4 juillet 2025 |

Ecrit par le 4 juillet 2025

CCI de Vaucluse : l’intelligence artificielle au service des TPE et PME

La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse organise un webinaire dédié à l’intelligence artificielle au service des TPE (très petites entreprises) et PME (petites et moyennes entreprises) de la région ce mercredi 2 juillet. Il est encore temps de s’inscrire.

Ce mercredi 2 juillet, l’IA sera mise à l’honneur au cours d’un webinaire proposé par la CCI de Vaucluse. Adressée aux TPE et PME régionales, cette journée permettra aux entrepreneurs de mieux connaître toutes les clefs pour booster leur compétitivité et leur visibilité en ligne.

Le programme

L’événement débutera à 10h avec deux échanges animés par des experts sur les thèmes ‘Croissance & compétitivité : l’IA au service des PME’ et ‘Compétences d’avenir : l’IA au service de l’emploi et la formation’.

À partir de 11h, les entrepreneurs pourront en apprendre davantage sur le référencement naturel. Ils découvriront comment sélectionner les mots-clés pertinents pour maximiser leur visibilité en ligne, mais aussi comment l’intelligence artificielle peut transformer leur manière de rédiger du contenu pour mieux répondre aux attentes de leur audience et des moteurs de recherche.

L’après-midi, quant à lui, sera axé sur la publicité avec les principaux formats de la publicité en ligne pour maximiser l’impact de sa stratégie. Les participants au webinaire apprendront aussi comment générer des annonces performantes avec l’aide de l’IA.

Webinaire ‘L’IA au service des TPE/PME’. De 10h à 15h30. Inscription en ligne.


CCI de Vaucluse : l’intelligence artificielle au service des TPE et PME

Force Cadres vient d’organiser une grande soirée sur le thème ‘L’IA au service de l’humain’. L’événement de l’association présidée par Pierre Jacquier s’est tenu au multiplexe du Pathé Cap-Sud en présence d’une centaine de  cadres et entrepreneurs du Grand Avignon.
Au programme, une conférence suivie d’une table-ronde et d’un débat animés par Marie-Cécile Drécourt. Le tout axé sur les nouvelles méthodes de management s’appuyant sur l’Intelligence artificielle dans les entreprises.

Crédit : DR/Force Cadres

Préserver son esprit critique et son esprit de synthèse
Cécile Déjoux, directrice de l’observatoire Future of Work, professeure des universités au Cnam, autrice de plusieurs essais sur le sujet, a évoqué les transformations managériales déjà en œuvre et à venir. Si l’IA permet de gagner du temps sur certaines tâches, notamment répétitives, si elle est une force dans le domaine de la médecine et dans celui de la créativité, « II faut la prendre comme un exécutant intelligent », a-t-elle souligné. Sans tomber dans le catastrophisme, elle a démontré comment préserver son esprit critique, son esprit de synthèse, ainsi que « l’intuition humaine qui apporte de la valeur ajoutée ». Le management peut être parfois toxique aussi a-t-elle rappelé l’importance de l’aborder par le ‘care’ (la santé), une approche managériale qui vise à prendre soin de soi et des autres.

Quel impact de l’IA sur le marché du travail ?
« Attention à protéger notre humanité » a-t-elle conclu avant la table-ronde, qui a réuni plusieurs représentants des sociétés Vocaza, JustaxX, LHH Recruitment solutions et SAB84. Ces derniers appliquent déjà leurs propres solutions face à ce nouveau défi et ont ainsi pu témoigner et répondre aux nombreuses questions de la salle : l’impact de l’IA sur le marché du travail ou encore sur le travail des jeunes.

Crédit : DR/Force Cadres

L.G.


CCI de Vaucluse : l’intelligence artificielle au service des TPE et PME

La deuxième édition du Baromètre mondial de l’emploi en IA 2025 publié par le cabinet de conseil et d’audit PwC, qui a examiné près d’un milliard d’offres d’emploi dans plus de 15 pays, démontre que l’adoption de l’IA s’accompagne d’une montée en compétences, d’une valorisation salariale et d’une croissance nette de l’emploi, même dans les professions les plus automatisées. La France se démarque des autres pays avec 166 000 offres d’emploi publiées en 2024, elle devient ainsi le premier pays européen en volume d’offres d’emploi requérant des compétences en IA.

Le rapport montre qu’entre 2018 et 2024, la productivité du travail dans le monde a été multipliée par quatre dans les secteurs les plus exposés à l’IA — comme les services financiers ou le développement logiciel — passant de 7% à 27%. À l’inverse, dans les secteurs moins exposés à l’IA, tels que l’hôtellerie ou l’extraction minière, la productivité a stagné, passant de 10% à 9%. En France, la demande en compétences évolue rapidement, le nombre d’offres d’emploi dans les métiers les plus exposés à l’IA — qu’ils soient automatisés ou augmentés — a été multiplié par huit sur la même période.

Philippe Trouchaud, Chief Technology & Products Officer, PwC France et Maghreb indique : « L’IA transforme l’économie et le marché du travail à l’échelle mondiale. Loin de détruire de l’emploi, elle en redéfinit les contours et en accroît la valeur. L’emploi progresse dans la plupart des métiers exposés à l’IA. Pour en tirer parti, les entreprises doivent investir dans les compétences : recruter sur les savoir-faire, former en continu, et équiper les salariés. L’IA démocratise l’expertise et permet à chacun d’avoir un impact démultiplié. Aucun secteur ne sera épargné : agir dès maintenant est essentiel. »  

L’emploi progresse dans presque toutes les catégories de métiers exposés à l’IA, même les plus automatisés

Contrairement aux craintes souvent exprimées, le rapport ne montre ni destruction massive d’emplois ni chute des salaires. En France, comme dans le reste du monde, l’IA redessine l’emploi de manière significative, avec un effet globalement positif.

Entre 2019 et 2024, les métiers moins exposés à l’IA ont connu une forte croissance (+65% au niveau mondial ; +251% en France), mais ceux plus exposés ont aussi progressé (+38% au niveau mondial ; +273% en France). Ces derniers se divisent entre emplois « automatisés » (tâches réalisées par l’IA) et emplois « augmentés » (tâches améliorées par l’IA). Dans les deux cas, l’emploi est en hausse dans tous les secteurs analysés, avec une progression plus rapide pour les emplois augmentés. L’écart de croissance (+26 points) place la France devant l’Allemagne (+37 points) et loin devant le Royaume-Uni ou les États-Unis, où les métiers peu exposés progressent davantage.

Les emplois dits « augmentés », dans lesquels l’IA renforce les capacités humaines, connaissent une croissance moyenne de +252% en France, contre +223% pour les emplois plus facilement automatisés. Ces chiffres confirment la tendance observée à l’échelle mondiale : l’IA transforme les rôles plus qu’elle ne les remplace, en particulier dans les secteurs à forte intensité cognitive ou relationnelle.

Les salaires augmentent deux fois plus vite dans les secteurs exposés à l’IA

Les secteurs les plus exposés à l’IA enregistrent une hausse des salaires deux fois plus rapide que les moins exposés, que les emplois soient automatisés ou augmentés.

À l’échelle mondiale, les métiers mobilisant des compétences en IA progressent de 7,5% sur un an, alors même que les offres d’emploi globales ont reculé de 11,3%. Ces métiers sont également mieux valorisés, avec des niveaux de rémunération en moyenne supérieurs de 56% à ceux des autres emplois (contre 25 % en 2023).

Les secteurs qui concentrent le plus d’emplois liés à l’IA sont ceux de l’Information et de la Communication (avec une part d’offres IA passée de 2,5% en 2018 à 3,8% en 2024), ainsi que les activités scientifiques et techniques qui dépassent désormais les services financiers en volume d’offres IA.

Cette dynamique s’accompagne d’une hausse du niveau de qualification requis. En 2024, 58% des offres d’emploi dans les métiers les plus exposés à l’IA exigeaient un diplôme, contre 54% en 2019. À l’inverse, pour les métiers peu exposés, cette part a baissé de 13% à 10%. Autrement dit, les métiers liés à l’IA demandent cinq fois plus souvent un diplôme que les autres.

Olivier Dupont, Associé Workforce chez PwC France et Maghreb déclare : « L’IA transforme déjà en profondeur le marché du travail et ouvre des perspectives prometteuses pour des économies confrontées à des défis structurels, tels que la pénurie de main-d’œuvre ou la faible productivité. Cette étude montre que son potentiel commence à se concrétiser : avec les bons investissements technologiques et culturels, l’IA — notamment agentique — permet de repenser la manière dont les organisations créent de la valeur. Mais pour accélérer ce mouvement, les entreprises devront investir dans leurs stratégies d’IA et accompagner leurs salariés dans l’acquisition de nouvelles compétences au-delà même du diplôme. »

La révolution des compétences s’accélère

Si le constat est globalement positif pour la productivité, les salaires et l’emploi, l’étude souligne un impératif d’adaptation rapide pour les salariés comme pour les entreprises. Les compétences recherchées évoluent 66% plus vite dans les métiers les plus exposés à l’IA, contre 25% l’an dernier.

En France, les données confirment cette dynamique. Entre 2018 et 2024, les métiers les plus exposés à l’IA ont connu une évolution des compétences 34% plus marquée que ceux moins exposés (indice de 1,3 contre 1). Ce différentiel traduit une transformation profonde des missions demandées, qui impose une montée en compétences rapide pour rester à niveau.

La valeur accordée aux diplômes traditionnels diminue, notamment dans les métiers où l’IA joue un rôle accru. À l’échelle mondiale, la proportion d’emplois augmentés nécessitant un diplôme a chuté de 66% à 59%, et de 53% à 44% pour les emplois automatisés.

En France, la tendance est inversée : les emplois exposés à l’IA demandent aujourd’hui plus souvent un diplôme. Entre 2019 et 2024, la part des offres exigeant un diplôme est passée de 54% à 58% pour les métiers les plus exposés, tandis qu’elle a baissé de 13% à 10% pour les moins exposés. De même, la proportion d’emplois « augmentés » par l’IA nécessitant un diplôme est passé de 58% à 62% sur la même période.

L’impact de l’IA pourrait aussi accentuer certaines inégalités : dans tous les pays étudiés, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à occuper des emplois exposés à l’IA, ce qui pourrait accroître la pression sur leurs compétences.

Olivier Dupont précise : « L’avancée rapide de l’IA transforme non seulement les métiers mais aussi les compétences requises. Ce n’est pas un simple enjeu de recrutement : même en payant le prix fort pour des talents IA, ces compétences peuvent rapidement devenir obsolètes sans des investissements pertinents dans la formation continue. »

L’IA, un impératif stratégique pour les entreprises

Pour libérer le plein potentiel de l’IA, les entreprises doivent l’intégrer dès maintenant au cœur de leur stratégie. Le rapport identifie cinq actions clés :

  • Utiliser l’IA pour transformer l’ensemble de l’entreprise.
  • Considérer l’IA comme un levier de croissance, pas seulement d’efficacité.
  • Prioriser l’IA agentique.
  • Doter les salariés des compétences nécessaires pour exploiter l’IA.
  • Libérer le potentiel transformateur de l’IA en bâtissant la confiance.

CCI de Vaucluse : l’intelligence artificielle au service des TPE et PME

Le mardi 24 juin, l’association avignonnaise Force Cadres organise une soirée sur le thème ‘Dirigeants : prenez de l’avance avec l’IA’ au cinéma Pathé Cap Sud.

L’association Forces Cadre, présente depuis plus de 25 ans sur le Grand Avignon, dédie une soirée à l’intelligence artificielle managériale à Avignon. Cet événement permettra de donner des clefs aux cadres vauclusiens afin de répondre à l’interrogation : Comment transformer le pire taux d’engagement salarié d’Europe grâce à l’intelligence artificielle ?

Durant la soirée, Cécile Dejoux, spécialiste de l’IA dans le milieu professionnel, interviendra et proposera la conférence ‘L’IA au service de l’humain’. Il y aura également une table ronde, animée par Marie-Cécile Drécourt d’Esperluette Podcast, avec les dirigeants locaux Romain Garcia Arcas de Vocaza, Jessy Harlaut de LHH, Dorine Bastianelli de JustaxX, et Lionel Dosne des Chocolateries Castelain & Damiens. Ensemble, ils évoqueront le retournement client grâce à l’IA, l’IA dans le recrutement, l’automatisation des processus, mais aussi la perspective des entreprises traditionnelles.

Pour vous inscrire à l’événement, cliquez ici.
Mardi 24 juin. De 17h30 à 22h. Pathé Cap Sud. 175 Rue Pierre Seghers. Avignon.


CCI de Vaucluse : l’intelligence artificielle au service des TPE et PME

La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Pays d’Arles organise son assemblée générale budgétaire le lundi 19 mai au Palais des Congrès d’Arles avec Kevin Polizzi, entrepreneur engagé et acteur majeur du numérique en Provence, en invité.

La prochaine assemblée générale de la CCI du Pays d’Arles, à laquelle toutes les entreprises du territoire sont invitées, aura lieu le lundi 19 mai à Arls. Ce rendez-vous, organisé chaque année, a pour objectif d’éclairer les perspectives économiques locales et d’évoquer les transformations à venir.

Pour l’occasion, la CCI invitera Kevin Polizzi, fondateur du groupe Unitel, dirigeant d’Unitel Group et président de Thecamp training. L’entrepreneur partagera sa vision du futur industriel des Bouches-du-Rhône, en lien avec les grandes mutations technologiques et écologiques en cours. Au cours de son intervention sur le thème ‘Entre IA et Décarbonation de l’industrie : quels défis et interconnexions entre la zone de Fos-Berre et le Pays d’Arles’, il abordera notamment les enjeux du débat public sur le territoire de Fos – Étang de Berre, les leviers de réindustrialisation durable, ainsi que l’impact de l’intelligence artificielle sur les modèles économiques et les dynamiques territoriales.

Inscription par mail à l’adresse mreggiani@arles.cci.fr
Lundi 19 mai. Partie institutionnelle à 18h. Intervention de Kevin Polizzi à 18h45. Palais des Congrès. 22 Avenue de la Première Division France Libre. Arles.


CCI de Vaucluse : l’intelligence artificielle au service des TPE et PME

La ville de pertuis et le Conseil départemental d’accès au droit (CDAD) du Vaucluse présentent la 3e édition du Festival du film judiciaire de Pertuis. L’événement se déroulera le mardi 13 mai au cinéma Le Luberon en présence notamment de Jean-Philippe Lejeune, président du tribunal judiciaire d’Avignon ainsi que du CDAD 84 ainsi que de Florence Galtier, procureure de la République d’Avignon.

Organisé dans le cadre du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance de Pertuis (CLSPD) le festival a pour thème cette année :’Apprendre, juger, penser : l’ IA change-t-elle les règles ?’.
« Cet événement désormais incontournable de notre ville s’impose comme un véritable moment de réflexion et de sensibilisation pour notre société, se félicite Roger Pellenc, maire de Pertuis. Cette année, le festival s’intéresse à un sujet fondamental et d’une actualité brûlante : l’intelligence artificielle. La thématique nous invite à nous questionner sur la place de l’intelligence artificielle au sein de notre société et plus particulièrement sur l’influence qu’elle peut avoir dans le monde judiciaire, thématique centrale de notre festival. »

De la justice prédictive à celle des algorithmiques
« Au moment où les missions régaliennes de l’État que sont l’armée et la sécurité se métamorphosent au contact des nouvelles technologies (vidéosurveillance, robots-soldats, etc.), la justice elle aussi est gagnée par la révolution numérique au point qu’on parle dorénavant de justice algorithmique, constate Jean-Philippe Lejeune, Président du Tribunal judiciaire d’Avignon. Des légals techs au logiciel de pseudonimisation de la cour de cassation qui permet l’open data des décisions judiciaires, les outils juridiques contenant de l’IA se développent. Les usages de l’IA en matière judiciaire sont nombreux. La notion de justice prédictive est centrale : elle ne consiste pas à prédire des crimes pour condamner leur auteur avant un passage à l’acte mais il s’agit d’un ensemble d’outils destinés à prévoir autant que possible l’issue d’un litige à partir de probabilités sur la base sur la base de l’analyse de données.

Crédit : Généré par Adobe Firefly

« Le ‘juge-robot’ remplaçant le juge humain reste toujours un fantasme. »

Jean-Philippe Lejeune, président du Tribunal judiciaire d’Avignon

« L’intelligence artificielle nécessite une prise de recul globale, poursuit celui qui est aussi président du CDAD 84. Face à l’IA, nous sommes en présence d’une histoire qui peut finir bien, comme elle peut finir mal, l’intelligence artificielle représentant autant un potentiel outil pour les juges qu’une potentielle contrainte. Même si le ‘juge-robot’ remplaçant le juge humain reste toujours un fantasme, les mutations induites par l’irruption de l’intelligence artificielle dans le domaine juridique et dans la société entière risquent de prendre une importance accrue dans notre mode de vie. Elles nous imposent une vigilance renforcée. Ce festival permet de lancer ce débat passionnant et de mesurer les enjeux, les risques et les vrais atouts de cette révolution qui est en marche. »

« L’IA, si puissante soit-elle, soulève des questions éthiques et juridiques cruciales. »

Florence Galtier, procureure de la République d’Avignon

« L’intelligence artificielle, par sa capacité à analyser, prédire et automatiser, offre des perspectives inédites, complète de Florence Galtier, procureure de la République d’Avignon. Dans nos tribunaux, elle pourrait alléger la charge des magistrats, accélérer le traitement des dossiers ou encore affiner l’évaluation des risques. Mais ces promesses ne doivent pas nous aveugler. Car l’IA, si puissante soit-elle, soulève des questions éthiques et juridiques cruciales : peut-elle rendre la justice avec l’humanité et la nuance qu’exige chaque affaire ? Peut-elle garantir l’équité, alors que ses algorithmes, conçus par des mains humaines, peuvent induire des biais insidieux ? Et que dire de la responsabilité pénale, qui requiert une analyse fine des responsabilités, du lien de causalité de l’élément intentionnel notamment. »

Projections pour les scolaires
A l’occasion de cette 3e édition du festival du film judiciaire, 6 courts métrages seront projetés de toutes la journée aux élèves des établissements scolaires inscrits au préalable et accompagnés par leurs professeurs.
Ce programme a pour but de proposer aux élèves et aux enseignants de ces établissements, des courts métrages en lien avec le domaine de la justice (voir détail dans l’encadré en fin d’article), leur permettant ainsi de mieux appréhender certains enjeux sociétaux et contextes humains puis de débattre par la suite. Ces projections sont toujours suivies d’échanges directs avec des professionnels du droit, des magistrats, des policiers, des gendarmes, des éducateurs, des avocats ainsi que des représentants du rectorat, du CLSPD et de la ville de Pertuis.

Une séance pour le grand public suivie d’un débat
Par ailleurs, une séance gratuite sur inscription réservée au grand public clôturera cette 3e édition. C’est le film ‘The Circle’ qui sera projeté à partir de 19h dans les salles obscures du cinéma Le Luberon. Le sujet de ce long-métrage : « Les Etats-Unis, dans un futur proche. Mae est engagée chez The Circle, le groupe de nouvelles technologies et de médias sociaux le plus puissant au monde. Pour elle, c’est une opportunité en or ! Tandis qu’elle prend de plus en plus de responsabilités, le fondateur de l’entreprise, Eamon Bailey, l’encourage à participer à une expérience révolutionnaire qui bouscule les limites de la vie privée, de l’éthique et des libertés individuelles. Désormais, les choix que fait Mae dans le cadre de cette expérience impactent l’avenir de ses amis, de ses proches et de l’humanité tout entière… » La projection sera suivie d’un débat avec le public.

L.G.

3e édition du Festival du film judiciaire. 19h. Mardi 13 mai. Cinéma Le Luberon. 31, rue Giraud. Pertuis
Informations et réservations : 04 90 79 50 40. pad@mairie-pertuis.fr

Les 6 courts métrages projetés
Ma meilleure amie
Court-métrage réalisé par des jeunes de Association Vatos Locos Vidéo.
« Sarah, une adolescente connectée, s’appuie sur sa «meilleure amie», une présence toujours disponible pour l’aider dans son quotidien. Mais peu à peu, son attachement à cette amie l’éloigne de ses vrais amis. Lorsque son obsession pour les réponses instantanées remplace les échanges réels, ses camarades lui font comprendre qu’elle passe à côté de l’essentiel. Une réflexion sur notre rapport à la technologie et à l’importance des liens humains. »
IAMoyen ?
Court-métrage réalisé par des jeunes de la Mission Locale.
« Léo découvre Emma lors d’un atelier de la Mission Locale. Pour arriver à la séduire il va devoir faire appel à un allié inattendu. »
Alerte réveil
Court-métrage réalisé par des jeunes de l’école numérique des apprentissages de l’association VOLT par image et son.
« Alors qu’un homme à la frontière du réel fuit une menace mystérieuse, il semble être rattrapé par un ennemi bien plus insidieux. Mais qu’en est-il réellement ? »
Réveille-toi
Court-métrage réalisé par les lycéens du Lycée Val de Durance en partenariat avec l’association Audiovisocial.
« Des lycéens sont hypnotisés par des écrans d’ordinateurs et smartphones, ils ont perdu toute leur autonomie. Est-ce un cauchemar ou la réalité ? »
L’apéro
Court-métrage réalisé par les lycéens du Lycée Val de Durance en partenariat avec l’association Audiovisocial.
« Un groupe d’amis se donnent rendez-vous pour un apéro, mais la soirée commence mal… »


CCI de Vaucluse : l’intelligence artificielle au service des TPE et PME

Du 6 au 11 février s’est tenu à Paris le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, y a annoncé un plan d’investissement de 200 millions d’euros pour le secteur de l’IA européenne, « le plus grand partenariat public-privé du monde ». Celui-ci s’accompagne cependant de conditions, telles qu’une simplification drastiques des règles européennes qui encadrent l’intelligence artificielle, ainsi qu’une « réduction des lourdeurs bureaucratiques ». En clôture de l’évènement, Emmanuel Macron a quant à lui déclaré : « Nous avons besoin de continuer à faire avancer une gouvernance internationale de l’intelligence artificielle ». 61 pays ont d’ores et déjà signé une déclaration pour une intelligence artificielle « ouverte », « inclusive » et « éthique » ; les États-Unis et le Royaume-Uni ne font pas partie des signataires.

D’après les prévisions publiées par les Market Insights de Statista, le secteur mondial de l’IA pourrait dépasser les 500 milliards de dollars de chiffre d’affaires d’ici 2028, soit une multiplication par quatre par rapport à la taille du marché estimée en 2023. Les segments qui devraient connaître la plus forte croissance entre 2023 et 2028 sont l’apprentissage automatique, la robotique basée sur l’IA et le traitement automatique des langues, avec une croissance de plus de 200% attendue par les analystes du marché sur cinq ans (plus de 400% pour l’apprentissage automatique). Comme le montre notre infographie, l’apprentissage automatique est de loin le segment le plus important du marché : il pesait environ 38 % du chiffre d’affaires total du secteur en 2023, et cette part devrait grimper à plus de 50 % d’ici 2028.

De Valentine Fourreau pour Statista


CCI de Vaucluse : l’intelligence artificielle au service des TPE et PME

Au début du mois de février, le Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables Provence-Alpes-Côte d’Azur a organisé sa première Journée du Numérique de l’année au Provence Rugby d’Aix-en-Provence. Cette journée avait pour thème l’innovation au cœur du métier d’expert-comptable, axé notamment sur l’intelligence artificielle.

Le mardi 4 février, les experts-comptables de la Région Sud se sont donnés rendez-vous à Aix-en-Provence pour la première édition de la Journée du Numérique de l’année 2025, organisée par le Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables PACA et son président Nicolas Férand. Une journée axée sur la transformation digitale du métier, et plus particulièrement sur la place de l’intelligence artificielle au sein des cabinets d’expertise-comptable.

« L’intelligence artificielle dans nos cabinets, il faut se l’acculturer, la domestiquer et la déployer. »

Nicolas Férand, président du Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables PACA

Plus de 100 participants ont ainsi pu assister à des conférences inspirantes pour déterminer l’avenir numérique de la profession. Les experts-comptables ont échangé notamment sur les risques de l’IA ou encore son utilité pour les cabinets d’expertise-comptable. Plusieurs personnes sont intervenues durant cette journée pour apporter leur expertise comme Stéphanie Ragu, présidente de Medinsoft, qui accompagne l’innovation et la croissance des entreprises de la Région Sud, et Romain Froment, président de la commission Innovation et numérique de l’Ordre des Experts-Comptables PACA. « Je suis convaincu que nous pouvons être des prescripteurs, et même des sachants et des experts sur ce sujet tellement les possibilités sont grandes », a ajouté Nicolas Férand.

Les experts-comptables de PACA s’allient aux architectes de la région

Un autre temps forts a marqué les experts-comptables de la Région Sud en ce début d’année. Il y a quelques semaines, Nicolas Férand, président du Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables PACA, et Maryline Chevalier, présidente du Conseil régional de l’Ordre des architectes PACA, ont signé une convention de partenariat visant à lier les deux professions réglementées. « Ensemble, nous construisons un avenir plus fort pour nos professions », ont-ils conjointement déclaré.

« Les professions réglementées doivent se serrer les coudes et s’entraider dans ce monde qui est fait d’incertitudes. »

Nicolas Férand, président du Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables PACA

Les architectes de la région, eux aussi, souhaitent mettre l’accent sur l’innovation pour cette année 2025, « pour une architecture durable, inclusive et respectueuse de notre patrimoine », avait déclaré Maryline Chevalier lors de la cérémonie des vœux du Conseil régional de l’Ordre des architectes PACA. Ainsi, l’alliance avec le Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables PACA vise à mieux représenter et défendre les intérêts des deux professions qui sont en mutation, notamment avec la transformation digitale des métiers. Les experts-comptables et les architectes de la région souhaitent, d’ici la fin de l’année, être rejoints par d’autres professions réglementées.

Nicolas Férand et Maryline Chevalier. ©Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables PACA

CCI de Vaucluse : l’intelligence artificielle au service des TPE et PME

À l’occasion de son 79e Congrès annuel qui enregistre un record d’affluence avec plus de 7 500 experts-comptables présents, l’Ordre des experts-comptables dévoile deux innovations majeurs qui marquent une étape clé dans la transformation numérique de la profession : le data lake ‘La Source’ et le chatbot ExpertCHAT. Ces nouveaux outils visent à renforcer l’engagement de l’Ordre dans le soutien à la digitalisation des cabinets pour leur offrir des solutions concrètes et répondre aux défis actuels et futurs.

« Le data lake ‘La Source’ est un projet d’envergure nationale destiné à centraliser et exploiter les données comptables et extra-financières collectées par notre profession, tout en garantissant sécurité et confidentialité, explique l’Ordre des experts-comptables qui vient de tenir son congrès annuel à Marseille. Cette plateforme mutualisée permet aux professionnels de la comptabilité de tirer parti des données en temps réel pour offrir des services à haute valeur ajoutée à leurs clients, tout en garantissant la sécurité et la confidentialité des informations conformément au RGPD. »

Ce nouvel outil offre des fonctionnalités avancées, telles que Diagnostic FEC, permettant des analyses précises des données comptables pour sécuriser l’exercice des professionnels. Le data lake est ainsi une réponse aux besoins croissants des entreprises en matière de prévision économique et de durabilité : ce dispositif intègre également Jedataviz, permettant une comparaison rapide et efficace des performances financières des clients par rapport à des entreprises similaires du même secteur. L’initiative Impact Durabilité, une plateforme de reporting ESG (environnemental, social et de gouvernance) pour accompagner les entreprises vers plus de durabilité, vient également compléter le data lake.

« Cette innovation est la clé pour garantir notre pérennité dans un environnement de plus en plus digitalisé. »

Cécile de Saint Michel, présidente de l’Ordre des experts-comptables

Ce data lake sera enrichi de données sociales grâce à une convention signée pendant le congrès avec AGIRC-ARCCO qui permettra d’apporter des éléments factuels aux clients sur les questions de rémunération.

« Le data lake ‘La Source’ est bien plus qu’un outil : il incarne l’avenir de notre profession. En capitalisant sur notre patrimoine data, nous nous donnons les moyens de créer de la valeur pour nos clients, d’assurer notre indépendance et de nous positionner en tant que conseillers stratégiques incontournables. Cette innovation est la clé pour garantir notre pérennité dans un environnement de plus en plus digitalisé. L’avenir de notre métier passe par l’exploitation de ces données, et c’est ensemble que nous allons relever ce défi. » affirme Cécile de Saint Michel, présidente de l’Ordre des experts-comptables.

ExpertCHAT : un assistant numérique pour une gestion simplifiée des cabinets

En complément de ‘La Source’, l’Ordre lance également ExpertCHAT, un chatbot conçu spécifiquement pour répondre aux questions techniques et réglementaires des experts-comptables. Accessible 24h/24 et 7j/7, ExpertCHAT permet une gestion simplifiée des missions quotidiennes, avec des réponses instantanées sur des sujets variés tels que la fiscalité, la comptabilité et les obligations juridiques. Il a été construit en intégrant une version privée de la technologie chatGPT développée par OpenAI.

« Nous plaçons l’Ordre à la pointe des évolutions technologiques en matière de données et d’Intelligence Artificielle. »

Boris Sauvage, vice-président de l’Ordre des experts-comptables en charge du secteur numérique.

Ces deux outils illustrent la volonté de l’Ordre des experts-comptables d’accompagner la profession dans sa transformation numérique. En capitalisant sur les nouvelles technologies, l’Ordre place les experts-comptables au cœur de l’économie de la donnée, leur permettant de rester des conseillers stratégiques indispensables pour les entreprises françaises. Le lancement de ‘La Source’ et d’ExpertCHAT s’inscrit dans une démarche plus large de digitalisation et de renforcement des compétences de la profession, dans un contexte où l’intelligence artificielle et les enjeux de durabilité sont devenus centraux.

« Par notre action, nous plaçons l’Ordre à la pointe des évolutions technologiques en matière de données et d’Intelligence Artificielle. C’est aussi une première étape vers de nouvelles innovations comme la comptabilité prédictive et la collecte de données nous permettant d’entraîner nos propres moteurs d’IA » affirme Boris Sauvage, vice-président de l’Ordre des experts-comptables en charge du secteur numérique.

https://www.echodumardi.com/tag/ia/   1/1