17 juin 2025 |

Ecrit par le 17 juin 2025

L’Inguimbertine : quand l’art, l’histoire, la littérature et le patrimoine ne font qu’un

La réhabilitation de l’Hôtel-Dieu de Carpentras, qui a débuté il y a une dizaine d’années, continue. Après avoir ouvert une bibliothèque multimédia en 2017, qui mêlait déjà œuvres d’art et littérature, communément appelée « L’Inguimbertine », le lieu s’apprête à accueillir le public au sein de sa toute nouvelle aile, la bibliothèque-musée, qui est le prolongement de L’Inguimbertine, avec un week-end inaugural ces samedi 20 et dimanche 21 avril qui sera rythmé par de nombreuses animations.

Impossible de rater ce bâtiment imposant situé au cœur de la ville de Carpentras, que ce soit lors d’une balade ou d’un bref passage. Magnifique édifice patrimonial, l’Hôtel-Dieu a été classé Monument historique et c’est d’ailleurs le 2ᵉ plus grand de Vaucluse après le Palais des papes puisqu’il fait environ 10 000 m².

Anciennement un hôpital pour les plus démunis, commandité par Joseph-Dominique d’Inguimbert, évêque de Carpentras, en 1750, le bâtiment a été racheté en 2002 par la Ville qui a ensuite réfléchi à sa réhabilitation. En 2008, il était question de créer des salles de spectacle, mais en 2010, la Ville de Carpentras confie la maîtrise d’œuvre au cabinet d’architecture Atelier Novembre, et les travaux ont débuté en 2014. De là est né le projet « L’Inguimbertine », qui mêle écrits et images, patrimoines et nouvelles technologies, et dont le coût total des opérations s’est élevé à 36 950 022€, financés par la Ville de Carpentras, l’État, la Région Sud et la communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin.

©Vanessa Arnal

Un projet unique en France

Ce projet de réhabilitation scientifique et culturel qui mêle les livres aux œuvres est assez singulier en France. « Ça a été compliqué, car il a fallu créer une cohérence entre les deux pour que le projet soit mené à bien », expliquent ensemble Marc Iseppi et Jacques Pajot, architectes fondateurs d’Atelier Novembre. 

« Avignon est connue pour son festival, Vaison-la-Romaine est connue pour ses vestiges, Carpentras n’est pas encore connue, mais elle va le devenir avec l’Inguimbertine. »

Serge Andrieu, maire de Carpentras

Aujourd’hui, l’Inguimbertine compte 80 000 documents en libre accès, 1,5 km de périodiques du XVIIe siècle à aujourd’hui, 1 200 tableaux, 300 sculptures, 18 000 livres, ou encore 6 000 sceaux et médailles. Si la collection est quantitativement importante grâce à des dépôts de l’État, des dons et des achats, la collection d’ouvrages, elle, est reconnue d’intérêt national.

Serge Andrieu, maire de Carpentras, présente le projet de réhabilitation de l’Hôtel-Dieu à la presse locale et nationale. ©Vanessa Arnal

Une bibliothèque multimédia

Le projet L’Inguimbertine commence à prendre forme en 2017, avec l’ouverture de la bibliothèque multimédia, qui se situe sur la droite à l’entrée du bâtiment. Dans cet espace, le visiteur est, contre toute attente, accueilli par des sculptures et des instruments de musique anciens, et non des livres. Ce n’est qu’après qu’on peut les apercevoir. Les livres sont disposés sur des étagères, comme dans une bibliothèque classique, seulement, vous pouvez aussi admirer des œuvres d’art exposées entre deux livres. Il est possible de monter sur une mezzanine partielle, qui a été créée afin d’augmenter le volume de livres.

« L’objectif est de créer du lien sur le territoire dans un lieu incontournable de l’histoire de Carpentras. »

Serge Andrieu

Lycéens, personnes âgées, habitués et curieux de passage s’aventurent dans cette bibliothèque où l’on peut apercevoir le portrait de d’Inguimbert ou encore la figure de Pétrarque. En 2023, ils ont été 135 196 à franchir les portes de la bibliothèque-musée l’Inguimbertine à Carpentras. C’est 14% de plus que l’année précédente. Aujourd’hui, la bibliothèque multimédia compte 7 000 abonnés actifs, c’est-à-dire 7 000 personnes qui font un emprunt au moins une fois dans l’année. « La bibliothèque répond aux usages du XXIe siècle avec du numérique et du papier », explique Jean-Yves Baudouy, attaché de conservation du patrimoine de la Ville de Carpentras et directeur de L’Inguimbertine. La bibliothèque est d’ailleurs dotée d’un pôle jeu vidéo.

Une bibliothèque-musée

Aujourd’hui, L’Inguimbertine s’agrandit et sa renommée va prendre un tout autre tournant grâce à l’ouverture de la bibliothèque-musée. Située à l’étage, cette partie de 1 800 m² représente la partie patrimoniale et d’exposition permanente de L’Inguimbertine. Elle sera d’ailleurs inaugurée ces samedi 20 et 21 avril avec le public.

Jean-Yves Baudouy, directeur de L’Inguimbertine. ©Vanessa Arnal

Cette bibliothèque-musée n’a rien à envier aux musées les plus connus. Elle est composée de trois espaces principaux ayant trois ambiances différentes : une introduction de la collection via l’histoire de Carpentras, capitale du Comtat Venaissin, une aile plus sombre pour plus d’intimité, mais aussi pour des raisons de conservation de certains ouvrages qui ne supportent pas une forte luminosité, ainsi qu’une aile plus lumineuse davantage dans les standards d’un musée classique. De quoi immerger complètement les visiteurs.

Dans cette nouvelle partie de L’Inguimbertine, on y trouve des vestiges de Carpentras, de l’histoire en audiovisuel grâce à des écrans interactifs, une animation audiovisuelle de l’évolution de la ville, l’histoire pontifical du Comtat Venaissin, l’histoire du peuple juif à Carpentras, la bibliothèque de d’Inguimbert, la bibliothèque de Barjavel, mais aussi des œuvres de divers courants artistiques avec de nombreux artistes locaux tels que Claude Joseph Vernet, Jean-Joseph-Xavier Bidauld, Évariste de Valernes, Jules Laurens, ou encore Joseph-Siffred Duplessis.

Des expositions éphémères

En plus de sa bibliothèque-musée, L’Inguimbertine se compose désormais d’un espace de 230 m² pouvant accueillir des expositions temporaires. Cette salle permettra de proposer au public des regards divers sur l’art, le patrimoine, ou encore le savoir.

Du 1ᵉʳ juin au 31 octobre prochains, cette salle accueillera sa première exposition ‘C215 autour de L’Inguimbertine’. Le public pourra y découvrir certaines œuvres de Christian Guémy, alias C215, qui représentera une rétrospetive de sa carrière. Une seconde partie de cette exposition sera à découvrir dans tout le centre-ville de Carpentras.

Le week-end inaugural

Deux jours de fête sont prévus pour célébrer l’ouverture de la bibliothèque-musée. L’occasion idéale de se réunir, mais aussi de découvrir un univers où passé et présent se rencontrent pour créer un véritable voyage dans le temps.

Un programme aux petits oignons a été préparé pour cette grande célébration qui ravira petits et grands. Conférences sur l’Hôtel-Dieu, sur d’Inguimbert, ou encore sur l’histoire de Carpentras, bals à thème pour apprendre à danser et s’amuser, soirée DJ, fanfares, concerto… Il y en aura pour tous les goûts.

Pour découvrir le programme des deux jours en détail, cliquez ici.

Informations pratiques

La bibliothèque multimédia est ouverte du mardi au vendredi de 12h à 18h, le samedi de 14h à 18h, et le dimanche de 9h à 12h.

La bibliothèque-musée est ouverte d’avril à octobre, du mardi au dimanche de 10h à 18h, et de novembre à mars, du mardi au dimanche de 14h à 18h. Le tarif d’entrée est de 8€ (hors exposition temporaire) ou 12€ (avec exposition temporaire) — 5€ ou 8€ tarif réduit. Son accès est gratuit chaque 1ᵉʳ dimanche de mois pour les abonnés de la bibliothèque multimédia, pour les enfants de moins de 11 ans, pour les porteurs de la carte jeune, la carte ICOM ou la carte de conférencier. L’entrée de cette partie de L’Inguimbertine sera également gratuite pendant la Nuit des musées (18 mai 2024) et les Journées du patrimoine (samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024).


L’Inguimbertine : quand l’art, l’histoire, la littérature et le patrimoine ne font qu’un

La portion de véloroute entre Velleron et Pernes-les-Fontaines vient d’être inaugurée. Le nouveau tronçon de quatre kilomètres vient compléter la Via Venaissia, que les Vauclusiens empruntent depuis 2010 et qui permet désormais d’aller d’Orange à Velleron en passant par Jonquières, Sarrians, Aubignan, Loriol-du-Comtat, Carpentras, Monteux, ainsi que Pernes-les-Fontaines.

Les travaux du tronçon entre Velleron et Pernes-les-Fontaines, qui ont duré dix mois, ne comprennent pas seulement la réalisation de 4 km de voie verte, mais aussi celle de 6 accès et sécurisation de la traversée de la RD28 à Pernes-les-Fontaines, et la réhabilitation de 12 ouvrages hydrauliques. Le montant des travaux s’est élevé à 1 650 000 €, financés par l’Union Européenne, la Région Sud et le Département de Vaucluse.

Permettant aujourd’hui de parcourir 45km, à terme, la Via Venaissia rejoindra la ViaRhôna au niveau de Caderousse et de Piolenc, ainsi que la véloroute du Calavon à la hauteur de Robion. Telle est l’ambition du Département qui se positionne en faveur des mobilités douces, et qui célébrera d’ailleurs ses véloroutes ce dimanche 14 avril.

©Département de Vaucluse

L’Inguimbertine : quand l’art, l’histoire, la littérature et le patrimoine ne font qu’un

La société Sun’Agri, spécialisée dans les solutions intelligentes de soutien à l’agriculture, et l’exploitation cavaillonnaise Saint-Félix ont inauguré le premier dispositif agrivoltaïque mondial piloté sur des cultures d’abricots bio. L’exploitation devient donc le 34ᵉ site à disposer de la technologie de Sun’Agri.

C’est sous un grand soleil, au cœur de l’exploitation Saint-Félix de 65 ha à Cavaillon, sous le nouveau dispositif agrivoltaïque, que se sont réunis 70 représentants de l’Etat, du territoire et du monde agricole pour découvrir ce dispositif, qui, pour la première fois aux niveaux local et mondial, a pour ambition de protéger des abricots en culture bio.

« C’est une grande satisfaction et l’aboutissement de plusieurs années de travail que d’inaugurer ce projet.« 

Cécile Magherini, directrice générale de Sun’Agri

Les persiennes agrivoltaïques ont été installées sur une surface de 2,5 ha dans le but protéger les vergers des changements climatiques, notamment de l’ensoleillement et des températures extrêmes qui peuvent être atteintes en pleine journée durant l’été. L’exploitation Saint-Félix a déjà perdu une grande partie de sa production d’abricots à cause de brûlures dues à la canicule en 2018. Pour attester de la différence à la fin de la saison, une zone de 0,3 ha n’a pas été recouverte de panneaux. La production annuelle prévisionnelle sur la parcelle agrivoltaïque est de 30 tonnes d’abricots bio par hectare.

« Nous avons souhaité apporter une protection agrivoltaïque à nos abricotiers pour gagner en ombrage l’été, renforcer leur résilience face au gel, diminuer les besoins en irrigation et utiliser la structure pour installer des filets para-grêles.« 

Michel André, président de la SARL Saint-Félix

Différents équipements et capteurs seront installés sur le site, au niveau du sol et dans l’air tels que des tensiomètres, des compteurs connectés qui mesurent la consommation en eau sur la parcelle, des stations météorologiques pour mesurer la température, l’humidité dans l’air, la pluviométrie et la vitesse du vent. Le suivi agronomique de la parcelle sera effectué par la Chambre d’Agriculture du Vaucluse, et le suivi écologique du projet par la LPO PACA.

L’agrivoltaïsme en plein essor

Si c’est le premier dispositif agrivoltaïque sur cultures d’abricots bio, ce n’est pas le premier dispositif agrivoltaïque que compte le Vaucluse. Le département dispose déjà de deux autres installations agrivoltaïques à Piolenc, sur des vignes, et Carpentras, sur des cerisiers.

« Protection contre les aléas, augmentation du rendement agricole et baisse de la consommation en eau sont les enjeux de ce projet comme de tous ceux que nous portons. »

Cécile Magherini, directrice générale de Sun’Agri

Ce projet, à Cavaillon, représente un investissement global de 3,2 M€ pour protéger le verger sur les prochaines décennies. Il s’ajoute aux 33 sites agrivoltaïques plantés et embarquant déjà la technologie Sun’Agri sur le territoire national en 2024, et à ceux en cours d’étude ou de développement, pour une surface globale de 260 ha.

©Sun’Agri

L’Inguimbertine : quand l’art, l’histoire, la littérature et le patrimoine ne font qu’un

La station du Mont Serein s’est dotée d’un nouveau chalet d’accueil répondant aux normes d’accessibilités PMR, et permettant un meilleur accueil tout en sensibilisant le public à son environnement. Il a été inauguré par la communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (Cove) ce samedi 17 février.

La station du Mont Serein fait partie des plus anciennes stations de ski de France puisqu’elle a ouvert dans les années 1930. Son chalet d’accueil, lui, n’a été construit qu’en 1976, puis a fait l’objet de plusieurs rénovations au fil des années, pour prendre une forme plus moderne et plus adaptée aujourd’hui.

©Cove

Les derniers travaux, qui ont débuté en octobre 2022 et se sont achevés en novembre 2023, ont été nécessaires pour répondre aux normes d’accessibilités des personnes à mobilité réduite notamment. Le chalet dispose désormais d’un accueil permettant de présenter les activités des stations et sensibiliser les publics à l’environnement qu’ils fréquentent, d’un parvis avec un auvent pour s’abriter en cas de mauvais temps, de guichets de billetterie ouverts sur l’extérieur, ainsi que d’une salle de réunion.

Si le bâtiment a conservé sa forme initiale avec les murs extérieurs de la construction d’origine qui ont été revêtus de bardages en cèdre du Ventoux, le toit, lui, a été entièrement refait, ainsi que les murs intérieurs afin de redistribuer les volumes. Les matériaux utilisés ont été choisis dans l’objectif de fondre le nouveau chalet dans le décor. Le coût des travaux s’est élevé à 1 061 000€, financé à hauteur de 463 000€ par la Région Sud, et de 210 000€ par le Département de Vaucluse.

©Cove

Un coup de neuf pour une meilleure attractivité

Le réaménagement du chalet va permettre de développer l’attractivité de la station en présentant une meilleure offre des activités à faire toute l’année. Les deux stations souffrant d’un enneigement très irrégulier depuis quelques années, la Cove souhaite diversifier activités de loisirs toutes saisons en priorisant le développement du capital nature.

Ainsi, les visiteurs peuvent pratiquer de nombreuses activités en hiver, telles que le ski alpin et le snowboard, la balade en raquettes, la luge, ou encore le jardin d’enfants. Des activités sont aussi praticables tous les jours en juillet et août et les week-ends de juin et septembre, comme la trottinette électrique tout terrain, le tubing, le planétarium et l’astronomie (le jeudi), le dévalkart, l’accrobranche, l’air park, le bike park, la promenade à cheval ou poney, le fun trempo, ainsi que la découverte du sentier Jean-Henri Fabre.


L’Inguimbertine : quand l’art, l’histoire, la littérature et le patrimoine ne font qu’un

À la fin du mois de janvier, la Ville de Sorgues a célébré l’ouverture officielle de l’antenne des services du CeSam (Centre social municipal) au sein de la cité Paul Langevin. Ce nouveau local s’ajoute à ceux des quartiers des Griffons, de Chaffunes, de Générat et d’Establet. Il montre l’engagement de la Ville pour ses habitants des différents quartiers de la ville.

Dans ces centres, les Sorguais peuvent y trouver de l’écoute, du conseil, mais aussi un accompagnement dans leurs démarches administratives. « Ce que nous inaugurons est bien plus qu’un simple local municipal, a déclaré Thierry Lagneau, maire de la ville. Il s’agit d’un véritable lieu de vie partagée qui va, j’en suis certain, participer à la revitalisation du quartier mais aussi permettre aux agents du CeSam de rendre un service public encore plus efficace et d’être au plus près des citoyens. »

V.A.


L’Inguimbertine : quand l’art, l’histoire, la littérature et le patrimoine ne font qu’un

Ce mardi 19 décembre, les collaborateurs de Delta Plus, société spécialisée dans les équipements de protection individuelle, se sont donnés rendez-vous dans le nouveau bâtiment du siège social à Apt, pour son inauguration. Un bâtiment de 1 500 m² dédié aux équipes produits et R&D.

Jérôme Benoit, PDG de Delta Plus, a réuni ses collaborateurs dans l’agrandissement du siège social à Apt ce mardi 19 décembre. Ainsi, tout le monde a découvert ces nouveaux espaces en même temps. Un nouveau bâtiment qui a notamment pu voir le jour grâce à l’Avignonnais GSE et qui s’intègre parfaitement parmi les anciens.

Nouveaux bureaux individuels, nouvelles salles de réunion et nouveaux espaces de coworking, ce bâtiment de 1 500 m² devrait permettre aux équipes produits et R&D notamment, d’imaginer et concevoir les produits Delta Plus de demain. « On était un peu à l’étroit, par rapport à l’accroissement du chiffre d’affaires et des équipes », a expliqué Jérôme Benoit.

Jérôme Benoit. ©Vanessa Arnal

Apt, capitale des équipements de protection individuelle

Ainsi, le siège de Delta Plus comptabilise désormais 4 000 m² de bureaux, adossés à 15 000 m² d’entrepôts au sein de la ZAC La Peyrolière à Apt. Si la ville d’Apt est la capitale du Luberon mais aussi la capitale du fruit confits, elle est également la capitale des équipements de protection individuelle.

« Le but de ce nouveau bâtiment est de regagner de l’espace et de travailler dans un cadre idéal pour continuer à performer et faire rayonner l’entreprise. »

Jérôme Benoit

Avec un chiffre d’affaires de plus de 420M€ en 2022, la question de déplacer le siège social dans un lieu plus stratégique aurait pu se poser. Mais Delta Plus est une histoire de famille. Avant que Jérôme Benoit ne prenne la tête de l’entreprise en 2011, c’est son père Jacques Benoit qui la dirigeait et qui l’avait fondée à Apt en 1977. Pour cette famille aux racines aptésiennes, contribuer à l’économie de la ville et plus largement à celle du Pays d’Apt et du Vaucluse est plus qu’important.

Le nouveau bâtiment est en bas de la photo. ©Delta Plus

Une entreprise présente à l’international

Si Apt est le centre névralgique de Delta Plus, l’entreprise rayonne bien au-delà. L’entreprise possède des centres de fabrication dans le monde entier, en Argentine, au Mexique, au Canada, en Australie, en Albanie ou encore en Inde.

Avec 46 filiales réparties dans 30 pays, 18 sites de production et 15 entrepôts, Delta Plus peut proposer une solution de protection pour chaque secteur d’activité. Ainsi, les équipes R&D travaillent d’arrache pied pour suivre l’accroissement de la demande avec 60 projets en développement par an. Ce nouveau bâtiment au siège social qui leur est dédié devrait donc leur permettre d’imaginer et concevoir toujours plus de produits innovants pour assurer l’avenir de l’entreprise.

Une entreprise qui recrute

Avec un chiffre d’affaires qui ne cesse d’augmenter, tout comme les équipes, Delta Plus recrute régulièrement de nouveaux collaborateurs. Le siège social s’étant agrandi, l’entreprise propose en ce moment trois offres d’emploi à pourvoir sur Apt.

La société aptésienne recherche un nouveau Responsable Grands Comptes France, un Responsable Achats, ainsi qu’un Financial Planning & Analysis Manager pour dynamiser la structure financière de l’entreprise et faire progresser le chiffre d’affaires. Pour découvrir les offres d’emploi et y postuler, cliquez ici.


L’Inguimbertine : quand l’art, l’histoire, la littérature et le patrimoine ne font qu’un

Comme nous l’annoncions il y a quelques semaines, Starbucks va inaugurer un nouveau café en Vaucluse avant Noël. Cependant, si la date du 20 décembre avait été initialement évoquée, c’est finalement ce jeudi, 21 décembre, à partir de 9 h, que l’enseigne créée à Seattle en 1971 ouvrira ses portes. Ce ‘salon’ de 133m2, pour une capacité de 78 places assises, sera implanté dans la galerie marchande Aushopping du magasin Auchan Le Pontet sur la zone commerciale d’Avignon-Nord.
Situé face au manège, en lieu et place de l’ancien Café théâtre, le nouvel établissement sera ouvert du lundi au samedi de 8h30 à 20h. Il s’agira du second Starbucks de Vaucluse après celui de la gare TGV de Courtine ouvert depuis l’été 2017.

« Cette ouverture répond à notre ambition de nous développer en région. »

Christian Gurria, directeur général Starbucks France

17 personnes recrutés, 86 000 recettes
Pour cette ouverture, 17 personnes ont été recrutées. L’équipe sera composée de baristas experts en café, formés pour préparer jusqu’à 86 000 combinaisons de boissons différentes et personnalisées. Les clients pourront notamment déguster les ‘Caffè Latte’ ou ‘Caramel Macchiato’, réalisés à partir d’une sélection des meilleurs cafés expresso 100% Arabica et de lait chaud ou alternatives végétales qui ont la renommée de Starbucks.
Les clients pourront aussi y découvrir les dernières boissons hivernales et recettes de l’enseigne comme les ‘Toffee Nut Latte’ et ‘Caramel Waffle Latte’ en version chaude ou glacée, le nouveau Hazelnut Chocolate Crunch Hot Chocolate ou bien encore le ‘Red Velvet Muffin’ et le ‘Chocolate Roll’.
« Nous sommes ravis d’ouvrir ce salon de café près d’Avignon, se félicite Christian Gurria, directeur général Starbucks France. Cette ouverture répond à notre ambition de nous développer en région afin que tous les Français puissent bénéficier de l’expérience Starbucks. Avec cette ouverture, nous sommes également fiers de contribuer au dynamisme économique de la région du Vaucluse. »


L’Inguimbertine : quand l’art, l’histoire, la littérature et le patrimoine ne font qu’un

« Architectural, esthétique, confortable, lumineux, ce lieu, fleuron de la recherche agronomique est à la croisée de tous les laboratoires entre l’INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement), l’Université d’Avignon« , lance Sébastien Maggi, sous-préfet de Vaucluse.

Philippe Mauguin, PDG de l’INRAE, venu il y a un an, le 27 octobre pour inaugurer le bâtiment ‘Abeilles’ se félicite pour cette réalisation concrète : « Avignon est l’un des trois pôles de la Région Sud avec Le Tholonet à Aix-en-Provence et Sophia Antipolis dans les Alpes-Maritimes. Le projet a été financé par le volet immobilier du Contrat de Plan État-Région 3A (Agrosciences-Agroalimentaire-Alimentation) qui nous associe à l’Université avec pour objectif la mutualisation des infrastructures et des équipement du campus. Ce Cœur de Centre renforce la recherche en agriculture, la fait rayonner dans le Vaucluse et au-delà, en France et à l’international. Et ce bâtiment beau, de bois et de béton bas-carbone (2150 m² de planchers sur deux niveaux) a respecté les grands arbres centenaires, pins, platanes, châtaigniers du Domaine Saint-Paul et il laisse filtrer la lumière pour que nos chercheurs, agents contractuels et personnels partenaires travaillent dans des conditions optimales de confort, de qualité environnementale et de santé et se croisent dans un lieu convivial. »

Il est vrai que l’ADN de l’INRAE de la Région Sud se concentre sur des enjeux spécifiques méditerranéens : agro-écologie, adaptation de l’agriculture et de la forêt aux changements climatiques, ressources en eau, risques naturels et nutrition humaine. Et que sa politique de sobriété énergétique est une réalité avec une baisse de -24% de la consommation de chauffage entre janvier 2021 et mars 2023. Et ce lieu s’inscrit dans la démarche ‘Bâtiments Durables Méditerranéens’ avec une attention portée à la consommation des ressources naturelles. Réduction de consommation d’eau potable avec des forages pour l’alimentation des sanitaires, de l’arrosage de la toiture et des espaces verts, l’utilisation de bois 100% d’origine française, une pompe à chaleur air-eau, des solutions passives pour limiter le recours à la climatisation, un confort thermique, visuel, acoustique. Le tout mené de main de maître par Pascale Espié, une architecte de Grenoble en collaboration avec Francis Mulot et Cheaiaib Iyad.

Les salles de ce Cœur de Centre ont des noms porteurs de sens. « Salle Gariguette » pour la réception avec larges baies vitrées sur deux grands platanes, « Salle de Provence » pour l’amphithéâtre de 150 places avec grands écrans et sonorisation high-tech. La salle de commissions se prénomme « Bergeval » (une variété d’abricotiers) Pour se reposer, la « Salle Ferline » (variété de tomate hybride). Ou encore l’espace de coworking « Fougérite », (un minéral de fer). À l’étage, se succèdent des espaces baptisés « Sorgue », « Durance », « Touloubre » et « Siagne », les rivières de Provence, d’Avignon à Mandelieu-la-Napoule.

Les financeurs de Cœur de Centre ont tour à tour pris la parole : Guy Moureau pour le Grand Avignon : « 500 000€ d’investissement qui prouvent notre ambition forte pour la recherche agronomique. » Dominique Santoni, la présidente de l’exécutif vauclusien (720 000€) a salué : « L’une des plus grandes ruches du monde, ici, qui fait rayonner l’excellence au service de l’agriculture sur une terre d’innovation, face aux risques climatiques et à la raréfaction de l’eau. » Bénédicte Martin, vice-présidente de la Région Sud en charge de l’agriculture, de la viticulture, de la ruralité et du terroir a évoqué l’éco-système fabuleux d’Avignon et de Vaucluse dédié à l’agriculture avec l’Université, ses campus d’agrociences et d’agroalimentire, le pôle Innov’Alliance, les écoles Isema et Isara, l’INRAE, les lycées agricoles ». Enfin André Bernard, le président régional de la Chambre d’Agriculture a résumé la situation : « En Provence, quand on parle de cinéma, on pense à Cannes, quand on parle d’avions, on pense à Marignane et quand on pense à l’agriculture, c’est le Vaucluse qui est en pôle position de toute éternité et qui, en plus, dessine l’agriculture de demain avec tous ses chercheurs et tous nos paysans qui doivent assurer notre souveraineté alimentaire. »

La facture de ce nouveau bâtiment à Montfavet s’élève à 4M€ hors taxes sur les 7,4M€ de dotation du Contrat de Plan Etat-Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. 


L’Inguimbertine : quand l’art, l’histoire, la littérature et le patrimoine ne font qu’un

Alors que le 11ᵉ Bistrot de Pays de Vaucluse, situé à Buisson, a rejoint cet été la liste des établissements vauclusiens ayant reçu cette labellisation et va être inauguré ce mardi 12 décembre à partir de 18h, le label, lui, fête déjà ses 30 ans. Pour l’occasion, le tout premier Guide national du label va voir le jour.

Né dans le Pays de Forcalquier dans les Alpes-de-Haute-Provence au début des années 1990, le label Bistrot de pays recense aujourd’hui près de 130 établissements partout en France. Le Vaucluse, lui, en compte 11, dont le dernier en date, le Bistrot de Buisson, va être inauguré ce mardi 12 décembre à partir de 18h (7 Montée de la Fontaine).

Pour ses 30 ans, le label sort son tout premier Guide national, entièrement gratuit, qui liste toutes les bonnes adresses labellisées sur 180 pages. Imprimé en 10 000 exemplaires, ce guide est disponible dans les Bistrots de Pays et leur office de tourisme, ou sur le site internet du label.

Dans le même temps, la Fédération nationale des Bistrots de Pays lance un appel à candidature dans le but d’identifier, sélectionner et labelliser 30 nouveaux candidats avec une prise en charge à 100% des frais d’entrée. Cet appel à candidature s’adresse à des bistrots déjà existants situés dans des villages ruraux et prêts à s’engager dans la charte des Bistrots de Pays.

https://www.echodumardi.com/tag/inauguration/page/4/   1/1