18 août 2025 |

Ecrit par le 18 août 2025

‘Salon de Provence, Mémoires d’une ville’, livre somme de Jean-Pascal Hesse en hommage à sa ville natale

Jean-Pascal Hesse, on le connaît dans le Vaucluse comme directeur de la communication de la Maison Pierre Cardin, qui pendant des décennies a accompagné le couturier qui a créé en 2000 le Festival de Lacoste dans le Luberon.

Mais à l’origine, sa famille s’était installée en Algérie en 1832 et avait dû la quitter, le cœur lourd comme des millions de Pieds-Noirs, après les Accords d’Evian en 1962 pour s’implanter à Salon-de-Provence. Titulaire d’une maîtrise d’histoire contemporaine à l’Université de Provence et d’une licence d’administration publique à l’IEP (Sciences-Po) à Aix-en-Provence, il publie en 1991 une monographie sur un village situé non loin d’Alger, Courbet, cher à sa grand-mère maternelle.

Féru d’histoire, de culture, et de patrimoine, enfant du pays, il est élu à Salon sous la mandature d’André Vallet qui avait succédé en 1989 à Jean Francou, maire pendant 33 ans. Et quand sa vie professionnelle l’amène à Paris, il s’engage auprès de Jacques Chirac et occupe encore aujourd’hui des fonctions de conseiller culturel à la mairie du 8e arrondissement. 

Le livre Salon de Provence, Mémoires d’une ville

Et Jean-Pascal Hesse vient de publier chez Odyssée, un livre-hommage grand format (24x34cm) de 264 pages, richement documenté, illustré. Avec gravures, peintures, iconographie, des dizaines de photos sur le paysage, oliviers, cyprès, vignes, collines, moutons, l’histoire, le patrimoine, l’architecture, la culture de Salon-de-Provence, sa sociologie, son agriculture, l’essor de son industrie.

Il y fait la part belle aux origines de la « Villa Salone », entre la Trévaresse, la Plaine de la Crau et le Rhône, aux premiers habitants Ligures, issus des Grecs et des Phéniciens, les signes du futur « Salon de Crau » qui remontent à 423 avant J-C ou encore « Le Mont-Sallyen » qui abritait un entrepôt de sel, sans oublier le commerce de « bestiaux, de laine, de peaux, de briques et de poteries. »

Des personnages illustres ont concouru à son rayonnement. Comme Michel de Nostredame (Nostradamus), né à Saint-Rémy en  1503, qui a fait ses études à l’Université d’Avignon et s’installera en 1547 à Salon où il écrira Les Prophéties et Les Centuries. Mais aussi Adam de Craponne (1526-76), ingénieur-hydraulicien qui a eu l’idée de génie de dériver la Durance pour creuser un canal de 60km entre la Roque d’Anthéron et l’Etang de Berre. Cette irrigation sauvera la ville et toute la région de la sècheresse et marquera le début de l’essor de l’agriculture. Célèbre également Pierre-André de Suffren, dit « Le bailli de Suffren de Saint-Tropez » qui a notamment séjourné à La Tour d’Aigues et à Lourmarin.

L’arrivée du train sur l’axe Toulon-Marseille-Aix, Avignon-Lyon, une gare PLM à Salon de Crau en 1873 boostera le commerce, notamment des fruits et légumes, de l’huile d’olive et du savon, des filatures de soie et du travail du cuir.

Château de l’Empéri, Abbaye de Sainte-Croix, Collégiale Saint-Laurent, Tour de l’Horloge, Fontaine moussue en forme de champignon au coeur du centre ancien figurent parmi les monuments les plus iconiques de la cité… Salon-de-Provence où Marcel Pagnol a tourné La fille du puisatier en 1940 avec Josette Day et Fernandel, qui est depuis 1938 le siége de l’Ecole de l’Air et de l’Espace et de ses « poussins », futurs as de l’aviation façon Top Gun. Et depuis 1964, le centre d’entraînement de la prestigieuse Patrouille de France, unité d’élite des pilotes de chasse qui, chaque 14 juillet, défilent avec leurs 8 Alfa-Jet au-dessus des Champs-Elysées laissant leur empreinte bleu-blanc-rouge dans le ciel.

Comme le conclut Jean-Pascal Hesse : « Les Salonais ne veulent pas simplement se tourner vers leur passé pour s’y réfugier. Ils veulent être artisans d’une prospérité et d’une fierté retrouvées. »


‘Salon de Provence, Mémoires d’une ville’, livre somme de Jean-Pascal Hesse en hommage à sa ville natale

Sur une immense photo, le sourire de la mezzo-soprano illumine le Mur d’Orange en ce dimanche 20 juillet quand Jean-Louis Grinda, le directeur des Chorégies monte sur scène et s’adresse au public. « Ce soir, avec vous je suis empli de tristesse, Béatrice nous a quittés hier. Elle laisse un immense vide. Je l’avais rencontrée la 1re fois en 1984 à Marseille. Elle a été ovationnée 14 fois ici, à Orange. Je lui dédie cette soirée. »

Béatrice Uria-Monzon, que Raymond Duffaut, le directeur général, avait intégrée dans nombre de ses programmations à Orange à partir de 1998. Dans ‘Carmen’ évidemment, le rôle de Bizet qui lui a collé à la peau et qu’elle a réinventé, loin du folklore gitan pour en faire une femme libre, ainsi que ‘Nabucco’ de Verdi. ‘La Damnation de Faust’ de Berlioz en 1999, ‘Les contes d’Hoffmann’ d’Offenbach en 2000, ‘Le Requiem’ et ‘Rigoletto’ de Verdi en 2001, ‘Cavaleria Rusticana’ de Mascagni en 2009, et ‘Mefistofele’ de Boito en 2018. Une voix ample, chaude, incandescente que personne n’oubliera.

Aussitôt, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, dirigé par Daniele Rustioni, entame la célèbre ouverture de l’opéra de Verdi, tonique. Le tenor Brian Jagde souffrant est remplacé par Russell Thomas qui a enflammé le Metropolitan de New-York comme Covent Garden à Londres et fait avec succès ses premiers pas aux Chorégies. Entouré d’une distribution étincelante dans une tessiture grave, le baryton Ariun Ganbaatar (Don Carlo), la mezzo Maria Barakova (la bohémienne Preziosilla), le baryton-basse Michele Pertusi qui interprète le Marquis de Calatrava et le Père Guardino, et bien sûr la magnifique Anna Pirozzi dans Leonora.

Tout au long des 4 actes, le public adhère autant aux envolées lyriques et dramatiques qu’à la douce ‘Prière à la vierge’ toute en nuance et retenue, avant l’entracte. Entre vendetta, expiation et anathème, ‘La Force du Destin’ a failli embarquer les spectateurs jusqu’au bout de la nuit  puisqu’un orage a obligé les organisateurs à écourter la représentation de l’opéra de Verdi.

En hommage à Béatrice Uria-Monzon disparue à 61 ans, la chaîne France 4 rediffusera ce mardi 22 juillet à 21h la captation de ‘Carmen’ mise en scène au Théâtre Antique d’Orange par Jérôme Savary et suivie d’une interview qu’avait faite Anne Sinclair pour Fauteuils d’orchestre.

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

‘Salon de Provence, Mémoires d’une ville’, livre somme de Jean-Pascal Hesse en hommage à sa ville natale

En novembre dernier, la commune de Caumont-sur-Durance a inauguré la Place Marius Estratat, nommée après le Caumontois qui a vécu les horreurs de la guerre au siècle dernier. En janvier, l’un de ses portraits a été vandalisé. Ce dernier a finalement retrouvé sa place il y a quelques jours.

« S’attaquer a un tel symbole est inadmissible », s’est indigné Claude Morel, maire de Caumont-sur-Durance. Au début de l’année, un des portraits de Marius Estratat, qui était apposé à l’un des murs de la place éponyme, a été arraché et endommagé. La municipalité l’avait trouvé au sol quelques mètres plus loin. « J’ose espérer qu’il s’agit là d’un acte inconscient de personnes dépourvues de tout civisme et au raisonnement limité », a poursuivi le maire.

Le portrait vandalisé a finalement repris sa place au mois de février. « Les Caumontois peuvent être fier de leur héros même si ce dernier ne se reconnaissait pas comme tel, il l’était pourtant tout comme cette génération de sacrifiés au siècle dernier, a annoncé la municipalité. C’est en ce sens que la municipalité a décidé de laisser une marque durable et visible dans le village. Personne ne doit oublier. »


‘Salon de Provence, Mémoires d’une ville’, livre somme de Jean-Pascal Hesse en hommage à sa ville natale

Il y a tout juste 10 ans, le 7 janvier 2015 des terroristes prennent d’assaut les locaux du journal satirique Charlie Hebdo. Dans la foulée, d’autres attaques dans la région parisienne s’en prennent à des policiers ainsi qu’à une supérette cacher. Au total, ces tragiques événements qui dureront jusqu’au 9 janvier feront 17 victimes et 22 blessés.
Partout en France, l’émotion puis la mobilisation sont immenses. En Vaucluse, on assiste ainsi à des rassemblements sans précédent.
Bien au-delà des premières estimations officielles, ils sont près de 30 000 à se déplacer dans les rues d’Avignon afin de participer à l’hommage rendu le dimanche suivant aux victimes des attentats.

La ‘Une’ de l’Echo du mardi du 13 janvier 2015.

Ce déferlement sans précédent touche l’ensemble du département. Ils seront ainsi plus de 3 500 à défiler dans les rues d’Apt. Les Vauclusiens seront également chaque fois plusieurs milliers à Cavaillon, Sorgues, Orange et l’Isle-sur-la-Sorgue ainsi que 1 800 à Lourmarin. Dans le même temps, plusieurs centaines de personnes se regrouperont au Thor ainsi que dans des villages comme Sablet, Séguret, Aubignan, Caderousse, Châteauneuf-de-Gadagne, Bédarrides, Vacqueyras, Cucuron, Lauris, Lapalud… Ils seront même 400 sur les pentes du Ventoux.
Dans le Gard rhodanien, les rassemblements attireront plus de 3 000 personnes à Pont-Saint-Esprit et 500 à Villeneuve-lès-Avignon. La veille de ces réunions dominicales, plusieurs milliers de vauclusiens avaient déjà participé à des rassemblements à Bollène, Malaucène ou bien encore la Tour d’Aigues.

L’édito de l’Echo du mardi du 13 janvier 2015.

‘Salon de Provence, Mémoires d’une ville’, livre somme de Jean-Pascal Hesse en hommage à sa ville natale

Jean Grégoire, ancien directeur du Parc naturel régional du Luberon, est décédé le 31 août dernier. Il avait intégré l’équipe du Parc en 1980 et en était devenu le directeur en 1992, jusqu’à son départ à la retraite en 2012.

« Madame Dominique Santoni, Présidente, les élus du comité syndical et les membres de l’équipe du Parc naturel régional du Luberon présentent leurs condoléances émues à sa famille et à ses proches, et souhaitent rendre hommage à Jean Grégoire », a communiqué le Parc.

Recruté par Gilbert Plat, le président fondateur du Parc, Jean Grégoire a défendu les valeurs du Parc avec passion depuis son arrivée en 1980. Son expérience et sa vision étaient appréciées et respectées dans le réseau des espaces protégés de France. Il a été chargé des questions agricoles, puis chargé de mission agriculture, études foncières et urbanisme, trois missions clés pour le territoire du Luberon. En 1991, il est devenu responsable du service aménagement et développement et adjoint au directeur, puis est devenu le directeur du Parc l’année suivante, sous la présidence de Jean-Louis Joseph.

Au cours de sa carrière, il a notamment été à l’initiative de nombreux projets tels que : la création des marchés paysans, la conduite des Plans d’occupation des sols (POS) dans les communes, la désignation du territoire par l’Unesco en tant que Réserve de biosphère en 1997, la reconnaissance du territoire en tant que Géoparc en 2004, la création du réseau des Parcs naturels régionaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur, la coopération internationale avec le Maroc grâce à laquelle le concept de ‘Parc naturel’ a fait son apparition dans la loi marocaine, et bien d’autres.

Il a également participé à des projets au sein même du Parc, qui font de ce dernier ce qu’il est aujourd’hui : développement de l’éducation à l’environnement, animation des sites Natura 2000, création du service SEDEL (Services d’économies durables en Luberon) pour accompagner les communes vers la sobriété énergétique, défense du foncier agricole, structuration de la Maison du Parc, développement du tourisme à vélo, etc. Il a conduit deux révisions de la Charte en 1997 et 2009, et il a aussi favorisé l’extension du périmètre du Parc et son assise dans les Alpes-de-Haute-Provence.

« Pour tout cela, nous te disons “Merci Jean“. Nous garderons toujours dans nos cœurs le souvenir de ton humanisme, ton humour qui faisait notre bonheur et ton ‘esprit Parc’ », a conclu l’équipe du Parc naturel régional du Luberon.


‘Salon de Provence, Mémoires d’une ville’, livre somme de Jean-Pascal Hesse en hommage à sa ville natale

Parmi les participants à l’anniversaire de la Libération de Piolenc, Patrick Choukroune, le président de l’Association ‘Vaucluse 1944, La Liberté retrouvée’ en tenue de la 3ème Division d’Infanterie. Etaient également présents, la députée RN Marie-France Lorho, Louis Driey, le maire du village, Louis Biscarrat, venu en voisin de Jonquières, Paul Durieu, ancien maire de Camaret (1983-2008), député, conseiller général et président de l’Association des Maires de Vaucluse, mais aussi le Général Champeau qui a fait des recherches pour identifier les résistants et les alliés US qui avaient agi en 1944 pour libérer la population de la barbarie nazie.

Une plaque « Juste parmi les Nations » a été dévoilée en hommage posthume au couple Yvonne et Sidoine Clément qui avait hébergé et sauvé Bertrand Kahn. « Ils ont incarné l’honneur de la République », avait dit, à l’époque, en 2007, Simone Veil, aux côtés du Président Chirac, en faisant entrer les Juifs au Panthéon.

Hommage a été aussi rendu au Groupe Franc Mario, aux FFI, aux maquisards, aux volontaires qui avaient résisté à l’envahisseur. « Ils ont  libéré notre pays de l’oppresseur, ils ils ont versé leur sang pour notre liberté « , a conclu Louis Driey, le maire.

Pour ce jour anniversaire, Piolenc avait aussi organisé une exposition de voitures de collection, Austin Healey décapotable, Corvette, Alpine, Renault 8, Triumph TR 4, Lancia Delta 8 soupapes, Traction Avant 15 CV, 2 CV Citroën et Chrysler Baron.

Et nombre de confréries avaient été invitées à ces 80 ans de la Libération de Piolenc, comme celle de la Fougasse créée il y a 31 ans par l’ancien nougatier de Sault, André Boyer, ou encore la Confrérie de la Châtaigne, venue du Revest-du-Bion, la Confrérie du Melon de Cavaillon, celle des Mange-Tripes d’Alès et celle de la « Truffe noble et savoureuse d’Ardèche ». Le concours d’aïoli a été remporté par Marie-Thérèse Calay-Roche avant que ne soit organisé un aïoli géant pour plus de 200 convives dans la salle des fêtes, pour mettre en valeur l’ail dont Piolenc est la capitale en Provence.


‘Salon de Provence, Mémoires d’une ville’, livre somme de Jean-Pascal Hesse en hommage à sa ville natale

Mère, maire, grand-mère et catalane. Voilà en quatre mots Marie-Josée Roig, celle à laquelle tout le monde a rendu hommage ce mercredi 14 août à l’Église Saint-Agricol, trop petite pour accueillir la population qui, pour partie, est restée sur le parvis pendant la messe qui a duré plus d’une heure.

En plus des Avignonnais anonymes, le tout Vaucluse de la politique était là : Cécile Helle qui lui a succédé à la mairie en 2014, le préfet de Vaucluse Thierry Suquet, Alain Bompard, ancien président des Verts de l’AS St-Etienne et adjoint aux sports, Jean-Claude Andrieu, ancien maire de Carpentras, Anthony Zilio, 1ᵉʳ magistrat de Bollène, Joël Guin, président du Grand Avignon, Jean-Baptiste Blanc, sénateur, Jean-Marc Roubaud, ancien député-maire de Villeneuve-lez-Avignon. La liste est longue de ceux qui ont tenu à lui rendre hommage : Albert Mansour, Jean-Christophe Ozil, Pascale Bories, Christiane Gontard et son mari Michel Gontard, René Dubuy, Jean-Louis Cros, Christophe Bertrand, Valérie Wagner, Anne-Marie Jouffroy-Bologna, Gérard Facq, Christian Etienne, Vincent Leleu, François Leleu, Didier Auzet, Jean-Louis Cros, Romain Lautier, Jacques Montaignac qui l’ont tous côtoyée comme élus ou collaborateurs lors de ses trois mandats municipaux. Elle qui a aussi été conseillère régionale, puis députée, ensuite présidente de la COGA devenue Grand Avignon et enfin ministre à deux reprises, sous la présidence de son ami Jacques Chirac, en 2004, de ‘La Famille et de l’Enfance’ et en 2005 comme ‘Déléguée à l’Intérieur’ dans le gouvernement Raffarin.

En l’absence de l’archevêque d’Avignon, François Fonlupt, c’est le vicaire général du diocèse, Charles-Bernard Savoldelli qui a célébré l’office. L’amie de Marie-Josée Roig, Véronique Boissy a été la première à lui rendre hommage. « C’était une femme exceptionnelle qui a marqué de son empreinte indélébile notre ville et notre pays. Ce n’était pas qu’une femme publique, c’était une maman et la grand-mère de Jules. Avec elle, Avignon a progressé et prospéré. Elle était fidèle à ses racines, elle la catalane, avec une ténacité à toute épreuve, un tempérament bien affirmé qui l’ont amenée jusqu’à la victoire dans toutes ses campagnes électorales. Mais elle a perdu son dernier combat, celui contre la maladie, elle qui avait une immense chaleur humaine, une présence lumineuse, qui savait si bien écouter et réconforter avec empathie. Elle nous a quittés le 7 août et elle laisse déjà un vide immense. Mais là-haut, parmi les étoiles, elle veille sur ses enfants, sa famille et nous tous, les Avignonnais. Tu nous manques déjà, Marie », a-t-elle conclu avec émotion.

© Andrée Brunetti

Natacha Nicolas qui avait été à la tête de la Commission Culture quand Avignon avait été désignée « Capitale Européenne de la Culture » en 2000, a insisté sur ses derniers souhaits, quand Marie-Josée Roig était à l’hôpital d’Avignon : « Que les soignants, les infirmières aident les plus fragiles, les plus démunis, ceux qui sont en longue maladie ou en fin de vie. Qu’ils soient tous respectés et surtout protégés jusqu’à leur dernier souffle, quoiqu’il en coûte. »

Natacha Nicolas

Son fils, Jean-Christophe Roig, est resté silencieux, mais sa fille, Geneviève, avocate, a pris la parole : « Ce petit bout de femme d’un mètre soixante était la fille unique d’émigrés espagnol et catalan, une maman institutrice qui lui a donné l’amour des livres, des arts et de la culture, et un papa ouvrier. Rien ne la prédestinait à une carrière politique. Elle s’est engagée aux côtés de son ami et mentor, le président Jacques Chirac. Mais ne vous y trompez pas, de tous ses mandats, celui qu’elle a gardé dans son cœur, c’est celui de maire d’Avignon. Elle aimait quand on l’arrêtait dans les rues d’Avignon pour la remercier, c’était son plus grand bonheur. Merci à vous tous d’être là, ce matin, vous la regrettez, comme nous, ses enfants, sa famille. Elle avait une intelligence exceptionnelle, une indiscutable humanité, une force de caractère, mais aussi de l’humour et un sens de la répartie unique. Maman, tu es et resteras inoubliable », a-t-elle lancé avant que l’organiste de la Métropole des Doms n’exécute la pièce ‘Méditation’ sur le 1ᵉʳ Prélude de Bach, enchaîné avec l’Ave Maria de Gounod. Et le vicaire général a conclu « que Marie-Josée Roig goûte enfin les joies de la résurrection », avant que, à la façon des Catalans pour les obsèques de leurs êtres chers, l’assistance n’applaudisse longuement la mémoire de celle qui a été leur maire de 1995 à 2014 et que le cercueil ceint du drapeau tricolore ne quitte l´église pour rejoindre le funérarium d’Avignon.

Geneviève et Jean-Christophe, enfants de Marie-Josée Roig

Seule ombre au tableau : alors qu’Avignon a été proclamée « Capitale Européenne de la Culture » en 2000 et que le monde entier connaît Jean Vilar, Gérard Philipe ou Maria Casares grâce à la Cour d’Honneur du Palais des Papes, à l’exception d’Alain Timar, le directeur du Théâtre des Halles, aucune personnalité du Festival, de l’Opéra, des scènes avignonnaises et autre collection n’est venue accompagner l’ancienne édile avant son dernier voyage. Avec les tombereaux de subventions qu’elle avait fait voter en leur faveur pendant près de 20 ans, quelle ingratitude. À moins que ce ne soit de l’amnésie.


‘Salon de Provence, Mémoires d’une ville’, livre somme de Jean-Pascal Hesse en hommage à sa ville natale

Le mercredi 14 août, le Lac de Monteux vous donne rendez-vous pour un concert en hommage au chanteur de blues-rock britannique Joe Cocker.

Gilles Jeffer et ses musiciens se produiront à l’amphithéâtre de la Dune au Lac de Monteux le mercredi 14 août dans un concert en hommage à Joe Cocker. Ils vous proposeront de redécouvrir les 40 ans de carrière du chanteur britannique.

Et pour ajouter du plaisir, le groupe délivrera également quelques reprises d’artistes incontournables comme Ray Charles, les Beatles, Elton John ou encore Bob Marley.

Il sera possible de se désaltérer ou de prendre un repas, un encas ou une gourmandise au snack de la Dune.

Mercredi 14 août. 21h15. Gratuit. Lac de Monteux.


‘Salon de Provence, Mémoires d’une ville’, livre somme de Jean-Pascal Hesse en hommage à sa ville natale

Le lundi 12 aout, le club Rotary de Gordes organise un concert à 21h au théâtre des Terrasses à Gordes, dont le principal acteur sera le baryton Gérard Chambre qui interprétera les plus beaux titres de l’artiste belge, Jacques Brel, mondialement connu et reconnu. 

Comédien, acteur, metteur en scène, chanteur et compositeur, Gérard Chambre possède plusieurs casquettes qu’il mettra en évidence lors de cet évènement où il fera revivre les textes de l’interprète de « ne me quitte pas ».  Le Rotary International Club de Gordes qui est engagé depuis plusieurs années comme association dans la lutte pour l’inclusion, la paix, la lutte contre la maladie, l’éducation ou la préservation de l’environnement, a choisi d’organiser ce concert dans un endroit bien connu de la commune vauclusienne. 

C’est en effet au théâtre des Terrasses, lieu situé en plein cœur du massif du Luberon que l’évènement aura lieu et offrira aux spectateurs un spectacle unique mais aussi une vue saisissante sur la plaine de Gordes. L’accueil du public se fera dès 20h (placement libre), les places sont limitées à 500. Les profits de cette soirée iront au foyer d’accueil médicalisé La Garance à Althen les Paluds qui accompagnent des personnes atteintes de maladies neuro-évolutives telles que la sclérose en plaques ou la maladie de Charcot. 

Infos pratiques : Concert hommage à Jacques Brel. Lundi 12 août, 21h, théâtre des Terrasses, 84220, Gordes. Places à partir de 20€ disponible sur ce lien ou à l’office du tourisme de Gordes, Cavaillon et Lourmarin. 

https://www.echodumardi.com/tag/hommage/   1/1