4 décembre 2025 |

Ecrit par le 4 décembre 2025

Partenariat Initiative Terres de Vaucluse et GSE : la force du collectif au service du territoire

La plateforme Initiative Terres de Vaucluse vient de renouveler sa convention de partenariat avec le groupe avignonnais GSE. L’occasion pour les ‘patrons’ des deux structures de rappeler leur attachement viscéral au développement de leur territoire ainsi que de porter un message de confiance pour tous les entrepreneurs locaux en cette période d’incertitude.

Le premier, Christophe Emprin, est le président d’Initiative Terres de Vaucluse depuis 2018. C’est aussi le dirigeant de Pack Solutions, une société de gestion de portefeuilles de produits de prévoyance et d’assurance implantée aux Angles, l’une des plus importantes entreprises du Gard avignonnais.
L’autre c’est Roland Paul, le président du groupe GSE, l’une des pépites avignonnaises de l’économie vauclusienne et l’un des plus anciens partenaires privés de la plateforme d’accompagnement et de financement. Ensemble, ils viennent de renouveler leur partenariat afin de faciliter le soutien des porteurs de projets, des créateurs ou des repreneurs d’entreprise par Initiative Terres de Vaucluse. Objectif : participer au développement économique du territoire.

32,3M€ injectés dans l’économie vauclusienne par effet de levier en 2024
Pour y arriver, il faut reconnaître que la structure créée en 1998 sous l’impulsion de la Région Sud Provence Alpes Côte d’Azur, du Département du Vaucluse, de collectivités locales, de la Caisse des Dépôts ainsi que de chefs d’entreprises et de partenaires bancaires ne chôme pas.

En 2024, la trentaine de collaborateurs du réseau dirigé par Hicham Bourohi, épaulés par 250 bénévoles (voir encadré), a accompagné 809 porteurs de projet. Parmi eux, 442 ont été financés cette année permettant la création ou le maintien de 643 emplois. Pour cela, il aura fallu mobiliser près de 4 M€ de prêts d’honneur, générant par effet de levier 32,3M€ dans l’économie locale via la participation des établissements financiers et l’apport des entrepreneurs.

« Il y a beaucoup d’énergie dans ce territoire Terres de Vaucluse. »

Christophe Emprin, président d’Initiative Terres de Vaucluse

« Il y a beaucoup d’énergie dans ce territoire Terres de Vaucluse, constate Christophe Emprin. Il y a énormément d’énergie créatrice et d’énergie innovante. Simplement, il faut aller la débusquer, aller la chercher dans les moindres recoins : dans les territoire ruraux, urbains, les quartiers de la politique de la ville… »
Pour faire ce travail de terrain, outre son siège du Pontet, Initiative Terres de Vaucluse s’appuie aussi sur ses antennes et points d’accueil d’Orange, Sorgues, Avignon, Cavaillon, l’Isle-sur-la-Sorgue, Lourmarin et Apt afin de mailler le département.

Christophe Emprin, président d’Initiative Terres de Vaucluse, et Roland Paul, président de GSE lors de la signature de leur renouvellement de partenariat. Crédit : Echo du mardi/LG

« Notre réseau est au plus proche des porteurs des projets, poursuit le président d’Initiative Terres de Vaucluse. Cette notion de proximité et d’ancrage, c’est qui donne confiance aux porteurs de projets quand ils viennent auprès de nous trouver des réponses. Au-delà même des solutions de financements, ils viennent aussi chercher un accompagnement humain. Parce que l’entreprise n’est rien sans l’humain. Cela peut paraître une évidence, mais l’entreprise doit toujours être à hauteur d’homme car les projets ne fonctionnent que parce qu’il y a des femmes et des hommes qui y sont impliqués. »

« Quand on prend soin de l’humain, on reçoit beaucoup en échange. »

Roland Paul, président de GSE

« Il y a deux ans, nous avons décidé de devenir une entreprise à mission, confirme Roland Paul, président de GSE. Pour cela, nous avons interrogé nos salariés pour savoir ce qu’était notre mission. Il est ressorti trois points essentiels. Le premier, c’était de concevoir et bâtir dans le respect de la nature avec la nécessité absolue de faire attention à son environnement. Le deuxième, c’était de prospérer en prenant soin de l’humain. Quand on prend soin de l’humain, on reçoit beaucoup en échange. Enfin, le troisième point, c’était d’être au service des territoires. Parce qu’on ne fait rien, si on n’est pas correctement installé dans les territoires. Et pour faire partie de cet écosystème il faut échanger avec lui. »

S’adapter à la réalité du terrain
Si Initiative Terres de Vaucluse donne accès à de très nombreux dispositifs d’actions, Christophe Emprin rappelle que le rôle la plateforme qu’il préside « est de s’adapter à chacune des particularités du territoire où elle intervient. Parce qu’évidemment quand vous êtes dans une commune rurale dans le Luberon ou quand vous êtes dans un quartier difficile d’Avignon ou de Cavaillon, ou que vous êtes en train de redynamiser les commerces d’un centre-ville on ne peut pas proposer la même offre. Notre boulot c’est donc d’imaginer les bons dispositifs appliqués à chacune des spécificités du territoire. »

« Ne pas se couper de ses racines a beaucoup de sens, insiste la patron de GSE afin de souligner son attachement à son territoire. C’est à la fois affectif de vouloir développer son propre territoire, mais c’est aussi faire preuve de pragmatisme car une entreprise, c’est comme l’humain, ce sont les mains tendues qui font que l’on se développe. Ici, il y a beaucoup de mains tendues, c’est pour ça que je suis très heureux d’être dans ce territoire. D’ailleurs, lorsque que nous avons été repris il y a 6 ans par le groupe allemandt Goldbeck, ils nous ont dit : ‘GSE c’est une entreprise qui a les pieds dans la terre et qui a les pieds dans le territoire’. Nous, nous sommes développés qu’avec des gens proches des territoires. »

« Un territoire est sinistré quand il est désuni, quand il est désorganisé. »

Christophe Emprin

« On dit souvent que le Vaucluse est une zone sinistrée, rappelle Christophe Emprin. Pourtant, je pense qu’aucun territoire, quelle que soit sa position géographique, est totalement sinistré. Il l’est quand il y a désunion, quand il est désorganisé. Quand il n’y a pas cette volonté de faire ensemble qui, pour moi, est un critère essentiel. J’ai une conviction : aucun écosystème ne peut fonctionner seul. Un réseau associatif seul ne peut pas vivre, que ce soit dans un domaine social, culturel ou économique. Une collectivité territoriale ne peut tout faire toute seule, surtout dans un contexte de paupérisation des fonds publics. Les entreprises, grandes et petites ne peuvent pas fonctionner seules, elles ne sont pas hors sol. Ce qui fonctionne sur notre territoire c’est justement, qu’à un moment donné, ces différents écosystèmes, entreprises et grandes entreprises, collectivités territoriales et collectivités publiques, réseaux associatifs ont décidé de faire ensemble, d’additionner leurs forces, leurs énergies et leurs idées pour faire en sorte que ce territoire se développe. »

Le plus ancien partenaire privé
Afin de renforcer son action, Initiative Terres de Vaucluse a donc renouvelé son partenariat avec GSE, qui constitue le plus ancien partenaire privé de la plateforme d’accompagnement. A ce titre, l’entreprise avignonnaise apporte donc une participation financière (dont les deux tiers sont fiscalement déductibles) ainsi qu’un accompagnement humain des porteurs de projets.

97% de taux de pérennisation
Les porteurs de projet accompagnés par Initiative Terres de Vaucluse affichent un taux de pérennité de 97% à 3 ans. Au niveau national, une entreprise sur deux non-accompagnées n’atteint pas sa 3e année d’existence. A 5 ans, ce taux de survie est encore de 95% pour les projets soutenus par Initiative Terres de Vaucluse qui figure parmi les 206 plateformes du réseau Initiative France, 1er réseau d’accompagnement et de financement de la création, reprise et développement d’entreprises.

« Les partenariats privés prennent encore plus de sens aujourd’hui qu’hier, assure Christophe Emprin, car les fonds publics vont avoir tendance à se tarir.  Il faut donc que l’on pérennise et que l’on équilibre nos financements et notre fonctionnement. Ce partenariat avec GSE, le partenaire privé le plus ancien du réseau, s’inscrit dans cette histoire de confiance faite pour s’inscrire sur la durée. Un contrat de confiance dans le temps qui rassure nos porteurs de projets, nos financeurs et finalement tout l’écosystème de notre territoire. »

« La réussite, ce n’est pas qu’un chiffre d’affaires. »

Roland Paul

« Les gens font confiance aux entreprises, souligne Roland Paul, également président du Medef de Vaucluse. Aujourd’hui, plus de 60% des français font confiance à l’institution entreprise. C’est largement plus que pour l’institution politique. C’est bien dommage, mais c’est une réalité. Nous avons donc un vrai devoir en matière de développement car on nous fait confiance pour relever les défis économiques et les défis sociaux. »

« La réussite, ce n’est pas qu’un chiffre d’affaires qui monte au ciel, poursuit le patron de GSE. La réussite c’est d’avoir des clients satisfaits parce que l’on a fait du bon travail. La réussite, c’est d’avoir des salariés satisfaits. »

« Il existe encore des acteurs qui croient profondément dans la force du collectif. »

Hicham Bourohi, directeur d’Initiative Terres de Vaucluse

« Il est essentiel de rappeler qu’il existe encore des acteurs qui croient profondément dans l’avenir, dans la responsabilité, dans la force du collectif, remarque Hicham Bourohi, directeur d’Initiative Terres de Vaucluse. Ce partenariat est plus qu’une signature. C’est aussi un message d’espoir, adressé par deux hommes qui partagent une vision commune, celle du développement durable, humain et ambitieux. Deux dirigeants qui, chacun à leur manière, incarnent la confiance dans l’avenir et la volonté d’agir ici, sur ce territoire qu’ils connaissent et qu’ils aiment. Un message adressé à tous les entrepreneurs, notamment du département de Vaucluse, qui créent, qui innovent, qui embauchent et qui chaque jour participent à faire vivre notre économie locale. »

L.G.

Un soutien sans faille des bénévoles
Le réseau Initiative Terres de Vaucluse peut compter sur le soutien de plus de 250 bénévoles. Au travers de réunions techniques, de comité d’agréments, d’ateliers de travail ou bien encore d’ateliers thématiques ces derniers rencontrent et conseillent les porteurs de projets ou les jeunes entrepreneurs.
« C’est dans ces moments-là, durant les 3 premières années de leur activité surtout, que ces personnes ont besoin le plus d’être entourées, insiste Christophe Emprin, président d’Initiative Terres de Vaucluse. Durant cette période où vous n’intéressez absolument pas les banques et les fonds d’investissement. Quand on est dans une espèce de no man’s land dans l’accompagnement financier. C’est là, qu’il faut de l’accompagnement, du conseil, de l’attention, de la bienveillance et parfois tout simplement du soutien psychologique pour traverser cette période difficile. C’est ce que font nos bénévoles au quotidien. »


Partenariat Initiative Terres de Vaucluse et GSE : la force du collectif au service du territoire

À l’occasion du sommet Choose France qui vient de se tenir à Paris, le président de la République a dévoilé les projets d’investissement français sur l’ensemble du territoire national en 2025. Parmi eux, 8 projets annoncés en Provence-Alpes-Côte d’Azur, pour un investissement de près de 2 milliards d’euros, dont celui du Vauclusien GSE.

‘Choose France – édition France’, la première édition de cet événement vient de se tenir à la maison de la chimie à Paris. A cette occasion, le président de la République, le Premier ministre et le Gouvernement ont réunis 200 start-ups, PME, ETI, grandes entreprises et financeurs privés qui ont choisi d’investir en France en 2025. Parmi eux, 8 projets annoncés en Provence-Alpes-Côte d’Azur, pour un investissement de près de 2 milliards d’euros.

GSE, le spécialiste de l’immobilier d’entreprise basé à Avignon, fait partie de ces entreprises de la région à avoir été mis à l’honneur. Tout particulièrement pour son acquisition en octobre 2025 de Critical Building, société de 45 employés experte du développement de projets de data center.

« Cette opération permet à GSE de devenir un acteur européen de référence pour la conception et la construction de data centers, qui répond aux enjeux d’innovation, de performance et de sécurisation des données qui caractérisent le marché », se félicite Bernard Kleynhoff, conseiller régional Paca et président de Rising Sud, l’agence de développement économique de la Région Sud. Cette première édition française de Choose France témoigne du dynamisme et de l’audace des entreprises françaises, dans un contexte difficile. Aux côtés de l’État, des collectivités et des entrepreneurs, nous faisons le pari d’une France qui crée, qui innove, qui embauche et qui rayonne. En région Sud, nous croyons fermement que l’investissement de nos entreprises est la condition de notre souveraineté industrielle, technologique, sanitaire… et un signal fort pour notre attractivité. »

« Choose France : cette rencontre du monde politique et du monde économique est une très belle initiative, explique Roland Paul, le président de GSE dont l’entreprise célébrera son cinquantenaire l’année prochaine. Il est indispensable de se rencontrer et d’échanger pour valoriser l’attractivité et l’investissement en France. Je suis fier d’avoir représenté GSE pour cette première édition, parmi 200 entrepreneurs et investisseurs français, à l’initiative du président de la République, du Premier ministre et du Gouvernement. »

« Ces investissements en région Sud sont une très bonne nouvelle pour notre économie locale et pour l’emploi. »

Renaud Muselier, président de la Région Sud

« Ces investissements en région Sud sont une très bonne nouvelle pour notre économie locale et pour l’emploi, complète Renaud Muselier, président de la Région Sud. Ici en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le développement durable crée de l’emploi, l’industrie se décarbone et l’innovation se développe. Grâce à la mobilisation de Rising Sud et de nos partenaires, nous faisons de la région un moteur de la réindustrialisation française. »

La France séduit les investisseurs étrangers
A l’heure où la France est le pays européen le plus attractif pour les investissements étrangers pour la 6e année consécutive, « Choose France est l’occasion d’échanger et de valoriser les annonces récentes et nouvelles d’investissement dans notre pays : installations ou extensions majeures de nouveaux sites industriels, investissements dans une entreprise française ou contractualisations d’ampleur avec un fournisseur ou un partenaire français, explique la Direction générale des entreprises pour le compte du Gouvernement. Ce sont les succès de ces entreprises, de leurs dirigeants et de tous les salariés qui sont mis en avant. »
En effet, si les sommets Choose France destinés aux entreprises étrangères sont organisés depuis 2018, l’édition France entend aussi désormais célébrer les entreprises françaises qui sont le moteur de l’attractivité hexagonale.

L.G

Les collaborateurs de GSE se sont mobilisés pour octobre rose
A l’occasion de l’opération octobre rose les collaborateurs de GSE ont organisé une vente caritative de gâteaux faits maison et un jeu concours. Durant cette journée, 1 191€ ont été collectés pour être intégralement reversés à la Ligue contre le cancer du Vaucluse.
« Cette initiative solidaire, reconduite pour la troisième année consécutive, illustre l’engagement de GSE et de ses équipes en faveur de la lutte contre le cancer du sein et du soutien aux femmes touchées par la maladie », explique GSE.


Partenariat Initiative Terres de Vaucluse et GSE : la force du collectif au service du territoire

À Entraigues-sur-la-Sorgue, une fresque monumentale signée Jordan Harang orne désormais la station de relevage du bassin de rétention, mêlant art contemporain et hommage à la naturalité, valeur fondatrice du futur NaturaParc.

Une vague de couleurs habille désormais l’entrée de la zone d’activités du Plan, à Entraigues-sur-la-Sorgue. Sur les trois façades de la station de relevage du bassin de rétention, une fresque d’environ 45 m² vient d’être achevée. Imaginée et réalisée par l’artiste Jordan Harang, cette œuvre contemporaine, à la fois poétique et percutante, a vu le jour grâce au financement intégral du Grand Avignon, pour un montant de 4 776€.

Une fresque entre nature, eau et montagne
Durant six jours de travail sur site, après la réfection des murs, Jordan Harang a donné vie à une composition graphique éclatante, peinte à l’acrylique spéciale façade. Trois thèmes s’y entrelacent : la nature, fil conducteur du futur NaturaParc ; l’eau, en écho à la Sorgue toute proche ; et la montagne, clin d’œil majestueux au Ventoux visible depuis le site.

Une œuvre lisible et impactante
«Le support étant fragmenté en trois faces et visible depuis la route, je voulais une œuvre immédiatement lisible et impactante», explique l’artiste. «La naturalité est au cœur de mon travail : j’explore souvent le végétal et la luxuriance du vivant. Ici, j’ai choisi une lecture claire, presque épurée, pour qu’elle parle à tous, même au passage des camions. Beaucoup de chauffeurs m’ont salué d’un coup de klaxon : leur enthousiasme m’a profondément touché.»

Copyright Jordan Harang Le Plan, Entraigues sur la Sorgue

NaturaParc, un projet d’avenir durable
Ce geste artistique s’inscrit dans un projet d’envergure : NaturaParc, la future zone d’activités écoresponsable portée par le Grand Avignon, avec GSE et sa filiale Confluence, spécialisée dans le conseil en montage en immobilier d’entreprise. Sur 26 hectares, ce pôle accueillera des entreprises tournées vers la naturalité : agriculture, agroalimentaire, cosmétique ou environnement, dans un cadre exemplaire par sa performance énergétique, sa sobriété et son intégration paysagère.

L’univers d’un artiste du vivant
Né en 1983, Jordan Harang, dont le travail navigue entre onirisme, surréalisme et science, interroge sans relâche la matière et le vivant. «Mes œuvres sont vivantes et en mouvement, comme des allégories du temps qui passe», confie-t-il. Habitué des grands formats à travers la France et l’Europe, il exposera prochainement au Salon des Beaux-Arts, au Réfectoire des Cordeliers à Paris, du 10 au 14 décembre.

Une passerelle entre art et territoire
Plus qu’un simple décor urbain, cette fresque dialogue avec son environnement et annonce la vocation du lieu : conjuguer développement économique et respect du vivant. En reliant l’art, la nature et l’identité locale, Jordan Harang signe ici une œuvre manifeste, prélude coloré au futur NaturaParc. Vidéo de l’artiste sur facebook ici.
Mireille Hurlin

Travail préparatoire de l’artiste Jordan Harang Copyright Grand Avignon communication

Partenariat Initiative Terres de Vaucluse et GSE : la force du collectif au service du territoire

Le groupe GSE, basé à Avignon et spécialisé dans la conception, construction, rénovation et l’aménagement de bâtiment, vient de faire l’acquisition de la société Critical Building, experte sur le secteur des data centers.

En acquérant Critical Building, GSE élargit son expertise et confirme son ambition de devenir un acteur européen de référence du Design & Build de Data Centers et infrastructures digitales. Cette acquisition s’inscrit dans l’approche stratégique du groupe Goldbeck, la société mère de GSE, dont l’objectif est de renforcer son engagement dans le secteur des centres de données à travers l’Europe.

En créant un centre d’excellence européen en ingénierie data center, GSE peut désormais proposer une offre intégrée de Design & Build, qui garantit innovation, fiabilité et performance, tout en répondant aux enjeux majeurs de rapidité, de flexibilité et de sécurisation des délais qui caractérisent le marché des data centers.

Une offre enrichie

Fondée en 2006, Critical Building accompagne les clients dans leurs projets d’implantation, de construction, de rénovation et d’optimisation de data centers. En en faisant l’acquisition, GSE enrichit son offre afin de répondre aux enjeux de performance, de durabilité et de fiabilité des projets les plus complexes, dans un marché qui évolue très vite en termes de technologie.

« Ensemble, les deux entités couvriront l’intégralité du cycle de vie des projets data center, de la sélection des sites à la certification opérationnelle en fin de construction », indique le groupe avignonnais. Pour autant, Critical Building gardera une part d’indépendance avec ses propres clients. « Cette opération marque une étape structurante de notre développement : elle préserve notre identité et notre mode de fonctionnement, tout en nous offrant les moyens de franchir un nouveau cap », expliquent Thibaut Simeon, Laurent Trescartes, Jean-Marc Dugoujon et Yannick Delas, fondateurs de Critical Building.

Des objectifs à l’échelle de l’Europe

Avec ce rachat, GSE affiche une ambition : devenir le hub européen le plus rapide, flexible et engagé en matière de Design & Build. « En combinant notre savoir‑faire reconnu en construction de data centers avec l’expertise pointue de Critical Building en ingénierie indépendante, nous accélérons la création d’un véritable centre d’excellence européen, au service de clients exigeants et en quête de performance, durabilité et réactivité opérationnelle », affirme Roland Paul, président de GSE.

Un objectif européen qui est donc partagé par Goldbeck. « Grâce à notre approche qui consiste à construire de manière économique, rapide et avec un niveau de technicité élevé, nous contribuons à l’avenir numérique de l’Europe, toujours en étroite collaboration avec nos clients et l’ensemble des autres corps de métier, conclut Hans-Jörg Frieauff, directeur général du groupe Goldbeck. C’est ainsi que nous créons des lieux où les données peuvent circuler de manière sécurisée, stable et durable. »


Partenariat Initiative Terres de Vaucluse et GSE : la force du collectif au service du territoire

Le groupe avignonnais GSE vient de livrer un nouvel entrepôt logistique de 14 000m² pour Mediaco Logistique du groupe Mediaco Vrac, important acteur de logistique sur les ports de Marseille et du Havre.

« Ce projet baptisé ‘Coffos B1’, situé à Port-Saint-Louis-du-Rhône, s’inscrit dans la continuité d’un partenariat de long terme entre les deux entreprises », explique GSE qui, avec ce bâtiment aura réalisé plus de 100 000 m² d’infrastructures logistiques pour le compte de ce client.

Renforcement des capacités des stockages de Mediaco Vrac
Implanté sur un site de 6 hectares, à proximité immédiate du Grand Port Maritime de Marseille, ce programme comprend deux nouvelles cellules logistiques. La première, d’une superficie de 7 600m², est directement connectée à l’entrepôt frigorifique existant de 10 000m², tandis que la seconde, d’environ 6 200m², fonctionne de manière indépendante.
Cette extension permet à Mediaco Vrac de renforcer ses capacités de stockage et d’adapter son site aux besoins évolutifs du secteur logistique, tout en assurant la continuité de l’exploitation pendant la durée des travaux. »

Certification ‘BREEAM Excellent’
Conçu par l’agence d’architecture stéphanoise XXL Atelier, le bâtiment affiche une hauteur libre de 13,50 mètres, permettant une optimisation du stockage. Il intègre également des dispositifs techniques spécifiques, notamment un système de récupération et de stockage des liquides, autorisant le stockage d’alcools dans l’une des deux cellules et sous température dirigée dans l’autre. Les façades ont été habillées aux couleurs de Mediaco afin de renforcer l’identité du site et assurer la cohérence visuelle avec les bâtiments existants.
Le projet a aussi été certifié BREEAM Excellent en intégrant de nombreux critères environnementaux (système de récupération des eaux pluviales pour l’arrosage, éclairage LED à détection de présence, gestion technique centralisée pour optimiser les consommations énergétiques…).  Par ailleurs, la toiture sera équipée d’une centrale photovoltaïque dont la production sera autoconsommée sur site.
GSE, qui travaille avec Mediaco depuis plus de 7 ans, devrait livrer à son partenaire un nouveau projet sous température dirigée de 12 000 m² à Sandouville en zone portuaire havraise d’ici la fin de l’année.


Partenariat Initiative Terres de Vaucluse et GSE : la force du collectif au service du territoire

C’est dans l’imposante Bibliothèque-Musée de l’Inguimbertine à Carpentras que Roland Paul a été fait chevalier de l’Ordre national du Mérite par Bertrand Gaume, Préfet de Vaucluse de juin 2018 à août 2022, en présence notamment de la Présidente du Conseil Départemental de Vaucluse, Dominique Santoni et de nombreux décideurs qui comptent dans le Vaucluse.

Et c’est là, justement, dans l’ancien Hôpital de L’Hôtel-Dieu, au pied du Ventoux, qu’il est né en 1965, le discret Roland Paul, ingénieur de formation, manageur, entré chez GSE en 1998, « au moment de la Coupe du Monde de football », et qui est aujourd’hui le président de cette filiale du groupe allemand Goldbeck.

© GSE

Créée en 1976 par Jean-Pierre Hugues et son frère Michel, GSE est « contractant général » en immobilier d’entreprise. C’est à dire s’occupe de tout jusqu’à la livraison du bâtiment clés en main, depuis la recherche du terrain, le montage financier, la conception des plans, la construction, l’optimisation des coûts jusqu’au respect des délais. GSE dont le chiffre d’affaires s’affiche à 1 milliard € après la crise sanitaire qui a boosté la filière logistique et la construction de sites pour la santé, les énergies renouvelables et l’agroalimentaire.

« Quand on est reconnu comme une entreprise à mission, ce qui est notre cas, cela nous donne des devoirs » explique Roland Paul. « Il nous faut concevoir des bâtiments qui prennent soin des salariés, où ils se sentent bien, où compte l’humain. »

Lui, l’enfant du pays qui, petit, allait ramasser à la main les écrevisses du côté de son village de Beaumont-du-Ventoux, lui qui est allé « voler une fille de la tribu de Bédoin pour l’épouser » et avec laquelle il a eu 3 enfants, il a bien sûr la culture du résultat, mais il veut surtout que ses clients soient satisfaits avec des projets construits sur d’anciennes friches dépolluées, désamiantées, qui ont une faible consommation énergétique, un fort respect de l’environnement, de la biodiversité. D’ailleurs, au siège de GSE à Avignon, où tout est fonctionnel et lumineux, les salariés bénéficient d’un terrain de tennis, d’un autre de pétanque, d’un espace sieste, au coeur d’un écrin de verdure.

« Quand on est reconnu comme une entreprise à mission, ce qui est notre cas, cela nous donne des devoirs »

Roland Paul, Président de GSE

GSE a les plus grands donneurs d’ordre de la planète, Michelin, Mercedes, Alstom ou Coca-Cola. Chez nous, il a construit le Cinéma Capitole du Pontet et ses 11 salles de projection, le siège de Mc Cormick France à Agroparc. En tout il affiche 1 million de mètres carrés construits, c’est dire!

« Vous me faites un cadeau en me demandant de vous remettre ce ruban bleu, 33 mois après avoir quitté le Vaucluse » a reconnu l’actuel Préfet du Nord et la Région des Hauts-de-France « Vos valeurs, tout le monde les apprécie, le sens du travail, de l’effort, de l’engagement, de la parole donnée. Vous êtes au service des autres, vous pensez à leur bien-être, à l’intérêt général, tout cela prouve que vous aimez les gens, Cher Roland Paul » a déclaré le Préfet qui lui a épinglé la médaille de l’Ordre National du Mérite. Evoquant « Buzz l’Eclair » et sa devise « Vers l’infini et au-delà » pour ce PDG dont la société a débuté avec 70 personnes et qui en compte aujourd’hui 650.

Roland Paul est aussi, depuis six mois président du MEDEF 84 et il travaille à faire renaître en Vaucluse le premier syndicat patronal de France. Lui qui est actuellement au coeur de la création et de la commercialisation d’un village d’entreprises de 26 hectares à Entraigues-sur-La Sorgue, « Natura Parc » face à “son“ Ventoux.

Andrée Brunetti


Partenariat Initiative Terres de Vaucluse et GSE : la force du collectif au service du territoire

Le groupe GSE, basé à Avignon et spécialisé dans la conception, construction, rénovation et l’aménagement de bâtiment, vient de nommer Isabelle Prioton en tant que directrice du Développement Grands Comptes.

Isabelle Prioton est la nouvelle directrice du Développement Grands Comptes du groupe avignonnais GSE. Son arrivée chez GSE marque une nouvelle étape dans l’accélération de la croissance du groupe, qui souhaite renforcer son positionnement auprès des acteurs industriels majeurs du marché.

Isabelle Prioton est une experte en développement commercial et gestion des grands comptes. Elle a évolué pendant 25 ans dans les secteurs de l’industrie et l’énergie. Elle a notamment travaillé en tant que Directrice du pôle Industrie chez Eiffage, et a dirigé des transformations digitales majeures et optimisé la gestion de grands comptes stratégiques chez Saint-Gobain et Safran. Sa capacité à fédérer des équipes autour de projets ambitieux et innovants lui a valu l’obtention du Trophée Femmes de l’Industrie en 2022.

En tant que directrice du Développement Grands Compte de GSE, Isabelle Prioton aura pour mission de renforcer les partenariats existants, d’identifier de nouvelles opportunités et de piloter la stratégie commerciale du groupe dans l’industrie vers une croissance durable. « Je suis ravie de rejoindre GSE et d’apporter mon expertise pour accompagner la croissance du groupe, déclare-t-elle. Le développement de solutions innovantes et durables est un enjeu clé pour nos clients, et je suis impatiente de contribuer à cette dynamique. »


Partenariat Initiative Terres de Vaucluse et GSE : la force du collectif au service du territoire

La société avignonnaise Dreyer, spécialiste des chambres froides, vient de se doter d’un nouveau siège social. Le bâtiment en R+2 de 1 652m2 de surface totale sur un terrain de 3 290m2 est implanté dans la zone d’activité d’Agroparc, juste à côté de l’Institut de formation en ostéopathie du Grand Avignon (Ifoga). Il a été réalisé par le groupe Avignonnais GSE et imaginé par l’agence d’architecture marseillaise MCA Architectes. L’ensemble comprend notamment un parking en sous-sol largement ventilé ainsi qu’une toiture entièrement équipée de panneaux photovoltaïques.

La toiture du nouveau siège de Dreyer est entièrement équipée de panneaux photovoltaïques. Crédit : GSE/Dreyer

Du ‘made in France’ teinté de ‘made in Vaucluse”
Spécialisé depuis sa création en 1972 dans la conception, la fabrication et l’installation de solutions en panneaux et portes isothermes pour la création de laboratoires et chambres froides, Dreyer dispose, outre son siège avignonnais, d’un important site de production à dans la Zac de Chalancon à Vedène.

Ce dernier, dédié à production de panneaux et portes isothermes s’étend sur quelques 20 000 m2. Chaque année, près de 300 000m² de panneaux sandwichs et 8 000 portes y sont fabriqués « Aujourd’hui Dreyer, c’est la spécificité d’une offre 100% intégrée avec une fabrication ‘made in France’ et un savoir-faire global de la conception à la mise en œuvre sans omettre l’entretien », se félicite l’entreprise avignonnaise.

L’usine de Vedène produit près de 300 000m² de panneaux sandwichs et 8 000 portes par an. Crédit : Dreyer

Par ailleurs, le groupe présidé par Pierre Pernias dispose de deux filiales : Easycube, basée au siège du groupe et créée en 2010. Elle est spécialisée dans la construction de bâtiments hors site et le déploiement de solutions modulaires dans le monde entier. A cela s’ajoute également la société Capsa container basée dans la région lyonnaise. Elle spécialisée dans la transformation et l’aménagement de containers maritimes dans les domaines de la construction, l’industrie et l’événementiel. Créée en 2013, elle a rejoint le groupe en 2019.

L.G.

 


Partenariat Initiative Terres de Vaucluse et GSE : la force du collectif au service du territoire

Le Grand Avignon vient de lancer officiellement la commercialisation de la zone d’activités Naturaparc. Situé à Entraigues-sur-la-Sorgue, ce projet de 26 ha ambitionne d’accueillir les industries liées à la naturalité (agriculture, agroalimentaire, nutrition, pharmaceutique, cosmétique, arômes…). Pour réussir ce pari, l’agglomération de la cité des papes a confié l’aménagement et le développement du site à l’un de ses fleurons économiques : la société avignonnaise GSE.

« Ce moment marque une étape importante dans la mise en œuvre d’un projet stratégique et structurant en faveur du développement économique du Grand Avignon », a résolument annoncé Joël Guin, président du Grand Avignon, lors du lancement officiel de la commercialisation de la future zone d’activités Naturaparc.
Situé à Entraigues-sur-la-Sorgue, le long de la D 942 entre Avignon et Carpentras dans la continuité de la zone actuelle du Plan, ce parc représentant un investissement de 14M€ devrait s’étendre sur 26 hectares dont 18 ha cessibles à partir de 6 500m2. A terme, ce projet doit permettre la réalisation de 76 000m² de Surface de plancher (SDP) prioritairement dédiés aux industries liées à la naturalité, qui englobe les secteurs de l’agriculture, l’agroalimentaire, la nutrition, la pharmaceutique, la cosmétique et les arômes.

Créer le pendant industriel d’Agroparc
« La naturalité est un des secteurs d’excellence du Grand Avignon, rappelle Guy Moureau, vice-président du Grand Avignon délégué à l’économie soutenable et solidaire aussi maire d’Entraigues.
« Le Grand Avignon accueille aujourd’hui, à Agroparc, un écosystème exceptionnel d’entreprises de services, de laboratoires, de centres de recherche et de formation qui interviennent dans les filières de l’agroalimentaire et de la transformation du végétal, que l’on rassemble désormais sous l’appellation générique de naturalité, confirme Joël Guin. Il nous faut en complément des espaces où accueillir les entreprises industrielles qui travaillent avec cet écosystème. Ce sera l’un des rôles de Naturaparc. »

De gauche à droite : Joël Guin, président du Grand Avignon, Roland Paul, président de GSE, et Guy Moureau, maire d’Entraigues-sur-la-Sorgue et vice président du Grand Avignon. Crédit Echo du mardi

640 emplois directs espérés
Pour l’agglomération, l’objectif est donc clairement de créer le pendant industriel de la zone d’activité d’Agroparc, le pôle d’innovation et de recherche du Grand Avignon dans le domaine de la naturalité et du végétal regroupant de nombreuses entreprises ainsi que des centres de recherche tels que l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), le CRITT (Centre régional d’innovation et de transfert de technologies agroalimentaires), le campus Jean-Henri Fabre d’Avignon université, l’école d’ingénieur en agronomie Isara, le CTCPA (Centre technique agroalimentaire)…
« Notre but est de cibler des acteurs économiques qui proposent des débouchés d’avenir aux productions agricoles locales », insiste Guy Moureau.
A la clef : 640 emplois directs ainsi que des dizaine d’emplois indirects prévus dans cette nouvelle zone d’activité. Sachant que l’on estime qu’un emploi dans l’industrie induit 5 emplois et que le ratio (1 pour 5) est le même pour secteur de l’agriculture. De quoi renforcer la prépondérance du Grand Avignon dans ce domaine d’activité où l’agglomération concentre déjà 27% des emplois salariés de l’agroalimentaire en Vaucluse.

Concilier activité économique et respect de l’environnement
« Avec NaturaParc, nous voulons montrer qu’il est possible de concilier l’activité économique avec le respect de l’environnement », poursuit le président du Grand Avignon.
« Dans ce cadre, l’enjeu environnemental est donc crucial », continue Joël Guin qui rappelle également que « nous avons adopté, en début de mandat, un Projet de territoire qui fait de la transition écologique la colonne vertébrale de notre action. »
Destiné initialement à accueillir une zone d’activités de près de 127 hectares (plutôt à vocation logistique), le projet a finalement été redimensionné à 26 hectares. Le tout combiné à une préservation des terres agricoles alentours qui sont ‘sanctuarisée’ sur 100 ha.
« C’est un projet éco-responsable fruit d’une large concertation, précise le maire d’Entraigues. Cela sera une zone d’activité d’un nouveau genre en adéquation avec les impératifs écologiques et environnementaux. Naturaparc sera un modèle de sobriété architecturale et d’efficacité énergétique. »

Les façades des futurs bâtiment devront obligatoirement compter au moins 10% des matériaux bois ou composite.

Un modèle de sobriété architecturale et d’efficacité énergétique ?
Les entreprises sélectionnées devront respecter un cahier des charges précis pour atteindre une certification de type BREEAM (Building research establishment environmental assessment method ou BDM (Bâtiments durables méditerranéens). Des labels qui assurent un haut niveau de performance énergétique et environnementale des bâtiments, favorisant le bioclimatisme, limitant l’impact des matériaux, et réduisant les consommations d’eau et d’énergie.
Par ailleurs, Naturaparc comptera moins de 70% de surfaces cessibles, avec 5 hectares d’espaces verts communs préservés et renaturés soit 21% de la surface du projet. Les parkings devront offrir au moins 20% de places avec bornes de recharge électrique pour les véhicules légers (100% à termes en prévoyant déjà les fourreaux d’alimentation).
Pour faciliter l’intégration paysagère 3 couleurs maximum seront autorisées par bâtiment. Ces derniers devront aussi obligatoirement compter au moins 10% des matériaux bois ou composite en façade. Les circulations piétonnes et les espaces de stationnements seront traités avec des revêtements perméables. L’éclairage nocturne sera limité afin de préserver la biodiversité.
Enfin, un vaste espace naturel nommé ‘corridor’ sera préservé au centre de ce projet. Autour de cette ‘colonne vertébrale verte’ avec des aménagements piétons et cyclables, les toitures des futurs bâtiments intègreront au moins 50% de panneaux solaires.
De quoi permettre à Naturaparc de s’engager dans la certification PARC+, attestant de son respect pour les écosystèmes locaux, l’intégration d’espaces naturels et de la bonne gestion de la zone sur le long terme.

Une accessibilité stratégique
Pour le Grand Avignon et GSE, l’accessibilité constitue l’un des nombreux points forts de Naturaparc. Située le long de la D 942 entre Avignon et Carpentras, la future zone est implantée à 3 kilomètres de l’A7, permettant d’atteindre Marseille et son aéroport en 1 heure. Le site est également stratégiquement placé dans l’axe rhodanien, non loin de l’autoroute A9 et à une quinzaine de kilomètres de la TGV d’Avignon-Courtine. Autres attraits pour les industriels, la zone est aussi proche de plusieurs offres multimodales de transport comme le rail, avec les lignes PLM, ou le fluvial avec le Rhône. 
Côté mobilité, une desserte en bus est prévue depuis la gare d’Entraigues. « Des voies douces jusqu’à Naturaparc seront aussi aménager également afin d’accéder à la zone à pied ou en vélo », annonce Guy Moureau le maire d’Entraigues. Crédit : Map Architecture

Premier coup de pioche : 2e semestre 2025
Côté calendrier : les travaux d’aménagement des 11 lots, qui devraient durer 12 mois, seront lancés au second semestre 2025. Les bâtiments seront ensuite construits au fur et à mesure des demandes, sachant qu’il faut 6 à 12 mois pour les réaliser. Actuellement, aucune implantation n’a été signée mais des contacts sont avancés sur plusieurs projets portant sur 3 hectares. Il s’agit autant d’entreprises locales qui souhaitent s’étendre que nouvelle implantation provenant hors de l’agglomération.

« Cette zone, c’est le symbole de tout ce que l’on veut faire. »

Roland Paul, président de GSE

Pour relever ces défis, l’agglomération et la commune d’Entraigues ont confié cette mission au groupe GSE, le contractant général avignonnais spécialiste de l’immobilier d’entreprise dont le siège social situé dans la zone d’aéroport est un modèle du genre.
« Cette zone, c’est le symbole de tout ce que l’on veut faire, explique Roland Paul, président de GSE dont le l’entreprise a acquis le statut de société à mission depuis juillet 2023.
A ce titre, « notre travail, c’est de concevoir et bâtir dans le respect de la nature. Cela me paraît fondamental pour avoir un développement durable de la société. On ne fait plus les choses comme elles se faisaient il y a 50 ans. Cela veut dire donc qu’on se préoccupe réellement de l’impact environnemental. »
« C’est un projet de dernière génération, annonce le patron de GSE. On va y construire de supers bâtiments qui seront montrés aux clients qui viennent nous voir du monde entier. »
Une zone où les bâtiments veulent prendre en compte tout particulièrement le facteur humain dans un domaine où les industriels ont beaucoup de mal à recruter ou à conserver leur personnel. Le souhait de Roland Paul ? « Il est indispensable de prendre soin de l’humain pour que les gens est envie de rester au sein de leur entreprise », 

Actuellement, 11 lots sont proposés à la commercialisation.

« Nous sommes tous en train de travailler main dans la main pour le développement du Vaucluse. »

Roland Paul, président de GSE

Une vitrine pour le territoire
Ce ‘showroom’ du Grand Avignon et de GSE entend aussi constituer une vitrine au service de son territoire.
« On développe un projet avec le territoire. On ne développe pas un projet sur un territoire, martèle Roland Paul. Cela veut dire qu’il y a une stratégie partagée dans le choix des projets qui viendront s’installer ici. Il y a la stratégie politique du Grand Avignon, et nous, qui sommes au service de cette stratégie. »
Et Roland Paul, nouveau président du Medef Vaucluse depuis quelques semaines, d’insister : « Ce projet est très important pour le développement de l’économie du territoire car il y a un vrai alignement de l’ensemble des acteurs économiques. Nous sommes tous en train de travailler main dans la main pour le développement du Vaucluse. »
Il faut dire que l’annonce de cette commercialisation tombe à point nommé, au moment où le Vaucluse dispose de nombreux atouts en cette période de volonté de réindustrialisation de la France et que le Grand Avignon est lauréat de la phase II du programme Territoire d’industrie.
Malgré la conjoncture actuelle, Roland Paul l’assure : « GSE a construit de nombreuses usines en France. Cela veut dire que la réindustrialisation, ce n’est pas un rêve. Je ne dis pas que c’est simple, mais c’est en train de se faire pour différents types d’usines et dans différents domaines. Et ce mouvement n’est pas basé seulement à Paris, Marseille, Lyon, on construit un petit peu partout en France. »

« L’entreprise demeure la clé de la croissance et de l’emploi. »

Joël Guin, président du Grand Avignon

Construire son avenir
« J’ai la conviction que l’entreprise demeure la clé de la croissance et de l’emploi, affirme le président du Grand Avignon. Un territoire qui s’engage à apporter les moyens nécessaires au développement des activités des entreprises s’engage à la construction de son avenir. C’est donc la mission du Grand Avignon de créer un environnement favorable au développement et à l’accueil des entreprises. Et Naturaparc composera ainsi, très prochainement, l’un des pôles prioritaires de développement des filières économiques d’excellence du Grand Avignon. »
Et Joël Guin de conclure : « La société GSE incarne l’une des plus belles réussites entrepreneuriales de notre agglomération, avec un ancrage local très fort, et nous sommes heureux de nous appuyer sur elle pour l’aménagement de cette nouvelle zone. »

Laurent Garcia

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