ou non éligibles au logement social mais aussi au territoire dans sa dimension sociale et économique. C’est par exemple le cas de la requalification de centre ancien de Carpentras avec la délicate opération de l’ilot Mouton à Carpentras. En effet, l’opération a nécessité la démolition d’un ancien bâtiment abandonné entouré de maisons vétustes en plein centre ancien de la ville médiévale afin d’y ériger une résidence de 35 appartements. Des logements traversants, du T2 au T4, de 40 à 90m2 dont certains offrent une terrasse et érigé sur un garage collectif en sous-sol et pour des loyers compris entre 341 et 559€ hors charges. L’opération avait eu lieu dans le cadre du NPNRQAD (Programme national de requalification de quartiers anciens dégradés) et la construction du bâtiment s’était élevée à 2,228M€. Les premiers locataires avaient alors pris possession de leur logement fin septembre 2020 et le bâtiment inauguré en février 2021. L’idée ? Elle était dans les cartons depuis plus de 15 ans et a nécessité un vrai savoir faire pour embellir et redynamiser le quartier.

La construction d’éco quartier
La coopérative démontre sa capacité à innover et à mélanger les genres avec la construction de l’éco-quartier Les Oliviers à Morières-lès-Avignon car l’opération combine plusieurs mode de constructions pour ces 187 logements, la création de voierie, d’espaces et de jardins partagés et la création de voies de mobilité douces. En effet, l’ensemble propose 4 résidences, 7 villas en PLSA (Prêt social location accession), 3 lots à bâtir et la gestion en syndic de 90 propriétaires. Grand Delta habitat a reçu le prix ‘Originalité des usages’ délivré par la Fédération des coopératives HLM pour cette création originale.

L’habitat participatif à Mallemort et à Marseille
Grand Delta Habitat aime faire alliance c’est le cas des ‘Pipistrelles de la Durance’ (espèce de chauve-souris) à Mallemort (13) où la coopérative s’est alliée au maître d’ouvrage Groupe Valophis La Maison familiale de Provence. L’opération ? La construction de 15 logements sociaux -gérés par l’agence de Salon-de-Provence- en côtoyant 15 autres en accession sociale. Quant à l’habitat participatif ? Il propose de partager des valeurs d’écologie et d’environnement, une qualité de relations avec ses voisins, le partage d’espaces collectifs pour y prendre du temps et s’adonner à des activités. Un autre projet du même type ‘Les Habeilles’ est en cours à Marseille pour la construction de 12 logements sociaux, quartier Saint-Mauront. Le projet est accompagné par la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) Regain habitat participatif Paca.

Réhabilitation de Saint-Chamand

La résidence intergénérationnelle Julien Lauprêtre à Entraigues-sur-la-Sorgue
Dans les faits ? La résidence Julien Lauprêtre se compose de deux bâtiments accueillant 78 logements dont 36 dévolus aux seniors -dont 3 aux personnes handicapées avec le label Handitoit, et 42 dévolus aux familles. Une maison partagée, en rez-de-chaussée est propice au lien intergénérationnel. Ce nouveau pôle de vie, signé Grand Delta Habitat a été livré en novembre 2020. Il se situe 30, route de Sorgues à Entraigues. La coopérative a créé sa marque de logement ‘Alter senior’ afin de favoriser le maintien à domicile des seniors, tissant des liens pérennes avec l’ADMR 84 (Service d’aide, d’accompagnement et de soins à domicile).

Réhabilitations à Saint-Chamand
Grand Delta Habitat a procédé à la réhabilitation de 78 logements sur 4 bâtiments quartier de Saint-Chamand à Avignon, et particulièrement à son isolation –sans oublier la réfection de l’électricité et la plomberie- afin de gagner en confort et de faire baisser les charges. En cela la coopérative a anticipé l’opération NPNRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain) d’Avignon. Une partie des logements réhabilités seront prochainement mis à la vente auprès des locataires du bailleur social.

Ma villa (en PSLA) à l’Isle-sur-la-Sorgue

Des villas en location-vente à l’Isle-sur-la-Sorgue
L’Isle-sur-la-Sorgue ? Le lieu est plus que prisé et donc très recherché, les prix de l’immobilier s’y envolent. Et pourtant… Quartier de la Barthalière, à proximité du centre-ville Grand Delta Habitat a réussi l’exploit d’y construire 12 villas via son programme de commercialisation ‘Mon Delta’ grâce au Prêt social locatif accession (PSLA) dévolu au primo-accédants qui souhaitent acquérir leur bien. Comment ? En se portant acquéreur sans apport personnel, en bénéficiant de l’exonération des taxes foncières pendant 15 ans, à prêt à taux zéro, avec une TVA minorée à 5,5%. Côté ville ? L’Isle-sur-la-Sorgue voit en l’opération l’arrivée de nouvelles familles. Si toutes les villas ont été vendues de nouvelles opérations devraient bientôt être proposées dans cette même ville.

Se loger lorsque l’on n’est pas éligible au logement social
C’est aussi un axe sur lequel s’est penché Grand Delta Habitat sur la commune de Saint-Laurent-du-Var. Objectif ? Répondre aux besoins d’une classe sociale trop riche pour pouvoir prétendre au logement social mais pas assez pour aller sur le marché privé de la location. Résultat ? Le logement intermédiaire –le chaînon manquant- est une nouvelle voie de développement pour les bailleurs sociaux dont 18 000 ont vu le jour en 2021 dans l’hexagone avec une progression de +34% en un an. La réponse ? Elle s’est matérialisée sous la forme de ‘la résidence Colline’ estampillée ‘Logement idéal’ par le bailleur social. La promesse ? Un logement intermédiaire estampillé 20% moins cher –à minima- que dans le parc immobilier privé. Les zones tendues ? Aix-Marseille-Métropole et la Métropole Nice-Côte-d’Azur où les prix du loyer s’envolent pour atteindre +50% par rapport aux loyers sociaux pratiqués. La coopérative gère 1 044 logements dans les Alpes-Maritimes et l’Est-Varois.

Gendarmerie de Roquemaure, Copyright Sylvie Villeger

Des casernes aussi
Ca n’est pas un coup d’essai pour la coopérative puisqu’elle s’est déjà prêté à l’exercice de construction et de réhabilitation de logements et de caserne, avec celle de Roquemaure. Auparavant ? Grand Delta Habitat était intervenu sur celles de Sainte-Cécile-les-Vignes et de Rochefort-du-Gard. Les locaux proposent un espace accueil du public, administratif, judiciaire, des locaux techniques et 17 maisons individuelles à étage avec jardin privatif pour les familles des gendarmes.

Confort et limitation du montant des charges
C’est la demande très prégnante à la fois des personnes logées et du Gouvernement qui fait la chasse aux passoires énergétiques. C’est dans ce cadre de Grand delta Habitat avec la Banque des territoires –ex-Caisse des dépôts- a mobilisé 215M€ pour la période 2021-2022. Une enveloppe de prêt destinée à la réhabilitation et à la construction de 1 800 logements. Mission ? Obtenir la classe A ou B dans le neuf et passer l’ensemble du patrimoine existant en ‘C’ voire ‘D’ d’ici fin 2026.

Standard & Poor’s
Standard & Poor’s a renouvelé sa note de A+ pour le choix des financements de la coopérative sur le long terme et A1 pour ses choix à court terme ce qui permet à la coopérative d’emprunter à taux jugés très attractifs tant sur le long que le court terme. Cette notation indique également que Grand Delta Habitat bénéficie d’une gestion très saine et d’une excellente santé financière.

La sécurité
Grand Delta Habitat s’est rapproché du préfet de Vaucluse pour assurer la sécurité et la tranquillité des habitants en tissant des partenariats avec les services de Gendarmerie et de Police. Objectif ? Assurer l’échange d’informations et un continuum de sécurité sur le terrain pour protéger locataires et salariés.

Les locataires en grande difficulté
Grand delta Habitat a initié un partenariat avec les huissiers de Justice avec l’objectif du maintien dans le logement des familles en grande difficulté.

Labellisation des entreprises partenaires
Chaque année, la coopérative distingue des entreprises partenaires du 84, 30, 13 et 83 pour la qualité de leur travail et leur engagement dans l’excellence tant dans la construction que la réhabilitation. Suite à la crise sanitaire du Covid suivie de la guerre en Ukraine, Grand Delta Habitat s’est engagé à appliquer des mesures exceptionnelles sur les pénalités de retard et l’actualisation des prix des marchés des matériaux.


Grand Delta Habitat crée Delta Énergie, un fonds d’aide pour les locataires

Le tribunal judiciaire d’Avignon le 4 juillet dernier et le juge des référés le 11 juillet ont débouté le Comité économique et social de Vallis Habitat qui souhaitait suspendre le projet de fusion-acquisition Vallis Habitat-Grand Delta Habitat. Ainsi les documents transmis de GDH au CSE ne seront pas plus nombreux et le délai de consultation de celui-ci ne sera pas prolongé. Pour l’heure le Comité économique et social de Vallis Habitat a été condamné aux dépens et la fusion-acquisition aura bien lieu courant septembre.

Grand Delta Habitat a certifié, de son côté, garantir un emploi équivalent et créer des postes portant le nombre de salariés à 700, de maintenir les statuts et classifications existants. Quant aux risques psycho-sociaux, le bailleur social s’est engagé à y être attentif.
MH


Grand Delta Habitat crée Delta Énergie, un fonds d’aide pour les locataires

Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat, vient d’être reconduit dans ses fonctions de conseiller fédéral des Coop’HLM, la Fédération nationale des sociétés coopératives d’HLM.
Présidée par l’ancienne ministre du logement Marie-Noëlle Lienemann, cette fédération regroupe 165 coopératives présentes à travers la France. Elles sont les spécialistes de l’accession sociale sécurisée à la propriété mais interviennent également en locatif social, aménagement et syndic de copropriétés.

Membre fondateur de l’Union sociale pour l’habitat, la Fédération fondée en 1908 est administrée par un conseil fédéral de 32 membres s’appuyant sur une équipe de 12 collaborateurs. A ce jour, les Coop’HLM ont construit plus de 400 000 logements en un peu plus d’un siècle.

Pour sa part, Michel Gontard occupe également la fonction de président de la coopérative Territoire Sud Habitat, d’Axédia, ainsi que celle de l’Organisme national de Contrôle et de Formation des Coopératives (ARECOOP).
Par ailleurs, déjà première coopérative HLM de France, Grand Delta Habitant vient d’annoncer la reprise de Vallis Habitat, le bailleur social du Conseil départemental de Vaucluse.

L.G.

Retrouvez l’activité des Coopératives HLM en 2021


Grand Delta Habitat crée Delta Énergie, un fonds d’aide pour les locataires

Après une première opération de requalification du quartier du Docteur Ayme achevée en 2016, la commune de Cavaillon vient d’obtenir le feu vert pour la restructuration complète des quartiers du Docteur Ayme et de Saint-Martin.
Menée en partenariat avec l’Anru (Agence nationale de la rénovation urbaine) entre 2010 et 2016 une première phase a permis la démolition de la tour G et ses 56 logements ainsi que la réhabilitation de 319 logements répartis entre Vallis Habitat et Grand Delta Habitat, les deux principaux bailleurs sociaux de la commune. Dans le même temps, une nouvelle résidence située avenue Jacques Brel a été construite et les espaces publics ont été requalifiés.
Ensuite, la municipalité a souhaité engager une seconde phase de rénovation élargie, toujours avec l’appui de l’Etat, la Région Sud, le Conseil départemental de Vaucluse et l’implication des bailleurs sociaux. Pour cela, la Ville a déposé un nouveau projet auprès de l’Anru pour obtenir des financements exceptionnels en vue de démolitions supplémentaires.

Mettre fin à la gangrène des trafics de stupéfiants
« Initialement, ce nouveau chantier concernait 770 réhabilitations de logements, qui ont d’ailleurs démarré au Docteur Ayme depuis le début de l’année, et 145 démolitions (96 pour Saint-Martin, 49 pour Docteur Ayme), explique Gérard Daudet, maire de Cavaillon. Toutefois, à la fin de l’été 2021, au vu des violences urbaines survenues au Docteur Ayme, j’ai sollicité Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, et l’Anru pour revoir le projet. En effet, outre des moyens policiers et une action judiciaire renforcés pour mettre un terme à la gangrène que constitue le trafic de stupéfiants, je considère que seule une restructuration en profondeur du quartier du Docteur Ayme pourra durablement ramener des conditions de vie apaisées. »
Des arguments entendus par le comité national de l’Anru qui a accordé les financements nécessaires pour la réalisation de cette opération de grande ampleur. Au total, ce ne sont donc plus 49 logements qui seront démolis au Docteur Ayme mais 210 et 306 en incluant Saint-Martin.

La Ville de Cavaillon prévoit notamment la construction de nouveaux locaux pour le centre social, France Services et le Point Justice, d’un nouvel accueil pour les jeunes, d’une salle multi-activités, d’une halte-garderie par l’agglomération et d’un nouveau plateau sportif.

Renforcement des équipements de proximité
« La Ville de Cavaillon accompagnera chaque famille dans un relogement conforme à ses besoins, insiste le maire de la cité cavare. Nous avons également obtenu des financements supplémentaires pour que les réhabilitations à venir soient réalisées avec un haut niveau d’exigence environnementale (Bâtiments basse consommation). Les voiries et les espaces publics seront reconfigurés, sécurisés et embellis par la commune. Par ailleurs, j’ai acté l’implantation forte de services publics en cœur de quartier. Cet engagement a sans nul doute contribué à convaincre l’Anru du bienfondé du dossier de Cavaillon. Cela concernera notamment la construction de nouveaux locaux pour le centre social, France Services et le Point Justice, d’un nouvel accueil pour les jeunes, d’une salle multi-activités, d’une halte-garderie par l’agglomération et d’un nouveau plateau sportif. »

Vue du quartier du Docteur Ayme sans les 2 tours. ©Enzo Gephil Del Testa

Grand Delta Habitat crée Delta Énergie, un fonds d’aide pour les locataires

Grand Delta Habitat a fait coup double en inaugurant sa nouvelle agence des Sources, 10, rue Jean Althen à Avignon, au pied du tramway et un nouveau service via Delta Collect5, rue Léon Honoré Labande, toujours à Avignon, où sont valorisés mobilier et électroménager à destination des plus démunis.

Pour la nouvelle agence des Sources, opérationnelle depuis juillet 2021 il s’agira, comme à l’accoutumée, d’accompagner les locataires et comme l’agence est pilote, d’y former les nouveaux collaborateurs tels que des responsables d’agence, de site, chargés de clientèle, de location, de développement social ou agent de proximité. 37 professionnels y travaillent, sur deux niveaux et 650m2 œuvrant au bon fonctionnement de 3 700 logements implantés à Aramon, les Angles, Pujaut, Rochefort-du-Gard, Saze et Villeneuve-lès-Avignon dans le Gard ainsi qu’à Avignon.

L’agence
L’agence, résolument high tech avec son grand écran installé dans la salle d’attente et une borne interactive, fait la part belle à des espaces de travail ouverts disposant de la lumière naturelle, d’une salle de formation, de deux salles de réunion, de bureaux dont l’un est nomade, d’un espace détente, d’une réception du public dotée de box séparés pour favoriser la confidentialité.

L’équipe GDH de la nouvelle agence des sources

Coût
La création de cette nouvelle agence a nécessité 1,370M€ comprenant les travaux, le mobilier et le matériel informatique. Le cabinet Léonardon Jérôme architecte a été en charge du projet auxquelles n’ont collaboré que des entreprises vauclusiennes.

Dans le détail
Chaque agence de Grand Delta Habitat a pour mission de rechercher et de faire le suivi de demande de logement, la gestion locative, l’assistance en cas de problème dans le logement, l’orientation des clients vers d’autres produits comme le syndic de copropriété, l’accession sociale sécurisée, la vente de terrains à bâtir, la vente de logements anciens.

Delta green
Grand Delta Habitat promeut la dématérialisation de son activité à destination de ses clients-locataires, notamment ce qui ne possèdent pas de matériel informatique, via ses bornes au déroulé intuitif pour créer sa demande de logement, accéder à l’espace locataire, payer son loyer, scanner des documents.

L’inauguration
L’inauguration de la nouvelle agence d’Avignon s’est faite jeudi 19 mai en présence de Marie-Noëlle Lienemann, présidente de la Fédération nationale des coopératives Hlm et ancienne ministre du logement ; Michel Gontard président de Grand Delta Habitat et Xavier Sordelet directeur général ; Joël Guin président du Grand Avignon ; Sandrine Soulier maire de Pujaut ; Martine Faucon maire adjoint des Angles ;  Lucien Stanzione sénateur et  Robin Hamaidi directeur ARHLM Paca & Corse.

Delta Collect’, une nouvelle gestion vertueuse des encombrants à l’usage des plus démunis

La coopérative vient de lancer Delta Collect’ qui consiste à sélectionner du mobilier et de l’électroménager dans les encombrants. Pour cela la structure a investi un espace en rez-de-chaussée, 5, rue Léon Honoré Labande à Avignon, embauché deux salariés et tissé des partenariats avec des collectivités afin d’accéder aux déchetteries du territoire.

Côté financement le Fonds de soutien à l’innovation de l’USH et la Fondation GDH ont été mobilisés pour la création de ce nouveau service. Dans le domaine opérationnel Delta Collect’ est en lien avec les associations Les petites choses et la Recyclerie de Trévie et propose des missions ponctuelles –au titre de la réinsertion- aux condamnés à travaux d’intérêt général (Tig) –en alternative à l’incarcération- et avec le Spip (Service pénitentiaire d’insertion et de probation).

Dans le détail ?
Les mobiliers et objets d’électroménager seront collectés dans un périmètre de 30 minutes autour d’Avignon, sur des résidences ciblées par les agences, ou en apports volontaires directement au local de Delta Collect’. Les déménagements seront opérés pour les logements faisant l’objet de départ anormal ou lors de décès sans héritier connu. Les objets seront recensés et valorisés, notamment lorsqu’ils sont hors cadre -comme le textile et les vélos- via des partenaires comme D3E, puis distribués auprès de locataires identifiés par les travailleurs sociaux et chargés de clientèle. Également, la distribution se fait sur rendez-vous les mercredi après-midi et samedi matin dans les locaux de Delta Collect’. Outre l’aspect social et solidaire, de valorisation, de partage et de protection de l’environnement, ce nouveau service s’inscrit dans la labellisation qualicoop (visibilité et diversité des pratiques coopératives) initiée par les Coop’Hlm.

La recyclerie Delta Collect

Le coût
La mise en place de ce service est évalué à 280 000€ pour le recrutement de deux personnes, Pierre et Serge, l’achat d’un véhicule et de matériel tandis que les subventions –de la part de CGLLS –Caisse de garantie du logement locatif social- et la Fondation Grand Delta Habitat ont atteint 178 000€.

Ils ont dit

Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat
«Si nous ne sommes pas Office public de l’habitat nous sommes néanmoins au service de tous les publics dont certains sont en grande difficulté, ce qui nous a conduits à créer Delta Collect’ souligne Michel Gontard. Pourquoi ? Parce que nous avons été confrontés à l’urgence d’accueillir des femmes et leurs enfants, notamment dans le cadre de violences conjugales, alors qu’elles n’avaient pour tout bagage que les doudous de leurs enfants.»

«Après il y avait toutes ces difficultés à trouver, par l’entremise d’amis, une table, des lits pour les enfants et un matelas, pour que la maman puisse coucher par terre, précise le président de GDH.  Nous avons aussi à faire à des familles ukrainiennes -fuyant l’invasion Russe- parvenues en France avec de maigres bagages voire démunies de tout.»

«Tout cela nous a poussés à tisser des liens avec les départements du Vaucluse et du Gard, le Grand Avignon, les maires, ainsi que des associations, pour la collecte des encombrants ce qui participe au respect de nos locataires et de l’environnement, rappelle le bâtisseur. Les produits qui ont été revalorisés ont été nettoyés et testés pour enfin être présentés aux personnes en situation économique précaire. Tout ceci a été possible grâce aux communes et collectivités, au partenariat avec les associations, à nos équipes et aux moyens financiers que nous avons pu mobiliser.»

Marie-Noëlle Lienemann, présidente de la Fédération nationale des coopératives Hlm
«Nous sommes et participons au mouvement Hlm et coopératif dans tout le déploiement de leurs actions, indique l’ancienne ministre du logement. Le petit plus des coopératives ? Son fonctionnement en collèges avec les représentants de locataires, de salariés, de personnalités et d’élus locaux pour une gestion partenariale etmoderne de l’intérêt public.»

«L’esprit coopératif appelle une mission idéologique, culturelle, de valeurs de solidarité, de coopération, d’implication citoyenne puisque les coopérateurs sont acteurs de leurs choix et de la vie coopérative, détaille la femme politique. Le mouvement Hlm donne toute sa place aux locataires afin qu’ils se sentent responsables et investis dans la vie de leur habitat et résidence.»

«C’est dans cet esprit que nous progressons encore en lançant une démarche Qualicoop et en demandant à chaque coopérative de faire le bilan de ce qu’elle fait, tout en se projetant vers des défis d’intérêt général comme l’écologie, en contrant le gaspillage, en minorant le bilan carbone, en recyclant et en valorisant ce dont nous disposons, énumère Marie-Noëlle Lienemann. Tous ces petits gestes que nous faisons participant à la reconquête de l’écologie.»

«Habiter ce n’est plus avoir seulement un toit mais aussi des services qui évoluent au fil du temps témoigne la présidente des coopératives Hlm. Ainsi, les personnes qui donnent et celles qui reçoivent s’inscrivent dans une dynamique politique où chacun occupe sa place, particulièrement au moment où l’inflation nous inquiète tous. Chacun d’entre nous prend sa petite part pour que la société soit plus solidaire, humaine, tournée vers les grands défis de l’avenir pour reprendre collectivement confiance en nous et pour la reconquête de la République dont nous avons tant besoin.»

L’inauguration
L’inauguration a eu lieu jeudi 19 mai en présence de Michel Gontard, Président de Grand Delta Habitat, Marie-Noëlle Lienemann, présidente de la Fédération nationale des Coopératives Hlm et ancienne ministre du logement, Cécile Helle maire d’Avignon et des Adjoints à la mairie, Annick Dubois représentante du Grand Avignon, Martine Faucon1ere adjointe au Maire des Angles, Robin Hamaidi directeur ARHLM Paca & Corse, Thierry Vermeille Vice-Président de la CCPRO () Délégué au Service de l’Habitat & Aménagement de l’espace Communautaire pour le Président, Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse, les représentants du département de Vaucluse avec Sophie Agius Kacimi et Maria Miot-Calot ainsi des entreprises et associations partenaires de ce nouveau service : Les Petites Choses, Cités Caritas, Cap Habitat, les Restaurants du Cœur du Gard et le SPIP 84.

Visite de la recyclerie

https://www.echodumardi.com/tag/grand-delta-habitat/page/6/   1/1