18 septembre 2025 |

Ecrit par le 18 septembre 2025

Canicule : 1 Français sur 4 prêt à déménager si la situation empire

et si la chaleur nous faisait déménager ? leboncoin immo interroge les Français sur l’impact des épisodes de canicule sur leurs choix de vie, ils sont d’ailleurs 8 sur 10 à ressentir un inconfort important lié à ces chaleurs dans leur lieu de résidence.

Alors que les vagues de chaleur s’intensifient chaque été et que l’inconfort thermique devient un enjeu de santé publique, leboncoin a voulu comprendre si cette nouvelle réalité climatique modifiait déjà les aspirations résidentielles des Français.

Un inconfort largement ressenti… surtout chez les jeunes et dans le Sud

81% des Français déclarent ressentir parfois ou souvent un inconfort important lié aux fortes chaleurs dans leur logement. Les femmes semblent plus sensibles à la chaleur. Plus ils sont jeunes, plus les répondants se plaignent plus souvent de la chaleur : de 51% pour les 18-24 ans à 26% pour les plus de 65 ans.

La région Provence-Alpes-Côte d’Azur fait partie des régions où les répondants ressentent le plus souvent cet inconfort avec ceux de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce sont logiquement les Bretons (11%) et les Normands (16%) qui sont les moins nombreux à ressentir souvent cet inconfort.

©leboncoin immo

Vers un exode climatique intérieur ?

Alors que 9% des Français envisagent déjà sérieusement de déménager en raison de la répétition des canicules, ils sont 26% à indiquer qu’ils pourraient l’envisager à l’avenir si la situation s’aggrave – ce que prévoient les experts climatiques.

En cohérence avec les enseignements précédents, ce sont les plus jeunes (18% des 18-24 ans) et les habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes (20%) et PACA (13%) qui sont les plus nombreux à envisager sérieusement un déménagement vers des zones plus fraîches.

©leboncoin immo

Les motivations de départ… et les freins

Toutefois, la majorité des français (58%) n’envisage pas de déménager malgré la fréquence des épisodes de canicule. Ce chiffre descend à 37% pour ceux ayant déclaré souvent ressentir l’inconfort lié à la chaleur.

©leboncoin immo

Résidence secondaire : une alternative pour s’adapter au climat

À défaut d’un déménagement définitif, 8% des Français envisagent l’achat ou la location d’une résidence secondaire dans une région plus fraîche. 25% l’envisageraient si les canicules devenaient plus fréquentes et ces proportions montent à 11% et 28% chez les personnes fortement gênées par la chaleur.

Enquête réalisée par leboncoin immo


Canicule : 1 Français sur 4 prêt à déménager si la situation empire

Votre situation familiale et professionnelle est stable et vous souhaitez mettre un toit sur votre tête avant de le transmettre plus tard à vos enfants. Mais avant de lancer la recherche du bien de vos rêves, quelles sont les questions à se poser ? Comment évaluer vos besoins et ressources, aujourd’hui mais aussi demain ? Comment augmenter vos chances de décrocher le prêt nécessaire et tant convoité ? Les recommandations de Côme Robet, président de CNCEF Crédit, association professionnelle agréée de courtiers en crédit.

Quels sont mes besoins aujourd’hui et quels seront-ils demain ?

Les premières questions à se poser avant d’envisager un achat immobilier sont :

  • De quelle surface ai-je besoin aujourd’hui ? Aurais-je besoin d’autant d’espace quand les enfants seront partis et que je serai à la retraite ?
    Quels sont les services de proximité nécessaires pour ma famille maintenant (commerces, écoles, stades, …) ? Mais une fois à la retraite, supporterai-je le bruit des enfants dans la cour d’école ? Trouverai-je dans ce quartier les commerces de proximité, le centre médical ou les services d’aide à domicile qui peuvent devenir indispensables ? Ce secteur perdra-t-il ou gagnera-t-il de la valeur ?
    La maison individuelle peut s’avérer séduisante aujourd’hui mais aurai-je la forme physique d’entretenir le jardin plus tard ? Ou les moyens financiers de le faire faire ?

Pour ne pas subir l’évolution des besoins, il faut donc anticiper une éventuelle revente et cibler un emplacement attractif où les biens se revendent facilement.

Quels sont mes moyens financiers ?

Pour l’obtention du prêt mais aussi pour son entretien :

  • Combien ai-je d’épargne au total, quel montant vais-je consacrer à mon projet ? Il faut savoir que les banques préfèrent que vous conserviez une part d’épargne.
    Quel est mon fonctionnement bancaire ? N’est-il pas préférable d’attendre pour avoir des comptes en adéquation avec un projet immobilier (fonctionnement plutôt créditeur, pas de frais d’anomalie bancaire, pas de dépenses de jeux d’argent, …) qui rassurent un banquier ?
    Combien puis-je investir tous les mois dans mon lieu de vie pour les réparations, les travaux d’entretien ou d’amélioration ? Car le coût d’un appartement ou d’une maison ne se limite pas au remboursement du prêt…

Comment calculer ma capacité d’emprunt ?

Le calcul peut être effectué par votre banquier (pour avoir un premier avis) et par un courtier, dont l’approche est indépendante. Si vous choisissez de confier à ce dernier cet important projet de vie, voici les questions à se poser :

  • Cet expert m’écoute-t-il ? M’apporte-t-il des conseils, des astuces ?
    Est-il bien inscrit à l’Orias, le Registre des intermédiaires en assurance, banque et finance ?
    Quel est son modèle d’accompagnement ? Ses honoraires sont-ils cohérents avec ce qu’il va m’apporter ?
©CNCEF Crédit

Comment rechercher le bien de mes rêves ?

Après s’être posé les bonnes questions, avoir fait son calcul d’enveloppe et trouvé les bons accompagnateurs pour décrocher le crédit, il ne reste plus qu’à rechercher le bien correspondant à vos besoins et envies. Sachez que visiter avec un avis de faisabilité de projet dans sa poche (remis par le courtier), rassure à la fois le vendeur et l’agent immobilier sur votre capacité à réaliser cette acquisition.

J’ACHÈTE ! En mettant à profit toutes les questions et démarches déjà effectuées

Je signe une proposition d’achat en cohérence avec mon enveloppe validée. Je prépare mon dossier de manière précise et organisée et je le dépose à mon expert en financement. Je signe les documents réglementaires avec lui pour qu’il soit autorisé à travailler en mon nom et pour mon compte et à trouver la meilleure solution pour mon acquisition.

Côme Robet, président de CNCEF Crédit


Canicule : 1 Français sur 4 prêt à déménager si la situation empire

À l’approche du printemps, le marché immobilier français semble connaître un léger regain, comme en Vaucluse notamment mais aussi dans de nombreuses grandes villes. Pour autant, il existe de fortes disparités selon les rues. Le site immobilier Se Loger vient de dévoiler son classement des rues les plus chères au m2 dans les 50 plus grandes villes de France. En Vaucluse, seule Avignon est concernée. Les prix les plus élevés y sont supérieurs à ceux de Nîmes mais restent très éloignés de ceux pratiqués à Montpellier, Aix-en-Provence ou bien encore Marseille.

Se Loger, leader spécialiste des portails immobiliers en France, vient de dévoiler son classement* des rues les plus chères dans les 50 plus grandes villes de France. Sans surprises, Paris est indétrônable : La Rue de Furstemberg (23 087€/m²) caracole en tête, suivie par le Quai des Orfèvres (23 054€/m²) et l’Avenue Montaigne (22 548€/m²). Le cœur historique parisien concentre à lui seul les cinq rues les plus chères de France.
« Dans les métropoles provinciales, certaines rues affichent toutefois des niveaux de prix comparables à ceux de certains arrondissements parisiens, explique www.seloger.com. C’est notamment le cas à Antibes (12 701€/m²) à Cannes (11 546€/m²), à Nice (11 892€/m²) ou encore à Cannes (11 546€/m²). »
Dans tous les cas cependant, Paris demeure la ville où le prix moyen du mètre carré atteint les plus hauts niveaux dans l’Hexagone (9 468 €/m²).

Marseille près de 2,5 fois plus chère qu’Avignon
Derrière ‘l’intouchable’ ville Lumière et le trio azuréen, Marseille tire largement son épingle du jeu. Dans la cité phocéenne (voir tableau ci-dessous), les rues du Castellet, Colline-Chanot, Emile-Duployet, l’impasse Blanc, les traverses du Génie et Nicolas ou bien encore le chemin de la Batterie du Roucas-Blanc affichent 8 475€ du m2. Juste derrière se situe la rue du Terrail (8 317€/m²).
De quoi devancer les rues les plus onéreuses d’Aix-en-Provence : la traverse du lavoir de Grand-Mère (7 955€/m²) ainsi que l’avenue Guiseppe Verdi (7 776€/m²).
Chez la ‘voisine’ aixoise, ces prix les plus chères s’échelonnent ainsi de presque 8 000€/m² à 6 899€/m² pour l’immobilier le plus ‘accessible’ situé avenue Jean et Marcel Fontenaille. C’est 1 500€ de plus qu’à Montpellier avec la rue des Loutres (5 300€/m²) et l’avenue Raymond-Dugrand (5 262€/m²).

Crédit : Se Loger

La cité des papes devance Nîmes
A Avignon les prix les plus hauts sont en deçà d’environ 1 200€/m² par rapport à ceux pratiqués à Montpellier (route de Vauguières : 4 841€/m²). Pour la cité des papes, (voir carte ci-dessous) c’est la rue Félix-Gras où se trouvent les prix immobiliers les plus élevés (3 656€/m²).
Ensuite, sans surprises, toutes ces rues se trouvent dans l’intra-muros : rue Saluces (3 492€/m²), rue de la Balance (3 445€/m²), rue Bouquerie (3 360€/m²), rue Joseph-Vernet (3 335€/m²), rue des Trois Colombes (3 273€/m²), rue Buffon (3 254€/m²), rue Bancasse (3 245€/m²) et rue de la Banasterie (3 242€/m²). A des années lumières des 81,81€/m² pour un T3 dans le quartier Monclar comme l’avaient évalué nos confrères de l’hebdomadaire Le Point dans une enquête publiée l’été dernier sur l’impact de l’insécurité en matière de valeur des biens immobiliers alors que l’on peut tabler sur un prix moyen de 2 500€/m² sur Avignon. Les prix les plus chères dans la cité des papes restent néanmoins supérieurs à ceux de Nîmes dont la fourchette du top 10 est comprise entre la corniche de l’Ermitage (3 136€/m²) et le chemin du Galinié (3 090€/m²).



Une France à deux vitesses
Malgré l’écart avec les villes les plus chères Avignon et Nîmes affichent des prix supérieurs à ceux de la moyenne nationale (3 078€/m²). Si les prix flambent dans certaines grandes villes françaises, il existe encore des rues dans le Top 50 où les prix restent davantage accessibles. Par exemple, à Saint-Etienne, la rue la plus chère (Rue Paillard) affiche un prix de ‘seulement’ 2 378€/m², soit 10 fois moins chère que la rue Furstemberg à Paris.
Parmi ces ‘bonnes affaires’, on retrouve également la rue du Congo à Tourcoing (2 224€/m²), la rue Barbanègre à Mulhouse (2 184€/m²), la rue Pierre-Raymond à Limoges (2 056€/m²) ou bien encore le rue de Séraucourt à Bourges (1 892€/m²).

L.G.

Méthodologie* :
Prix immobiliers Meilleurs Agents-Se Loger Mars 2025. Trois sources de données : base Notaires, DVF et les transactions communiquées par les agences immobilières partenaires de Se Loger.


Canicule : 1 Français sur 4 prêt à déménager si la situation empire

Le secteur immobilier français traverse un tournant décisif. Entre une réglementation de plus en plus complexe et des clients toujours plus exigeants, les professionnels font face à un défi de taille : comment garantir une sécurité juridique absolue tout en maintenant la flexibilité requise dans un marché ultra-compétitif ? La réponse réside dans l’émergence des Legal Tech, des solutions qui bouleversent la pratique juridique dans l’immobilier. Décryptage avec Silvia Versiglia, directrice Legal Tech chez Orisha Real Estate, éditeur de logiciels spécialisé dans les solutions numériques pour les professionnels de l’immobilier.

Une pression juridique sans précédent
Les professionnels de l’immobilier n’ont jamais été autant sous pression. D’après le baromètre LexisNexis 2024, un agent immobilier ou un administrateur de biens doit désormais maîtriser plus de 3 500 textes législatifs et réglementaires, soit une augmentation de 35 % en cinq ans. La loi Climat et Résilience, les réformes du DPE, l’encadrement des loyers et les nouvelles obligations d’information des acquéreurs sont autant de défis quotidiens auxquels ils doivent faire face.
Cette complexification constante du cadre juridique a des conséquences préoccupantes : selon l’étude CLCV-Assurances 2023, les litiges immobiliers liés aux documents et aux contrats ont explosé entre 2020 et 2023. Un risque que personne ne peut plus ignorer.

La révolution Legal Tech : bien plus que la digitalisation
Face à ces enjeux, les Legal Tech offrent bien plus qu’une simple dématérialisation des processus : elles introduisent une véritable intelligence juridique augmentée, transformant la manière dont les professionnels abordent le droit immobilier.
Contrairement à une idée reçue, l’objectif n’est pas de remplacer l’expertise humaine, mais de l’amplifier. En automatisant les tâches répétitives et à faible valeur ajoutée, elles permettent aux professionnels de se concentrer sur ce qui compte vraiment : le conseil, la négociation et la relation client.
Cette évolution répond à une attente croissante des consommateurs : selon une enquête OpinionWay-Notaires de France 2024, la sécurité juridique est le critère le plus déterminant dans le choix d’un professionnel de l’immobilier, devant même le niveau des honoraires.

Les quatre piliers de la transformation Legal Tech de l’immobilier

L’automatisation intelligente des documents
Au cœur de cette révolution : la capacité à générer des documents juridiques parfaitement conformes, adaptés aux spécificités de chaque situation. Ce n’est plus simplement une question de remplir des modèles, mais de produire des actes sur mesure.
Les professionnels utilisant des solutions avancées comme ImmoDocs constatent une optimisation spectaculaire du temps passé à rédiger des baux, tout en améliorant la qualité et la précision des documents. Les clients apprécient particulièrement cette transparence.

  • L’analyse prédictive des risques juridiques

Grâce à l’intelligence artificielle, il est désormais possible d’anticiper les risques juridiques spécifiques à chaque transaction. En analysant les précédents et en croisant les données du dossier, ces systèmes identifient les zones de fragilité.

Ce changement de paradigme permet de passer d’une approche réactive à une posture proactive. Avec des outils comme ImmoDocs, les ambiguïtés contractuelles sont éliminées, et les formulations sont ajustées à la jurisprudence la plus récente.

  • La conformité réglementaire en temps réel

La veille juridique n’est plus une option, c’est une nécessité. Les Legal Tech de nouvelle génération, comme ImmoDocs, intègrent des mises à jour réglementaires automatiques, garantissant ainsi la conformité des documents en temps réel.

Plutôt que de découvrir une non-conformité à l’issue d’une transaction, les professionnels anticipent les évolutions législatives et adaptent leurs documents en conséquence. Un changement fondamental dans la manière de gérer la réglementation.

  • L’authentification sécurisée et la traçabilité infaillible

Dans un secteur où l’authenticité des documents est primordiale, les technologies de signature électronique et de certification blockchain apportent une sécurité inédite. Chaque document peut être authentifié, horodaté et archivé de manière infalsifiable.

Cette traçabilité renforce la sécurité juridique des transactions. Selon une étude Notaires-Deloitte 2024, les actes signés électroniquement font l’objet de contestations beaucoup moins fréquentes que les documents traditionnels.

De la théorie à la pratique : ImmoDocs au service des professionnels
Ces évolutions ne sont pas de simples projections, elles sont déjà une réalité. Avec des solutions comme ImmoDocs, il faut concrétiser cette vision d’une intelligence juridique augmentée, au service des professionnels de l’immobilier.
En intégrant prédictibilité, génération intelligente de documents, veille réglementaire automatisée et certification blockchain, ImmoDocs transforme en profondeur l’approche juridique des transactions immobilières.
Les retours des utilisateurs sont très positifs : réduction du temps consacré aux tâches administratives, baisse des risques de contentieux liés aux documents, et amélioration de la satisfaction client grâce à la transparence des transactions.

L’avenir : vers des professionnels juridiquement augmentés
À quoi ressemblera le professionnel de l’immobilier dans cinq ans ? Pas à un simple opérateur de plateforme automatisée, mais à un expert juridiquement augmenté, capable de concentrer son expertise et son intelligence sur les aspects stratégiques de son métier.
L’Institut McKinsey Global estime que les professionnels utilisant des Legal Tech avancées pourront consacrer davantage de temps aux relations humaines et au conseil stratégique d’ici 2030. Une évolution parfaitement en phase avec les attentes des clients, qui privilégient un accompagnement personnalisé et éclairé.

Cette transformation, cependant, ne sera pas automatique. Elle nécessite une évolution des mentalités et des pratiques. Les professionnels qui intégreront ces outils dans une démarche cohérente de valorisation de leur expertise auront un avantage compétitif décisif.
Le défi pour le secteur n’est donc pas technique, mais culturel : il faut passer d’une vision défensive de la Legal Tech à une approche proactive et créative. Accompagner cette transition est primordial en concevant des solutions comme ImmoDocs non pas comme des outils, mais comme de véritables partenaires juridiques augmentés.

Dans ce nouveau paradigme, la technologie ne remplace pas l’humain, elle le libère. Elle ne dévalue pas l’expertise, elle la magnifie. En fin de compte, la Legal Tech ne menace pas les professionnels de l’immobilier : elle leur offre une opportunité historique de réinventer leur métier pour le rendre plus pertinent, plus sécurisé, et plus valorisant que jamais. L’avenir appartient à ceux qui sauront saisir cette opportunité.

Silvia Versiglia, directrice Legal Tech chez Orisha Real Estate


Canicule : 1 Français sur 4 prêt à déménager si la situation empire

 « En janvier, nous avons voté notre budget 2025, un budget contraint mais responsable, a expliqué en préambule Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse lors de la séance plénière qui vient de se tenir à Avignon dans l’hémicycle vauclusien. Nous avons voté 13M€ d’économies imposées par l’Etat. Dans le même temps, nos recettes de DMTO (Droits de mutation à titre onéreux) ont fondu passant de 167M€ en 2022 à 106M€ l’an dernier, une perte de ressources de 61M€ en 2 ans (soit un retour aux chiffres avant Covid). Face à des départements exsangues, l’Etat a imaginé un mécanisme ‘temporaire’ pour permettre aux collectivités locales de retrouver un peu d’oxygène : relever le taux de ces DMTO de +0,5 point (de 4,5% à 5%), sauf pour les primo-accédants » (voir la délibération ici). Ce qui représente quand même 5M€ par an pour les collectivités locales. 

© Département de Vaucluse / Présentation budget primitif 2024

Economiser 39M€ d’ici 2028

La présidente d’ajouter « Je ne vous cache pas que je trouve la façon de faire de l’Etat cavalière et inélégante. Comme femme de droite et par conviction, je suis contre les hausses d’impôts et de taxes. Mais en tant que présidente, il est de ma responsabilité de vous proposer cette solution. D’ici la fin du mandat en 2028, nous devrons économiser 39M€ et le Vaucluse a besoin de ces 12,5M€ pour pérenniser l’aide aux communes, accélérer les travaux du collège Roumanille et faire réaliser des études pour sécuriser le site de Fontaine-de-Vaucluse qui menace de s’effondrer. Mais au-delà de ces projets, il y a aussi l’ASE (Aide sociale à l’enfance), ses besoins sont croissants, le nombre d’enfants (1 940 recensés), de plus en plus grand et il en va là aussi de notre responsabilité.

Augmentation des ‘frais de notaire’ mais maintien des subventions culturelles

Néanmoins, je maintiendrai les subventions allouées à la culture ». Soit 1,82M€ au titre du volet 1 et 256 385€ au titre du volet 2. C’est à dire par exemple, parmi les 70 structures concernées, 620 000€ pour l’Orchestre National Avignon Provence, 57 500€ pour le Théâtre du Chêne Noir, 39 500€ pour Le Chien qui Fume, 140 000€ pour l’Opéra Grand Avignon, 627 400€ pour le Festival d’Avignon, 35 000€ pour les Musicales du Luberon, 30 000€ pour le Culture Lub de Cucuron et 10 000€ pour le Tremplin Jazz d’Avignon.



Pour le RN, le député de Carpentras Hervé de Lépineau dénonce « des prélèvements faits aux dépens d’un département qui souffre déjà, qui sera encore plus pauvre. C’est une solution ‘bâtarde’, vous allez faire les poches des Vauclusiens, trop c’est trop, on votera contre ». De l’autre côté de l’échiquier politique Jean-François Lovisolo précise « Le consentement à l’impôt a des limites. Même si vous mettez en avant de bonnes raisons, nous avons le couteau sous la gorge ».
Finalement la délibération sera adoptée malgré le vote contre des 6 conseillers départementaux RN et du binôme Lanthelme-Zilio.

Manifestation de la CGT

Pendant la séance, une manifestation avait lieu sous les fenêtres du Conseil Départemental à l’appel du syndicat la CGT des personnels de Vaucluse. « Le travail s’intensifie, nos conditions de travail se dégradent, les effectifs sont insuffisants, on a de plus en plus recours à des personnels précaires, à de la sous-traitance. On constate une forme de harcèlement, une absence de dialogue social, un manque de reconnaissance et les agents sont victimes de risques psycho-sociaux » explique un des manifestants.
A propos de ce rassemblement de la CGT, la présidente précise : « Le dialogue existe bel et bien au sein du département avec la DRH (Direction des relations humaines) qui gère au cas par cas. Une quarantaine de grévistes sur 2 362 agents, ce n’est pas la majorité du personnel. Et je vous rappelle que nous avons voté 1,7M€ pour les oubliés du Ségur de la Santé au lendemain du Covid à l’attention de tous les personnels de la catégorie C en lien avec les vauclusiens impactés par la crise sanitaire, ce qui est quand même une forme de reconnaissance de leur travail ».

Un appel à une manifestation inter-syndicale et unitaire a été lancé pour le 3 avril à Avignon ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Canicule : 1 Français sur 4 prêt à déménager si la situation empire

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le site d’annonces immobilières PAP (Particulier à Particulier) a voulu savoir comment les hommes perçoivent le rôle des femmes dans les décisions immobilières. Intuition, sens du détail, capacité à négocier… 1 200 hommes ont été interrogés* et leurs réponses sont parfois flatteuses… parfois un peu moins.

L’intuition féminine pour dénicher la perle rare : mythe ou réalité ?
Lorsqu’il s’agit de flairer la bonne affaire, les hommes semblent partagés : 43,2% attribuent un score moyen (3/5), tandis que 48,7% leur donnent une note de 4 ou 5. En clair, les femmes ont bien un 6e sens pour repérer les bons plans… mais pas dans tous les couples. Peut-être faudrait-il leur laisser plus souvent la main sur les visites ?

Rendre une visite plus chaleureuse ? Ça, c’est du solide !
Sur ce point, les résultats sont sans appel : 66,2% des hommes reconnaissent que les femmes savent transformer une simple visite en une véritable expérience humaine (notes de 4 et 5). Ce talent naturel pour créer du lien pourrait bien être l’atout secret des meilleures ventes… À méditer, messieurs.

Crédit : PAP

Repérer les défauts d’un bien : 10/10 aux deux yeux ?
Les résultats sont plus nuancés : 43,2% des hommes donnent un 3/5, et seuls 39,2 % estiment que les femmes excellent dans cet exercice (notes de 4 ou 5). Conclusion ? Elles repèrent sûrement les petites failles, mais peut-être pas toutes… ou alors, elles ne veulent pas casser l’ambiance ?

Rassurer un acheteur ou un vendeur : les femmes en mode médiatrices
Sur ce point, les chiffres parlent d’eux-mêmes : 48,7 % des hommes estiment que les femmes sont particulièrement douées pour apaiser les tensions et réconforter leur interlocuteur (notes de 4 et 5). Faut-il y voir une question d’empathie naturelle ou une capacité à ménager toutes les susceptibilités ? Dans tous les cas, c’est un vrai super-pouvoir en immobilier.

© DavideAngelini/Shutterstock

La négociation : le talon d’Achille féminin ?
C’est ‘LE’ point qui fâche. Avec seulement 17 % des hommes qui accordent aux femmes une note de 4 ou 5, il semblerait que leur capacité à négocier soit sous-estimée. Pourtant, peut-être est-ce là leur véritable force ? Donner l’illusion de la docilité pour ensuite imposer sa vraie loi. Un moyen ô combien plus efficace d’arriver à ses fins…

Le poids de l’avis féminin : qui en doute ?
Pour ceux qui n’étaient pas encore sûrs, le dernier chiffre est sans équivoque : 77 % des hommes considèrent que l’avis d’une femme pèse fortement dans une décision immobilière (notes de 4 et 5). En résumé : elles négocient peut-être moins (ou du moins, c’est ce que pensent ces messieurs), mais quand elles parlent, on les écoute.

Crédit : PAP

En conclusion, les femmes sont perçues comme intuitives, chaleureuses, rassurantes et influentes dans les décisions immobilières. Seul bémol : leur capacité à négocier est sous-estimée… mais on soupçonne que certaines préfèrent simplement laisser croire qu’elles ne négocient pas, avant de rafler la mise.

L.G.

*Étude menée du 24 au 28 février 2025 auprès de 1 231 hommes. Six questions fermées leur ont été posées, avec une évaluation de l’intervention des femmes sur une échelle de 1 à 5 (5 représentant la meilleure note).


Canicule : 1 Français sur 4 prêt à déménager si la situation empire

Quels sont les objectifs immobiliers des Français à la rentrée ? Bricks.co, PropTech française d’investissement participatif en ligne spécialisée dans les projets d’investissement immobilier, a interrogé 3 624 Français pour savoir si la fin des vacances allait sonner la reprise des investissements immobiliers.

Quelle que soit leur destination durant leurs congés, la grande majorité des Français aimerait bien pouvoir y déménager pour y vivre. En effet, 86% des Français rêveraient de pouvoir acheter un bien immobilier dans la région de leurs vacances.

Parmi toutes les destinations possibles, trois régions sont clairement plébiscitées par les Français. C’est en Occitanie / Pyrénées-Méditerranée que plus de 17% seraient prêts à investir dans l’immobilier ou déménager. La deuxième région préférée est Provence-Alpes-Côte d’Azur avec près de 16% de votes, juste devant la Nouvelle Aquitaine avec 13%.

©Bricks.co

Est-ce aussi la rentrée de l’immobilier ?

À la question « Prévoyez-vous d’investir dans l’immobilier à la rentrée ? », presque 1 Français sur 2 répond par l’affirmative. Ainsi, près de 47% des Français envisagent de se lancer dans la pierre avant la fin de l’année.

Pour les personnes qui souhaitent se lancer dans l’immobilier, plus de 37% vont opter pour un investissement locatif. Pour 29%, ce sera dans le cadre d’une résidence principale et pour 14% une résidence secondaire.

Quels freins ?

De nombreux facteurs peuvent empêcher la concrétisation d’un projet immobilier. Sans surprise, c’est le manque de budget pour 57% des Français qui arrive en tête, juste devant l’impossibilité de contracter un prêt bancaire à 49%. Plus surprenant, c’est le manque de temps qui bloque près de 42% des personnes interrogées.

©Bricks.co

Quid du financement participatif ?

Près de 47% des Français ignorent encore les rouages et l’intérêt du crowd funding pour investir dans l’immobilier. Pour les 53% qui en ont déjà entendu parler, plus de 29% seraient prêts à investir et contribuer à ce type de financement participatif.

La mise en place d’un projet immobilier avec un financement participatif peut être proposé par n’importe qui. Cependant, seulement 7% des Français ressentent l’envie de se lancer un jour dans ce type de projet alors que 46% ne sont pas du tout encore prêts. 


Canicule : 1 Français sur 4 prêt à déménager si la situation empire

La Fédération Nationale de l’Immobilier a annoncé renforcer sa participation notamment financière dans la plateforme Bien’ici qui réinvente la recherche immobilière avec une cartographie unique en 3D. Cette innovation continue d’attirer les investisseurs grâce à un modèle unique et sa facilité d’accès auprès des professionnels de l’immobilier. 

Galian, Dauchez ou bien le groupe Evoriel. Depuis son arrivée sur le marché de l’immobilier fin 2015, la plateforme Bien’ici a attiré un nombre important d’investisseurs à son capital. Un nouvel exemple avec le renforcement de la participation de la FNAIM au sein du portail numérique qui accueille les annonces immobilières des professionnels. En excluant les annonces des particuliers, Bien’ici a crée un nouveau modèle économique et commercial qui semble très attirant pour les structurantes issus du monde immobilier qui n’hésitent pas à investir dans ce nouvel outil. 

Ce renforcement au capital de Bien’ici regroupe les investissements de 18 chambres départementales, une chambre régionale et 4 agences indépendantes adhérentes. 
Grâce à cette opération, la FNAIM montre un nouvelle fois son soutien pour le seul portail immobilier 100% dédié aux professionnels.

«La FNAIM est un des fondateurs historiques de Bien’ici. Leur appui nous est primordial», a annoncé Cyril Janin, Directeur Général de Bien’ici« Cette entrée au capital de chambres régionales est un signal fort et la preuve de l’attachement des adhérentsFNAIMau modèle de Bien’ici ! Nous sommes reconnaissants de la confiance de nos investisseurs et nous mettons tout en œuvre pour faire de Bien’ici la référence des plateformes immobilières en France. »


Canicule : 1 Français sur 4 prêt à déménager si la situation empire

Transactions immobilières en net recul, crédits accordés en chute libre, tensions sur l’offre locative… La crise du logement actuelle est sans précédent. À tel point que les entreprises, et notamment les PME (petites et moyennes entreprises) en région, ont de plus en plus de mal à recruter. Dans ce contexte inédit, les responsables politiques semblent miser sur une hypothétique baisse des taux des crédits immobiliers. Il existe pourtant des solutions concrètes et connues, parmi lesquelles un dispositif qui a fait ses preuves depuis vingt ans en accompagnant près de 40 000 salariés vers la propriété : le prêt subventionné par l’entreprise. Retour sur une solution facile à mettre en place. 

L’acquisition de sa résidence principale, une priorité pour de nombreux Français

De plus en plus de Français ont du mal à se loger. Le site SeLoger indique une baisse de 36 % de l’offre locative en seulement deux ans. La hausse des taux d’intérêt repousse le projet d’achat des primo-accédants, qui ne libèrent pas leur location, et la demande grandissante entraîne mécaniquement une hausse des loyers. Si 57,2 % des Français sont aujourd’hui propriétaires de leur résidence principale (selon une étude publiée en mai 2022 par l’Insee), ils sont 90% à aspirer à devenir propriétaires de leur logement pour se constituer un capital et préparer leurs vieux jours (selon une étude d’OpinionWay), mais le chemin est semé d’embûches. La faute aux taux d’intérêts trop hauts et à la frilosité des banques à l’heure de débloquer les crédits. Pas étonnant que la crise du logement menace désormais le marché de l’emploi. D’ailleurs, une étude de la plateforme de recrutement HelloWork souligne que, faute de logement, les Français sont chaque jour plus nombreux à refuser un poste dans une autre région.

Le prêt subventionné par l’entreprise : un levier d’attractivité et de fidélisation

Depuis vingt ans, un dispositif a aidé de nombreux salariés à devenir propriétaires : le prêt subventionné par l’entreprise. Le mode de fonctionnement est simple, l’employeur prend en charge tout ou partie des intérêts d’un crédit pour la construction ou l’achat d’un logement neuf ou ancien, d’une durée allant habituellement de cinq à vingt-cinq ans. 

Par exemple, pour un projet d’achat immobilier de 200 000€ comprenant un prêt subventionné de 100 000€. Si l’employeur prend en charge 2% du taux d’intérêt du prêt, le salarié économise plus de 28 000€ sur le coût global de son crédit sur une durée de 25 ans. De quoi faciliter l’accès au crédit des salariés, augmenter leur pouvoir d’achat ou réduire leurs mensualités. Et ce dispositif vient en complément du 1% logement et prêt PTZ pour les salariés éligibles. Une mesure concrète pour améliorer le pouvoir d’achat des Français pour se loger. 

Le prêt subventionné par l’entreprise est un dispositif gagnant-gagnant, autant pour les salariés que pour l’entreprise. Cette dernière fait ainsi preuve de son implication dans une démarche citoyenne et RSE, en s’engageant concrètement pour ses salariés. Aujourd’hui, près de 40 000 travailleurs en ont déjà profité. Et l’on ne peut qu’imaginer combien ce dispositif pourrait soulager les PME qui n’arrivent plus à recruter et à fidéliser des collaborateurs trop éloignés de leur lieu de travail. 

« En ces temps de crise du logement et de l’emploi, il est urgent que les pouvoirs publics passent à l’action et soutiennent un dispositif qui a fait ses preuves : le prêt subventionné par l’entreprise. Comment ? En exonérant de charges fiscales et sociales la prise en charge des intérêts d’un prêt immobilier par l’employeur. Au même titre que l’épargne salariale, avec les mêmes plafonds et les mêmes avantages. Pas plus, pas moins. Juste ce qu’il faut pour qu’un nombre croissant de Français puissent accéder à la propriété tout en renforçant les liens entre les salariés et les entreprises », conclut Laurent Permasse, président du directoire Sofiap, filiale de la Banque Postale et de la SNCF.

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