21 août 2025 |

Ecrit par le 21 août 2025

Le peloton du Tour de France va gravir le Ventoux pour la 19e fois de son histoire

Si c’est la 18e fois que les coureurs de la Grande boucle ont rendez-vous avec le ‘Géant de Provence’ lors de la 16é étape programmée ce mardi 22 juillet , c’est bien la 19e fois qu’ils graviront la montagne vauclusienne.

Un peu d’histoire : si le Tour de France a été créé en 1903, il a fallu attendre 1951 pour que son parcours emprunte pour la première fois les pentes du Ventoux. Et encore, la ‘Grande boucle’ n’a fait qu’y passer. En effet, il a encore fallu patienter jusqu’en 1958 pour assister à la première arrivée au sommet. C’est alors Charly Gaul qui a aura été le premier des 10 vainqueurs qui s’y sont succédés depuis, dont de grands noms comme Raymond Poulidor, Eddy Merckx, Bernard Thévenet, Jean-François Bernard, Marco Pantani, Richard Virenque…

18e étape pour une 19e ascension depuis 1951
Avec l’édition 2025 du Tour de France, même si c’est la 18e fois que l’épreuve passera par le Ventoux, ce sera la 19e fois (en comptant la double ascension de 2021 lors de l’étape remportée par le belge Wout Van Aert à Malaucène) que les coureurs partiront à l’assaut du ‘Géant de Provence’ et la 11e fois qu’il sera un site d’arrivée. Jusqu’à ce jour, le Ventoux a été gravi par Malaucène au nord (en 1951 et 1972), par Sault à l’est (en 1974 et 2021), par Bédoin au sud (en 1952, 1955, 1958, 1965, 1967, 1970, 1987, 1994, 2000, 2002, 2009, 2013, 2016 et 2021).

De ces trois routes conduisant au sommet, celle du versant sud demeure la voie royale par excellence, car jugée la plus difficile (même si les locaux considèrent que le passage par Malaucène est aussi éprouvant). Aux 21,5km d’ascension, jalonnés de nombreux et raides passages à 10%, s’ajoute sur les 6 derniers km, la traversée d’un désert de pierres blanches, fréquemment balayé par les rafales de vent. En 2016, l’étape avait été perturbée par le Mistral. La force du vent avait obligé les organisateurs à raccourcir exceptionnellement la veille, la longueur de l’étape d’une distance 6 kilomètres. Les spectateurs de la partie sommitale ayant reflué vers le bas, la densité des spectateurs avait provoqué la chute du maillot jaune Chris Froome lors de cette étape où l’affluence avait été estimée à 500 000 spectateurs.

En 2009, l’étape avait marquée par un feu de forêt, obligeant une colonne de pompiers à emprunter en sens inverse la route utilisée par la caravane du Tour et le peloton. Enfin, preuve de l’attrait des organisateurs, le Ventoux avait été aussi mis particulièrement à l’honneur lors du parcours de la 100e édition en accueillant la très prestigieuse étape du 14 juillet. Mais le Ventoux peut aussi se transformer en piège mortel où l’air se raréfie au fur et à mesure que l’on se rapproche du sommet. La stèle, en hommage au coureur anglais Tom Simpson décédé lors du Tour de France 1967, située à moins de deux kilomètres du sommet est là pour le rappeler.


Le peloton du Tour de France va gravir le Ventoux pour la 19e fois de son histoire

La bibliothèque-musée L’Inguimbertine, à Carpentras, accueillera dès ce samedi 14 juin l’exposition ‘L’Art de peindre la vie’, consacrée à l’artiste Joseph-Siffred Duplessis, qui a notamment peint les portraits de Benjamin Franklin et Louis XVI. L’exposition sera visible jusqu’au 28 septembre.

Joseph-Siffred Duplessis (1725-1802) est l’un des portraitistes les plus remarquables du XVIIIe siècle. Pour célébrer le tricentenaire de sa naissance, L’Inguimbertine lui consacre l’exposition temporaire ‘L’art de peindre la vie’ qui offrira au public plongée unique dans l’univers artistique du peintre.

L’exposition réunira, parmi les 200 tableaux peints par Joseph-Siffred Duplessis, une soixantaine d’œuvres provenant de collections prestigieuses telles que le Metropolitan Museum of Art de New York, le Nelson-Atkins Museum of Art de Kansas City, le Musée des Beaux-Arts du Canada à Ottawa, le Château de Versailles et le Musée du Louvre. 

Benjamin Franklin et Louis XIV réunis à Carpentras

De 1776 à 1785, Benjamin Franklin a séjourné en France pour obtenir le soutien du gouvernement de Louis XVI dans la guerre d’Indépendance des États-Unis d’Amérique. Une visite qui a porté ses fruits puisque le 20 mars 1778, le roi Louis XVI a remis à Franklin le traité d’alliance franco-américain, scellant l’engagement de la France aux côtés des Américains.

Près de deux siècles et demi plus tard, en 2025, les deux personnalités sont de nouveau symboliquement réunies en France, à Carpentras, au travers des deux portraits peints par Joseph-Siffred Duplessis.

Exposition ‘L’Art de peindre la vie’. Du 14 juin au 28 septembre. L’Inguimbertine. 180 Place Aristide Briand. Carpentras.


Le peloton du Tour de France va gravir le Ventoux pour la 19e fois de son histoire

Ils avaient entre 6 ans et 13 ans, les petits des écoles Bouquerie et Mistral, d’autres un peu plus âgés, les collégiens de Viala, de Roumanille, de l’Institution Champfleury, des Cadets de la Gendarmerie et de l’Escadrille Jeunes de l’Armée de l’Air et de l’Espace qui ont pris part à cette cérémonie sur l’imposante Place du Palais des Papes ce jeudi 8 mai à Avignon.

Étaient présents les gendarmes de Vaucluse et leur commandant, le colonel Cédric Garence qui gère la sécurité de 146 communes de Vaucluse sur 151, soit 371 000 Vauclusiens, les légionnaires du 2e Régiment Étranger de Saint-Christol, soit un millier d’hommes de l’Armée de Terre, les représentants de la Base Aérienne 115 qui abrite les les pilotes de chasse du Rafale et les pilotes d’hélicoptères Fennec et qui assurent la police du ciel 24h sur 24 dans le Sud-Est. Mais aussi le Général deux étoiles Jean-Luc Daroux , Délégué Militaire Départemental et Commandant de la Brigade des Forces Spéciales Air (BFSA) d’Orange, également les Douanes, la Police Nationale, la Police Municipale, les pompiers, les porte-drapeaux et les représentants des Anciens Combattants. Autres personnalités, le Préfet de Vaucluse, Thierry Suquet, Cécile Helle, maire d’Avignon, et Raphaël Arnault, député.

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Le Préfet a lu le message du ministre des Armées Sébastien Lecornu et de Patricia Miralles, secrétaire d’État en charge des anciens combattants et de la Mémoire pour les 80 ans de la reddition de l’Allemagne nazie et la Victoire des Alliés. « Le 8 mai 1945, quand la nouvelle parvint à Paris, le Général de Gaulle qui incarnait la voix de la France libre et combattante, adressa ces mots à la nation : ‘Tandis que les rayons de la gloire font une fois de plus resplendir nos drapeaux, la Patrie porte sa pensée et son amour d’abord vers ceux qui sont morts pour elle, ensuite pour ceux qui ont combattu, versé leur sang et tant souffert. Pas un de ses soldats, de ses aviateurs, de ses marins, pas un acte de courage ou d’abnégation de ses fils et filles prisonniers, pas un deuil, pas un sacrifice, pas une larme n’auront donc été perdus. Aux soldats morts, blessés, aux prisonniers, aux résistants foudroyés ou torturés s’ajoutent les civils assassinés et déportés, en particulier les Juifs morts dans la Shoah’ ».

Après ce premier temps de la cérémonie, puis la remise de médailles à des militaires méritants comme Claude Moulinas, 84 ans, sur son fauteuil roulant, tout le monde est monté jusqu’au Monument aux Morts du Rocher des Doms où ont été déposées nombre de gerbes à la mémoire des victimes de cette Seconde Guerre mondiale notamment par les membres du Conseil Municipal des enfants d’Avignon. Entre guerre en Ukraine, suite du conflit israélo-palestinien et tensions entre Inde et Pakistan, la paix n’est toujours pas d’actualité. Mais le devoir de mémoire lui, est toujours entretenu, 8 décennies plus tard, par des dizaines d’enfants d’Avignon qui ont chanté La Marseillaise à tue-tête, malgré un micro défaillant. Mais le coeur et la ferveur y étaient, c’est le principal.


Le peloton du Tour de France va gravir le Ventoux pour la 19e fois de son histoire

Notre confrère Vaucluse Matin-Dauphiné libéré vient de publier une nouvelle édition de l’ouvrage intitulé ‘Avignon au temps des papes’. Proposé dans la collection ‘Les patrimoines’, ce livre a été écrit par Hervé Aliquot, aujourd’hui décédé, et remis à jour et complété par Paul Payan, maître de conférences à l’Université d’Avignon.

Avenio, la ville du vent. Juchée sur l’oppidum naturel de la « roque » des Doms, elle existe depuis le Néolithique. Ici, les hommes ont trouvé refuge entre les berges du fleuve puissant et les marais qui l’environnent. Sur les pentes sud du rocher se trouvait la cité des Cavares, transformée au Ier siècle par les Romains en une ville importante avec ses temples, ses thermes et un arc de triomphe. Le forum se déploie depuis l’actuelle place de l’Horloge jusqu’à la rue Petite-Fusterie, où arrive l’eau du fleuve. Des voûtes, qui vont servir de magasins, sont construites. Au-dessus, une centaine de colonnes à chapiteaux corinthiens borde le forum antique.

Tout va disparaître au Ve siècle, lorsque les monuments sont détruits pour servir de remparts contre les invasions déferlant alors dans la vallée du Rhône. Son organisation en évêché permet à Avignon de rester dans l’histoire malgré les cavalcades sarrasines.
Les tribulations des comtes de Provence permirent à la cité de grandir grâce à une agriculture forte et à un commerce prospère. Au XIIe siècle, les premiers remparts défendent la cathédrale Notre-Dame-des-Doms, la Maison commune et surtout le fameux pont Saint-Bénezet.

La croisade contre les Albigeois et le grand siège de 1226 mené par le roi de France n’altèreront que peu de temps une prospérité sans égale. Durant une grande partie du XIIIe siècle, la ville profite d’une quasi-indépendance. Le Comtat Venaissin qui jouxte Avignon, longtemps dans les mains du comte de Toulouse, est alors remis dans les mains de Grégoire X en 1274. Sa garde en est confiée à Guillaume de Villaret, grand prieur de Saint-Gilles, et aux Hospitaliers qui feront la gestion du territoire. Avignon devient, en 1290, vassale du seul comte de Provence, roi de Naples, Charles d’Anjou.

L.G.

Avignon au temps des papes. 8,50€. 52 pages. 15×21 cm. En vente en kiosque ou sur le site de la boutique du Dauphiné où sont proposés les 130 ouvrages de la collection ‘Les patrimoines’.

L’auteur
Hervé Aliquot, docteur en archéologie médiévale. Écrivain et conférencier, il a notamment réalisé une série d’études sur les palais cardinalices et les palais du pape Clément VI. Sa dernière découverte : la livrée du cardinal Anglic Grimoard et ses inscriptions. Il est décédé en 2017. Paul Payan, maître de conférences à l’Université d’Avignon, a actualisé et complété l’ouvrage.


Le peloton du Tour de France va gravir le Ventoux pour la 19e fois de son histoire

Le succès grandissant de manifestations comme l’Avignon Motor Passion (le week-end dernier au centre des expositions) devrait nous éclairer sur le présent. Si autant de gens viennent voir de vieilles mécaniques et se plonger dans le passé c’est peut être que les autos d’aujourd’hui ne font plus rêver, un peu comme l’état actuel de notre société ? Un parallèle peut-être pas aussi audacieux que cela.

Le monde d’aujourd’hui est à l’image de notre production automobile actuelle : aseptisée, uniforme et sous toujours plus de contrôle. Non ce n’est pas du passéisme ringard que d’aimer les vieilles guimbardes. C’est même un acte militant, un signe envoyé pour lutter contre le politiquement correct et la culpabilisation qui y est associée. On veut de l’audace, de la créativité comme on veut du plaisir et du partage. De la liberté et des émotions plutôt que se fondre dans le moule.

Aujourd’hui, en France le volume de véhicules produits est retombé au niveau de celui des années 60

Cette situation n’est pas sans conséquence pour l’industrie automobile européenne. Si elle faisait encore récemment notre fierté, elle est aujourd’hui sur une bien mauvaise pente. Un peu comme notre monde. Les deux se cherchent un avenir plus radieux. Coincée entre la marche forcée à l’électrification qui ne rencontre pas le succès escompté et la surtaxe des véhicules thermiques de forte puissance, qui pénalise l’automobile plaisir, l’industrie automobile européenne est sur le déclin. Aujourd’hui, en France le volume de véhicules produits est retombé au niveau de celui des années 60. Incroyable.

La palme de la meilleure marche arrière revenant à Citroën qui a ressorti son logo original vieux de 100 ans

Pour se réinventer un futur certains constructeurs n’hésitent pas à se plonger dans leurs placards à archives. C’est VW qui ressort la coccinelle ou son combi, Fiat son pot à yaourt (certes bodybuildé), BMW la MINI, et Renault la R5 ou encore la 4L. Sans oublier le retour de l’Alpine Renault, de la Ford Mustang, de la Mercedes SL (portes papillons), de la Ford GT 40, de la Fiat 124 spider ou encore du Land Rover Defender. La liste n’est sans doute pas complète. La palme de la meilleure marche arrière revenant à Citroën qui a ressorti son logo original vieux de 100 ans.

Comme quoi il est toujours possible de changer de direction et prendre une meilleure route…


Le peloton du Tour de France va gravir le Ventoux pour la 19e fois de son histoire

Jusqu’à la fin du mois de mars, la Ville de Sorgues propose plusieurs rendez-vous sur le thème ‘La conquête de l’Ouest américain’. Exposition, littérature, rendez-vous cinéma, ateliers, jeux, spectacles musicaux, ou encore conférence musicale sont prévus au programme jusqu’au samedi 29 mars.

Depuis ce mardi 11 mars, les premiers peuples d’Amérique du Nord se sont installés dans le hall d’exposition du pôle culturel et de la médiathèque de Sorgues pour une exposition sur la conquête de l’Ouest, conçue par La Caravane des Explorateurs. Jusqu’au samedi 29 mars, le public peut déambuler dans divers espaces, du campement indien au matériel d’explorateur, et découvrir le mode de vie des différents peuples avant et après l’arrivée des colons européens. Une visite contée de cette exposition sera proposé ce samedi 15 mars à 10h30 (gratuit sur inscription à l’accueil de la médiathèque).

Ce samedi 15 mars, La Caravane des Explorateurs animera un atelier ‘Tipi’ à la médiathèque pour en apprendre plus sur cet habitat traditionnel et en construire une version miniature à 15h (gratuit sur inscription à l’Espace Jeunesse).

Le mercredi 19 mars, l’Animothèque de Châteauneuf-de-Gadagne proposera une matinée jeux de société sur les thèmes des cowboys et des Indiens pour apprendre tout en s’amusant de 10h à 11h15 (gratuit sur inscription à l’Espace Jeunesse). À 14h, les enfants seront invités à une lecture d’albums autour des légendes indiennes, puis découvriront quel est leur animal totem (gratuit sur inscription à l’Espace Jeunesse).

Le samedi 22 mars, le public pourra se plonger dans un genre phare du cinéma : le western. Le film Django Unchained sera projeté à 10h pour les amateurs et passionnés de cinéma (à partir de 12 ans, gratuit sur inscription à l’Espace Adultes/Ados).

Le mercredi 26 mars, les bibliothécaires emmèneront les participants dans les grandes plaines, les forêts et les lacs où vivent les peuples Cree, Algonquins et Sioux à travers divers contes à 15h (entrée libre dans la limite des places disponibles).

Le vendredi 28 mars à 19h et le samedi 29 mars à 17h, les élèves de l’école municipale de musique et de danse proposeront un spectacle musical tout droit sorti du Far West. Ils raconteront l »histoire de Shane O’Sullivan, un jeune émigrant irlandais qui a 18 ans lorsqu’il débarque aux États-Unis au milieu du XIXe siècle (gratuit sur réservation à l’EMMD).

Pour terminer cette épopée historique dans l’Ouest américain, une animation musicale sera proposée le samedi 29 mars à 14h avec les musiques cultes qui ont marqué les films de western, mais aussi des musiques plus actuelles avec des artistes de rap ou r’n’b qui se sont inspirés de cet univers (gratuit sur inscription à l’Espace Adultes/Ados).

Jusqu’au samedi 29 mars. Médiathèque Jean Tortel et Pôle culturel Camille Claudel. 285 Avenue d’Avignon. Sorgues.


Le peloton du Tour de France va gravir le Ventoux pour la 19e fois de son histoire

Ces samedi 22 et dimanche 23 février, le Musée éphémère des dinosaures s’installera au Parc des Expositions d’Avignon. Le public fera un bon dans la Préhistoire et pourra déambuler entre une centaine de dinosaures grandeur nature.

Voyage vers le passé assuré ce week-end au Parc des Expositions d’Avignon avec le Musée éphémère des dinosaures. Les géants de la Préhistoire vous donnent rendez-vous pour un événement unique qui a déjà conquis de nombreux Français et Européens.

Une centaine de créatures XXL seront exposées. Certaines seront même animées mécaniquement pour faire vivre au public un moment plus vrai que nature 70 millions d’années en arrière. Il sera possible de déambuler parmi les vélociraptors, tyrannosaurus rex, diplodocus et ankylosaures, ou encore de jouer les apprentis archéologues.

Plusieurs spectacles seront proposés aux visiteurs à 11h, 12h, 14h, 15h, 16h, et 17h mettant en scène des maquettes robotisées géantes

Samedi 22 et dimanche 23 février. De 10h à 18h. 10€ ou 12€ (billetterie en ligne). Parc des expositions. Chemin des Felons. Avignon.


Le peloton du Tour de France va gravir le Ventoux pour la 19e fois de son histoire

Romain Gardi, doctorant en Histoire contemporaine au Centre Norbert Elias d’Avignon Université, spécialiste de l’histoire sociale et culturelle du football, a remporté le prestigieux prix Pierre Arnaud 2024 de la Société Française d’Histoire du Sport (SFHS).

Le prix Pierre Arnaud, créé en 2008, est remis en la mémoire de Pierre Arnaud, historien ayant créé les Carrefours d’histoire du sport, un événement organisé tous les deux ans dans une ville universitaire différente dans le but de provoquer une accélération des recherches dans un domaine et de permettre à de jeunes chercheurs et étudiants de présenter leurs travaux devant leurs pairs.

La 21ᵉ édition, organisée cette année autour du thème ‘Vivre le sport’, a distingué l’article Le football des paysans. L’apprentissage d’un sport au village (années 1920-1950) de Romain Gardi, doctorant de l’Université d’Avignon, pour son originalité et sa rigueur scientifique. L’article explore l’appropriation du football dans les villages français entre les années 1920 et 1950, offrant un regard inédit sur les interactions entre sport et société dans les milieux ruraux. Cette distinction reflète l’importance de ses recherches pour mieux comprendre l’impact du sport sur les dynamiques sociales et culturelles.

Le texte, qui devait faire maximum 45 000 signes et devait s’inscrire obligatoirement dans le domaine de l’histoire, a été évalué par les membres du conseil d’administration de la SFHS selon plusieurs critères comme la méthodologie utilisée, le corpus d’étude, la rigeur du travail, ou encore la nouveauté. Romain Gardi s’est vu attribuer un prix de 300€ et son article sera publié dans la revue Sciences Sociales et Sport.


Le peloton du Tour de France va gravir le Ventoux pour la 19e fois de son histoire

« Avec une superficie de 1 300 m², c’est la plus grande découverte d’un site carolingien dans un centre médiéval ancien », explique avec fierté Guihem Baro, qui dirige sept autres archéologues du Service Départemental de Vaucluse en mission sur cette Place de Verdun depuis le 3 septembre.

« Carolingien », dérivé du latin « carolus », peut aussi bien désigner Charles Martel que Charlemagne et faire référence à la dynastie de rois francs à partir du IXᵉ siècle. Dans ce quartier doivent être bâtis une trentaine de logements sociaux, mais d’abord les vestiges doivent être déterrés délicatement, mis à l’abri et protégés.

« Nous avons d’abord découvert de petites maisons en bois. On suppose que des gens se sont installés là près de la Sorgue pour pouvoir pêcher et se nourrir, ajoute l’archéologue en chef. Le château qui date du Xᵉ-XIᵉ siècle est tout près. C’était donc un secteur assez urbanisé au Moyen Âge, où les maisons, petit à petit, ont été érigées en pierre de Thouzon. Vous voyez à gauche du chantier, des murs épais, conçus en ‘arêtes de poissons’, en ‘chevrons’, comme les remparts du Thor d’ailleurs.

©Département de Vaucluse

Il poursuit : « Ce qui est rare, c’est que nous avons mis à jour du bois conservé en milieu humide. Cela signifie que les fondations ont plus de 1000 ans, mais elles n’ont pas été décomposées dans la tourbe. Nous avons aussi découvert des os d’animaux, de la vaisselle, du verre, des pièces en céramique. Nous en avons fait un relevé photographique et topographique ».

Les travaux depuis deux mois ont débuté avec une pelle mécanique pour « décaper les couches superficielles », mais au vu des trésors enfouis, c’est à la truelle, au pinceau et avec des pincettes que nos archéologues ont poursuivi pour extraire à la main notamment la sépulture recroquevillée d’un équidé, âne ou cheval, on ne sait pas encore, qu’ils ont découverte dans la cour d’une maison. « Cela veut sans doute dire que la famille était très attaché à son animal et l’a gardée à côté d’elle ».

Ce type de « fouille préventive » permet de protéger les vestiges avant qu’ils ne disparaissent à jamais, mais aussi d’enrichir nos connaissances historiques et scientifiques sur ceux qui nous ont précédés.

Dès la fin de l’année, quand tout aura passé au crible et exhumé, le site sera recouvert d’une épaisse couche de sable pour le sauvegarder et les travaux proprement dits de construction de 30 appartements par le bailleur Grand Delta Habitat pourront débuter mi-janvier 2025.

Peut-être un livre sera-t-il édité sur ces vestiges carolingiens ? À moins que ne soit organisée une exposition ? C’est à la Ville du Thor ou au Département de Vaucluse de décider, grâce aux conseils judicieux des archéologues qui auront travaillé d’arrache-pied sur ce site pendant quatre mois.

T‌outefois, le maire du Thor, Yves Bayon de Noyer est agacé. « D’abord, depuis 2 ans, une trentaine de familles attendent un logement. Ensuite ce retard coûte 400 000€, la moitié pour la ville, l’autre pour Grand Delta Habitat, alors que ce n’était pas prévu dans le financement ».

©Département de Vaucluse

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