7 mai 2024 |

Ecrit par le 7 mai 2024

Août, le doux moment des balades artistiques

François Cance, président d’Artothèque à Cabrières d’Avignon organise depuis presque 30 ans des rencontres entre les artistes et les publics afin que l’art s’épanouisse sur le territoire. En ce mois d’Août on ira à la Maison Victoire à

Dimanche 27 août à Mane, dans les Alpes-de-Haute-Provence, à partir de 11 heures, les adhérents et amis de l’association Artothèque auront l’occasion de visiter l’atelier du peintre Dominique Paulin, dans l’ancienne maison de l’éditeur Robert Morel.
Il sera possible d’y pique-niquer.

DR Dominique Paulin

A voir actuellement
L’association culturelle Artothèque propose actuellement la découverte des œuvres d’Anne K, sculptrice et du peintre Kristian Desailly à la Maison Victoire.
La Librairie Le Bleuet, quant à elle expose actuellement les photos de Hans Silvester.
Et également les sculptures d’Elisabeth Von Wrede ainsi que des photos de Hans Silvester au Phébus à Joucas.

Dr Hans Silvester

Les infos pratiques
Maison Victoire. Place de l’Ancienne Mairie, à Cabrières-d’Avignon. Les visites ont lieu sur rendez-vous, après inscription au 04 90 05 01 54 ou par courriel client@maisonvictoire.com 

Les infos pratiques pour Mane le 27 août
Pour le 27 août, la visite de l’atelier du peintre Dominique Paulin, à Mane. A partir du village de Mane, prendre la nationale 100. Prendre direction ‘Prieuré de Salagon’ Dans la direction de la Maison des Produits du Pays Passer devant le Prieuré et continuer pendant un kilomètre. Un panneau à gauche indique la route des ‘Hautes Plaines’. Passez le petit pont, vous montez tout droit dans la colline, à flanc de garrigue…et malgré bosses et chemin de cailloux, n’allez ni à droite ni à gauche. Après quatre kilomètres, vous arriverez devant une barrière et un rocher blanc. C’est là.

En savoir plus sur Dominique Paulin
«Née dans une famille d’artistes, Dominique Paulin exerce le métier de peintre en parallèle de sa carrière de médecin. Ce n’est qu’en 2008 qu’elle dévoile au public les œuvres qu’elle peint depuis toujours.»

Matière et couleurs
«Haute en matières et admirable coloriste, elle joue les alchimistes mêlant huile, pastel et encre à des matériaux inattendus (brou de noix, cendres, micas,…). La matière travaillée donne corps à un monde en création, où le geste et la lumière structurent la toile. Elle parvient à capter l’infime, l’apprivoiser et finalement le révéler.»

Le devenir de l’homme
«La question que vient nous poser Dominique Paulin est celle du devenir de l’homme et de son espace : notre planète. Catastrophes naturelles, incertitudes, angoisse de l’inconnu, nourrissent son oeuvre qui appréhende l’art comme un moyen d’anticipation, d’exploration des issues possibles. Elle peint la série « Tsunami » quelques mois avant le tsunami qui a secoué le Japon en 2011, comme une prémonition, et dont « Tsunami et centrales » résonne puissamment.»
Extraits de ‘Dominique Paulin, un chant du Monde’ par Christian Burrus, Commissaire de l’exposition ‘Spacialités’, à l’espace Cardin.

DR Elisabeth Von Wrede

Août, le doux moment des balades artistiques

L’association Albert Kahn a honoré le photographe Hans Silvester pour sa délicatesse à raconter, pour la préserver, l’humanité et lui a remis le prix de la photographie.

Dr Hans Silvester

L’association « Planète Albert Kahn« , fondée et présidée par Jean-François Fortchantre, a créée en 2009 plusieurs prix qui ont pour vocation d’honorer les photographes qui s’engagent par l’image à raconter et préserver l’humanité, sur les pas d’Albert Khan, humaniste passionné de photographies.
 
Un prix pour récompenser 50 ans de travail mais surtout un regard
Mi-décembre l’association a attribué le prix de la photographie à Hans Silvester pour l’ensemble de son œuvre photographique, qui s’étend sur 50 ans de prises de vues et de voyages, honorant ainsi ses images et l’humanisme qu’elles reflètent. «Si les photographies de Hans Silvester sont si poignantes et ont fait le tour du monde, c’est grâce à son regard singulier. Echanger avec Hans Silvester, c’est embrasser l’humanité,» a souligné Jean-François Fortchantre.

DR Hans Silvester

 
Des images à partager

Les images de l’artiste seront exposées et ses livres photo de collection seront présentés. Des tirages ainsi que des éditions rares et limités, mais aussi des photos flash encadrées idéales pour des cadeaux, pour les collectionneurs et amateurs du monde.

Les infos pratiques
La galerie d’art et la boutique Retour De Voyage sont ouvertes du mercredi au samedi de 10h30 à 13h et de 15h30 à 19h le dimanche de 9h30 à 13h30 et de 14h à 17h Et sur rendez-vous au 06 87 32 58 58. Retour de voyage, la maison sur la Sorgue, Place Rose Goudard à l’isle-sur-la-Sorgue. contact@lamaisonsurlasorgue.com ; www.lamaisonsurlasorgue.com ; www.retourdevoyage.com

Les enfants berger, Hans Silvester, DR

Août, le doux moment des balades artistiques

Le chef Xavier Mathieu du Phébus à Joucas a invité Hans Silvester, photographe à la réputation mondiale, à exposer ses œuvres sur les poules, en ses murs, sur une initiative de François Cance le président d’Artothèque. L’exposition photographique s’y tient jusqu’au 17 octobre.

Pour l’occasion, le docteur Patrick Pageat, vétérinaire, éthologue et directeur de recherche a évoqué le gallinacé. Voici ce qu’il a dit, en substance :

Il y a 6 000 ans
«Il y a environ 6 000 ans, en Asie du Sud-Est, une espèce appelée ‘coq doré’ -Gallus gallus- commençait à vivre en association avec les populations humaines. Comme toutes les espèces animales chez lesquelles ce processus adaptatif particulier se nomme ‘domestication’, le coq doré a trouvé un avantage significatif dans cette association. Oiseau omnivore, habitué à chercher sa nourriture au sol, il sut profiter des restes et excédents alimentaires des humains tout en bénéficiant d’une excellent protection contre les prédateurs. Si ce confort aura valu la mort de certains de ses membres, l’association permit à l’espèce de prospérer, et de proliférer, se répandant sur l’ensemble de la terre, à l’exception des régions polaires. »

Copyright Hans Silvester

La sélection de l’homme
« L’homme a sélectionné, au gré de ses besoins et de sa fantaisie, des races de poules qui ont acquis des spécialisations, de l’ornementation à la défense contre les serpents, scorpions, rongeurs, mais aussi en production d’œufs et qualité de chair. Mieux encore, cette spécialisation s’est manifestée de façon différenciée pour chacune des tranches d’âges, tant et si bien que la poule, le poussin, le poulet et le coq apparaissent parfois comme des êtres différents. »

Une famille aviaire
« Cette famille aviaire a partagé la vie des humains, courant librement le jour, rentrant dans les maisons, souvent pour y quêter quelque nourriture, se réfugiant au poulailler le soir, peuplant la basse-cour et symbolisant un peu le foyer humain, qu’elle contribuait à nourrir mais aussi à protéger des nuisibles et des détritus. »

Une rupture contemporaine
« La période contemporaine a rompu cet équilibre. Nous avons délaissé les races aviaires pour créer des souches aux performances de production prévisibles et compatibles avec l’industrialisation agro-alimentaire. Ces oiseaux, un peu monstrueux, capables de peser 1,5kg en 5 semaines, ou produisant une quantité considérable d’œufs, ont été isolés dans des bâtiments aux conditions hyper-contrôlées. Le lien et le pacte domestique ont été rompus, tandis que la chair même de ces animaux et leurs œufs sont devenus une sorte de non-viande neutre et un produit standard, insipides mais néanmoins sanitairement suspects. »

Copyright Hans Silvester

Une exposition pour restaurer l’image du coq, de la poule et du poussin
« L’exposition proposée restaure cette tétralogie méconnue des contemporains, à travers les somptueux clichés photographiques d’Hans Silvester, dans sa beauté, sa diversité, son importance cruciale pour la qualité de l’environnement, pour notre santé et aussi pour ses inimitables qualités gastronomiques dévoilées par le chef Xavier Mathieu. La participation d’Alexandre Pons, éleveur à Eyragues, qui perpétue les méthodes d’élevage respectueuses des volailles et des races de tradition, permettra de confirmer qu’il est possible de bien produire. Nous vous invitions donc à une redécouverte de l’œuf et de la poule, avec toute leur famille. »

Une exposition pour les aimer jusqu’au 17 octobre
« Hans Silvester est un ancien grand reporter de l’agence Rapho. Il est aujourd’hui l’un des derniers grands photographes indépendants. Hans Silvester est né en 1938 à Lorräch, dans le sud de l’Allemagne et a découvert la Provence au début des années 1960, quand il photographie les chevaux de Camargue qui ont contribué à le rendre célèbre. Auteur de nombreux livres sur la Provence et l’Ethiopie, parmi ses thèmes de prédilection figurent l’écologie, la défense de la planète, les photographies des animaux et des objets simples du quotidien. Il est mondialement reconnu pour son travail de longue haleine auprès des tribus de sud de l’Ethiopie, les peuples de l’Omo, témoignant de leurs coutumes ancestrales juste avant que la civilisation ne les rattrape. »

Les infos pratiques
Le Phébus. Exposition de photographies de poules de Hans Silvester. 220, route de Murs à Joucas.

Copyright Hans Silvester

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