Inauguration du nouvel espace de vente de l’Esat de Cavaillon
L’Esat (Etablissements et service d’aide par le travail) des ateliers du Luberon à Cavaillon vient d’inaugurer son tout nouvel espace de vente implanté sur son site de production horticole ‘Un Jardin en Provence’. L’événement s’est tenu dans le cadre des portes ouvertes de l’établissement, organisées à l’occasion de l’opération nationale ‘Gen’Inclusive’, visant à promouvoir l’inclusion et la valorisation des personnes en situation de handicap au travail.
Ce nouvel espace symbolise bien plus qu’un simple point de vente. »
Nicole Soulier, présidente de l’Apei de Cavaillon pour l’inclusion
« Ce nouvel espace symbolise bien plus qu’un simple point de vente, explique Nicole Soulier, présidente de l’Apei (Association de parents d’enfants inadaptés) de Cavaillon. Il incarne l’engagement de l’Esat et de l’Apei de Cavaillon pour l’inclusion, l’autonomie et la reconnaissance des compétences de chacun. »
Le nouvel espace de vente, pensé comme un lieu convivial, moderne et accueillant, met en lumière le savoir-faire des travailleurs de l’atelier horticole, mais aussi d’autres ateliers de l’Esat, notamment les secteurs confection qui produit des sachets de lavande 100% locale et d’herbes de Provence, conditionnement qui met ses compétences au service de nombreuses entreprises locales, le lavage auto qui offre également de nombreuses prestations.
À l’occasion de cette journée d’inauguration, les visiteurs ont pu découvrir de nombreuses d’animations : démonstrations, dégustations, visites guidées, expositions de créations artisanales. Crédit : Esat Cavaillon/DR
L.G.
Inauguration du nouvel espace de vente de l’Esat de Cavaillon
La santé est devenue une priorité pour le gouvernement. En cause ? Un accès de plus en plus difficile aux soins, une désaffection croissante des Français pour la vaccination, une potentielle menace de la renonciation aux soins et, enfin, une démographie vieillissante face au spectre des déserts médicaux.
C’est justement pour faire le point et défendre la qualité de l’organisation de la santé que Loïc Souriau et Nadia Benayache, respectivement directeur et directrice adjointe départementaux de l’Agence régionale de santé -ARS- ont présenté les priorités ainsi que le bilan non exhaustif du ‘Ségur de la santé’ permettant d’accompagner 19 projets en Région Paca pour un coût de 621M€ et un financement de l’ARS de 369M€. Les deux responsables du secteur de la santé soulignent que le système de santé, très critiqué, fait l’objet d’une désinformation de grande ampleur qui n’a pas lieu d’être.
Le Plan régional de santé Tout a commencé par Le Plan régional de santé de Provence-Alpes-Côte d’Azur -2023-2028-qui prend en compte les évolutions sociétales et les enjeux de logique de parcours, de la crise Covid, des impacts du changement climatique et de la tension des ressources humaines dans tous les secteurs.
7 priorités régionales Il en découle 7 priorités régionales ensuite exercées au niveau départemental. Il y est question de la Protection de la santé de la population ; de la Réduction des inégalités sociales et territoriales de santé ; de l’Accompagnement du vieillissement, des Conséquences de la prévalence des maladies chroniques et de la perte d’autonomie ; de l’Amélioration du parcours des personnes en situation de handicap ; de Santé mentale ; et enfin, d’Améliorer la coopération des acteurs de la santé et d’améliorer la qualité de la prise en charge.
Une vision fine de la santé en France Et c’est pour obtenir une vision fine des besoins de la santé à l’échelle nationale, régionale puis départementale que le Ségur de l’investissement entre en scène, avec, au niveau régional l’accompagnement de 19 projets validés par le Comité régional d’investissement pour un coût de 621M€ et un financement de l’ARS de 369M€.
Comprendre le Ségur de l’investissement En juillet 2020, le Ségur de la santé a réuni l’ensemble des acteurs – professionnels de santé, patients, institutionnels – afin d’identifier les principales pistes de modernisation et d’accélération de la transformation du système de santé français. Le Ségur de l’investissement de Provence-Alpes-Côte d’Azur bénéficie d’un budget national de 1,511 milliards d’euros d’investissement pour soutenir les établissements sanitaires et médico-sociaux.
Une stratégie régionale des investissements Cette stratégie régionale des investissements Ségur en Paca tient en 6 axes prioritaires : Refinancer les établissements surendettés ; Transformer l’offre hospitalière, de ville et médico-sociaux ; l’Extension des capacités de soins critiques, la Mise à niveau des services d’urgence, la Création d’unités de soins palliatifs ; Rénover, étendre ou reconstruire des établissements vétustes ; Favoriser une meilleure coopération publique-privée ; et Soutenir les territoires , en perte de professionnels de soins.
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Le Vaucluse en détail Le Ségur de la santé, intervenu en juillet 2020, suite à la pandémie du Covid 19 communiqué aux français le 17 mars 2020, a permis un financement de grande ampleur des établissements de santé et médico-sociaux pour financer des projets d’envergure. Voici les dernières informations communiquées par l’ARS Vaucluse.
Modernisation du Centre hospitalier d’Avignon Objectif : augmenter les capacités de réanimation, de soins continus, des urgences et de l’hémodialyse. Accroitre la qualité des conditions d’accueil des tours de médecine et de chirurgie. Projet de construction d’un bâtiment. 9M€ ont déjà été alloués et un montant de complémentaire de 58,5M€ est envisagé. Par ailleurs, le Centre hospitalier d’Avignon bénéficie de 17,2M€ pour la restructuration et l’extension des soins critiques adultes. Les travaux ont débuté en mars 2024. La modernisation du centre, dans son ensemble, consommera 81,3M€ auxquels s’ajoutent 2M€ du Conseil régional Sud Paca pour des travaux planifiés au 3e trimestre 2026.
Le Centre hospitalier d’Orange Le Centre hospitalier d’Orange bénéficiera de 1,5M€ pour la mise à niveau des plateaux techniques et le renforcement de la gradation des soins pour des débuts de travaux 1er trimestre 2026.
La Clinique Synergya-Ventoux à Carpentras La Clique Synergya Ventoux recevra 600 000€ pour la rénovation et l’extension du plateau ambulatoire dont les travaux débuteront au 3e trimestre 2025.
Le Centre hospitalier spécialisé de Montfavet Le Centre hospitalier spécialisé de Montfavet touchera 2,4M€ pour l’humanisation des unités d’hospitalisation dont les travaux débuteront 3e trimestre 2025. Également, 1M€ sera dévolu à la création d’une unité de soins intensifs psychiatriques pour des travaux au 2e trimestre 2026.
Centre hospitalier de Cavaillon Il est prévu une restructuration et une extension de l’hôpital, création de blocs opératoires à hauteur de 15M€ du fait de la fermeture de la clinique Synergya Luberon. Il sera accompagné par l’ARS avec une dotation de 4M€.
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Au chapitre des Ehpad Les Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) n’ont pas été oubliés. Ainsi, l’Agence Régionale de Santé finance la modernisation et la formation des personnels des Établissements pour personnes âgées dépendantes, ainsi, voici les établissements qu’elle accompagne et soutient. «Avant l’affaire Orpéa, nous étions déjà engagés sur l’inspection des Ehpad, rappelle Nadia Benayache. Ainsi tous les Ehpad -il y en a 58 en Vaucluse- ont été contrôlés dont 11 sur sites et le reste sur pièces et de manière conjointe avec le Conseil départemental. L’Ehpad Saint-André à Morières-lès-Avignon a été mis sous administration provisoire durant 6 mois, du fait de signalements. Ces contrôles seront poursuivis pour les structures du handicap, des centres de santé, dentaires et autres, le transport sanitaire, les pharmacies, les hôpitaux…»
L’Ehpad l’Oustalet à Malaucène L’Ehpad l’Oustalet à Malaucène a bénéficié de travaux en juin 2023 pour un montant de 1,1M€. Le Conseil départemental là aussi investi à hauteur de 500 000€.
L’Ehpad du Centre hospitalier de Cavaillon L’Ehpad du Centre hospitalier de Cavaillon a obtenu 7,4M€ et d’1M€ du Conseil départemental de Vaucluse.
L’Ehpad Les Arcades à Sainte-Cécile-les-Vignes Les travaux devraient débuter en décembre 2025 à hauteur de 4M€ auxquels s’ajoute 1M€ du Conseil départemental de Vaucluse. Le projet fait en totalité 15M€.
L’Ehpad André Estienne à Cadenet L’Ehpad André Estienne à Cadenet a bénéficié de 1M€ pour des travaux à venir cette année. Il avait déjà bénéficié de 500 000€.
Assainissement financier des établissements de santé Au titre de l’assainissement financier pour restaurer les capacités financières des établissements en situation de surendettement 743M€ ont été alloués aux établissements de Paca. A ce titre, également, le Centre hospitalier Henri Duffaut d’Avignon a bénéficié de 22M€. L’Hadar -Association pour l’Hospitalisation A Domicile d’Avignon et sa Région et HAD -Hospitalisation A Domicile-, SSIAD -Service de Soins Infirmiers A Domicile-et Esa -Equipe Spécialisée Alzheimer- s’est vue allouer 300 000€.
Le Centre hospitalier d’Apt a reçu 1,870M€ ; celui de Carpentras 300 000€ ; celui de Gordes 387 000€ ; celui de l’Isle sur la Sorgue 300 000€ ; le Centres hospitalier Louis Giorgi d’Orange 3,531M€ ; celui de Sault 774 000€ ; celui de Vaison la Romaine 820 000€ ; le Centre hospitalier Jules Niel de Valréas 2,727M€ ; celui de Montfavet 300 000€ ; L’Institut Sainte Catherine à Avignon 7,363M€ ; Le Centre hospitalier intercommunal de Cavaillon Lauris 1,748M€.
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Extraits de ce qui a été dit lors de la conférence de presse Les thèmes abordés : La prévention, l’accès aux soins et la santé mentale, priorité nationale 2025.
«Il y a une baisse de la population de médecins généralistes libéraux en ville, mais pas dans les hôpitaux publics où il y en a plus aujourd’hui que 5 ans en arrière, relate Loïc Sauriou, directeur départemental de l’ARS. Il y avait 550 libéraux il y a cinq ans, désormais ils sont 460. Une embellie devrait se faire jour d’ici 2030-2035 pour retrouver les effectifs de 2020-21. Cependant la façon d’exercer a changé et il faut désormais prévoir deux médecins pour remplacer un médecin qui part en retraite. Cependant l’Ordre des médecins vient de publier un rapport évoquant, en 2040, trop de médecins.»
Un guichet unique «Actuellement 90% vauclusiens ont un médecin traitant, et 94% ayant une affection de longue durée -ALD- également. Depuis 2023 en France, la mortalité pour cancer a diminué, ce que ne permettrait pas un système en bout de souffle. Le Collectif Vaucluse santé attractivité, créé il y a plus d’un an, mobilise la CPAM -Caisse primaire d’assurance maladie-, la MSA -Mutualité sociale agricole-, les Conseils régional et départemental, l’Ordre des médecins, l’ARS, ensemble, nous avons mis en place un guichet unique pour communiquer, notamment auprès des médecins et favoriser le développement de l’internat dans les cabinets libéraux.»
Séduire les médecins pour qu’ils s’installent en Vaucluse «Pourquoi ? Parce que les médecins s’installent naturellement là où ils ont fait leurs études : Marseille, Montpellier ou Nice ou dans villes d’où ils sont natifs. L’idée est donc de proposer à ces internes de faire leur internat en structures ou en médecine générale -pour la 4e année de médecine- et les inciter à rester en Vaucluse. 2026 devrait permettre la venue de docteurs juniors -thésés- qui auront une année à faire en zones sous-dotées en médecins, avant de s’installer en libéral. Ils exerceront par semestres. Ils sont 200 au niveau régional et nous souhaiterions en accueillir une trentaine. Ce sera un nouveau vivier à partir de novembre 2026. De la même façon, nous recrutons aussi des médecins seniors, possiblement à la retraite, qui peuvent donner un peu de leur temps pour exercer.»
Recrutement d’assistants médicaux «Le médecin disposerait d’une personne, un assistant médical, pouvant accueillir le patient, s’occuper des usages administratifs, de transmettre ou d’enregistrer les documents de santé, de prendre les constantes, puis à la fin de la consultation, s’occuper du paiement, afin que le médecin ne soit présent qu’au moment du diagnostic et de la prescription, ce qui optimise et libère le temps médical. Cela permet de libérer la file active qui est d’environ 1 000 à 1 500 patients, c’est-à-dire sa patientèle.»
Désaffection pour la vaccination Loïc Sauriou tire la sonnette d’alarme concernant la vaccination «Car la rougeole sévit de plus en plus, notamment chez les enfants alors que la maladie avait été éradiquée du fait de la vaccination enfantine. Également, cet hiver, peu de gens se sont fait vacciner contre la grippe, notamment les seniors ce qui a entrainé un pic d’hospitalisation de personnes à partir de 75 ans. Cela aurait pu être évité grâce au vaccin qui est conçu pour en atténuer les effets et surtout les formes graves.»
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La santé mentale «La santé mentale est Grande cause nationale 2025. Des études ont révélé l’impact de la crise Covid sur la santé mentale, notamment des passages aux urgences pour tentative de suicide de très jeunes-femmes, avec, heureusement, maintenant, un retour à la normale.»
La pédopsychiatrie «Les parcours vont être revus, dans un contexte de raréfaction des psychiatres. Nous sommes très critiques au niveau des effectifs car les jeunes médecins sont peu attirés par la pédopsychiatrie et la psychiatrie, ces deux spécialités ne rencontrant pas de succès auprès des étudiants. Cependant, la prise en charge des plus jeunes patients a pu être renouvelée dans le cadre d’une Maison des adolescents, avec une prise en charge élargie qui dépasse la prise en charge de l’hôpital de Montfavet, concernant les médecins généralistes en ville et les psychologues.» A ce propos, l’ARS finance des associations venant en aide aux personnes vulnérables.
Un collectif de 1er secours en santé mentale «Un collectif de 1er secours en santé mentale, soutenu par l’ARS, forme actuellement des personnes : citoyens, élèves, pour en reconnaître les aspects et venir en aide aux personnes fragilisées, relate Nadia Benayache. Les personnels de l’ARS et particulièrement la CPAM ont, par exemple, été formés en leur qualité de services recevant du public. L’ARS finance des formations en compétences psychosociales pour donner des outils aux citoyens et même aux enfants, afin d’interagir avec lors de situations difficiles et ainsi intervenir en gestion des émotions.»
Les personnes en situation de handicap et autisme «Plus de 3M€ ont été alloués à des dispositifs pour les personnes en situation de handicap, détaille Nadia Benayache, notamment pour renforcer les IME -instituts médicaux éducatifs- et proposer plus de places, augmenter les places en ESAT – Établissements ou services d’aide par le travail- des dispositifs de répits, afin de soulager les aidants, financer en partie les écoles inclusives, comme pour Joly Jean à Avignon, avec sa structure pour jeunes enfants autistes. Un espace semblable sera créé en septembre 2025, en maternelle, sur la commune de Cavaillon. Ces unités, en milieu ordinaire, pour enfants, existent désormais à Avignon, Bollène et l’Isle-sur-la-Sorgue. Une plateforme verra également le jour cette année pour les 7-12 ans-. Un lieu, le CAMSP – Centre d’action médico-sociale précoce- à l’Hôpital Henri Duffaut dépiste l’autisme, plus particulièrement, chez les plus jeunes enfants, de zéro à 6 ans.»
Psychiatrie «Nous allons créer une unité spécialisée, fermée et sécurisée, en plus de l’UMD -Unité pour malades difficiles-, à l’Hôpital de Montfavet- de prise en charge des détenus, de la future prison d’Entraigues mais aussi prenant en charges les autres patients d’autres centres pénitentiaires du Pontet, d’Arles et de Tarascon,» reprend Loïc Souriau.
Le Plan 50 000 solutions «Le plan 50 000 solutions est un financement structurel de nouveaux dispositifs et parcours médicaux ou sociaux-médicaux. «Il est inédit en France, souligne Nadia Benayache. Il s’agit d’un budget de 3M€ en 2024 en Vaucluse, 2025 devrait être du même niveau, et de 100M€ à l’échelle Provence-Alpes-Côte d’Azur.»
Inauguration du nouvel espace de vente de l’Esat de Cavaillon
Jusqu’à présent, les entreprises qui n’atteignaient pas le taux de 6% de salariés en situation de handicap avaient le choix : soit payer une contribution Agefiph, soit mettre en place un accord agréé. Ce dernier consiste en un plan d’actions de trois ans, permettant de développer l’emploi de salariés handicapés. Mais ces accords, autrefois renouvelables indéfiniment, ne peuvent plus être reconduits que deux fois, depuis 2020. Ils arrivent donc à leur terme dans un grand nombre d’entreprises. Ces dernières doivent donc trouver le moyen de se rapprocher du taux des 6%, dont elles restent encore très éloignées. Focus avecSpartes*, le cabinet parisien de conseil expert dans le pilotage de la performance RH et financière des entreprises.
Les 5 et 15 mai prochains, les entreprises devront, comme chaque année, remplir leur DOETH (Déclaration obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés). Et comme chaque année, le constat sera le même : les entreprises doivent compter 6% de salariés en situation de handicap, mais ne parviennent en moyenne qu’à 3,6%**. Le chiffre n’a pas bougé depuis 2019. Pour pallier à ce manquement, les entreprises peuvent, soit payer une contribution AGEFIPH, soit mettre en place, pour un budget au moins équivalent, un accord agréé. En clair, un plan d’action sur trois ans permettant de développer la politique handicap interne de l’entreprise, pour in fine se rapprocher des 6% de travailleurs handicapés. Mais, dans la mesure où l’objectif n’est toujours pas atteint, le législateur a décidé dès 2020 de limiter l’usage de ces plans : autrefois renouvelables indéfiniment, ils ne peuvent plus être reconduits que deux fois.
« Nous notons une très forte augmentation de la demande de ces PME. »
Anthony Gentelet, directeur de la société de conseil spécialisée Pidiem
« Résultat, la grande majorité des entreprises qui avaient mis en place ces accords ne peuvent plus les renouveler. Elles vont donc devoir recommencer à payer des contributions Agefiph, et l’objectif des 6% sera encore plus difficile à atteindre que dans le passé, explique Anthony Gentelet, directeur de la société de conseil spécialisée Pidiem, filiale du groupe Spartes. Cela fera mécaniquement augmenter le coût de cette contribution, année après année… et les personnes en situation de handicap resteront sous-représentées dans le monde du travail : leur taux de chômage dépasse de 60% celui de la population générale***. »
Parmi les entreprises qui peinent le plus à remplir leur obligation, on trouve avant tout les structures de moins de 250 salariés. « Nous notons une très forte augmentation de la demande de ces PME, poursuit Anthony Gentelet. Notre approche pragmatique, concrète, leur permet de réaliser ce que les accords agréés ne réussissent pas à faire : atteindre le seuil de 6% de salariés handicapés, ou au moins s’en rapprocher. »
Sensibiliser au handicap ne suffit pas Pour atteindre ce résultat, Pidiem mène au sein des entreprises une démarche originale, en deux temps. D’abord, un échantillon de salariés est invité à un entretien individuel sur la sensibilisation au handicap. Il s’agit notamment de rappeler que 80% des handicaps sont invisibles, et que certains salariés de l’entreprise se trouvent probablement en situation de handicap, sans en faire état ou sans le savoir. Mais cette action ne suffit pas : dans un second temps, Pidiem propose aux collaborateurs atteints de ces handicaps invisibles (dyslexie, diabète, allergie…) de les accompagner dans les démarches administratives leur permettant d’obtenir la Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH). Cette démarche, basée sur le volontariat, reste strictement confidentielle, et l’employeur n’en est informé qu’avec l’accord du salarié. Pidiem guide ensuite les entreprises afin de les aider à mieux prendre en compte ces salariés, pour les aider à mieux vivre avec leur handicap au travail.
« L’entreprise y trouve donc un avantage direct, au-delà des obligations légales. »
Au total, après le passage des équipes Pidiem, les entreprises voient leur taux d’emploi de travailleurs en situation de handicap augmenter de 2,6 points, et les deux tiers dépassent les 6% imposés par la loi. Cet accompagnement fait également bouger les lignes dans toute l’entreprise : depuis la création de Pidiem en 2009, ses clients ont dégagé au total plus de 5M€ supplémentaires de budget ‘Handicap et Santé au travail’. Des aménagements de postes ont notamment été réalisés : fauteuils ergonomiques, changement du revêtement des sols de certains bureaux… D’autres aménagements, organisationnels cette fois, ont été pris : extension du télétravail pour le salarié en situation de handicap mais aussi pour les salariés aidants, journées d’absence pour rendez-vous médicaux… « Enfin, ces actions permettent d’améliorer l’engagement de l’ensemble des salariés, de diminuer l’absentéisme et le turn-over au sens large, reprend Anthony Gentelet. L’entreprise y trouve donc un avantage direct, au-delà des obligations légales. »
*Créé en 2012, le cabinet Spartes, dont le siège social est à Paris, accompagne plus de 1 500 clients dans toute la France. L’entreprise emploie 150 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 33M€ en 2024. **DARES novembre 2024 ***Agefiph juillet 2024
Inauguration du nouvel espace de vente de l’Esat de Cavaillon
Dans la continuité des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, qui ont provoqué un véritable engouement autour de diverses pratiques sportives, l’État poursuit la démocratisation de la pratique para-sportive. Au cours du mois de février, le club de basket-fauteuil de Carpentras s’est vu offrir neuf fauteuils par la préfecture de Vaucluse et le Comité Départemental Olympique et Sportif.
Le 15 février dernier, les joueurs du club de basket-fauteuil de Carpentras ont pu inaugurer les neuf fauteuils offerts par la préfecture de Vaucluse et le Comité Départemental Olympique et Sportif (CDOS) au cours d’un entraînement au gymnase Eric Tabarly en présence de Bernard Roudil, sous-préfet de l’arrondissement de Carpentras, de Roland Davau, président du CDOS de Vaucluse, et de Jacqueline Bouyac, conseillère régionale et membre de la commission santé, handicap, enseignement supérieur et recherche.
Ensemble, la préfecture de Vaucluse et le CDOS ont permis le financement par l’État des nouveaux fauteuils ainsi que de mallettes pédagogiques dédiées aux para-sports comm le céci-foot, la boccia, le goal-ball et le volley-ball. Ce projet a pour objectif de démocratiser davantage la pratique para-sportive. En Vaucluse, 31 disciplines sportives sont accessibles au para-sport. Seulement 1% des personnes en situation de handicap pratiquent une activité para-sportive en club.
Inauguration du nouvel espace de vente de l’Esat de Cavaillon
En France, selon les chiffres les plus récents de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), 6,8 millions (13 %) de personnes de 15 ans ou plus vivant à leur domicile déclaraient en 2021 « avoir au moins une limitation sévère dans une fonction physique, sensorielle ou cognitive » et 3,4 millions (6 %) disaient « être fortement restreintes dans des activités habituelles, en raison d’un problème de santé ». S’y ajoutent plus de 140 000 personnes de 16 ans ou plus hébergées en établissement spécialisé dans la prise en charge du handicap. En outre, 15 % des personnes reconnues handicapées le sont de naissance ou avant leur 16 ans, ce qui signifie que 85 % des handicaps surviennent au cours de la vie.
Si les personnes en situation de handicap font face à des difficultés d’accès à l’emploi ou aux infrastructures publiques, une étude récente réalisée par l’Ifop permet également de lever le voile sur un phénomène particulièrement alarmant : la surexposition des personnes handicapées, en particulier les femmes, aux violences physiques et sexuelles.
D’après cette étude, qui a interrogé environ 4 000 adultes en France en 2022 (dont la moitié en situation de handicap), près d’une femme handicapée sur quatre indique ainsi avoir subi des violences conjugales (23 %). Ce chiffre est nettement supérieur à celui mesuré auprès de l’ensemble des femmes (15 %) et auprès des hommes handicapés (13 %), ces derniers étant significativement plus touchés que l’ensemble des hommes (4 %). En ce qui concerne les violences sexuelles, près d’une femme handicapée sur cinq indique avoir déjà été violée (16 %), soit une proportion substantiellement plus élevée que celle mesurée chez l’ensemble des femmes (9 %), les hommes handicapés (9 %) et l’ensemble des hommes (3 %). Les résultats de cette enquête montrent que les femmes en situation de handicap doivent faire face à des difficultés cumulatives et que la vulnérabilité physique et psychologique pousse très souvent les agresseurs à passer à l’acte.
L’accès à l’emploi reste restreint pour les personnes handicapées Dans son dernier rapport intitulé « Handicap, inclusion et travail » paru en 2022, l’OCDE observe que « si les taux d’emploi des personnes handicapées se sont améliorés au cours de la dernière décennie, le fossé entre les personnes en situation de handicap et celles sans handicap face à l’emploi reste important ». En 2019 (données les plus récentes disponibles), dans un ensemble de 32 pays de l’OCDE, moins d’une personne handicapée sur deux avait accès à l’emploi (44 %), un chiffre qui était plus de 25 points de pourcentage inférieurs à celui des personnes sans limitations fonctionnelles. Comme le montre notre graphique, la Suisse et le Canada font partie des pays les mieux lotis en matière d’inclusion professionnelle des personnes handicapées, avec des taux d’emploi compris entre 54 % et 58 % pour ces dernières, et un écart avec les personnes sans handicap qui était inférieur à 20 points.
Comme l’explique l’OCDE, « le déficit d’emploi persiste car les personnes handicapées sont confrontées à un déficit substantiel et durable de compétences : sans les compétences requises et la possibilité d’améliorer ces compétences sur un marché du travail en constante évolution, les personnes handicapées ne sont pas sur un pied d’égalité pour pourvoir un poste vacant ou conserver un emploi. Les faibles taux d’emploi sont également responsables de taux élevés de pauvreté chez les personnes handicapées ».
Inauguration du nouvel espace de vente de l’Esat de Cavaillon
C’était un grand jour ce samedi 7 décembre : Frédéric Gaillanne, créateur de la fondation éponyme a laissé la présidence de l’association qu’il a créée à sa fille Fanny à l’issue du conseil d’administration.
« Ça fait 20 ans que je m’occupe de cette école, je ne suis pas attaché au pouvoir, la passation va se faire en douceur avec ma fille qui travaillera dans la continuité avec toute l’équipe, mais je resterai dans les parages pour m’occuper du bénévolat », explique Frédéric Gaillanne.
Certains l’ont connu il y a plus de 30 ans quand il habitait Place Saint-Didier à Avignon, qu’il avait une galerie d’art Rue des Teinturiers et qu’il avait créé le Parcours de l’Art. « En 2004, je me trouvais à Villeurbanne et à côté, il y avait un collège avec des élèves déficients visuels qui se déplaçaient avec leur canne blanche. L’idée m’est venue d’un chien qui soit leurs yeux, c’est ainsi qu’a débuté l’aventure de notre école, qu’a été éduquée une caniche royal prénommée Victoire, tout un symbole. Elle a été attribuée à Marlène qui avait 14 ans et ça a changé sa vie et la nôtre. »
La première école de formation de chiots en France
Frédéric Gaillanne s’est aperçu que le Canada nous avait devancés avec l’association Mira qui éduquait des Saint-Pierre. Une race issue du croisement entre un Labrador et un Bouvier bernois, un chien intelligent, calme, sociable, agréable à former, apte à comprendre et à rapidement analyser les situations.
Il poursuit : « J’ai pris mon bâton de pèlerin, j’ai cherché s’il existait une structure ad hoc, mais en France, il n’y avait pas d’école de formation de chiots. Seulement des instructeurs en locomotion qui enseignaient aux déficients visuels à se débrouiller pour leurs déplacements avec une canne blanche. Comme je suis natif de L’Isle-sur-la-Sorgue, j’ai réfléchi et imaginé un chenil avec un parcours des sens. Un ami architecte l’a mis en forme et on a construit cette Fondation Gaillanne sur 7 500 m² de la propriété familiale. »
Un chien pour sortir de la solitude
À ce jour, 185 chiens-guides ont été offerts à des enfants et des ados de 12 à 18 ans, pas seulement de jeunes Français, mais aussi des Italiens, Espagnols, Portugais, Belges, Luxembourgeois. « Ce n’est pas une fierté pour moi, c’est du bonheur, une façon d’enrichir leur vie, de leur apporter une autonomie, une liberté de déplacement. Grâce à leur compagnon à quatre pattes, ils ne sont plus jamais seuls pour affronter l’avenir et les obstacles de la rue et de la vie. D’ailleurs le regard qu’on pose sur eux est différent, c’est plutôt de l’admiration que de la compassion ou de la pitié », ajoute Frédéric Gaillanne qui a, à ses pieds, son fidèle Jazz. « Mon chien, c’est mon trait d’union social, il me sort de la solitude, de l’obscurité. »
Pour financer la fondation, Frédéric Gaillanne a fait de la com, auprès de 30 Millions d’Amis, de la télé et de la radio locales, mais aussi du Crédit Agricole Alpes-Provence, des Transports Lieutaud, de McCormick France, de Blachère Illumination, de L’Occitane, des Transports Berto, et il a aussi obtenu des dons du monde de la téléphonie et du BTP. Et ça a marché puisque l’éducation d’un chien qui dure 2 ans entre sa socialisation au cœur d’une famille d’accueil, puis la formation à son métier de chien-guide, qui doit s’habituer au bruit de la circulation, aux klaxons, aux feux tricolores, aux passages pour piétons, aux trottinettes électriques, aux rollers à l’étroitesse des trottoirs, aux chantiers qui obligent à trouver un autre chemin pour se déplacer, à son alimentation, sa santé… Bref, tout cela a un coût : 25 000€ par animal. Le budget est de 1,6M€ par an avec une seule subvention, celle du Conseil Départemental et elle est symbolique (5 000€).
Une nouvelle présidente pour la Fondation
La nouvelle présidente de la Fondation, Fanny Gaillanne, vit dans ce milieu depuis toujours. « Mes deux parents sont déficients visuels. J’ai été sensibilisée toute petite. Je les ai vus longtemps se déplacer avec une canne, je les guidais en leur tenant la main. Et quand mon père a pu disposer de son 1ᵉʳ chien guide, c’était une femelle, Hydra, notre vie a totalement changé, il est devenu autonome. Il pouvait venir me chercher à l’école, au Conservatoire de musique de la Place du Palais des Papes. Depuis, il a eu Shaft, Stanley et maintenant Jazz, que du bonheur ! »
Elle poursuit : « Ce n’est pas le titre de présidente qui m’intéresse, c’est comment réparer une injustice, puisque ce monde est pensé par des valides, que les problèmes d’accessibilité persistent malgré les Jeux Olympiques et Paralympiques. Nous ne devons pas imaginer à leur place, c’est à eux de nous dire. D’ailleurs, sur 17 salariés, nous en avons deux qui sont des déficients visuels, Laetitia et Alban. Et ce sont les enfants qui sont au cœur de notre mission, à nous de mettre à leur disposition des chiens formés, qui sont leur outil d’émancipation, leur béquille pour aller et venir. »
Fanny Gaillanne est institutrice dans une ZEP (Zone d’éducation prioritaire) à Paris et suit la pédagogie Freinet, basée sur une démarche éducative centrée sur l’enfant. Elle a une classe double ‘Cours élémentaires 1 et 2’ où les grands expliquent aux plus petits. Elle a aussi intégré la Fédération Française des Chiens Guides d’Aveugles il y a deux ans, elle a appris, elle connaît les dossiers et le réseau, puisque la Fondation Gaillanne a essaimé un peu partout dans l’Hexagone (avec des délégations en Normandie, Bretagne, Pays de Loire, Pyrénées, Nord, Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Dauphiné et Provence-Alpes-Côte d’Azur). Et elle passe toutes les vacances scolaires et nombre de week-ends dans le Vaucluse au contact des chiens, des formateurs, des familles d’accueil.
Un nouveau chenil va être édifié à Velorgues, avec huit boxes supplémentaires donc des bénéficiaires en plus dans les années qui viennent. « Le moment le plus émouvant, c’est quand on remet le chien à l’enfant, qu’il le caresse, on a tous les larmes aux yeux, des larmes de joie, signes d’une vie nouvelle, d’un avenir souriant », ajoute Frédéric Gaillanne.
Cette fondation, c’est une grande famille de bénévoles, de soutiens, de mécènes, de parrains et d’ambassadeurs. Le 12 décembre aura lieu au Palais des Papes un dîner étoilé dans le noir concocté par des grands chefs comme Glen Viel (Oustau de Baumanière), Xavier Mathieu (Le Phébus à Joucas), Mathieu Desmarest (Pollen), Edouard Loubet, Florent Pietravalle (La Mirande), Pascal Auger (Hôtel d’Europe). Des maillots de l’équipe de France et du Real Madrid seront offerts par Kylian Mbappé ainsi que le manuscrit du Fabuleux Destin d’Amélie Poulain par le réalisateur Jean-Pierre Jeunet. Les inscriptions sont closes, mais si vous aussi voulez participer à un grand moment, retenez cette date : le 28 septembre 2025, c’est celle de la prochaine remise de chiens-guides. Ils s’appellent Velcros et Vanina (ce qui fera sans doute plaisir au chanteur Dave, qui est aussi voisin et parrain de la Fondation). Et comme il est écrit sur un cadre posé sur le piano de la Fondation : « De l’obscurité à la lumière, il n’y a que quatre pattes. »
Inauguration du nouvel espace de vente de l’Esat de Cavaillon
Dans le cadre de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées, qui a lieu du lundi 18 au dimanche 24 novembre, le Comité de la Prévention de la Désinsertion Professionnelle de Vaucluse, dont fait partie l’AIST 84, invite le public à la 6ᵉ édition du Festival Handiclap ce mardi 19 novembre sur le Campus de la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse à Avignon.
Au programme de ce festival qui a pour objectif de sensibiliser aux handicaps en entreprise : • 8h30 : café d’accueil • 9h : conférence ‘Vivez l’expérience du Maintien en Emploi avec le Théâtre Forum’ avec l’intervention de la compagnie Globe Théâtre • 11h : échanges avec les experts du maintien en emploi et de la prévention
Inscription gratuite en ligne. Mardi 19 novembre. De 8h30 à 12h30. Campus de la CCI de Vaucluse. Allée des Fenaisons. Avignon.
Inauguration du nouvel espace de vente de l’Esat de Cavaillon
L’association du bassin d’emploi et de vie d’Agroparc ‘Hey Agroparc!‘ et l’organisme de formation Nextech, présent à Avignon et Pertuis, s’associent pour organiser l’événement artistique ‘Regards sur le handicap’ qui a pour objectif de révéler et valoriser le handicap. Ce projet comprend un concours photo ouvert à tous, une exposition éphémère, ainsi qu’une soirée de remise de prix avec diverses animations.
En mai 2024, Hey Agroparc! et Nextech souhaitent s’associer pour créer un événement autour du handicap. « Notre projet est celui d’oser montrer ce qui existe, là, avec nous. Oser nommer le handicap, oser le montrer dans toutes ses formes, visibles ou invisibles. Montrer aussi des instants de vie, heureux ou malheureux, seuls ou partagés, et dire que les personnes handicapées vivent des émotions, des passions, des études, ont un métier, une famille, des amis… Bref, ont une vie… », expliquent les deux acteurs du projet.
Un concours photo
Ce projet s’articule en trois axes. Le premier étant un concours photo, gratuit et ouvert à tous, autour de la vie des personnes en situation de handicap. Chaque participant ne peut présenter qu’une seule photo. Le fichier doit être envoyé par mail à l’adresse agroparc.photo@gmail.com au format JPEG et ne doit pas dépasser les 7MB. Chaque photo, qu’il soit amateur ou non, devra accompagné son cliché d’une description et d’un titre.
Chacun est libre d’aborder le thème comme il le souhaite en fonction de son imagination et de sa sensibilité. Les photographies seront jugées, par un jury composé de cinq membres, sur leur pertinence vise–à-vis du thème proposé, sur leur originalité, et sur leur intérêt artistique. Trois lauréats seront sélectionnés et se verront remettre un prix lors de la soirée du 28 novembre.
Initialement, les candidats avaient jusqu’au vendredi 11 octobre pour participer, mais en raison d’un manque de temps pour s’organiser et participer pour les associations de personnes en situation de handicap qui souhaitaient participer, un délai supplémentaire à été accordé. Les participants ont donc jusqu’au dimanche 27 octobre pour envoyer leur photographie
Pour voir toutes les modalités de participation, cliquez ici.
Une exposition
Parmi les photos qui seront envoyés pour le concours, 30 seront sélectionnées, imprimées, puis disposées dans différents lieux de la zone d’activité d’Agroparc pendant 2 à 3 semaines. Cette exposition sera un mélange de photographies effectuées par des professionnels et par des amateurs.
A travers cette exposition, Hey Agroparc! et Nextech souhaitent non seulement mettre en valeur le handicap, mais aussi valoriser le territoire d’Agroparc, dans la diversité qui l’habite : une zone d’activité, de logements, de commerces, de campus, d’abris-bus, de sentiers, de lieux partagés, de moments festifs, etc.
Une soirée
Enfin, le projet ‘Regards sur le handicap’ s’achèvera avec une soirée le jeudi 28 novembre, durant laquelle auront lieu plusieurs animations. Une remise de prix sera tout d’abord organisée pour récompenser les trois gagnants du concours photo.
Ensuite, plusieurs court-métrages seront diffusés avec Unis-Cité Méditerranée sur le handicap, suivis de prises de paroles d’experts et de témoignages. Enfin, cet événement sera l’occasion de partager un moment festif et convivial.
Inauguration du nouvel espace de vente de l’Esat de Cavaillon
Le Phare, la Maison des familles pour éclairer la parentalité verra le jour avenue Edouard Daladier, en lieu et place de l’ancienne usine Gyma à Carpentras. Objectif ? Répondre à la demande des parents qui veulent mieux comprendre les besoins des tout petits. Un projet initié par la Cove –Communauté d’Agglomération Ventoux Comtat Venaissin-, à la demande des crèches du territoire. Ouverture des 1 940m2 du bâtiment prévue en septembre 2025.
Le Phare, Copyright la Cove
Ainsi, le Phare, sera dévolu à l’accueil, l’information, l’accompagnement des parents dès la grossesse et jusqu’à l’autonomie du jeune dans la vie active. Le lieu regroupera les services et institutions liés à la Petite enfance afin de faciliter les démarches des familles aidés par 55 agents.
Ce Phare-Maison des familles accueillera une crèche de 60 berceaux dénommé ‘Les Lucioles’ ; des Ateliers d’aide à la parentalité sous forme de world-café, conférences –notamment sur le sommeil de l’enfant- des soirées thématiques et interventions d’experts ou spécialistes.
Le relais de la Petite enfance accompagnera les futurs parents et parents dans la recherche d’une assistante maternelle et coordonnera plus de 600 places sur le territoire intercommunal.
Des permanences de partenaires institutionnels et associatifs s’y dérouleront comme avec Résonnance Médiations (pour les médiations familiales-, Le passage point Ecoute jeunesse, l’Umane pour l’assistance au parcours de vie dans le cadre du handicap des parents ou enfants, la PMI –Protection maternelle et infantile-.
Le LAEP, Lieu d’accueil Enfant-parent, avec ‘La roulotte qui papote’, un espace de socialisation, d’écoute, d’échanges et de jeux pour les enfants de moins de 6 ans accompagnés par leurs parents.
Les bureaux de la Direction de la cohésion sociale de la Cove avec le SDAPE – Service D’Accompagnement au Parcours de l’Enfant qui vise à la réussite éducative des enfants. Son programme s’adresse aux habitants de Carpentras, notamment à destination des enfants de 2 et 16 ans, scolarisés dans les établissements de la ville, repérés en difficulté à l’école et pour lesquels ces difficultés sont en lien avec d’autres difficultés d’ordre social, familial, de santé…
Le Phare, Copyright la Cove
Le service Petite Enfance Ce service coordonne les crèches intercommunales et associatives, le RPE et le LAEP itinérant. Il regroupe plus d’une centaine d’agents, professionnels de l’accueil des jeunes enfants.
Concrètement Le Phare est avant tout un lieu ressource pour les parents où ils pourront trouver des réponses et être accompagnés dans leur parcours, au gré d’activités, de temps d’échanges et de permanences avec leurs enfants et des professionnels. Les partenaires institutionnels et associatifs les guideront dans l’ensemble de leurs démarches.
L’édifice comprend 1 940m2 en tout comprenant les 983m2 réhabilités de l’ancienne usine Gyma et les 960m2 en cours de construction. Cinq jardins ponctueront le lieu composé de la pinède existante, d’un futur jardin pédagogique, de patios extérieurs, de deux aires de jeux, le tout ponctué de tables et bacs en bois. Deux parkings d’environ 60 places de stationnement finiront de structurer le lieu sous les ombrières supportant 429 panneaux photovoltaïques.
Réalisation du projet Le projet a été voté par le Conseil de communauté en décembre 2019. Les travaux ont démarré en avril 2024 et la livraison est prévue fin août 2025 pour une ouverture en septembre 2025.
Les chiffres Le projet est estimé à 5,580M€ autofinancés par la Cove à hauteur de 1,7M€. Les subventions de l’Etat se montent à 1,3M€, La Caf à hauteur de 1,275M€, le Département pour 1,100M€ et la région Sud à hauteur de 95,850M€.
Le Phare a rassemblé, autour de la Cove, plus de 150 partenaires tels que L’État, la Région Sud, le Département de Vaucluse, les communes, la Caisse d’allocations familiales, La Mutuelle Sociale Agricole, France Travail, Le Planning familial, la Caisse Primaire d’Assurance maladie, le Codes 84 (Comité Départemental d’Education pour la Santé), les Unités parents-bébés, l’Agence régionale de Santé (ARS), des médecins et pédiatres, des bibliothèques, des écoles et de nombreuses associations.