23 mai 2024 |

Ecrit par le 23 mai 2024

L’Afrique peut-elle offrir une alternative au gaz russe ?

Même si ses capacités de production et de transport restent limitées, l’Afrique représente une alternative pour réduire la dépendance de certains pays européens vis-à-vis du gaz russe. « L’Europe cherche des sources alternatives d’approvisionnement en gaz. Cela peut être en Afrique », a déclaré fin mars Akinwumi Adesina, le patron de la Banque africaine de développement. Une option choisie par l’Italie, qui mène actuellement une campagne diplomatique pour diversifier ses importations énergétiques, avec des visites en Algérie et en Égypte avant Pâques, puis au Congo et en Angola cette semaine.

Comme l’indique notre infographie, les plus grands exportateurs de gaz naturel du continent sont de loin l’Algérie et le Nigeria, avec chacun entre 35 000 et 40 000 millions de mètres cubes expédiés à l’étranger en 2020 (7ème et 8ème rang mondial). L’année dernière, ces pays étaient les deux seuls fournisseurs africains de gaz de l’Union européenne : à hauteur de 17 % pour l’Algérie et de 4 % pour le Nigeria. Les autres acteurs majeurs de ce marché dans la région sont l’Égypte, la Libye, la Guinée équatoriale puis l’Angola.

Trois gazoducs permettent actuellement d’acheminer du gaz naturel en Europe depuis l’Afrique. Le Transmed, qui permet l’exportation de l’Algérie vers l’Italie (en passant par la Tunisie), le Medgaz, qui relie l’Algérie à l’Espagne sous la mer, ainsi que le Greenstream, plus modeste en capacité, qui connecte la Libye à la Sicile. En raison de tensions diplomatiques avec le Maroc, l’Algérie a fermé en octobre dernier le gazoduc Maghreb-Europe (GME), qui passe sur le territoire de son voisin. À partir de 2027, le NIGAL devrait quant à lui permettre de transporter du gaz naturel en provenance du Nigeria (qui exporte surtout par voie maritime), mais la construction de ce gazoduc n’a pas encore commencé.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’Afrique peut-elle offrir une alternative au gaz russe ?

Les créations de comptes Twitter ont triplé le jour où la Russie a envahi l’Ukraine, comme le dévoile un rapport de l’Observatoire des médias sociaux (oSoMe) de l’Université de l’Indiana. L’étude, intitulée « Suspicious Twitter Activity around the Russian Invasion of Ukraine » (Activité Twitter suspecte autour de l’invasion russe en Ukraine), révèle que plus de 38 000 nouveaux comptes ont été créés sur cette plateforme le 24 février, jour où les chars russes ont pénétré en Ukraine, contre une moyenne quotidienne d’environ 12 000 au cours des semaines ayant précédé.

Selon le rapport, plusieurs réseaux de comptes ont partagé des « contenus similaires suspects » au même moment, notamment de la propagande pro-russe publiée par des comptes inauthentiques. Des campagnes du côté ukrainien ont également été observées, avec des messages demandant aux pays occidentaux de mettre en place une zone d’exclusion aérienne ou de s’investir dans d’autres initiatives contre l’envahisseur. Mais toute l’activité suspecte n’était pas directement liée au conflit. Les chercheurs ont constaté que des mots-clés en lien avec l’Ukraine ont également été utilisés pour diffuser des spams, notamment des arnaques aux cryptomonnaies prétendant récolter des fonds pour soutenir la résistance ukrainienne.

La guerre en Ukraine montre à quel point les réseaux sociaux se sont imposés comme un terrain majeur des conflits. Lorsqu’ils sont exploités pour amplifier et diffuser de fausses informations, ils peuvent devenir un outil puissant de manipulation de l’opinion publique.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’Afrique peut-elle offrir une alternative au gaz russe ?

Pour le Kremlin, l’invasion de l’Ukraine n’est pas une guerre, mais une « opération militaire spéciale » dont le but est de « dénazifier » un pays qu’il accuse d’avoir orchestré un « génocide » de russophones, et de servir de tremplin à l’OTAN contre la Russie. C’est le message qui est relayé par les médias contrôlés par l’État et que la plupart des Russes entendent au quotidien, tandis que les voix critiques sont contraintes au silence ou à l’exil. Et c’est probablement l’une des raisons pour lesquelles la popularité de Vladimir Poutine est en hausse à des niveaux jamais vus depuis 2017. Selon une enquête réalisée par le Centre Levada, un institut de sondage indépendant basé à Moscou, 83 % de la population russe interrogée approuvait les actions menées par Vladimir Poutine en tant que président en mars dernier, tandis que seulement 15 % s’y opposaient.

Par rapport à janvier de cette année, où elle s’élevait à 69 %, la cote de popularité de Poutine a ainsi bondi de 14 points de pourcentage. Dans le même temps, la proportion de personnes qui désapprouvent sa gestion a presque diminué de moitié en deux mois seulement. Toutefois, certains analystes soulignent que ces sondages pourraient ne pas refléter fidèlement l’opinion réelle de la population. En raison du contrôle exercé par le gouvernement sur la possibilité d’exprimer des avis dissidents, de nombreuses personnes peuvent se sentir poussées à donner une opinion favorable du chef de l’État.

Comme le montre notre graphique, le niveau de soutien à Vladimir Poutine au sein de la population russe est resté supérieur à 80 % pendant la majeure partie de la période allant de 2014 à 2018. En mars 2014, lors de l’annexion de la Crimée par la Russie, l’approbation de Poutine est montée à 80 % et a atteint 82 % le mois suivant, au début de la guerre du Donbass. En octobre 2015, avec l’intervention militaire russe en Syrie, sa cote de popularité a même enregistré un pic à 88 %. À l’inverse, le niveau d’opposition à Poutine a atteint ses niveaux les plus élevés (plus de 30 %) pendant la Coupe du monde organisée en Russie en 2018 (suite à des réformes peu populaires), et durant les confinements de la crise du Covid-19 au début de l’année 2020.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’Afrique peut-elle offrir une alternative au gaz russe ?

Depuis le 28 février dernier, la guerre en Ukraine a eu un fort impact au-delà de ses frontières. En Vaucluse comme dans le reste de la France, les entreprises en souffrent, que ce soit au niveau financier comme au niveau de leur approvisionnement. Plusieurs solutions s’offrent à elles pour essayer de pallier ces difficultés.

Votre entreprise souffre des conséquences de la crise en Ukraine ? Le Ministère de l’économie, des finances et de la relance a mis plusieurs dispositifs en place afin de vous venir en aide et de vous accompagner au mieux. Si vous avez des problèmes au niveau de votre approvisionnement, vous pouvez le signaler à l’adresse mail créée spécialement pour ce type de difficulté : tensions-approvisionnements.russie@finances.gouv.fr

Si vos difficultés concernent tout autre aspect de votre entreprise, le gouvernement a mis à disposition une ‘plaquette d’orientation‘ avec des conseils à adopter en cas de problème de trésorerie, de règlement des impôts, de baisse du chiffre d’affaires, etc. Ce support liste également les organismes à contacter pour chaque problème afin d’assurer un accompagnement dans les meilleures conditions.

V.A.


L’Afrique peut-elle offrir une alternative au gaz russe ?

Le centre de stockage des dons en faveur de l’Ukraine situé au parc des expositions à Avignon a été fermé le mercredi 23 mars suite à la décision du Comité départemental de coordination et de concertation pour l’Ukraine d’arrêter les collectes à l’hôtel de ville d’Avignon et ses mairies annexes. Voici le bilan de ces collectes.

Ouvert depuis le 9 mars dernier, le centre de stockage des dons en faveur de l’Ukraine du parc des expositions a déjà pu envoyer 7 camions de 33 tonnes chacun en direction de Nice, Toulon et Rungis grâce à l’Association franco-ukrainienne Côte d’Azur (AFUCA) et à la Protection civile (ADPC).

454 palettes de dons sont encore stockées au parc des expositions. 8 autres départs devraient être coordonnés dans les prochains jours. Ces 15 camions envoyés depuis Avignon viennent donc s’ajouter aux 7 qui ont été acheminés depuis le Marché d’intérêt national de Cavaillon.

V.A.


L’Afrique peut-elle offrir une alternative au gaz russe ?

Alors que la guerre sévit en Ukraine depuis le 24 février dernier, la préfecture du Vaucluse se mobilise pour accueillir et accompagner au mieux les ressortissants ukrainiens qui sont aujourd’hui au nombre de 250 dans le département.

En alliance avec l’association Entraide Pierre Valdo, basée à Avignon, qui aide les réfugiés et demandeurs d’asile, la préfecture du Vaucluse a créé un guichet dédié à l’accueil, la prise en charge et l’accompagnement des Ukrainiens. Ainsi, il les aide à obtenir un titre de séjour, un hébergement, mais aussi à accéder aux soins.

Les ressortissants sont accueillis du lundi au vendredi de 8h30 à 11h30 directement à la préfecture qui a également créé une boîte mail réservée uniquement aux demandes en lien avec la crise ukrainienne : pref-accueil-ukraine@vaucluse.gouv.fr

L’objectif de ces aménagements est d’assurer un accueil des Ukrainiens par les collectivités territoriales, les bailleurs sociaux et les particuliers dans les meilleures conditions. Dès leur arrivée en Vaucluse, les ressortissants peuvent demander une autorisation provisoire de séjour dont la validité dure 6 mois et peut-être renouvelée jusqu’à 3 ans, et ensuite, faire une demande d’allocation temporaire.

V.A.


L’Afrique peut-elle offrir une alternative au gaz russe ?

Votre entreprise souffre des conséquences de la guerre en Ukraine ? Le réseau des Chambre de commerce et d’industrie (CCI) se mobilise et la CCI du Pays d’Arles vous ouvre les portes de sa cellule d’appui. Celle-ci a déjà aidé les entreprises par le passé, notamment celles qui ont été impactées par la crise sanitaire.

Pour ce faire, la CCI du Pays d’Arles prend en compte les difficultés que traversent les entreprises pour les conseiller et les accompagner au mieux grâce à des webinaires spéciaux ou encore des équipes mobilisées.

Toute information supplémentaire au 04 90 99 08 08 ou par mail à l’adresse celluleappui@arles.cci.fr

V.A.


L’Afrique peut-elle offrir une alternative au gaz russe ?

En pleine crise sanitaire et économique du Covid, l’or avait repris en 2020 son rôle de valeur refuge par excellence. Le cours du précieux métal avait connu une hausse inédite en août 2020, atteignant un record historique à 2 067 dollars de l’once (en clôture du 6 août 2020).

Comme l’indique notre graphique, l’escalade de la guerre entre la Russie et l’Ukraine ainsi que le retour de l’inflation provoquent une nouvelle ruée vers l’or et une forte hausse de son prix qui frôle à nouveau le seuil des 2 000 l’once (le cours de clôture était de 1 980,90 dollars hier).

Dans les échanges asiatiques, il dépassait d’ailleurs déjà les 2 000 dollars hier matin, avant de retomber sous ce seuil symbolique. De manière générale, les principales Bourses européennes ont ouvert en forte baisse, ce lundi, à la suite des places asiatiques, déstabilisées par la flambée des prix de l‘énergie. Selon Les Échos, les prix du pétrole ont frôlé les 140 dollars le baril hier, après que le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a évoqué dimanche des discussions entre les États-Unis et leurs alliés européens sur la possibilité d’interdire les importations de pétrole russe.

De Claire Jenik pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/guerre-en-ukraine/page/2/   1/1