29 avril 2024 |

Ecrit par le 29 avril 2024

Les femmes et les hommes n’exercent pas les mêmes métiers

D’après l’Insee, le revenu salarial moyen des femmes en France en 2022 était inférieur de 23,5 % à celui des hommes dans le secteur privé. Si cet écart s’explique en partie par le temps de travail — les femmes étant plus nombreuses à travailler à temps partiel, et moins souvent en emploi au cours de l’année que les hommes —, des disparités existent cependant même à temps de travail identique : le salaire moyen des femmes en équivalent temps plein est inférieur de 14,9 % à celui des hommes. 

Comme le relève l’Insee, « les différences de salaire s’expliquent surtout par la répartition genrée des professions : les femmes n’occupent pas le même type d’emploi et ne travaillent pas dans les mêmes secteurs que les hommes et accèdent moins aux postes les plus rémunérateurs. À poste comparable, c’est-à-dire à même profession exercée pour le même employeur, l’écart de salaire en équivalent temps plein se réduit à 4,0 % ».

En effet, comme le détaille l’Insee, des vingt professions les plus courantes chez les hommes et les femmes, seules quatre leur sont communes. Comme le montre notre graphique, les deux métiers les plus courants chez les femmes dans le secteur privé en France sont administratifs : 4,7 % des femmes salariées sont secrétaires, et 2,9 % occupent des postes d’employées administratives qualifiées. En comparaison, la profession la plus fréquemment occupée par les hommes est chauffeur routier, et la seconde ingénieur et chercheur en développement informatique. Femmes et hommes confondus, la profession de cadre la plus répandue est celle d’ingénieur en informatique, qui ne compte qu’un quart de femmes. 

L’Insee souligne que les écarts de revenu salarial entre femmes et hommes sont encore plus marqués chez les parents : les mères ont des temps de travail mais aussi des salaires en équivalent temps plein nettement inférieurs aux pères, et les écarts croissent avec le nombre d’enfants.

De Valentine Fourreau pour Statista


Les femmes et les hommes n’exercent pas les mêmes métiers

Une récente étude, dont on se saurait, bien sûr, mettre en cause sa probité, nous annonce tout de go, que nous français, aurions la libido en berne. Alors que celle-ci est un des piliers de notre identité et notre réputation, comment se « fesse » ?

Réalisée par l’IFOP, cette étude montre que les français font de moins en moins l’amour. Une baisse de 15 points en nombre de rapports, comparé à 2006, date de la dernière étude. Rappelons cependant que c’est du déclaratif et qu’en matière sexuelle il y a le dire et le faire. Mais bon. Cette progression de l’inactivité sexuelle est plus marquante chez les jeunes adultes. En effet, plus d’un quart des jeunes de 18 à 24 ans admettent ne pas avoir eu de rapport les 12 derniers mois, soit 5 fois plus qu’en 2006.

Dans les causes on pense de suite au contexte général. Dans ce monde aujourd’hui particulièrement anxiogène où les catastrophes n’en finissent pas de nous tomber sur les pompes, ce n’est pas surprenant. On n’a plus forcément le cœur à la bagatelle. Les experts expliquent aussi qu’aujourd’hui, vie conjugale épanouie ne rime pas forcément avec vie sexuelle active. Ainsi, la société évoluant, l’injonction de la performance serait aujourd’hui bien moindre. De la même manière, ce qu’il est convenu d’appeler le devoir conjugal ne serait plus une obligation. Ouf !

Les écrans : un tue l’amour

Sont également pointés du doigt les écrans du numérique. Après les conversations et la sociabilité, ces merveilleux instruments, dont l’omniprésent smartphone, nous couperaient aussi l’envie. Un tue l’amour. C’est ainsi, que près de la moitié des personnes interrogées dans cette étude reconnaissent avoir déjà « évité » un rapport sexuel pour regarder un film ou une série. Idem pour les jeux vidéo et les réseaux sociaux. On vit décidemment une époque formidable.

On attends avec une certaine impatience le développement de l’IA (Intelligence Artificielle) qui pourrait sans doute nous permettre, dans un avenir proche, de nous passer de tout rapport.

Mais cette étude montre également que chez les Français sans activité sexuelle, c’est plus le «manque de tendresse» qui fait vraiment défaut. Et là, les écrans de nos vies virtuelles ne peuvent y jouer le rôle de substitut. Une petite raison d’espérer ?


Les femmes et les hommes n’exercent pas les mêmes métiers

À l’occasion de la journée mondiale du bricolage célébrée ce mercredi 24 mai, l’agence Flashs et le spécialiste du dépannage Depanneo.com ont choisi de s’intéresser à la répartition au sein des couples des tâches telles que le petit bricolage, les réparations ou les dépannages, généralement considérées comme relevant davantage de la responsabilité des hommes.

Si l’inégal partage, au détriment des femmes, des tâches dites domestiques comme le ménage, les courses ou encore la confection des repas est régulièrement mis en lumière, l’étude confiée à l’Ifop auprès de plus de 1 000 Françaises montre que les hommes gardent la main sur la plupart des travaux d’entretien intérieur et extérieur de la maison.

Une nette évolution de cette vision
Cette enquête témoigne d’une évolution en la matière puisque la proportion d’hommes s’en chargeant exclusivement a nettement baissé au cours des deux dernières décennies au profit d’une plus large collaboration entre conjoints, voire de femmes prenant désormais seules les choses en main. Enfin, et parce qu’ils restent marqués du stéréotype « masculin », bricolage et petits travaux amènent souvent les hommes à refuser que leurs conjointes s’y adonnent, à surestimer leurs capacités auprès de leur entourage, et même à ressentir de la honte lorsqu’ils échouent dans leur entreprise.

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La répartition des tâches dites ‘masculines’ dans le couple
Cette hégémonie est d’abord remise en cause du point de vue féminin. Selon leurs conjointes, 52% des hommes se chargent du petit bricolage à la maison, (71% en 2005). Interrogés à leur tour, les hommes ont une vision quelque peu différente dans la mesure où 71% d’entre eux indiquent encore assurer prioritairement ces tâches.
Vu par les Françaises, le partage entre conjoints a presque doublé sur la même période, passant de 15% à 27%, mais ne concerne que 19% des hommes répondants. De même, la part des femmes qui disent assumer seules le petit bricolage au sein du foyer est aujourd’hui de 17% (soit 7 points de plus qu’en 2005), quand les hommes ne sont que 8% à faire ce constat.

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Cependant des tâches restent « masculines » dans les faits. Les tâches que les hommes font le plus souvent seuls consistent à : faire redémarrer la batterie d’une voiture (66% s’en chargent), changer une roue crevée (62%), changer une pièce sous un lavabo (62%), boucher ou percer des trous dans un mur (60%).
Celles qui sont les plus partagées au sein des couples sont : l’ouverture des pots difficiles (54% le font autant l’une que l’autre), faire le plein de la voiture (48%), nettoyer cette dernière (44%) ou encore découper les morceaux de volaille et de viande (41%).
Les tâches qu’il arrive le plus souvent aux femmes de réaliser seules sont : peindre ou repeindre un mur ou un plafond (20% des répondantes l’indiquent), découper des morceaux de volaille et de viande (20%), faire le plein d’essence et nettoyer la voiture familiale (20%), déboucher une canalisation (16%) …

Des tâches majoritairement vues comme non genrées par les femmes
Tenter de réparer des appareils électro- ménagers est la seule tâche que les femmes interrogées considèrent comme plus masculine que relevant des deux sexes (50% contre 48%).

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Les Françaises sont assez partagées sur l’allumage et l’entretien du barbecue (49% estimant que ce n’est ni masculin ni féminin contre 48% qui le voient comme masculin) et sur le fait de boucher ou percer des trous dans un mur (51% ni masculin ni féminin / 46% plutôt masculin). Monter un meuble ou une étagère sur un mur est considéré comme non genré par plus de 6 femmes sur 10 (61% contre 34% qui l’attribuent aux hommes), de même qu’ouvrir un pot difficile (60% non genré / 31% plutôt masculin) et nettoyer la voiture (68% non genré / 22% plutôt masculin). Les répondantes sont 10% à considérer que nettoyer la voiture est une action plutôt féminine, 9% à le penser du débouchage d’une canalisation, 5% du fait de monter un meuble ou une étagère et 4% de tenter de réparer des appareils électroniques.

Les freins au changement : tensions et enjeux autour des tâches masculines

Ces tâches ‘masculines’ peuvent parfois être source de tensions fréquentes. Si 37% des femmes hétérosexuelles indiquent que leur conjoint en fait à peu près autant que leur père en matière de bricolage et petites réparations, elles sont 33% à dire qu’il en fait aujourd’hui plus et à peine plus d’une sur cinq (21%) qu’il en fait moins. 52% des femmes interrogées dans cette étude font état de tensions avec leur conjoint lorsqu’il s’agit de bricoler. 16% font même état de disputes qui ont lieu souvent ou presque tout le temps.
Les hommes évoquent également des tensions, ils sont 47% à l’indiquer, dont 12% souvent ou presque tout le temps.

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Peut-on alors parler de virilité mal placée ? 37% des Français ont déjà refusé que leur conjointe exécute des petits travaux de ce type à la maison. Une proportion qui grimpe à

46% chez les ouvriers et 47% chez les titulaires d’un CAP-BEP. Le stéréotype de virilité renvoyé par le bricoleur accompli amène un certain nombre d’hommes à surestimer leurs compétences face au cercle familial. Ils sont ainsi quelque 30% à s’être vanté de qualités dépassant la réalité, une attitude plutôt marquée chez les plus jeunes puisque 45% des 18-34 ans sont dans ce cas.

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Entreprendre un bricolage ou une réparation n’est pas toujours couronné de succès, il arrive même que l’échec engendre un sentiment de honte chez celui qui s’y est risqué, comme en témoignent 4 hommes sur 10 dans cette étude. Afin de limiter les dégâts tout en sauvant la face, une petite proportion d’hommes (15%) fait appel à une aide extérieure, mais sans le dire à leurs proches ! Là encore, les plus jeunes sont les plus cachottiers, 38% des 18- 34 ans gardant pour eux seuls le mérite d’un bricolage réussi grâce à un tiers.

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Le point de vue de l’expert
« Une forme d’inertie existe toujours dans le processus de répartition des tâches, les unes étant considérées comme féminines, les autres comme masculines, explique François Kraus, directeur du pôle genre, sexualités et santé sexuelle de l’Ifop. Malgré #MeeToo et une remise en cause croissante des rôles des genres, il y a toujours des tâches associées aux hommes, et qu’ils prennent en charge. Cette étude montre ainsi que le bricolage, l’entretien de la maison, la voiture ou encore le barbecue sont des activités qui restent à dominante masculine. Elle témoigne également du fait que les femmes s’autonomisent et expriment la volonté de dégenrer les tâches dévolues aux hommes, qu’elles considèrent majoritairement comme mixtes. Toutefois, et dans les faits, on assiste sans doute à une résistance des hommes à laisser les femmes s’investir dans ce domaine, car ils estiment qu’il relève de leur rôle de genre, voire qu’ils ne seraient pas de ‘vrais hommes’ s’ils les laissaient faire. Après, même si la répartition des tâches ménagères est encore très inégale, les hommes ne font pas rien à la maison. Mais ils s’investissent avant tout dans des activités de l’ordre de l’exceptionnel, qui se voient et sont socialement valorisées car contribuant à l’amélioration du logement. Tâches qui, par ailleurs, ne sont pas aussi chronophages que celles assumées quotidiennement par les femmes. »


Les femmes et les hommes n’exercent pas les mêmes métiers

Charlott’ entreprise de vente à domicile de lingerie et prêt à porter à domicile recrute des conseillères indépendantes dans le Vaucluse.
Cette opération séduction a pour but de recruter des vendeurs indépendants à domicile dans le domaine de la mode.

Au programme
Découverte de la société Charlott’ et de ses nouvelles collections de lingerie et de prête à porter pour la rentrée 2022. Présentation du métier de conseillère et du secteur de la vente à domicile.

Rendez-vous
Charlott’ recrute en ligne les lundis, mercredis et vendredis ici. Également une campagne de recrutement aura lieu très bientôt. Le rendez-vous est fixé dimanche 28 août de 9h30 à 16h30 au Domaine de Cristia. 1725 chemin des Sourcières à Courthézon.

Charlott’
La société Charlott’ est spécialisée dans la vente de lingerie à domicile depuis 28 ans. Son chiffre d’affaires est de 24M€, avec un portefeuilles clientes de 1,5 million adresses et 2 800 vendeuses indépendantes. La marque a été créée en 1994 proposant cette même année sa première collection de lingerie pour femme puis pour les hommes à partir de 1996 sur le thème de James Bond.

Charlott propose 4 collections par an, avec, parfois, des collections capsules entre deux saisons. L’atout de Charlott ? Une gamme très large en formes, en couleurs, en styles et en prix et une attention particulière portée aux silhouettes des clientes pour qu’elles soient mises en valeur. Le modèle économique ? Du luxe à prix doux puisqu’il y a peu d’intermédiaires -les conseillères et hôtesses- et aussi de la qualité au niveau des matières comme de la dentelle de Calais. Pour mémoire, Les françaises qui raffolent de la lingerie consacrent 20% de leur budget à la lingerie.Plus de 180 000 conseillères ont travaillé pour la marque depuis sa création.
Le siège social de Charlott se situe aux Troques à Chaponost (69630). L’entreprise a été fondée par Véronique Gardonier
www.charlott.fr

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