Alors que le 11ᵉ Bistrot de Pays de Vaucluse, situé à Buisson, a rejoint cet été la liste des établissements vauclusiens ayant reçu cette labellisation et va être inauguré ce mardi 12 décembre à partir de 18h, le label, lui, fête déjà ses 30 ans. Pour l’occasion, le tout premier Guide national du label va voir le jour.
Né dans le Pays de Forcalquier dans les Alpes-de-Haute-Provence au début des années 1990, le label Bistrot de pays recense aujourd’hui près de 130 établissements partout en France. Le Vaucluse, lui, en compte 11, dont le dernier en date, le Bistrot de Buisson, va être inauguré ce mardi 12 décembre à partir de 18h (7 Montée de la Fontaine).
Pour ses 30 ans, le label sort son tout premier Guide national, entièrement gratuit, qui liste toutes les bonnes adresses labellisées sur 180 pages. Imprimé en 10 000 exemplaires, ce guide est disponible dans les Bistrots de Pays et leur office de tourisme, ou sur le site internet du label.
Dans le même temps, la Fédération nationale des Bistrots de Pays lance un appel à candidature dans le but d’identifier, sélectionner et labelliser 30 nouveaux candidats avec une prise en charge à 100% des frais d’entrée. Cet appel à candidature s’adresse à des bistrots déjà existants situés dans des villages ruraux et prêts à s’engager dans la charte des Bistrots de Pays.
Les Bistrots de Pays fêtent leurs 30 ans
Ce cru des Cotes du Rhône avait déjà inauguré le 2 septembre 2022, au cœur du village, sa ‘Maison du Cairanne et son Musée de la Romanité’. Cette fois, ce sont deux parcours à travers vignes qui viennent d’être révélés : le Sentier ‘Bouteille’ de 6 km qui monte jusqu’au Col du Débat avec vue sur le châteaux de la Drôme et le Sentier ‘Magnum’ de 10,5 km qui grimpe jusqu’à la Colline du Ventabren et offre un panorama à couper le souffle à 180° sur les Dentelles de Montmirail, le Ventoux et les Alpilles avec un point culminant à 320m.
« L’aménagement nous a coûté 16 000€, mais le département en a payé 5 000 et la Région Sud 8 000€, lance Laurent Brusset, le président de l’ODG (Organisme de défense et de gestion) du Cairanne. Cette nouveauté entre dans le cadre de notre engagement environnemental, de notre volonté de façonner notre paysage par passion et dévouement. À l’heure de l’agri-bashing où le vigneron est montré du doigt, la viticulture n’est pas seulement une activité, c’est une responsabilité, celle de préserver notre héritage pour les générations à venir. Ici, 35% des vins sont certifiés bio, en biodynamie ou en conversion. Nous avons aussi signé une charte paysagère avec la commune, le Vaucluse et la Région Sud et installé 300 nichoirs à mésanges et gîtes à chauves-souris pour développer et préserver la biodiversité. »
Il insiste sur une autre opération qu’il a initiée avec les vignerons de l’AOC, comme Bruno Boisson et Yves-Jean Houser : ‘Je plante un arbre’, 1 000 arbres sont prévus en cinq ans. Tout le monde peut en commander en ligne, ici comme au bout du monde, à New-York ou en Australie. Ces cyprès, pistachiers, amandiers, jujubiers et oliviers proviennent de la pépinière de Jacques Bardouin, à la Brillanne dans les Alpes-de-Haute-Provence. « Nos vignerons les planteront au bord des vignes, en prendront soin, un panneau indiquera le nom du propriétaire et sa géolocalisation grâce au GPS, explique-t-il. Et demain, peut-être, le petit-fils d’un Américain pourra venir le voir à Cairanne ».
Le maire de la commune, Roger Rossin insiste : « La viticulture, c’est la marque de notre terre, de notre histoire, de notre culture. Nous avons intégré notre vignoble dans le PLU (Plan local d’urbanisme) pour qu’on ne construise pas n’importe quoi entre vignes, lavandes, micocouliers et garrigues. Avec ces deux sentiers de randonnée, les visiteurs pourront voir notre village d’en-haut, avec les Dentelles et un horizon à perte de vue. »
Le départ et l’arrivée se font à la Maison du Cairanne où un apéro et une planche de charcuteries et fromages sont proposés après ces 6 et 10,5 km du ‘Sentier Bouteille’ et du ‘Sentier Magnum’. En attendant peut-être un jour les sentiers ‘Jéroboam’ ou ‘Mathusalem’ qui eux, frôleront la course endurance à travers vignes, voire le marathon de 42, 195 km… Mais c’est une autre histoire.
Les Bistrots de Pays fêtent leurs 30 ans
Après le poste de police du Pont-Des-Deux-Eaux, entièrement réhabilité en 2016, et celui du quartier de Saint-Chamand, inauguré en 2019, c’est aujourd’hui celui de Montfavet qui a fait l’objet de quelques changements.
Dans le cadre de politique de déploiement de sa Police municipale sur le territoire communal, la Ville d’Avignon a profité de la vacance de deux garages jouxtant le poste de police Nationale pour déplacer le poste de police Municipale de quelques dizaines de mètres. L’objectif était de transformer ces locaux et les aménager afin d’améliorer les conditions de travail des agents et l’accueil du public. Le coût de l’opération s’est élevé à 223 000€.
Le bâtiment dispose d’un espace de bureaux de 28 m², d’une zone de repos/pause repas d’environ 10 m², d’un espace sanitaire, de deux vestiaires homme et femme, et d’un espace d’accueil. L’accès du public au bâtiment se fait depuis l’entrée créée sur la façade Sud-Ouest, tout comme pour le poste de police Nationale voisin. La mitoyenneté avec ce dernier permet une coopération renforcée entre les deux polices qui travaillent déjà quotidiennement ensemble.
V.A.
Les Bistrots de Pays fêtent leurs 30 ans
Le Département de Vaucluse vient d’inaugurer le nouveau centre d’entretien et d’exploitation routiers d’Apt. Anciennement implanté en zone urbaine dans le quartier du Paou, le centre se situe désormais dans le parc d’activités économiques (PAE) de Perréal, ce qui le rend plus facile d’accès.
Installé sur un terrain de 6 213 m², le bâtiment dispose d’une surface de 1 789 m² divisée en quatre parties : une partie administrative de 87 m², des garages et ateliers de 1 054 m², un abri pour véhicule et une aire de lavage de 536 m², ainsi qu’un abri à sel. Ce nouveau centre routier est ainsi plus moderne et efficace que l’ancien.
Le centre d’entretien et d’exploitation routiers d’Apt compte 26 agents et permet de gérer 362 km de routes départementales 24h/24h, 7 jours sur 7, étalés sur 18 communes : Apt, Auribeau, Bonnieux, Buoux, Caseneuve, Castellet, Gargas, Gignac, Lagarde-d’Apt, Lioux, Roussillon, Rustrel, Saignon, Sivergues, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Saturnin-les-Apt, Viens et Villars.
En plus de présenter une architecture sobre et fonctionnelle, le bâtiment est composé d’une toiture végétalisée pour maintenir la bonne inertie thermique du bâti, et de panneaux photovoltaïques permettant pour le moment la production d’eau chaude. D’autres panneaux solaires seront installés plus tard pour alimenter le bâtiment en électricité. Le Département s’engage dans la transition énergétique et écologique, accompagné d’Enedis, avec qui il a signé une convention de partenariat lors de l’inauguration.
Le coût des travaux, qui ont démarré en mars 2022 et qui viennent de s’achever, se sont élevés à 3,6M€, entièrement financés par le Département de Vaucluse.
Après quatre ans de travaux, l’ancienne gare de Carpentras devient la Gare numérique. Un espace de 1000 m² réservé à la transition écologique et numérique, à la création d’entreprise ou encore aux nouvelles technologies.
En 1863, la gare de Carpentras est née. Il y a 10 ans, une nouvelle gare sort de terre, l’ancienne est donc vouée à disparaître. Mais la détermination des élus de la ville de Carpentras et de la communauté d’agglomération Ventoux-Comtat Venaissin (Cove) va changer le destin de cette ancienne gare, qui va être complètement réhabilitée pour devenir un lieu dédié aux nouvelles technologies.
Les travaux de l’ancienne gare débute en juillet 2019 et s’achève quatre ans après. Ce lundi 16 octobre, la Cove, qui a réhabilité ce lieu au travers de sa marque économique La Provence créative, inaugure la Gare numérique, en présence de représentants de l’État, de la Région Sud, d’élus venus des communes voisines, de partenaires, ou encore de Carpentrassiens. « Nous avions placé la barre très haut, déclare Jacqueline Bouyac, présidente de la Cove. Il n’est jamais aisé de faire du neuf avec du vieux, mais on peut être très fiers de cette réhabilitation. »
La Gare numérique se veut un lieu où l’on imagine, fabrique, répare, recycle, et innove. « Ce lieu va accélérer et faire rayonner le territoire, affirme Serge Andrieu, maire de Carpentras. C’est un tiers lieu d’expérimentation qui va permettre de mélanger les expériences et les projets, et créer de nouvelles richesses. »
Ainsi, en plus de faire revivre la ville de Carpentras, la Gare numérique symbolise l’hybridation sociétale. Tout un chacun peut décider d’investir les lieux, que ce soit les entreprises qui n’ont pas de bureaux ou de salles de réunion, les entrepreneurs en devenir, ou encore les télétravailleurs qui souhaitent séparer leur lieu de vie et leur lieu de travail.
Un bâtiment de 1000 m² compartimenté
Si le bâtiment offre un large espace au total, la réhabilitation n’a pas été de tout repos, de part la forme la Gare, qui est toute en long. Pourtant, le cabinet Donjerkovic Architectes, basé à Marseille, a relevé le défi tout en conservant le côté industriel du bâtiment originel.
« Cette gare est bien plus qu’un simple bâtiment de 1000 m², c’est un symbole du progrès. »
Jacqueline Bouyac
Ainsi, la Gare numérique est composée de plusieurs espaces : 100 m² de coworking avec 32 postes, 176 m² d’ateliers réservés à la fabrication et à la valorisation, 60 m² d’ateliers réservés aux transitions, un studio avec fond vert de 55 m², un espace conférence de 70 m², deux salles de réunion entièrement équipées, et 12 bureaux sur 222 m². Un espace de restauration de 421 m² est également en cours de création. Il est possible de réserver l’un de ces espaces sur place ou via le site de la Gare numérique qui propose le paiement en ligne.
Si la Gare numérique s’adresse largement aux entreprises et entrepreneurs, elle se veut aussi un lieu d’animations et d’événements afin de stimuler la créativité de chacun, encourager la collaboration au sein des entreprises et interentreprises, ou encore développer de nouvelles compétences.
Une journée portes ouvertes sera organisée ce vendredi 20 octobre pour permettre à tous de découvrir les lieux, mais aussi de participer à plusieurs ateliers représentatifs de la Gare numérique. Les visiteurs pourront en apprendre plus sur le recyclage plastique, filmer leur histoire grâce à la magie du fond vert, imprimer leur propre sac en toile, imaginer les solutions durables de demain, et bien d’autres animations.
Une réhabilitation à près de 4M€
Les travaux pour faire de l’ancienne gare la Gare numérique ont coûté au total la somme de 3 942 000€. Un projet qui a notamment été soutenu dès les phases d’étude en 2018 par la Région Sud à hauteur de 600 000€. « Il est essentiel pour la Région d’être aux côtés des intercommunalités, surtout quand celles-ci recouvrent un territoire majoritairement rural, pour permettre aux entreprises d’évoluer, et de faire leur transition numérique », explique Bénédicte Martin, vice-présidente de la Région en charge de l’agriculture, la viticulture, la ruralité et le terroir.
« Je souhaite que la Gare numérique de Carpentras soit la locomotive numérique de Vaucluse. »
Violaine Démaret, préfète de Vaucluse
L’État a également financé une partie de cette réhabilitation. L’État et la Région Sud y ont contribué à 37%, soit un total de 1 405 554€. « Ce projet donne l’espoir d’avoir d’autres projets concret sur de l’ancien », souligne Violaine Démaret, préfète de Vaucluse. La réhabilitation et les services proposés par la Gare numérique ont été rendus possibles aussi grâce à de nombreux partenaires comme la French Tech Grande Provence, le RILE, Initiative Ventoux, Vaucluse Provence Attractivité, Pôle Emploi, et bien d’autres.
Le Service de prévention et de santé au travail interentreprises GMSI 84 vient d’inaugurer ses nouveaux locaux sur la zone d’activités de Beaulieu à Monteux.
Le GMSI 84 a opté pour des locaux plus grands, d’une superficie de 400 m2, en plus d’une réserve de 250 m2 sur un terrain de 4 000 m2, afin d’accueillir les salariés des entreprises de Monteux, Althen-des-Paluds, Entraigues, Sarrians et Jonquières. Onze collaborateurs sont permanents sur le site, auxquels s’ajoutent les intervenants extérieurs, les partenaires institutionnels et les différentes personnes accueillies lors des sessions d’information et de formation. « Ce déménagement fait suite à la volonté du GMSI 84 d’accueillir les collaborateurs et salariés dans des conditions optimales tout en étant très accessible géographiquement », a expliqué Michel Péré, directeur du GMSI 84.
Les locaux comprennent un pôle consultation regroupant les bureaux des médecins du travail et infirmières santé travail ainsi que les secrétariats correspondants, un pôle technique avec les bureaux des conseillers en prévention des risques professionnels, ainsi qu’une salle de réunion et une grande salle de formation. À cela s’ajoute une nouvelle cellule ‘Prévention de la désinsertion professionnelle’, qui a pour mission d’accompagner, de conseiller et d’orienter les salariés en difficultés afin de favoriser leur maintien dans l’emploi. Le GMSI 84 propose aussi le service ‘Qualité relationnelle’ pour assurer un climat social favorable et la performance des entreprises.
Créé en 2009 par Olivier et Rebecca Frisson, dans leur garage, le groupe cavaillonnais Média Son fête cette année ses 14 ans et inaugure par la même occasion ses locaux achetés en 2020. Une acquisition qui n’avait pu être célébrée jusqu’alors à cause de la crise sanitaire.
Ce sont plus de 200 personnes qui se sont rendus le 28 septembre dernier au siège du groupe Média Son, Route de Robion à Cavaillon, pour enfin inaugurer les nouveaux locaux de 1200 m² de l’entreprise, qui ont été acquis il y a deux ans et dont l’ouverture officielle était prévue le 16 mars 2020, la veille du premier confinement.
Deux ans de crise n’ont pas entravé la motivation et la passion des équipes du groupe. Le savoir-faire de mise en scène qui fait toute la différence en touchant la sensibilité et les émotions du public reste l’objectif principal. Aujourd’hui, le groupe comptabilise 8 salariés et 25 techniciens intermittents du spectacle, et réalise un chiffre d’affaires de 1,3M€.
Avec plus de 150 événements par an, locaux ou nationaux, le groupe Média Son est composé de l’agence de communication et d’organisation d’événements ABEE, mais aussi de ‘RMS La Radio’, créateur de radios automatisées et personnalisées pour les centres-villes, les concessions automobiles et même les stations de ski. Tout l’univers du groupe a été présenté lors de l’inauguration, notamment le son, la vidéo, les effets spéciaux, mais aussi la partie plus artistique avec des costumes, du spectacle, de la danse, ou encore des DJ.
Ce 4 octobre, une journée à marquer d’une pierre blanche pour Thierry Lagneau, le maire de Sorgues. Dans l’après-midi, il se trouvait sur la passerelle entre l’Oiselay et Sauveterre, dernière étape du projet global de la Via Rhona qui permet, sur 200 mètres, de marcher et de rouler sur l’eau, celle du Rhône grâce à cet ouvrage de 3 mètres de large qui accueille piétons et cyclistes. Cette section de mobilité douce a coûté 4,17M€ co-financés par l’Europe et les collectivités locales.
2ème inauguration, en centre-ville cette fois, à 18h 30, celle de « L’Etable Cowork, dans l’ancienne antenne du Trésor Public. Trait d’humour : l’hygiaphone qui permettait aux agents du fisc de se protéger d’éventuelles colères et postillons de contribuables exsangues a été maintenu.
« Avec ses 410m2, c’est le plus grand espace de co-working de Vaucluse après ceux de Pertuis, Avignon et l’immeuble Pixel. Il est à côté de l’autoroute A7, de la poste, à 100 mètres de la gare, en face de 185 places de parking gratuit » explique Ludwig Ferren, le concepteur pernois.
Le mobilier a été construit en palettes recyclées
Thierry Lagneau prend alors la parole : « Quelle journée! Après la passerelle de l’Oiselay qui est un chaînon majeur de la Via Rhona, du Lac Léman à la Mer Méditerranée et un axe incontournable déjà fréquenté par 2,6 millions de cyclistes, cet espace de coworking est la marque du dynamisme et de la réussite de Sorgues. Il va permettre d’attirer de nouveaux talents, des étudiants, des entrepreneurs et de transformer une faiblesse – la fermeture de l’antenne du Trésor Public – en atout en aménageant ces bureaux privés, espaces de travail partagés ou salles de réunion. Tout est fait pour accueillir les personnes à mobilité réduite au rez-de chaussée avec wifi et ordinateurs. A l’étage, espace détente, billard, bar, cuisine, terrasse. On peut se parler, échanger, chacun apporte son expertise et peut donner un coup de main à l’autre ».
Ludwig Ferren précise : « On a juste refait l’électricité, rafraîchi les peintures, refait le sol et les meubles sont conçus à partir de palettes recyclées ». De 150 à 500€ par mois, de l’open space modulable au bureau privatif avec réseau internet 24h/24, ouvert 7J/7 grâce à un badge pour entrer même le dimanche, ceux qui loueront cette « Etable » pourront y domicilier leur siège administrtif et commercial et s’enrichir des différences des autres.
L’association Vélo Loisir Provence vient d’inaugurer ‘La Petite Vitesse’. Situé dans l’ancienne gare de Saignon, cet espace désormais dédié au vélo se veut un lieu d’échanges, de partages et de compétences.
Vélo Loisir Provence travaille depuis plus de 25 ans sur le développement de la pratique du vélo en Luberon. Dorénavant, la destination ‘Luberon à vélo’ est reconnue au niveau national et international. Depuis quelques années, l’association s’engage auprès du Parc naturel régional du Luberon et des communautés de communes et d’agglomération à sensibiliser aux pratiques actives quotidiennes grâce à des aménagements cyclables de plus en plus présents en milieu rural.
Dans ce cadre, l’ancienne gare de Saignon a été réhabilitée pour devenir ‘La Petite Vitesse’, un espace dédié au vélo. Un projet qui a pu voir le jour grâce au financement du programme Leader Haute-Provence Luberon 2021-2022, cofinancé par la Région Sud et le Département de Vaucluse, qui a permis la réalisation d’une étude pour connaitre les besoins et les intérêts des habitants, des collectivités et des associations concernées pour le vélo quotidien.
Un projet aux multiples objectifs
Ce projet à plusieurs objectifs tels que : développer la part modale du vélo, que ce soit pour une pratique quotidienne, de loisir, ou touristique, renforcer l’écosystème vélo intégré, dynamiser le tissu économique, social et culturel du territoire, accompagner les changements de comportements par la formation, la sensibilisation et la mise à disposition d’équipements et outils supports à la (re)mise en selle, renforcer la mise en réseau d’acteurs autour du vélo et soutenir les associations locale, contribuer à la cohésion sociale par la mise à disposition d’un lieu d’échanges pour tous publics, favoriser la réinsertion des personnes en encourageant l’acquisition de compétences mécaniques, ou encore soutenir une démarche d’économie circulaire, de fonctionnalité, solidaire et sociale, par le développement d’une filière réemploi de vélos.
La Petite Vitesse a vocation à devenir un lieu d’échanges, de partages et de compétences, dédié au vélo, ouvert et mettant en relation différents publics. Diverses animations y seront proposées comme des ateliers, des conférences, des formations, des balades découverte ou encore des projections. Il sera possible d’y réparer son vélo soi-même, de le recycler, ou encore d’y trouver des pièces détachées. La location sera également proposée, ainsi que l’apprentissage du vélo.