20 avril 2024 |

Ecrit par le 20 avril 2024

Cavaillon : Amoéba met provisoirement son projet d’usine entre parenthèses

Alors que la société lyonnaise Amoéba avait posé la première pierre de sa future usine de Cavaillon il y a quelques semaines seulement, un changement de gouvernance ainsi que la sécurisation de la trésorerie de la start-up met provisoirement ce projet entre parenthèses.

Amoéba, société lyonnaise spécialisée dans les solutions biologiques dans le traitement du risque microbiologique dont certains procédés ont reçu des autorisations de mise sur le marché aux États-Unis, vient d’annoncer « le décalage des travaux de son usine Biocontrôle à Cavaillon, dans l’attente de financements complémentaires ». Dans un communiqué de presse, la start-up précise que « les discussions avec plusieurs investisseurs et partenaires commerciaux n’étant pas encore conclues, Amoéba a pris la décision de décaler le chantier de son projet industriel Usibiam » prévu dans la zone d’activités des Hauts Banquets à Cavaillon.
Ce report ne devrait cependant pas affecter la poursuite du projet qui devait initialement être opérationnel début 2025.

Une décision initiée par l’investisseur Suisse Nice & Green SA, actionnaire à ce jour d’Amoéba à hauteur de 29,4% du capital et partenaire financier, qui souhaite sécuriser la trésorerie tout en supportant les coûts opérationnels liés au report des travaux de l’usine de 3 240m2 dans la cité cavare. Ce décalage s’accompagne également du départ de Fabrice Plasson du poste de PDG. Le Fondateur d’Amobéa poursuivra toutefois son engagement dans la société qu’il a créé il y a 13 ans en tant qu’administrateur « et en s’impliquant dans la vision stratégique de l’entreprise au sein du Conseil » explique le communiqué.

Dans le même temps, le conseil d’administration d’Amoéba a voté une séparation des mandats de président du conseil d’administration et de directeur général. Dans la foulée ce même conseil d’administration a nommé Benoit Villers, Executive board member chez Nice & Green SA, comme administrateur et président du conseil ’administration d’Amoéba. Ce dernier aura pour mission d’apporter son expérience en développement de marchés et stratégie commerciale acquise au sein de grands groupes tels que Barry Callebaut et ADM.

Par ailleurs, la fonction de directeur général a été confiée à Jean-François Doucet précédemment directeur général adjoint. En 25 ans d’expérience en audit et en gestion financière et administrative de sociétés internationales, ce dernier a évolué dans des environnements commerciaux et industriels dans les secteurs de la chimie et de la santé (BASF Agri et BASF Agro, Gibaud, Ossür…) où il a aussi participé à des opérations de transformations opérationnelles et stratégiques.

Accompagné par l’agence du développement, du tourisme et des territoires Vaucluse Provence Attractivité (VPA) du Département, l’édification d’Amoéba a été confiée à l’entreprise avignonnaise GSE, qui se donnait alors 11 mois pour finir le bâtiment de 3240 m², dont 2640 m² seront dédiés à la production, et 600 m² aux bureaux, le tout sur 15 000 m² de terrain. La société Amoéba s’est, quant à elle, engagée à ce qu’au moins 60% des toitures et ombrières aient des panneaux photovoltaïques. A terme, le site devrait générer 25 emplois à temps plein.


Cavaillon : Amoéba met provisoirement son projet d’usine entre parenthèses

Le canadien CGI, spécialisé dans le conseil et les services numériques, choisit Avignon pour implanter la nouvelle agence de son centre d’innovation digitale. L’installation est prévue pour septembre.

Présente dans des secteurs d’activité tels que celui de l’industrie, des banques, des assurances, du secteur public, des médias et autres, CGI accompagne ses clients dans leur transformation digitale. L’entreprise canadienne utilise ses connaissances et capacités pour améliorer l’efficacité opérationnelle des organisations et leur permettre de tirer le meilleur parti du numérique.

A Avignon, l’entreprise souhaite mixer son savoir-faire spécifique à la formation locale. A son ouverture en septembre prochain, la nouvelle agence du centre d’innovation digitale de CGI démarrera son activité avec une trentaine d’employés et s’adressera aussi bien à des clients locaux que des entreprises nationales ou internationales.

« Cette nouvelle implantation nous permettra à la fois de consolider notre modèle de proximité client et d’offrir aux talents numériques de la région des opportunités de carrière stimulantes dans un cadre de vie privilégié tel que celui offert par Avignon et ses environs » a affirmé Clément Bernard, vice-président Senior centre d’innovation digitale au sein de la CGI.  

Avec cette implantation, accompagnée par plusieurs partenaires (VPA, risingSUD, Business France, Grand Avignon), CGI poursuit son objectif de développement et vise une centaine de salariés d’ici 3 ans. Pour l’heure, l’entreprise emploie 91 000 salariés dans le monde, dont près de 15 000 en France.


Cavaillon : Amoéba met provisoirement son projet d’usine entre parenthèses

Créés en 2008 à Paris par Julien Villanueva et Jérôme Bacquet, les studios d’animation Circus débarquent en Vaucluse, et ils ont choisi la cité des papes pour s’installer.

Le groupe Circus est composé de trois filiales : Circus, un studio de prestation d’animation 3D et VFX (visual effects), Mr Loyal, une société de production, ainsi que Texels, une société de développement de logiciels destinés à la production. Ainsi, en accueillant le groupe à Avignon, le Vaucluse renforce son ambition de faire du département une terre de cinéma. « Nous tenons à remercier la Région Sud, le Département de Vaucluse, Vaucluse Provence Attractivité, le Grand Avignon et la ville d’Avignon pour leur soutien et leur aide dans ce beau projet », a affirmé l’équipe des studios.

Lire également : “Le Vaucluse, un Hollywood provençal en devenir ?“

Engagé sur plusieurs années, le développement de Circus entraînera la création de nombreux emplois sur le territoire vauclusien, et plus globalement dans la région Sud, ainsi que la production de séries et de films, innovante et écologique grâce à des investissements adaptés. Le groupe tient également à se rapprocher des écoles du département afin de leur partager leur expérience dans le but de faire émerger des jeunes talents. Un partenariat serait d’ailleurs déjà en cours de développement avec l’École des Nouvelles Images.

Les studios Circus ont travaillé sur ce film d’animation distribué par StudioCanal.

V.A.


Cavaillon : Amoéba met provisoirement son projet d’usine entre parenthèses

Particulièrement soutenu par la CCI de Vaucluse, la Région Sud et BPI France via le plan France Relance, le projet de la société Aero 145 Aegis prévoit la création d’une société de maintenance aéronautique implantée sur la zone d’activités de l’Aéroport Avignon-Provence. Désormais entré dans sa phase opérationnelle le dossier, qui doit être présenté en détail cette semaine, table sur un investissement de l’ordre de 34M€. De quoi générer 220 emplois directs d’ici 3 ans.

Cela faisait 7 ans que les porteurs de ce projet travaillaient sur ce nouveau concept de ‘guichet unique’ concentrant en même lieu des activités de maintenance aéronautique comprenant des ateliers ainsi que des capacités de stockage, d’entretien, de conversion, de peinture et de déconstruction d’avions régionaux à turbopropulseurs (type ATR ou Bombardier) et moyens courriers monocouloirs (type Airbus 320 ou Boeing 737). Mais avant d’atterrir sous le ciel de Provence, ce projet a pourtant failli se poser ailleurs. D’abord en Serbie, puis en Roumanie, en Bulgarie et enfin en Espagne. Perpignan et ensuite Béziers ont également été sur les rangs ainsi que plusieurs autres endroits en France pour accueillir ce site unique en Europe.

Pourquoi Avignon ?
Si Avignon a finalement été retenue, c’est que la plate-forme aéroportuaire, avec laquelle les premiers contacts remontent à avril 2021, dispose de conditions d’accès stratégiques uniques, d’une réserve foncière importante ainsi que d’un climat idéal pour travailler sur des avions. Par ailleurs, les porteurs du projet sont également très attachés à cette région et souhaitent également apporter leur ‘pierre’ au développement économique du Grand Avignon. Une contribution qui prendra la forme d’un investissement de 34M€ et qui devrait générer plus de 220 emplois directs d’ici 3 ans. Côté activité, Aero 145 Aegis prévoit de réaliser un chiffre d’affaires de 47M€ sur 3 ans en traitant un peu plus de 300 aéronefs durant cette période.

L’activité va débuter à la rentrée
Concrètement, après avoir domicilié son siège social dans la zone de l’aéroport d’Avignon, Aero 145 Aegis vient de louer le hangar H21 ainsi qu’un autre hangar temporaire pour disposer de 2 449m2 afin de débuter son activité à partir du 1er septembre prochain. Pour cela, la société présidée par Joseph Heraief s’appuiera déjà sur une première équipe de 35 personnes. Le projet prévoit ensuite, sous réserve des autorisations de permis de construire, la réalisation de 2 tranches de hangars supplémentaires. Une première phase pour les bâtiments H1 à H4 avec une mise en service espérée mi-2024 pour atteindre une capacité d’accueil de 10 780m2 pour 170 employés et une seconde pour les hangars H5 et H6 en 2025 (pour porter l’ensemble à 14 839m2 et 221 salariés).

Un projet modèle ?
Avec la création de cette offre unique de services centralisés, les responsables du projet mettent également en avant l’aspect éco-responsable de leur démarche dans un secteur plutôt montré du doigt ces dernières années pour sa gourmandise environnementale. En effet, en étant les premiers à proposer tous ces services réunis en un même lieu en Europe, Aero 145 Aegis estime que cela va permettre de réduire drastiquement les émissions de CO2 en économisant l’équivalent de 8 937 tonnes de déchets ménagers. C’est ce que génère par an une ville d’un peu plus de 25 000 habitants.

Un engagement éco-responsable
Par ailleurs, sur les 34M€ d’investissement, 5M€ le seront pour préserver l’environnement en allant au-delà des normes européennes requises dans ce secteur d’activité. Cet engagement éco-responsable se traduira ainsi notamment par la pose de 14 000m2 de panneaux photovoltaïques en toiture des futurs bâtiments, l’acquisition d’une flotte de véhicules société électriques, une gestion et un recyclage des déchets à plus de 90%, une faible consommation d’eau (activités en circuit fermé), zéro pollution gazeuse (activités en circuit fermé), une mise en place de l’Iso 14001 comme système de gestion environnementale et un objectif de certification ACA (Airport Carbon Accréditation) en 2023 en lien direct avec la direction de l’aéroport.

Nuisances résiduelles…
Côté nuisance, et c’est l’un des points forts du projet, l’activité ne devrait générer que 2 à 3 rotations d’aéronefs hebdomadaires, soit une augmentation du trafic actuel de +0,6%. Par ailleurs, le niveau sonore des avions qui seront traités sur le futur site avignonnais ne devrait pas excéder 68db, soit l’équivalent d’un lave-vaisselle.
Quant au trafic routier, c’est l’équivalent de 3 à 5 conteneurs qui devrait circuler chaque mois sur les routes de la zone. Même visuellement les promoteurs du projet assurent qu’aucune zone de parking d’avions ne sera visible depuis la périphérie immédiate de la zone aéroportuaire. Toutes les activités industrielles seront réalisées en milieu clos et fermé.

Une implantation tombée du ciel
Dans un département, classé parmi les plus pauvres de France, cette implantation apparaît comme une aubaine. C’est certainement pour cela, que le dossier a bénéficié d’un soutien sans faille de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) de Vaucluse, gestionnaire de l’aéroport, ainsi que du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, propriétaire du foncier de la plateforme aéroportuaire de la cité des papes dont il a confié la gestion à l’organisme consulaire
vauclusien.
Convaincu de la démarche, la Région vient d’ailleurs d’octroyer une aide de 400 000€ à Aero 145 Aegis. Dans le même temps, BPI France vient aussi d’accorder une subvention de 690 000€ dans le cadre du plan de l’Etat ‘France relance’. Ces aides, preuves de la confiance des pouvoirs publics dans le projet, devraient ainsi permettre d’accélérer les derniers investissements afin d’acheter les premiers équipements et de procéder aux premières embauches.
Les collectivités du territoire ne devraient pas être perdantes non plus puisque le projet devrait générer 10,8M€ rien qu’en retombées fiscales.


Cavaillon : Amoéba met provisoirement son projet d’usine entre parenthèses

La société montpelliéraine Antofénol a choisi le parc d’activité St Joseph au Thor pour construire sa première usine. L’entreprise produit des ingrédients naturels, extraits à partir de sarments de vigne, avec l’ambition de devenir leader du biocontrôle.

Après Stimulation déjà vu et bien d’autres, l’agence VPA (Vaucluse Provence attractivité) accompagne l’implantation d’une nouvelle société en Vaucluse. Le site d’Antofénol, sur lequel la société prévoit un investissement estimé à 50M€, sera mis en activité en 2024 et comptera à terme 122 employés d’ici à 5 ans. Une quarantaine d’emplois verra le jour d’ici à 3 ans. L’entreprise Antofénol vient d’obtenir une subvention de 6,7M€ dans le cadre de France Relance, soit 16% du projet.

Economie circulaire

Antofénol a été créée en 2014 à Montpellier et incubée au sein de la faculté de biotechnologie à Montpellier. La société est née de la volonté de sa fondatrice originaire d’Avignon, Fanny Rolet, de déployer une activité nouvelle pour valoriser autrement les domaines viticoles. Spécialisée dans le biocontrôle, la société développe, à partir d’une technologie unique d’extraction, une gamme de produits naturels, éco-conçus et anti-microbiens à partir de déchets agricoles, en particulier les sarments issus de la taille des vignes. Depuis sa création, l’entreprise a déposé un brevet en 2016 et a réalisé plusieurs levées de fonds pour accompagner sa croissance.

Crédit photos : Antofénol

VPA à la manette

Cette implantation a bénéficié d’un accompagnement de Vaucluse Provence Attractivité qui a noué un premier contact avec Fanny Rolet lors des ‘Cosmetic days 2018’, un congrès scientifique dédié aux huiles essentielles qui s’est déroulé à Avignon. L’entreprise a pu identifier le potentiel du territoire pour développer son activité. Suite à la présentation et visite de plusieurs sites en Vaucluse organisées en mars 2021 par VPA, l’entreprise s’est positionnée sur deux parcelles au sein de la ZA St Joseph au Thor (47 et 49) de 4 586m² et 4 571m².

Pourquoi le Vaucluse ?

Parmi les atouts décisifs en faveur de cette implantation, l’entreprise souligne le fait que la Région Sud et particulièrement le Vaucluse bénéficient d’un écosystème fort dans le domaine de la naturalité. L’attractivité du territoire pour le recrutement des futurs talents et la présence de formations spécialisées en biotechnologie ont également pesé dans la décision finale. Enfin, cette localisation dans une région viticole s’avère stratégique pour être au plus près de la matière première des sarments de vigne (selon les chiffres communiqués par Antofénol, la Région Sud représente un gisement potentiel de 86 000 tonnes de sarments).

Conférence de presse en présence de Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, Julien Fraysse, sous-préfet à la relance, Bénédicte Martin, vice-présidente Région Sud, Pierre Gonzalvez, Président Communauté de communes Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse et président de Vaucluse Provence Attractivité, Yves Bayon de Noyer, vice-président Communauté de communes Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse. Photo: VPA

Un soutien solide

Ce projet rejoint l’objectif du territoire du Vaucluse d’attirer des entreprises dans le domaine de la transformation du végétal, et en particulier des ingrédients naturels. « L’entreprise s’insérera parfaitement bien à l’écosystème du territoire, et apportera un savoir-faire très complémentaire dans le domaine du biocontrôle, qui fait partie des axes d’intervention du pôle de compétitivité Innov’Alliance », souligne VPA. À ce titre, Antofénol bénéficie d’un fort soutien de la part de la Communauté de communes Pays des Sorgues Monts de Vaucluse qui accueillera le futur site, ainsi que de la Région Sud dans le cadre de l’OIR naturalité pour structurer l’approvisionnement matière première, en lien avec l’agence régionale Rising Sud.

Découvrez Antofénol en vidéo :


Cavaillon : Amoéba met provisoirement son projet d’usine entre parenthèses

Spécialisée dans les travaux d’installation d’équipements thermiques, de climatisation et d’isolation de l’habitat depuis 2007, la société Kbane vient de s’implanter à Monteux.

L’entreprise déjà présente sur 8 régions a choisi cette nouvelle localisation en Vaucluse afin de couvrir une partie du sud-est de la France et ainsi parfaire le développement de son maillage territorial. Accompagnée par VPA (Vaucluse Provence attractivité) avec l’appui de la communauté de communes des Sorgues du Comtat, Kbane a déjà créé à Monteux 9 emplois sur les métiers de l’isolation et du poêle et prévoit 6 emplois supplémentaires d’ici un an. L’entreprise prévoit aussi des ouvertures à Marseille et Montpellier. Forte d’un chiffre d’affaires de 20M€ en 2018, elle s’inscrit par ailleurs dans une démarche de développement durable puisqu’elle œuvre à la plantation d’arbres, reverse 1€ symbolique par client et contribue à l’économie circulaire via la revalorisation des déchets.

Kbane est une entreprise du groupe Adeo et de ses 13 enseignes spécialisées dans l’habitat. Certifié RGE (Reconnu garant de l’environnement), Kbane propose des solutions durables et performantes pour optimiser le confort tout en réalisant des économies d’énergies. Isolation, fenêtre et porte, chauffage, poêle à bois et cheminée, solaire : voilà les 5 expertises de la société.

Plus d’informations, cliquez ici. Découvrir les offres d’emploi en cliquant ici.

L.M.

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